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Tancrède

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Tout ce qui a été posté par Tancrède

  1. Tancrède

    FRES

    Donc selon Rob, le Leclerc n'est pas disponible parce qu'il est peu fiable??!! Tu as déjà seulement lu pourquoi ce taux de disponibilité est bas? L'insuffisance des stocks de pièces détachées. Parce que même les grands quotidiens français qui ne s'intéressent pas aux questions de défense et n'y connaissent rien le savent; y'a pas un gros secret défense pour le savoir. Là tu viens d'étaler une mauvaise foir répugnante (et s'il n'y avait que ce point; j'ai particulièrement aimé le moment où tu nous invente que le M777 a une meilleure portée que le CAESAR, et que dans le même post tu copies/colle que le CAESAR porte à 42 et le M777 à 40... :lol:). J'aime aussi ton habitude des déclarations péremptoires du genre "le concept même du CAESAR est dépassé"; c'est con, c'est pas vraiment l'impression que le marché de l'artillerie donne. Ca donnerait presque envie d'applaudir Thunder sur le WAFF. Vous vous méritez l'un l'autre. Tous les deux aucune idée de la réalité des armées. Juste 2 geeks collectionneurs de fiches techniques et de documents commerciaux sur Internet, ne croyant que ce qu'ils veulent croire. Un jour il faudra que tu acquières un peu d'honnêteté envers toi-même et que tu cesses de voir des grands méchants complots des vilains Français contre "queen and country".
  2. Tancrède

    FRES

    La portée du M777 meilleure??? :lol: Premièrement c'est très largement faux; Deuxièmement, la portée dépend en grande partie du projectile de nos jours (donc chaques fois qu'on achète un nouvel obus, la portée monte; sans compter les roquettes semi-intelligentes qui arrivent). Ensuite, le M777: 39 calibres et cadence de feu peu impressionnante.
  3. Tancrède

    FRES

    As opposed to your perfectly good faith and innocence? :lol: :lol: :lol: :lol:
  4. @yamase La repentance telle qu'elle s'exprime actuellement est certes un fait avant tout occidental. Mais les motivations, les revendications et les hypocrisies que cela déclenche se retrouvent partout et correspondent à des réalités très humaines. Il est hypocrite de se voiler la face et de cacher l'existence du problème sous les pudiques atours de la différence culturelle. Des saloperies sans nom ont été commises à grande échelle par les Japonais: la gêne qu'ils éprouvent à l'évocation du sujet et la violence des réactions japonaises à des revendications parfois très agressives des Chinois est très révélatrice à cet égard. La réécriture des manuels d'histoire a soulevé des protestations assez spectaculaires au Japon quand on les juge à l'aune de la retenue habituelle à leur débat public. La culture judiciaire japonaise de la faute et du jugement implique moins la repentance que la réparation des fautes commises; c'est une des choses que j'admire le plus dans leur culture institutionnelle. Toutes les cultures ont leur conception du crime, et le fait est que le Japon avait en outre signé les conventions internationales avant la guerre; c'est un engagement. De ce point de vue, conception occidentale du contrat ou non, le Japon Impérial s'est dédit et a donc commis de ce fait une forfaiture. Après, les Chinois abusent de la réalité de ces faits en en faisant à outrance un moyen de pression, un outil de politique extérieure et un outil de contrôle politique pour canaliser la rage générale d'une part de leur population (face aux problèmes de la vie) vers la haine d'un autre pays dans le cadre de leur politique ultranationaliste qui aura un jour des conséquences malheureuses. On ne joue pas impunément avec ces choses là qui sont des ressorts politiques de court terme.
  5. @soyouz Splendide argumentatuion, digne des annales du Bar PMU: "t'en es pas tu comprends rien". Essaie déjà de répondre à une argumentation par une argumentation. Je me fade pas des posts argumentés autour de faits prouvés et confirmés (qu'on peut interpréter comme on veut après) pour avoir à prendre en considération des réponses du genre "tu peux pas comprendre". Parce qu'à ce moment là, je pourrais te répondre en te demandant ce que tu peux bien foutre sur un forum francophone à parler de la France, si t'es si russe que ça. Qu'est-ce que t'y connais à la France? Ton avis sur ce qui s'y passe ne vaut rien puisque t'en es pas! Voilà toute la splendeur de ton argumentation? Heureusement, il m'arrive d'essayer de réfléchir et je ne réponds pas ainsi. Maintenant, sur la démocratie: comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas des modèles de démocratie. Il n'y en a qu'un. Il peut y avoir des différences de fonctionnement, parfois même importantes: ça s'appelle une constitution et des pratiques parlementaires. Mais le fond reste toujours le même: Etat de droit garanti, indépendance et pluralisme de l'information et de l'expression garantis (ce qui permet de faire un CHOIX et de se forger une opinion, ce qui est le but de l'exercice), éducation du citoyen (pour qu'il ait un minimum de moyen de choisir), séparation des pouvoirs et pluralisme des partis réelle (possibilités d'alternatives). Ce que Poutine fait s'appelle du Césarisme et rien d'autre (la différence avec le bonapartisme étant que celui-ci est un césarisme tempéré par un Etat de droit), avec un suffrage à but plébiscitaire (Hitler n'a pas fait autre chose; je parle sur un plan strictement de régime politique). La Douma et le reste ne sont là que pour le show et ma remarque consistait juste à dire que ce show là coûte inutilement cher. Poutine fait ce qu'il veut (apparemment il n'est pas contraint par beaucoup de choses dans le régime) mais qu'il arrête de jouer les démocrates et surtout de faire semblant de s'offusquer quand tout le monde crève de rire en l'entendant proclamer qu'il est démocrate. J'aime les gens qui s'assument pour ce qu'ils sont; la cohérence donne la puissance. Qu'on ne me demande pas de dire que ce n'est qu'une autre version de la démocratie que la version occidentale, parce que c'est philosophiquement, juridiquement et éthiquement FAUX. Pourquoi vouloir se prétendre une démocratie; médiatiquement, je sais que c'est une maladie honteuse de pas en être, mais autant s'assumer, ça rend moins ridicule et ça assainit l'air qu'on respire. Maintenant, que tout cela aille ou non à la Russie, j'en ai positivement et très notablement rien à foutre!
  6. Tancrède

    [Blindé] AMX-10RCR.

    Petit ajout: un 30B2 employé ainsi n'aurait pas besoin de snorkel ou d'adaptation à du franchissement de zones innondées profondes. Ensuite, on parle de la BLBM là, pas des FORFUSCO: pourquoi voudrais-tu les barbouiller en bleu? Sinon, pourquoi pas "les loutres de mer", c'est choupinet, ça fait très relations publiques 8). Et "la Paimpolaise".... Les Marsouins ont déjà tellement de chansons....
  7. Tancrède

    [Blindé] AMX-10RCR.

    J'ai bien sûr conscience des modifications nécessaire pour adapter les 30B2 à l'environnement salin (y sont pas capables d'aller sur du sable alors qu'ils peuvent éviter l'aquaplanning dans des champs de gadoue?); mais là je parle d'un autre doctrine d'emploi fondée sur la rapidité d'un assaut monté sur des grands LCAC protégés et armés pouvant lâcher les blindés directement à sec. 1 LCAC type Zubr=120 à 130 tonnes d'emport, soit TRES largement 3 AMX30B2 avec un complément d'infanterie ou un véhicule d'appui (VAB avec mortier 120 ou VAB HOT), ou bien une compagnie d'infanterie montée (VAB) complète, ou encore 500 fantassins (à pince). Rebâtir la 9ème BLBM autour de 8 Zubr pourrait permettre ainsi de placer sur une plage en une seule vague: - 24 AMX30B2, 6 véhicules d'appui et 1 compagnies d'infanterie (à pied) - 8 compagnies d'infanterie sur VAB - carrément les 2 régiments d'infanterie complets de la Brigade (8 Cies combat et 2 CEA, plus le soutien et un EM), plus 2 atteries TRF-1, plus 2 Cies de Génie. De plus, ces Zubrs ajoutent une forte capacité d'appui (canons de 30, lance-roquettes) et de protection (canons AA de 30mm et 4x4 lanceurs SAM). Je sais, cela suppose une autre logistique (comme les LCAC US, ce sont des mécaniques complexes) et une autre conception d'emploi: aucun navire ne peut les contenir. Il faudrait donc établir une plate-forme en mer pour les charger, mais surtout profiter de leur autonomie (300 miles) pour les lancer depuis un autre point de côte. Ces machins allant à 40 noeuds en pleine charge (60 vides), ils peuvent faire le va et vient en cours de débarquement avec aisance. Enfin, ils peuvent avancer sur la terre, donc amener des renforts plus loin que la plage. Les Grecs ont pu s'en offrir 4; on pourrait bien, avec un peu de volonté, pouvoir racler quelques fonds de tiroirs pour en choper 6 ou 8. 8 permettent de déposer en plage les 2/3 des forces d'assaut de la Brigade en 2 rotations!!!
  8. Tancrède

    [Blindé] AMX-10RCR.

    Juste pour préciser: le 30B2 sert à l'entraînement à la fois à la manoeuvre et comme OPFOR. On m'a dit que les instructeurs (je parle en amateur; jamais appartenu à l'ABC, Dieu merci, je me contente de répercuter les ragots) devenaient de vrais petits sadiques à ce jeu là. Sérieusement, il faudrait revoir cette idée de débarquement sous le feu de nos jours: au vu des différentes bestioles existantes (AA V7.... mais aussi le futur bestiau des Marines) je m'avoue franchement peu convaincu. Ce sont des machins terriblement fragiles et complexes qu'aucune armée, même les USA (dont le millier théorique correspond très mal à la réalité) ne peut réellement aligner en nombres suffisants pour une hypothèse d'opération à grande échelle. Faut être réaliste, le D Day, c'est fini; on ne débarque pas aujourd'hui si l'aviation d'assaut et des unités spéciales n'ont pas fait le nettoyage avant. Autant renoncer totalement à cette capacité (très sexy je le reconnais) de toute façon théorique et dans les faits hors de prix pour un résultat très moyen: les véhicules en sont lents, mal blindés (je rappelle les AAV se faisant trouer au RPG à Mogadiscio: et les Ricains les avaient fait pour débarquer en Russie éventuellement????) et ne peuvent en aucun cas constituer une vague d'assaut contre des positions littorales sérieuses. La seule autre option que je trouve plus convaincante, c'est l'option russe (peu opérationnelle en ce moment) des LCAC lourds et très armés, qui a plus de chances d'être efficace (minimisant le temps sur l'eau et amenant des effectifs et des blindés sérieux). Précédés d'un vrai bombardement aéronaval et de raids commandos, CA, ce serait une capacité crédible de débarquement contre un adversaire sérieux. Dans les chapitre des rêves humides mais pas non plus délirants, on aurait pu monter la 9ème BLBM sur des AMX-30B2 "navalisés" (ça n'inclue pas forcément des opérations très lourdes puisque c'est pour un usage sur LCAC) et plus protégés (peut-être aussi disposant d'un lance missile en tourelle et/ou d'un tourelleau): 2 groupes à 48 (ou même 40), et la 9ème aurait un tout autre punch. Quelqu'un sait ce qu'on a fait des 30B2 (hors entraînement) vu qu'on les a pas revendus? Y'en a t-il en réserve?
  9. Mais je me fous bien et dans les grandes largeurs que la Russie devienne démocratique ou pas: à chacun sa m***e. Créer les conditions, c'est un Etat de droit, une éducation (qui a volé en éclat depuis une quinzaine d'années) et la liberté d'expression (qui habitue à la contradiction). Poutine est-il en train de créer ces conditions? Je crois pas. Est-ce vers quoi tendra la Russie à terme? Je crois pas non plus à moins d'une improbable réaction citoyenne ou d'un retour en force des communistes (ce qui à ce que j'ai entendu n'est pas impossible dans un avenir relativement proche). Les gros risques pour le régime viendront de l'écrasante et croissante inégalité des revenus, de la polarisation de la richesse sur une oligarchie qui tend maintenant à être reconductible, de la corruption (l'OCDE évaluait à 250 milliards de dollars par an la richesse russe qui se barrait direct sur des comptes numérotés pendant les années 90, sans compter le détournement des milliards d'aide occidentale détournés mais dont on parlait peu parce que ça donnait l'air con de paumer du fric par milliards; aujourd'hui, le niveau de corruption n'a pas baissé, mais l'essentiel du capital russe est désormais détenu par des ordures peu recommandables et très peu préoccupés de leurs compatriotes), de la concentration des efforts sur les centres des grandes villes comme vitrine du développement en s'asseyant sur tout le reste. Sans compter la limitation des possibilités du développement quand on a un capitalisme patrimonial (ressources).
  10. Une interview donnée par la nouvelle Première Dame au Daily Mail il y a quelques temps a donné quelques jolis morceaux choisis: Elle trouve les Français "minables", "négatifs", et Paris "une ville d'une pollution intolérable". Elle compare le président Français à la pop star Prince et à Napoléon, faisant un parallèle entre les hommes de petite taille qui ont "du caractère". Cependant les hommes plus âgés restent immatures sur le plan sentimental, déplore l'ex top-model.... Carla avoue aussi ne pas avoir voté aux dernières présidentielles et ne pas se sentir très française : "Je ne suis pas du tout française. Je n'ai pas de passeport français, j'ai un passeport italien." "J'aime le tempérament des italiens et la gastronomie italienne. Les Français sont toujours de mauvaise humeur et les Italiens c'est le contraire." "Je ne pense pas que Paris soit une plus jolie ville que Londres. J'ai été réellement surprise de la beauté de Londres. Et ici je ne ressens pas la pollution comme à Paris parce qu'il y a beaucoup de parcs. A Paris, je vis à la limite de la ville car c'est le seul endroit où il existe des espaces verts. Vivre en plein centre de Paris est vraiment très dur, insupportable." Qui a dit "la france on l'aime ou on la quitte?"
  11. Désolé, merdage: possible de squize le précédent? Rien n'est si simple si tu fais allusion à la démocratie occidentale. Cette oligarchie là n'existe pas. Il y a DES oligarchies qui souvent s'opposent et se bouffent le nez. Et elles ne "contrôlent" pas le vote ni ne prennent les décisions; elles influencent. Parfois ça passe, parfois non, parfois elles n'obtiennent que l'imprécision de tel article d'une loi, parfois la reformulation d'un paragraphe. Et contrairement à une légende tenace, au Parlement, en tout cas français, les députés godillots sont rares dans la réalité cachée et feutrée des commissions (qui croit encore que la séance plénière sert à autre chose qu'à passer sur la chaîne parlementaire et, de temps en temps, lancer un petit scandale). Et peu d'entre eux sont des "vendus", sponsorisés ou "possédés" par des multinationales ou des groupes d'influence. Et là je parle en tant qu'ancien assistant parlementaire d'un député de vieille droite très provoc qui m'a pas mal décrit ces petites sauces internes: qui appartient à telle association ou club, qui participe de tel cercle de réflexion, qui a ses entrées dans telle organisation internationale, qui a des obligations envers qui ou quoi, qui se bat pour telle ou telle cause, qui défend son coin de campagne becs et ongles, qui fait toujours ce que dit le boss (le chef de groupe parlementaire) et qui s'en tape, qui reste indépendant tout en croquant les soutiens de sa mouvance, qui conchie son chef de groupe parlementaire (dieux qu'ils sont nombreux à faire ça)... Il y a trop d'intérêts, de volontés, d'opinions, de tendances, de positions partagées ou au contraire irréductibles; et toutes ces lignes de fractures et d'union recoupent assez peu les groupes parlementaires (les meilleurs potes sont souvent intergroupes et non intragroupes). Trop de courants en somme, ET QUI PEUVENT S EXPRIMER ET AGIR A PEU PRES LIBREMENT, pour que la manipulation soit une chose réelle sur le cours fondamental des choses. Comme le soulignait Montesquieu, la séparation des pouvoirs ne se fait pas parce qu'on pense que chacun va agir vertueusement, mais parce qu'on sait qu'ils vont se foutre sur la gueule et se faire des coups de pute qui, eux créeront l'espace de liberté nécessaire aux citoyens. Les citoyens ont par ailleurs les moyens de s'exprimer; évidemment, cela suppose qu'ils se sortent les doigts du cul et qu'ils aient une démarche active (groupes de réflexion, partis, documentation, apprentissage permanent, confrontation des opinions, création d'associations, syndicats et partis....) et non qu'ils se plaignent juste quand les médias leur demandent si ça va le pouvoir d'achat. Le métier de citoyen est exigeant et c'est le sens de la liberté au sein d'une communauté humaine. Après, j'ai jamais dit que tout fonctionnait bien, ni qu'il n'y avait pas tous les jours des risques de dérives; on parle d'institutions humaines, là. Qu'y a t-il de parfait dans l'être humain? Enfin, à part une bonne baguette avec un reblochon (entier, c'est meilleur pour le cholestérol). J'oubliais un truc sur le Poutinisme: le retour en force de l'internement en clinique psychiatrique comme moyen de répression politique (avec électrochocs, chambre collective avec des tarés violents, traitements psychotroupes lourds...); belle méthode héritée de l'URSS. C'est beau, non?
  12. Ce n'est ni parce que c'est une femme, ni parce qu'elle est étrangère (Blanche de Castille et Anne d'Autriche ont toute mon admiration). Il n'y a aucun procès d'intention contre Marie de Médicis: la plupart des griefs que j'ennonce sont vrais et vérifiés. C'était une créature capricieuse et mesquine, colérique et assez stupide, d'une rare étroitesse d'esprit et d'une très grande vanité. Ses amis (Galigaï sa soeur de lait, et son abruti de mari) sont le reflet de sa personnalité. Il se trouve que je me suis un poil documenté sur la question avant de balancer ça; la réaction à la Journée des Dupes est en soi très révélatrice: elle n'a pas le sens de l'Etat et réfléchit (si l'on peut dire) en pure égocentrique. Même lapromotion de Richelieu... Regardez comment cela s'est passé: elle n'a pas "reconnu" en lui un grand politique! Il l'a séduite, c'est tout. C'est lui qui a fait son chemin en la manoeuvrant (ce qui ne devait pas lui être très difficile vu le calibre du gars).
  13. Le fonctionnement du régime russe n'a rien de démocratique, "démocratie de marché" ou non; dans un régime de parti unique de fait sans pluralisme de l'information ni droit à la critique, il n'y pas d'alternative, donc pas de choix, donc pas de liberté au sens politique du terme. A tout prendre, si le dirigeant va dans le bon sens, j'ai rien contre; mais le petit inconvénient, c'est que quand il merde, il a tendance à s'enfoncer puisque personne ne peut lui dire et lui faire comprendre (2 choses différentes) qu'il se plante. Vieux débat de philo politique s'il en est: "le meilleur gouvernement est-il le gouvernement des meilleurs?". C'est ce qui permet à Churchill de décréter que la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres. Du coup, pourquoi s'emmerder avec des élections puisque leur résultat est garanti d'avance? Là c'est de l'argent public gaspillé, et les Russes en ont besoin. @Tactac Vraiment, je vais pas jouer mon M.Je-Sais-Tout, mais tout citoyen d'un régime libéral doit connaître la différence entre République et Démocratie: c'est un devoir. Des indices? - la République n'est pas un régime politique ou un mode de gouvernement; la démocratie, si. - La République est ce qui donne du sens à un régime - la démocratie n'est qu'un mode de fonctionnement; la République est ce qui donne la direction - une République peut-être autoritaire et ne pas se dédire - une République ne peut pas ne pas être un Etat de droit (ce qui, dans le cas d'une République aristocratique ou autoritaire, la différencie d'une Ploutocratie ou d'une dictature) - la République est ce qui est le plus en danger aujourd'hui Pour finir, et puisque ces notions sont issues des Lumières, elles-mêmes une résurgence de l'esprit citoyen antique, je citerai une jolie formule de Régis Debray: "la démocratie, c'est ce qui reste parfois de la République quand on a éteint les Lumières".
  14. @Bouguiboulga Tu confonds royaume et domaine royal, Etat et nation, réalités TRES différentes dans la féodalité: le royaume est "l'espace" français, le creuset de l'histoire nationale. Le domaine royal est le creuset de l'Etat et de l'Etat-Nation, réalité qui ne naîtra que plus tard. A ce compte-là, il n'y a pas d'histoire nationale allemande avant 1870. Et pourtant... Il s'agit de la féodalité, des différences entre souverain et suzerain, des définitions de "pays", "nation", Etat"... Mais le fait est que ces notions dans la féodalité ne sont même pas politiques, mais patrimoniales. L'entité "royaume des francs"-"royaume de France" existe bel et bien au-delà de l'espace royal: c'est à la fois politique (vu qu'il y a eu pas mal de fritage dessus avant même l'arrivée des Robertiens-Capétiens"), culturel, économique, social, religieux... C'est un espace géographique et politique distinct qui, aux temps de la féodalité triomphante (soit chaque fois que l'Etat s'affaiblit) se distingue mieux quand on est hors de ses frontières que quand on est dedans. L'ANgleterre n'était en fait qu'une province de France (et non française) avant 1204-1214. La commise des terres françaises des rois anglais a engagé un processus de définition proprement national qui trouvera son aboutissement dans la 2ème moitié de la Guerre de Cent Ans, quand les Plantagenêts ne pourront plus se définir avant tout comme Français (par leurs terres et leurs prétentions à la couronne de France). Nul ne dénie à la British Expeditionary Force sa participation à Mons ou Ypres; je parlais du fait que le BEF, comme toutes les armées, avait été mouliné par les terribles taux de pertes dès les premiers mois de ce conflit. Mais les Brits ne pouvaient le remplacer; c'était une force réduite de professionnels aguerris. Ils ont été obligés de passer à la conscription pour cette raison. Le BEF n'a pas pu être une force stratégiquement significative avant que le processus de conscription soit bien entamé.
  15. Salope, parce que je me place du point de vue français, na! Anne d'Autriche: je me corrige!!! MEA CULPISSIMA! Je voulais parler de la régence de Marie de Médicis! Comme quoi faut toujours faire attention quand on écrit. Aucune complaisance pour cette pouffiasse conne comme ses pieds, mesquine et égoïste qui a dilapidé le Trésor, laissé les Grands foutre le bochson et laissé ses ordures de conseillers (le couple Galigaï-Concini) jouer les putassiers corrompus, détruire le crédit public, déliter l'armée, insulter le roi....
  16. La conquête coloniale s'est faite avec des moyens dérisoires (des compagnies au mieux), ça compense. Et en Asie, ça n'a pas été du gâteau; faut arrêter avec l'image facile des fusils contre des lances (ou pour les fans de Blackadder, contre des mangues très aiguisées). Et les guerres contre la Chine ne furent pas non plus des promenades (surtout celle de 1884, faite avec des bouts de ficelle). Avant 1204, bien sûr que les Normands sont Français: quelques milliers de vikings (et rarement des familles; juste des hommes) arrivés après 911 se sont totalement acculturés: langue coutumes, religion, mariages.... Près de 3 siècles plus tard, pourquoi voulez-vous qu'ils soient différents? On ne les différencie comme normand que parce qu'il y a la conquête de l'Angleterre, colonie d'un seigneur féodal français qui a la particularité de lui donner une couronne et pas grand chose d'autre (l'essentiel de sa population et de son fric lui vient de ses fiefs français). D'abord Normands, je signale au passage qu'à partir du milieu du XIIème siècle, les domaines passent aux angevins par héritage (et ils y ajoutent leurs possessions personnelles, puis toute l'Acquitaine par mariage). Les épopées normandes et angevines appartiennent à l'histoire de France, tout comme celles des grandes familles des croisades (Ibelin, Bouillon, Lusignans...) ou celles des Templiers et des Hospitaliers malgré leur multinationalité, ces ordres furent avant tout français). C'est comparable aux épopées commerciales des grandes multinationales françaises ou des ONG françaises aujourd'hui. Sur la 1ère Guerre mondiale: 4-5 théâtres d'opération (Front Ouest, Italie, Afrique, Armée d'Orient et Proche Orient), dont un front principal contre un pays bien plus peuplé et jeune (65 millions à l'Allemagne contre 39 à la France, avec un ratio d'hommes en âge de combattre bien plus élevé). Je signale à tout hasard que le renfort britannique était assez réduit au début (l'Angleterre n'avait pas de conscription; juste une armée pro qui part vite en fumée avant même la Marne vu les taux d'attrition). Le temps d'établir la conscription et d'entraîner les recrues en nombres significatifs, la France était presque seule (heureusement qu'il y avait le Front russe) et en infériorité numérique et matérielle sur son front; les Brits n'ont pu amener des contingents importants que dans la deuxième moitié de 1915. Et même là, la supériorité numérique allemande était nette. En 1918, les Américains n'ont eu de vrais effectifs sur le terrain qu'après août (avant, c'est de l'anecdote; leur contingent est alors équivalent à l'aide portugaise).
  17. Remarques: - tu confonds les guerres et les périodes - la période coloniale et la Première Guerre Mondiale!!!! La conquête d'un Empire, les guerre contre la Chine... et la Guerre mondiale. C'est pas de la gnognotte. - agrandis la période révolutionnaire: cette période grandiose commence militairement avec la Guerre d'Indépendance Américaine (qui est très loin de se limiter aux opérations somme toutes réduites qui ont lieu en Amérique du Nord; c'est un conflit à l'échelle du Globe, incluant les Indes, les Antilles, la mobilisation en Europe, la guerre navale partout), soit 1778-1815, avec des forces refondées qui prennent leur revanche. - Clovis, Dagobert Ier, Clothaire II; bref, les Mérovingiens jusqu'à la fin du VIIème siècle. Mais en fait, toute la période mérovingienne est faste en termes de puissance, de même que la période carolingienne (au moins jusqu'à l'émergence de l'Empire germanique). Certes ça se divise. Mais c'est entre Francs. Personne n'est capable de venir nous emmerder sans s'en prendre une grosse dans la gueule!! C'est nous qu'on fout le bordel tous seuls comme des grands. - Guerre de 30 ans et Louis XIV: même période, même ascension. Elle part même d'avant: la fin des Guerres de Religion, au moment où Henri IV les termine, se joue aussi contre l'Espagne. Et Riton n°IV leur en fout plein la tronche avec une armée qui s'est recréée, qui a défini de nouvelles bases pour l'infanterie (en organisations plus souples que le Tercio espagnol), la cavalerie (recherche permanente du flanquement et du contournement, mais au bon moment aussi, le choc frontal, que seule la cavalerie française réalise en Europe occidentale) et l'artillerie (organisée par Sully en pièces de campagnes légères). C'est moins connu, mais Henri IV était le meilleur chef de guerre de son temps (bon, d'accord, y'avait Alexandre Farnèse aussi, bon) et a réalisé quelques gains territoriaux sur l'Espagne, malgré la guerre civile qui faisait encore rage. Donc la période: on va dire 1589-1748 (fin de la guerre de succession d'Autriche qui a vu les armées françaises encore à leur bon niveau). je précise que le très chauvin historien anglais John Keegan considère aussi cette période comme militairement plus française qu'espagnole (même si on a eu un passage à vide sous la régence d'Anne d'Autriche qui fut un gouvernant déplorable). - A partir de la Guerre de Cent Ans, deuxième partie: le mouvement qui commence à Orléans va voir se reforger une armée qui achève la Guerre de Cent Ans et chasse les Plantagenêts du continent (où ils étaient depuis toujours; je rappelle que c'était l'Angleterre la colonie, et qu'avant la commise de la Normandie par Philippe Auguste en 1204, la capitale de l'Angleterre était... Rouen) et rassemble le pays sous le régime d'un Etat moderne (le premier d'Europe). Ainsi, de 1429 aux années 1520-1560, la France est incoutournable (et jusqu'en 1525, elle est incontestablement la première puissance d'Europe), particulièrement sous Louis XI. - De Philippe Auguste à Philippe Le Bel; on pourrait même dire de Louis VII à Philippe Le Bel si ce con de Louis VII avait fait l'effort de garder cette salope d'Aliénor dans son pieu au lieu de la laisser épouser l'Angevin; ça aurait évité beaucoup de désagréments par la suite... Mais bon, sur la plan du rayonnement et de la puissance, ça fait partie des très grandes périodes, avec les produits dérivés de la puissance que furent les épopées normandes (les descendants de Tancrède d'Hauteville, notamment Robert Guiscard) et angevines en Méditerranée (Naples, Sicile, Hongrie, Constantinople...), plus quelques autres, notamment les croisades.
  18. Je sais, je pollue moi-même le sujet. Juste un complément: plantage sur une phrase. il faut lire: "j'aimerais en fait qu'on attaque le sujet plus à la façon d'historiens purement militaires, qu'ils soient ultra-spécialisés (genre l'usage des archers dans la guerre asymétrique en Haut Poitou au XIIIème siècle) ou historiens généraux de la guerre (genre Keegan -mais en moins partial- ou Rupert Smith); comme dans un DSI, quoi." En vous remerciant bonsoir....
  19. OUi! Favier, Le Goff, Grousset, Heers, Duby, Flory, Barthélémy, Beaune.... J'aime aussi; mais je précise mon dernier post: ces auteurs servent bien sûr énormément à la façon dont j'aimerais que ce sujet soit traité, de même que les sources originales pour ceux qui les connaissent (Froissard, les Grandes CHroniques de France et tout le toutim). Ils sont même incontournables. Mais j'aimerais en fait qu'on attaque le sujet plus à la façon d'historiens purement militaires, qu'ils soient ultra-spécialisés: genre l'usage des archers dans la guerre asymétrique en Haut Poitou au XIIIème siècle, comme dans un DSI, quoi ;). J'essaie de faire cet effort depuis le début du post, sans doute pour rendre le ton plus actuel et, qui sait, intéresser plus de monde à la chose, mais surtout faire voir que, quelle que soit l'époque, ce sont toujours les mêmes problèmes qui se posent aux décideurs stratégiques comme aux combattants. Pour tout vous dire, en ce moment je réfléchis à un sujet comparant justement les grandes transitions en matière de guerre terrestre dans l'histoire, du genre: le triomphe de la cavalerie sur l'infanterie aux IVème-Vème siècles est-il un triomphe opérationnel ou une conséquence de l'effondrement de l'Etat romain en occident? De ce fait, le mouvement communal aux XIIIème-XIVème siècles est-il une nouvelle "révolution de la phalange" du à la réapparition de communautés politiques humaines organisées par la base? Ou encore: le mercenariat est-il une conséquence des terrains abandonnés par l'Etat? Analyse du mercenariat dans la Grèce Antique, le monde romain tardif, la Renaissance et l'après Guerre froide. Voilà mon ambition our ce sous-forum, citoyennes et citoyens!!! O0 Vive la République, et vive la france! :-\ :'( :lol:
  20. Berkut, là tu t'es oublié comme le chien sur le tapis. Je suis républicain dans l'âme (démocrate je suis pas sûr), mais pour ce qui est de la Russie, je ne crois pas qu'elle soit capable de devenir une démocratie, donc pas la peine de s'éterniser là-dessus. on ne gouverne pas un pays de cette taille (avec aussi peu de monde dessus) et avec cette histoire par un pouvoir représentatif. Trop de diversité (et quand je dis diversité, je parle de gens prêts à s'entre-égorger tellement ils sont différents) là-dedans. Cependant, faut pas pousser grand-mère sur l'hypocrisie occidentale: - un minimum d'Etat de droit (çe qui ne veux pas dire démocratie) devrait être appliqué. Rien que par pragmatisme: des milliards ne sont pas investis en Russie parce que les tribunaux sont achetés, qu'aucun cadre légal vraiment fixe n'y est garanti et garantissable. on ne fait pas de gros business (hors ceux qui sont déjà dans le pays, cad pas grand chose hors des secteurs miniers, énergétiques et armement, ce qui ne garantira pas un développement économique complet) dans ces conditions. - le crime organisé est complètement incontournable, y compris aux plus hauts niveaux de l'Etat. Et pas du genre délicat - l'encouragement à peine cachée aux mouvements ultranationalistes visant la partie non slave de la population est ignoble et peut devenir rapidement un problème nettement plus concret que moral. - l'absence totale de liberté d'expression par la répression (parfois vraiment sauvage) est peut-être un facteur de cohésion relative à court terme. A moyen terme, y'a toujours un effet boomerang. Et c'est, encore une fois pas un "gros doigt montreur" de moraliste à la con. - le régime de l'unipartisme de fait (qui croit qu'il y a autre chose?) prendra aussi un effet retour massif puisqu'il crée une nouvelle nomenklatura (qui a un avenir en Russie s'il n'est pas passé par les Jeunesses Poutiniennes?) qui garantit la corruption et les scléroses futurs. Ces "mouvements spontanés" (on retrouve la réthorique soviétique là: combien de personnes mortes "d'un accident tragique" cette année?) bénéficient d'un soutien financier, médiatique et politique massif qui barre la route à toute possibilité, non de contestation (il n'en est même pas question), mais de simple critique. L'aveuglement du pouvoir et d'un nombre restreint de gens se cooptant les uns les autres, joints à une peur panique de déplaire (qui découle toujours d'un pouvoir violent) en sera la conséquence inévitable. L'immense, éternelle et répétitive connerie de la vaste blague qu'est la comédie humaine ne cessera jamais de me faire marrer. "Qui veut voyager loin ménage sa monture": si Poutine (vraiment ridicule dans son autopromotion en "vrai dur") est si sportif, il devrait le savoir. Hors, il cravache la Russie.... A Vladimir, même pour rire, on ne peut pas dire "Monsieur, s'il te plaît, enlève ta bi*e de mon c*l". Mais en conclusion, si j'étais russe, je demanderais à ce qu'on fasse disparaître la Douma, les Parlements locaux et tout le cirque des campagnes électorales et des élections: ça coûte cher et de toute façon c'est juste pour le show. Autant se servir du fric pour financer de gros films; ça distrait plus et on a un tout petit peu moins l'impression de se faire prendre pour un con.
  21. No problemo. Ceci dit, Avis à tous: je veux pas faire mon chieur, mais j'avoue avoir créé ce sujet pour ne pas faire comme les autres sujets historiques, mais pour l'analyse stratégique de ce conflit. Si on pouvait s'en tenir au genre de l'analyse géostratégique appliquée et, autant que possible, réduire les petits échanges et remarques sans arguments (destiné à personne, juste de la règle générale, y compris pour moi) qui alourdissent les sujets et les rendent illisibles, ce serait sympa. Au moins d'essayer... Jusqu'ici, c'est pas si mal. Allez, une règle: pas de post sans information et/ou essai d'analyse (cad pas de remarque péremptoire). Je sais, je suis chiant, mais c'est juste histoire d'essayer.
  22. Faut pas exagérer Bordonove: respect au monsieur, certes, mais il est très partial. Il est d'autres historiens. Correctif sur mon dernier post: le nombre d'archers à cheval dans les compagnies d'ordonnance était plus souvent de 2. Le 3ème gars était plus fréquemment un coutilier multi-usages, soit un fantassin monté , moins protégé, mais armée d'une épée et d'une dague (bref, le genre qui va voir de près >:(). +note: l'artillerie est organisée en "parcs" de 24 pièces, ancêtre de nos batteries.
  23. Le vrai changement arrive sous Charles VII sur les principes; et c'est Louis XI qui en corrigera les défauts et forgera l'outil des débuts des Guerres d'Italie. Charles VIII, et surtout Louis XII, le foutront en l'air en recourant massivement au mercenariat. Je développerai plus tard, mais la réforme de Charles VII vient en conséquence de sa refondation d'un Etat moderne, éternelle lutte des Capétiens, qui lui donnent les moyens de se passer de la levée féodale en soldant des troupes vraiment royales (jusqu'ici limitées à la "Maison du Roi") soumises à la discipline: - organisation d'une artillerie réellement efficace et organisée: nombreuse, professionnelle, issue d'arsenaux non plus privés et indépendants, mais homogènes, elle est organisée en artillerie de siège et artillerie de campagne (plus mobile et rapidement installable). Qui plus est, on lui donne une doctrine d'emploi, ce qui place l'armée dans une optique plus défensive au niveau tactique (il faut quand même du temps pour créer un retranchement d'artillerie et le protéger) et nécessite une main d'oeuvre spécialisée autour (en fait, le Génie, même s'il n'existe pas encore). - corps de troupes semi-pro avec les francs archers; c'est une demi-réussite que Louis XI supprimera pour la remplacer par un vrai corps d'infanterie professionnelle (les "Bandes", qui sont en fait nos plus vieux régiments: le 1er RI, soit le Régiment de Picardie, est le dernier survivant, puisqu'il a commencé comme "Bande de Picardie" en 1479). - encadrement des levées féodales - création d'un vrai corps de cavalerie non lié aux féodaux, et pas uniquement formé d'aristocrates (et ceux-là devaient obéir: ce n'étaient pas des féodaux levés pour l'host, mais des soldats payés par le roi): les compagnies de Gendarmes d'ordonnance. 1 compagnie était composée d'une centaine de "Lances" de 6 hommes à cheval chacune: 1 chevalier lourd noble, 1 chevalier semi-lourd (pas forcément noble), 1 page (porte les armes: il est le soutien en bataille) et 3 "archers" montés. Ceux-ci devaient démonter en bataille pour appuyer les cavaliers de leurs arcs, mais ils devinrent vite polyvalents en étant aussi armés d'une lace et d'un gros coutelas (ils pouvaient ainsi combattre au corps-à-corps ou bien charger à cheval). Ces nouvelles formations étaient le germe d'une armée moderne: elles n'étaient pas engagées seulement pour la saison de la guerre (printemps et été) mais à l'année (évite les déprédations des compagnies) ni soumises à une durée limitée (la levée féodale annuelle ne durait que 40 jours, étendable parfois à un peu plus). Elles étaient standardisées en taille, équipement et entraînement. Les premières ordonnances furent émises par Charles VII à la fin des années 1430. Mais cela requérait des coûts d'une toute autre ampleur que ce qui avait existé jusque là, n'a donc pu émergeg qu'avec l'Etat moderne que les Capétiens, mais surtout les Valois (pas les premiers), ont créé en réaction à la Guerre de Cent Ans. Voir la partie "Guerre de Cent Ans" du site du groupe Xénophon: http://www.xenophongroup.com/montjoie/oriflam.htm
  24. Oooo! On va refaire de vrais régiments! Mais: - Cela va t-il recréer l'échelon bataillon? Il a sa pertinence de nouveau. Quoiqu'en déploiement, le GTIA puisse le remplacer avantageusement en étant une sorte de bataillon interarme. - 1 Cie de Soutien pour 7 ou 8 de combat, c'est pas un peu faiblard? - quid des CEA? Une seule pour un régiment de 7 à 8 Cies de combat, là ce serait vraiment faiblard. A moins de grouper les CEA des deux régiments rassemblés en une seule maousse une Cie à 8 sections: ça ce serait intelligent, et il n'y a que le commandement qui perdrait des effectifs; ô joie). - ça peut sembler trivial mais on y tient: rassembler 1,7 à 2 régiments en 1, ça divise le nombre de formations. Quid des traditions? On devrait, dans ce cas, fermer pas mal de régiments (en termes d'entité): seul l'échelon bataillon (un régiment sur deux devenant un bataillon)permettrait de préserver l'existence continue des entités de tradition. Parce que vraiment, si certains en perticulier étaient vraiment fermés, ça me foutrait en rogne (1er RI avec ces 529 ans, DBLE, REP, 3ème REI, RCP, 3 ou 8ème RPIMA, 92ème RI...). Bien sûr, la logique pourrait commander que les régiments obtenus n'aient pas tous autant de Cies: par exemple, les 3 BCA pourraient être rassemblés sous une seule étiquette (1 Rgt à 3 bataillons, ou 2 Rgts à 3), toutes les Cies n'ayant qu'une base de formation. Mais toutes les armes n'ont pas une telle conjonction d'un effectif réduit, d'une spécialité et d'une identité forte tout à la fois (l'infanterie et l'infanterie de marine vont perdre des fanions). Des opinions????
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