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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. C'est surtout que ce médecin, comme de nombreux russes, ont une idéologie qui a été cultivée par le pouvoir Poutine, une idéologie ou ils sont comme dans une phase de renaissance, de toute puissance de la Russie. Ils sont dans un culte de refondation et de luttes contre l'occident qu'ils présentent aujourd'hui non pas comme une menace militaire ou capitaliste comme à l'époque de la guerre froide, mais comme une "dérive" qui prend diverses formes, avec en tête l'homosexualité, la progression de l'islam, le mélange culturel etc... En Russie on se lance donc dans une culture ou on fait passer et vendre l'esprit de famille, de patriarcat, des valeurs traditionalistes, d'un peuple "spécial", la religion y a toute sa place pour capter et transmettre ces valeurs. Si ça cherche à défendre la religion, c'est pour l'endoctrinement du peuple et aussi la défense du système Poutine. Une politique qui construit des ultra-orthodoxes, ultra-nationalistes aux idées radicales qui parfois semblent même échapper aux autorités, comme face au néonazisme qu'on critique en Ukraine et ailleurs mais qui semble très important dans le pays.
  2. Poutine a plus de 65 ans, personne à risque !!! Sinon pour rester sur la Russie , le pouvoir a recruter monsieur "tout va bien" pour la communication sur le virus. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/russie-un-medecin-controverse-nomme-porte-parole-sur-le-coronavirus-20200416
  3. Ben oui, mais l'objectif à venir, c'est la reprise, elle devra être forte et non pas handicapée par de l'inactivité. On donne une prime aux personnels soignants pour qu'ils "sucrent" leurs heures supp
  4. Pour tous les agents publics confinés et ne travaillant pas chez eux, 10 jours de RTT et congés décomptés, première économie.
  5. Avec un plan de relance (très probable) il faut penser "simplement", sur l'immédiat. Identifier préalablement ce qu'on compte acheter, ce qui est prévu dans les années à venir (LPM) et qui est actuellement différé pour une raison d'étalement budgétaire. Une fois qu'on a identifier tous ces projets en cours ou à venir, voir ceux qui sont industriellement réalisable dans la foulée, car un plan de relance, c'est de la production immédiate et en France (abandonnons l'idée des équipements qui n'existent pas et qui faut encore développer tel qu'un 2e PA). Un plan de relance sera un soutien à l'industrie pour créer de la charge de travail immédiate, malheureusement et c'est logique, on ne le fera pas pour les armées mais pour l'industrie militaire, les armées en profiteront et s'y adapteront (oui il faut aussi s'adapter à des surprises positives). Au delà des choses "prévues", la crise sanitaire aura révélé certains besoins sanitaires dans les armées, là on a des chances de voir le premier imprévu positif qui n'est pas dans les cartons actuels (au SSA et dans la structure environnante)
  6. Moins que quoi? La réalité prosaïque c'est qu'aujourd'hui l'€ et le $ sont les monnaies refuges , de réserves et d'échanges les plus fortes. C'est un avantage et dans les crises, les investisseurs mais aussi les états vont convoiter ces devises fortes et stables. L'€ et le $ vont jouer constamment sur le même tableau et tiendront la dragée haute aux autres devises. Car ce sont bien les autres devises qui vont subir des conséquences importantes de dévaluations et qui feront fuir les investisseurs. Si la crise actuelle ne serait qu'une crise de la zone euro, la dévaluation serait probable, sauf qu'en fait, on risque plutôt de voir l'€ et le $ se renforcer face à des pays étrangers en difficultés qui vont devoir sortir du lot pour conquérir un marché export en crise et qui est remis en question. Idem pour les investisseurs, je ne pense pas du tout qu'on va voir les taux d'intérêts de notre dette augmenter, bien au contraire, malgré le contexte, qui, s'il serait pris individuellement aurait un impact terrible, là on fait tourner la planche à billet et les investisseurs achètent des titres et obligations d'états européens ou américains, non pas pour se faire de l'argent, mais pour le placer dans des monnaies "refuges". La fuite des capitaux est réel. Il y a, même avant la crise, des investisseurs qui fuyaient certains pays. De la même façon que les pays qui ont achetés de l'or en lieu et place de devises, pour se prémunir d'une crise financière nationale, là aussi, valeur refuge mais quand ils vont commencer par le vendre pour dégager de l'argent, l'or va se casser la gueule. Au contraire de ce que vous avancez, sortir maintenant de l'€ est une folie qui peut tout foutre en l'air, qui peut emballer notre dette qui est en € pour l'essentiel. Nous ne sommes pas dans un problème national, vous verrez qu'au delà de la zone Euro, les pays avec leurs devises nationales n'auront pas cette libertés économique que beaucoup de partisans de la sortie de l'€ ignorent. Sortir de l'€ imposerait d'avoir une monnaie qui soit d'environ la même valeur et que nous ne pourrons pas trop chambouler, sinon c'est l'emballement, les bases financières sont instables, on ne joue pas dessus sur le simple sentiment de dévaluation. Laissez donc la crise faire son effet chez les autres pour comprendre qu'avec l'€ on est pas mal. Des choses devront et vont changer dans l'UE, n'en doutons pas, attendons de voir ce qu'il en sera.
  7. Aujourd'hui lourde baisse. Le problème c'est qu'il n'y a bientôt plus de stockage possible pour l'excédent de pétrole et que forcément la baisse s'imposera, mais ne règle pas le déficit de l'offre et de la demande, ni celle de la liquidation des stocks. D'autant plus que cette baisse glisse déjà au bout de quelques mois à 8 millions, puis 6.... La réalité, c'est que les marchés attendent du 30 millions de barils en moins. Ce qui est aussi a noter, c'est qu'à l'origine les russes voulaient faire plier les producteurs américains via une stratégie de dumping sur les prix. Ils ne voulaient plus baisser leur production au profit des américains qui eux ne font rien (ou plutôt ils font croire à une baisse pour que les autres signent une baisse, mais un énorme flou persiste). Les saoudiens ont gonflés leur production, faisant chuter le prix du baril, sans compter le déficit de la demande en raison du coronavirus. Désormais les russes qui ne voulaient pas réduire font marche arrière en signant un tel accord, comprenant que les revenus pétrolier des USA n'a rien de comparable à la Russie. Aux USA ce sont des sociétés qui se casseront la gueule, en Russie c'est l'état et presque l'ensemble du pays. La Russie va avoir besoin de beaucoup d'argent, les perspectives à venir sont très mauvaises, la crise mondiale va être brutale pour les pays producteurs de pétrole et je pense même que du côté américain on hésiterait pas à taxer le pétrole local pour faire tenir cette industrie face à un marché mondial qui se tirera dessus en bradant le pétrole. Sauf à provoquer une guerre au Moyen Orient et à croire en un doux rêve que la crise du coronavirus va passer comme une brise, que l'économie va repartir comme avant. Non il faut s'y préparer, il y a des pays qui ne s'en sortiront pas, ça ira plus ou moins vite pour certains, mais tous ne pourront pas emprunter comme nous le faisons, tous n'ont pas une monnaie qui sert de réserve et qui peuvent s'endetter avec cette monnaie. Avoir 100 milliards d'€ de dettes pour nous qui avons l'€, ça ne change pas grand chose, mais un pays qui a une monnaie instable, ces 100 milliards peuvent gonfler et devenir un fardeau énorme sans qu'il y ait fortement plus d'argent. Nous ne sommes pas tous égaux avec la dette, tous les pays ne pourront pas s'endetter comme nous et les pays producteurs de pétrole, sont bien content qu'on achète en dollar, ça fait leur fortune...quand ça va bien!
  8. Un rappel qui se base sur quoi? L'éternel sentiment que le lourd doit avoir des chenilles? Après chacun sa conception de la chose, mais chez nous en France, un régiment VBCI il est en catégorie lourde, peu importe l'opinion de chacun ou la catégorisation dans les autres pays. Chacun ses moyens, chacun sa doctrine, il n'y a pas un standard international qui s'applique à tous. Dans certains pays le lourd sera simplement l'infanterie sous blindage et le léger, l'infanterie sur camion, ailleurs on dira qu'un BMP2 c'est du lourd car chenillé alors qu'en première ligne, avec sa faible protection, il ne fait pas long feu. D'autres se diront que vu qu'il y a déjà pas mal de VCI sur 8 roues de par le monde, tous se valent, mais non, tous ne se valent pas, un stryker ou un BTR80 se rapproche bien plus du VAB que du VBCI. Le Griffon n'est pas un VCI, on ne peut donc pas le comparer au VBCI, cela enlève déjà un "concurrent" et remet le rôle de chacun à sa place. Ensuite il n'y a pas qu'une seule version, le Griffon sera en 6 versions (VTT, génie, SAN, MEPAC, NRBC, VOA), donc il aura dans certaines unités un usage spécifique, ce ne sera pas un choix à faire entre lui et le Serval, car pour ces versions il n'y aura pas le choix, il n'y aura pas un Serval comme il n'y a pas de VBCI en version VOA par exemple. Pour le Serval ce sera là aussi 4 versions, patrouille blindée/noeud de communication tactique/Surveillance, acquisition, renseignement, reconnaissance (SA2R)/ guerre électronique. Et encore je ne compte pas les diverses sous-versions. Ce sera donc là aussi un usage souvent "unique" aux unités, il n'y aura pas une alternative Griffon ou VBCI. Tout comme dans les 630 VBCI, il faut savoir aussi distinguer la version VPC qui ne va pas transporter un groupe de combat, ni faire du combat vu qu'il n'a qu'une tourelle en 12.7. Si sur le papier ça semble souvent "simple", qu'on se dira qu'il y a X Griffon/Serval/VBCI dans les faits, c'est différent. Il n'y a pas un seul standard "brut" de VBCI, de Griffon ou de Serval qu'on choisira selon l'envie, il y a des unités qui seront équipés avec des engins spécialisés à un type de mission et ces unités n'auront pas le choix d'utiliser leurs engins dédiés, que ce soit le Griffon, le Serval ou le VBCI, pour des raisons matériels, comme pour des raisons de formations. C'est pour cela aussi que j'ai expliqué plus haut qu'aujourd'hui on est presque obligé de déployer des VBCI au Mali pour pouvoir envoyer les unités qui en dispose afin d'assouplir la gestion de la ressource humaine alors même que ce n'est pas le besoin du terrain qui nécessite cet engin. Il est évident que dans tout cela, la part des VTT pour le Griffon et de la patrouille blindée pour le Serval, comme celle du VCI pour le VBCI est la plus importante et c'est sur elle que va se jouer l'adaptation aux menaces et aux besoins d'un théâtre d'opération. Mais là encore, on restera dans des unités adaptées. C'est à dire qu'une unité sur VBCI ne se retrouvera (ne devrait pas plutôt * ) pas en Serval ou inversement, tout comme une unité sur Griffon ne passera pas non plus sur Serval (ou inversement), il y a toujours un usage spécifique, il faut bien le comprendre, car parfois j'ai l'impression que certaines personnes pensent que tel un catalogue, on choisit le véhicule et qu'on y met n'importe quel effectifs de n'importe quelle unité. C'est faux, la manoeuvre est restreinte, l'usage des engins ne se fait pas à l'arrache, on ne donne pas des PVP ou des VBL à une compagnie d'infanterie pour qu'elle oeuvre sur du léger au Sahel, non, il n'y a que les unités qui en sont dotés, qui vont servir ces blindés, parfois spécialisés avec des équipements uniques. Tout comme on ne verra pas n'importe qui utiliser les VHM. * Il est arrivé et il arrive encore de projeter des unités sur des véhicules non organiques, j'ai donné l'exemple d'unités sur VBCI arrivant en RCA sur VAB, c'est un problème, cela a été un problème, car même en sachant cela, elles ne pouvaient pas se former correctement avant le départ, tout se faisait à l'arrache. Alors peut-être (sans doute même) l'arrivée du Griffon et du Serval dans les RI sur VBCI leur offrira localement une connaissance de l'engin et une capacité de formation pour faire des transitions en opex, idem dans les autres régiments qui auront tous un peu des deux (mais pas le VBCI). De plus avec les simulateurs, on a aussi un certain avantage. C'est pour cela que j'estime que le VLTP-P peut avoir un bon potentiel dans l'infanterie, celui d'offrir un véhicule léger qu'il n'a pas aujourd'hui. Car le PVP, le VBL, ce n'est pas pour l'infanterie sauf quelques engins pour la CA ou du commandement. Il est faux de croire qu'on a déjà un véhicule léger qu'on peut leur donner, ceux qui font de la patrouille en VBL, ce seront les ERI des cavalos, les PVP seront surtout utilisés par le train pour l'escorte et la protection de convois mais l'infanterie sera en VAB/VBCI. Alors on trouvera toujours du PVP en dans de l'infanterie (BCA par exemple) mais ça reste spécifique à ces unités. J'estime qu'actuellement, pour Barkhane (prenons un cas concret), nous n'avons pas besoin de VAB ni de VBCI. Nous faisons avec ce qu'on a, mais le terrain exige un véhicule léger, la menace IED bien que présente en permanence n'évolue pas, les charges restent faibles, loin de ce qu'on pouvait voir en Afgha ou en Irak et qui nécessitaient, pour éviter des morts, d'être dans des MRAP (la plupart de nos morts par IED au Mali sont le fait d'un écrasement par retournement du véhicule (jamais par une faiblesse du blindage)). Tant que cette menace n'évolue pas, nous n'avons pas besoin de blindés lourds et je n'évoque même pas les tirs directs sur véhicules, quasi inexistant. On a besoin d'augmenter notre empreinte au sol, on a besoin d'aller vite et de mener de nombreuse missions quotidiennes. Il faut que notre infanterie puisse faire de la patrouille avec des engins légers qui aujourd'hui sont même très bien protégé. Je vois donc dans le VLTP-P un engin permettant d'utiliser dans tous les régiments d'infanterie, les effectifs pour mener des missions de patrouilles sur des théâtres d'opérations comme au Mali. Cela ne veut pas dire de créer une double dotation et d'abandonner le combat débarqué classique, mais d'avoir plus de souplesse d'emploi d'une compagnie, d'une section même, car parfois dans ce genre d'environnement, il est bien de dispatcher les sections, que ce soit pour accompagner, des locaux, pour effectuer des manoeuvres et j'en passe.
  9. En Russie tout va bien, heureusement que les russes ont sauvés l'Italie de l'inefficacité européenne...
  10. Oui et non. Le VBCI reste un programme ou l'on peut remonter à 20 ans en arrière et concerne le 10P (et certains VAB) même si on peut comme tu le dis, remonter au VBM. Il y a 10 ans, le VBCI arrivant dans les forces, se posait la nécessité de remplacer le VAB (avec 10 de retard). On a donc définit n modèle d'armée de terre avec des brigades lourdes, médianes et légères. Dans le lourd c'était le VBCI, le médian le VBMR successeur du VAB et le léger cela devait être un VBMR léger de la classe des 10 tonnes, pris sur étagère pour faire des économies (c'était la tendance) et dont les spécificités étaient principalement liées à l'embarquement en A400M, on en voulait 3 et c'était le pourquoi la limite des 10 tonnes. Mais si le VBCI n'était plus à faire, notons qu'à ce moment le VBMR léger avait une importance très secondaire au VBMR lourd. On prévoyait 358 VBMR léger contre 1700 VBMR lourd. Alors certes, on peut dire que ça limitait le nombre de plateformes, mais c'était tout, il n'y avait rien de plus derrière car tout diminuait. Le contexte était différent. Depuis, pas mal de choses ont changées, en particulier les volumes. Ce n'est pas comme si on avait diminué le nombre de VBMR lourd pour avoir plus de léger, non, tout a augmenté. Le VBMR lourd c'est près de 1900 engins, le VBMR léger c'est plus de 2000. Nous ne sommes pas à gérer des micro-parcs , la cohérence et les gains à espérer pour une seule plateforme sont bien plus négligeables que la gestion de parcs de quelques dizaines de véhicules, comme on peut l'avoir avec l'Aravis. Faut savoir relativiser la cohérence de la réduction du nombre de plateformes différentes aux quantités en dotation. Plus on réduit les volumes, plus il y a un sens à ne pas avoir 50 trucs différents, mais quand on a le volume, ce n'est pas choquant, ni fondamentalement handicapant. Ce sont les micro-parcs qui construisent ce genre de problèmes, pas les gros. On constate que le VBMR léger actuel n'est plus ce qu'il était à l'origine, qu'il est devenu bien plus que cela et non pas en correction du VBMR lourd, car forcément l'un et l'autre n'existaient pas au moment de la définition de tout cela, c'est un choix qui a été fait consciemment. Certains ici donnent ce sentiment qu'on subirait un mauvais choix qu'on chercherait à combler avec un VBMR plus léger, non pas du tout, on a bien voulu avoir cela sinon on aurait choisit un VBMR nouveau entre les deux de 20 tonnes) pour que tout le monde soit content. Je rejoins Gibbs plus haut, le Serval est analytiquement le remplaçant du VAB, c'est à dire qu'il est le véhicule qui s'en approche dans ce qu'on imaginait il y a 10 ans, un véhicule d'une quinzaine de tonnes à qui on demandait de faire ce que le VAB faisait, en plus moderne, plus adapté à certaines menaces. Nos références c'étaient des MRAP d'une quinzaine de tonnes (c'est fou quand on y pense, on pourrait croire en des engins plus lourds, mais la plupart sont à moins de 15 tonnes) qu'utilisaient intensivement et massivement les américains (en remplacement de leur léger Humvee), on fantasmait sur les blogs et ailleurs sur des Bushmaster australien voir d'autres engins qui étaient parfois moins lourd/protégé que le VAB, sur des stanag level 1. On était tous, moi compris, dans une vision d'un remplaçant du VAB qui était de même grandeur, il était inconcevable d'imaginer un engin du poids d'un VBCI occuper cette place, c'était presque trop beau pour être vrai. On était déjà tout fou de voir un Aravis et ses 12 tonnes aux couleurs françaises, l'impression d'être sur une autre planète. Ce n'est que par la suite, avec les différents retex/besoins, qu'on a tout augmenté poids/volumes, qu'on recherchait des blindés beaucoup plus protégés. Aujourd'hui on joue assez mal le jeu de "on en demandait pas tant que ça", on devrait plutôt être content. On a un niveau de blindage que peu d'armées disposent. Transporter un groupe d'infanterie standard dans des véhicules (hors VCI) de 25 tonnes (stanag 4), avec une tourelle téléopérée et d'autres éléments, ce n'est pas rien et le Griffon (comme le VBCI) ce ne sont pas des RG33 ou autres MRAP qui sont en fait des camions surblindés qui ne sont pas adaptés et qui ne durent pas longtemps. Avoir en milieu de "gamme" un véhicule Serval de 15-17 tonnes de ce genre, là aussi, vous n'en verrez pas beaucoup. Dans les autres armées, c'est bien différent, généralement vous avez un format plus classique que certains regrettent qui se base sur une base d'une gamme de VTT qui sont à chenilles et à roues (classifiant le chenillé comme du lourd même s'il n'est pas forcément mieux protégé que celui à roues), on tourne globalement entre les 10-15 tonnes sur les matériels anciens, c'était le cas de notre VAB. Le terme de lourd ne désignant pas forcément le poids d'un véhicule mais bien sa mobilité générale (je ne parle pas ici d'une capacité de franchissement mais du déplacement et du soutien d'une armée). Ensuite il n'y a pas beaucoup de pays qui ont du "médian", on passe très souvent tout de suite au léger et dans ce dernier, la plupart sont des engins peu blindés ou pas blindés du tout, ça ne choque pas dans de nombreux pays d'avoir une infanterie légère sur des camions, d'ailleurs même chez nous, ce n'était pas surprenant il y a 30 ans, faire la guerre en P4, en TRM2000/GBC, c'était ça le "léger". Aujourd'hui on a du blindage partout ou presque. On a d'excellents véhicules qui vont arriver, on est bien plus à être copié que pris pour des cons. On se plaint souvent en France de ne pas avoir les moyens et quand on les as, d'être surdimensionnés. La réalité, c'est que nous avons une gamme de véhicules (j'y inclue le VLTP-P, VBAE, PVP) qui permettra au contraire d'avoir ce qu'il faut pour ce qu'il faut et non pas de connaitre ce que nous connaissons ou ce que d'autres connaissent, à savoir d'entrer dans un conflit ou l'on constate que nous n'avons pas ce qu'il faut. L'exemple américains et d'autres pays ayant combattus en Irak et en Afgha est le meilleur mauvais exemple, voyez tous ces pays qui ont dût achetés des masses de véhicules car les leurs étaient inadaptés, soit pas assez blindés, soit trop contraignant (chenillés par exemple). Tous ces MRAP, tous ces parcs de véhicules non prévus, tout cela c'est du pansement, des dépenses importantes et pour la plupart temporaire, non pas des engins de cohérence sur le long terme. Voyez comment les américains et d'autres se débarrassent (ou l'on déjà fait) de leurs MRAP. Nous avons été d'un côté assez "chanceux" avec le VAB, on avait là un véhicule à roues qui sans être spécialisé à résister aux mines , passait assez bien tout de même. Demain, un conflit de haute intensité ne fera pas peur au Griffon, ni même au Serval. Nous n'aurons pas à acheter d'autres véhicules par rapport aux risques IED ou autres et nous n'aurons pas à déployer des VBCI pour faire face à des jets de pierres ou du petit calibre. Le VLTP-P aura son intérêt pour les conflits de faible intensité, pour les missions de stabilisation, pour la projection d'urgence aéroportée. Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de complémentarité avec le Serval ou le Griffon. On s'adapte à la mission avec les moyens qu'on a et ce ne sont pas la mission qui s'adaptera à nos moyens, on aura les moyens d'évoluer à différents niveaux et l'ennemi saura que s'il monte d'un cran, on pourra le suivre immédiatement. Là encore j'ai en tête les américains qui ont attendus pas mal de temps pour avoir autre chose que leur humvee, qu'ils ont bricolés et surblindés comme des fous avant l'arrivée de MRAP. Aujourd'hui ils ont le JLTV, qui remplace le Humvee mais aussi une grosse partie des MRAP qu'ils ont acquis. Un JLTV qui veut dire Joint Light Tactical Vehicle et qui reflète bien le besoin recherché qui reste d'avoir un véhicule léger et tactique face aux problèmes auxquels ils ont et font encore face, d'avoir des veaux loin d'être tactique. Pour moi, ce véhicule est le genre de référence du VLTP-P, comme les anglais le nomme en "Infantry mobility vehicle", nous n'en avons jamais eût et on devait "faire avec" le VAB quand d'autres font avec des LMV d'Iveco, du Dingo, du Gaz Tigr (pour les russes) et autres, on doit sortir de la doctrine qui veut que l'usage de l'infanterie se fait seulement sur une vision d'un blindé devant débarquer un groupe au complet et que si nous ne faisons pas cela, on va avoir des problèmes. On peut utiliser l'infanterie en équipes, comme les américains utilisent des escouades, que le trinôme soit à pied ou en véhicule il n'est pas toujours collé à l'autre, on a des moyens de communications qui ne sont pas limités à une radio par groupe (encore moins avec la présence de véhicules), il n'y a rien de compliqué.
  11. Le VBAE est encore à part, il concerne le remplacement après 2030 des 800 VBL régénérés. Le VBAE sera un véhicule plus spécialisé, d'où ce programme distinct par rapport au Serval qui en remplacera pas mal ou encore le VLTP-P segment bas qui amènera un blindé léger en nombre et pour un usage plus polyvalent.
  12. C'est sûrement les abréviations qui engendre la confusion. Ce n'est pas pour rien non plus qu'on baptise d'un nom les engins. Retiens plutôt que: Le Griffon et le Serval remplacent le VAB certains VBL/VLRA. Le VT4 remplace la P4. On attend aussi un nouveau véhicule blindé qui sera entre 5 et 10 tonnes très certainement, qui aura son nom, mais qu'on identifie aujourd'hui comme VLTP-P segment bas
  13. C'est la loi de la concurrence, elle est internationale, européenne mais elle est aussi nationale entre entreprises, restaurants etc... Sauf à vivre dans un pays ou on a qu'un seul producteur de lait national, un seul constructeur de voiture, une seule enseigne de super-marché etc., la concurrence persistera, ce n'est pas une tare de l'UE
  14. Pas forcément, il y a un regard sur l'armée qui est différent d'avant. Aujourd'hui, on a beau critiquer les politiciens, mais rares sont ceux qui appellent ou qui défendent une diminution des moyens, bien au contraire. Que ce soit les attentats ou autres, ce n'est plus pareil. Dans la crise sanitaire actuelle, les armées sont pleinement dans la manoeuvre et croyez moi, cela compte. Qui plus est le gouvernement actuel a été bien le seul depuis la fin de la guerre froide a avoir un programme pour les armées qui soit dans le positif, avec plus de moyens, un budget en hausse. L'armée fait partie de l'un des 4 piliers de souveraineté dont parlait encore le président il y a 2 mois. Ces derniers temps (coronavirus) on voit renaitre un discours souverainiste chez l'exécutif et non l'opposition qui laisse entendre qu'on va très certainement redéfinir une nouvelle stratégie pour garantir une autonomie sur ce qui est d'ordre vital. La défense sera pleinement de la partie et ne sera pas une source d'économie et d'ajustement financière sur la durée, même si pour cette année la réserve de précaution risque de servir. Mais vu qu'on semble avoir lever les barrières contraignantes (UE) des déficits, l'endettement est privilégié à l'ajustement budgétaire, donc à l'économie fond de tiroir. Il est même très probable qu'on assiste à un plan de relance et d'investissement, là aussi via de la dette. Les armées pourraient même pleinement faire partie de ce plan de relance, car acheter de l'équipement c'est faire tourner une industrie stratégique et souveraine. Il est donc possible d'assister à un schéma inverse, celui d'une accélération de certains programmes prévus pour plus tard afin de créer la dynamique productive d'un plan de relance plus vaste. Bien entendu ce ne sera pas la commande de 100 rafale ou de 50 FREMM, mais des programmes comme ce VLTP-P, celui des camions tactiques ou de certains navires, pourquoi pas, l'important est de donner une charge de travail conséquente et volumineuse pour maintenir ou densifier une production.
  15. Ce n'est pas compliqué: VBMR lourd = Griffon (remplaçant le VAB); 1872 exemplaires VBMR léger = Serval (remplaçant le VAB); 978 exemplaires VLTP = VT4 + Masstech (remplaçant la P4 et LR defender); 4380 exemplaires (pas que l'armée de terre) VLTP-P segment haut (appelé "appui scorpion")= Serval (remplaçant des VBL/VLRA ou autres); 1060 exemplaires VLTP-P segment bas= non défini, c'est tout le débat; 2333 exemplaires (P= Protégé=blindé) Ne pas confondre également le VLTP-P avec le standard 2 du VT4 qui a des protections pour les vitres et quelques trucs en plus.
  16. De facto je met le Griffon et le VBCI dans la même catégorie même si l'on doit faire la différence entre VCI et VTT. Il faut le savoir, les régiments ne seront pas demain uniquement avec des VBCI, avec des Griffons ou des Serval, il y aura un peu de tout (y compris des VBAE. Ainsi par exemple, un régiment d'infanterie para disposera en 2030 de 3 compagnies sur Serval et 2 compagnies sur Griffon en plus de la compagnie d'appui sur Serval. Chaque compagnie de combat aura aussi du VBAE, soit un modèle 15 VBMR + 2 VBAE. Si on resterait dans la même logique d'infanterie légère, on se dirait forcément que le Griffon et ses 25 tonnes, ne semble pas être à la bonne place, qu'il ne devrait y avoir que du Serval, mais non. Idem dans les régiments ayant le VBCI, elles ont toutes une nouvelle compagnie qui a été créer, avez vous vu de nouvelles commandes de VBCI pour les armer? Non ce sera une compagnie sur Griffon ou alors on va diluer du Griffon dans les autres compagnies pour dégager des véhicules, c'est pour cela que je met bien le Griffon dans la catégorie "lourd". C'est notamment en observant les futurs véhicules de ces régiments, en particulier la compagnie d'appui qu'on comprend la diminution du nombre de VBL, remplacé par le VLTP-P segment haut "appui scorpion". On doit arrêter de voir les véhicules sous leur seul caractéristiques, on doit regarder là ou ils se trouvent et ne pas supposer pouvoir utiliser du PVP ou du VBL ici ou là comme on le souhaite. La version "milieu hostile" du VT4 n'est pas le PVP ni le VBL, eux ils sont des annexes aux limites de la P4. Le VT4 reste le remplaçant de la P4 (et du LR defender), il restera un véhicule de liaison qui ne servira pas à faire la guerre mais qui aura une version "opex" lui permettant d'évoluer dans certains conflits ou la menace adverse est de l'ordre d'une foule en colère ou d'une zone non hostile, pas plus pas moins qu'on faisait avec une P4, mais dans un meilleur confort. Par contre le VLTP-P segment bas est un programme nouveau, il n'est pas une nouvelle dénomination ou remplaçant du PVP ou du VBL. Le VBAE remplacera le VBL après 2030 et le PVP reste en service dans les unités qui l'utilise et il y a plus de chances de voir après 2030, certains PVP être remplacé par le VBAE (comme dans les BCA) que par le VLTP-P. Alors oui, le PVP aura amené du blindage à des unités n'en ayant pas et usant de la P4 en zone hostile délaissant la folie de la P4 "blindée". Mais je n'invente rien et n'y a pas de supposition à faire, mais des infos à exploiter.Le VLTP-P est un programme qui est définit dans le LPM on annonce le choix du véhicule pour avant 2025,une livraison d'ici 2030 de 2333 exemplaires sans remettre en question le PVP ou le VBL (qui aura le VBAE pour après 2030). C'est important de ne pas dévier de ce chemin tracer en imaginant qu'il s'agisse d'un projet plus lointain, non, la LPM a pour objectif 2025 et pour horizon 2030, ça ne va pas plus loin. Si on commence à se dire que c'est en fait le remplaçant du PVP ou du VBL, alors oui, on ne se tracasse pas l'esprit, on a une réponse logique avec le modèle d'armée actuel et on clôture l'affaire. Mais comme je l'ai déjà expliqué, le nombre de VBL va passer à 800 et la différence entre ce que nous avons actuellement en dotation (1450) ce sera le VLTP-P segment haut (1060 véhicules), c'est à dire le Serval. Le Serval va remplacer environ des centaines VBL (si on comble les trous ici ou là) tout comme il remplacera aussi des VLRA. Ce même Serval est aussi de la partie pour remplacer le VAB mais, ça c'est pour le programme VBMR L (978 véhicules), c'est peut-être le même engin, mais la cible (Scorpion) est différente. On constate en général, plusieurs changements dans le rapport que nous avons aujourd'hui vis à vis du lourd, du médian ou du léger. On voit de l'infanterie légère para recevoir des blindés de 25 tonnes, des unités sur du VBL de moins de 4t passer sur du 15 tonnes, du camion non blindé (VLRA) sur blindé de 15 tonnes également. On voit qu'il n'y aura pas de régiments entièrement sur Griffon ou Serval, que le mixte est là, qu'il se fait. Pourquoi agir ainsi? Personnellement j'estime qu'on souhaite pouvoir utiliser au maximum les effectifs des régiments d'infanterie en fonction des matériels engagés. Comme je l'ai expliqué dans l'autre commentaire, une compagnie de combat formée, qualifiée et habituée au VBCI engagée en RCA (c'est un fait réel) se retrouvait avec des VAB. La conséquence, c'est une appropriation sur place qui complique plus de choses qu'on ne le pense et vous imaginez bien que ce serait presque impossible de passer une unité VAB sur VBCI. Mais on ne pouvait pas faire autrement, il faut faire tourner les unités, partout. On a donc un besoin d'infanterie de base qui est restreint aux véhicules engagées. C'est pour ces raisons là (et pas d'autres, malgré les interprétations qu'on peut en faire) qu'on a envoyé des VBCI au Mali, en RCA et qu'on a des opex que tous les régiments ne peuvent pas armer correctement. Mais le VBCI est-il réellement utile au Mali en ce moment? La réponse est non, mais il permet d'avoir une compagnie d'infanterie sur VAB et une autre sur VBCI, donc de soulager la gestion RH infanterie, mais nous, on se dira qu'on a envoyé cela pour mieux protéger nos hommes alors qu'en fait, au delà de la quasi absence de tirs direct sur nos forces, la nécessité du canon de 25 n'est pas pertinente face à ce qu'on a et la menace IED sur zone est permanente, les charges sont faibles, le VAB supporte aisément tout cela et la plupart de nos pertes par IED (même les VBL) dans la zone sont le fait de retournement des véhicules sur les équipages à moitié dehors et non d'un blindage pas assez lourd. Au vue des retex, des pertes, il n'y a rien qui pousse à devoir alourdir le parc véhicule sur zone, juste à avoir le minimum nécessaire, l'exception ne fait pas la règle . Mais en France, l'opinion public ne connait pas les détails et s'imaginent qu'on a un problème de blindés sur place, qu'on roule tout le temps sur des mines, mais non, la réalité est différente et c'est pour cela que je dis qu'on est bien plus efficace à tourner avec une multitude de patrouilles de VBL qu'à faire de grosses sorties en VBCI, l'ennemi a le temps de fuir. Le Mali n'est pas l'Afgha ou l'Irak. La menace n'est pas la même et la traque de l'ennemi non plus. Pouvoir faire évoluer par exemple dans cet environnement de l'infanterie sur des VBL, en nombre a plus de cohérence que le schéma du transport de XX quantités d'hommes d'un point A à un point B dans un schéma de combat débarqué et d'une unité constitué. On le voit en permanence, de la même façon qu'on ne fait plus de déploiement régimentaire, les "modèles" structuraux ne sont pas toujours pertinent face aux besoin. On veut des SGTIA, des GTIA, parfois on a juste besoin d'une unité d'accompagnement avec des forces locales, d'une section pour garder une emprise, il faut savoir s'adapter et ne pas penser seulement à une compagnie d'infanterie à déplacer et faire débarquer à tel endroit. On a parfois besoin de diviser une compagnie, d'utiliser seulement une ou deux sections et dans ce cas, selon les missions, il est bien plus intéressant d'avoir plus de véhicules, d'avoir des véhicules légers, pour l'ubiquité dans de grands environnements ou l'on ne traque pas des divisions blindés comme au Sahel. Pour cela il faut accepter que l'objectif recherché n'est pas de faire débarquer un groupe de combat complet pour une phase à pied mais d'avoir des groupes couvrant le plus de distances, recouvrant le plus d'espaces, de la même façon que pour Sentinelle on ne cherche pas à avoir un groupe de combat complet, mais des équipes, faut sortir su schéma classique même s'il reste la base. Est-ce que cela choque de voir les FS en équipes dans plusieurs véhicules? De voir plusieurs unités cavalo dont le coeur de métier est le 10 RC se retrouver sur un paquet de VBL au Mali? Non, pourquoi donc ce serait choquant d'avoir de l'infanterie faire ça? Je ne vois donc pas le VLTP-P comme une "double dotation" dans les RI, mais comme un parc régimentaire complémentaire dans lequel on verrait l'infanterie se former à des manoeuvres différentes de ce qu'ils font habituellement, car tous les conflits n'exigent pas la même chose. Faire l'un n'empêche pas de faire l'autre, il n'y a pas grand chose qui change. Qu'on m'explique pourquoi au Mali il est préférable d'avoir un VBCI transportant un groupe de 8 plutôt que 2 véhicules plus légers transportant 2 équipes de 4, il n'y a que ceux qui n'y sont jamais allé, qui s'imaginent des combats qui ne sont pas, ou des menaces qui n'existent pas voir les grands adeptes du "au cas ou" qui diront qu'on est plus efficace avec le VBCI. La légion qui a passé 2 mois en autonomie, perdu au milieu des 3 frontières a clairement indiqué que les grandes opérations ponctuelles avec des unités nombreuses sont bien moins efficaces que les plus petites missions plus nombreuses qui surprennent l'adversaire par sa vitesse, la surprise et sa discrétion (faible volume). Vous pouvez sortir 15 VBCI avec pleins de types à l'intérieur si vous voulez, ça fera de belles images, ça rassurera celui qui pense que notre mission est de survivre aux mines, mais on tournera en rond pour rien. C'est même dans les progressions à pieds, de nuit dans les embuscades qu'on choppe l'ennemi, les drones sont extrêmement bruyant (même le reaper...) dans les phases d'infiltration. En résumé l'efficacité de leur action se résume à "autonomie" pour une permanence sur place, limitation de grandes manoeuvres, mobilité, nomadisation, chasse (dont l'embuscade). Cela va à l'encontre de notre modèle de bases fixes (qui sont surveillées par l'eni) et importantes, d'opérations ponctuelles avec des blindés de plus en plus lourd ou l'on ne combat plus personnes et ou l'objectif est de résister à une mine. La même erreur qu'en Afgha, on perd l'initiative de tout, nous devenons prévisibles et l'ennemi devient invisible quand nous devenons des lanternes au milieu de la nuit pour lui. Forcément changer de tactique c'est aussi accepter un risque, difficile à une opinion publique qui pense la guerre zéro mort sous le prisme d'une normalité et la mort d'un soldat au front sous celui d'une victime d'erreurs politiques. En attendant les légionnaires qui ont pratiqués cela, n'ont pas eût de morts ni de blessés graves.
  17. Non non, c'est bel et bien un véhicule à part, sensé être choisit avant 2025 et livré d'ici 2030 (référence LPM). On voit déjà certains industriels lorgner sur ce contrat. Le VLTP-P segment haut "appui scorpion" est le Serval (1060 exemplaires) Toute la subtilité de ce VLTP-P segment bas, sensé être acheté à 2333 exemplaires est justement dans la non identification de la place qu'occupera cet engin dans l'armée. C'est pour cela qu'on peut envisager une nouvelle capacité qu'apporteront ces véhicules, car blindés et non pas juste des petits véhicules de liaison du genre VT4 qui par leur nature, limite forcément leur utilisation en milieu hostile. Pour l'instant et c'est normal, on reste dans la reproduction de nos habitudes, en remplaçant l'ancien par le nouveau, mais ce VLTP-P, même sans le vouloir, poussera a l'utiliser intensivement dans nombres d'opérations ou l'on n'a pas besoin de gros blindés. On aura en 2030, un segment blindé léger (VBAE, VLTP-P segment bas/PVP) , moyen (Serval) et lourd (Griffon/VBCI) qui auront des volumes importants et qu'on pourra bien mieux choisir qu'actuellement. C'est pour cela que j'imagine bien les unités d'infanterie (mais pas que) avoir ce VLTP-P à côté des véhicules lourds voir moyens. Cela s'inscrivant dans un besoin opérationnel mais aussi dans un besoin de gérer au mieux les ressources humaines, car la situation actuelle c'est celle ou l'on a un régiment sur VBCI qui se trouve "inapte" à armer une opex qui n'a pas de VBCI (on a essayé en RCA et ailleurs, c'était le bordel pour la prise en compte). En ayant le VLTP-P comme véhicule blindé léger de base connu de tous, on pourra envoyer tout le monde. Ils ne feront peut-être pas les mêmes missions ni le même type de combat débarqué, mais voilà. C'est comme pour les 300 véhicules Fardier, ils ne remplacent rien, ils sont un complément et il permettra de réaliser de nouvelles choses. Au vu des plans, on reçoit des moyens supplémentaires à ce qu'on dispose actuellement et il ne faut pas fuir cette réalité en pensant que c'est impossible d'aller en sens inverse de la régression et des pertes capacitaires
  18. @g4lly Le couac avec votre analyse cestc'est quequ'elle est trop calquée sur notre organisation actuelle et notre pratique.Quand on regarde le VLTP-P on se doute bien qu'on est dans le flou car justement il n'est pas clairement identifié comme un remplaçant d'un ancien véhicule de ce type, que son arrivée va forcément amener du plus et donc un élargissement des possibilités d'actions qu'on ne pouvait pas faire avec une P4 par exemple. Il convient alors de voir différemment de ce qu'on fait depuis un moment, de ne pas juste considérer ce véhicule comme un VAB ou un VBMR/VBCI, c'est à dire comme simplement un transporteur de troupes qu'on cherche à débarquer. Dans nos missions actuelles nous n'avons pas besoin forcément de masse humaine à pieds, une patrouille peut être véhiculée et ce dernier n'est pas juste un moyen de déplacement pour ensuite faire une patrouille à pieds. J'appelle justement à de nouvelles possibilités de déploiement et d'organisation dans les unités d'infanterie qui permettraient par exemple d'avoir 1 section d'infanterie qui irait patrouiller en véhicule dans le désert malien, de la même façon que cela peut se faire avec des VBL pour la reçoit, l'objectif n'est pas la dépose de soldats. Il ne faut donc pas compter les places ni considérer l'équipage comme celui d'un engin accompagnant un groupe débarqué, on recherche au contraire à multiplier au sol les unités mobiles tout en limitant la masse humaine dans des véhicules adaptés. Au Mali par exemple, mieux vaut faire 2 patrouilles de 4 VBL qu'une sortie de 4 VAB avec du personnel embarqué qui ne sert pas. C'est aussi pour cela qu'au niveau compagnie, on pourrait très bien avoir un mixte de VLTP_P et de Serval adaptable selon les besoins et les missions. Je pense que justement avec 2333 VLTP-P, cette possibilité s'imposera naturellement
  19. Le VLTP-P rappelons le c'est deux "versions" identifiées comme segment haut" et "segment bas". Le segment haut est connu, c'est le Serval. La communication parle souvent du Serval pour le programme Scorpion avec 978 exemplaires (VBMR léger), pourtant on oublie souvent de rappeler que ce blindé se verra livrer à 1060 autres exemplaires via le programme VLTP-P. Au final on aura plus de Serval que de Griffon dans nos armées, ce qui représente déjà un point important pour nos forces. Actuellement on a environ 2600-2700 VAB en inventaire, on va recevoir plus de 3900 Griffon et Serval. Je trouve important de prendre également cela en compte, car c'est plus de 1200-1300 blindés qui iront combler les trous dans la raquette, qui serviront aussi à des capacités nouvelles (Griffon MEPAC) mais surtout qui remplaceront d'autres véhicules. Parmi ces véhicules, il y a des VBL ou encore des VLRA. La baisse du nombre de VBL (qui seront modernisés) est comblé par le Serval et il ne subsistera que les VBL dévolues à certaines missions et qui définiront un véhicule spécialisées et plus spécifique (VBAE) que ne l'a été le VBL. Le PVP doit lui aussi être pris en compte. Concrètement il s'agissait d'avoir un petit véhicule blindé remplaçant la P4. Son entrée en service aura un petit peu revu quelques organisations dans certaines unités. Il n'a pas remplacé toutes les P4, mais il a donné le blindage utile pour les opex. Le VT4 (+500Masstech) dénommé aussi VLTP-NP remplace le reste du parc de P4, plus destiné à des missions intérieures, de l'arrière, un utilitaire et non pas un pick-up de combat comme certains imaginent ces engins. Sur tout ce que je viens de donner, on remarque une continuité et un renouvellement logique amélioratif et compensateur, rien qui bouleverse vraiment ce qu'on connait, sans compter la plus valu des engins neufs par rapport aux anciens. Par contre ce qui est vraiment intéressant, c'est ce programme de VLTP-P segment bas. Celui-ci n'entre pas à mes yeux dans une modernisation de notre outil militaire, mais dans une nouvelle capacité élargissant nos possibilités et nos choix. Car le volume de ce VLTP-P est très conséquent, c'est 2333 exemplaires, plus que le nombre de Serval, plus que le nombre de PVP et VBL(VBAE) additionné. Cela veut dire que ce véhicule sera très présent, donc probablement très utilisé et aura son importance et son impact vis à vis de l'usage de véhicule plus lourd dans certains environnements/conflits. Si au départ certains pensaient que cet engin serait un VT4 blindé (donc un pick-up blindé), mais de toute évidence, ça n'est pas vers cela qu'on se dirige. Certains, dont moi, se demandaient si ce programme n'était pas aussi le successeur du PVP, cela expliquant la quantité, mais là aussi, tout laisse à penser que le PVP restera, il faut dire qu'il n'est pas vieux et que ses problèmes de jeunesse l'ont poussés à se refaire une santé chez l'industriel. Le VLTP-P ne remplacera pas le PVP qui devrait durer au moins jusqu'en 2040. Ce sera bien un véhicule comme nous le pensons tous ici, un véhicule type Hawkei, Sherpa light ou du style JLTV américain. On bloque un peu trop encore à penser le "léger" sur le modèle passé, on se base trop sur le poids d'un VBL pour se dire qu'au dessus de 5 tonnes ce n'est plus vraiment léger, pourtant les temps ont changés, le léger actuel c'est entre 5 et 10 tonnes. Le VBMR léger devait lui aussi être théoriquement vers les 10 tonnes, on en est à une quinzaine, on voyait il y a quelques années très souvent le Sherpa light pour illustrer ce VBMR léger, on connait la suite. Le VLTP-P sera donc forcément un véhicule qu'on recherche au quotidien et pour une multitude de missions, ce sera notre véhicule de patrouille de référence qu'on sollicitera le plus, notamment pour des missions en Afrique (basses intensité). Le Griffon en fera les frais, le VLTP-P et le Serval vont clairement dominer et être suffisant aux besoins. Je vois le VLTP-P comme un véhicule commun à nombre de régiments permettant par exemple de déployer une compagnie habituée au combat débarqué sur VBCI à être déployé sur un autre type d'engin, pour des missions de patrouilles blindées ou autres. Je précise aussi que dans les régiments d'infanterie actuellement équipé de VAB, il y aura un mix de compagnies sur Griffon et Serval, ce n'est pas l'un ou l'autre, mais les deux. Dans ceux qui ont le VBCI, la 5e compagnie de combat (nouvelle) recevront le Griffon, mais en l'absence d'engagement du VBCI vous avez 4 compagnies qui ne servent à rien, qui ne peuvent pas être utilisés, contraignant la ressource humaine d'autres régiments (sur VAB). C'est pour cela aussi que l'on déploie des VBCI sur des OPEX, pas que pour la protection, mais aussi pour la gestion des unités. Je vois donc parfaitement le VLTP-P compléter et créer une double dotation dans les RI, offrant plus de possibilités et de complémentarités au sein même des compagnies qui pourront avoir des sections sur VBMR/VBCI, d'autres sur VLTP-P. Aujourd'hui au Mali par exemple, on voit bien que si on pourrait choisir, on ferait tout en VBL, malheureusement le blindage trop limité de ce véhicule, ainsi que ses propres limites de confort voir d'armement (on ne peut pas y mettre une 12.7 par exemple), font qu'on a besoin de VAB/VBCI pour combler le manque. Mais dans la pratique nous n'avons pas vraiment besoin de véhicules transportant 8 combattant pour faire du combat débarqué, on a besoin de véhicules de patrouilles. Je vois donc parfaitement le VLTP-P et le Serval être suffisant et adapté et non pas le Griffon ou le VBCI. Ajouté à cela le PVP, VBAE, on a une trame de blindé légère qui peut préserver le potentiel des engins lourds qui ne seraient pas très adaptés aux besoins, donc d'être préservés pour d'autres conflits ou ils sont plus utiles. On pourra optimiser les moyens et on aura pour une fois le choix et non plus deux extrêmes, car en ce moment entre le VBL et le VBCI on a deux extrêmes sur place et ce sont bien les VBL qui ont le plus d'impacts et d'intérêts dans la mission, le VAB lui, ben on fait avec, il subit depuis des années cette surexploitation en raison justement de l'absence d'un véhicule léger et plus adapté à de la patrouille. De la même façon que les américains utilisent massivement le humvee (puis le JLTV), nous, on a toujours été à user nos VAB en pensant que c'était notre équivalent au humvee alors qu'en réalité, c'est notre P4 qui est son équivalent et que je n'ai pas besoin d'expliquer qu'on ne pouvait pas faire comme eux. Même si les modèles sont différents, que les humvees étaient destinés de base à l'infanterie légère, dans les faits, toutes les unités (sur Bradley, M113 et autres) se retrouvaient dans des humvees (pour diverses raisons). Les américains avaient ensuite le problème avec cet usage abusif du humvee, car cet engin était de base très légèrement blindé (voir pas du tout), pas adapté à supporter des mines et finissaient par devenir un cercueil pour beaucoup. Ils l'ont surblindé au taquet, puis se sont lancés massivement dans le MRAP, passant à un extrême de protection qu'on a jalousé mais qui a amené son lot de désavantages tactiques. Ils ont abandonnés assez massivement le MRAP pour revenir sur un petit blindé, devant offrir le bon compromis protection/mobilité, le JLTV. On doit rechercher la même chose. Si au début j'étais assez partisan d'un unique véhicule pour remplacer le VAB (car comme beaucoup je pense à fonctionner demain sur la même façon qu'aujourd'hui ou hier), je suis désormais convaincu qu'avec le Griffon/VBCI, le Serval et le VLTP-P on aura des moyens adaptés à différents types d'engagements et on s'évitera d'utiliser des moyens inadaptés ou on a un véhicule comme l'a été le VAB qui est manger à toutes les sauces et ou constamment ou le trouve pas assez ou trop, nous conduisant à des extrêmes qui eux aussi seront trop ou pas assez . On veut plus léger que le VAB, on a que le VBL ou le PVP, qui ont une protection bien trop faible pour le suppléer, donc on maintient le VAB ou on prie pour que rien n'arrive au VBL. Au niveau des blindés à roues, on aura, à mes yeux le meilleur potentiel des armées occidentales. Il n'y a que sur l'aspect des chenillés qu'on est absent. Le Jaguar complétant aussi très bien toute cette famille de véhicules à roues.
  20. La Russie après la 2e GM a profité d'une position de gagnante sur des vaincues mais sa richesse n'a pas suivi et l'effondrement de l'URSS est l'apogée d'un échec à tenir cet ensemble et à le faire prospérer pendant que les américains ont construits économiquement tout un monde, en Europe mais aussi en Asie qui tient encore et que les russes aimeraient/rêveraient voir s'écrouler tel l'URSS (même si c'est au fond, deux choses différentes). La période post-Eltsine (il n'a pas été la cause de tous les problèmes du pays) a clairement profité à Poutine qui se couronne d'avoir été le sauveur et celui qui aura relever le pays. Mais cette récupération politique masque un fait simple, ce n'est ni Poutine ni la résilience du peuple qui a "sauvé" le pays, c'est la hausse du prix du baril. Mettez un graphique des cours du baril avec celle de l'économie russe et vous verrez une cause à effet. Car Poutine n'a rien fait, on peut toujours me chercher des réformes qui auraient eût un réel impact économique, il n'y en a pas., Poutine a fait de la politique, il a fait de la communication, il a fait l'homme fort en tapant sur des oligarques mais en les remplaçants par d'autres, mais économiquement, sa stratégie était toujours celle du lucratif marché énergétique. Projets de gazoducs et compagnies, voici le coeur économique qui permet au Kremlin de tenir économiquement le pays et de garantir l'avenir. Le reste est secondaire, peut-être symbolique, on mettra en avant une production céréalière ou autre, mais ce n'est pas cela qui enrichit le pays et fait vivre l'ensemble des russes, ça permet de rassurer le peuple sur un risque de pénurie alimentaire, surtout face à des sanctions occidentales, mais ça ne vaut presque rien. Le gouvernement russe, dès que la rente pétrolière baisse, ben plus rien ne va, réduction à tout va, ce n'est pas parce qu'il y a Poutine au Kremlin que le pays ne risque rien, tout ce culte autour de lui est du flan, tout ce qui le fait passer pour celui qui va trouver quoi faire pour sauver le pays est du flan, la vérité c'est que le pays vit sur des réserves et comptent sur une hausse du prix du baril pour que ça repart. Vous pouvez voir alors bien souvent le Kremlin rassurer sur "demain", tout parier sur le temps, se serrant la ceinture en attendant de jours meilleurs, entendez une hausse du pétrole. Pourtant cela fait des années et des années que des économistes invitent et encouragent même la Russie à diversifier son économie, mais le Kremlin préférait investir dans le militaire. Le gouvernement russe dépend beaucoup trop du pétrole pour son budget, il se rassure derrière ses réserves financières qui servent justement à tenir un temps plus ou moins long une baisse des revenus énergétiques, mais ce n'est pas une chose permanente et la société russe, les tensions ou autres peuvent vite surgir, même dans la Russie de Poutine
  21. On ne les as pas appelés tirailleurs (tir ailleurs) pour rien :) Humour? Oui mais quoi que... Tactique d'engagement du tirailleur, être à l'avant de la première ligne à balancer tout ce qu'ils ont sans ordres, sans synchronisation sans tactiques. Des troupes pour "capter" l'attention de l'ennemi, pour l'occuper, pour le perturber. On fait semblant que ce serait "nouveau" ou du moins "récent", pourtant dans notre période coloniale, c'était le même problème. Nos officiers, les plus mauvais, partaient en Afrique. Les locaux/indigènes ont tout le temps suscités des débats, méfiances, interrogations. On n'avait pas confiance en eux et on était encore à l'aube de la première guerre mondiale à ne pas vouloir exploiter plus les forces africaines "noires". Pour les asiatiques ou les maghrébins, c'était moins problématique et j'invite chacun à revoir un peu cette époque. Les noirs étaient mal vu, nos officiers qui avaient certaines troupes noires sous leurs ordres, bataillaient sans cesse pour les valoriser, pour pouvoir les utiliser et participer à des choses (les officiers se faisaient chier). Ces troupes si elles pouvaient, dans l'empire, être utile pour gérer des révoltés locaux (il y en avait en permanence, là aussi, arrêtons de penser que tout se passait bien avant et que la situation actuelle serait exceptionnelle), mais elles étaient limites pour bien des choses, avec un manque de discipline nécessitant sans cesse d'être derrière pour recadrer. Difficiles à former, seul certains rudiments du métier et l'usage de l'arme fonctionnait, mais l'esprit tactique, la discipline au combat et l'efficacité des tirs laissaient à désirer. Hier, ils n'étaient pas mieux qu'aujourd'hui et ce n'est pas qu'un manque de volontés, de combattivité (car ça ils l'ont, même si face à "nos" guerre européennes, cette combattivité semble de la folie, de la stupidité), c'est plus profond. Alors depuis la 2e GM, en France on a fait un énorme travail pour valoriser ces troupes africaines, pour en parler en bien afin d'oublier de nombreuses choses moins nobles. Elles ont été utiles pour faire du chiffre dans les guerres mondiales face aux allemands, bons et à faible coûts pour occuper une partie de l'Allemagne d'après 1918, non sans problèmes que les allemands ont vécus mais que l'Histoire des gagnants et de la décolonisation aura oubliés. Hier ils étaient mis de côté et ignoré aujourd'hui on leur donne un rôle qui est parfois surévalué dans une volonté manifeste de calmer du monde, en Afrique et ici.
  22. C'est la faute des blancs! On entends à Bamako les "patriotes" maliens réclamer le départ de Barkhane pour amener la paix... (humour)
  23. Il n'y a rien d'innovant en soit, c'est ce que nous avons aujourd'hui, avec la Lucie ou la JVN du félin. Même si le casque félin (celui de la photo en est un) semble avoir un support lié au casque, ça ne l'est pas, c'est également une attache en forme de griffe sous le couvre casque (assez fragile), ce dernier disposant ensuite d'une ouverture qui laisse apparent la partie plastique, qui est en fait un rail sur lequel se fixe un mécanisme d'attache qui est clipsé et sur lequel on fixe la jumelle (avec des réglages selon la morphologie de l'utilisateur). Le casque félin a cependant deux attaches sur les côtés pour y mettre des visières (contrôle de foule). Quoi qu'on en pense, sans parti pris politique, il y a avec ce gouvernement une volonté d'ordre stratégique. La défense y est particulièrement concernée et ce genre de rachat par l'étranger devient de moins en moins possible et je suppose même qu'avec la crise du coronavirus, il va y avoir un sérieux renforcement de cette volonté et que l'état s'impliquera beaucoup plus qu'avant, ou seul la rentabilité était recherché. Il y a un mois et demi Macron avait lancé un discours sur la souveraineté et la vision dont il en avait. Si certains peuvent toujours lui reprocher une vision qui s'étend à l'Europe, il a bien définit 4 piliers sur lesquels il veut s'appuyer. On verra aussi comment l'après crise sanitaire ça va changer, car ça changera, il n'y a que ceux qui veulent s'obstiner à faire de l'opposition politique contre Macron qui se forcent à croire que rien ne changera pour continuer à taper sur le président "mondialiste et libéral". Une page va se tourner et j'estime, de ce que je vois, de ce que j'entends, que Macron n'est pas du tout le plus obstiné à continuer comme avant contrairement à des pays comme l'Allemagne, la Chine ou d'autres. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/souverainete-de-la-france-et-de-l-europe-ce-que-veut-vraiment-emmanuel-macron-839283.html *** Concernant la technologie des JVN, il faut savoir que l'ONYX est une jumelle simple et relativement peu coûteuse (en référence à Ponto Combo). On est actuellement dans la miniaturisation de ce qu'on connait, l'optimisation de ce qu'on connait . On fait plus petit et mieux qu'il y a 20-30 ans, pour le même poids financier (en prenant en compte l'inflation et la valeur monétaire). Mais dans le fond, on reste dans la même configuration, d'un côté on a l'IL et de l'autre on a l'IR, chacun avec ses avantages et ses inconvénients et ce n'est pas pour rien qu'on cherche à combiner les deux. Il faut bien comprendre que dans le domaine militaire, ce qui est aujourd'hui en développement arrivera dans 20 ans, pas qu'une exception française. Ce sont de nouvelles technologies qui prennent du temps pour obtenir une maturité et surtout qu'elles soient abordables. Il y a des choses qu'on présente aujourd'hui comme des nouveautés alors qu'en réalité, cela fait 20-30 ans que ça "existe". Dans le futur proche, la vision nocturne évoluera assurément vers un nouveau système de complémentarité. On aura une vision IL qui sera colorée et une vision IR qui s'incrustera pour faire sortir des sources de chaleur spécifiques. En France, la JVN félin minie-d de Thalès a été également proposé avec un module IR (elle reste adaptable), Photonis développe la couleur pour l'IL, forcément tout se rejoindra un jour, tout va s'optimiser, c'est certain. https://www.thalesgroup.com/sites/default/files/database/d7/asset/document/minie-dir_a4_en_052016.pdf
  24. Moi je pense qu'on est même au delà de 1 cas confirmé pour 10 non confirmé, mais existant "à la maison". Je pense que le taux de morts est beaucoup plus faible par rapport au nombre de contaminés également. Il y a beaucoup plus de cas qui s'ignorent ou qui n'ont qu'un petit symptôme assez classique. D'autres aussi peuvent avoir des doutes et ont peur de se présenter aux urgences ou chez un docteur, peur d'être contaminés. Mais ce virus est inquiétant car il peut trainer longtemps dans l'organisme et survenir d'un moment à l'autre, parfois de manière grave.
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