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Frappes sur la Libye, le sujet officiel!


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C'est un secret de polichinelle, seul le montant est encore sujet à caution. 5 millons ? 50 millions ?

On peut pas dire que le financement de la campagne de Sarkozy par khadaf soit un fait historique prouvé, les dictateurs aux abois ne disent pas toujours la vérité.

Au passage, 5 millions, c'est la moitié du finacement de sa campagne. Si ça a été le cas, c'est que le PS a été d'une incompétence historique pour rater un truc pareil.

Si financement il y a eu, on doit être plus proche des 100 ou 200 milles € que des 5 ou 50 millions.

C'est comme l'hitoire des grosses valises de tune de la mère Bettencourt que Sarkozy aurait trimballé à longueur de journée.

Entre Khadaf et elle, il avait de quoi résorber le trou de la Sécu. :lol:

Bon, maintenant vais me faire lyncher.  :happy:

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On peut pas dire que le financement de la campagne de Sarkozy par khadaf soit un fait historique prouvé, les dictateurs aux abois ne disent pas toujours la vérité.

Au passage, 5 millions, c'est la moitié du finacement de sa campagne. Si ça a été le cas, c'est que le PS a été d'une incompétence historique pour rater un truc pareil.

Si financement il y a eu, on doit être plus proche des 100 ou 200 milles € que des 5 ou 50 millions.

C'est comme l'hitoire des grosses valises de tune de la mère Bettencourt que Sarkozy aurait trimballé à longueur de journée.

Entre Khadaf et elle, il avait de quoi résorber le trou de la Sécu. :lol:

Bon, maintenant vais me faire lyncher.  :happy:

+1

On est deux alors  :lol:

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;)

SVR non ?

Oui c'est vrai, je disais FSB car plus connu de tout le monde. Et puis ce n'est pas totalement impossible, car le FSB inclut également le Service fédéral des communications et informations gouvernementales, le FAPSI, qui se charge de la surveillance électronique à l'étranger. ^^

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Le montant, on ne le connaîtra jamais. Toutefois lors de l'affaire ELF, on avait eu des chiffrages assez détaillés des "donations" du clan Bongo par exemple. Si on incluait les à-cotés, on était dans des sommes tout à fait considérables. Il s'agissait de la campagne de précédents candidats.

Et puis pourquoi tuer Kadhafi plus un de ses fils pour laisser Seïf El Islam vivant ? Ce dernier était au plus près de son père et connaissait les secrets diplomatiques Libyens. Il a d'ailleurs été l'un des accusateurs au sujet du potentiel financement de la campagne du candidat Sarkozy. Accusation qui a fait "pschiiiiit" comme aurait dit l'autre. Ca n'a pas de logique. Seïf El Islam est sur le point de passer en procès et aura une tribune auprès des médias à cette occasion.

Ensuite, cette rumeur de l'assassinat par nos services vient-elle de l'Italie (qui a beaucoup perdu avec la chute de Kadhafi, les liens économiques étant très importants entre l'Italie et la Libye) ? Vient-elle de la Libye dont le gouvernement actuel pourrait l'utiliser à des fins de politique intérieure ? Vient-elle des Russes qui ont eux aussi perdu énormément d'intérêts économiques - et stratégiques - en Libye (et qui sont en passe de peut-être perdre leur dernier pied à terre méditerranéen avec la Syrie) et qui de plus ont la nette impression de s'être fait flouer avec le dossier Libyen ?

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Le montant, on ne le connaîtra jamais.

Pour le moment, le problème c'est qu'on ne sait même pas si il y a eu un montant quelconque. C'est une accusation qu'a porté Seïf El Islam dans les derniers jours du régime, alors que les bombes des Rafales lui dégringolaient dessus. Même si rien n'est impossible, encore faut-il le prouver. Après on verra durant son procès si il a des preuves ou quoi que ce soit pour argumenter ses propos.

Mais bon, ceux qui sont à l'origine de cette rumeur sur la DGSE, feront sûrement courir la rumeur que la DGSE a fait disparaître les preuves.

L'avantage des complots, c'est que l'absence de preuves est une preuve en sois, et ça auto-alimentent le bouzin. :P

Comme je le disais tout à l'heur, on peut voir tout ce que l'on veut dans ce que l'on ne voit pas. ^^

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  • 2 weeks later...

Tragédie d’Ustica : la revanche posthume de Kadhafi

La sombre histoire du vol Itavia 870, 82 passagers, abattus en plein vol en 1980 par des chasseurs français qui l'ont confondu avec l'avion de Kadhafi...

Dans la nuit du 27 juin 1980, le vol Itavia 870 (un DC 9 immatriculé I-TIGI) a décollé de Bologne en Italie à destination de Palerme en Sicile. Il transportait 77 passagers, 2 pilotes et 2 membres de personnel de cabine. Les passagers comprenaient 64 adultes, 11 enfants âgés de 2 à 11 ans, et deux enfants de moins de deux ans.

Comme à son habitude, le vol Itavia 870 a mis le cap sur la côte sud de l’Italie. A 20h59, il a brutalement disparu des écrans-radar des contrôleurs aériens italiens. L'équipage n'avait signalé aucun problème technique ou une quelconque situation d'urgence.

A un moment donné l'avion était là, la seconde d'après il avait disparu. les 81 passagers sont morts et les débris de l'appareil ont sombré en mer.

De prime abord, les circonstances de sa disparition semblaient inexplicables. Le vol s’est parfaitement déroulé jusqu’à ce que l’avion explose sans faire aucun survivant. Interrogées par les médias, les autorités italiennes ont d’abord laissé entendre que le vol 870 aurait pu être victime d’un attentat terroriste. Plausible dans un premier temps, cette thèse a vite été abandonnée en l’absence de toute revendication d’un possible attentat.

Les médias sont donc retournés aux nouvelles. Comme s’ils avaient reçu des consignes du sommet de l’Etat, les autorités se sont tues et aucune information complémentaire officielle n’a pu être obtenue sur l’affaire. Bien entendu, cela a aiguisé la curiosité de la presse et alimenté ses soupçons selon lesquels, la réalité devait être tenue secrète. Des soupçons qui n’ont pas tardé à se confirmer lorsque toutes les portes se sont refermées les unes après les autres, plus personne ne souhaitant évoquer la question.

Plus troublant encore, les enregistrements des données radar ont disparu ou  ont été détruits.

D’autres informations techniques manquaient également ou étaient devenues soudainement inaccessibles. Plus effrayant encore, des témoins-clé ont commencé à décéder dans d’étranges circonstances : d’accidents de circulation, de suicides ou encore de crises cardiaques. Il s’en est suivi une décennie de dissimulation de la part des instances supérieures d’au moins 3 gouvernements. Une dissimulation qui perdure aujourd’hui…Bref, tous les ingrédients d’un scénario hollywoodien à ceci près qu’il ne s’agit pas d’une fiction mais de la réalité.

De l’obscurité à la lumière

L’histoire du vol Itavia 870 est une longue succession de maladresses, d’erreurs, de dissimulations ayant impliqué, d’une part, 3 gouvernements, et d’autre part, un gouvernement qui leur était hostile, celui du dictateur libyen Muammar Kadhafi. Dans une large mesure, les détails de ce qui s’est passé cette nuit là demeurent mystérieux. Toutefois, des éléments de preuve sont apparus récemment qui apportent des éclaircissements sur ce secret longuement gardé. La chute du gouvernement Kadhafi en 2011 a permis d’entre-ouvrir les archives secrètes de l’Etat libyen. Là, parmi les innombrables projets terroristes, les accords internationaux et les terribles malentendus diplomatiques, on a retrouvé des informations détaillées sur la nuit du 27 juin 1980.   

Les raisons de l’attaque

En 1980, la communauté internationale était mobilisée contre un gouvernement qui devenait de plus en plus agressif, sous la direction du colonel Muammar Kadhafi. Aux USA, l’administration Carter était engagée dans la course présidentielle contre Ronald Reagan, ex-acteur et ancien gouverneur de Californie. En Europe, l’OTAN était largement absorbée par la guerre froide. L’Union Soviétique venait d’envahir l’Afghanistan. Le monde semblait sur le point d’entrer en conflit.

Pour toutes ces nations, la Libye devenait un problème de plus en plus inquiétant en Méditerranée. Les forces de Kadhafi s’employaient de plus en plus activement à déstabiliser les gouvernements de la région, y compris certaines anciennes colonies françaises en Afrique du Nord. Aux yeux du gouvernement français, il était temps d’éliminer le problème Kadhafi.

Un assassinat de portée internationale

Si l’on en croit les documents découverts en Libye, l’opportunité d’assassiner Kadhafi s’est présentée dans la nuit du 27 juin 1980 alors qu’il traversait la Méditerranée en provenance d’Europe pour regagner son pays à bord de son Tupolev. Une paire de Mirages français avait été mobilisée pour une mission spéciale : intercepter et détruire en vol l’avion de Kadhafi, offrant à toutes les parties concernées, la possibilité de nier ensuite toute responsabilité dans l’affaire. Si tout allait bien, l’épave s’abîmerait en mer et le problème libyen, serait résolu une fois pour toutes.

Dès le départ, les choses ne se sont pas déroulées selon les plans. Ce qui devait être une simple interception, s’est transformé en un engagement aérien confus, impliquant des chasseurs de 4 pays. Les avions français, libyen, italiens et américains ont convergé vers un point précis au sud des côtes italiennes. C’est dans cette mêlée que s’est retrouvé le vol Itavia 870, ignorant tout du drame qui allait se jouer.

Ce que les Français ignoraient depuis le départ c’est que leur tentative d’assassinat était vouée à l’échec. D’après les documents libyens récemment découverts, Kadhafi avait été informé du complot à la dernière minute par une source des services secrets italiens, le SISMI. C’est pour cette raison qu’il a demandé à son équipage de détourner son vol vers Malte. Il était notoire qu’à l’époque, le SISMI était très influent grâce à ses contacts de haut niveau en Libye. L’Italie a conservé des relations étroites avec Kadhafi pendant de nombreuses années. C’est par exemple Bettino Craxi qui a téléphoné à Kadhafi en 1986 pour l’informer du raid imminent de F111 américains. Ce fut une nouvelle fois grâce à l’aide italienne qu’il pu quitter sa résidence quelques minutes avant l’attaque.

Au cours de cette nuit de 1980, au moment précis ou Kadhafi décida de dérouter son avion vers Malte, un MiG23 de l’armée de l’air libyenne faisait route au Nord à sa rencontre afin de l’escorter jusqu’en Libye. Dans la confusion, Ezedine Koal le pilote du MIG n’a pas reçu l’ordre de faire demi-tour et de rentrer à sa base. Au lieu de cela, il a poursuivi son vol vers le Nord au dessus de la Méditerranée, à la recherche du Tupolev de Kadhafi et a été rapidement repéré par les radars de l’OTAN. Selon les plans prévus dans cette éventualité, l’armée de l’air italienne et la Navy américaine ont immédiatement dépêché des intercepteurs alors qu’il s’approchait de l’espace aérien italien.     

Soudain, un combat aérien dans la confusion

Quelques minutes plus tard, le MIG-23 libyen était en vue des côtes de Sicile. Ensemble, 3 chasseurs F-104 italiens et au moins un Corsair A-7 II (probablement un vol de deux avions) sont apparus séparément venant de l’Est. Les deux chasseurs français Mirage fonçaient en provenance du Nord avec l’intention de remplir leur mission meurtrière de telle sorte que 7 voire 9 chasseurs de l’OTAN convergeaient vers un même point dans le ciel sombre au dessus de la Méditerranée.. Ignorant tout de cette concentration, le vol Itavia 870 poursuivait sa route.

C’est apparemment le MIG-23 libyen qui a aperçu le premier le DC-9 civil sur son radar. Il volait cap au Sud comme prévu. Pour le pilote libyen, il était exactement au lieu prévu du rendez-vous. Il a donc manœuvré son MIG-23 pour se placer à proximité de l’avion de ligne qu’il a vraisemblablement confondu avec le Tupolev de Kadhafi dans l’obscurité. Pour les pilotes des chasseurs français, la paire d’avions qui venait de se former correspondait à ce que prévoyait leur ordre de mission : une cible de la taille d’un avion de ligne, clairement, le Tupolev de Kadhafi, escorté par un seul chasseur libyen qui l’avait rejoint en provenance du Sud. Les deux appareils volant maintenant cap au Sud en direction de la Libye.

Aucun tir de semonce n’a été tiré. C’était supposé être un assassinat pur et simple. L’un des 2 pilotes français à lancer un missile air-air en direction de la plus grosse des cibles. Il a fait mouche et touché l’avant du vol Itavia 870 d’un tir parfait. L’avion de ligne n’avait aucune chance de s’en tirer. Il a littéralement explosé en vol. Alors qu’ils surveillaient la boule de feu qui apparaissait par intermittente dans le lointain, les deux pilotes des Mirage français ont réalisé sur leur radar embarqué que le MIG-23 libyen manœuvrait pour se placer en position de contre-attaque.

Il n’y avait donc qu’une seule chose à faire, le descendre également.

Finir le travail en descendant le MIG-23

A la vue de l’impact du missile sur l’avion de ligne tout proche, Ezedine Koal, le pilote du MIG-23 libyen s’est écarté, à la recherche d’un avion ennemi. Où qu’il pointe le nez de son appareil, son radar révélait la présence de toujours plus de chasseurs ennemis. 3 F-104S Starfighters étaient visibles d’un côté pendant qu’un ou deux Corsair A-7 de l’US Navy arrivaient d’une autre direction. 2 chasseurs français Mirage fonçaient du Nord, leurs radars déclenchant le système de réception d’alerte précoce à l’intérieur du MIG indiquant qu’ils s’apprêtaient à ouvrir le feu. Ezedine Koal était seul et en grand danger. Peu d’options s’offraient à lui en dehors d’engager le combat et de tenter de fuir plein Sud. Ses chances de survie étaient minces. Les intentions hostiles des avions ennemis ne faisaient aucun doute ; après tout ils venaient juste de descendre et dans son esprit d’assassiner le Colonel Kadhafi lui-même, l’homme qu’il était supposé escorter et protéger.

La suite fut une série confuse de manœuvres et de contre manœuvres à grande vitesse dans le ciel nocturne italien. Les chasseurs français et le libyen se sont affrontés au dessus de l’eau pendant que les appareils italiens et de l’US Navy tournaient autour. Le combat s’est déplacé vers l’Est au dessus de la terre ferme jusqu’à ce que le MIG-23 finisse par être touché où qu’il percute les montagnes invisibles plus bas. Il s’est écrasé en percutant les montagnes de Calabre à Castelsilano et Ezedine Koal n’a pas survécu.

Leur mission accomplie, les chasseurs français Mirage ont remis cap au Nord pour rentrer en France. La destruction du MIG leur garantissait qu’il n’existait aucun témoin de leur assassinat de Muammar Kadhafi.

Ce qui s’est passé ensuite et la dissimulation de l’interception

Kadhafi a survécu à la tentative aérienne d’assassinat. Il vivra jusqu’au « printemps Arabe » libyen de 2011. La France n’évoquera jamais publiquement les évènements de cette nuit là. Tout comme l’Italie qui optera pour une politique de silence et de dissimulation. Observateurs extérieurs non-européens, les USA garderont également le silence. Face au silence assourdissant des autorités, les médias désigneront la disparition du Vol 870 par le Massacre d’Ustica (« Strage di Ustica » du nom d’un île proche de la mer Tyrrhénienne).

Le 18 juillet 1980 soit 21 jours après l’opération, l’épave du MIG-23 libyen a été localisée dans les montages de Sila. Le corps du pilote Ezedine Koal  encore attaché au siège éjectable, fut identifié grâce à son nom inscrit sur son casque. Les autorités italiennes se sont opposées à ce que deux reporters puissent prendre des photos de la scène. Ils furent appréhendés et relâchés en échange de la confiscation de leurs pellicules.

En dépit de ces ultimes efforts de dissimulation, la presse ne tarda pas à découvrir  que le corps du pilote libyen était décomposé, confirmant que son décès remontait à 3 semaines, date de la disparition du vol 870. La concomitance des 2 évènements ne tarda pas à attiser la curiosité de la presse. Le corps du pilote fut rapatrié en Libye après avoir été enterré un moment en Italie. 

D’étranges coïncidences et quelques décès inexpliqués  

La dissimulation a duré jusqu’à ce que les enregistrements radars des évènements de cette nuit là disparaissent. Il aurait pu s’agir d’une coïncidence. De même les obstacles de toutes sortes et les dissimulations ont retardé l’examen des débris du DC-9 et la rédaction d’un rapport d’enquête pendant 9 ans. Un délai exceptionnellement long en matière d’accident aérien. Le rapport a conclu que « toutes les preuves examinées confirment que l’accident du DC-9 a été causé par l’explosion d’un missile près du nez de l’appareil. En l’état actuel des connaissances, il n’a pas été possible de déterminer le type, l’origine et l’identité du missile ».

La revue Aviation Week and Space Technology compléta le rapport en indiquant que les dommages causés au fuselage de l’appareil étaient compatibles avec ceux provoqués par un missile air-air. Les doutes quant à une implication militaire dans les évènements s’évanouissaient peu à peu. Mais de quelle armée pouvait-il s’agir ? Les libyens pouvaient-ils s’être rendus coupables d’un acte de terrorisme aérien air-air ? S’agissait-il de quelqu’un d’autre ? Très vite les partis politiques de gauche se mirent à affirmer que la US Navy avait abattu l’appareil accidentellement.

Des témoins-clé décèdent de manière inopinée

Plus inquiétant encore quoi qu’il pu s’agir là encore d’une coïncidence,  bon nombre de ceux qui étaient de service cette nuit là et qui auraient été des témoins clé des évènements, sont décédés dans d’étranges circonstances.

Pierangelo Teoldi le commandant de la base dont ont décollé les intercepteurs italiens F-104S est mort soudainement dans un accident de circulation.

Mario Alberto Dettori et Franco Parisi, deux contrôleurs aériens ayant assisté à la scène sur leur écran-radar se sont suicidés par pendaison (choix personnel discutable compte tenu de la douleur qu’elle provoque).

L’un de leurs collègues, Maurizio Gari est décédé d’une attaque cardiaque. Il avait 37 ans.

Un 4ème contrôleur aérien, Antonio Muzio, ayant eu connaissance des faits intervenus cette nuit là a été retrouvé assassiné.

Finalement,  Mario Naldini et Ivo Nutarelli, 2 des 3 pilotes italiens ayant participé à l’interception du MIG-23, sont décédés au cours d’une collision lors d’une fête aérienne sur la base de Ramstein en Allemagne. Pour de nombreux conspirationnistes, ces morts en série ne peuvent être le fait du hasard.

Le mot de la fin sur le vol 870 ?

Une enquête formelle a finalement été lancée par un juge italien Rosario Priore qui s’est rapidement heurté aux obstacles mis en travers de son chemin par des personnalités politiques italiennes et des membres de l’OTAN. Ses conclusions ont fait état de la dissimulation mise en œuvre, et 4 généraux italiens se sont retrouvés accusés de haute trahison pour s’être opposés à l’enquête. L’accusation a finalement été abandonnée.

En juillet 2006, les fragments de l’appareil du vol 870 ont été rassemblés et livrés à Bologne depuis la base aérienne Pratica di Mare située près de Rome. Un an plus tard, en juin 2007, le fuselage reconstitué à été exposé dans le tout nouveau Musée de la Mémoire d’Ustica à Bologne. Il constitue le témoignage silencieux de ce qui a probablement été une tentative d’assassinat qui a échoué – terriblement – et provoqué la mort de 81 innocents civils et d’un pilote libyen de MIG.

C’est en 2008 que l’ancien président italien Francisco Cossiga a pris l’initiative de confirmer que le vol Itavia 870 a été descendu par des chasseurs français. Un aveu qui a fait l’effet d’une bombe bien que les détails de l’opération n’aient pas encore été rendus publics. Peu de temps après, des réparations ont été demandées à la France. Moins de deux ans plus tard, le président Cossiga décédait d’insuffisances respiratoires.

En 2011, les tribunaux italiens ont exigé du gouvernement italien  qu’il paye 127 millions de dollars de réparation aux familles des victimes. La lumière se fait peu à peu sur la véritable histoire de ce qui s’est déroulé dans le ciel au dessus de la mer Tyrrhénienne. A la suite de la publication des derniers éléments des archives gouvernementales libyennes, la seule question qui subsiste est de savoir à quel moment les autorités publiques accepteront de reconnaître leur responsabilité dans ce qui s’est passé et de confirmer ou d’infirmer la séquence des évènements décrites dans les documents libyens.

32 ans constituent peut être un délai suffisant pour que la vérité soit enfin révélée. 

Traduction de l’article : « An assassination of international proportions – 27 juin 1980 and a cover-up by NATO : Civilian jet with 81 civilians shot by french Mirage instead of Qaddafi plane over Sicily » par Thomas Van Hare dans FlyHistoricWings de juin 2012.

http://www.afrique-asie.fr/menu/opinions/19-actualite40/3705-tragedie-d-ustica-la-revanche-posthume-de-kadhafi.html

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Al-Qaïda croît tous les jours en Libye

WASHINGTON - La présence du réseau terroriste Al-Qaïda en Libye croît tous les jours, a affirmé mercredi un ancien responsable des postes diplomatiques américains en Libye devant une commission d'enquête du Congrès consacrée à l'attaque du 11 septembre contre le consulat américain à Benghazi.

Leur présence augmente tous les jours et ils sont certainement mieux implantés que nous ne le sommes, a déclaré le colonel Andrew Wood, officier de la Garde nationale des forces armées américaines qui fut en poste en Libye entre février et août 2012.

M. Wood s'exprimait devant la plus haute commission d'enquête du Congrès pilotée par la majorité républicaine à la Chambre des représentants.

A l'approche de la présidentielle du 6 novembre, les républicains reprochent à l'administration démocrate des failles en matière de sécurité et de renseignement en Libye avant l'attaque du 11 septembre contre le consulat de Benghazi, qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres agents américains.

Le camp républicain brocarde aussi les démocrates pour avoir constamment changé de versions sur la nature de l'attaque avant de finalement reconnaître qu'il s'agissait d'un attentat terroriste impliquant Al-Qaïda.

(©AFP / 10 octobre 2012 20h52)

Source:

http://www.romandie.com/news/n/_Al_Qaida_croit_tous_les_jours_en_Libye_99101020122055.asp

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Al-Qaïda croît tous les jours en Libye

C'est ce que disait Khadafi et que les etats opposants à son regime traitaient avec derision ?

On ne sait pas si depuis la disparution ubuesque de Khadafi ,les choses vont mieux pour les pays occidentaux en Lybie ,à part que le risque de voir les livraisons de petrole interrompues à tout moment ?

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Ce qui me fait en plus toujours rire un peu dans ce genre de scénario, c'est la foule de détail de cette fameuse nuit alors qu'ils n'ont aucune témoin et aucune information ^^ .

Cependant, en 1980, on était encore en pleine période Foccart et on dégommait les dirigeants Africains un peu quand on le souhaitait.

Kaddafi était aussi devenu un ennemi officiel des USA-Occident. L'abattre au missile de Mirage ou à la bombe de F-111, ce n'est pas très différent.

On ne sait rien, c'est très loin d'être confirmé mais ce n'est pas improbable, ça correspond à l'époque.

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C'est ce que disait Khadafi et que les etats opposants à son regime traitaient avec derision ?

On ne sait pas si depuis la disparution ubuesque de Khadafi ,les choses vont mieux pour les pays occidentaux en Lybie ,à part que le risque de voir les livraisons de petrole interrompues à tout moment ?

C'est trop compliqué de comprendre que la menace d'Al-Quaïda n'a jamais été sous évalué dans l'affaire Lybienne, mais considéré comme ne pouvant pas être un argument pour garder un dictateur en poste ? Et qu'il aurait même été plus dangereux de laisser pourrir le conflit (comme en le voit en Syrie).

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Les renseignements les plus complets sur l'affaire du vol d'Ustica je les ai trouvé sur la wikipedia italienne.

Pour ceux qui comprennent l'italien:

http://it.wikipedia.org/wiki/Strage_di_Ustica

Les choses ne sont pas très claires, le moins qu'on puisse dire. Au moins la conclusion est que c'est le fait d'un missile.

La declaration de Cossiga pour l'implication des français, serait basé sur les services de renseignements italiens:

ha dichiarato che ad abbattere il DC-9 sarebbe stato un missile «a risonanza e non a impatto», lanciato da un velivolo dell'Aéronavale decollato dalla portaerei Clemenceau, e che furono i servizi segreti italiani ad informare lui e l'allora ministro dell'Interno Giuliano Amato dell'accaduto

(le DC-9 aurait été abattu par un avion de l'Aéronavale qui aurait décollé du Clemenceau, avec un missile "à fusée de proximité et non par impact direct"

La condamnation pécuniaire de l'état italien est justifiée juridiquement pas pour une implication mais pour la non assurance sécuritaire de l'espace aérien.

Pense pas pour le complot (histoire des décès ultérieurs) et apparemment, pas toutes les enregistrements n'ont été détruits.

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Non Khadadfi aurai été dans son Tupolev, dérouté vers Malte et ensuite confondu avec un liner DC-9 italien qui était proche du Mig-23 qui aurait lui-même cherché l'avion du grand guide pour lui fournir escorte.

C'est une hypothèse, rien d'officiel mais en Italie cela a plus de consistance qu'en France.

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Non Khadadfi aurai été dans son Tupolev, dérouté vers Malte et ensuite confondu avec un liner DC-9 italien qui était proche du Mig-23 qui aurait lui-même cherché l'avion du grand guide pour lui fournir escorte.

C'est une hypothèse, rien d'officiel mais en Italie cela a plus de consistance qu'en France.

Il faut arrêter le délire là !

Qu'on tente de tuer le Colonel en bombardant son palais avec des F-111, je veux bien, mais que l'on tente d'abattre son avion en BVR (hors de portée visuelle) dans un couloir aérien fréquenté par des avions civiles, là non ! Il y a de grande chance de bavure ! Qu'en bien même, les pilotes auraient identifié un autre avion (le Mig) se placer à proximité, tant que tu n'as pas d'identification visuelle, tu ne fais rien, le risque est trop grand !

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