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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon
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René Raymond avait donné une excellente illustration de la notion de libéralisme politique dans son opus consacré au XIX ème siècle de l'introduction à l'histoire de notre temps

voici un commentaire du chapitre 2 fait à Sc Po Lyon

L’âge du libéralisme

Le mvt libéral est la première vague qui donne l’assaut à ce qui reste de l’Ancien Régime. Le mvt libéral sera marquant au XIX siècle (surtout 1815-1840), et ce ds la plupart des pays (Européens). Du reste on observe au XIX la formation d’internationale du libéralisme dont font partie les hommes qui combattent pour le libéralisme. Ces internationales sont les ancêtres des internationales ouvrières de la seconde moitié du XIX.

L’idéologie libérale

Le libéralisme est une philosophie politique sous tendue par l’idée de liberté (la liberté entraînant la légitimité d’une sté). C’est =t une philo sociale individualiste : l’individu passe av la raison d’Etat, les intérêts du groupe. Elle adopte =t le fait que l’histoire est écrite par les individus et non les forces collectives. Enfin c’est une philo de la cns et de la vérité (découverte de la vérité / la raison individuelle, opposition au joug de l’autorité). Le parlementarisme est la traduction de la confiance du libéralisme ds le dialogue. Le libéralisme rejette les dogmes imposés par les Eglises (il est anticlérical), affirme le relativisme, la vérité et la tolérance.

Le libéralisme se défie de l’Etat et du pw qu’il juge mauvais, son emploie pernicieux, et qu’il faut tenter de le réduire en appliquant le principe de séparation des pw (SDP), tout en conservant une certaine =T de ces mm pw, ce qui garanti l’individu contre l’absolutisme. A/ moyens de réduire le pw : décentralisation, non-intervention en matière éco et sociale. Enfin le libéralisme prône un Etat de droit. Le libéralisme atteint une importance idéologique considérable, impliquant parfois qu’on donne sa vie au nom de cette idée.

La sociologie du libéralisme

Le libé est =t l’expression d’un gr social, l’expression qui sert le mieux les intérêts d’une classe : la bgsie (svt commerçante). En effet, celle-ci désire garder le pw (qui n’appartiendrait alr pas à l’Etat ou à un monarque). La bgsie se réserve le pw pol par le cens, et contrôle l’accès à ttes les fonct° publiques et administratives. L’application du libé tend donc à maintenir l’inégalité sociale (ex : interdiction des associations avantage les patrons au détriment des ouvriers plus nb). Du reste, le libé a =t un aspect conservateur : ce pw de la bgsie ne sera pas donné au peuple (cf souveraineté nationale => opposition ac la démocratie).

Cpt, il ne faut pas résumer le libé à l’unique expression d’intérêt de la bgsie. En effet, l’adoption de cette idéologie peut s’être faite par conviction, voire générosité (cf mourir pr le libé).

Les 2 approches (idéo et sociologiques) concourent dc à définir l’originalité du libéralisme, ce mvt tour à tour révolutionnaire et conservateur, subversif et conformiste. Il apparaît dc que le libé se situe entre l’Ancien Régime et la Dmo intégrale

Les étapes de la marche du libéralisme

Le libé à transfo l’Eu par le biais de réformes (Ang, PB, pays scandinaves) mais surtout par le biais de mutations révolutionnaires encouragées / le courant romantique.

1820 : le libé prend la forme de conspirations mil (l’armée est un outil du libé) et d’insurrections libérales (en F., Esp., Port., à Naples, au Piémont et mm en Russie en 25) qui échouent.

1830 : vague révolutionnaire. En F., un régime libéral est instauré. La Belgique s’émancipe des PB et se dote d’une Const libérale (en 31). Les a/ révo échouent.

Cavour étant un libéral, c’est sous l’égide du libéralisme que l’unité italienne s’accomplira. En février 48, la monarchie piémontaise se libéralise qd Charles-Albert accorde un statut constitutionnel. A partir de 52, la vie pol piémontaise est dominée par l’union des différentes fractions de libéraux. Du reste la pol exercée de 52 à 59 est libérale. On note =t le triomphe du libé ds les Etats scandinaves, aux PB, en Suisse, mais pas en Esp (péninsule ibérique). En All, même si le libé triomphe ds +i Etats, l’Autriche veille à lim son expansion. De +, Bismarck oblige les libéraux à choisir entre unité de l’All et libéralisme, ce qui entraîne une scission et dc un affaiblissemt du mvt en All. En Autriche, un régime libéral est favorisé en 67 par la Constitution dont l’empereur pourvoie le pays. En Russie, un libéralisme modéré inspire les initiatives du tsar réformateur Alexandre II (ex : 1870 : les zemstvos, sortes de conseils généraux, se voient confier certaines responsabilités locales concernant, la voirie, l’assistance, les hôpitaux, l’instruction). Cpt le libé triomphe réellement en Russie en 1905 ac le parti constitutionnel démocrate. On rq que le libé se dvpe d’abord en Eu occi puis s’étend sur le reste de l’Eu., voire au-delà (ex : Inde).

Les résultats

Ds la plupart des pays, les progrès se mesurent à l’adoption d’institutions dont la réunion définit le régime libéral type. Ce régime se reconnaît à l’existence d’une const (soit octroyée par le souverain, soit votée par les rpsts de la nation ; F les 2 : la Charte octroyée par Louis XVIII en 14 puis révisée en 30 / la chbre des députés). Ces const ont pr raison d’être de lim le pw (sans remettre en cause la poss d’un pw monarchique : l’important est qu’il ne soit pas absolu). Le libé est en faveur du bicaméralisme. Au niveau de l’électorat, il n’adopte pas le suffrage universel, ms préfère la notion de l’électorat fonction selon laquelle le dt de vote n’est qu’une fonction, une sorte de service public, le dt de vote étant réservé à une minorité exclusive et sélectionnée (300F de cens min). Ainsi on observe que l’exclusion du suffrage n’est pas définitive. De plus, le libé est favorable à un syst décentralisé. A côté de cette orga des pws, le libéralisme revendique et instaure les principales libertés publiques qui garantissent l’individu contre l’autorité (lib d’opinion, d’expression, de réunion, de discussion …). Enfin, le libé tend à retirer aux Eglises leurs privilèges et à instaurer des droit entre la religion traditionnelle et les a/ confessions.

La sté libérale repose sur l’=T de droit : tous disposent des mm droits civils. Cpt cette =T n’exclue pas les différences des cond sociales, la disparité des fortunes, une répartition très in= de la culture (in=T de fait).

De plus, la sté libérale repose essentiellement sur l’argent et sur l’instruction. Il suffit d’avoir de l’argent pour pouvoir se déplacer changer de métier, de résidence, de région. La sté libérale, fondée sur l’argent, offre donc des possibilité de mobilité : celle des biens, ou des personnes ds l’espace comme sur l’échelle sociale. Cpt, ce concept est source d’inégalités encore plus grandes, ce qui explique qu’une partie de l’opinion conserve la nostalgie de l’ancienne sté.

L’instruction =t est source de libération ms aussi d’in=T. En effet, la sté offre des possibilités de promotions mais à un petit nb uniquement. (Thiers et Laffitte / ex doivent leur réussite à leur intelligence).

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voici maintenant le commentaire concernant le système démocratique

L’ère de la démocratie

L’idée démocratique

Ds la 1ère moitié du XIXè siècle, la démocratie se def / opposition à l’Ancien Régime et + encore par négation ou dépassement du libé avec lequel la démocratie entretient des relations complexes. Elle semble prolonger le libé (reprise de l’idée des lib publiques des libéraux) ms reste en tous cas au XIXè en rupture ac ce mvt.

L’=t caractérise la Dmo qui refuse les distinctions, les discriminations, toutes les restrictions, mm temporaires. La Dmo revendique l’abolition du cens, et surtout le droit de vote pour tous et tout de suite (le suffrage universel étant comme une cond d’existence de la Dmo), et donc la souveraineté populaire.

La Dmo, c’est aussi les libertés, celles léguées par les libéraux, mais sans restriction relatives à l’argent ou l’instruction. Par l’application de ces libertés, ils veulent gommer les inégalités, ce qui est nécessaire pour pouvoir instaurer un régime purement démocratique.

Ms pour gommer ces in=T il faut que otut le monde ait le moyen d’exercer sa liberté : d’où deux mvts démocrates, l’un restant attaché par-dessus tout aux principes de la liberté, et l’autre donnant le pas aux conditions pratiques (qui permettent à tous d’exercer leur liberté) sur les principes.

La Dmo ne s’intéresse pas uniquement à l’égalité juridique et civile mais aussi à l’égalité sociale.

Démocratie et forces sociales

Les transfo les plus visibles qui affectent le XIXè, ses structures et ses rythmes relèvent de l’éco et tiennent à la révo indu, l’accroissement du pw de l’homme sur la matière, le machinisme et sn application à la production. Ces révo entraînent de nvles formes d’activités professionnelles, modif les cond du travail et engendre des types sociaux différents (un patronat économiquement puissant mais moins sur le plan pol dps l’avènement du suffrage univ, les ouvriers d’industrie venus des campagnes pour peupler les villes, etc). On note =t la divergence des destins des villes / rapport aux campagnes. En effet, la sté rurale est conservatrice et le suffrage des paysans va ds un premier tps renforcer celui des notables. La classe ouvrière mal intégrée ds la sté ne défendra pas non plus la Dmo ac ferveur ms se prononcera plutôt en faveur de l’anarchisme, et de l’anarcho-syndicalisme. Ainsi tout comme le libéralisme, la Dmo trouve son assise sociologique ds des gr issus de l’évo éco : la classe moyenne. La formation de cette classe résulte d’un certain nb de faits, techniques et éco, notamment l’évolution des transports qui fait naître des nvx corps professionnels comme les cheminots, ou l’industrie automobile. Pareillement, la découverte des possibilité que peut offrir le crédit entraîne la création de nbses banques et par csq de nb emplois.

Du reste ce n’est pas ds le seul domaine des crédits que se dvpe le secteur tertiaire : le dvpt concerne =t l’administration.

Enfin la diffusion de l’instruction concourt à façonner la classe moyenne, ainsi que le dvpt du journalisme et des moyens d’info. Cpt, le baccalauréat reste qd mm une barrière entre la bgsie et la classe moyenne. Ainsi on retrouve la mm distinction liée à l’act éco et l’instruction qu’ac le libé. Cpt peu à peu la paysannerie viendra renflouer les rangs de la Dmo.

De nv gr sociaux apparaissent donc mais sans remplacer les anciens, et les traits constitutifs de cette nvle sté sont la ville, l’indu, et le salariat.

La classe aristocratique reste tout de mm pste au sein de cette nvle sté, notamment en gardant un certain ascendant sur les paysans, en contrôlant toutes sortes d’institutions sociales, en détenant la plupart des gds commandements mil, ou en accaparant les ambassades. La classe aristocratique conserve donc un certain poids pol et utilise la démocratie à son avantage. En Ang, en Aut-H ou en All, la domination de cette classe est encore plus incontestable qu’en F.

La bgsie, née du libéralisme, tend à se rapprocher des aristocrates sous la pression des forces populaires.

Enfin, les couches populaires, composées du petit peuple, de la bgsie des classes moyennes, des ouvriers et des paysans, est assez peu homogène. Leur force réside ds leur nb. Du reste elles inquiètent fortement les classes dirigeantes, malgré leur manque de culture politique, ou d’instruction.

Les étapes de la marche des stés vers la Dmo sociale : les institutions et la vie politique

On observe peu de contacts entre l’Ancien Régime et la Dmo : ce n’est pas elle qui à renversé l’ordre en place. L’âge libéral agit comme une transition entre les 2. Du reste, la Dmo va bcp hérité de ce uqi avait été mis en place par le libéralisme (régimes constitutionnels ac leurs institutions rpstives, les Chambres élues, les lib publiques …). Ms la Dmo va encore progresser / rapport au libé.

L’établissement du suffrage univ s’est principalement fait par étapes. La 1ère exp a été faite aux USA ds les années 1820-1830. La plupart des Etats avaient leur const propre et la révisent ds un sens démocratique. Dps 1787 les USA étaient une sté libérale. Elle bascule réellement ds la Dmo en 1828 ac l’élection de Jackson. Ap les USA, la F. En 1848 en effet, l’un des 1ers actes du gvt provisoire, outre l’abolition de l’esclavage, est l’adoption du suffrage universel (masculin). A cette occasion le corps électoral passe de 250 000 à 9 500 000. Le droit de vote est refusé aux femmes sous la IIIè Rep car elles sont considérées commes dépendantes (de leur mari, père, ou mm de l’Eglise dont l’influence fait peur). En GB, la Dmo s’impose plus progressivement, ac des réformes (1832, 1867, 1884-85, 1918) qui élargissent petit à petit le cortège électoral. En All, la suffrage univ est contemporain de l’unité, à l’initiative de Bismarck qui diminue ainsi le pw des Etats (ce qui permet l’unité). Ce lien entre unité du pays et Dmo se retrouve en Suisse, aux USA, et en Italie. On accorde le droit de vote aux femmes un an ap l’Ang, soit en 1919. En Italie, la démarche est progressive ac des réformes en 1882, en 1912, puis en 1919 (rétablissement de ce qui avait été annulé pdt la guerre). Aux PB les dates importantes sont 1887 et 1896 ; en Belgique, c’est 1893 ; la Norvège en 1905 puis la Suède en 1909. Enfin, ds l’empire Austro-H, le suffrage uiv fait osn apparition en 1906.

Cpt, si le suffrage ets bine univ, on a svt voulut réduire la porté d’un vote global. Ainsi, en Belgique en 1893, suivant l’instruction ou les charges de famille, un vote peut être doublé voire triplé. En Prusse, l’électorat est réparti en classes et chaque classe compte pour le mm nb de voix. Aux USA, les pop° noires sont écartées de urnes. En Autriche, les nvx électeurs ne correspondent qu’à un collège de + qui a droit à une 100n d’élus.

Pour être pleinement démocratique, le vote doit aussi être pleinement libre : il exige qu’aucune pression ne s’exerce sur les électeurs, que la consultation soit sincère, le dépouillement honnête. Autant d’exigences que les législations codifient peu à peu.

Cpt, pour que la Dmo soit pleinement respecté, il faut que l’électorat puisse =t être éligible, d’ouù l’institution de l’indemnité parlementaire pour que tout un chacun puisse mener campagne et devenir Parlementaire ce qui impliquait le renoncement à son métier.

La Dmo a modifié les institutions qui existaient déjà dps l’âge libéral. Ainsi les rapports entre les 2 chambres évoluent et le collège électoral de la chbre hte s’élargie et les sièges inamovibles (qui étaient élus par l’Assemblée) y sont suppr. Outre les modifications du rapport entre les 2 chambres, on note une différente répartition des compétences (Ex : en Ang, le centre des décisions pol se déplace de la chbre de lords vers la chbre des communes, et les législatures sont passent de 7 à 5 ans ds la chbre des communes).

Les démocrates du XIXè optent pour une Dmo directe et autoritaire. L’autre alternative, parlementaire était moins préféré car le peuple souverain déléguait le pw a des rpsts.

On note l’apparition des partis pol ds leur conception moderne au cours de l’ère démocratique. Intermédiaires entre les individus et les institutions, ils sélectionnent les candidats, proposent des programmes, formulent des options et inscrivent les solutions techniques ds les perspectives d’ensemble et des philo globales. Ds la seconde moitié du XIXè on voit se former et grandir aux USA, en Ang et en F un peu plus tard les ancêtres de nos partis actuels. Alr qu’au dbt, il ne se formaient que pour une échéance à court terme (les élections), ils tendent à devenir permanents. (Ex : 1901 : congrès fédératif à Paris qui est à l’origine du parti républicain radical et radical-socialiste). Des partis de masses apparaissent au dbt du XXè (les 1ers étant les partis ouvriers) et s’internationalisent (socialisme).

Une instruction primaire généralisée apparaît vite aux fondateurs de la démocratie pol comme le prolongement naturel, une exigence logique du système. De mm, la diffusion de l’information, sa liberté d’expression, apparaissent comme nécessaires si l’on ne veut pas que la Dmo se réduise à un simple simulacre. Ainsi, la Dmo modifie non seulement la forme du régime, mais tend encore vers l’harmonisation des institutions pol et des institutions sociales.

L’instruction et l’information st les 2 cond indispensables à un fonctionnement régulier de la Dmo. Ainsi les démocrates désirent étendre la base de l’enseignement (notamment primaire). Les lois transformant l’éducation sont en F rattachées au nom de Jules Ferry (ministre de l’éduc presque continûment de 1879 à 1885). En Belgique de telles mesures furent adoptées en 78. En Italie en 77. En GB, de nb lois sont votées ds ce sens entre 70 et 90. Les démocrates désirent =t soustraire l’enseignement en voie de dvpt à l’influence des adversaires de la Dmo (comprendre : l’Eglise). Dans les pays non indé, l’école est liée à la défense de la personnalité pol et culturelle.

L’évolution de la presse est :

- Juridique : afin d’obtenir un statut moins restrictif et de vmt connaître la lib (en F loi de 1881 établie le nv régime de la presse).

- Technique (seconde moitié du XIXè) : cela permet de baisser les prix et de rendre la presse accessible à un lectorat de plus en plus important du fait d’une meilleure instruction.

- Sociologique : on rq que la courbe du tirage des journaux tend à se rapprocher du chiffre des électeurs.

La Dmo s’attache en outre à mieux répartir les charges mil et les charges fiscales (système de la conscription, cad de l’inscription de ts les cit en âge de porter les armes sur une liste, leur répartition par classe d’âge, et l’appel de ces classes par ordre, à concurrence des besoins). Cpt, seulement un fraction de la pop fait un service mil qui est en csq plutôt une exception que la règle. Le régime est donc plutôt in=, en csq de quoi le syst tend vers une abolition progressive de +i clauses (ex : poss de se fr remplacer si assez d’argent) et d’une réduction de la durée d’un service extrêmement long (allant jusqu’à 25 en Russie, 5,6 ou 7 ans en F) à 2 ou 3 ans. Alr toute la pop est concernée (bcp - de dispenses). Ces réformes entraînent de nb csq : au niv pol, le sentiment d’appartenance à la nation et donc la cohésion du peuple. Au niv social, le service mil peut être la voie d’une promotion sociale, et brise les particularismes régionaux en mettant des gens de toutes horizons en contact. Cpt , par l’affaire Dreyfus, on peut observer l’antagonisme entre les principes d’une vie pol démocratique et une armée qui continue d’être fondée sur l’obéissance, la discipline, la hiérarchie.

Au niv des charges fiscales, il s’agit de les étaler sur le + gd nb de cit en lé répartissant équitablement. En outre, l’Etat prenant à son compte des dépenses qui jusqu’alors incombaient à l’initiative privée (ex l’instruction ap 1880, le budget de paix armée), les dépenses globales de l’Etat ont augmentées tout au long du siècle ce qui impose des réformes du système. En F on lance l’idée de l’impôt sur le revenu, de mm qu’en Ang sous une forme un peu différente (impôt sur la fortune et le capital), mais l’idée se heurte à de très fortes résistances qui vont finalement disparaître du fait de la guerre. L’impôt sur le revenu sera adopté par le Parlement en 17. L’All, la Suisse, les PB ainsi que les USA reprennent également l’idée.

La Dmo observe une courbe ascendante entre 1848 et 1918 et + encore ap la victoire des alliés. La 2ème GM aura le mm effet. Cpt le socialisme reproche au courant démocratique de ne pas être assez… démocratique, ou plutôt de ne pas être assez concrète.

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Lu sur le Blog de Jean-Dominique Merchet Secret défense (Marianne ) au sujet du fil Défense: l'Apocalypse n'est pas pour la semaine prochaine http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Defense-l-Apocalypse-n-est-pas-pour-la-semaine-prochaine_a983.html?com#comments

Merchet écrit donc en réponse au fil de Jean-Guisnel sur son blog défense ouverte.http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/exclusif-vers-une-apocalypse-budgetaire-pour-les-armees-13-03-2013-1639658_53.php

Ce sera "difficile", voire "très difficile", mais les scénarios apocalyptiques sur le Livre blanc qui circulent en ce moment dans les milieux de la défense ne sont pas raisonnables: vente du porte-avions Charles-de-Gaulle, dissolution de 30 régiments, abandon de la composante aérienne de la dissuasion, réduction du nombre de sous-marins... On joue un peu à se faire peur et ça marche !

De quoi s'agit-il ? Nous sommes à la veille des arbitrages de l'Elysée sur le Livre blanc de la défense et, donc, du contenu de la prochaine loi de programmation militaire. Un conseil de défense pourrait se tenir mardi, sans doute suivi d'au moins un autre, avant que les conclusions ne soient rendues publiques, vraisemblablement début avril. Comme nous l'expliquions sur ce blog dès le 7 mars, l'enjeu est le volume des crédits annuels pour la défense au cours des prochaines années : 31,5 ou 28 milliards ?  31,5, c'est l'option de la Défense, baptisée scénario Y - qui correspond, grosso modo, aux dépenses actuelles. 28 milliards, c'est l'option de Bercy. On devrait finalement être autour de 30 milliards.

La question ne se pose pas qu'en termes de volumes, mais également sous forme de trajectoire. Trois étapes sont prévues : zéro valeur (pas d'augmentation, donc une baisse relative compte tenu de l'inflation), zéro volume (augmentation égale à l'inflation), puis zéro volume + 1%.  Toute la question est de savoir combien de temps durera la période la plus dure (zéro valeur) : deux-trois ans ou dix ans ? En fait, personne ne le sait, et personne ne peut le savoir puisque tout dépend de l'évolution de la situation économique.

Le Livre blanc de 2008 avait théorisé l'idée de "surprise stratégique" avec beaucoup de prescience... Car elle a bien eu lieu : c'est la crise financière puis budgétaire et la panne de croissance en Europe. Alors que les dépenses publiques représentent 57% du produit intérieur brut, chacun comprend qu'une réduction de la dépense publique est inévitable. Comme le répète sans cesse le ministre Jean-Yves Le Drian, la défense doit y prendre sa part, toute sa part mais rien que sa part. La défense n'a pas vocation à être une variable d'ajustement et les Français ne le souhaitent d'ailleurs pas, de manière très claire.

Toute la question est de savoir ce qu'en pense le président de la République ? Il ne peut constater qu'une chose : ses (rares) succès et son influence sur la scène internationale, il les doit à l'existence d'un outil militaire extrêmement performant, comme la Libye (pour son prédécesseur) et le Mali aujourd'hui le montrent chaque jour. L'armée et l'industrie de défense sont un domaine où la France joue en première division. Le chef de l'Etat va-t-il décider sciemment se priver de l'essentiel de ces outils de puissance ? Va-t-il ajouter à la désindustrialisation du pays ? Rien aujourd'hui ne permet de l'affirmer. Même s'il est évident que de la défense n'échappera pas à de nouvelles réductions.

Ce message que j'appose, il n'est pas de moi mais il fait sourire...

65.Posté par UNEVEUVE le 17/03/2013 22:57

Ce n'est sûrement pas sur le budget de la Défense qu'il faut faire des économies : dans le contexte mondial actuel, un pays sans armée forte est un pays perdu ! Notre armée a, au contraire besoin d'être modernisée, nous avons les ingénieurs de l'armement pour cela et nos soldats le méritent : si le lieutenant Damien BOITEUX avait eu un TIGRE à sa disposition au lieu d'un vieux GAZELLE obsolète, il serait encore en vie, or l'armée a encore bcp trop de GAZELLES, en 2013, c'est honteux !

La FRANCE est très mal gérée et gaspille de façon SCANDALEUSE l'argent des contribuables qui, eux n'en peuvent plus !

Commençons par supprimer l'ENA, cette dévoreuse de fonds publics, qui ne présente plus d'intérêt . trop grosses promotions à placer chaque année : les services d'Etat n'arrivent plus à absorber les énarques, formés au moule de la "pensée unique", mauvais économistes, mauvais gestionnaires, qui ont déjà ruiné n+1 entreprises, n+1 collectivités publiques, les exemples ne manquent pas !

Continuons par les affaires étrangères : un tiers des ambassadeurs sont payés à rester chez eux parce qu'ils n'ont pas de poste. Il conviendrait de réduire les dépenses somptuaires des ambassades, de revoir les subventions énormes accordées aux pays africains SANS CONTROLE D'UTILISATION , ce qui ne fait qu'accroître la corruption dans ces pays, les subventions accordées à la rébellion syrienne qui, en fait, vont aux djihadistes qui circulent d'un pays à l'autre au Moyen Orient, de la LIBYE au Mali, du Mali à l'Egypte, de l'EGYPTE à la Syrie etc....

Passons à l'Education Nationale, c'est le ministère des INTOUCHABLES ; il y a 15 000 professeurs qui sont payés à rester chez eux parce qu'ils n'ont pas de nomination adéquate, remettons au travail les enseignants qui sont détachés à l'assemblée nationale, au Sénat, dans les SYNDICATS ! optimisons les nominations faisons des audits et on comprendra que c'est une erreur, et une manoeuvre démagogique et électorale, dont on pourrait faire l'économie, que de nommer 60 000 nouveaux enseignants qu'il faudra mener au bout de leur carrière : 40 années de salaires ! c'est de la gabegie, du n'importe quoi !

La France a trop de fonctionnaires, y compris de hauts fonctionnaires qui sont une ruine : supprimons le CESE qui vient de montrer son inutilité en refusant de gérer 700 000 pétitions, FAIT UNIQUE DANS L'HISTOIRE DE LA FRANCE, parce que frileusement ses membres SAUF UN qui a eu le courage et l'honneur de démissionner, ont préféré ne pas mettre en péril leur place et la rémunération qui va avec ! la honte !

Avons-nous besoin du CESE, du Conseil Constitutionnel, de la Cour des COMPTES, d'une pléthore de députés européens, de 577 députés, de 346 sénateurs dont on sait que certains ne viennent à leur bureau que pour passer des coups de téléphone, d'autres n'y viennent jamais, et que les jardiniers du Luxembourg perçoivent des indemnités dites "de nuit" lorsque le Sénat siège de nuit !....ADDITIONNEZ TOUS CES SALAIRES PENDANT N ANNEES !

Avons nous besoin de 36 ministres, alors que l'Allemagne fonctionne MIEUX avec 9 seulement ?

Nos gouvernants doivent-ils être obligatoirement logés dans les ORS et les Palais ? sont-il plus efficaces pour autant ? Angela MERKEL, après son travail, rentre, sans chauffeur, dans son appartement, dont elle paye le loyer et les charges, au CANADA, le chef du gouvernement et ses ministres travaillent dans une "cité administrative" et se déplacent en conduisant eux-memes leur voiture personnelle : montant des frais de fonctionnement de l'ELYSEE, personnel, Chef-cuisinier, chauffeurs, gardes de corps etc.....?

VENDONS nos tapisseries des GOBELINS, nous en produisons plus que nous en utilisons, on ne sait plus qu'en faire dans les réserves, et, curieusement, il parait qu'il en disparait ?? on ne sait plus où elles sont, quelques indélicats ont oublié de les rendre, .....et il n'y a plus assez de murs dans les ministères pour les accrocher : quand on sait qu'une tapisserie peut demander 7 ou 8 ans de travail, à des lissiers payés comme des gens spécialisés, on peut tirer un bon prix de notre collection nationale.......

Et puis, et je vais m'arrêter la-dessus, car avec notre pauvre FRANCE banannière, mais cependant bien aimée des Français, qui ont raison de la défendre, je pourrais continuer longtemps, alors,

VENDONS BREGANçON ! Autant les Français pleureront sur la vente de l'HOTEL DE LA MARINE, et du porte-avion mythique CHARLES DE GAULLE, autant ils ne verseront pas une larme sur Brégançon, qui sert à peine un mois par an et à qui ?...............

ET BON ET SOLIDE BUDGET A L'ARMEE ET BONNE INSTALLATION A BALARD !

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Les réactions "populistes" face aux salaires des 577 députés et 346 sénateurs sont ineptes et n'apportent rien. Ces 923 représentants du peuple n'auraient pas de salaire, l'économie pour l'Etat serait minime et nos réprésentants seraient à la merci de toute corruption ou ne se recruteraient que chez les 5 % de plus nantis, ce n'est donc pas la solution.

Nos voisins ont tous des chiffres semblables en nombre de réprésentants nationaux, 656 députés en Allemagne pour 83 mio d'hab, 646 en GB pour 60 mio, 350 en Espagne pour 46 mio, 150 en Belgique pour 10 mio (soit quasiement 2x plus en proportion)

Par contre ce qu'il faut en France, c'est la transparence des budgets, et partout, "l'Open data", et là c'est impossible car l'on pourrait faire de comparaisons très dommageables. Et l'on ne trouverait pas nécessairement que les députés sont trop payés, mais qu'ils ont peut-être plus d'assistant qu'un ministre ou un secrétaire d'état. Le problème en France n'est pas que certains hauts responsables soient trop payés, en comparaison de responsabilités semblables ils gagneraient 3x plus dans le privé (un colonel qui commande 800 personnels, gagne nettement moins qu'un directeur d'une division de 800 personnes dans un grand groupe), par contre nos hauts fonctionnaires et responsables sont entourés d'une myriade de "petites mains", d'assistants, de secrétaires et autres chargés de mission qui eux coutent un pont du fait du nombre et n'apporte générallement pas grand chose.

Savez-vous que le président de la région Ile de France, dispose d'un cabinet plus important que le Ministre de l'Economie ? Trouvez-vous normal que la Région Languedoc-Roussillon ouvre des maisons de région à Londres, Milan, Shanghai ou New-York ? Qu'actuellement se construit à Lyon pour la modique somme de 260 mio d'€ (le plus cher musée actuellement en construction en Europe) le musée "des confluences" ... qui coutera entre 16 et 25 mio d'€ par an de budget de fonctionnement ...

Alors oui tapons sur la tête de nos élus, mais il y a bien d'autres économies nettement plus rentables et totalement justifiées à faire.

Connaissez vous la PCH : la prestation de compensation d'handicap ... ? auparavant l'ACTP (allocation compencatrice pour tierce personne) qu'elle remplace exigeait un handicap à 80 % et n'était allouée qu'aux handicapés avec de faibles ressources ... la PCH est payée QUELQUE SOIT LA SITUATION financière, en clair le "Phillippe" des Intouchables même si il est à la tête d'une fortune colossale peux toucher jusqu'à 12.840 € par mois non imposables au titre de cette fameuse PCH ....

Vous connaissez aussi peut-être le "supplément familial de traitement", qui double les allocs familiales (à max 287 € par mois) de chaque fonctionnaire (Etat, hospitalier ou territorial) ... Avez-vous cela dans le privé ? non, simplement les allocs que l'on va vous taxer .....

Si la France alignait sa fonction publique sur la moyenne Européenne, à savoir 92 emplois publics pour 1000 habitants, elle devrait perdre 700.000 fonctionnaires ....

Laissez plutôt d'abord les députés voter de vraies lois de réformes profondes ...

Clairon

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Les riches payent les même impôt que tout le monde pourquoi n'auraient il pas le droit au meme prestation "prévoyances" que tout le monde!!!

Un riche rentier qui ne vivrait que du revenu de valeur mobiliere par exemple n'a meme pas le droit a l'assurance maladie de base, alors qui paye des fortunes de CDG RDS et PFL!!!

C'est le principe de la solidarité, tout le monde donne selon ses moyens, et touche selon ses besoins. Si le riche a pas besoin de l'assistance de l'état pour faire venir l'aide soignante qui le lave ou le torche, il n'est pas obligé de la demander, mais comme il a participé a la solidarité s'il pense en avoir le besoin il peut la demander, c'est sa résponsabilité de faire appel ou pas a la solidarité, d'autant qu'ici l'allocation ne paye pas des cigares ou du whisky elle paye les soins et aménagement spécifiquement lié au handicap grave.

Accessoirement le taux de prise en charge PCH varie en fonction des revenus ... le très riche paiera de tout façon un partie significative des dépenses rentrant de la cadre d'une aide PCH.

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Pas du tout d'accord. La plupart des allocations servent d'abord a aider les plus faibles.

Que l'on accorde des allocations oui et à tout le monde oui, mais alors elles entrent en compte dans le revenu imposable.

En ces périodes de disettes budgéttaires, c'est le genre d'économies indolores et compréhensibles.

On limite bien les allocations de chomage.

Clairon

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Pas du tout d'accord. La plupart des allocations servent d'abord a aider les plus faibles. Que l'on accorde des allocations oui et à tout le monde oui, mais alors elles entrent en compte dans le revenu imposable. En ces périodes de disettes budgétaires, c'est le genre d'économies indolores et compréhensibles. On limite bien les allocations de chomage. Clairon

Tu veux pas inclure les prise en charge assurance maladie dans le revenu imposable aussi?! comme avantage en nature?!

Je comprends pas vraiment le problème ... un riche qui cotise devrait payer son opération du cancer, mais le pauvre y aurait droit gratuitement?

De quel limitation des "allocations" chômages parles tu? d'une concernant seulement les riches? si c'est le cas ces meme riche vont demander a cotiser moins! c'est un bete système assuranciel, tu touche au prorata des primes que tu as versés, plus tu cotises plus tu touches. Si c'est du volant solidarité dont tu parles, il est déjà sous condition de revenu.

Pour le handicap c'est pareil, l'allocation adulte handicapé est soumise a condition de ressource. C'est juste la prise en charge des soins lié au handicap qui est "offerte" par la collectivité, de la meme manière que les riche et les pauvres sont identiquement pris en charge pas l'assurance maladie, les hôpitaux etc.

Plus tu va vouloir sortir les riches du système solidaires plus ceux ci vont l'estimé non solidaire, et refuseront d'y adhérer. Faut pas rêver ce sont les riche qui font marcher la solidarité ils est primordiale de les conserver dans le système aussi bien comme cotisant que comme bénéficiaire potentiels.

LE probleme est un peu le meme avec les prestation familiale. Ailleurs en Europe ou il y a des prestation étudiiant, elle ne sont jamais indexé sur le revenu des parents, tous les étudiant touche la meme bourse d'étude, comme ca on est certain que personne n'est lésé par le système même si on distribue trop. Personne ne se sentant lésé on produit de futurs contribuables heureux :)

En France avec l'indexation des bourses sur les revenu des parents tu te retrouve avec des enfants de RMIste plus "riche étudiant" que les enfant étudiant de smicards, des enfants de famille aisée - la notion de revenu est avant tout comptable, on peu très bien avoir des revenus et pourtant être considéré sans revenu au sens de l'IRPP - touchant les bourses alors qu'a priori il n'en aurait aucun besoin etc.

Même problème avec l'assurance maladie. A quoi sert d'avoir quinze système avec deux strate de remboursement ... alors que de toute facon on sait que c'est la collectivité qui va payer les soins les plus onéreux - maladie grave, accident et fin de vie -. Il serait infiniment plus simple de foutre tout le monde la CMU base+complémentaire associé a une obligation de suivi par un médecin référant, médecin - salarié - qui sera garant du bonne usage de la dépense de santé pour ses patients. On ferait une économie monstrueuse en fonctionnement du système d'assurance maladie de l'ordre de 15%, on aurait un suivi précis de patient avec plus de doublon d'examen et de soin interrompu ou de défaut de soin. Suffit de voir comment ça se passe au royaume uni ou en Allemagne ... la même santé coûte beaucoup moins cher, parce quelle est très encadrée et très centralisée. Le pire c'est qu'on aurait probablement un meilleur service notamment dans les zone périurbaine et rurale ou les dispensaires, et les visite a domicile serait organisé par les communautés de communes. A la place de ca on a de la médecine libérale qui se meurt dans les campagnes, et des spécialistes qui se goinfrent en ville - merci qui? -.

En période de crise tu veux des économies? Que le haut donne l'exemple...

- Que les élus rendent les multiples indemnités qu'il touchent en émargeant a 4 ou cinq poste a la fois. Maire, conseiller de communauté d'agglo, président du conseil machin, vice président du comité bidule, une vrai rente de situation ou tout monde signe toujours pour des augmentation depuis le NPA jusqu'au FN!

- Un grand remembrement communal, il y au moins 26 communes de trop, et encore je suis gentil.

- Liquidation des conseil généraux une bonne fois pour toute, c'est une strate avec tellement peu de moyen que la compétence y est rare ...

- Produisons des grandes régions avec compétences élargis et qui mobilisent des gros budget pour de gros investissement et une visibilité internationale de la région et de ses projet. Vu du reste du monde la France c'est Paris les autre région n'existe tout simplement pas tant elle sont "petites". Forcément que tout se passe alors a Paris si le reste est incapable d'atteindre une taille critique pour exister. Les italiens les espagnole les allemands etc. on compris ca ... pourquoi pas nous?!

Pas la peine d'aller gratter trois sous dans les prestations d'assistance aux personnes handicapés, alors qu'on est même pas foutu de légiferé pour faire en sorte que l'espace public soit un minimum accessible!!! Rien que la dessus on a 30 ans de retard sur les pays vertueux du nord de l'Europe. Si les handi avaient un vie "normale" on en verrait plein les supermarché, les galerie commerciale, les cinéma, les boite de nuit ... étrangement on en voit très peu ... ils se terreraient chez eux tellement c'est bien aménagé au frais de la princesse?

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Vous connaissez aussi peut-être le "supplément familial de traitement", qui double les allocs familiales (à max 287 € par mois) de chaque fonctionnaire (Etat, hospitalier ou territorial) ... Avez-vous cela dans le privé ? non, simplement les allocs que l'on va vous taxer ..

Tu pourrai me donner le moyen de doubler les allocs que je touche pour mes deux enfants, car dans la FP d'état depuis 25 ans je n'ai pas eu le plaisir de bénéficier d'une telle manne ...

Si la France alignait sa fonction publique sur la moyenne Européenne, à savoir 92 emplois publics pour 1000 habitants, elle devrait perdre 700.000 fonctionnaires ....

D'un autre côté quand on voit le nombre de Britanniques qui (encore mais pour combien de temps compte tenu de la dégradation de la situation) viennent se faire soigner dans l'hospitalier public français ceci explique peut-être cela. J'ai eu l'occasion d'aller récupérer une amie hospitalisée à Londres au cours de ses études et bien je t'assure que ce que j'ai vu là-bas est assez saisissant ...

UNE FOIS DE PLUS GARDONS NOUS DES JUGEMENTS A L'EMPORTE PIECE

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Je savais que les depenses publique etaient importante (56% du PIB)mais pas que l'on etait le 2 ème pays aux monde sur ce point  :O

Image IPB

Et 70% part dans la sécurité social , pas étonnent que le reste doit serrer la ceinture et manger les miettes (Education,culture,logement,defense...)

On peut plus se permettre ca..

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C'est qui déjà qui disait que la France est le seul pays communiste qui ait réussi ? :oops: Et Gorbatchov ne disait-il pas que l'Europe s'ervertue à recréer l'URSS ?

Au-delà de l'ironie de ces boutades, on est en droit de ce dire qu'à partir du moment où les dépenses publiques dépassent 50% du PIB, on n'est plus vraiment dans une éco libérale.

Et quand on constate que la partie du monde à la plus faible croissance, c'est... l'Europe, on finit par se demander si ce ne sont que des boutades  :rolleyes:

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On peut plus se permettre ca..

D'un autre côté, ce taux important de dépenses publiques par rapport au PIB a servi jusqu'ici d'amortisseur dans les phases de crises économiques. Si tu les réduit drastiquement, tu risques fortement d'aboutir à une population française globalement plus pauvre et fragilisée, et aussi plus polarisée (= beaucoup de pauvres et une petite minorité plus riche).

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Et quand on constate que la partie du monde à la plus faible croissance, c'est... l'Europe, on finit par se demander si ce ne sont que des boutades  :rolleyes:

Si le pourcentage de dépenses publiques dans le PIB jouait un rôle décisif dans le dynamisme économique, le citoyen lambda devrait mieux vivre, si l'on s'en tient donc à l'Union européenne, au Royaume-Uni qu'au Danemark... est-ce le cas d'après toi ?

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Je n'ai pas compris ta question, désolé.

Mon point de vue sur la "crise" est simple. C'est le suivant :

Nous sommes dans une phase de rééquilibrage qui doit déboucher sur une diminution de notre niveau de vie et/ou une augmentation de notre temps de travail.

En effet, nous avons bénéficié (depuis la première révolution industrielle) d'une situation où nous pouvions vivre au-dessus de nos moyens, car nous bénéficions de rentes (colonies, esclavage et matières premières quasiment gratuites). Le choc pétrolier de 73 signait la fin de cette économie de rentes. Cependant, nous avons réussi à prolonger l'illusion des "temps faciles" en recourrant massivement à la dette. Or, aujourd'hui, ce recours n'est plus possible.  

Plus les politiques mises en place seront pertinentes, plus se rééquilibrage se fera "en douceur". Dans le cas contraire, il se fera par acoups, ce qui peut entrainer une explosion sociale.

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Je savais que les dépenses publique étaient importante (56% du PIB)mais pas que l'on etait le 2 ème pays aux monde sur ce point

La différence entre la France et les pays scandinaves c'est le rendu suite aux dépenses publiques. Ils sont plus performants que nous sur l'éducation (98% d'une classe d'âge arrive à l'équivalent de notre brevet du collège), l'emploi (le pôle emploi local est vraiment efficace), la justice (deux fois moins de récidive), la recherche, bref sur tout les domaines d'interventions de l'état, sauf l'énergie au Danemark où leur combo gaz/éolien est une calamité. On a clairement des gros problèmes d'organisations et d'allocations des ressources de l'état. Réduire les dépenses en conservant le même niveau d'efficacité serait inutile en terme de budget car la dégradation de la situation économique et social entrainerai un surcout à moyen terme. On est dans une spirale négative, pour en sortir il ne suffira pas de geler les salaires ou les recrutements, il faut revoir en profondeur le fonctionnement de nos administrations centrales et locales. Aucun politicien n'a le courage de le dire et encore moins de proposer de le faire.

En effet, nous avons bénéficié (depuis la première révolution industrielle) d'une situation où nous pouvions vivre au-dessus de nos moyens, car nous bénéficions de rentes (colonies, esclavage et matières premières quasiment gratuites). Le choc pétrolier de 73 signait la fin de cette économie de rentes.

C'était pas une économie de rente, mais une croissance saine: fort investissement, monnaie régulièrement réajusté, absence de bulle spéculative. Aujourd'hui nous faisons face à plusieurs problèmes:

- un état couteux mais peu efficace

- une monnaie trop forte au vu de notre déficit commercial

- une bulle immobilière qui siphonne le capital et la capacité de consommation des ménages

- des difficultés économiques, réglementaires et sociales en cas de projet industriel

Faut dire aussi qu'a l'époque les chômeurs n'avaient pas un niveau de vie à peine inférieur au smicard, entre allocation et autre RSA, c'est devenu peu rentable de travailler. Mais ce problème peut facilement être réglé en ajustant la fiscalité et en mettant de l'ordre dans une frange marginale de la population.

Cependant, nous avons réussi à prolonger l'illusion des "temps faciles" en recourant massivement à la dette.

Avec 4% d'inflation et une banque centrale qui prêterait à l'état en 0.5% on n'aurait pas de dette et avoir une budget à l'équilibre serai facile, même aujourd'hui. Je comprend toujours pas pourquoi on a décider de liquider cet outils tout en continuant les dépenses d'investissements. Soit on est 100% libéral et on laisse le marché, soit on intervient et on prend aussi le contrôle du secteur bancaire. Quand les banques ont subis la crise des subprimes, on les a recapitalisé avec de la monnaie de singe. Pourquoi ne pas écouler la dette des états européens avec la même méthode? Le seul risque c'est l'inflation... sauf qu'on est déjà en déflation.
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On est pas capable de trouver seul des solutions car on a pas une classe politique qui à des "cou**" vulgairement

Les politiques se mettent au niveau des électeurs ;) si tu pensent faire mieux propose toi :lol: mais une fois élu tu feras comme tout le monde, tu te signera une augmentation d'indemnité de ci d'indemenité de là et tu ne penseras qu'a une chose ta réélection.

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Les politiques se mettent au niveau des électeurs ;) si tu pensent faire mieux propose toi :lol: mais une fois élu tu feras comme tout le monde, tu te signera une augmentation d'indemnité de ci d'indemenité de là et tu ne penseras qu'a une chose ta réélection.

Je me demande si on ne touche pas là, le fond du problème.

Cette crise n'est peut-être pas la crise du capiatlisme occidentale, mais la crise du modèle démocratique occidentale (avec des élus clientélistes et disposant de - en - de pouvoir).

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Je me demande si on ne touche pas là, le fond du problème.

Cette crise n'est peut-être pas la crise du capitalisme occidentale, mais la crise du modèle démocratique occidentale (avec des élus clientélistes et disposant de - en - de pouvoir).

Tout à fait, le clientélisme électoral rend toute réforme en profondeur impossible. Comment un politicien comme Nicolas Sarkozy, qui devait "libérer les forces vives du pays", a-t-il pu dire au patron de TITAN "discutez d'abord avec les syndicats". Comment Hollande, l'amis des profs, a-t-il casser les pattes de son ministre de l’éducation qui souhaite sincèrement faire des réformes de consensus (augmenter le temps de travail scolaire et alléger la journée scolaire)? Parce qu'ils sont tous, sans exception, paralysé par le risque de réaction de l'opinion. Ca ne les empêche pas de se faire laminer à la moindre élection, mais l'espoir fait vivre...

Le problème centrale est que la population n'est pas éduqué à la propagande politique. Elle est bien consciente que les politiciens racontent n'importe quoi elle n'est pas capable de voir où est le mensonge et quand il apparait. Il est donc relativement facile de gagner les élections en agitant le bon slogan, la bonne formule creuse, le bon show dans les meetings, en trouvant le bon ton qui correspond bien à l'état d'esprit de son électorat le jour J. Résultat nous avons des politiciens qui sont avant tous des camelots. Quand on les vois se pavaner au sommet de l'UE, déclarer l'air grave ceci ou cela sur la crise de la dette, sans jamais évoquer les questions de fond, notamment le problème de l'équilibrage de la valeur de l'euro en fonction des balances commerciales des états, on se rend bien compte qu'ils sont tous profondément incompétents.

La qualité de politicien c'est lentement mais surement réduite depuis les années 50. Le phénomène a été suffisamment lent pour rester indolore, nous avons était cuit comme des grenouilles dans une casserole d'eau froid qui chauffe tout doucement... Depuis les années 90 l'UE a passé le point de non retour avec les traités qui ont fixé un cadre monétaire et financier uniquement adapté à l'Allemagne. Résultat c'est la bérézinna pour les pays latins et anglo saxon.

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Le drame c'est que ce genre de politicard-camelot est régulièrement réélu, la prétendue alternance UMPS n'est qu'une illusion.

A quand une vraie alternance ?

Parmi ceux qui proposent une vraie rupture, 2 sont franchement extrémistes et 1 franchement minoritaire. Ce n'est donc probablement pas pour demain...
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Parmi ceux qui proposent une vraie rupture, 2 sont franchement extrémistes et 1 franchement minoritaire. Ce n'est donc probablement pas pour demain...

Aucun politicien honnête ne peut être élus au vu de la mentalité des électeurs. Les partis extrémistes se contentent de proposition plus irréalistes les uns que les autres, souvent même contradictoire. Ca suffit pour motiver leurs électorats, qu'ils soient nostalgique de la France éternel Neandertalo-mérovingienne ou de la CGT des années 1800...
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et qui selon vous représente "la vraie alternance" ?

La "vraie" alternance consisterait en une sortie de l'Europe (du moins telle qu'elle existe aujourd'hui). Je ne sais pas si c'est souhaitable, je sais juste que ça constituerait un vrai changement (contrairement aux alternances habituelles).

Cette alternative est clairement proposée par Le Pen, Mélenchon et Dupont-Aignan (plus un autre gars un peu bizarre, grisonnant, dont j'ai oublié le non).

Parmi eux, un seul me semble fidèle aux valeur de notre République.

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La "vraie" alternance consisterait en une sortie de l'Europe (du moins telle qu'elle existe aujourd'hui). Je ne sais pas si c'est souhaitable, je sais juste que ça constituerait un vrai changement (contrairement aux alternances habituelles).

Justement gouverner c'est prévoir ...

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