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Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

En fait, elle est à Francfort en allemagne et a demandé à son frère de venir la chercher.

 

https://fr.news.yahoo.com/lycéenne-française-soupçonnée-dêtre-partie-faire-djihad-syrie-172400027.html

bon ben tant mieux .

une de sauvée et qui a peut-être eue peur à la dernière minute.

l'enquête apportera des réponses.

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Marchands de légumes, commerçants ou étudiants, les hommes du Hezb fiers de combattre en Syrie

Sur le marché de Bint Jbeil au Liban-Sud, Mahmoud pousse sa charrette à bras remplie de tomates et de concombres. Rien ne le distingue des autres marchands, à part ses faits d'armes au sein du puissant Hezbollah. Pour ce quinquagénaire trapu à la barbe rousse, la « résistance » à laquelle il a participé dans cette ville frontalière à la guerre contre Israël en 2006 est presque de l'histoire ancienne. Il vient de rentrer d'un autre front : la Syrie, où il a combattu durant 25 jours contre les rebelles engagés depuis trois ans contre le président Bachar el-Assad. Depuis que Hassan Nasrallah leur en a donné l'ordre il y a plus d'un an, des milliers de combattants du Hezbollah ont franchi la frontière et permis au régime Assad de reprendre l'initiative. Marchands ambulants, agriculteurs, restaurateurs, infirmiers, chômeurs, commerçants ou étudiants, ils ont tout abandonné pour participer à ce qu'ils décrivent comme une « bataille existentielle » face aux extrémistes sunnites qualifiés de « takfiri ».

« Quand le parti m'a demandé d'y aller, j'ai obtempéré. J'ai laissé mon travail et je suis parti pour empêcher les takfiri d'arriver au Liban », assure Mahmoud. « J'ai combattu dans plusieurs régions et nous avons fait prisonniers des combattants arabes et d'autres nationalités », ajoute-t-il. « Notre cause est juste. Eux sont des mercenaires venus de Tchétchénie, du Yémen, de Libye pour faire tomber le régime Assad, qui nous a énormément soutenus durant la guerre de 2006 contre Israël. Notre devoir est de l'assister », explique ce combattant aguerri.

 

Suivre le chemin des martyrs

Aux yeux du mouvement chiite, qui profite de son énorme arsenal venu d'Iran, ces armes transitant obligatoirement vers la Syrie, les rebelles en majorité sunnites veulent renverser M. Assad non pas pour instaurer une démocratie, mais par haine des alaouites, branche à laquelle appartiennent la plupart des cadres du régime.

Dans un autre village frontalier d'Israël, Fatima a encouragé son fils de 16 ans à partir se battre, malgré la mort de son mari en juin 2013 dans les combats dans la ville syrienne de Qoussair. « J'ai envoyé Khodr, avec des dizaines d'autres jeunes, suivre un entraînement militaire d'un mois. Il faut qu'il apprenne à manier les armes pour devenir un combattant comme l'a été son père », dit cette veuve de 46 ans.

À côté d'elle, Khodr prépare en silence des plants de tabac. Une barbe naissante, les yeux tristes, il porte à son cou une photo de son père et sur sa chemise un pin's de Hassan Nasrallah accompagné de l'une de ses formules : « La victoire nous attend. » Son aîné, Wissam, 25 ans, est rentré de Syrie il y a une semaine. « Nous obéissons à sayyed Hassan quand il nous invite à combattre. Mon père est tombé en martyr et il faut suivre son chemin. »

En effet, s'il n'y a toujours pas de chiffres officiels, les experts estiment que le Hezbollah a perdu plusieurs centaines de combattants en Syrie.

 

Entraînement en Iran

« Allons-nous les laisser venir, ces extrémistes sunnites, nous égorger comme des brebis, comme ils l'ont fait aux chiites d'Irak et de Syrie ? Non ! Nous allons les défaire comme nous avons défait Israël », insiste Wissam. Réticents au début, les combattants du Hezbollah aujourd'hui parlent avec fierté de leur engagement en Syrie, même s'ils refusent de donner des détails sur les opérations militaires, le nombre de combattants engagés et le montant de leur solde. Un journaliste de l'AFP dans le sud du Liban a vu des affiches du Hezbollah apposées à l'entrée d'écoles annonçant des sessions de scoutisme, mais la photo de jeunes en treillis laisse supposer qu'il s'agit plus d'un entraînement militaire.

Rare voix discordante, le père d'un jeune homme tué en Syrie exprime son amertume. « Ils ont envoyé mon fils à la mort sans mon approbation. Qui leur a dit que je voulais que mon fils meure en Syrie ? » dit-il, tout en refusant d'être identifié pour ne pas subir l'ire du parti. Mais il fait incontestablement partie d'une minorité dans la communauté chiite. Car le Hezbollah assure qu'en cas de décès, il s'occupera de tout. « L'avenir de ma famille est assuré si je meurs. Il pourvoira à la scolarité de mon fils de 9 ans et à sa santé », confie Oussama, 38 ans, permanent du parti à Tyr. À Baalbeck, Hussein, un étudiant en psychologie de 22 ans qui a combattu à Alep, s'apprête à suivre en Iran un entraînement pour devenir chef d'unité.

« C'est une promotion », confie-t-il tout excité, sous l'œil attendri de sa mère.

 

http://www.lorientlejour.com/article/862890/-marchands-de-legumes-commercants-ou-etudiants-les-hommes-du-hezb-fiers-de-combattre-en-syrie.html

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Des réfugiés de l’ASL à Ersal relatent leur combat inégal avec les forces d’Assad et leurs alliés

Réunis sous une tente à Ersal, dans l'un des multiples camps de réfugiés de cette localité frontalière, un groupe de combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) n'a pas vraiment le moral depuis quelques jours. Les nouvelles en provenance des régions frontalières syriennes, notamment de Yabroud, Flita, et Ras el-Aïn, dans le Qalamoun, ne sont pas celles qu'ils avaient envie d'entendre. Ces localités, qui revêtent une importance stratégique pour le déroulement des combats dans cette zone frontalière avec le Liban, sont tombées l'une après l'autre entre les mains du régime baassiste.

Si l'on en croit les informations rapportées par certains médias, notamment ceux relevant du régime syrien, la chute de la région de Yabroud, puis celle de Flita, suivies de plusieurs autres villages et villes du Qalamoun, jadis des remparts de l'opposition syrienne et seuls lieux de connexion avec le Ersal libanais, ont constitué un tournant dans la bataille qui a ensanglanté cette région limitrophe du Liban.

« Ces localités sont vitales pour les forces syriennes régulières car elles représentent la route pour l'acheminement des armes entre Lattaquié et Tartouss, une voie de passage que les forces du régime devaient absolument sécuriser », affirme Abou Oday, un ancien soldat de l'armée syrienne régulière. Aujourd'hui il a rejoint avec ses trois frères les rangs de l'ASL et a participé aux combats qui ont eu lieu à Flita. À l'instar de son jeune frère, Oday, également une ancienne recrue de l'armée syrienne converti à la cause des rebelles, il a fait le même parcours du Golgotha que l'aîné de la famille, à savoir prison, torture, puis désertion avant d'aller rejoindre ses compagnons d'armes dans la rébellion.

Abou Oday, lui, a dû soudoyer les geôliers de la prison où il croupissait depuis un an, en payant 20 000 dollars versés à une multitude d'intermédiaires, dont des juges.

Chacun à son tour, ils racontent les difficultés d'une bataille qui les opposait à une armée conventionnelle qui recourait à des armes lourdes et sophistiquées (aviation, missiles, barils d'explosifs, servant à faire le nettoyage parmi la population civile pour mieux repérer par la suite les combattants). Une armée qui, de surcroît, « était soutenue de bout en bout par une guérilla diversifiée formée d'éléments relevant du Hezbollah, de la brigade iranienne el-Badr et de combattants chiites en provenance d'Irak ».

« Nous faisions face à ces forces avec les moyens de bord, des armes personnelles et quelques roquettes récupérées sur le lieu de la bataille », témoigne Khaled, le troisième frère.

 

Des traîtres et des « indics » plantés par le régime

Le visage assombri par la fatigue des combats, rongé par la tristesse de voir la bataille prendre un tournant accablant pour l'opposition, Abou Ali, à la corpulence impressionnante, s'est transformé en un « géant en papier », brisé par la tournure prise par les événements. Selon lui le facteur déterminant dans cette bataille est sans aucun doute le phénomène des « traîtres » et des « indics » plantés par le régime syrien dans les rangs de l'ASL. Une tactique contre la guérilla bien connue pour ses effets néfastes, à l'instar de la guerre d'Algérie notamment, comme le relève Abou Ali. « Il ( le régime) a incité plusieurs éléments au sein des comités populaires locaux à noyauter les rangs de l'ASL, précise-t-il. Les traîtres sont désormais connus en personne. » Certains d'entre eux ont été tués en cours de route, alors que les autres sont passés dans le camp « ennemi », une fois que Yabroud est tombée aux mains du régime syrien.

« Nous les avons vus un beau jour retourner leurs vestes et leurs armes contre nous, alors que la veille, ils combattaient encore les militaires de l'armée régulière à nos côtés, tuant même plusieurs d'entre eux », confie Abou Ali. Ce combattant aguerri de l'ASL est persuadé que n'était cette opération de traîtrise, « Yabroud et les localités environnantes ne seraient jamais tombées ».

 

Les barils explosifs et les drones

Pour Hoda, une enseignante arrivée il y a quelques mois de Flita, l'autre élément qui a contribué parallèlement à « désarmer » l'opposition dans la bataille du Qalamoun est l'utilisation en masse des tristement célèbres barils d'explosifs, écrasant par leur impact tout ce qui se trouve dans le rayon d'action de l'aviation militaire qui les balançait.

« L'oiseau de mauvais augure, c'était les drones de couleur blanche que l'Iran venait de livrer à la Syrie, et l'on a appris à les détecter grâce au vrombissement très particulier qu'ils faisaient », raconte Hoda. « Une heure plus tard, toutes les localités qui avaient été survolées par ces drones étaient systématiquement pilonnés avec une précision effrayante », indique-t-elle.

Tous d'ailleurs relèvent que ces drones survolent souvent l'espace aérien libanais, « la nuit uniquement ». « Ils surveillent le jurd de Ersal et le mouvement des combattants » qui traversent la frontière libanaise en direction du Qalamoun ou vice versa, explique Abou Khaled.

À la question de savoir si, selon eux, les centaines de combattants chassés par les forces d'Assad et leurs alliés hors de Yabroud et des régions récupérées dans le Qalamoun par le régime sont venus se réfugier à Ersal, le groupe d'opposants assure d'une même voix que si certains ont effectivement fui en direction du Liban, une grande majorité se trouve toujours en Syrie, dans les grands espaces toujours libres que les forces d'Assad ne contrôlent toujours pas, ne pouvant se déployer dans chaque recoin de l'immense localité du Qalamoun.

Mais que dire de toutes les arrestations de Syriens et les saisies d'armes par l'armée libanaise à Ersal et dans ses environs ? « Il faut savoir qu'une grande majorité des éléments interceptés, souvent avec des quantités importantes d'armes, ne sont pas des membres de l'ASL mais plutôt des commerçants d'armes qui font l'aller-retour depuis pratiquement le début de la crise », affirme Abou Louay avant de conclure : « Notre bataille n'est pas au Liban, encore moins avec l'armée libanaise, mais contre le régime syrien d'Assad. »

 

http://www.lorientlejour.com/article/862904/des-refugies-de-lasl-a-ersal-relatent-leur-combat-inegal-avec-les-forces-dassad-et-leurs-allies.html

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quelqu'un sait dans quel état sont les forces armées Syrienne ? vont-elles tenir encore longtemps ?

 

Avec 2,5 millions d'Alaouites, 1,8 m de Chrétiens + 0,5 m d'autres minorités (Chiites, Druzes, Islailites etc.) ils ont de quoi tenir l'attrition de leurs forces. Ils tiendront tant que la Russie et l'Iran continuent à tenir l'économie Syrienne à flot et fournissent la logistique militaire pour continuer le combat. 

 

Je ne vois pas une fin rapide au conflit. Une augmentation de l'aide occidentale entrainera en conséquence une augmentation de équivalente de l'aide Iranienne et Russe. L'installation de moyens de contre mesure sur les chars par exemple rendrait obsolète une partie des ATGM rebelles (Sager) et diminuerait sensiblement l'efficacité des autres sans parler du fait que cela demandera aux rebelles de repasser de nouveau au centre d'entrainement de la CIA pour apprendre de nouvelles techniques. Idem pour les MANPADS

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calcul foireux Tomcat... tu comptes toute la population d'une ethnie comme potentiellement combattante alors que une fois les femmes/enfant/vieux enlevés il te reste quoi ? 35% en capacité de porté une arme ? a ce chiffre tu enlèves encore ceux qui ne se battront pas pour diverses raisons... ça fait déjà beaucoup moins de monde.

 

Remarque : les femmes Kurdes se battent elles ! de sacrés bout'femmes celles là...

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calcul foireux Tomcat... tu comptes toute la population d'une ethnie comme potentiellement combattante alors que une fois les femmes/enfant/vieux enlevés il te reste quoi ? 35% en capacité de porté une arme ? a ce chiffre tu enlèves encore ceux qui ne se battront pas pour diverses raisons... ça fait déjà beaucoup moins de monde.

 

Remarque : les femmes Kurdes se battent elles ! de sacrés bout'femmes celles là...

Qui ne se battront pas pour diverse raison?! Dans une guerre civil on ne choisi pas de combattre est une nécessité parce que si tu laisses l'autre gagné t'es mort.

Alors oui il pourrait y avoir un exode massif des population syrienne menancé par les sunnite radicaux ... qui baisserait le nombre de combattant potentiel.

Mais il suffit de regarder les conflit Iran Irak ou la guerre du Liban pour comprend qu'on a pas besoin de millions et de millions de soldat pour faire durer un conflit des dizaine d'année. Plus le conflit dur plus on récupère des jeune en age de combattre et qui n'ont connu que la guerre, donc parfaitement façonné a tuer c'est chien d’ennemi. Ajoute a ca les apports extérieures des deux camps, et tu imagine vite que ca peut durer indéfiniment.

Le Hezbollah par exemple ne s'est pas fait une place de choix au Liban par l'opération du saint esprit. Ils ont mené des grosse campagne nataliste, en distribuant des faux contraceptif de manière a doper la population Hezbollah friendly ... ca a marché. On a eu les meme politique populationniste en Iran, dans les territoire palestinien etc.

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calcul foireux Tomcat... tu comptes toute la population d'une ethnie comme potentiellement combattante alors que une fois les femmes/enfant/vieux enlevés il te reste quoi ? 35% en capacité de porté une arme ? a ce chiffre tu enlèves encore ceux qui ne se battront pas pour diverses raisons... ça fait déjà beaucoup moins de monde.

 

Remarque : les femmes Kurdes se battent elles ! de sacrés bout'femmes celles là...

 

Mon message n'était peut être pas claire, je n'inclue pas toute cette population comme potentiellement combattante. Ce que j'essaye de dire c'est que la base ethnique sur laquelle le régime se repose  dépassent les 3,5 m d'individus qui peuvent fournir assez de combattants chaque année pour soutenir l'attrition actuelle par une simple croissance naturelle. Il est évident que la Mémé de 82 ans n'ira surement pas faire le coup de feu avec les sunnites radicaux  :cool:

C'est surtout pour démonter l'idée que le régime Syrien subit de trop grosses pertes qu'il ne peut remplacer vu qu'il vient d'une ethnie minoritaire. D'ab

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Mon message n'était peut être pas claire, je n'inclue pas toute cette population comme potentiellement combattante. Ce que j'essaye de dire c'est que la base ethnique sur laquelle le régime se repose  dépassent les 3,5 m d'individus qui peuvent fournir assez de combattants chaque année pour soutenir l'attrition actuelle par une simple croissance naturelle. Il est évident que la Mémé de 82 ans n'ira surement pas faire le coup de feu avec les sunnites radicaux  :cool:

C'est surtout pour démonter l'idée que le régime Syrien subit de trop grosses pertes qu'il ne peut remplacer vu qu'il vient d'une ethnie minoritaire. D'ab

Les pertes militaires du régime sont nettement plus faibles que celles des rebelles, car les troupes de Damas sont sous blindage, disposent d'un appui feu direct par les canons des chars, sont soutenues par une artillerie conséquente, disposent d'un appui aérien sans opposition, et bénéficient d'appuis extérieurs pour ce qui est des combattants (Hezbollah, Chiites irakiens ou iraniens). De plus ils gagnent du terrain sans cesse depuis juin 2013 et privent ainsi la rébellion de soutien populaire partout où c'est l'armée qui a reconquis le terrain. Surtout que le régime conquiert la Syrie utile, celle des villes et des villages...

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Les pertes militaires du régime sont nettement plus faibles que celles des rebelles, car les troupes de Damas sont sous blindage, disposent d'un appui feu direct par les canons des chars, sont soutenues par une artillerie conséquente, disposent d'un appui aérien sans opposition, et bénéficient d'appuis extérieurs pour ce qui est des combattants (Hezbollah, Chiites irakiens ou iraniens). De plus ils gagnent du terrain sans cesse depuis juin 2013 et privent ainsi la rébellion de soutien populaire partout où c'est l'armée qui a reconquis le terrain. Surtout que le régime conquiert la Syrie utile, celle des villes et des villages...

 

Je ne suis pas d'accord avec toi, d'abord il est compliqué de connaitre précisément le nombre de morts dans chaque camps. Le seul qui le fait (avant il y avait l'ONU mais ils ont laissé tomber) aujourd'hui c'est l'OSDH. L'OSDH donne comme "classement" les forces du régime en première position en terme de pertes humaines (58 480 morts), arrive ensuite les civils (51 212) civils puis la rébellion (37 781) toutes confondue (ASL, Nosra, EIIL, IF,etc...). Mais même l'OSDH confirme que ses propre chiffre ne représente pas la réalité et estime qu'il faut rajouter plus de 40 000 personnes aux 150 000 mort qu'il y a eu dans la guerre en Syrie.

Ensuite, même si les combattants pro-régime sont sous blindages (ce qui n'est pas le cas pour tout les combattants d'où l'utilisation massive de "technical pick-up" notamment par les Force de Defense National comme transport/appuie-feu) il ne faut pas oublier que la rébellion possède l'une des "meilleurs arme" qu'il puisse exister: C'est la connaissance précise de toutes les positions militaire sur le sol syrien. Ce qui lui donne l'avantage de pouvoir harceler en permanence les position un peu en recul. Ce qu'ils font assez bien d'ailleurs. Et à mon avis c'est à ce niveau là que les force du régime ont eu le plus de perte.

Personnellement je pense que au niveau des pertes le régime est assez loin devant la rébellion même si comme dit plus haut il est difficile de connaitre les chiffre.

Mais les pertes des forces côté pro-gouvernementale ont moins de répercussion sur le terrain que celle des rebelles car le gouvernement syrien à une vision large de ses forces et surtout une bien plus grande autorité ce qui  lui permet de puiser ses forces dans une région pour compenser ses pertes dans une autre région (quand les caméramans rebelle demandent à des groupe de soldat syriens prisonniers d'où ils viennent, les région sont souvent assez varié. Même si il faut éviter de dire Lattaquié :lol:) alors que côté rebelles c'est surtout local/familial.

 

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Je ne suis pas d'accord avec toi, d'abord il est compliqué de connaitre précisément le nombre de morts dans chaque camps. Le seul qui le fait (avant il y avait l'ONU mais ils ont laissé tomber) aujourd'hui c'est l'OSDH. L'OSDH donne comme "classement" les forces du régime en première position en terme de pertes humaines (58 480 morts), arrive ensuite les civils (51 212) civils puis la rébellion (37 781) toutes confondue (ASL, Nosra, EIIL, IF,etc...). Mais même l'OSDH confirme que ses propre chiffre ne représente pas la réalité et estime qu'il faut rajouter plus de 40 000 personnes aux 150 000 mort qu'il y a eu dans la guerre en Syrie.

Ensuite, même si les combattants pro-régime sont sous blindages (ce qui n'est pas le cas pour tout les combattants d'où l'utilisation massive de "technical pick-up" notamment par les Force de Defense National comme transport/appuie-feu) il ne faut pas oublier que la rébellion possède l'une des "meilleurs arme" qu'il puisse exister: C'est la connaissance précise de toutes les positions militaire sur le sol syrien. Ce qui lui donne l'avantage de pouvoir harceler en permanence les position un peu en recul. Ce qu'ils font assez bien d'ailleurs. Et à mon avis c'est à ce niveau là que les force du régime ont eu le plus de perte.

Personnellement je pense que au niveau des pertes le régime est assez loin devant la rébellion même si comme dit plus haut il est difficile de connaitre les chiffre.

Mais les pertes des forces côté pro-gouvernementale ont moins de répercussion sur le terrain que celle des rebelles car le gouvernement syrien à une vision large de ses forces et surtout une bien plus grande autorité ce qui lui permet de puiser ses forces dans une région pour compenser ses pertes dans une autre région (quand les caméramans rebelle demandent à des groupe de soldat syriens prisonniers d'où ils viennent, les région sont souvent assez varié. Même si il faut éviter de dire Lattaquié :lol:) alors que côté rebelles c'est surtout local/familial.

C'est quand même difficile à croire que la rébellion arrive à infliger des pertes supérieures à celles d'une armée régulière organisée et loyale(après les défections initiales). Et ce depuis le début du conflit armé quasiment. Le nombre de mort donné par l'OSDH surtout côté syrien doit être incroyablement arbitraire, comment estimer le nombre de mort dans une caserne dont on a pas accès après un bombardement.

Ces même rebelles qui ont une base militaire professionnelle assez réduite (du moins pour les rebelles syriens) et qui manque franchement de coordination et d'expérience même après 3 ans comme l'atteste pas mal de vidéos postées ici ,comment pourraient infliger de tels pertes face à un régime relativement bien équipé. Je veux bien croire que les bombardements perdent en efficacité en zone urbaine et que les chasseurs bombardiers/hélicoptères ont subi des pertes énormes mais tout de même.

Les loyalistes ont sûrement également des réseaux informateurs locaux non? Que ce soient des espions payés ou des civils pro assad ou anti islamiste.

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Plus le régime syrien reprends du terrain et plus il a besoin de soldats pour en garder le contrôle. On sait que le régime a repris l'offensive qu'avec l'aide massive du Hezbollah et de l'Iran, on peut se demander s'il dispose des réserves suffisantes pour reprendre tout le pays et en assurer durablement le contrôle.

Les soldats iraniens et le Hezbollah ne sont pas destinés à rester éternellement en Syrie. 

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Plus le régime syrien reprends du terrain et plus il a besoin de soldats pour en garder le contrôle. On sait que le régime a repris l'offensive qu'avec l'aide massive du Hezbollah et de l'Iran, on peut se demander s'il dispose des réserves suffisantes pour reprendre tout le pays et en assurer durablement le contrôle.

Les soldats iraniens et le Hezbollah ne sont pas destinés à rester éternellement en Syrie.

Le régime s'intéresse surtout aux zones "amies" ou la population n'est pas spécialement pro djihadiste. Ca permet de monté facilement des milices une fois la zone éloigné du front pour faire régner un minimum de "paix" et surtout éviter les infiltrations djihadistes.

JE vois mal les djihadiste ouvrir des front n'importe ou juste pour faire chier le régime sur ses arrière, ce genre de plan est super couteux en ressource et les djihadiste n'en ont pas tant que ça. Suffit de voir leur incapacité a reprendre la prison d'Alep par exemple ... pourtant défendu par un petit compagnie, ravitaillé tant bien que mal par les airs, et sans appui d'artillerie externe jusqu’à récemment ...

D'ailleurs la situation des insurgés dans la zone d'Alep a l'air de plus en plus merdique.

 

http://english.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13930124000389

 

The army units seized back the army's technical services building in Al-Zahra district of Aleppo city.

The Syrian army also regained control of the Red Cross building in the city.

Also in the past 24 hours, the Syrian army killed 120 armed insurgents in Aleppo's Western district of al-Zahraa that were native of Chechnya, Afghanistan and Turkey, in its latest operation in Northern Syria.

During the Saturday operation, Syrian military troops took control over the entire al-Zahraa district and destroyed a column of vehicles carrying weapons for the armed insurgents stationed at the Ma’arat al-Artiq in Northern Aleppo from Idlib.

Syrian armed forces further thwarted an infiltration attempt by armed militants in the Northern suburbs of Aleppo and killed dozens of members of insurgent groups involved in the intrusion effort.

Additionally, army units eliminated numerous members of the so-called "Jaish al-Islam" terrorist group in the Rankous district of Reef Damascus (Damascus countryside) Governorate.

Meanwhile, Syrian military operations in chasing armed gangs out of the Northern portion of Daria city and al-Meliha continued.

Government forces also destroyed huge arms depots of al-Nusra Front insurgents in the al-Atareb district of Western Aleppo.

Other media reports from the region have also pointed to intensifying offensives by Syrian army troops against foreign-backed insurgents in the major city of Aleppo as well as other regions across the crisis-torn country.

Elsewhere, army units killed a key Chechen rebel commander in the Northern parts of Syria, while their comrades killed several al-Nusra Front commanders in the Eastern parts of the country, informed sources announced.

Abu Mohanad Checheni, commander of Mohajerin and Ansar Army which mostly consists of Chechen militants was killed two days ago in fierce clashes with the army in Aleppo, rebel sources said.

Meantime, government sources said the army troops killed several Al-Nusra commanders, including commander of Jafar Al-Tayar and Katibeh Shahid Abu Dajaneh and Katibeh Abideh Ibn Al-Jarrah in Kabajeb town in Deir Ezzur in Eastern Syria during the last 24 hours.

Founder of the Free Syrian Army (FSA) Riyadh Al-Asa'ad claimed that head of the Syrian opposition bloc "Ahmad al-Jarba is a spy".

Al-Asa'ad's allegation came as the rift among the Syrian opposition is further widening.

"We clearly announce that those who take orders from foreign countries cannot make determining decisions (for the country)," Asia News quoted Al-Asa'ad as saying.

Meantime, the former head of the FSA, Salim Idris, strongly criticized al-Jarba and another senior member of the Syrian National Coalition, Asa'ad Mostafa, accusing them of disloyalty and bringing the recent changes to SNC's military command composition.

Elsewhere, the Syrian army began large-scale operations in a strategic town in Hama countryside in the Central parts of the country.

The army's operations aim to regain control over Mourek town in Hama that is used by the Takfiri groups as a center to carry out their military operations in Central Syria, FNA dispatches said.

Military sources reiterated that Mourek is no less important than the town of Yabroud, in Damascus countryside, which was liberated last month.

The Syrian armed forces said that seizing control over Mourek is crucially important for reopening Hama-Khan Sheikhoun-Maareh Al-Naman International Highway and breaking the siege of Khan Sheikhoun region in Idlib countryside in Northwestern Syria.

Around 100 militants were killed during the clashes which erupted between the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) and the al-Nusra Front in the city of Albu Kamal in Deir Ezzur in Eastern Syria.

The Syrian Observatory clarified that al-Nusra Front regained control over Albu Kamal and that ISIL is massing its militants in an area called Badiat (Desert) Albu Kamal.

Syrian army continued pursuing armed groups in different regions in the past 24 hours, having successful operations against their hideouts and foiling infiltration attempts by the militants.

Army units foiled militant group’s infiltration attempt to al-Ameriyeh in Aleppo city, killing and injuring a number of them.

A military source said that army units killed and injured a number of militants and destroyed their tools in Hritan, Alliramoon, Bani zaid, al-Mislmiyeh, Khan Touman, al-Rashidin, al-Haidariyeh, Tal Rif’at, Oroum al-Kobra, Kibtan al-Janal, Kafr Hamra, surrounding Aleppo Central Prison and al-Sukari in Aleppo city and its countryside.

Army units foiled infiltration attempts by militant groups from al-Yadoudeh village to the safe areas in al-Yarmouk area and from al-Nazihin camp to the consumption company in the camp in Daraa, a military source said.

The source added that the army killed and injured all members of the armed groups and destroyed their tools.

The army units also destroyed militants' gatherings in Boser al-Harir, Mehajjeh, Enkhil, Kahil, al-Ghariyeh al-Sharqiyeh, Um Darej area in al-Bajabijeh neighborhood, Jordan Street, surrounding al-Ma’asara in the old customs in Daraa al-Balad, killing and injuring a number of militants.

Elsewhere, thousands of foreign-backed militants entered Aleppo city via Turkish borders, informed sources disclosed.

"We have witnessed the arrival of around 5,000 foreign-backed terrorists fully equipped with various types of military equipment, including heavy weaponry, in the city of Aleppo after crossing the border at Bab Al-Hava crossing in the Northern parts of Aleppo province," an informed military source told FNA.

He said according to the intelligence gained by the Syrian army, the militants have received trainings and then dispatched to Aleppo from a military base in Turkey near the borders with Syria.

The source added that a total number of 3,000 militants have also entered Al-Rashedin region in Al-Atareb town.

Meantime, a Syrian army unit on Saturday foiled a militant group’s infiltration attempt from al-Yadoudeh village to the safe areas in al-Yarmouk area in Daraa, a military source said.

The source said that the army killed and injured all members of the armed group and destroyed their tools.

Syrian army’s gains against foreign-backed militant groups along Lebanon borders has left the insurgents with so little space to enter more forces and weapons through their Lebanon supply routes, a new report said.

Head of the UK-based Syrian Observatory for Human Rights, Rami Abdul Rahman, has told the Saudi daily al-Sharq al-Owsat that with Hezbollah’s activities in securing the border, "they (the militants) are now facing difficulties moving forces (across the border)", Al-Alam reported.

He said, increased security on the Syrian side of the border would lead to greater security in neighboring Lebanon, which has been adversely impacted by the three-year-long charged-war in Syria.

Also, western diplomatic sources revealed US President Barack Obama's Administration has urged Israel to attack the Syrian Army to prevent it from advancing into the positions of terrorist groups trained by Washington in Jordan.

"The US wants Israel to stop the advance of the Syrian army towards areas where gunmen are controlling in Golan, particularly the Jihadists who were trained at the hands of CIA trainers," American World Tribune newspaper quoted a source as telling Middle East News line.

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C'est quand même difficile à croire que la rébellion arrive à infliger des pertes supérieures à celles d'une armée régulière organisée et loyale(après les défections initiales). Et ce depuis le début du conflit armé quasiment. Le nombre de mort donné par l'OSDH surtout côté syrien doit être incroyablement arbitraire, comment estimer le nombre de mort dans une caserne dont on a pas accès après un bombardement.

Ces même rebelles qui ont une base militaire professionnelle assez réduite (du moins pour les rebelles syriens) et qui manque franchement de coordination et d'expérience même après 3 ans comme l'atteste pas mal de vidéos postées ici ,comment pourraient infliger de tels pertes face à un régime relativement bien équipé. Je veux bien croire que les bombardements perdent en efficacité en zone urbaine et que les chasseurs bombardiers/hélicoptères ont subi des pertes énormes mais tout de même.

Les loyalistes ont sûrement également des réseaux informateurs locaux non? Que ce soient des espions payés ou des civils pro assad ou anti islamiste.

 

 

Comme je l'ai dit les pertes de l'armée/miliciens doivent se situer surtout au niveaux des innombrables attaques/harcélement journalière sur les chekpoints/base de l'armée qui . Pour ce genre de pratique qui est la base même d'une guérilla il n'y a pas vraiment besoin d'avoir eu un entraînement de légionnaire. 

 

Vous aurez beau avoir une armée "bien" équipé, assez bien entrainé (même si certaine recrue des Forces de Défense Nationale font assez peur à voir), si vous laissez vos combattants dans des positions mal défendue et isolé, à la merci de tireur embusqué: vous êtes à peut prés sur qu'ils tomberont comme des mouches.

 

Maintenant la seul personne qui connait réellement ces pertes c'est le gouvernement, hors ce gouvernement à arrêté depuis bien longtemps de communiquer sur le nombre de ses "martyr" (terme utilisé par le régime).

 

Pour les informateurs locaux, c'est du ressort des nombreux centre de renseignement Syrien. Et je doute très fort que leurs informations soit du domaine publique comme pour l'OSDH ou autre centre de coordination des opposants mais plus à usage interne.

 

 

 

 

Plus le régime syrien reprends du terrain et plus il a besoin de soldats pour en garder le contrôle. On sait que le régime a repris l'offensive qu'avec l'aide massive du Hezbollah et de l'Iran, on peut se demander s'il dispose des réserves suffisantes pour reprendre tout le pays et en assurer durablement le contrôle.

Les soldats iraniens et le Hezbollah ne sont pas destinés à rester éternellement en Syrie. 

 

 

 

Contrairement aux idée reçue la présence des soldats Iraniens est ridicule en Syrie, les iraniens sont las-bas surtout pour la formation des FDN (voir le bon reportage de la BBC à ce sujet: Our World - Iran's Secret Army, fait à partir d'image récupérer par la rébellion) 

 

Mais bizarrement les combattants chiites irakiens sont souvent oublié en Syrie alors qu'ils sont  plus nombreux que le Hezbollah en Syrie. Par contre je doute fortement que le Hezbollah+Miliciens Irakien soit utilisé pour "garder le contrôle" des zone récemment conquise. Ces derniers mois avec la prise de la quasi totalité de Qualamoun on à clairement vue que le rôle de ces combattants étranger était surtout offensive et que le contrôle des conquête récentes revenait aux FDN.

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Comment l'OSDH  arrive à avoir les chiffres sur les pertes loyalistes? L'OSDH est une organisation basé à Londres, pro rebelle, qui a certes de nombreux informateurs qui doivent envoyer des chiffres, mais pour les loyalistes?

Quand les rebelles attaquent un check point et le prennent,  ok, il suffit de compter les cadravres ennemis. Mais sinon? Ou alors le régime communiquent lui même sur ces pertes, ça m'étonnerait. Ou bien l'OSDH a des informateurs côté loyalistes?

Ou autre solution, ils donnent des chiffres plus ou moins au pifomètre...

Je pense que le régime a perdu bcp d'hommes la première année.  Notamment tout ces soldats se trouvant ds ses espèces de petites bases avancés au milieu de nul part, souvent dans le nord est de la Syrie. On a pu voir de nombreuses vidéos des prises de ces petits structures avec en général 20 - 30 loyalistes, que personne ne venaient secourir, et qui s'ils se rendaient était quasi systématiquement abattu sommairement.

le fait d'avoir plus ou moins laisser tomber le nord est de la Syrie, d'avoir redéployé les troupes de manières plus rationnelles a été plus efficace pour eux.

 

On ajoute les attentats suicides toujours très meurtriers, les IED..

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Personnellement je me suis toujours interrogé sur la/les méthodologie(s) employé(s) pour compter les morts dans ce conflit, est suis étonné de la précision des chiffres en dépit de la guerre civil où le merdier est sensé être intégral...

 

Mais passons.

 

Sinon, j'ai une question: Pour ce qui est de tenir le terrain, comment cela ce fait-il qu'avec la guerre qui dure on est pas vu émerger coté régime des solutions à base de de fortifications en terre à grande échelle ? Je pensais à des truc dans le genre du grand mur en terre construit par les marocains dans le Sahara Occidental.

 

Une fortification, buttes, tours, fossés...etc, n’arrête pas des divisions mécanisés; mais ça prévient très bien les infiltrations en cassant la mobilité des commandos/raiders, et ce avec des effectifs réduit postés dans les ouvrages.

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Pour Assad, le vent tourne en faveur du régime

Le président syrien Bachar el-Assad a évoqué dimanche un tournant dans la guerre en Syrie en faveur du régime, a rapporté la télévision d'Etat. "Il y a un tournant dans la crise au niveau militaire et des exploits permanents réalisés par l'armée dans la guerre contre le terrorisme, ainsi qu'au niveau social concernant la réconciliation nationale", a affirmé M. Assad qui s'adressait à des professeurs et des étudiants de l'école des Sciences politiques à Damas.

Depuis le début de la révolte populaire en mars 2011, le régime désigne par le terme "terroriste" les opposants et les rebelles qui cherchent à renverser le président Assad.

Ces dernières semaines, les rebelles ont subi des revers, en particulier dans la région du Qalamoun, à la lisière du Liban, mais ils ont réalisé des avancées dans la région côtière de Lattaquié, fief du président Assad.

"L'Etat cherche d'abord à ramener la sécurité et la stabilité dans les régions principales attaquées par les terroristes, et ensuite il poursuivra les poches et cellules dormantes", a poursuivi M. Assad. "La Syrie est visée non seulement pour sa position géopolitique, mais aussi pour son rôle historique central dans la région et son influence sur la rue arabe", selon le président Assad.

Il s'agit, selon lui d'"une tentative (...) d'affaiblir la Syrie pour qu'elle change de politique", affirmant que la politique de Damas "coïncide avec les intérêts du peuple syrien et diverge avec ceux des Etats-Unis et de l'Occident". 

M. Assad a accusé en outre Israël de "soutenir les groupes terroristes".

De son côté, le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi a dénoncé dimanche "une guerre économique féroce" menée contre la Syrie, alors que la valeur de la livre syrienne (SYP) a encore chuté ces derniers jours face au dollar.

"Une guerre économique (...) féroce est menée contre l'économie nationale, qui vise à déstabiliser la livre syrienne", a déclaré M. Halaqi, qui présidait une réunion du Conseil de la monnaie et des prêts à Damas, cité par l'agence officielle Sana.

Le dollar s'échangeait dimanche à plus de 176 SYP alors qu'il était à 156 SYP la semaine dernière. Depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011, la livre syrienne a perdu plus des trois quarts de sa valeur par rapport au billet vert, qui s'échangeait il y a trois ans à 50 SYP.

M. Halaqi a appelé à "renforcer le contrôle du marché des changes et à surveiller les changeurs, surtout ceux non agréés" par l'Etat.

De son côté, le gouverneur de la Banque centrale de Syrie, Adib Mayaleh, a attribué la baisse de la livre syrienne à "une grande attaque économique contre la Syrie et à des spéculateurs à l'étranger et à l'intérieur" du pays. M. Mayaleh a annoncé que "la Banque centrale allait mettre sur le marché le 21 avril quelque 20 millions de dollars", pour tenter de limiter la chute de la monnaie locale.

Cette chute de la livre a entraîné une utilisation croissante du dollar dans l'économie syrienne.

 

http://www.lorientlejour.com/article/863015/pour-assad-le-vent-tourne-en-faveur-du-regime.html

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Personnellement je me suis toujours interrogé sur la/les méthodologie(s) employé(s) pour compter les morts dans ce conflit, est suis étonné de la précision des chiffres en dépit de la guerre civil où le merdier est sensé être intégral...

 

Mais passons.

 

Sinon, j'ai une question: Pour ce qui est de tenir le terrain, comment cela ce fait-il qu'avec la guerre qui dure on est pas vu émerger coté régime des solutions à base de de fortifications en terre à grande échelle ? Je pensais à des truc dans le genre du grand mur en terre construit par les marocains dans le Sahara Occidental.

 

Une fortification, buttes, tours, fossés...etc, n’arrête pas des divisions mécanisés; mais ça prévient très bien les infiltrations en cassant la mobilité des commandos/raiders, et ce avec des effectifs réduit postés dans les ouvrages.

 

on ne peut appliquer l'exemple Marocain en Syrie, ce n'est pas la même configuration (région desertique avec une fortification en ligne droite Vs région avec une configuration multuple ou les zones d’engagement ne sont pas clairement définis). ne pas oublier que pour le mur au Maroc, on a affaire a une zone hermétiquement fermé par des mines, chose qu'on ne peut pas avoir en Syrie.

 

si il y'a des fortifications ca serait plus du cote des bases déja existantes, qu'on peut améliorer avec l'expérience acquises par les différents sièges (Prison Alep, El-Kindi, ..) concernant les VBIED, les effectifs et matériels nécessaires (ajouts mortiers / tranchées / butées).

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Voila. Plus qu'a une sorte de Muraille de Chine, je pensais surtout aux bases d'abord, puis les villes exposés ou stratégiques. Un système complet pourrait venir vers la fin, pour empêcher au moins les infiltrations coté Jordanien et Irakien - coté Turque , Je ne crois pas que les truques laissent faire.

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Maloula dans le Qalamoun est soit donnée tombée (source NDF), tombera d'ici quelques heures d'après les sources neutres. La NDF et l'armée Syrienne seraient entrée dans la ville par l'ouest et le sud. Dans le Qalamoun  Il ne reste plus que des petits villages encore entre les mains des rebelles/AQ. On apprend aussi que tous les postes frontières et les routes menant au Liban sont désormais contrôlées par l'armée Syrienne, la frontière est maintenant entière sous contrôle et les rebelles finissent par s'effondrer. 

 

Plus important, le Qalamoun était la dernière route d'approvisionnement pour les les rebelles assiégés de Ghouta. La chute de Ghalamoun affaibli sensiblement le Ghouta qui subi maintenant une offensive majeur au niveau de Maliha (Sud ouest). La chute de Maliha devrait ouvrir la porte au reste de ghouta en passant par les plaines. 

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