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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. Dans cette affaire ukrainienne, on cherche tellement à rendre compliquer des choses qui sont pourtant très simples juste par ce que certains veulent défendre à tout prix la Russie. On fuit la logique des événements pour tomber dans le complotisme, la manipulation, le mensonge et autres histoires à dormir debout juste pour une seule et unique raison, laver au maximum les mains des russes. Hors sincèrement, qui peut croire que presque du jour au lendemain on ait retrouvé des bandes armées, équipées de moyens lourds capable d'affronter et de vaincre l'armée du pays? Très clairement, la Russie a influencer la zone, elle a armé la zone, elle a voulu faire une guerre "cachée" pour obtenir ce qu'elle ne pouvait pas obtenir via l'excitation populaire et le pari de l'effondrement politique de l'Ukraine. En Crimée déjà ils n'y sont pas allé par quatre chemins et non les soldats russes ne sont pas venus faire la police après le référendum mais avant. Oui cette action a tendue les relation et oui cela a créer dans l'Ukraine une vague de résistance à la Russie qui poussa à ne pas se laisser faire en voyant au Donbass des types hisser sur tous les édifices publics, des drapeaux russes. L'orgueil et l'ambition russe étant mise à mal elle assumera une réponse militaire pour y parvenir. On a vu avant la destruction de cet avion civil, un certain nombre d'avions de l'armée de l'air ukrainienne se faire abattre, pas un hasard. Les armements donnés par Moscou devenaient de plus en plus complexes et cette affaire a mis un frein à cette implication russe, ils ont voulus cacher l'affaire, leur rôle, leur responsabilité quitte à inventer des histoires à dormir debout (mais qui suffisent toujours à ceux qui veulent y croire), car quoi qu'on en pense, les russes voulaient éviter de trop brusquer un monde occidental qui se tendait contre elle et qui risquait de lui amener bien plus d'emmerdes que de fierté sur l'affaire ukrainienne. Vouloir se demander du pourquoi cet avion était là en pleine guerre afin de filer la responsabilité à Kiev, c'est encore une fois vouloir défendre la Russie. Car le fond du problème en Ukraine, n'est pas le renversement du gouvernement qui n'aura nullement mené le pays dans le fascisme et le génocide des russes comme on pouvait le voir dans la propagande russe, mais bien la militarisation de cette affaire qui a été l'oeuvre de Moscou, que ce soit par l'annexion de la Crimée comme par la guerre au Donbass, le problème en Ukraine, il est là, il est dans l'invasion d'un territoire par un autre pays (et les excuses qu'on peut donner ce sont comme les trous du cul, tout le monde en a un), c'est aussi une guerre sous faux drapeau indépendantiste dans l'Est avec des livraisons d'armes, l'usage de militaires officiels et non officiels de Russie qu'on a fait passé pour des locaux.
  2. C'est peut-être le mécano allemand le problème ?
  3. Clairon, votre manière de penser semble être tirer du passé (même si bien récent) et vous semblez ne pas avoir vu ou ne vouloir voir que justement nous avons inversé un processus. Vous êtes encore à chercher ou économiser de l'argent pour acquérir d'autres choses par ce que vous avez encore la vision d'un budget qui est soit stable soit légèrement en recul. Hors, ce budget il est en augmentation, cumulé ce sont des milliards qui se rajoutent, on peut vouloir l'ignorer, le minimiser, s'interroger sur sa réalisations à l'€ près, mais c'est une vérité qu'il faut insérer désormais dans l'analyse. Comme je l'avais dis plus haut, il y a quelques années, votre commentaire aurait été dans "l'ambiance" et oui il y a quelques années pour pouvoir acheter autre chose, pour pouvoir gonfler un autre programme, il fallait faire des choix budgétaires qui souvent imposait de réduire ailleurs, de "trouver" l'argent étant donné que le budget n'augmentait pas. Vous, comme d'autres, avez sans doute été un peu trop marqué ou habitués de cette époque qui aura duré des années au point, je le comprends, d'avoir du mal à prendre en compte un changement qui est positif et qui remet largement en question la politique d'hier, qui poussait nos armées vers le bas. Vous pouvez partir dans la dérision et l'humour pour défendre votre non acceptation que les choses peuvent évoluer positivement, pourtant il va bien falloir un jour vous y faire. Il y a une dynamique et une trajectoire financière qui amène plus de moyens à nos armées, sauf à vouloir jouer les visionnaires pessimistes semblant presque regretter la période du serrage de ceinture d'hier, elle n'est pas remise en question et ce ne sont pas non plus ceux qui à chaque fin d'année chercheront à trouver une infime moindre hausse de ce qui était promis, qui travestiront cela comme une baisse de budget, qui vont réellement changer les faits. Le format de nos armées ne changent pas vraiment avec cette hausse budgétaire, il y a donc forcément et en toute logique un effort qui est fait sur le renouvellement de ce qu'on a et de l'accomplissement des programmes déjà en cours. Comme je l'ai indiqué, vous aviez fait une liste des diminutions quantitatives des programmes par le passé en laissant entendre que c'est toujours la tendance actuelle et future. Mais en toute honnêteté, quand on regarde le présent et le futur, on observe que la remise en question se fait par le haut et non plus vers le bas. Cette réalité vous semblez vouloir la fuir, pourtant on voit bien dans votre texte que vous avez bien compris qu'il y a un changement de mentalité qui s'opère, mais vous ne faîtes pas le lien avec la hausse budgétaire, vous continuez avec votre ancien modèle de la restriction budgétaire et de la recherche d'argent dans le budget pour financer certains programmes. Je pense à votre exemple de l'hélicoptère lourd, je partage votre ressentit sur le fait qu'on commence à tracer la route vers une acquisition. Là ou je diverge, c'est que si cela se pose plus aujourd'hui qu'il y a 10 ou 15 ans (alors que le besoin était toujours là), c'est que justement certains ont compris que la hausse budgétaire va assez rapidement (pas pour l'instant ou on a encore beaucoup de trous à combler avant de s'en rendre vraiment compte) amener de l'argent pour des moyens supplémentaires. Au delà de la hausse déjà prévu de certains programmes comme le VBMR, les ravitailleurs, l'EBRC et autres, il y aura assez vite de quoi pouvoir se payer des choses "nouvelles, des capacités que nous n'avons pas actuellement ou alors en faible quantité. Bien sûre les 3 armées avanceront leurs priorités, leurs urgences pour en bénéficier, l'un veut plus d'hélicos, l'autre plus de drones, l'autre un deuxième porte-avions, des choix se feront et ce sera sur la prochaine LPM qu'on pourra s'en apercevoir, pour l'heure comme je l'ai dit, il y a encore bien trop de trous à combler. Votre erreur est de ne pas considérer la hausse budgétaire et vous estimez encore qu'il faut sacrifier par exemple des A400M pour "pouvoir" s'acheter des hélicoptères lourds. Non et encore non, ce qui va permettre d'acheter des hélicoptères lourds, ce sera les moyens financiers supplémentaires que le budget reçoit et qui pour l'heure n'a pas à être remis en question. Beaucoup ont du mal à admettre que les modifications de programmes peuvent s'effectuer positivement, on se dit que les LPM ne sont jamais respectée à notre désavantage. A t-on réalisé la LPM votée en 2013? Non, c'est vrai, elle a été revue et corrigée par le haut, fort heureusement, sachons le reconnaitre, de la même manière que celle de 2019-2025 amène plus de moyens. On a pris un sens inverse de ce qu'on faisait avec, il faut l'admettre en arrêtant justement de prendre en compte ce passé, ses pratiques, ses vices budgétaires, ses mauvais choix incohérents et aveugles, cela passant de la sous-estimation des opex conduisant à devoir rogner sur des programmes, à diminuer le volume des forces pour trouver de l'argent pour de l'équipement, si ce n'est de réduire les programmes pour en financer d'autres. Ce sale moment nous l'avons tous vécu, il est encore tous dans nos têtes, j'étais comme vous un grand critiqueur et pessimiste à cette époque, par contre j'ai vu que depuis 2-3 ans la situation a changée et qu'on entre dans un autre chapitre et qu'il est nécessaire de savoir tourner la page pour commencer à le lire.
  4. Vous savez bien que l'on ne peut pas en tirer une logique de tout ça, pour chaque cas il y a un contexte que ce soit la fin de la guerre froide, la fin de la conscription ou des coupes budgétaires. On ne peut pas faire une tendance qui se répète éternellement. Aujourd'hui on a notre contexte, il faut savoir l'identifier et ne pas faire passer notre "cible" en A400M au même niveau de ce qu'on ambitionnait avec le Tigre avant la chute de l'URSS. Notre contexte actuel est totalement inverse à ce qu'on a connu depuis 20-30 ans, on a plus et on fait plus. Certes on ne va pas changer en 2 ans ce qu'on a déconstruit en 30 ans, mais il est bon de constater que ce qu'on prévoyait il y a plusieurs années, sont globalement revus à la hausse et ces exemples "actuels" sont bien plus révélateurs d'un futur proche que vos exemples "passés". Vous citez le Tigre revu à la hausse, alors certes on peut le minimiser en le mettant en parallèle au 200 prévus dans la guerre froide, mais il n'empêche que oui, on est passé d'une ambition de 59 à 67. Le VBMR Griffon, en hausse par rapport à ce qu'on se fixait au début du programme, le VBMR Serval et le Jaguar idem. Les ravitailleurs, les ATL2 rénovés, les drones male et d'autres choses, on ne peut pas nier sur le poids des dossiers du passé, qu'il n'y a pas d'efforts qui sont faits, que les budgets augmentent et qu'il n'y a pas de réductions de format. De ce fait, la commande de 50 A400M est loin d'être remise en question, d'autant plus que l'état français avec l'ensemble des autres états se sont accordés contractuellement sur une telle quantité d'appareils. La France obtiendra 50 A400M et il n'y a qu'une seule façon qu'au final on en ait moins, c'est de trouver un client export qui en achète et qu'il comble donc notre engagement. Mais pour l'heure la France n'a pas exprimée une seule fois une ambition de trouver un client pour se débarrasser de ses avions et ce n'est pas en voulant mettre en avant des coupes dans d'anciens programmes par rapport à certains contextes qui feraient office de "prophéties". Le contexte de hausse actuelle va à l'encontre de ce genre de choses, le fait que nous ayons connus pendant près de 20 ans un véritable casse tête, créant d'importants problèmes autour des avions de transports aura laissé des traces qui font que les 50 A400M, on n'y touchera surtout pas sous peine de réveiller de vieux démons à peine endormis. Il y a quelques années, j'aurai été beaucoup plus réservé, comme vous, sur cette cible de 50 A400M. Même si l'incertitude politique peut demeurer sur l'après 2022, constatons aussi que l'actuel gouvernement n'est pas un problème pour la programmation en cas de réélection (logique c'est le sien), mais que les autres partis susceptibles de prendre sa place dans un second tour, je vois plutôt la droite ou l'extrême droite, ben ce ne sont pas des partis qui ont des ambitions de réduire les forces armées, au pire ils maintiendront le cap, ou alors ils feront plus, mais avec le climat actuel, la menace terroriste, il est particulièrement risqué politiquement de réduire le côté militaire et sécuritaire, ça aussi il y a 10 on ne l'avait pas aussi nettement dans le paysage.
  5. Oh mais tu sais, je n'invente pas pour le plaisir de se foutre d'eux
  6. Une question budgétaire certes, mais surtout d'ordre prioritaire par rapport au calendrier de livraison. La recherche de clients "hors programme", de l'export en soit, était prioritaire, français et allemands essentiellement on a cédé des places.Pour se mettre les anglais avec nous dans le programme, pareil, ils voulaient aller vite car leur C-130 étaient à changer plus vite, pareil on a céder les places et nul étonnant de voir qu'ils ont déjà tous leurs A400M. Pour grossir le carnet de commandes on a donc céder nos places, accepté d'être livrer à la "fin" . Ce planning de livraisons n'a pas été seulement budgétaire, c'était aussi pour obtenir des clients. Alors de 2025 à 2030 on va recevoir 25 avions, soit autant que sur 13 ans (2012-2025), c'est là qu'on va vraiment souffler pour le transport aérien, d'autant plus qu'on aura d'ici là fait passer toutes les anciennes versions au standards définitifs, modernisés les C-130 et obtenus les ravitailleurs Phénix. C'est aussi à ce moment que la vie export de l'A400M pourra vraiment commencer, car aujourd'hui, le carnet de commande est plein jusque 2030 et en dehors des allemands et des espagnols qui sont possiblement "vendeurs" de leurs propres avions, on se dit que logiquement la France n'aura pas à céder des places à un nouveau client pour le séduire d'un achat, comme pour le Rafale. Je ne pense pas que la cadence de production sera ralentie après tous les retards qui a eût lieu, par contre il est évident qu'après 2025, les clients intéressés devront s'activer et globalement en dehors du C-130 ils n'auront pas beaucoup de choix d'avenir, le modèle C-130/C-17 ne pouvant plus être reconduit. Je pense que des pays comme le RU ou l'Italie qui dispose actuellement de C-17 pourraient envisager de remplacer ces appareils par des A400M afin d'homogénéiser leur flotte, de faire des économies, car si la nécessité du C-17 peut s'imposer avec le C-130, ça l'est moins du côté de l'A400M, il peut faire sans lui. Je ne m'inquiète pas tant que ça, je pense qu'il y aura des clients exports qui apparaitront et que pour après 2030, une baisse de cadence peut se faire pour l'export, pour des clients moins pressés de remplacer leurs anciens appareils qui ont encore du potentiel.
  7. Moi j'ai arrêté de croire aux maquettes russes, entre le super porte-avions, le destroyer nucléaire, le bombardier furtif, nous n'assistons pas à des projets ou des programmes en cours, mais à du rêve que vendent les constructeurs pour obtenir l'argent de l'état.
  8. Jésus

    [Rafale]

    Ce cockpit fait-il office de WC? Si oui, la classe pour les phases de bombardements!
  9. L'ennemi à emporter les siens et il ne communiquera pas ses pertes, ce n'est pas comme dans un jeu vidéo ou l'on a en fin de partie un bilan précis. Donc ce n'est pas par ce que nous n'avons pas trouvé d'ennemis morts, qu'il n'y en a pas. Je pense que les casernements de l'armée malienne ne sont pas fortifiés et l'ennemi peut facilement pénétrer le dispositif de sécurité qui doit reposer sur 2-3 gardes à l'entrée plus ou moins concentrés à leur tâche. L'absence d'une QRF peut aussi mettre à mal une réponse qui se veut retardant (la QRF permet une préparation plus longue du reste des troupes en affrontant immédiatement la menace). La rapidité de l'attaque, la surprise et la "décontraction" (prêt en mesure de?) des hommes qui dorment fait que je pense que la plupart ont été tués/exécutés sans combattre au pied du lit. Savoir aussi si par hasard ils ne pratiquaient pas une mise en commun de l'armement comme on le ferait chez nous à l'entrainement qui aurait retardé la réponse. N'oublions pas aussi le manque de combattivité de la troupe qui parfois préfère la fuite que rejouer Camerone En tout cas, ce genre de drames doit pousser à améliorer les procédures, ça se ferait chez nous, en Afrique ça risque plutôt de se terminer en désertion. Le soldat malien, durant son temps libre fait la sieste, il monte la garde caché derrière 3 branches d'arbre lui donnant un peu d'ombre et voilà sa préparation défensive. Il doit y avoir des chefs qui derrière réfléchissent, ordonnent de construire des protections avec des sacs de sables, construire des abris, planifie la protection. Tout le problème ne se trouve pas dans celui qui tient le fusil, l'armée malienne manque de chefs compétents et impliqués, comprenant les enjeux militaires et se détournant de leur carrière et de la politique
  10. Oui il le dit clairement, ce n'est même pas une allusion ou une mauvaise interprétation médiatique qu'il va contredire. En prenant le contrôle des principaux points pétroliers du pays, il se garde une clé financière importante et déterminante pour la suite des événements en Syrie. Car il faut bien le dire, en Syrie, pour la reconstruction, sans les revenus pétroliers, ben il n'y a pas vraiment des sources de revenus, ça vit en ce moment à crédits/dons iraniens ou russes essentiellement qui paye l'armée et autres, sans le pétrole, ça condamne les russes et les iraniens à continuer à devoir assister Damas, donc de devoir négocier avec les américains au profit d'entreprises américaines et non russes, iraniennes ou chinoises. Cela semble secondaire comme info après l'annonce et le lâchage des kurdes, pourtant le "bénéfice" si cher à l'homme d'affaire Trump dans le conflit syrien il est là malgré l'opposition à Assad, un vrai hold up
  11. Oui c'est normal je trouve aussi que de faire tout disparaitre pour éviter que des fanatiques ne viennent y construire un temple ou créer des reliques qu'on va vénérer dans 200 ans. Mais il faut avouer également que cette exécution emmerde les irakiens et les russes qui auparavant cherchaient à vouloir se donner cette victoire en surfant sur le doute...
  12. Restons également réaliste sur une chose, c'est que les russes (ainsi que l'ex URSS) et les USA ont de grandes superficies à couvrir, que ce soit leur propre territoire ou alors de leurs positions géographiques d'après la 2eGM (les USA avaient besoin de traverser l'atlantique et le pacifique, la Russie besoin d'aller d'Europe de l'Est à l'asie de l'Est). Ces réalités ont conduits ces pays à avoir de gros avions de transports pour remplir un objectif militairement stratégique. Cette grandeur conduisant également à concevoir des avions de chasse beaucoup plus gros/rapide afin de couvrir rapidement le plus de distances ou alors à faire comme les USA ou nous qui avons des avions plus petits (ce qui n'est pas un désavantage, le plus gros n'est pas le meilleur dans les airs) à jouer avec des ravitailleurs. En Europe la réalité stratégique était bien différente, beaucoup plus réduite en terme de terrain et les puissances ayant un rôle et des positions géostratégique plus global (France, RU essentiellement) ben ils avaient et ils misaient sur l'infrastructure et la logistique maritime, l'aérien étant du secondaire. On pourrait se dire que c'est une mauvaise analyse, mais en réalité elle ne l'est pas, elle est et reste toujours cohérente pour tous les pays du monde et malgré que les USA ou les russes ont de gros avions, pour alimenter leurs forces en Europe, l'essentiel du matos US passe par la mer, les russes en Syrie c'est aussi par la mer, l'aérien gère l'urgence, permet la rapidité, l'acheminement des personnels, il n'est pas la base de toute la logistique, cela reste normal. Chez nous en Europe on avait besoin des avions pour de l'intra-théâtre, faire la brouette en Afrique ou larguer des paras en RDA. La plupart des pays européens restant en position défensive dans leurs territoires. L'évolution se faisant, la spectre de la guerre froide s'éloignant, on a vu nos besoins évoluer. On se désengageait de plus en plus de nos positions africaines et autres, délaissant notre marine, l'outil aérien devenant idéal pour agir vite et surtout agir depuis la France. L'épisode afghan ayant aussi eût un effet pervers donnant l'impression (à défaut d'avoir de ports) que sans avions on n'est rien, alors que justement, stratégiquement l'erreur est d'intervenir dans un pays isolé dont nous n'avons aucun accès maritime, jamais dans le passé nous aurions accepté de s'engager dans un pays sans qu'il n'y ait un port ou débarquer. N'oublions pas ces fondamentaux, privilégions toujours les ports aux aéroports.
  13. La question peut sérieusement se poser dans les années à venir. La perte du client russe et de projets en communs poussent Antonov à devoir survivre avec d'autres partenaires, à devoir trouver de l'argent que l'état ukrainien n'est pas en mesure d'amener. Certains en profitent, les chinois qui rachètent l'An-225 (mais pas que cela, l'Ukraine a vendu beaucoup de savoir "soviétique" de certains projets aux chinois), les saoudiens qui vont construire chez eux l'An-132... J'ai l'impression qu'Antonov est dans une voie d'extinction, qu'il vend son savoir ses compétences pour que d'autres profitent, produisent.La société semble vouloir durer le plus longtemps possible, sachant aussi, qu'en Ukraine, les cerveaux de la belle époque soviétique ben ils sont partis ou partent à la retraite. Il y a toujours une activité importante concernant l'entretien des anciens avions ainsi que les bénéfices de location de ses An-124, notamment chez nous, mais niveau production et commande, c'est vraiment le vide et ne permet pas de voir l'avenir en rose. L'An-70, bien qu'ils ont voulus le remettre dans la course (l'état ukrainien se sacrifiant pour amener un peu d'argent pour un exemplaire), avec l'A400M et ses 170 avions déjà vendus, il ne va pas pouvoir sérieusement rivaliser, le client il cherche aussi de la profondeur dans le temps pour maintenir en état et faire évoluer son avion. L'An-124, disons le clairement, il a tiré son intérêt chez nous justement en raison du fait qu'avec nos Transall voir nos C-130, ben on avait un énorme trou capacitaire pour le transport aérien stratégique. Ce n'était pas tant qu'il fallait de l'An-124, mais bien qu'on ne pouvait pas faire grand chose avec ce qu'on avait. L'A400M, même s'il n'est pas aussi gros qu'un An-124, on peut faire du stratégique avec, plutôt que d'avoir 4 véhicules on en aura 2 dans un avion, mais il n'y a plus ce même blocage que nous connaissons depuis...toujours. Ce blocage poussant sans arrêt à vouloir et à croire qu'il faut des An-124 pour continuer ainsi, même avec l'A400M alors qu'en fait, on risque plutôt de voir l'effet inverse, celui ou lorsqu'on en aura assez, on se passera de la location d'An-124. Si chez nous en Europe, l'A400M risque de mettre de côté l'An-124, ben la société Antonov risque de perdre son meilleur client, car du marché civil, ce n'est pas énorme non plus et ces appareils sont coûteux à entretenir, le jour ou il sera plus cher d'entretenir les avions et les équipes que ce qui rentre dans la caisse, ben ça se cassera la gueule, même si derrière il y a toujours des clients ou de la demande, ils ne seront juste pas assez. Le fait que du côté russe on cherche d'une certaine manière à durer avec ce qu'ils ont tout en cherchant des alternatives russes, l'idée d'une relance de l'An-124 est beaucoup moins crédible que sa disparition totale. Le manque évident de commande, un marché de niches, ce n'est pas assez rentable, ce n'est plus l'époque soviétique. Chez nous le besoin de ces avions, on peut l'avoir en tête dans l'expérience passée, sauf que l'A400M est le futur et s'avère déjà être la réponse à ce problème aérien ou l'on voulait se différencier du modèle qui voit se côtoyer un avion tactique et un avion stratégique en optant pour un avion faisant les deux. L'An-225 est lui un avion conçu pour transporter les navettes spatiales, sa vocation de transport logistique c'est une seconde utilité car forcément, des navettes il n'y en a pas tous les jours. Mais au delà de regarder ses caractéristiques en imaginant ce qu'on pourrait faire avec, il faut regarder l'aspect technique pour entretenir cet avion et surtout comprendre qu'il est très limité en terme d'aéroports pouvant le recevoir. L'intérêt chinois est assez particulier et semble à mes yeux également un marché de niches pour une vocation particulière et non pour un usage quotidien de sa logistique militaire. Mais j'imagine sans mal les chinois acquérir plus tard également les plans de l'An-124, si Airbus achète Antonov, ce sera plus pour éliminer un concurrent que pour produire ses modèles d'avions, Airbus honnêtement n'a pas besoin d'Antonov, par contre les pays qui souhaitent bâtir une industrie aéronautique, peuvent vouloir ses compétences et son savoir, c'est ce qu'on observe en ce moment. On pourrait aussi stratégiquement prendre Antonov pour éviter qu'il ne continue de vendre son savoir afin de perturber/retarder le développement chinois.
  14. J'ai plutôt l'impression que les russes ont accordés aux turcs leur zone de sécurité de 30km en se joignant à eux pour virer les kurdes. Les turcs ne reviendront pas dans leur frontière juste pour le plaisir de Poutine et de ceux qui veulent se convaincre d'une victoire des russes. Moscou semble satisfaire en premier lieu les turcs, Assad et les kurdes doivent se taire, doivent obéir à ce que Poutine négocie avec Erdogan, la Russie qui gagne le match? Mais le match est loin d'être terminé et la position russe qui veut plaire à tout le monde n'est pas gage de réussite sur le long terme, car on ne satisfait pas tout le monde dans un conflit. Vous pensez que demain les turcs accepteront de voir les syriens faire la guerre à leurs alliés locaux à Idlib et ailleurs? Qu'ils se replieront des territoires qu'ils occupent par ce que les russes font tourner quelques camions avec des drapeaux? Que le problème kurde pour les turcs s'arrêtera à cette zone de sécurité? Ce n'est que repousser le problème 30km plus loin, ça recommencera à mesure qu'ils avancent leurs pions. Les kurdes s'ils espéraient se sauver des turcs finissent avec la décision turc à connaitre une reddition, donc une défaite négocié par Moscou, en aucun cas les russes et l'armée syrienne ne sont venus préserver ces zones. Vous pensez que derrière, tranquillement les russes et Damas désarmeront les kurdes en s'en faisant des alliés? La seule réalité de tout cela, c'est que la présence américaine permettait de donner une autonomie aux kurdes, d'en interdire l'entrée des turcs ou des syriens soutenus par les russes. Aujourd'hui les américains sont partis et les deux qui étaient bloqués se partagent le morceau. On se serre la main maintenant, on se regardera de travers demain quand l'un ou l'autre en aura marre ou ne pourra plus rien donner. La zone kurde se fait, Idlib se fera, ensuite la Turquie deviendra un problème
  15. Jésus

    Drone aérien

    Personnellement je ne comprend pas l'intérêt opérationnel par rapport à ce qu'on a aujourd'hui. Sans doute qu'il s'agit un peu trop d'un secteur de niche pour des opérations très spéciales, très rares que je trouve cela trop superflus. L'idée peut être bonne, mais je pense qu'il faudrait plutôt un drone transportant tout le commando, qu'on tracterait tel un planeur pour lui donner de la hauteur, mais globalement je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas un largage traditionnel.
  16. Jésus

    [VBMR light] 4x4

    Non le groupe n'est pas passé à 8 pax La composition d'un groupe de voltige reste de base: 1 chef de groupe, un trinôme 300 (3 Famas avec 2 AT4), un trinôme 600 (qui a 2 Famas, une minimi, un LGI), un chef d'engin et son pilote, soit 9 personnels (+1 tireur sur VBCI) Cette base n'a pas changée, mais il est vrai que le chef de section peut "renforcer" des groupes en y glissant des éléments complémentaires à sa disposition, que ce soit les 2 TP de son groupe voir un tireur Eryx du groupe appui (qui dispose de 7 personnels). Tout comme on le voit aussi souvent, les TP se joignant au groupe appui pour obtenir un groupe "plein". Mais ça n'est pas un effectif supplémentaire, c'est de la réorganisation interne, une place de moins ici, une de plus la bas, techniquement l'intérêt de cette réorganisation se compte plutôt une fois débarqué qu'en mode embarqué et n'a pas d'incidence sur les places totales des véhicules de la section . L'ajout d'éléments auxiliaires peut se faire, il y a déjà aujourd'hui des places vides (en faisant abstraction des limites du VAB), mais globalement dans la pratique, on a des SGTIA ou GTIA ou l'on aura un véhicule du génie, un véhicule san, un module d'artillerie ou j'en passe en plus avec leurs moyens, leurs véhicules, on ne va pas greffer des spécialistes dans des groupes de combat d'infanterie, on ne va pas mettre un chien dans un VBCI, un groupe Cyno aura son véhicule Globalement ces exceptions sont dans un cadre plus large que la section, si vous voulez avoir un interprète, il sera plutôt dans la section commandement ou à part avec des forces locales qu'au niveau d'un groupe. Nous ne sommes quand même pas totalement nu pour les sorties, s'il y a vraiment trop d'auxiliaires, ben on trouvera un autre véhicule, ça reste de l'exceptionnel, hors structure qui sont plutôt à l'échelle d'une compagnie que d'un groupe et sincèrement il n'y a pas besoin de trouver ou d'avoir en réserve beaucoup de places. Donc de base le besoin reste de 7 places théorique, 8 en pratique, mais vouloir atteindre 10 places n'est pas logique et cela induit forcément un agrandissement de la structure du véhicule, donc de son poids. Les sections sortent donc toujours en organique, sans "extra" même s'il y a des ajustements internes, il n'y a pas plus de personnels dans la section. Si on pourrait se dire qu'avoir plus de places à l'intérieur c'est bien pour transporter de l'eau, c'est vouloir continuer à fonctionner à l'ancienne. Aujourd'hui on cherche à avoir le moins de choses possibles à l'intérieur, que tout ce qui se trouve dedans soit attachés, y compris les hommes pour éviter le bordel et les projections en cas d'accidents, d'explosions et autres. La tendance est de mettre les sacs de "vie" en extérieur à flanc de véhicules et d'avoir un camion de ravitaillement au delà de 48h-72h (sinon appros depuis les airs).
  17. Jésus

    [VBMR light] 4x4

    Je vais me citer dans la sélection que vous avez pris de mon message pour répondre. Les 8 places sont déjà une réalité alors on ne se retrouvera pas con en passant à 8, ni dans le VBCI, ni dans le Griffon, ni dans le Serval. Le besoin reste actuellement de 7 places et le modèle, qui peut être remis en question par tel ou tel n'est pas à l'ordre du jour et ça ne se fera pas du jour au lendemain par une décision arbitraire qui foutrait le bordel dans ce qu'on a. En dehors de la réalité qui fait que le passage à 8 reste possible, si on disposerait fictivement que de véhicules à 7 places, ben même si on jugerait bon de passer à 8, on ne le ferait pas et on ne forcerait pas une transformation qui foutra le bordel structurellement afin de se retrouver comme des cons. Les dernières opex ont surtout clairement montrés que les VAB sont totalement inadaptés aux combattants modernes et que les VAB Ultima n'offre que 6 places assises et que par conséquent, il fallait une surdotation de véhicules, donc de personnels conducteurs/RT, qu'il fallait casser des groupes pour s'adapter aux véhicules. Une compagnie au lieu de sortir à 4 sections distinctes, ben ça sortait à 3 sections, la 4e comblant les trous pour les véhicules supplémentaires, il est même assez habituel d'avoir des VAB servant uniquement à transporter le paquetage/ravitaillement/munition en raison du "débordement" des autres, c'est intéressant de connaitre les insuffisances et les problèmes qu'amènent les limites du VAB depuis un moment. Les appoints spécifiques reste du domaine du spécifique et non de l'usage courant et permanent. En dehors de devoir rappeler que des véhicules comme au dessus que les nouveaux engins offrent 8 places (donc une de vide) généralement, un élément complémentaire (le démineur est dans un véhicule/VAB génie à part), on le mettra plutôt dans un véhicule de commandement ou autres, faut pas s'inquiéter en pensant qu'on se retrouve comme des cons à ne pas pouvoir trouver une place pour un traducteur, surtout quand même que généralement, un traducteur se trouve en accompagnement de forces locales avec qui on oeuvre. Je redis qu'avec les nouveaux véhicules par rapport aux VAB, on va retrouver enfin un véhicule adapté dans lequel 7 combattants équipés peuvent entrer. Ces nouveaux véhicules auront même une place de plus. Le gain capacitaire est réel, il corrige une insuffisance du VAB. Il y aura une place vide dans ces véhicules, ne vous inquiétez pas et en connaissant cela vous comprendrez pourquoi je m'interroge devant des commentaires qui disent qu'avoir encore en plus 2 sièges vides ça peut être utile. Non avoir 3 sièges vides ne sert à rien, je suis d'accord que c'est bien d'avoir une place en plus, mais pas 3, sauf à méconnaitre comment que ça se passe vraiment sur le terrain et dans les unités. Enfin des places paires...
  18. Jésus

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    Rappelons avant tout une réalité, c'est que les délais qui sont pris ou qui ont déjà été pris, ça répond également à des capacités budgétaires. On établit un plan de financement et on ne claque pas des doigts pour acheter un véhicule qu'il soit disponible ou non. Ce n'est pas parce qu'on aurait choisit il y a 1-2 ans le Bushmaster plutôt que faire le Serval qu'il y aurait eût l'argent pour le recevoir dans l'immédiat, ça ne marche pas aussi facilement, le moment et le temps de livraisons ne dépendent pas juste d'une contrainte de conception ou de production, mais généralement d'argent. L'argent permettant notamment d'accélérer comme on l'a vu le programme Scorpion, un plan est réalisé et ce plan suit un budget. On ne dépense pas des dizaines de millions pour développer ce genre de véhicules, ça utilise des "briques" technologiques, des composants et des compétences qui existent déjà, pas étonnant de voir des industriels accoucher de nouveaux prototypes à chaque salon d'exposition, vous pensez que si ça coûterait beaucoup d'argent ces industriels le feraient? Car ce ne sont pas des états qui payent cela. Le Serval c'est pareil, c'est un véhicule facilement réalisable qui répond à des besoins adaptés à ce qu'on cherche toujours mieux que vouloir adapter les besoins en fonction d'un véhicule. Vous vous êtes peut-être un peut trop intéressé au Bushmaster, le voyant longtemps comme une alternative/successeur au VAB et vous vous êtes attaché à cette perspective au point d'être déçus que ça ne se réalise pas. Mais rappelons tout de même que le vrai successeur du VAB reste le Griffon. Comme pour d'autres, comprenez que le Serval est conçu pour répondre aux besoins exprimés, il n'est pas le produit d'un industriel qu'on aurait choisit par rapport à d'autres. Vous dîtes que c'est "utile" d'avoir de places en plus sur un Bushmaster mais vous ne vous basez que sur un imaginaire d'utilité. Les véhicules blindés dans l'armée ne sont pas des véhicules dans lesquels on ferait entrer le maximum de soldats et ou plus on peut en rentrer moins on a besoin de véhicules. Non, ce n'est pas ainsi, on affecte un véhicule non pas à un nombre global de soldats mais par rapport à l'organisation des unités. Une compagnie d'inf = 4 sections = 16 groupes = 16 véhicules. Un groupe c'est 7 personnels, donc le besoin dans un véhicule c'est de pouvoir emporter 7 personnels, avoir 2 places de plus ne sert à rien, car on ne va pas commencer par casser des groupes et désorganiser le fonctionnement pour combler des places vides dans des véhicules. Déjà globalement la symétrie fait que l'on a très souvent des places impaires dans un véhicule, on a donc 8 places, c'est à dire une qui est vide. Ensuite pour toutes les autres unités, généralement il n'y a pas plus de monde que dans l'infanterie, ça reste donc la référence du besoin en places assises. On optimise donc un véhicule autour de ce besoin.
  19. Le problème avec le "plan" turc c'est d'avoir fixé une zone limitée de conquête (30km de profondeur). En agissant ainsi ils donnent aux kurdes une cours arrière qui reste visiblement toujours sous la "protection" des USA, notamment pour éviter que les forces d'Assad et alliés n'en profitent. Il y aura donc une zone tampon qui deviendra une ligne de front avec tous les vices des escarmouches, des actions clandestines et c'est la dedans qu'Erdogan souhaiterait forcer (oui faut le dire ainsi) tous les réfugiés syriens en Turquie de s'y installer? Le front est large, permissif, en regardant une carte on imagine que la route qui coupe de long en large à plus ou moins 30km de la frontière turque sera l'objectif et surtout la nouvelle frontière. Si les kurdes ont un minimum d'envies, de combattivités, cette zone sera problématique à tenir et poussera les turcs à vouloir "éliminer" l'arrière. Je pense que les américains sont naifs d'imaginer que les turcs se contenteront de 30km de bordures, après vouloir "sécuriser" le territoire turc avec une zone tampon, ils voudront sécuriser la zone tampon et ça passera par l'étendre au maximum, ça passera par vouloir une frontière géographique tenable et l'Euphrate est parfait. Les turcs ont obtenus le feu vert russe pour entrer en Syrie pour défaire Daesh puis ont accordés un "droit" pour prendre la région d'Afrin avant de s'installer dans la province d'Idlib, les américains viennent maintenant de donner un feu vert aux turcs sur toute la zone Est de l'Euphrate. Les turcs ne font les intérêts de personnes en dehors d'eux même, mais ils sont stratégiquement trop importants pour s'y opposer sérieusement. Les russes rêvant de voir la Turquie sortir de l'Otan et d'affaiblir le bloc occidental, la classe politique américaine espérant la maintenir dans le giron ou la sanctionner mais qui se trouve face à un Trump agissant seule et lui donnant ce qu'elle veut sans en mesurer les conséquences, l'Europe regardant son portefeuille et craignant les migrants, la Turquie est donc un électron libre avec qui pour l'instant tout le monde fait avec. Ankara jouant également sur tous les tableaux Mais je reste persuadé que viendra un moment ou ça changera. Il y a une réelle incohérence géostratégique autour de la Turquie ce n'est pas tenable sur la durée, que ce soit nous européens, les russes, les américains, va falloir clairement trancher, les turcs en réalité vont devoir trancher, car ça ne va pas continuer très longtemps, la Turquie n'a pas la puissance de soumettre plus fort qu'elle. Les américains ont dis récemment à l'Iran qu'il ne faut pas prendre leur retenue pour une faiblesse, d'une certaine manière j'adhère à ce principe également pour le cas turc. Autour de la Turquie il y a beaucoup de retenue et j'ai l'impression qu'Erdogan prend tout cela pour de la faiblesse et joue largement dessus, laissant miroiter l'espoir ou la peur. L'espoir pour les russes de voir la Turquie changer de camp et devenir anti-occidentale, l'espoir pour Trump de pouvoir désengager ses troupes, la peur pour les européens de voir des migrants ou de perdre de l'argent. En attendant ils avancent leurs pions et c'est la Syrie qui passent, briques par briques et on va me dire que les russes vont aider Damase à chasser la Turquie et récupérer tout le territoire? On enchaine des alliés, on enchaine ses propres forces pour l'intérêt des turcs et surtout d'un homme vieillissant.
  20. Jésus

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    Le nouveau camouflage sera a pour object d'apporter avant tout une couleur "passe-partout", qui sera le beige "coyote". Ensuite les quelques motifs servent à optimiser par leur couleur, un environnement "vert" et par la forme une cassure des formes. Un camouflage n'a pas pour objectif d'être beau à 3m du blindé, mais d'avoir un effet trompeur pour être le moins visible possible ou pour faire perdre du temps à une identification précise de la silhouette. Pour juger de l'efficacité d'un camouflage il ne faut pas juste le trouver "cool" quand on l'a devant soit, car à ce niveau de distance, le camouflage ne sert plus à rien. Plaçons ce Leclerc à 200m et on verre si vous verrez encore des tables basses. * Le Serval est un véhicule blindé multi-rôle, il n'est pas un char devant dévier des obus ou je ne sais quoi. Il faut vivre dans notre temps et non pas dans les design recherchés pendant ou au lendemain de la 2eGM pour optimiser un blindage dans une optique de combat en face à face. Pourquoi vouloir des flancs non plats pour ce type de véhicules? Pourquoi cela vous pique les yeux? Quel est le fond de votre pensée? Sachez déjà bien une chose, l'esprit visant à dévier des projectiles ou augmenter l'épaisseur d'un blindage ça fonctionne uniquement en cas de tir perpendiculaire, tout cela restant encore dans un vieil esprit des combats de chars ou l'on s'imagine 2 chars l'un en face de l'autre. Mais dans la réalité l'ennemi se trouve t-il vraiment à la perpendiculaire de la face qu'il vise? Il suffit qu'il soit sur une colline, à la fenêtre d'un bâtiment ou autres pour que cette "logique" balistique disparait. Les blindés modernes ne sont plus les blindés d'hier, ils ont une bien plus grosse épaisseur de blindage. Ce n'est pas par ce qu'un BMP1/2/3 a une forme qui semble non plate qu'il a une meilleure protection balistique qu'un véhicule avec des tranches plates. Les choix qui sont faits aujourd'hui pour un transporteur de troupes blindé, c'est d'avoir du blindage qui résistent aux balles des armes les plus répandues (jusqu'à du12.7/14.5) sur le champ de bataille. Ensuite il y a une protection contre les mines et contre les roquettes en utilisation dans l'infanterie. Pour contrer ces roquettes, le plus efficace n'est pas l'épaisseur du blindage, mais des grilles, des filets et figurez vous pour installer ce genre de choses, l'idéal c'est d'avoir un véhicule avec de belles faces pour éviter un encombrement hasardeux. Donc vous semblez vouloir avant toute chose un style en omettant l'essentiel, c'est que ces véhicules seront protégés de toutes munitions en usage dans l'infanterie, seront optimisés contre les mines et pourront s'adapter au mieux contre la menace roquette.Ensuite aucun véhicule n'est invincible, un missile anti-char, un obus flèche, une bombe aérienne, oui ça passera, ça cassera. Il faut voir ce véhicule comme un maillon d'une chaine, on a de l'aviation, on a des unités de cavalerie, on a ensuite le VBCI, puis le Griffon qui passent avant. Le Serval doit évoluer dans un milieu qui a été ou qui est généralement débarrassé des menaces aériennes et blindés (qui possèdent généralement les gros calibres que les hommes ne peuvent pas porter), il évolue dans un environnement ou l'ennemi sera essentiellement à pieds sans blindés, même si la menace reste présente (l'infanterie dispose de missiles non sans raison). Donc protégé contre des tirs de kalash, contre des mines, contre des RPG, des jets de grenades, des éclats d'obus, voilà ou il sera engagé. Le missile anti-char restant également une menace plus ou moins grande. On mise aujourd'hui également beaucoup sur des véhicules avec de bonnes capacités de repérages et pouvant parfaitement communiquer afin de prévenir et répondre efficacement à des attaques. Cela passe par des équipements sur l'homme, tel que des jumelles infra-rouge (thermique), voir des drones, comme sur le véhicule avec des moyens optiques d'une tourelle téléopéré permettant de zoomer, voir en infra-rouge et de traiter avec précision une cible. L'ajout qui va se faire de détecteur de départs de coups va là aussi mettre à mal les positions de l'ennemi. On prend l'avantage là dessus, contrairement à avant ou tout ou presque se passait au niveau humain, les nouveaux équipements permettent de trahir les positions de l'ennemi, ça ne se planque pas facilement dans un buisson quand on a une caméra thermique que quand on a juste une paire de jumelle, l'oeil humain à ses limites, son oreille et son cerveau dans le stress d'un combat également. Pour le parebrise c'est pareil, faut pas croire que c'est beaucoup moins résistants que de l'acier, le verre est très épais (plus épais que la plaque d'acier qui serait autour de 2 parebrises plus petits), multi-couches et ça résiste tout autant aux projectiles prévus. On privilégie un grand champ d'observation pour faciliter la conduite et la détection de menace, ce qui entre dans la logique de mon paragraphe d'avant. Les véhicules modernes ne sont plus de simples boites de conserves roulantes dans lesquelles on se planque pour aller d'un point A à un point B. Ils sont pleinement actif en apportant autre chose qu'une protection et une mitrailleuse en plus. Ils deviennent des positions défensives mais actives pour neutraliser l'ennemi qui doit se montrer pour attaquer. Les blindés deviennent des postes d'observation (ça pouvait déjà l'être d'une certaine façon pour des chars ou autres véhicules disposant de moyens optiques utiles à ces tâches), l'augmentation du nombre de drones, le partage global des informations gonflera très vite dans les années à venir ce potentiel. On peut y rajouter les radars Murin qui peuvent également étendre des zones de surveillances.
  21. Ce n'est pas le souvenir que j'en ai. Je me souviens aussi de ces "chefs" qui sont chef non pas en fonction de leur profil, de leurs capacités, de leurs preuves, mais en fonction de leur caste sociale. Vous êtes officier ou sous-officier car vous appartenez a tel ou tel famille, plus votre rang est important plus vous pouvez espérer devenir un grand chef. L'armée payant très bien ses "chefs" , un sous-off est payé environ 6000€ net, reçoit une voiture, un logement payé aux frais de l'état. Mais c'est aussi le cas pour les plus "pauvres", en s'engageant dans l'armée ils reçoivent des logements, si vous êtes marié, c'est plus grand, chaque enfant une pièce en plus (je parle bien d'une propriété et non d'un logement de fonction), voilà le genre de chose qui "attirent" les recrues. Pour beaucoup l'armée n'est pas une passion, ni une étape, c'est un bon moyen d'obtenir par un moyen détourné, les dividendes du pétrole et d'établir des bases solides, tel un logement, pour sa vie future. Les plus riches, les plus fortunés ont en passant par l'armée, des verrous qui sautent pour obtenir des facilités dans les investissements mais aussi pour côtoyer les plus grands (politiques...), surtout dans la sphère des officiers. L'armée s'offre donc à beaucoup, non pas comme une vocation, mais comme un tremplin pour un autre projet. C'est pour ça que de bas en haut, il y a un réel m'enfoutisme de la mission militaire et des objectifs. Très rare sont les chefs qui s'impliquent, certains jouent le jeu de leur fonction mais sans plus et très peu veulent mourir au Yémen ou ailleurs. Si on voit ces pays faire appel et jouer largement de mercenaires locaux ou étrangers, ce n'est pas pour rien, au delà d'éviter de verser le sang "national" c'est aussi parce qu'ils ne peuvent pas le verser. Donc oui, beaucoup viennent pour la gamelle, même si chez eux, ce n'est pas forcément la bouffe, mais une maison ou autres. Leurs mercenaires "pauvres" sont très souvent très mauvais, eux ils viennent aussi pour de l'argent, mais ne combattent pas jusqu'à la mort, ce sont des mercenaires de casernes qui sont payés pour avoir du chiffre et non pour faire la guerre. Pas étonnant de voir ces pays se tourner vers des mercenaires étrangers, prenez le commandant de la garde présidentielle des EAU, c'est un ancien militaire australien, il a les compétences militaires que les émiriens payent très très bien. Il n'est pas le seul, ils cherchent ces quelques têtes pensantes capables d'amener de la profondeur stratégique, de la tactique et de la capacité à encadrer des troupes. C'est peut-être ici que vous trouverez la différence. Les émiriens comme d'autres sont prêts à payer énormément pour obtenir ses capacités, pas étonnant qu'ils aiment bien organiser des exercices, créer des partenariats de coopérations, mais aussi qu'ils veulent que nous soyons sur leur sol. La réalité du Yémen, c'est que les saoudiens sont seuls à la manoeuvre, il n'y a pas des conseillers américains ou autres qui gèrent la tactique mise en place. Cela dépasse aussi les frontières de ces pays, n'allons pas dire que l'armée syrienne a briller dans le conflit qui l'opposait à divers groupes armés, il a fallu une poignée de combattants aguerris du Hezbollah, de conseillers iraniens et russes, quelques avions russes pour que tout change et c'était bien ce noyau de force, soutenu et encadré par quelques éléments qui ont fait la victoire, la masse désorganisé, même bien équipée ne sert à rien. En Irak c'était pareil, Daesh qui avec 500 hommes fait fuir des brigades entières de l'armée irakienne, peu de combat. Il a fallu voir venir les avions occidentaux, les conseillers occidentaux qui ont tout repris en main, qui ont formés également un noyau dure d'unités, encadrés avant et même directement sur le terrain, soutenus par notre aviation, ils ont permis la victoire. Je persiste donc à dire que tout ne se vaut pas dans le monde militaire, il y a des pays qui savent faire la guerre, il y a des unités qui se détachent, même en petit nombre des autres, que parfois 500 bons soldats passablement armé peuvent avoir un plus gros et meilleur résultat que 5000 mauvais soldats bien équipés. Je ne dirai pas non plus qu'une armée est bonne par ce qu'il y a plus mauvaise qu'elle.
  22. Quand on regarde les images, on comprend très bien et très vite que le premier problème des saoudiens et surtout des hommes qu'ils payent, c'est l'absence et le manque criant de volonté de se battre. On sent largement qu'il s'agit d'hommes qui sont ici pour la gamelle et que même si ce genre de recrues a toujours existé, l'encadrement doit faire le reste. Les saoudiens ont l'argent mais ils sont comme beaucoup de pays, très mauvais pour faire la guerre, car le matériel ne fait pas tout. Il faut des hommes qui en veulent, il faut des chefs qui savent faire appliquer des procédures tactiques et comportementales. Ici nous voyons très bien l'incohérence totale de voir des unités blindés, qui ont tout de même de quoi riposter, agir de la même façon que s'ils seraient dans des pick-up non blindé et non armé, ça ne riposte pas, ça cherche à fuir de l'impasse et si on ne peut pas fuir avec les véhicules, ils fuient à pieds. On se retrouve avec des Houthis qui engagent le combat et un adversaire mieux équiper qui s'enfuit sans réellement combattre car ne sachant pas combattre. Même si les Houthis ont des missiles dont chaque tir n'échappe pas à la caméra qui permet de faire mal et qui peut faire craindre certains équipages, en réalité ils n'en ont pas non plus des centaines. Ils ne détruisent pas tant de véhicules que ça avec leurs armes et dans les vidéos on le voit bien, ils érigent le briquet comme une arme, car la plupart des véhicules qu'ils capturent sont bloqués (voir accidentés par la panique de la retraite de leurs occupants), en panne, abandonnés. Souvent en très bon état (comme neuf), les armes et munitions toujours dessus (là aussi pourquoi ils ne détruisent pas le matériel qu'ils abandonnent?), c'est le briquet et l'essence qui va donner l'essentiel de "l'image" du véhicule détruit. C'est un non sens militaire qu'on voit là, le succès des Houthis revient en grande partie par la faiblesse de leurs adversaires, si faible que les Houthis paraissent à côté, être d'excellents combattants. Les saoudiens vont devoir sérieusement se remettre en question, mais d'une manière générale, ils ne sont pas les seuls dans la région, pour avoir été aux côtés d'exercices bilatéraux avec les émiriens et les qataris, ce n'est pas mieux, on a beau vouloir se dire que tous les hommes se valent et donc peuvent être de bons combattants, j'ai personnellement compris que ce n'est pas vrai, que la culture militaire ne s'achète pas aussi facilement que les armes. Que la guerre asymétrique et contre-insurrectionnelle soit complexe et peut sembler sans fin, c'est une évidence, mais nous assistons au Yémen à des "incohérences" militaires qui dépassent le cadre d'un harcèlement permanent et de l'ombre. Comme en Afghanistan, les talibans, même s'ils étaient omniprésents, qu'ils pouvaient infliger des pertes en plantant des mines, en faisant des attentats, faisant des embuscades, ils n'avaient jamais la supériorité militaire dans le combat, car en face ça répondait et ils savaient aussi que l'aviation allait vite venir. Maintenant que l'armée afghane est assez seule, on voit de nouveau les talibans agir en obtenant la supériorité dans le combat, donc en conquérant des positions, du terrain et non plus simplement jouer les éléments perturbateurs quotidiens. Les saoudiens au Yémen doivent se remettre en question s'ils veulent continuer.
  23. Le MRTT apportera lui aussi son coup de neuf à notre aviation. Globalement c'est au delà d'avoir le bénéfice d'avions neufs amenant la disponibilité, ce sont aussi des capacités amplifiées qui sont importantes. Je pense aussi que très vite, sur un théâtre d'opération comme au Sahel, la pertinence d'un A400M ou deux (pour avoir une alerte) effectuant des missions de transport quotidien serait à même de libérer le ravitailleur actuellement présent. Quand on aura 50 A400M (normalement en 2030) on ose facilement imaginer les possibilités offertes par la capacité de ravitaillement. En plus des 15 MRTT, on aura des possibilités d'actions que nous n'avons jamais eût, loin de nos galères d'hier et même d'aujourd'hui. C'est parfois difficile à imaginer, mais les années 2020-2030 seront riches en nouveautés et clairement après 2030 on aura une armée d'un tout autre visage.
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