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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Appel d'offre brésilien

    Sur la photo du cockpit de Simu, on voit le sidestick qui est une nouveauté chez Boeing ; mais côté gauche, ce n'est pas super clair. Il y a un stick gauche, comme dans le Rafale - c'est ce qui posait question à Coriace -, mais il y a aussi un "bloc" qui pourrait être un curseur de manette des Gaz ... je ne sais pas trop ...
  2. FATac

    [Mirage F1] Refonte

    La cérémonie de dissolution a eu lieu jeudi 24 juin : cf le site du ministère
  3. Un petit indice : dans le délai qui a séparé le projet initial du projet final. Tu sais, le moment où tous les clients rajoutent un tas de truc qu'on ne peut plus trop refuser et qui vont finalement plomber le projet ... Et le respect des normes civiles c'est : - Des sièges renforcés pour encaisser une accélération verticale de 12 G avant de se déformer/briser - je n'ai pas la durée de cette accélération, mais je crois me souvenir que c'est bref,heureusement. - Une pressurisation/climatisation intégrale de la cabine qui permet le vol à 12000 m - ce qui impose des renforts structurels pesants - un triplement des circuits hydraulique/de commande (là où la plupart des transports militaires se contentent de circuits doublés), pour limiter les risques d'avarie C'est tout ça, le surpoids "incompressible" et que l'on ne peut pas débarquer/rembarquer en tant que de besoin. Il faut juste reconcevoir les autres parties non critiques pour les alléger dans la mesure du possible ... et du coup, les ingénieurs sont contents quand ils arrivent à gagner 20 kg par nacelle moteur en changeant un alliage ...
  4. Non. LCAT, c'est le nom commercial, le produit de la société. Il définit ce qu'est le concept. EDA-R, c'est le nom du programme, le besoin du ministère. Il définit ce que l'on demande. Les deux définition peuvent correspondre - c'est le cas idéal du produit qui correspond au besoin. Toutefois, dès l'achat effectué, c'est le nom "programme" qui s'impose à nos forces. Cela correspond à l'appropriation du produit par le Ministère. C'est symbolique, mais c'est nécessaire pour beaucoup. Le nom "produit" existe toujours, et c'est sous ce nom que la société continuera à vendre son concept : EDA-R ne veut rien dire sur le marché, alors que le LCAT profitera d'une certaine notoriété commerciale. En fait, garder LCAT comme nom d'équipement, au lieu du nom-programme reviendrait à faire de la pub au produit, ce qui ne passe pas bien chez les tenants de la "neutralité commerciale de l'état", et ce qui est inadmissible pour les concurrents malheureux, s'il y en a, qui se sont fait évincer au terme d'un appel d'offres (qu'il soit fructueux ou pas). Tout ce qu'on pourra dire, c'est que l'EDA-R est un LCAT.
  5. FATac

    Appel d'offre brésilien

    Coriace ne parle pas de "Side Stick", mais de "Double Manche". Sur le F-16, le manche est bien sur la console de droite car le pilote est trop allongé pour qu'on le lui mette entre les jambes, mais la manette des gaz est une manette tout à fait ordinaire, avec la main à plat sur un "manche" horizontal à gauche (axe coulissant sur la paroi). Sur Rafale, la manette est aussi verticale (inclinée) que le mini manche latéral, et posée sur la console de gauche. Cela a fait dire à un de mes copain - qui n'y connaît rien mais qui a eu la chance de faire une visite cabine au Bourget - que le Rafale avait des doubles commandes en cas de panne. :lol:
  6. Et pourtant, dès le début, Buck est un pilote terrien (US Army Air Force) embarqué dans l'aéronavale. D'ailleurs, après sa démob' après la birmanie, et ses aventures de mercenaire au moyen orient, il rempile dans l'USAF dans "Pilotes D'essai" ... pour se faire de nouveau embarquer dans la Navy par la suite. La fiche wiki donne des indications vérifiable dans n'importe quelle librairie/bibliothèque : http://fr.wikipedia.org/wiki/Buck_Danny_(personnage) Ceci dit, n'ayant plus de Tomcat dans la Navy, je comprend que l'on cherche une nouvelle monture à nos héros ... et je préfère le F-15 à un Super-Hornet ... désolé ... et j'aimais bien Buck en Super-Étendard ;)
  7. FATac

    [Rafale]

    Thunder/Sampaix, du WAFF, je crois - je l'ai déjà vue, accompagnée de son argumentaire mais je n'en trouve plus l'adresse. L'obstination de cet homme à défendre le Rafale contre vents et marées force l'admiration. Ses arguments, par contre, m'ont toujours plongé dans la perplexité. Il a parfois des données qui valent de l'or et il ne les exploite qu'au niveau de la menue monnaie - d'un autre côté, c'est facile pour moi de dire ça en venant 2 ou 3 ans après ses prises de têtes internationales et en ayant finalement accumulé du bagage technique dans l'intervalle ...
  8. FATac

    [Rafale]

    Peut-être ... Il n'empêche que dans ce cas précis, l'angle d'attaque EST plus proche des 30° que des 45° apparents. En effet, l'angle d'attaque ou d'incidence n'est pas à prendre par rapport à la référence sol, mais plutôt par rapport à la trajectoire ... et dans la Vidéo, le Rafale cabre le plus alors qu'il est déjà en phase ascendante. Il est bien à plat lorsqu'il descend encore, ce qui témoigne d'une incidence élevée par rapport à l'écoulement ... Le pilote n'a que deux solutions : - augmenter l'incidence pour tenter de remonter - mais il frôle déjà les butées. - pousser les gaz pour diminuer la fraction verticale dans le rapport des vitesses hrz/vrt, ce qui diminue l'incidence par rapport à l'écoulement. Il a de la chance : il avait encore de la réserve et les M88 ont un délai de réponse exceptionnellement bref.
  9. FATac

    [Rafale]

    Je plussoie tout ce que vient d'écrire SharkOwl. Les figures de type Cobra/Feuille-morte sont, il me semble, proscrites dans l'AdlA comme dans l'aviation Russe (Pougachev, le premier, ayant souligné les risques de la manoeuvre). Seuls les pilotes d'essai ou de démo y ont encore droit, et encore, pas dans tous les environnements. La manoeuvre est possible sur Rafale (je ne sais pas si elle a été testée), comme elle l'était (presque) sur Mirage 2000.
  10. FATac

    La Force aérienne suisse

    La photo date bien de l'événement, courant Mai 2010. Le détachement AdlA était composé de 4 2000-5 de Dijon, d'un 2000B d'Orange et d'un "longue carène" (C-160 NG Ravitailleur). Il y a eu des vols croisés en place arrière entre les deux forces aériennes. Le lien de la photo pointe sur un site de spotteurs d'où vient l'image et sur lequel il y a d'autres (jolis) clichés de l'événement.
  11. FATac

    La Force aérienne suisse

    C'était bien ça, et il en existe des photos magnifiques : Au passage, je ne me souvenais plus que vous opériez encore vos III BS/RS, je les croyais ferraillés au début des années 2000 ... belle longévité, au gré des modernisations !
  12. Allez ... une jolie image.
  13. Selon Ouest-France, la SOCARENAM a achevé la construction de la coque du premier EDA-R. Il ne reste plus qu'à l'armer après son transfert du chantier de St Malo au chantier de Boulogne.
  14. L'impénétrabilité des défenses (solides) adverses peut être tout autant surestimée que notre capacité à les percer. L'avantage de la solution polyvalente, c'est qu'elle permet d'essayer. Et en cas d'impossibilité effective, il existe d'autres solutions (Tac-Nuc, MdCN actuels, charges conventionnels sur des vecteurs de dissuasion déclassés, ...). C'est ce qui fait que vu nos moyens limités, nous n'avons pas investi dans la frappe massive à coup MdC-LP, même s'il est quasi-certain que la solution a été évaluée en haut lieu avant arbitrage.
  15. Là, je finis par me poser des questions sur l'intégration des informations ... Le stockage des 114 Rafales, l'entraînement des pilotes, le fonctionnement des BA, oui c'est gratos ... on gagne même de l'argent dessus : je rappelle que nous sommes en période de déflation des effectifs et des implantations. Simplement en ayant une déflation moins importante, on gagne moins d'argent, c'est tout Il peut être préférable, certes, mais cela impose de se priver d'appareil indispensables par ailleurs (je rappelle que certains jugent la commande de 300 rafales sur 30 ans comme insuffisante). A moyens contraints, il est préférable de se priver d'une brique efficace dans une situation marginale et de se servir au maximum des outils polyvalents pouvant répondre au plus large spectre des situations que l'on est sûr de rencontrer. Partant du constat que les 284 Rafales prévus sont une nécessité, se priver de 100 d'entre eux pour une frappe saturante hypothétique, cela signifie que notre capacité polyvalente est limite perdue. Cela implique aussi que cette frappe MdC-LP devient notre seule réponse possible à toutes les situation où les Rafales sont indisponibles ... du coup son usage peut devenir plus systématique, ce qui augmente le coup de la solution (puisqu'il devient alors nécessaire de réassortir les stocks).
  16. Alors si tu prends en compte l'aspect économique du conflit, il faut aussi prendre l'aspect économique du temps de paix : - ton PA, si tu en as un, il est quasi tout le temps déployé. Qu'il soit au large de la mer d'Oman pour frapper l'Afghanistan ou bien en mer des Caraïbes à faire des ronds devant Fort de France, le GAN coûte à peu près la même chose. - tes pilotes volent aussi en temps de paix. De façon un peu moins soutenue, mais ils n'est pas certain que le surcoût lié aux opérations soit énorme par rapport à celui lié au simple maintient des qualification et du niveau d'entraînement. - le ravitaillement des missions longues est effectivement un surcoût. L'avantage des missions en coalition c'est que ce surcoût est mutualisé : c'est l'OTAN qui régale. - Reste les munitions que l'on consomme en plus grand nombre ... mais on a la souplesse de la gradation. C'est pas 400 kg d'explosif à chaque tir, comme avec un MdC. C'est : rien du tout (SoF), quelques kilos (canon), dizaines de kilo (retour des roquettes), centaines de kilo (GBU et AASM) Economiquement, ce n'est pas forcément le gouffre que tu sous-entends.
  17. Oui, envoyer un PAN avec des Rafales pour faire du "bombardement de Taliban", c'est plus "éprouvé et rodé" que d'y envoyer un BPC transformé en frégate lance-missile genre AVT (que l'on a abandonné par ailleurs - cherchez la justification). Le bombardement de Taliban n'est pas du bombardement massif et je doute que les piou-pious, au sol dans un TiC, apprécient la solution d'un MdC tiré à 500+km de là, plutôt que l'intervention d'un moyen CAS piloté dans les 5/10 minutes - sans parler de la "graduation" possible dans le CAS : Show of Force, passe canon, délivrance d'armement guidé ... En passant, le gros bombardier ne peut faire que le dernier point en Afghanistan. Il faut donc d'autres éléments pour le complèter "par le bas".
  18. Le BPC est juste bien plus haut sur l'eau que ne l'est le PAN ... rien que celà, ça suffit. Le BPC est aussi juste incapable d'empêcher un radar qui voudrait le détecter de s'approcher pour le faire. Le volume d'exclusion qu'il peut mettre en oeuvre est simplement ridicule face à celui du seul CdG. La distance est un facteur essentiel dans la détection, à SER équivalente. C'est une solution que j'ai promu ici même il y a 12 ou 18 mois. Mais ce n'est pas suffisant. C'est juste le maillon terminal de la défense et si on l'active, c'est que la cabane est déjà quasiment sur le chien ... Je ne suis pas sûr que le SAMP/T puisse faire de la veille à 300 km. Et même si ses ASTER 30 vont plus loin que les ASTER 15 du CdG, le bonus est il suffisant pour survivre ? Sans compter que le SAMP/T ne sera pas intégré au système de combat du BPC, mais sera un système parallèle, certes lié par L16, mais pas subordonné avec le même degré que sur le CdG ou une Horizon. Avec une salve antinavire tirée à 100 NM de ton capital-ship, je crois qu'il existe un délai de réaction permettant des manoeuvres évasives ... alors autant pouvoir les accomplir à la vitesse maximale (c'est d'ailleurs le concept de survivabilité par la vitesse et le mouvement qui a prévalu à la conception d'autres équipements, tel le char Leclerc). Sans compter qu'à l'arrivée des missiles, le leurrage et la manoeuvre d'évitement restent possibles - sauf face à une attaque "tous-secteurs". D'autres ont eu à souffrir de la vanité des promoteurs de nouveaux concepts qui les ont privé de solutions éprouvées et efficaces. Il ne faut pas se lancer inconsidérément dans l'innovation sans avoir assuré la maîtrise des autres concepts et sans en avoir assuré un volume opérationnel suffisant. Et pourtant, je n'ai pas l'impression d'être vieux jeu dans ma vision de la défense.
  19. Il va quand même falloir revoir le concept de saturation, là ... La satruration, c'est 10 ou 20 munitions pour la même cible. Pas pour la détruire davantage, mais simplement pour avoir l'assurance qu'UNE au moins soit au but. Les suivantes ne feront que labourer le même trou sans ajouter aux destructions. Donc, sur ces chiffres (assez bidon, et personnels, j'en conviens), une frappe saturante de 20x20 = 400 MdC LP ne fera pas plus de dégats qu'une frappe "intelligente" (i.e. "qui passe") de 20 scalps/taurus/weyw. Ca, c'est la conséquence de notre rétrogradation du rang de superpuissance impérialiste et coloniale vers le rang de puissance régionale nucléaire et nostalgique. La saturation, c'est le marteau pilon que l'industriel peut se payer ... nous, que ça nous plaise où non, nous sommes redevenus artisans et la chaudronnerie, on la fait à la masse et à la cale ... Ben ... 1800 km en HA, c'est dans toutes les fiches constructeur. Si ce n'était pas vrai, ce ne serait probablement pas écrit. Il y a certainement une astérisque et des petites lignes pour compléter, mais ce chiffre reste irréfutable. Orgueil ? 300 avions de combat destinés à en remplacer près de 700 ? C'est de l'orgueil vachement mesuré alors ! Regarde le parc AdlA en 1990 par rapport à celui de maintenant, et pour les mêmes missions ! Je sais bien que le Rafale est très capable, mais je ne suis pas sûr qu'en opération il soit toujours 2 à 3 fois plus efficace que ses devanciers, surtout face à des menaces qui ont aussi gagné en efficacité (et baissé en nombre/densité, comme chez nous). Euh ... un BPC porte/Lance MdC devient alors un outil de gesticulation, comme l'est actuellement le PAN. Et pour rester crédible, il doit être défendu. Sa capacité d'autoprotection étant nulle, il faudra lui adjoindre un groupe de protection bien plus important que celui du CdG (pour pallier au manque de DA intrinsèque, à l'absence de guet aérien renforcé et d'interception lointaine). Cette solution (MdC sur BPC) peut constituer un plus SI l'on dispose déjà du reste. Se priver du porte-avion pour la mettre en oeuvre, c'est restreindre dramatiquement ses moyens.
  20. FATac

    Vous avez dit DISSUASION ?

    Il faut ajuster un peu ... Sur la Russie, 30 Millions de morts, c'est l'anéantissement complet des 20 plus grandes métropoles du pays. Il est totalement improbable que nous arrivions à plus de 10 millions - hors attaque surprise (qui ne relève alors plus de la dissuasion) De plus en plus d'études remettent en cause l'ampleur des effets mécaniques et thermiques des armes nucléaires. A priori, les concentrations urbaines pourraient mieux résister aux effets immédiats de la bombe que les villes japonaises ou que les infrastructures de test des années 50 et 60. Les bilans prospectifs sont donc probablement surestimés et il est probablement difficile de les transposer d'un pays, d'une culture et d'un habitat à l'autre. Ce qu'il faut voir dans la dissuasion dite "du faible au fort", c'est qu'elle ne vise pas un anéantissement de population : cela serait contre-productif et amènerait à exiger notre propre anéantissement en représailles. Par contre, elle vise un anéantissement des centres de pouvoir : militaire, politique, ou économique. Un pays NE PEUT PAS se relever de l'anéantissement de ces éléments : ce n'est simplement plus le même pays - la population et la culture sont les mêmes, mais les changements induits par la succession sont simplement énormes. Le message est donc : on va vous péter le pays que vous aviez et dont vous rêviez, et vos successeurs en feront un truc différent que vous n'aimeriez pas, alors lâchez nous la grappe. La Chine sans Pékin, Hong-Kong et Shanghai ne sera que l'ombre d'elle-même et sera en proie à tous ses démons internes libérés par la vacance du pouvoir. Pareil pour les USA sans Washington, New-York, Langley, Norfolk, San Diego et Colorado Springs - on parie sur une nouvelle sécession des états du sud ou du Texas ?
  21. FATac

    Capacité de guerre à long terme

    Si je suis d'accord sur les prémices, sur la conclusion, nos avis divergent. La 1ere GM fut une guerre de mouvement qui s'est enlisée dans les tranchées. La volonté n'y était pas d'émousser l'ennemi petit à petit. Il restait le leurre de la percée décisive qui a mené à la plupart des grandes offensives et donc à une reprise de la manoeuvre. Pour la bataille de Verdun, certes l'EM Allemand l'a présenté comme une occasion de saigner à blanc l'armée Française, mais il s'agissait alors d'infliger une perte brutale et insurmontable, en supposant que Verdun serait défendue au prix de tous les sacrifices. La durée de la bataille n'était pas au programme initial et elle a été une (relative) bataille de manoeuvres, tant dans la phase de conquête allemande (de février à juillet) que dans le reflux qui lui succède jusqu'en décembre. Von Falkenhayn avait d'ailleurs déclaré, en présentant ses plans : "Les forces de la France seront saignées à mort… que nous atteignions notre objectif (la prise de Verdun) ou non". Il y a donc un objectif principal (la prise de Verdun) ET un effet bonus (la perte insurmontable). Dans les faits, ni l'un, ni l'autre n'ont été atteints selon les critères de l'époque. On pourrait évoquer d'autres batailles, comme celle de Stalingrad, mais encore une fois, l'aspect "frottement continu" sans évolution majeure des positions n'y est pas. Ces satanés commandants s'obstinent à lancer des attaques et des contre-attaques qui, sur le court terme, apportent des résultats au delà de la simple usure des forces. Je persiste à dire que la "guerre d'attrition", c'est une manière positive de présenter un échec, l'enlisement.
  22. Quelle armée mise massivement là dessus actuellement ? Dispose t'elle d'alternative à cette solution ? Et en quelle quantité ? Quand cette solution a t'elle été éprouvée pour la dernière fois ? La frappe de saturation au MdC longue portée est un sport de riche que l'on ne peut se permettre QUE lorsque l'on a déjà de quoi remplir les cases du dessous et du dessus dans l'escalade (frappe conventionnelle "recyclable", armes stand-off pour les-dites frappes, missiles de croisière "hors-théatre" en nombre mesuré pour faire peser l'incertitude, ..., jusqu'à la vitrification ballistique). C'est une case à remplir dans l'éventzil des possibilité, mais à budget contraint cela ne parait pas une priorité. A la limite, nous disposerions déjà de 300/350 Rafales en parc, je dirais "pourquoi pas" un bombardier lourd avec un barillet à 5 ou 6 MdC LP ... mais là, cela reste de la pure vue de l'esprit.
  23. FATac

    [Rafale]

    Tout à fait d'accord, Mat. C'est ce que j'ai aussi répondu sur le fil sur les gros bombardiers ... Raoul a croisé les fils et on ne s'y retrouve plus. :-[ Il va falloir qu'un modérateur/ingénieur fasse du couper/coller pour remettre ça en place, et plutôt dans un fil dédié que dans l'actualité du Rafale ... Bon courage. ;)
  24. Juste pour remonter un peu ce fil ... Je ne sais pas pour vous, mais moi, le Merlin me fait autant d'effet que feu le Super-Frelon, et presque autant que le Chinook ...
  25. FATac

    Capacité de guerre à long terme

    C'est cela. Dans ce sens, l'attrition c'est l'usure, l'épuisement obtenu par des pertes humaines, matérielles ou logistiques qui sont permanentes et quotidiennes - il y a un "frottement" sans répit qui conduit à cet épuisement, jusqu'au stade où les pertes ne peuvent plus être compensées par les réserves, entraînant de facto une victoire rapide à l'issue de la longue phase d'attrition. Je n'ai pas de souvenir de guerres ou de bataille où la victoire ait été obtenue à la suite d'une phase délibérée de lutte d'attrition. La plupart du temps, des éléments de type isolement, siège ou blocus ont été utilisés pour accélérer le phénomène, mais les stratèges ne se laissent pas piéger en position d'attrition. Ils retraitent tant qu'il en est encore temps ou bien se font anéantir ... Finalement, la manoeuvre a toujours le dernier mot. En fait, à bien y réfléchir, la "guerre d'attrition" c'est surtout de la comm' pour positiver une situation d'enlisement d'un conflit
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