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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. Zelensky serait un vote anti-occidental et pro-russe? Explications stp
  2. Oui dans l'absolu, la priorité des russes restent de faire accepter l'annexion de la Crimée, qui reste légitime uniquement dans la communication russe et le soutien peut-être d'Assad ou autres "sujets" de Moscou. J'estime pour ma part que les russes ont compris que l'Ukraine n'est pas vraiment récupérable et que justement la prise de la Crimée, c'était déjà une manière de sauver les meubles, que ce qui s'est passé dans le Donbass a mal tourné et qu'on s'accroche désormais à ce qui reste. Il est compliqué pour les russes de compter sur un soulèvement pro-russe généralisée dans toute l'Ukraine, car justement ces populations favorables à ce genre de choses sont trop regroupées dans la Crimée et le Donbass. Les divisions actuelles réalisées et entretenues par la Russie retire un pouvoir d'influence sur toute l'Ukraine, moins de chance de faire élire un pouvoir et des représentants pro-russe qui peuvent servir à "tenir" l'Ukraine. L'Ukraine semble vraiment tourner le dos à la Russie et regarde vers l'Ouest pour son avenir, l'animosité émanant par le conflit du Donbass et la prise de la Crimée a fait émerger un courant nationaliste (haït par les russes, alors même qu'ils soutiennent tous les autres nationalistes en Europe) qui fait valoir une identité ukrainienne, la ou les russes cherchent encore à vouloir dénier l'existence de ce pays et à imaginer une réintégration à la Russie. L'Ukraine mais aussi la Russie (et bien d'autres aussi) font face a des difficultés démographiques et économiques non négligeables pour l'avenir. Les populations désertent des zones, vont en villes ou émigrent à l'étranger. Dans la stratégie russe qui se reposent sur les populations et surtout sur la mémoire des anciens (qui gardent encore l'URSS dans leur tête) sur le long terme c'est mauvais. Dans la zone de Dontesk et de Lougansk, on a une perte de population entre 2001 et 2014 qui est respectivement de -10 et -21%. J'aimerai aussi connaitre les chiffres d'après 2014, avec le conflit et la volonté manifeste de Moscou de "ponctionner" des habitants de ces régions miséreuses mais qu'à Kiev (on va voir comment ce sera avec le nouveau président) on semblait également pousser une population pro-russe (ou pouvant le devenir) à choisir. Dans la politique de l'URSS, les mouvements de populations étaient une stratégie qui a été très similaire à la colonisation et l'éclatement a laisser bon nombre d'immigrés russes (forcés ou non) dans des nouveaux pays. AU moment des indépendances, pourtant, ils votaient majoritairement "oui" mais la misère qui a suivi a retourné certains esprits avec le classique "c'était mieux avant" donc on s'imagine qu'avec la Russie ça ira mieux (pourtant en Russie, ce n'est pas mieux, la campagne russe ne change pas de la campagne ukrainienne). Je pense qu'il faudra qu'en Ukraine et peut-être ailleurs aussi, accepter un processus d'émigration vers la Russie (qui manque et va manquer de plus en plus de main d'oeuvre). Il faut que la Russie accepte d'abandonner sa politique de possession de territoires sous prétextes de défendre des minorités russes, mais qu'il faut mettre en place pour ceux qui ne supportent vraiment pas de vivre comme un ukrainien en Ukraine ou comme un moldave en Moldavie (Transnistrie) un processus d'émigration via des bureaux spéciaux proposant localement du travail ici ou là en Russie, mais que pas comme travailleur détaché, ce sera également l'acceptation de quitter le pays, d'en perdre la nationalité et de devenir russe avec reprise de certains droits acquis dans le pays de départ (pour la retraite par ex). Il doit y avoir une émigration vers la Russie, une émigration définitive, même si le problème de la Russie c'est que c'est moins tentant que l'Allemagne pour réussir une nouvelle vie. Je crains car j'en suis convaincu, que dans les années à venir, les décennies à venir, il y ait justement en Europe centrale un grand vide de population qu'absorbera des pays comme l'Allemagne, voir même la Pologne (même si aujourd'hui c'est encore l'inverse, son développement économique accompagner de sa régression démographique devrait la pousser à inverser le sens des migrations). Que ce soit les populations d'Ukraine, de Biélorussie, de Moldavie, de Bulgarie, de Roumanie voir de la Grèce (et d'autres), il va y avoir un sérieux vide qui se comptent en millions d'habitants et tout cela a déjà commencé, ce ne sont pas que des migrants, mais surtout un taux de décès supérieur à celui des naissances. La Russie est également concernée, sa population régresse fortement et ça commence à avoir des sueurs froides au Kremlin, ils ont besoin de millions d'immigrés, oui oui, ce même Kremlin qui dans ses médias de propagande à destination des occidentaux joue au rejet et à la peur du migrant, cette même Russie admirée par les nationalistes qui s'imaginent qu'en Russie on reste dans un entre soit de russes ethniques orthodoxes, oubliant que 20% de la population est musulmane, oubliant comment des centaines de milliers d'immigrés d'Asie centrale commence à s'insérer un peu partout.
  3. Faut pas se leurrer, Moscou ne cherche pas à résoudre le conflit au Donbass avec des accords interne à l'Ukraine, on cherche l'annexion immédiate ou différée par un statut d'autonomie qui n'a d'autonome que le nom.
  4. Ils n'informent pas beaucoup sur ce qui se passe en Russie, ils aiment bien parler des problèmes des autres, ou alors vouloir voir des problèmes et appuyer dessus.
  5. Jésus

    40 CTA

    Quand on voit les débats ici pour l'anti-aérien, on comprend le pourquoi du comment l'arme laser a un intérêt certain, notamment contre les drones. Sinon pour ma part, le Mistral suffit déjà pour descendre les gros drones (en plus des hélcos etc...), il manque cependant un bon système de canon du style Goalkeeper avec d'excellents moyens de détections couplé à un bon calculateur et une bonne conduite de tir. Ensuite la gammes Aster 15 et 30 (en version marin ou terrestre) suffit à traiter la menace aérienne courante, manque juste un produit spécialisé contre les missiles balistiques sur très longue distance. Après on reste une nation qui a et recherchera toujours à dominer le ciel par ses avions et non par le sol, car l'Otan jouit d'une supériorité aérienne et c'est pour cela que chez nous (pas qu'en France), l'anti-aérien terrestre n'a pas la même importance stratégique que pour d'autres. Les autres pays se savent inférieur à l'occident (même s'ils ne le disent pas) et cherchent à perturber notre supériorité aérienne par une multitude d'éléments anti-aérien terrestre, car c'est moins coûteux que des avions qu'ils ne pourront pas avoir en nombre et en qualité suffisant. Comprenons quand même cette situation avant de vouloir se placer dans une situation ou ce serait les autres qui disposerait de la supériorité aérienne et que nous devrons s'y opposer. Soit on a la supériorité aérienne (même contestée par des systèmes anti-aérien adverse) soit nous ne l'avons pas, mais en face ils ne l'auront pas non plus. Il faut quand même avoir des systèmes anti-aérien, mais ils ne sont pas aussi important chez nous que pour d'autres.
  6. Je ne sais pas si la Turquie va aller remplacer tous ses matériels américains (voir occidentale) contre des matériels russes. La Turquie ne va plus aussi bien économiquement aujourd'hui qu'auparavant et on voit que le risque de sanctions fait paniquer les investisseurs, fait bouger les lignes macro-économiques du pays. L'économie turque a émergé essentiellement grâce et pour les occidentaux, nos entreprises ont délocalisées, investis là bas dans une perspective également d'intégration à l'UE. La Russie ne pourra jamais apporter ce genre de choses et ce ne sont pas les russes qui vont venir en Turquie pour produire "moins cher" que chez elle. L'industrie militaire turque, bien qu'elle soit locale est en réalité très liée à des entreprises occidentales (mais pas que), le "made in turkey" est souvent un assemblage de produits importés ou réalisés sous licences. Il y a bien entendu des choses qu'ils font seuls, mais ce sont rarement des éléments cruciaux. Prenez chaque produit militaire turque, vous allez toujours voir que tel ou tel industriel européen ou américain fournit ceci ou cela, qu'il y a toujours des partenariats qui permettent de faire ces choses. Si la Turquie fait vraiment un bras de fer avec l'occident et chercherait à se débarrasser de ses matériels et de ses liens occidentaux, ben faut pas croire qu'elle pourra localement continuer comme ce qu'elle fait actuellement et depuis des années. Au contraire, son industrie locale sera fortement perturbée, contrainte, bloquée à divers niveaux et les projets d'avions, de chars et autres, largement remis en question. C'est sans compter également la possibilité de voir l'approvisionnement et la fin des contrats de maintenance des matériels qu'elle dispose, ce qui entraînerait des chutes de disponibilités. Les turcs ne sont pas en position de force pour un revirement géostratégique brutal contre l'occident, Erdogan le sait et c'est ce qui explique pourquoi il ne fait pas justement ce qui semble logique après ses positions, celui de renoncer à intégrer l'UE et de sortir de l'Otan tout en dégageant les troupes étrangères (base d'Incirlik par ex). Toute la question ne tourne pas juste autour de trouver un remplaçant au F-35, la question se trouve à Ankara, c'est celle qu'Erdogan ne sait pas trancher, celle de connaître la position géopolitique de la Turquie. Le S-400 n'est pas tant le problème ultime qui ferait peur l'Otan, mais c'est bien la défiance de la Turquie à se détourner de ses "alliés" et s'entêter à vouloir satisfaire un rapprochement avec un "ennemi" stratégique de l'alliance. La Russie bien entendue est toute ouverte à cela, elle est totalement disposée à obtenir une division et un affaiblissement de l'Otan, tout comme elle est prête à avancer ses armements pour se substituer aux armements occidentaux. Moscou est même prêt à offrir des crédits à Ankara pour que cette dernière, en cas de problèmes budgétaire, elle puisse avoir des armes, d'autant plus que ça créer une dépendance, donc un levier d'influence. Les russes n'ont-ils pas déjà payés toute la création du gazoduc alors même que les turcs en tireront profit (droit de passage)? N'ont-ils pas déjà vendus le S-400 avec une grosse part de crédit? Ne nous y trompons pas, pour retourner la Turquie, Poutine sera prêt à perdre/risquer des milliards car c'est typiquement le genre de "jeu" qu'il aime et qu'il privilégie au détriment d'un investissement en Russie. Poutine est typiquement un joueur d'échecs géostratégiques avant d'être un président ayant pour objectif d'améliorer la vie des russes à qui on dit toujours d'être patients/silencieux, que demain ça ira mieux, un président qui se targue d'avoir améliorer la situation du pays alors qu'il n'a que profité de l'explosion du prix des hydrocarbures dans les années 2000, on l'a vu il y a 4 ans, quand le pétrole se casse la gueule, le pays se casse la gueule et le miracle Poutine disparait. Mais le problème de la "solution" russe, c'est qu'en dehors de l'armement, du pétrole et du gaz, ben elle n'a pas grand chose à apporter. Il ne faut pas juste penser que se détourner de l'occident n'est qu'une question de choix d'armements, c'est avant tout un choix économique qui a son importance, cette force invisible qui donne une puissance, une influence non militaire que les russes n'ont pas et qui montrent les limites stratégique à vouloir politiquement se faire passer pour celui qui s'oppose et tient tête à l'occident. La Turquie montre parfaitement par sa position ambigu, qu'il y a beaucoup à perdre et je pense même qu'Erdogan cherchait autre chose, qu'il pensait faire plier tout le monde comme il veut le faire en Turquie, qu'il pensait sauver ses fesses politiquement en plongeant le pays dans un nid à problèmes ou justement la solution sera d'en finir avec Erdogan. Car même si ce dernier a ses sympathisants, il n'a pas un soutien massif de la population. Il n'a pas avancé l'élection présidentielle pour le plaisir, il sait que sa position politique est déclinante, les récentes municipales l'ont montrées. Moi je ne m'avancerai pas à prédire l'avenir de la Turquie, car je suis convaincu qu'il y aura un changement dans ce pays (bon ou mauvais), qu'Erdogan ne va pas être celui qui va dessiner l'avenir de la Turquie des 20 prochaines années. Alors ça se dégradera sans doute encore et encore, mais ça se dégradera aussi beaucoup en Turquie, à l'intérieur
  7. C'est le but de l'ANL. Mais déjà aujourd'hui avec le Tigre, même s'il n'est pas de la marine, un BPC voir une implantation en bord de mer peut le ramener a effectuer des missions au dessus de l'eau, entre les Mistral, les Hellfire, son canon, bientôt les roquettes guidées, on a de quoi faire contre de petites embarcations. Le NH90 a lui aussi une excellente capacité anti-navire, le HIL apportera un petit plus et l'intégration d'un missile mistral ne doit pas être complexe. Mais ces hélicoptères évoluant généralement autour de navires pourvus de défense anti-aérienne, ces hélicoptères sont plutôt des appuis anti-navires supplémentaires pour intervenir rapidement ou pour surprendre un sous-marin afin d'éviter qu'il s'approche du navire "mère". Quand on voit le scénario dans le Golfe, on constate qu'effectivement, face aux moyens iraniens, l'hélicoptère fait figure d'excellent moyen pour être rapide face à des petits navires nombreux et rapides. En plus de cela, le bombardement des navires à quai, dans les ports peut rapidement réduire les capacités iraniennes. Car je pense qu'il est assez "simple" de surveiller les mouvements de navires et je serai surpris qu'il n'y ait pas déjà une cartographie des ports militaires de la marine iranienne et des gardiens de la révolution. En cas de conflit, les navires américains et autres ne vont pas attendre que les iraniens viennent à eux par la mer. Quand aux aéronefs des iraniens, ils ne sont pas bien nombreux et ce ne sont pas leurs drones qui représentent une réelle menace. Après si ce genre de conflit éclate le danger résiderait plus selon moi en une menace de missiles côtiers ou par des mines qu'ils peuvent foutre à l'eau à partir de n'importe quoi, les navires ou les aéronefs iraniens, ce sera un problème temporaire.
  8. Jésus

    40 CTA

    La "capacité" à détruire des éléments critiques, ça n'est pas une réalité tactique dans un combat. Si à 10 m d'un char (ou comme nous pouvons voir une photo sur internet) on peut se dire qu'en tirant ici ou là on ferait tel ou tel dommage plus ou moins critique, dans les faits, il y a bien souvent des centaines de mètres (si ce n'est des km qui sépare le tireur du char. Même avec des optiques grossissant, il est compliqué de faire la distinction et encore plus compliqué d'ajuster un tir pour viser avec précision un optique de 20cm de diamètre par exemple. Le char devient une silhouette et vous vous attachez à tirer au milieu de la silhouette de la même manière qu'un homme à 100m, vous ne vous amusez pas à viser la gorge pour vous assurer que le pare balles et le casque ne réussisse à protéger l'individu, c'est déjà presque impossible, mais en plus dans le feu du combat, le stress et autres, ben vous cherchez à toucher l'ennemi pas à le toucher à un endroit précis. Peut-être pour un tireur de précision en planque depuis un moment, observant l'ennemi qui ne bouge pas trop, on arrivera à prendre son temps pour bien la placer, mais ça n'est pas commun. Comme Leclerc le dit plus haut, c'est de la chance que de toucher des optiques ou autres et l'objectif reste de tirer pour tuer avec une certitude d'avoir éliminer. Le char il faut le voir exploser pour qu'on connaisse son état et non pas tenter de le deviner en se disant "peut-être que j'ai touché un truc qui l'handicape", il n'y a pas de place au doute. De savoir si on peut foutre en l'air un char avec un calibre de 40, 30 ou 25 mm, oui, on peut lui péter une chenille, on peut le pénétrer à divers endroit, on peut lui toucher son système de tir au point de le rendre inopérant tout comme on peut fortement le perturber (car croyez bien que se prendre des obus de 25 ou de 40 ben il y a des chocs qui perturbent l'équipage) au point de le faire reculer, voir de se planter (vu la visibilité réduite que peut avoir un conducteur). Mais ce genre de neutralisation c'est au bonheur la chance et ne doit surtout pas s'inscrire dans une tactique ou un mode de combat. On greffe des MMP à côté du canon de 40mm sur le Jaguar, c'est justement pour foutre en l'air un char/blindé adverse. Le canon de 40mm reste tout de même efficace à l'essentiel des véhicules qu'il peut trouver en face de lui, entre les véhicules non blindés (la majorité des véhicules d'une armée) et les véhicules blindés (ou la majorité ne sont pas des chars et ne résistent pas à ce calibre). De nombreux vieux chars restent eux aussi assez vulnérable à ce genre de canons, comme le T-55/62 par exemple (suffit de voir sur internet leurs niveau de protection) ou c'est l'équipage du char qui va espérer que la chance l'épargne plutôt que le tireur derrière le 40mm espérant toucher un coin critique (si les munitions utilisées sont bien anti-chars). En Soit si un Jaguar tombe sur un T-62 de profil au coin d'une rue, il peut l'engager sans aucun problème avec son canon, les premiers impacts, même s'ils ne sont pas perçants, mettra l'équipage HS pour comprendre ce qui lui arrive et quelques obus plus tard, il sera foutu, les munitions seront vite touchés. Quant aux chars de dernières générations, avouons qu'ils ne courent pas les rues et qu'ils ne se vendent pas en milliers d'exemplaires comme leurs prédécesseurs, c'est un facteur à prendre en compte. Mais tout cela sera de l'opportunisme, la "règle" doit être une neutralisation immédiate et vérifiable via le MMP.
  9. Le casus belli peut être tout et n'importe quoi, mais il reste toujours une affaire politique Soit tu veux la guerre alors chaque prétexte devient une excuse pour la faire, quitte à provoquer des choses, soit tu ne veux pas la guerre et tu laisses faire des choses, des provocations en élevant la voix. Pour l'instant on voit que du côté "anti-Iran" on est dans un scénario ou l'on ne veut pas la guerre et contrairement à certains qui pensent que les USA ou d'autres cherchent un prétexte pour attaquer l'Iran, des casus belli, il y en a un paquet qui sont passés et qui pourtant n'ont rien donnés. Cela montre bien que ceux qui pensent que les américains veulent la guerre se trompent, ils veulent voir l'Iran "faible" et surtout inopérante en dehors de ses frontières (sans influences), il n'y a pas d'obsessions à faire la guerre. Du côté iranien, je pense qu'il y a un pouvoir politique qui ne veut pas du tout une confrontation, mais que derrière les gardiens de la révolution et l'idéologie anti-américaine (et autres) cultivée depuis des années poussent à prendre des risques militaires, à faire des provocations. Mais comme bien souvent, il y a la provocation "inacceptable" qui peut arriver. Généralement pour les américains, il faut attendre des morts, des otages et des actes qui mettent vraiment en question leur fierté et leur image de puissance en jeu. Les navires civils arraisonnés, c'est un truc de plus pour mettre la pression, pour augmenter l'eau dans le vase, mais ce ne sera pas la goutte qui le fera déborder. Les iraniens savent bien que tant qu'ils ne vont pas tuer des américains intentionnellement et ouvertement, en face ça restera un lion qui grogne mais qui n'attaque pas
  10. Si on peut comprendre la volonté iranienne de vouloir avoir une "monnaie d'échange" et de ne pas vouloir se laisser faire si ce n'est de provoquer pour maintenir un système politique, ces choses là peuvent amener à une confrontation (que personnes ne veut en fait). On entre dans un processus d'escalades ou d'un côté (US et autres) on se sait plus fort et on a aucune raison de reculer ou de faire des concessions, de l'autre on a une idéologie et un système politique (avec les gardiens de la révolution etc...) qui pousse à être la grenouille voulant se faire aussi grosse que le boeuf. L'Iran semble se voir sur un même pied, si ce n'est parfois en position de supériorité, par rapport à un ensemble de puissances militaires (en premier plan les américains) qui lui font ou pourraient très vite se retrouver en face d'eux. Il y a un genre d'excès de confiance, d'arrogance qui peut se lire dans leurs communications, leurs actes, une sorte de sentiment ou ils se pensent trop gros pour que ça dégénère vraiment. Je pense que s'il est légitime pour les iraniens de vouloir ne pas subir le diktat qui est porté contre eux, mais leurs réactions sont des plus mauvaises si leur objectif est que tout cela s'arrête. Ils jouent volontiers de la surenchère en pensant qu'au final tous ceux qui sont face à eux, vont finir par rompre, par reculer. Pourtant comme je l'ai dis, ce ne sont pas ceux qui se savent forts, qui ont des outils militaires que l'Iran n'a pas, qui vont relativiser les choses, qu'ils vont reculer, bien au contraire, ils sont ceux qui pousseront leurs moyens militaires pour intimider. Non les embarcations iraniennes, les petits drones qu'ils mettent en oeuvre ne sont pas en position de forces en cas d'affrontements militaires. La capacité de nuisances que peut avoir les forces iraniennes est certaine, la perturbation du trafic normal peut l'être, mais il y a en face un autre monde et même si pour certains couler un navire américain ou en toucher serait vécu comme une victoire euphorisante, ça n'est rien, pas plus que les serbes n'ont gagnés par ce qu'ils ont abattus un avion furtif américain, événement que beaucoup de sympathisants serbes ou d'anti-américains aiment encore mettre en avant pour cacher une guerre perdue. Là récemment avec l'Iran c'était pareil, j'aime bien voir sur internet les différentes réactions, je vois déjà ceux qui font passer cela comme une victoire iranienne, une domination iranienne, ou l'Iran abattrait des drones (oui au pluriel car ils aiment bien imaginer l'avenir ainsi) à 200 millions quand les USA abattent des drones qui ne valent pas le prix du missile qui est tiré. Le genre d'analyses financières de la situation militaire ou on a le sentiment que l'Iran et les USA auraient un même budget, les mêmes moyens mais que l'un serait "ruiné" (donc perdant) en cas de guerre et que l'autre s'en sortirait les doigts dans le nez sans trop de pertes (ou alors sans valeurs). L'Iran a peut-être besoin d'abattre un drone pour infliger une perte "financière" aux USA que certains font passer presque comme une ruine (alors qu'admettons le, à l'échelle du budget américain...), Washington sans rien tirer arrive à faire perdre des milliards à l'Iran, par des sanctions, de la diplomatie, des menaces, le rapport de force il se mesure ici et le drone à 200 millions c'est un arbre servant à cacher la forêt pour ceux qui prennent partis de l'Iran. Les iraniens poussent la chose dans une mauvaise direction, le grenouille qui se gonfle pour vouloir être aussi grosse que le boeuf, risque d'éclater
  11. Je viens de voir les grandes lignes du besoin opérationnel des armées: Il devra être capable: -d'agir en autonomie, voire sur de grandes élongations -d'acquérir sans être décelé, de l'information sur le terrain, sur l'ennemi et la population - de neutraliser une menace à sa portée -de faciliter la mise en oeuvre d'appuis indirects, dont ceux à tir au delà de la vue directe Le VBAE pourrait donc être décliné en 3 versions, recherche, agression et commandement Le véhicule en ordre de combat pourrait être de la gamme 6 tonnes
  12. Déjà de base, aucun véhicule n'est indestructible, ce n'est donc pas en montrant des images de véhicules détruits qu'on montre que ces véhicules sont mauvais. L'intérêt d'un blindé c'est de protéger les hommes qui se trouvent dedans et non d'éviter au véhicule d'être détruit, car n'importe quel véhicule qui se prend une roquette, roule sur une mine, aura une sale gueule. Ce qu'il faut savoir avec vos photos, c'est l'état de l'équipage qui s'y trouvait. Les Houthis jouant massivement avec leurs "prises de guerre" qui sont souvent des véhicules endommagés (voir en panne) abandonnés par ceux d'en face, ont pour habitude d'y mettre le feu voir de les faire exploser devant des caméras ou pour ensuite en faire des photos plus "impressionnantes" à des fins de propagande. On se retrouve ensuite à l'étranger avec des véhicules pulvérisés pour lesquels on se pose des questions alors qu'en fait on participe à une propagande Houthis voulant montrer qu'ils "pulvérisent" leurs ennemis alors même que si on remonte l'affaire, on est en face d'un blindé qui a été laissé sur place (ce qui n'enlève pas aux Houthis leurs capacités à l'avoir fixé sur place). C'est d'ailleurs également contre ce genre d'instrumentalisations que nous prenons le "soin" de préférer la destruction/pulvérisation d'un blindé (ou autre) irrécupérable plutôt que simplement le laisser sur place, on ne laisse rien à l'ennemi pour éviter que ce dernier en fait sa propagande et installe une idée "victorieuse" chez ses supporters.
  13. De mon point de vue à l'heure actuelle, je dirai également que logiquement le VLTP-P serait un véhicule légèrement blindé, un peu comme le PVP. Mais forcé de constater que ce programme n'est pas lancé et qu'il ne définit encore rien comme limite de poids. On a pût le voir avec le VBMR (et d'autres) entre la limite de poids imaginée au départ et le produit final, ben on a préférer déborder pour satisfaire le besoin plutôt que se contraindre à respecter un poids qui finalement pousse les industriels à d'importantes contraintes aboutissants parfois à des produits à problèmes. Ici ce sera pareil, il n'y aura pas une contrainte de poids à ne pas dépasser ou de protections limitées au niveau 1. Ce sera un appel d'offre du genre "véhicule moins de 10 tonnes (j'invente les chiffres), charge utile 2 tonnes, capacité 4 places assises, protection minimum niveau 1, capacité à s'insérer dans l'environnement Scorpion, capacité à mettre en oeuvre un armement, prix unitaire environ 400k€ etc.., ensuite les industriels ont la liberté de concevoir et proposer des produits qu'ils fassent 4t ou 8t, ce n'est pas grave, le meilleur gagnera et celui qui pour le même prix offre une protection supplémentaire ben il aura un avantage même s'il fait 3 tonnes de plus. La seule chose que l'on sait aujourd'hui c'est que le VLTP-P se divise en deux secteurs, le segment "haut" qui est désigné dans la LPM comme le VBMR léger (donc qui sera dérivé du Serval) et un secteur "bas" dont on ne sait pas grand chose. Le Hawkei a l'avantage d'exister déjà et répond à des caractéristiques techniques australienne qui penche avec les terrains dans lesquels on est actuellement engagés, cela joue. Thalès étant le maître d'oeuvre en France pour la vétronique de Scorpion, il a déjà effectué cela sur le Hawkei et l'a déjà poussé à l'essai dans nos armées. Il semble mieux répondre au programme VBAE mais pourrait tout aussi bien faire figure de candidat pour le VLTP-P et au final ces deux programmes pourraient se rejoindre pour profiter d'un effet de série ou alors effectivement que le Scarabee soit le VBAE et le Hawkei le VLTP-P. On cherche un véhicule du genre JLTV, un segment de véhicules que nous n'avons pas vraiment eût contrairement aux américains et d'autres (humvees etc) un véhicule 4 places blindé pour de la patrouille légère, nous étions toujours soit avec le VAB soit la P4, il n'y a que le PVP qui a amener un souffle nouveau et on a tiré sur le VBL pour le sortir petit à petit de son rôle. Avec les renouvellements de véhicules à venir, on va pouvoir redonner des rôles clairs à chacun.
  14. Jésus

    [EBRC/Jaguar]

    Il n'a jamais été précisé que les vierges étaient de jeunes filles ni même des ....humains. Tout cela est le secret des dieux!
  15. 1)Concernant le VBAE, le problème c'est qu'ici certains ont en tête le CRAB de PANHARD et pensent donc que le VBAE sera/devra avoir un armement lourd. Mais tout cela n'est pas le besoin des armées, ça se repose sur un prototype d'un constructeur à une époque ou on pensait aussi au successeur de la Sagaie. Le VBAE n'aura pas un gros armement, ce sera sans doute de base une tourelle de 7.62 téléopéré qu'on pourra insérer en opex, sans doute un point affirmé sur l'aspect reconnaissance (un mat optronique par exemple), un emplacement pour y fixer un MMP (comme pour le Milan actuellement) mais sans plus. Faut pas s'imaginer des tourelles de 20mm ou je ne sais quoi, ça ne se fera pas car justement le rôle d'EBRC, ce sera le Jaguar et l'augmentation de 50 exemplaires enlève aussi un vide que pouvait avoir laissé la Sagaie et que certains pouvaient voir dans un VBAE surarmé. 2) Le choix du VBAE n'est pas fait et le Scarabee reste un véhicule d'un industriel qui cherche à être en "avance" sur ses concurrents, surtout que beaucoup de programmes lui sont passés sous le nez dans le renouvellement des véhicules de l'armée française. Il propose donc un produit qu'il pense adapté mais qui n'est en aucun cas le fruit des besoins ou des désirs de l'armée. Il ne sert donc à rien de trop s'activer sur cette question. 3) Le choix de deux types de véhicules pour remplacer le VAB répond à différents besoins. Il ne faut pas juste voir ces véhicules comme des transporteurs de troupes, ou leur seule vocation c'est de faire entrer des hommes pour qu'ils débarquent ailleurs. Ce sont des véhicules multifonctions. A l'origine c'était vraiment d'avoir le VBMR lourd comme engin principal pour remplacer le VAB et le VBMR léger comme engin pour les unités aéroportées (l'idée étant de pouvoir en mettre 3 dans un A400M, d'où les 10 tonnes initiales). Mais les choses, les besoins, les possibilités évoluant, le VBMR léger a pris beaucoup plus d'importance que le Griffon qui au fond n'a connu que 150 engins supplémentaires quand le Serval est passé de 358 à 978. Ce qui fait qu'au final, on est à environ 1 pour 2. Cela donne un avantage dans l'utilisation, car on ne peut pas dire que 15 tonnes et 25 tonnes c'est la même chose. On va pouvoir s'adapter à différents engagements pour lesquels il n'y a pas l'utilité d'avoir trop gros, que ce soit pour raisons de coûts comme pour des raisons de logistiques. Ce n'est pas par ce que pour certains le léger ça s'arrête à tel poids, qu'il faut faire de l'appellation VBMR "léger" son cheval de bataille en répétant que 15 tonnes c'est "lourd". Mais ces remarques reposent sur quoi? Y a t-il un code du lourd et du léger? Non, entre 15 tonnes et 25 tonnes il y a un monde qui permet de classifier ces deux engins en un "lourd" et un autre en "léger" et ce n'est pas par ce qu'on se représente un véhicule "léger" à 10 tonnes par rapport à un autre véhicule qui n'a aucun rapport avec ce programme, qu'il faut toujours marteler "non c'est lourd pas léger" (sans vouloir être méchant). Ce n'est pas non plus par ce qu'on était habitué à avoir un VAB à tout faire, qu'il faut penser que ça reste la référence, car dans la pratique, ça doit faire au moins 15 ans qu'on dit que le VAB n'est pas assez protégé et qu'il y a besoin dans certains conflits d'un gros véhicules de transport lourd pour éviter des pertes, d'ou un Griffon à 25 tonnes. Mais à côté il y a aussi des missions pour lequel le VAB est suffisant et le Serval est dans cette gamme là (en mieux) et pas forcément plus lourd. Je rappel aussi qu'à côté des 975 Serval devant servir à "Scorpion" il y a plus de 1000 autres Serval qui seront "appui Scorpion" et finiront par devenir le véhicule "spécialisé" pour différentes choses comme le VAB l'a été avec ses versions. On aura beaucoup plus de véhicules que maintenant (faut dire aussi qu'il y a eût des coupes puis un arrêt imprévu, puis une hausse de la FOT qui a son incidence). De 2600 VAB en ce moment, on va virer vers les 3800 en 2030, cela semble un bon étrange, pourtant on ne fait que regagner un niveau quantitatif qu'on avait il y a 10 ans, donc ce n'est pas surprenant ou étrange, par contre ça montre bien qu'aujourd'hui on est en "manque" de véhicules, ce qui explique de nombreux problèmes et ou la disponibilité n'aide pas... Dernier rappel, il est prévu d'acquérir 2300 VLTP-P, qui seront des véhicules blindés relativement légers, du style Hawkei. On pourrait envisager un programme rejoignant le VBAE. C'est possible mais pas certain que ce VLTP-P soit également le remplaçant du PVP (a priori c'est non, mais la confusion reste). En soit nous ne sommes pas dans une situation de tension ou il faut faire des choix de rationnement, ça peut paraitre bizarre à ce qu'on connaissait depuis des années mais c'est vrai. Nous sommes dans une phase ou l'on augmente le potentiel et ou l'on se dote de nouvelles capacités et de nouvelles perspectives. Il se passera encore 3-4 ans avant de bien le comprendre, pourtant dans 10 ans, notre armée de terre aura fait un bond capacitaire par rapport à aujourd'hui. Le VBCI sera également (sans doute entre 2025 et 2030) revu pour intégrer de nouvelles choses. Quand on arrive à se projeter dans 10 ans et quand on regarde la situation actuelle ou d'il y a quelques années ou on était presque subjugué par l'achat de 14 Aravis de 12 tonnes qui allait offrir une meilleure protection à nos troupes en Afgha, qu'on en faisait presque un événement (même encore récemment pour les quelques exemplaires en Syrie), honnêtement on va entrer dans un autre monde...
  16. Comme Scarabée le dit, il y aura bien (c'est certain) d'un côté les mortiers classiques que l'on connait et les nouveaux intégrés sur véhicules. Le GTIA doit être vu comme une véritable référence d'engagement de nos armées et je pense qu'on doit plutôt compter voir partir plusieurs GTIA qu'une brigade. On va entrer dans une armée avec beaucoup de connexions, de liaisons, de communications, y compris dans le bas du spectre. Ce sont des choses qu'on ne voit pas vraiment, pas comme une commande de blindés et j'en passe, pourtant ça change beaucoup de choses. Le MEPAC sera typiquement le genre de véhicule d'appui pour un GTIA, un véhicule-mortier d'accompagnement d'unités de "contacts" qui disposeront de moyens communicants simplifiés pour transmettre les coordonnées pour un appui d'artillerie. Pour faire simple, ce sera comme avoir une carte interactive ou l'on appui sur un point (ou se trouve l'ennemi) et ou ensuite l'info est transmise au système automatisé de pointage (qui fait ses calculs) du mortier pour qu'il tire dessus. L'idée est vraiment de gagner en réactivité et d'envoyer au plus tôt des obus sur l'ennemi sans qu'il y ait besoin d'avoir un gros dispositif d'artillerie accompagnant une unité sur le terrain ou sans qu'il faille trop attendre. Ce sera donc un appui de proximité, de précision et d'immédiateté que pourront s'offrir les unités au contact. Le Caesar peut amener un appui au niveau GTIA, couvrant un plus large spectre avec des possibilités étendues, le MEPAC sera un appui au niveau SGTIA qui doit précéder le Caesar, qui doit le compléter et même s'y soustraire (car tous les SGTIA n'ont pas forcément des Caesar à l'arrière en position pour les couvrir). C'est aussi un moyen pour réduire le besoin d'appuis aérien, quelques obus de mortiers peuvent suffire à faire fuir ou mettre en échec l'ennemi. L'arrivée de plusieurs drones nouveaux, avec de meilleures capacités offrira des moyens de renseignements importants pour justement tenir de la distance entre nous et l'ennemi et donc d'optimiser un traitement lui aussi à distance. Dans ce contexte, l'arrivée d'obus guidés pour du 155mm voir du 120mm pourra changer certaines manières de faire. Même si beaucoup ont encore à l'esprit l'image de l'artillerie qui envoie le plus d'obus possible, je pense moi que c'est bien l'artillerie de précision (le Caesar montre que même sans obus guidés, la précision peut s'obtenir autrement) qui est l'avenir, tirer 2-3 obus sur un ennemi vu par un drone à quelques km, voilà le genre de "chasse" qu'on pourrait faire, en plus d'armer certains drones. Le patroller sera le drone GTIA, le spy ranger le sera au niveau SGTIA. Les unités d'infanteries gardent aussi avec eux le mortier de 81mm qui amènent aussi une réponse rapide (niveau SGTIA) et permet de calmer l'ennemi en envoyant un certain nombre d'obus. Le MO120 tracté restera plus dans un dispositif de deuxième ligne, de renforts, de modularités et d'adaptabilités, de pièces défensives dans des bases etc., il sera toujours plus nombreux que le MEPAC donc il gardera un rôle important mais sans doute moins "accompagnant"
  17. Jésus

    [Rafale]

    Les animaux autour ils se disent "mais il va la fermer on ne s'entend plus respirer" Et c'est quoi ce camp qui lui sert de jardin? On dirait un de ces types isolé vivant en ermite et attendant la fin du monde et les allocs...
  18. Non il n'en a pas. Mais ce genre de système reste généralement intégrable et pourrait s'imaginer à l'avenir en un modèle multi-véhicule en kit qu'on intégrerait en opération. Par contre avant de voir un Griffon équipé (il n'est qu'un simple VTT) il y aura avant lui le Leclerc, le Jaguar, le VBCI (dans cet ordre de priorité) qui le seront. Il faut aussi savoir qu'un système de protection actif n'est pas anodin, l'interception d'un missile créer une explosion qui peut s'avérer dangereuse pour le voisinage (soldats débarqués) comme pour le véhicule (crevaison des pneus etc) au risque de l'immobiliser sur le champ de bataille. C'est pour cela que pour l'instant, ce genre de systèmes restent avant tout axé sur des chars chenillés. En attendant, l'installation de filets/grilles contre les roquettes ne coûtent pas cher et ont une excellente efficacité pour briser l'effet des charges creuses. Cela permet de se prémunir de toute cette gamme de munitions individuels (RPG 7/9) qui prolifèrent et qu'on rencontre le plus. Après pour les missiles anti-chars, un peu moins présent, c'est un peu au bonheur la chance, c'est aussi notre capacité à éviter que l'ennemi soit en position de s'installer pour tirer en phase statique, on ne doit pas perdre l'initiative tactique et offensif. Notre capacité à voir loin, à identifier via l'IR les ennemis planqués, à le surprendre par des tirs précis, à le pousser à se planquer par des tirs d'artillerie ou par la menace aérienne, ce sont des moyens pour réduire le risque de se prendre un missile sur un véhicule. Le Griffon contrairement au VAB disposera également des fumigènes, lui donnant une protection passive et sans doute IR perturbant certains missiles et leurs tireurs.
  19. En attendant le Brexit est un bien plus gros problèmes outre-manche qu'ici ou continuer comme avant, ben ça ne change rien et n'est pas un défi politique du quotidien. Les anglais vont s'en prendre plein les dents, ils ne le comprennent pas encore et cherchent à vendre du rêve aux fidèles qui pensent faire presque renaitre l'empire britannique. Vous avez vu, j'ai bien marqué "anglais", car plutôt que voir l'UE s'éclater après le Brexit, je crois qu'en fait c'est le RU qui va s'éclater, manquerait plsu que la symbolique reine disparaisse pour effacer un sacré lien que le futur roi ne pourra pas combler, malgré une accession au trône qui se voudra magnifique...
  20. On en reste à une maquette de "perspective" et non du produit final voir d'un prototype. Il est prévu d'arriver en service, non pas dans les années à venir mais dans 20 ans. C'est le successeur du Rafale et non un "complément", même si comme pour le Mirage, il va le côtoyer le temps que toutes les livraisons soient faîtes. Il est un avion de 6e génération qui est aujourd'hui bien placé pour faire de l'ombre au F-35. Cette maquette comme la communication qu'on fait actuellement fera réfléchir de potentiels "clients" en leur donnant l'alternative d'acheter du Rafale (voir de l'EF) opérationnel pour pouvoir ensuite disposer de cet avion là plutôt que parier sur un F-35 encore problématique et qui au vu du programme, devrait se succéder à lui même dans diverses versions. Il y a en réalité un trou de 10 ans (2020-2030) ou le F-35 sera a son maximum pour décrocher des contrats, après 2030, l'avion européen deviendra un compétiteur très sérieux pour eux. Certains ici craignent qu'on ait une flotte d'avions trop évoluée, trop coûteuse, trop technologique et qu'il faudrait encore avoir des rafale (c'est marrant pour ce dernier on disait la même chose avec les Mirage) à côté, mais c'est une mauvaise analyse de l'avenir et de ce qu'on fait déjà. L'avenir sera dans une flotte de supériorité qui devra avoir différents rôles pour déjouer les menaces adverses et qui disposeront de munitions intelligentes ainsi que des munitions/drones de saturation qui ouvriront la voie. Pour ce qui sera des phases de reconnaissances et même d'attaques dans un environnement ou les menaces sol/air ennemis ont été largement détruites ou qu'elles sont absentes , ce ne seront plus (de moins en moins comme on le voit déjà) des avions de chasse qui s'en chargeront, mais des drones. Les drones Male et d'autres prennent de plus en plus de place et le "compagnon" qui prendra un peu plus de risque en territoire ennemi avec une menace sol-air, ce sera un drone furtif. Le drones et les munitions intelligentes, complexes prendront toujours plus de places et on développera tout aussi sûrement des munitions et des drones low cost pour jouer les "sacrifiés". La chose qui semble changer c'est qu'avant on comptait sur une défense sol-air pas trop coûteuse pour détruire des avions plus coûteux, puis les avions ont évolués (frappes à distances, contre-mesures etc...) pour remettre en question cette défense sol-air bon marché, ce qui poussa ensuite les états comme la Russie ne disposant pas de la supériorité aérienne à vouloir des outils sol-air extrêmement coûteux, peu nombreux (en système complet) devant jouer un rôle d'interdiction pour abattre des avions précieux. Demain on semble vouloir faire de ces défenses sol-air complexes la cible principale. Il n'y a pas beaucoup de pays qui peuvent se payer des S-400-500 et compagnie et si on arrive à créer un mode d'action efficace pour le détruire ou le contourner (saturation, brouillage, leurres, drones cibles, munitions complexes) ça va créer un changement stratégique évident, car aujourd'hui du côté russe ou chinois, on pense que ces systèmes sol-air complexes et coûteux vont donner l'avantage sur le long terme, ou du moins retirer un avantage aérien à l'ennemi, mais ça peut en réalité être qu'une simple passade, le temps qu'en occident, on sorte la réponse à ce qu'on semblait laisser de côté car ni les russes ni les chinois ne semblaient jouer directement un rôle.
  21. Il est écrit "micro drones" mais honnêtement, pour moi il est plutôt de la gamme mini drones, le "micro" c'est un drone qui rentre réellement dans sa poche. Je pense que ces drones vont remplacer les drones "grands publics" qui ont été achetés bien souvent par unités et non par achat "national", si quelqu'un en sait plus, je suis preneur.
  22. Pourquoi les médias russes qui ont 50 caméras pour filmer 100 gilets jaunes avec une tendance à surjouer leur importance sont absents et silencieux sur la Chine?
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