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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. Ce sont les chinois qui ont tout pris pour essayer de se protéger du virus (Pour info, ce type est réellement mort de sa connerie)
  2. Conséquences politiques? Vaste débat dont on en parlera encore des années, car au delà de la crise sanitaire, les conséquences et les choix économiques à venir, vont briser bien des pays. Sans oublier la guéguerre du pétrole qui vont voir les pays exportateurs dont l'économie dépend fortement de ces revenus qui vont le sentir passer et je ne suis pas certains que la demande va exploser du jour au lendemain.
  3. Ils ont aussi une armée à deux vitesses, celle qui donne l'image d'une armée moins mauvaise que les autres et une autre qui est celle d'une armée plus délaissée qui iront occuper des positions, faire du maintien de la paix... Après il est évident également que l'armée tchadienne n'a pas les chefs, ni la culture qui pousseront au même traitement de l'ennemi et des populations. Si parfois on se dit que c'est bien ou qu'on s'en fout, parfois ils se font détester et donnent à leurs ennemis de la ressource pour le recrutement et peuvent devenir un allié gênant.
  4. Je me souviens il y a quelques années, certains mettaient tous nos problèmes sur le dos d'un € fort. Il était alors à 1.50€ pour 1$. On disait que si on avait un franc moins fort à la place de l'euro, on s'en sortirait bien mieux, jugeant bien souvent qu'il fallait plutôt se situer à une parité avec le dollar. Aujourd'hui et depuis un moment, nous avons presque cette parité avec le dollar, qu'est-ce que cela a changé? Je pense qu'on s'égare sur bien des points au niveau financier, pourquoi donc les allemands ont-ils réussis à générer tant de revenus avec leur industrie et pas nous? Car il y a l'euro? Non, les salariés allemands ne sont pas financièrement plus compétitifs que nous, leurs produits ne sont pas moins cher que nous et ce n'est pas en voulant chercher à avoir une monnaie dévaluer qui ferait du français un travailleur moins cher, que ça va solutionner notre problème. Nous avons établit un système politique, économique et éducatif qui n'est pas propice à l'industrie (car c'est elle qui produit la richesse, le tertiaire ne fait que faire tourner l'argent en espérant qu'il y ait des investisseurs et touristes étrangers qui amènent du fric pour se donner l'idée d'un enrichissement). On a une société, des français qui, il faut le dire, ne veulent pas travailler, qui veulent glander au travail et surtout ne pas trop travailler. En France on s'évertue à faire plaisir avec nos 35h, un choix totalement ridicule par rapport à la demande (ce qui fait que beaucoup sont au dessus). On a des syndicats qui bloquent tout pour un rien et qui militent tout le temps pour travailler moins avec le moins d'effort et gagner plus. Une entreprise a peur de s'installer en France car elle se sent en permanence pieds et poings liés. Nous n'avons pas de flexibilité dans le travail, on a aussi des gens, payés au Smic qui ne s'en sortent pas, qu'on subventionne par des aides, mais qui en réalité pourraient s'en sortir en travaillant 40h par semaine. Mais cette idée semble inconcevable, choquante, irréalisable pour certains. Je dis cela, car je connais des gens, payés au Smic, qui se plaignaient de leur salaire à la fin du mois a trouver une situation financière beaucoup plus confortable en trouvant un travail, payé au smic, mais avec 39h par semaine et du travail la nuit et le week-end. L'industrie offre des opportunités et offre de la richesse car elle génère de la richesse, pas seulement pour la prime de fin d'année, mais aussi pour le travail au quotidien. Tu gagnes rarement 1200€/mois en usine, bien souvent plus proche des 2000 et cela est accessible à tous, même sans diplômes. L'industrie créer des emplois et de la richesse et on doit tout faire pour la favoriser. Notre objectif doit être là, créer des emplois via l'industrie, quitte à favoriser dans le commerce nos produits (plus cher que le même en Chine). Plus on aura des gens qui travailleront et gagneront bien, plus on pourra réduire l'assistanat qui bouffe des milliards. On doit réduire le coût de nos importations, que l'argent qui quitte notre pays tourne en France. Les exportations sont importantes pour l'enrichissement, mais contrairement aux chinois ou aux allemands, ils ne faut pas avoir une industrie dépendante à l'export, mais avant tout une industrie qui satisfait la demande française (son fondement) puis ensuite, en annexe ou pour les surplus (agriculture par ex), regarde l'export. On ne doit pas importer un oeuf polonais et exporter deux oeufs français, on consomme français à 100% pour finir à exporter l'oeuf en trop. Les divers déficits ici ou là (sur le même principe que l'oeuf) permettent de dresser une liste de ce qu'il faut équilibrer pour favoriser le produit français ou de ce qui manque, pour investir ou il faut, (si on produit 1 oeuf et que notre demande intérieur est de 3, alors pour se soustraire à l'importation, on cherchera à investir cette production pour arriver à 3 oeufs, au moins). Pour moi, la revue industrielle du pays doit passer par cette réflexion, dans un premier temps, pour tout ce qui est vitale ou stratégique, dans un second temps, les à côtés (tel des jouets ou autres). N'ayons pas peut non plus d'avoir moins de choix. Le système bonus/malus peut se mettre en place pour influer le choix du consommateur et soutenir cette politique, l'un compensera l'autre au départ, car c'est là qu'il ne faut pas se planter. Sinon, à côté, si on laisse le système tel qu'il est, on risque de ne pas rentabiliser la réindustrialisation française.
  5. Logiquement le concept du Griffon c'est d'être modulable et les différentes tourelles peuvent s'adapter sur n'importe lesquels, sans passer par la case de l'industriel. Mais c'est vrai que logiquement pour l'infanterie, la tourelle sera plutôt du 12.7, des tourelles qui ont actuellement du retard mais qui en soit n'est pas très problématique par rapport aux dates du premier déploiement.
  6. Je n'ai pas vu ici le Griffon avec son nouveau camouflage, voici le 92e exemplaires (de l'an dernier) qui porte ce camouflage. Donc logiquement tout ce qui arrive, tant pour le VBMR que les autres véhicules, ce sera ainsi.
  7. Jésus

    VBCI

    Les paniers ont l'air trop parfait pour être un bricolage locale (cage de bastion wall généralement). Plus d'infos? Il faut tellement d'eaux dans ce terrain que ce genre de suppléments ça devient essentiel, vu que nous ne sommes pas dans des ZUB ou autres, cet élargissement ne pose pas trop de problème de mobilité, car sinon les sacs d'origines suffisent pour du 72h La roue sur l'avant, pourquoi pas, histoire de délester ou compléter le traditionnel camion log de roues. L'adaptation au quotidien, pas une honte, ni une faiblesse, au contraire, c'est de l'optimisation pour faire mieux et être mieux préparer
  8. Ah ben oui J4, pas la plus appropriée à cette distance, même si c'est un bon choix de base vu le terrain et les menaces en général qui demande de l'observation Je vois aussi que vers 2:40 il hurle "halte au feu" juste après une coupure vidéo, ce qui suppose grandement qu'ils n'ont pas juste "succombé à leurs blessures", mais qu'ils ont sans doute été achevé après sans doute un dernier geste hostile.
  9. Euh non, je prends toujours ma grande cuillère de mercure tous les matins et une heure d'exposition à ma boule d'uranium, conseil de mon docteur Folamour
  10. On voit que le journaliste a été complaisant , il a coupé au montage l'épuisement de 6 chargeurs par le lieutenant et le tir milan, ainsi que le show of force de 6 rafale au dessus des cadavres (je précise que c'est de l'humour). Après que la mitrailleuse bloque, bon ça peut arriver, ensuite prendre une visée avec un véhicule qui bouge, des cibles qui bougent, ce n'est pas facile et je suppose même que l'aimpoint était éteint. Bon après, il ne faut pas se leurrer, chez nous comme chez les autres, avec le stress et la nécessité de perturber celui d'en face de le faire bouger pour qu'il n'ait pas les conditions de prendre une bonne visée (on prend l'ascendant), les premières balles qui ne touchent pas la cible , c'est normal, peut-être pas sur un stand de tir, mais dans l'action, oui.
  11. Comme quoi, mobilité du PVP contre moto, avantage PVP
  12. Peut-être aussi que désormais nous avons tous nos avions sur Niamey, que nous sommes connectés à ce qui se passe dans le G5 et que l'on a estimé, que le Tchad s'estime être autonome et suffisant sur son territoire au point de ne pas être lier à nos moyens hors force G5. Mais bien souvent, il faut le reconnaitre, c'est l'absence de chaine d'alerte élargie (avec les moyens de communication qui vont avec), l'absence d'une alerte permanente qui font que pendant des heures ça peut combattre, ailleurs on ne sait pas trop ce qui se passe. Les tchadiens disent vouloir revoir entièrement leur dispositif, on verra donc, on apprend de ses erreurs, mais encore faut-il bien faire
  13. Il y a une différence entre créer de la monnaie (planche à billets) et créer de la valeur. Il ne sert à rien d'avoir deux fois plus de pièces dans sa poche si ça vaut deux fois moins qu'avant. Ce n'est pas la quantité d'argent qui compte pour la richesse, c'est sa valeur, injecter des centaines de milliards ne donnera pas de l'argent en plus, il va créer une perte de valeur monétaire qui va se diluer à divers niveau et qui se payera aussi à divers niveau. L'inflation variant d'un jour à l'autre, ou l'on se dit que ce qu'on se paye aujourd'hui avec 1€ se payera demain à 2€ (pour simplifier avec les chiffres) sans que vous ayez les revenus qui suivront. Tout sera plus élevé, les taux d'intérêts aux banques qui pousseront ensuite à devoir payer plus, les entreprises à devoir faire plus de profits en haussant le prix de leurs produits vendus etc... C'est compliqué et il n'y a pas de miracle de la planche à billets (dévaluation monétaire) qui font notamment fantasmer les anti-€uros.
  14. En fait la base de l'analyse n'est pas à remettre trop en question en dehors des inconnus multiples hors industrie. Sauf qu'en ce moment, la politique est celle ou nous mettons tout en "pause", qu'on finance ces coûts (personnels, pertes etc...) par de la dette et que logiquement il ne devrait y avoir aucun impact sur le fond de l'économie entre avant et après la crise. On aura une dette qui va augmenter, mais la récession se limitera plutôt à ce qu'on peut identifier comme le manque à gagner sur ces deux mois et sur les conséquences de ce manque à gagner. Dans une perspective idéale on serait avec un PIB affichant 0% et une dette comblant le trou d'air dans l'année. Mais on sait bien que l'économie, avec ou sans crise, voit des milliers de facteurs influencer l'économie, des entreprises font faillites et se créer en permanence. Sans être trop pessimiste ou optimiste sur la fin de la pandémie et la reprise, on peut déjà mesurer à court terme divers impacts qui feront que tout ne se passera pas comme une simple pause. On peut prendre en compte le tourisme international, il sera fortement perturbé et certaines sociétés liés au transport aérien, vont se casser la gueule, lâchant de facto sur le marché de l'occasion des avions bradés, annulant les commandes d'avions neufs et plombant l'industrie aéronautique dans un sale temps. On a déjà là de nombreux profiteurs du tourisme qui vont perdre en chiffre d'affaire, cela va de l'industriel à la compagnie aérienne, en passant par les boutiques de luxe ou le vendeur de tour Eiffel. Le tourisme amenant pas mal d'argent au patrimoine national, on risque là aussi de voir un certain arrêt sur des rénovations, de l'entretien, impactant du monde. On pourrait faire le tour de pleins de secteurs différents . Le problème c'est que cette crise à venir est d'ordre mondiale, qu'il n'y a pas que la France et que si nous subirons des conséquences, d'autres en subissent de différentes qui impacteront leurs propres capacités à "consommer". Le commerce (import/export) à l'échelle du monde va subir un coup qui sera rude. Couplé à cela à une guerre du pétrole (profitable à nous, importateur) mais qui pousse certains pays dans une crise importante, limitant leurs capacités d'importations (beaucoup de pays ne peuvent pas se nourrir sans l'import), ça risque de piquer. Il va y avoir des replis nationalistes, les plans de relance chez nous comme aux USA ne vont pas venir appuyer l'importation de produits étrangers. Ce qui va se passer, c'est qu'on va voir fondre les volumes internationaux (importations/exportations) dans chaque pays, qu'il va y avoir un courant de relocalisation, pas seulement pour pouvoir faire des masques, mais aussi pour avoir de l'emploi. Les conséquences seront une inflation qui va d'une certaine manière "appauvrir" la société, faire baisser la valeur de l'€ et augmenter le poids de notre dette si on ne parvient pas rapidement à un équilibre budgétaire. On devra donc quoi qu'il arrive recréer de la richesse sur celle qu'on va perdre très vite et qui parfois peut sembler transparente (tel que d'avoir pour 10€ un objet made in china qui coûterait chez nous cinq fois plus, on gagne du pouvoir d'achat ainsi). Mais il ne faudra pas louper cela, car sinon il faudra s'apprêter rapidement à subir une politique ou on fera des "économies" pour combler le déficit et non plus espérer de la richesse.
  15. Je comprend l'Allemand mais je me suis quand même laissé emporter par les sous-titres :)
  16. Mais vous avez un sérieux problème. J'ai écris 250 messages ici, donnez moi le nombre de mes commentaires qui parlent de la Russie pour expliquer que c'est mon "dada permanent". Comme je le pense bien, pour vous, dès lors qu'une personne ici ne donne pas une bonne, LA bonne opinion sur la Russie via 2-3 messages, il se retrouve catalogué chez vous comme personnes ayant un trouble obsessionnel envers la Russie et qui ne parlerait qu'elle. Mais cela ne me choque pas, vous jouez la lassitude mais vous ne me donnez pas tort, au contraire vous venez compléter mes arguments, que ce soit via le climat, via l'investissement qui n'en vaut pas la "peine". En réalité, le problème n'est pas moi, c'est vous qui semblez ne pas supporter la moindre critique négative sur la Russie comme si vous serez blesser dans votre chair, c'est votre obsession à toujours vouloir fuir cette acceptation de problèmes et de difficultés en Russie qui est lassante pour vous, ce ne sont pas ceux qui rapportent ces choses qui ont un "problème" avec la Russie. Dîtes moi si vous agissez de la même façon face à ceux qui critiquent la France, trouvez vous aussi toujours que tous les problèmes ont une logique, que tout est "voulu", que tout est calculé, que les investissements qui ne sont pas faits dans la campagne découle d'une bonne politique pour éviter de gaspiller de l'argent? Non je ne pense pas. Bien au contraire, vous êtes plutôt de ceux qui pousseront à dévier des problèmes chez les russes pour parler des nôtres, autre moyen "classique" qu'on voit souvent dans la communauté des " ne touche pas à la Russie ou je te défonce" Quand une personne ici critique l'Allemagne, les USA, le Japon, ou le Pakistan, agissez vous de la même façon que pour la Russie, cherchant à éviter qu'on en parle en mal, cherchant à légitimer tous les problèmes? A trouver une bonne excuse et à mettre en avant (en vitrine) quelques bonnes choses, histoire de cacher le reste?
  17. Donc depuis 1985 on constate qu'en Russie, le peuple fuit les villes pour s'installer à la campagne? Les déplacements au travers le pays se font essentiellement en bus désormais? Il n'y a plus de villes fermées? Par ce qu'il y a eût l'aménagement et la réfection de certaines routes, cela veut dire qu'il n'y a plus de problème pour faire un road trip en voiture de sport en Russie? Si bien entendu il y a des routes qui ont été réalisées, si bien entendu on a considérablement amélioré l'infrastructure routière dans certaines grandes villes et leur périphérie ou de grands axes, vous ne pouvez pas me dire qu'en allant se balader au milieu de la Sibérie, vous allez rester sur le même genre de route, vous n'allez pas me dire que les russes traversant leur pays n'ont pas à s'inquiéter des routes. Les grands projets routiers sont essentiellement à l'Ouest du pays et si aujourd'hui encore ils ont beaucoup de projets, beaucoup à faire, c'est que la situation n'est pas un problème du passé et une mauvaise route chez nous c'est très éloignée d'une mauvaise route en Russie. Que ce soit mieux qu'avant ne veut pas dire qu'aujourd'hui tout va bien et qu'il est interdit de critiquer ou d'oser pointer du doigt des problèmes en Russie. Je constate quand même, que sur internet, certaines personnes n'acceptent pas qu'on critique la Russie, à leurs yeux tout problème semble être le "passé", on semble se le marteler. Non désolé de vous le dire, ce n'est pas tout beau, tout propre et tout rose en Russie. Si la situation s'est améliorée depuis 30 ans, tant mieux, heureusement même, mais cette amélioration largement mise en avant par le pouvoir russe se faisant pour beaucoup grâce aux dividendes du pétrole/gaz ne doit pas servir d'arbre qui cache la forêt et derrière lequel on trouve refuge pour nier quelconques difficultés/problèmes dans ce pays. On a le droit de critiquer ce pays comme on a le droit de critiquer l'insalubrité des rues indiennes, des transports en communs surchargés sans que quelqu'un vienne dire que c'est une vision du passé juste par ce que c'était pire hier.
  18. Le pays est immense géographiquement, mais cette immensité est en grande partie inhabité. Près de 3/4 de la population russe est urbaine et si on regarde bien les différentes régions, il y a très souvent une grosse ville et autour presque rien. Cela tient aussi à l'Histoire de ce pays, ou la conquête à l'Est se faisait par "étapes" ou chaque fois il y avait une colonie qui s'installait, les grandes villes actuelles. C'est pour cela aussi qu'en Russie, en dehors d'une voie ferrée, l'infrastructure routière est souvent inexistante (et il n'y a pas 100 routes qui partent dans toutes les directions, il n'y en a qu'une) ou en très mauvais état, les déplacements se font par avions, entre grandes villes. Bien souvent en périphérie de ces grandes villes vous avez les zones pétrolières, gazières, minières dont leur économie et leur richesse dépendent. Certaines villes sont même complètement "fermées", car étant liée à des éléments de nature militaire et bien souvent d'ordre nucléaire, d'autres encore ont un passé très lié aux camps de travail forcé ou des millions de russes y sont morts. Sur l'ouest du pays on a un peu plus de richesse et un peu plus de "campagne", y compris vers le Caucase. Ces dernières années on voit aussi l'extrême Est profiter de l'expansion économique chinoise, mais ça reste très centralisé sur un point, ce n'est pas "large" territorialement. Oui c'est cela, ce n'est pas un hasard que ça se développe en Europe, on est le coeur du tourisme mondial et notamment asiatique, nous sommes une plaque tournante et ce n'est pas sans raison qu'après cela on voit des malades européens étendre la maladie à des pays plus "exotiques". Le problème avec ce virus, c'est qu'on le voit chaque jour, tout évolue vite. Si la Russie, du moins Poutine, cache la réalité du phénomène car il estime que le nombre de cas peut se noyer dans le flot habituel de malades et de décès, qu'il juge politiquement cette pandémie comme dangereuse à son image de celui qui se fait passer pour le sauveur, le protecteur du pays, du peuple, la réalité de la contagion peut vite lui revenir en pleine face.
  19. Non je ne pense pas. A mon avis, c'est plutôt les circonstances de disponibilités et de déploiements (entretien des compétences) qui a laissé aux USA un porte-avions en "trop" par rapport aux engagements actuels. Par le passé, quand ils avaient un peu plus de disponibilités, ce n'était pas rare d'en avoir deux dans le Golfe, en Asie ou ailleurs. Il y a quelques temps il y avait de la tension avec l'Iran, la décision fût prise de jouer sur cet axe là, non pas en prévision d'une guerre mais en réponse tardive aux tensions d'hier (l'envoie d'un PA met du temps). Sincèrement, en cette année électorale aux USA, cette crise sanitaire ainsi que la crise économique à venir, les américains n'ont pas d'intérêts à attaquer l'Iran et au vue de toutes les possibilités offertes pour vouloir s'y attaquer, je doute fortement que cette option soit réellement sur la table de la maison blanche, tout juste existe t-il, comme pour chaque menace, un plan d'action (que certains interpréteront mal si ça tombe dans la presse), mais voilà. Pour l'Iran, c'est pareil, la haine des américains est bien présente, mais il y a d'autres chats/shah à fouetter. On ne fait pas une guerre sans qu'il n'y ait rien à gagner, le plaisir idéologique de taper sur les américains agitent bien du monde, mais la lucidité de leur puissance militaire rattrape très vite ceux qui aujourd'hui aiment à la voir déclinante et faible. Ce n'est pas parce qu'il n'y a que 5000 américains en Syrie/Irak, qui tournent en rond dans des blindés qui n'ont pas l'air "offensifs", qu'il y ait quelques avions/drones dans le ciel, que la maison blanche semble réticente à l'engagement, qu'il faut se dire que l'armée américaine ce n'est que ça, qu'on peut les chasser par la force. Non les capacités américaines sont énormes et la mentalité américaine peut vite changer dès qu'ils sont attaqués. On peut souvent se dire que l'Iran peut attaquer par surprise un navire, voir un PA américain, les iraniens aiment aussi vouloir chercher à démontrer cette capacité en allant filmer des navires US de passage dans le détroit (histoire de dire, si on veut, on peut vous attaquer), mais ces possibilités sont permises à l'Iran en temps de paix, en temps de guerre les PA et la grosse partie de la marine américaine ne sera pas dans le Golfe et les iraniens ne seront pas "tranquilles" à faire ce qu'ils aimeraient pouvoir faire, ils se prendraient des missiles par centaines et se trouveront vite en position de "résistants/harceleurs" et perdraient le bénéfice de la surprise. Sans oublier une chose, l'Iran est seul, on peut parler de ses milices alliés, ça n'en fait pas des nations, ni de grosses armées, ça peut porter la nuisance ailleurs, mais c'est assez limité et le réveil de ces milices pour défendre l'Iran pourrait se retourner contre elle, surtout quand depuis des années elles se prétendent "nationaliste", défendant le Liban, l'Irak, le Yémen. Les américains eux par contre ont de nombreux alliés régionaux, des états, qui ont de gros moyens. Ils ont aussi des alliés internationaux, des pays de l'Otan. Concrètement l'Iran n'a pas le poids de faire une guerre profitable à ses intérêts et les USA n'ont pas envie de faire une guerre qui n'apporte rien non plus. Les deux se détestent, les deux s'affrontent indirectement, mais les deux montrent sans cesse qu'ils fuient le risque d'une guerre directe. Pour Téhéran, la crainte actuelle émane de l'intérieur.
  20. Le problème est bien là. Les pays riches peuvent s'imposer un confinement comme on le subit, au prix d'un coût économique évident, mais les pays pauvres n'ont pas le même contrôle sur des populations qui ne vivent pas confortablement chez elle. La Chine a été le commencement de tout, l'Europe en est aujourd'hui le centre, car il faut l'avouer, même si certains ont du mal, on est toujours le centre du monde, une plaque tournante pour l'économie, le tourisme etc. On prend les mesures qu'il faut pour éliminer cette pandémie, mais en attendant, elle se répand dans les autres pays, des pays plus pauvres. Chez nous il y a 15 jours on comptait aussi les malades sur les doigts d'une main et c'est bien l'effet boule de neige qui suit qui créer le problème. Mais on ne doit pas se leurrer non plus, si on a le sentiment aujourd'hui qu'ailleurs ils sont moins touchés, c'est aussi qu'ailleurs, que ce soit politiquement ou par défaut de pouvoir faire des tests (même chez nous, les cas sont plus nombreux que ceux qu'on annonce car testés), les chiffres sont moins précis. On voit en Russie par exemple une forte hausse de "pneumonies" dans les hôpitaux de Moscou, des mesures sont prises par le pouvoir qui continue de dire que "tout va bien, tout est sous contrôle". L'OMS critique beaucoup de pays qui ne jouent pas la transparence à des fins politiques, c'est un grave problème pour l'expansion de la pandémie. Je crains que dans les semaines à venir, on voit ces pays "pauvres" subir un gros choc et que l'on comprendra à ce moment à côté de quoi on se trouve vraiment.
  21. Le problème de cette crise n'est pas de vouloir régler demain les problèmes qu'on rencontre aujourd'hui, car quand ce sera passé, ces mesures seront transparentes pour tout le monde. Par contre les difficultés économiques qui frapperont de plein fouet la société et même le monde. On en mesure pas vraiment les conséquences, mais il faut être lucide, nous allons être pour plusieurs années en prise avec un défi économique, budgétaire et sociétale qui éclipseront très vite nos préoccupations sanitaires actuelles. Nous ne faisons pas actuellement une petite pause globale ou l'on se dit, on l'on espère que dans 2 mois ça recommence comme avant, non, on sera en récession, on sera en difficulté budgétaire et on va entrer dans des politiques d'austérités, on va chercher des économies. On ne peut pas tous les 5 ans remettre en cause les responsables à la tête de l'état quand on connait la situation économique du pays. Les français s'aveuglent d'illusions (ça ne date pas d'aujourd'hui), imaginant que tout va bien, ne comprenant pas pourquoi il devrait donner plus à l'état, ne comprenant pas pourquoi il ne reçoit pas plus, voulant toujours travailler moins pour gagner plus, voulant que le voisin paye plutôt que lui, imaginant qu'en prenant aux riches on règle tous les problèmes, si ce n'est à l'autre extrémité, s'imaginant qu'en supprimant l'immigration on résorbera tous les maux de la société. Notre pays va mal et ceux qui sont élus aujourd'hui ou demain héritent d'une situation ou ils sont pieds et poings liés par une société qui n'acceptent pas l'effort collectif, une société individualiste qui considère l'état comme un voleur, qui considèrent les défavorisés comme des profiteurs et les plus favorisés comme salopards qu'il faut amener plus bas que terre. Que ce soit Macron, Le Pen, Mélenchon ou autres, ça ne change rien, ils vendent un rêve idéologique devant servir à amener des solutions magiques pour régler tous les problèmes, ça marche comme voix d'opposition politique, mais une fois au pouvoir, ils ne pourront rien faire car la société française individualiste sera dans la rue à compter ses sous avec une absence totale de vision collective. Cette société ne connait plus le collectif et par conséquent ne comprend plus les décideurs qui pensent à la France. Elle sera satisfaite ou séduite par des "idées", qui sont bien souvent celles ou ceux qui "payeront" ou "recevront" moins sont les autres, que ce soit le riche, le patronat pour les uns, les migrants et les profiteurs du système pour les autres si ce n'est le miracle de la sortie de l'UE, au fond c'est toujours la même chose, l'individualisme. Malheureusement dans les mois à venir, les années à venir, on risque de connaitre divers troubles et quand on a vu ce que quelques centimes sur le litre d'essence pouvait engendrer, on se dit que les mesures pour résorber un déficit qui va devenir structurellement problématique ne se feront pas, les futurs décideurs ou les actuels vont s'y casser les dents et on a beau dire "qu'ils font de la merde" , la réalité c'est que c'est bien nous, le collectivement individualiste qui n'acceptons pas l'effort, qui n'accepte pas de revenir sur des acquis. Un égoisme ou l'on voit des cheminots bloquer le pays pour une retraite à 55 ans, pour des primes qui n'ont plus lieu d'être depuis 60 ans, ils ont une situation que bien des français envient, ils ont un devoir public envers la société, tout va mal dans la SNCF, endetté jusqu'au cou, mais non, ces gens ne "comprennent" pas pourquoi on leur demande un sacrifice. Quand ce genre de personnes, portées par des syndicats, se comportent ainsi, comment voulez vous que d'autres l'acceptent? Oui j'estime qu'individuellement on a notre responsabilité dans l'état de notre pays et dans les décisions à minima, les demi-mesures, les retournements de vestes de nos politiciens ainsi que leurs "choix" budgétaires et stratégiques.
  22. Oui, nos sociétés très/trop attachées à l'individu ne savent plus agir collectivement. Aujourd'hui le collectif c'est des personnes qui donnent de l'argent et d'autres qui reçoivent cet argent, voilà notre solidarité. S'il existe des associations qui aident, beaucoup d'entre elles n'existeraient pas sans argent, beaucoup se politisent et deviennent bien plus présentes dans les médias pour injurier les autorités et défendre une idéologie qu'en étant sur le terrain à véritablement oeuvrer pour le bien de tous. L'individualisme de notre société s'exprime dans l'irrespect de l'autorité, de la police et même des politiciens. Quand on voit les gilets jaunes et autres, dont le combat se présente idéologiquement comme collectif mais qui dans le fond s'avère un combat politique, individualiste ou l'on accepte, ou soutient et on participe à la détérioration de biens publics, il ne faut pas s'en étonner. Malheureusement, même encore avec cette crise sanitaire, on voit des gens qui ne peuvent s'empêcher de tout lier au politique, ils restent encore dans une opposition du gouvernement et prennent tout pour des mesures politiques devant servir les intérêts de Macron et de sa politique et que tout ce qui fait chier doit indigner, que tout ce qui est contraignant doit sauter et être évité. L'individu en France est donc perpétuellement dans un état de défiance, d'opposition, de haine face à l'autorité et cet individu qui se place constamment comme une victime d'un système est défendue par des associations, par d'autres individus qui poussent ce système a être toujours plus laxiste. Un système qui n'ose plus utiliser la force, la contrainte par peur de voir tout le monde se soulever pour un pot de Nutella à 50% ou du PQ. On laisse la police se faire caillasser et les "forces" de l'ordre se voient interdire d'utiliser la force pour se faire respecter, sinon on va parler de dictature, le peuple obtient une légitimité d'utiliser la force et les autorités ont un devoir de ne rien faire. Pourtant l'usage de la force doit être uniquement dans les mains des forces de l'ordre et ça ne devrait pas "choquer" la population de voir de la violence émanent des autorités pour appliquer l'ordre public, car au bout d'un moment, tout doit se faire de force. Dans un pays ou la solidarité va vers la création d'une cagnotte pour un boxeur de flics, je me dis qu'il y a un problème. Désolé, mais il est évident que dans nos sociétés, il manque un état fort, un état qui a des forces pour se faire respecter et pour pouvoir gérer des crises qui touche à l'ensemble du pays et non pas des substituts de forces pour gérer localement un petit problème. Un état fort ne veut pas dire une dictature ni un système avec un président à vie avec l'absence d'oppositions, ça n'a rien à voir. On a une large partie de la population qui est habitué d'un état de fait ou il est le roi, ou il a tout et ou il a comme seul but d'avoir plus, toujours plus. Une population qui ne sait pas ce qu'est le collectif, qui ne sait plus vivre dans une situation de crise, une population qui fuit la mort et qui la considère comme une anormalité, qui se réveille choqué d'un attentat, qui va prendre les militaires tombés à la guerre comme des victimes, comme une "anormalité". Ils sont tous là à vivre dans leur bulle de confort ou tout est beau tout est rose et attention à celui qui cherche à toucher à cette bulle. C'est triste à dire, mais une société qui ne vit pas des drames, des malheurs, elle devient moins résiliente, moins capables et ça peut vite partir dans tous les sens pour des choses réellement futiles par rapport à d'autres choses. On doit retrouver un état qui sait imposer et se faire respecter, un système judiciaire qui sait sévir, des forces de l'ordre qui ont les moyens de s'imposer. Je préfère que la police soit crainte plutôt que la police soit vu comme des chieurs qu'on insulte et ou seul les anciens témoignent d'un respect.
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