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Berezech

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Tout ce qui a été posté par Berezech

  1. Starcraft, Total Annihilation ... On a pas fait mieux depuis :lol: (pas de problèmes de config !) Sinon oui les Total wars en abaissant un peu les paramètres.
  2. C'est pas un quartier de bobo, ça fait partie des grands plans de logements autour de l'agglo toulousaine, c'est plus des "moyens ensembles" bien connectés avec des îlots de commerce. C'est plutôt pas mal en terme qualité de vie mais ça reste abordable. Faut voir sur place c'est hallucinant, tu as pleins de champs à perte de vue un jour, et pop, le mois suivant tout a poussé à grande allure. Du coup certaines stations de métros se trouvent (ou se trouvaient) en plein champ au milieu de nul part :lol: Moi qui fait des aller retours à Toulouse depuis cinq ans j'avoue que je suis médusé de la vitesse de transformation de ces quartiers. Du coup oui ça prend de la place, et pas étonnant que ça finisse par arriver sur les anciens sites industriels (souvent très jolis, et pas forcément très loins du centre). Pas mal d'installations et de quartiers militaires vont aussi être reconvertis vu les besoins exponentiels en nouveau logement. Quand ça sera bouclé ça aura de la gueule : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coquartier_de_la_Cartoucherie
  3. Oui mais ça c'est après la décision, déconnectée de la logique opérationnelle, de lancer une attaque frontale suicidaire de Sadate pour soutenir les Syriens qui avaient échoués. La partie initiale, prévue, et bien drillée c'est très bien passée. Et d'ailleurs les israéliens se cassent les dents sur la ligne Egyptienne durant les contre attaque qui avaient été anticipées.
  4. D'après Le Drian c'était anticipé, ils ont été frappés dans la nuit coté Mauritanien et se sont dirigés vers cette localité qui devait être peu ou pas défendu. Guerre de rezzou classique. ça fait sens, ils doivent vouloir se ravitailler, se planquer parmi les civils et se donner le temps de réfléchir à la suite. Et nous j'espère qu'on les attend à la sortie. Faut bien comprendre que notre dispositif au sol a besoin de temps pour se mettre en place et se déployer. L'armée malienne (ce qu'il en reste) elle doit être juste bonne à la défensive (et encore ...) elle doit être concentrée autour de Mopti/Sévaré et à Bamako même. Avec des éléments de gendarmerie non significatifs opérationellement à droite ou à gauche.
  5. Je suis influencé par des gens qui étaient à un niveau "tactique" et qui ont atteint leurs objectifs opérationnels (tant de réfugiés logés, tant de bidules détruits ...), c'est vrai que si on prend du recul la disproportion de moyen engagé par rapport au résultat laisse songeur. Cependant c'est un cas d'école d'une situatioin où on a essayé d'innover de prévoir. On a tattonné, on s'est englué à jouer l'air power puis on a changé de registres et de moyens pour au final une gestion de crise qui a permis d'obtenir un résultat "acceptable". La désintégration de l'ex Yougoslavie c'était une bombe qui faisait beaucoup de dégât près de chez nous avec une instabilité qui se propageait (on a eu très peur pour la Macédoine à cette époque). Couteux pour un truc de la taille du Kosovo, mais avec un effort soutenu les Balkans n'ont pas dramatiquement explosé. Pas mal d'acteurs criminels ont fait leur nid et les questions politiques aux sources des antagonismes ne sont pas définitivement réglées, mais ça tient et on voit l'espoir à terme pour cette région d'entrer dans la famille Européenne. On peut aussi dire qu'on a évité un trou noir d'Etat effondré et instable tout prêt de chez nous ce qui aurait été bien pire. A mon sens il faut bien analyser les divers registres d'action de ce qu'on a fait en Yougo pour bien voir ce qui a foiré (le peace keeping traditionnel, laisser durer le conflit et le nourrir/pourrir, le recours à l'air power et à la coercition militaire déconnectée de la logique politique interne aux processus serbes ...) et ce qui a fonctionné ... Pour le coup avoir réussi à empêcher la multiplication des paramilitaires, la prise en charge des besoins des populations, les empêcher de se taper sur la gueule, construire des processus politiques gagnants-gagnants où les acteurs ont des machins à perdre ... Je pense que la gestion de crise au Kosovo a partiellement atteint son but parce que c'était une époque où nous avions de la marge (ce qu'on a de moins en moins aujourd'hui), que les armées se recherchaient de nouveaux jobs face à la baisse des budgets, et qu'il y avait une réflexion qui s'amorçait sur les buts et les moyens de guerre que le 11 septembre a interrompu. Et paradoxalement le 11 septembre a privé de moyens certaines opération ce qui a forcé sous la pression les gens qui y étaient engagé à réfléchir sur la manière d'atteindre leurs buts. Plus largement je cherche des exemples historiques de truc qui ont marché avec une coordination intelligentes de moyens limités mais répondant aux besoins et permettant d'atteindre un objectif à moindre coup. Tu parlais du modèle GB, si tu as des exemples je pense qu'on serait pas mal à cramer notre CB dans notre librairie préféré :lol: Il y a les "Surge" américains qui ont produit quelques résultats opérationnels mais tardivement et en ne permettant pas de compenser les effets de choix initiaux désastreux. Il y a le modèle colonial (qui n'est pas bâti sur la seule supériorité techno) avec une compréhension des enjeux et l'utilisation des rapports de force locaux par les puissances colonisatrices (et surtout leurs agents sur place qui y sont intéressés) pour finalement contrôler pas mal de choses avec peux de billes et sans surinvestir dans les moyens engagés. Si César n'avait eu que des Rafales et des Leclercs pour franchir le Rubicon il aurait été bien emmerdé ... :lol:
  6. Je crois que les Anglo saxons appellent même ça "global approach" avec tout ce que ça sous-tend comme biais et tendance à vouloir trouver une solution académique qui répond à tout, tout le temps et dans toutes les situations (avec donc pour tendance à aller se réfugier dans une petite case particulière pour prouver qu'on a raison). Ceci dit un français aurait sans doute posé le principe théorique puis aurait listé les 15 000 exceptions :lol: Au delà du seul militaire (même si c'est au coeur du sujet) c'est toute l'articulation militaire/politique du commandement qu'on peut discuter. Tu avais fait des propositions précises sur d'autres topics, et j'avoue que ça m'est revenu en pensant au rôle finalement assez complet des proconsuls romains et de leurs EM, qui servent d'entités stratégiques autonome au temps de Rome. Mais évidemment à l'époque moderne la complexité et la division des tâches (techniques, académiques et ... politiques) rendent la reproduction de ce modèle beaucoup, beaucoup plus compliquée. Je constate que depuis une petite trentaine d'année environ, les armées occidentales ont pris des taules, certes marginales, car dans un cadre "expéditionnaire" dans des endroits où nos intérêts étaient mal définis, voir inexistants. J'ai en tête le cas Rwandais (pas eu de combat, mais on peut considérer que c'est une opération qui est un échec, débouchant sur la pire guerre civile de l'histoire récente en Afrique), la Somalie (où là on s'est carrément fait éjecter), l'Irak, l'Afgha ... bref on connaît les plâtres récents. Je ne vais pas refaire la démonstration de l’innocuité de la guerre comme se limitant à la seule technique du combat pur, je souhaite plutôt insister sur les outils qui vont autour, et qui permettent de servir de multiplicateurs de force, d'atteindre des objectifs et de stabiliser et sécuriser l'environnement où nous agissons et où nous défendons nos intérêts. Curieusement une des opés qui semblent mettre tout le monde d'accord (en tout cas chez les gens que j'avais interviewé à l'époque) pour dire qu'elle a été un succès, dans la mesure où un Etat stable a été construit ex-nihilo et la situation ante-bellum est stabilisée, c'est le Kosovo où justement on a appliqué de A à Z une approche prenant en compte les besoins des populations (sur un territoire limité, dans un environnement favorable). Et ce dès les premiers jours du conflit (camps pour les réfugiés) et sous l'égide d'une gestion civilo-militaire (d'abord OTAN avec sur place des unités spécialisées, de l'armée Belge et américaine notamment) puis ensuite de l'ONU (et la France a beaucoup participé). Je profite du sujet pour poser la question aux spécialistes de l'ord bat et du min def français pour savoir à l'heure actuelle dans quelle mesure tout ça trouve sa place dans une structure globalement très "traditionnelle" (euphémisme pour ne pas dire archaïque). ça a été souligné mais les militaires ont historiquement étaient à la source d'innovations dans pas mal de discipline, aujourd'hui pourtant ils semblent complètement à la ramasse dans le monde universitaire avec qui il ne semble communiquer qu'à travers un nombre limité de discipline, et encore sans que ça bouge la fameuse "culture" qui conditionne les décideurs militaires (enfin je force le trait, on voit des signes ...). Il y a des services centralisés au MinDef avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger d'ailleurs quand je bossais à mon papier, mais je suis mal placé pour en faire une description. A titre d'anecdote l'idée de toute ça m'est venu après avoir lu le livre et vu le film "Black Hawk Down" sur lesquels j'ai fait un papier à la fac. Pourquoi les US supers-puissants se font torcher par une milice de 3e zone et ça fait foirer toute les opés en Somalie pour la décennie suivante, ce qui a finalement encore aujourd'hui des conséquences stratégiques importantes pour tout le monde.
  7. Bon ça faisait un moment que je rêvais de lancer ce pic j'ai fais mon mémoire de fin d'étude sur un thème proche il y a quelques années, je n'ai pas toutes mes notes sous les yeux mais je me lance, je complèterais plus tard et pis de toute façon c'est vos cerveaux et des points de vu différents que je sollicite =D Dans les débats qu'on a pu lire ici sur le futur livre blanc on a souvent posé la question des "nouvelles formes d'opérations" que nos forces militaires, mais aussi d'autres services de l'Etat qui contribuent à notre politique internationale, peuvent mettre en oeuvre. Chez les anglo-saxon le concept "d'approche intégrée" se popularise, en particulier pour les opérations complexes de type "peace building, making, keeping ...". Il consiste à faire une analyse globale des situations et des problèmes, à en déduire des objectifs conformes avec la (les) volonté(es) de(s) l'acteur(s), à planifier puis mettre en œuvre en utilisant une boîte à outil polyvalente et multidimensionnelle faisant aussi bien appel aux compétences de civils, qu'à celle de militaires. Cette approche est une forme de rationalisation et de coordination des moyens qu'on pourrait réduire de manière réductrice à ce qu'on appelle plus courrament en France les "relations civilo-militaires" pour lesquels ils existent déjà dans l'Armée des unités spécialisées. Mais plus qu'un élément de l'organigramme c'est surtout une manière d'analyser, de concevoir et d'agir distincte de l'action "classique" des forces armées pour atteindre ses objectifs. Dans l'analyse on va trouver une boîte à outil faisant appel aux sciences sociales, à un niveau d'empathie et de compréhension des enjeux socio-politique avec les sociétés impactés. Ethnologues, sociologues, juristes, scientifiques ... L'armée US a déjà de longue date commencé à solliciter des experts pour l'aider dans ses missions, le phénomène se renforce depuis de la prise de commandement de Petraeus en Irak puis en Afgha ce qui a permis aux planificateurs d'avoir des éléments dont ils ne tenaient pas forcément compte jusque là en main. Pour des gens qui doivent gérer quotidiennement des forces dont les actions ont des conséquences importantes il n'est pas inutile de pouvoir mesurer certains indicateurs. Plus que de la matière grise pour analyser, on parle de vraies nouvelles activités et tâches qui autrefois n'était pas du tout du ressort des militaires ou qui était déléguées à des tiers (ONG, entreprises ...). Dans les types d'actions mises en place, le "hearth and minds" n'est pas en soi une donnée nouvelle du problème des conflits ou des opérations militaires, cependant on voit que les armées se donnent de nouveaux outils, "Relief and reconstruction Team" en Afgha par exemple, bureau des affaires civilo-militaire en France ... Bref il y a une intuition (dans l'US Army, et chez certaines armées européenne c'est plus que ça) de quelque chose, dans les armées, ou à coté, qui pourrait se développer/être utile, et qui a un impact direct sur les succès des opérations que nous menons à l'étranger. Je suis un peu décousu et je ne couvre pas tous les aspects de la chose mais ça fait un moment que je voulais lancer une discussion là dessus et le débat sur le livre blanc m'a donné envie de voir comment ça réagirait. Ptête qu'avec du temps et si j'ai des retours je pourrais bien écrire quelque chose là dessus qui sait :lol:
  8. La propagande et les lieux communs ont la vie dure :lol: Nope, le but d'une guerre est de plier la volonté de l'adversaire. (Sun Tzu) Je te recommande la lecture de pas mal de topics sur le forum si c'est pas fait ;) Si tu veux des renseignements généraux sur les conflits Israélo-Arabes tu peux aller consulter wikipédia, ça fait une bonne "introduction" qui est pas mal pour commencer. Puis si tu veux creuser ou débattre il y a pleins de gens intéressés sur le forum. Pour les témoignages des israéliens que j'ai cité, j'ai notamment en tête il y a l'interview d'un commandant israélien dans le dernier "Guerre et Histoire" qui était assez intéressante sur la façon dont les défenseurs avaient soutenus le premier choc de l'offensive syrienne.
  9. Les témoignages des soldats israéliens sont plutôt admiratifs du courage de l'armée syrienne, même si ils sont aussi d'accord pour souligner les faiblesses du commandement et de la coordination de ces derniers. Si le facteur moral a joué pour les défenseurs, je ne vois pas pourquoi on peut pour autant affirmer que les arabes n'étaient pas motivé. Au contraire vu l'importance de la question et le degré de mobilisation des peuples concernés ce serait plutôt le contraire.
  10. Un VBCI de 30 tonnes à charrier sur place, à faire rouler sur une piste africaine, j'espère qu'on a la log pour le dépannage :-[ Du léger avec éventuellement des Sagaies et de gros moyens de reco/renseignement et log, ça suffira si l'objectif c'est juste de stabiliser la situation. Je vois pas trop l'intérêt de se blinder excessivement, ils ont potentiellement des Milans et des Daggers en face ... Vaut mieux être mobile contre ces trucs.
  11. Au sud de l'IL 76 près des hangars il y a un joli tas de pots de fleurs. Des avions de transports, des hélicos, au moins un Mig 17/19, une demi douzaine de mig 21 qui ont pas l'air d'avoir bougé depuis looooooooongtemps. Les seuls appuis aériens des Maliens c'est un, et peut être grand max deux Mi-24. Au moins un des 4 mi-24 d'origine a été perdu à Gao, le dernier doit servir de stock à pièce détaché pour les autres. Pour les bases aériennes pour celle du Tchad elle est sanctuarisée (loin du théâtre). Forcément une base sur théâtre sera beaucoup plus vulnérable, ça dépend des aménagements réalisés (alvéoles blindées, travaux de terrassement) et de la qualité du personnel assigné à la défense de la base. A priori on sait faire mais l'attaque sur la base alliée à Kandahar en Afgha l'an dernier prouve qu'aucune base n'est invulnérable.
  12. ça avait été rapporté ici. Pas d'Etoile de la Mort pour les USA =D http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/01/12/star-wars-avec-humour-ladministration-obama-refuse-de-construire-une-etoile-de-la-mort/
  13. Généralement les présidents des assemblées + une partie de la commission parlementaire défense sont avisées au déclenchement des opérations (pas pendant la planification) C'est pas anormal que les députés fassent du cinéma ça permet d'exister =D
  14. L'armée Tchadienne sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_et_de_s%C3%A9curit%C3%A9_du_Mali C'est éloquent
  15. Un cameraman filme l'aéroport de San Diego pendant plusieurs heures et fait une vidéo en superposant tous les avions sur 30 secondes. http://www.lemonde.fr/technologies/video/2012/12/03/une-nuee-d-avions-dans-le-ciel-de-san-diego_1799297_651865.html
  16. L'Enterprise vient d'être décommissioné : http://www.startrek.com/article/navys-enterprise-inactivated-new-one-announced =) Le prochain navire à porter ce nom sera le CVN 80
  17. Cherche sur les sites du Sénat et de l'Assemblée, il doit surement y avoir des rapports de la commission Défense et des auditions sur ce sujet. De même sur Google rappelle toi qu'on a maintenant des supers outils de recherches permettant d'isoler les blogs spécialisés et les ouvrages en lignes. Tient : https://www.google.gp/search?q=Porte+avion+charles+de+Gaulle&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a#q=Porte+avion+charles+de+Gaulle&hl=fr&client=firefox-a&hs=SVc&tbo=d&rls=org.mozilla:fr:official&tbm=bks&source=lnms&sa=X&ei=dhy4UPL2GZHN0AWuy4GwCw&ved=0CAgQ_AUoAA&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&fp=b1d1de3c74bddd69&bpcl=39314241&biw=1600&bih=770
  18. Berezech

    Mirages III et V

    Est-ce dû surtout à l'abondance des manpads, canons AA tout calibres et des SAM coté PAVA ? Parce que coté PAVA début 80 on a des nuées de Mig 21 et 23, pas vraiment des avions qui sont rentré dans la légende face au Mirage III/V (bon pour le Mig 23 je sais pas, je crois me souvenir qu'ils arrivent un peu trop tard pour la guerre du Kippour). Le Mirage III a de quoi se défendre en dans un combat au missile contre les types soviétiques de l'époque ? De toute façon on parle d'avions cours sur patte opérant à des distances limitées de leurs bases.
  19. Ils ont le mandat pour le faire, mais bon faut aussi relativiser. C'est 15 000 casques bleus pour un pays immense, le théâtre d'opération est merdique à souhait et est très vaste (avec peu de routes goudronnées, et encore moins de routes goudronnées en bon état). De plus les casques bleues ne peuvent utiliser l'aéroport de Goma, ni celui de Bukavu. Les Rwandais/M23 par ailleurs c'est pas juste une milice de merde (du moins pour la partie vraiment utile au combat), c'est des vétérans d'un pays en guerre non stop depuis 20 ans, sur un terrain qu'ils connaissent, et très motivé parce qu'un des enjeux du truc c'est leur survie en tant que groupe ethnique (diatribe instrumentalisée jusqu'à la corde par les politiques du coin). Pour les FARDC qui viennent des quatre coins de RDC (enfin surtout des gouvernorats très clientélisés) la principale motivation c'est la prédation et le pognon. Ils sont sélectionné sur leur loyauté plus que sur la compétence, c'est guère mieux. De plus leur matériel lourd est pas forcément pertinent sur ce terrain. (un T-54 sur une route de campagne africaine Mwarfmwarfmwarf). Le meilleur atout du gouvernement central à la limite ce sont les milices Maï Maï, très aguerries, bons montagnards et sur leur terrain de chasse (et puis ils ont leurs grigris qui rendent invincibles :lol:), puis surtout : leur survie passe par le containment de la puissance des tutsis :-[ Enfin pour l'ONU, les contingents sur place c'est pas vraiment des nations réputées pour leurs faits d'armes et leur efficacité au combat, sauf ptête les indiens, mais encore faut il que leur intervention ne leur aliène pas la population, et ça c'est trèèèèèèèès loin d'être gagné.
  20. Rappelons nous : http-~~-//www.youtube.com/watch?v=XQ2jbJObBiA Ce qui a fait beaucoup de victimes, outre les massacres liés au génocide ce sont les déplacement MASSIF (il faut imaginer des millions de personnes) de population sur une zone où les infrastructures étaient beaucoup trop faibles, ça bouleverse l'équilibre ethnique et démographique local, ça sature totalement les capacités de nourrir la population (dans un pays où le transport est un casse tête insoluble). En arrivant au Congo les déplacés rwandais n'ont rien, pas de bouffe, pas d'infrastructures médicales, et il y a des putains d'épidémies. Malgré la ruée humanitaire sur place c'est un mouroir général. Le tout sur fond de conflit généralisé, avec un bon paquet d'opportunistes qui continuent la guerre où qui se lancent dans des opérations criminelles. La RDC est tellement destabilisée qu'elle est impuissante, et de toute façon Mobutu se fera expulser par Kabila, AVEC l'aide de Kigali. Une fois Kabila installé à Kinshasa les anciens alliés deviendront antagonistes. On parle là d'une haine personnelle extrême entre les clans Kabila et Kagame qui a un impact sur les relations des deux pays. ça se fait dans tous les pays africains. C'est de la politique. (par exemple le cas de l'Angola, ou ça ne s'est pas fait sans accro non plus avec l'UNITA)
  21. Pour le Rwanda c'est une vieille antienne. Outre la continuation du conflit du début des années 90 contre certains groupes d'anciens génocidaires (ce qui n'empêche pas les Tutsis de s'allier avec des Hutus par ailleurs) il y a la volonté de perpétuer l'instabilité dans l'est de la RDC pour plusieurs raisons : - Prédation financière et économique, à travers diverses sociétés, réseaux mafieux, exploitant les ressources du coin et proches du pouvoir à Kigali - Contrôle sur les Tutsis de RDC et les groupes ethniques proches (Banyamulengés ...) et instrumentalisation dans la lutte contre la RDC - Affaiblissement de la RDC qui si elle était bien contrôlée par son pouvoir central serait un géant dangereux dans le secteur pour les petits états - En secouant le bananier Kigali sait que le contrôle clientéliste de Kinshasa sur le reste du pays peut très bien vaciller suffisamment pour faire renaître un conflit civil La c'est assez sérieux quand même, l'ARL/M23 a pris Goma et Bukavu, les deux principales localités du Kivu, des amis sur place ont évacué vers Bujumbura (Burundi)
  22. Au niveau des pertes, ça a été suffisamment sérieux pour fermer certains sites "historiques" de GIAT. Pour l'anecdote à cette époque a été fermé l'arsenal de Tarbes (où bossait mon oncle sur le blindage de la tourelle du Leclerc) et la production a été relocalisée. ça a l'air de rien mais la ville ne vivait que de son arsenal depuis la guerre de 1870, amenant une grosse restructuration de l'économie locale. ça a laissé une immense friche industrielle dans la ville aujourd'hui à peine comblée par un multiplex de cinéma construit ... dans un ancien atelier de production de tank :-[ Bref, ça ça reste du coût indirect mais ce contrat a failli tuer GIAT.
  23. Parce que si ils étaient complaisant avec Israël la population les qualifierait de traîtres et les éjecterait pour les remplacer par un truc type Hamas ou pire, assez logiquement vu sa situation désespérée. Rien de nouveau sous le soleil, Israël a toutes les cartes en main.
  24. ça commence par "Anglo", et ça fini par "Saxons" (pour simplifier à mort, c'est un peu plus compliqué que ça)
  25. Je me pose sérieusement la question de l'adéquation des moyens vis à vis des objectifs ... Si l'objectif c'est de stoper les tirs plus détruire l'arsenal du Hamas va falloir aller au sol au corps à corps. Tsahal va ratisser toute la bande avec les réguliers + les réservistes ? Ou alors se contenter de pilonner avec des incursions ponctuelles et sur l'extérieur ? Surtout qu'elle doit garder des unités face à la Syrie, au Liban et le Sinaï.
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