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France 2014-2018 ... Une nouvelle catastrophe ?


Clairon
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Un livre qui semble intéressant et se penche sur un phénomène en réalité mal connu. On entend beaucoup parler de travail au noir mais on connaît rarement les vraies motivations de ce travail et ses proportions réelles.

Dans Ils travaillent au noir (ed Robert Laffont) à paraître le 15 avril, notre collaborateur Hubert Prolongeau dresse le portrait de ces travailleurs non déclarés, victimes rarement consentantes qui rament pour survivre dans la précarité la plus totale. En 2011, ils faisaient partie de la masse salariale d'un peu plus de 7% des entreprises contrôlées par l'Urssaf. Ce chiffre, en hausse de 6,9% par rapport à 2010, varie beaucoup selon les secteurs. Petits salaires, travaux peu qualifiés et sous traitance, tel est le profil de "Cette France silencieuse qui boss au black". "J'ai vu une petite annonce sur internet" raconte Mouloud, gardien de nuit. Alors je me suis pointé".

- "On signe rien?" demande le jeune homme.

- "Non, ici on ne signe rien".

Taxi clandestin, ouvrière bonne à tout faire ou encore organisateurs de parties fines, autant d'histoires pour sortir du silence ceux qui anonymes, s'y cachent malgré eux.

Marianne2.fr

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Les motivations de cette pratique, c'est simple je vois pas comment le mec lambda qui touche le salaire minimal peut se payer des vacances correctes sans bosser plus (et en esquivant de se faire taxer). Quand je vois ce que je lâche en cotisations sur mon bulletin de solde et ce que je lâche par la suite avec ce cher impôt sur le revenu, je suis un peu obligé d'arrondir les fin de mois, et je suis loin d'être le seul...

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Les motivations de cette pratique, c'est simple je vois pas comment le mec lambda qui touche le salaire minimal peut se payer des vacances correctes sans bosser plus (et en esquivant de se faire taxer). Quand je vois ce que je lâche en cotisations sur mon bulletin de solde et ce que je lâche par la suite avec ce cher impôt sur le revenu, je suis un peu obligé d'arrondir les fin de mois, et je suis loin d'être le seul...

C'est ce que tu te dis pour avoir bonne conscience ? C'est normal parce que l'état nous prend beaucoup et que d'autres grugent aussi ?

Travailler au noir n'est pas voler l'état ou reprendre ce qu'il t'a pris, car l'état va forcément aller récupérer ailleurs le manque à gagner avec les impots, charges et taxes supplémentaires. C'est comme voler au supermarché : c'est pas le supermarché que tu voles, mais tout les autres clients honnêtes qui achètent des produits avec un prix x% plus elevé à cause de ceux qui volent.

Tu peux tourner cela dans tout les sens et essayer de le minimiser  ou de trouver des circonstances atténuantes, la réalité est que le travail au noir est du VOL ! Ceux qui travaillent au noir et/ou ceux qui les emploient volent les gens honnêtes qui refusent de le faire, car ils contribuent moins aux services collectifs tout en recevant autant que les autres. C'est aussi du vol de chiffre d'affaire et de la concurence déloyale  vis à vis des profesionnels.

A l'époque où il était obligatoire de créer une entreprise individuelle (lourdingue) pour effectuer la moindre prestation de service de façon légale, on pouvait admettre un petit peu de travail au noir pour des petites activités annexes et irrégulières, c'était de la faute de l'état qui n'offrait pas de solutions adaptées. Mais depuis qu'il y a le statut d'autoentrepreneur, il n'y a plus aucune excuse. Les formalités sont simples, les cotisations sont limitées, et ça se cumule sans problème avec une autre activité.

Tu as choisi de faire du rab au black pour améliorer ton ordinaire ? Tu avais la possibilité de le faire sans voler tes concitoyens honnêtes, en le faisant de façon légale et en cotisant un peu . Si tu ne l'as pas fait, c'est que tu as fait le choix de garder ces 15-20% dans ta poche en sachant très bien que tu ne risques presque rien. C'est un acte malhonnête et tu te cherches des excuses pour ne pas l'assumer moralement.

Je me garderai bien de te juger car personne n'est tout blanc ou tout noir, et peut-être fais-tu partie des gens "globalement honnêtes" qui font cependant quelques petites bêtises. Cependant, ne viens pas affirmer ici que c'est normal de travailler au black et le justifier.

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Tu as choisi de faire du rab au black pour améliorer ton ordinaire ? Tu avais la possibilité de le faire sans voler tes concitoyens honnêtes, en le faisant de façon légale et en cotisant un peu . Si tu ne l'as pas fait, c'est que tu as fait le choix de garder ces 15-20% dans ta poche en sachant très bien que tu ne risques presque rien. C'est un acte malhonnête et tu te cherches des excuses pour ne pas l'assumer moralement.

15-20 correspondant à ... La TVA, la taxe sur le carburant, la taxe sur la bière, la taxe sur les clopes ...etc... dont la consommation se trouve stimulée par l'apport en liquidités dans le chef du citoyen lambda qui ne gagnera de toutes façons pas assez au noir pour se lancer dans une ingénierie fiscale gigantesque pour frauder le fisc de centaines de millions à l'aide d'une société offshore aux caïmans ou un compte suisse.

Je ne suis pas un supporter du travail au noir et l'existence d'une couverture sociale nous épargne bien des problèmes et permet, si elle est bien organisée, de réduire certaines dépenses au niveau micro économique (ménages) et de dégager du fric en termes macro. On constate cependant une défaillance du modèle dont question depuis de nombreuses années (décennies...) et un maintien du machin par l'emprunt (et même s'il était fait avec la planche à billet via ordre donné à la banque de France le problème serait le même), ce qui est par essence la démonstration de sa non viabilité. On peut également constater que le black se développe de plus en plus. Pourquoi ? Faillite morale généralisée ou nécessité de répondre à des besoins + perception que le système étatique, tel qu'il est organisé, est injuste ?

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15-20 correspondant à ... La TVA, la taxe sur le carburant, la taxe sur la bière, la taxe sur les clopes ...etc... dont la consommation se trouve stimulée par l'apport en liquidités dans le chef du citoyen lambda qui ne gagnera de toutes façons pas assez au noir pour se lancer dans une ingénierie fiscale gigantesque pour frauder le fisc de centaines de millions à l'aide d'une société offshore aux caïmans ou un compte suisse.

Je ne suis pas un supporter du travail au noir et l'existence d'une couverture sociale nous épargne bien des problèmes et permet, si elle est bien organisée, de réduire certaines dépenses au niveau micro économique (ménages) et de dégager du fric en termes macro. On constate cependant une défaillance du modèle dont question depuis de nombreuses années (décennies...) et un maintien du machin par l'emprunt (et même s'il était fait avec la planche à billet via ordre donné à la banque de France le problème serait le même), ce qui est par essence la démonstration de sa non viabilité. On peut également constater que le black se développe de plus en plus. Pourquoi ? Faillite morale généralisée ou nécessité de répondre à des besoins + perception que le système étatique, tel qu'il est organisé, est injuste ?

Tout à fait d'accord, mais se mettre à tricher parce que d'autres trichent n'est qu'un petit pas de plus vers le désastre. Il faut changer le système, pas le pourrir encore plus.

Le gars qui travaille au black ne paye pas la TVA  et les charges, donc il peut être jusqu'à 2 fois moins cher selon les cas. L'économie réalisé est répartie dans sa poche et celle de son client, au détriment du budget de l'état, donc de ceux qui y contribuent normalement. Ca a un impact difficile à chiffrer mais forcémént considérable. Ca fait du déficit, de la dette, des intérêts, des augmentations de cotisations, de taxes et d'impots.

Les fautifs, c'est les tricheurs, mais aussi l'état qui n'est pas assez efficace pour les coincer. C'est une vraie maladie car plus il y a de gens qui trichent inpunément, plus cela incite les autres à le faire pour ne pas être lésés, vu que ce sont les citoyens honnêtes qui payent pour les actes des citoyens malhonnêtes. Et même le plus honnête des citoyens a un seuil à partir duquel il ne voudra plus payer pour les autres et se mettra donc lui aussi à ne plus respecter les règles.

Vu comme ça, l'affaire Cahuzac est d'ailleurs particulièrement grave : un ministre du budget qui a probablement fraudé le fisc, ça contribue fortement au climat général de défiance, difficile de faire pire à ce niveau.

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bon ben on va pouvoir me collé au poteau ... je vais acheté mes clopes en Belgique ...

alors certes je peux arrêté de fumé et d'un autres côté je coûterait moins cher à la sécu ...sa aussi je reste perplexe vu que de toute façon plus on avance dans le temps ,plus tout le monde arrive à vivre plus vieux ...et j'ai pas l'impression que les gens ai réduit la clope ,je dirais même que s'est pire mais dans les statistiques comme quoi il y a moins de fumeurs sa me fait marré ,ils n'achètent plus les clopes en France vendu dans les bureaux de tabac ...

mais de l'autres l'état perdrait quand même de l'argent vu que j'aurais arrêté de fumé ...

sa coûte tellement cher qu'acheté mes clopes en France s'est plus possible ,je suis un gros consommateur ...à s'est sûr je pense que j'ai fait gagné pas mal d'argent à l'état question consommation de tabac ,et franchement j'aurais du allé acheté en Belgique plus tôt quand j'y repense ... mais j'ai essayé de faire duré le plus tard possible mon choix d'allé acheté en Belgique par principe mais bon au bout d'un moment les principes sa devient dur à gardé quand l'équilibre porte monnaie et plus garantie ...

alors je suis un mauvais citoyen depuis peu mais là s'est pas par envie ...

le mec qui se fait du "petit black" histoire de s'acheté les clopes par exemple ,s'est quoi ?

il fume mais vu que sa coûte il habite pas forcément à côté d'une frontière ,ou ne connait pas quelqu'un qui lui ramènera de clopes moins chère de l'étranger (et si s'est le cas ben encore de l'argent qui n'ira pas dans les caisses de l'état ...) et bien avec son petit "black" il peu acheté le tabac taxé par l'état pour le mois ...

s'est pas se mordre la queue là ?

certes on peu arrêté de fumé ,mais bon si l'état n'interdit pas la clope s'est qu'il veut pas perdre d'argent ...

alors certes l'état s'est nous ,m'enfin concrètement j'ai pas l'impression que sa soit comme sa ...

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Ce n'est même pas une question de se payer des vacances correctes. Dans certains cas il s'agit de survivre. Le black en plus du chômage ne permet pas de mener la grande vie, mais juste d'arriver à un niveau de vie à peu près potable. Je ne fais pas l'éloge du black, mais en attendant une vraie réforme du monde du travail ce phénomène n'est pas près de disparaître.

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Ce n'est même pas une question de se payer des vacances correctes. Dans certains cas il s'agit de survivre. Le black en plus du chômage ne permet pas de mener la grande vie, mais juste d'arriver à un niveau de vie à peu près potable. Je ne fais pas l'éloge du black, mais en attendant une vraie réforme du monde du travail ce phénomène n'est pas près de disparaître.

ben je crois qu'en faisant référence à son niveau de perte de pouvoir d'achats pour ses vacances ,ils laissaient entendre que s'est encore plus dur pour des salaires plus bas .

maintenant ,faut voir les choix des budgets dans les familles ,y en a qui claque plus dans le matos technologique que dans la bouffe ...bon après chacun fait ses choix entre café au lait pain beurre et achat du dernier ipod et autres ,ou repas équilibré ...

je pense que là je parts en mode discussion de comptoir m'enfin bon ...

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Il y a deux types de travail au noir :

- Il y a l'ouvrier / technicien ou autre qui fait 1h de plus par jour ou le samedi

-il y a le patron qui pour ne pas payer de charge emploie quelqu'un au noir.

C'est surtout contre le 2nd qu'il faut lutter. Le 1er n'est pas bien méchant et ne s’arrêtera jamais (c'est trop facile).

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@Serge: ce texte est bourré d’ânerie, l'Argentine une démocratie ? Ils ont eu presque autant de dictature que de démocratie au siècle. Le problème de l'Argentine c'est qu'ils avaient raccroché leur monnaie au dollars, pour avoir des taux d'intérêts américains et pas argentins... Facile de s'endetter, difficile de rembourser. Tien exactement comme la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce...

Tant qu'a la fuite des prêteurs internationaux, elle n'a pas durée... L'inflation en Argentine a permis de solder les comptes, beaucoup vivaient au dessus de leur moyen.

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L'Argentine, lourde démocratie sociale en perte de vitesse économique tout au long du 20ème siècle (alors qu'elle avait été par habitant le 4ème pays le plus riche de la planète), bloquée par ses syndicats et administrations grévistes, n'avait pas réussi à mener les réformes de rigueur budgétaire, en l'occurrence libérales, promises aux prêteurs internationaux et au FMI.

C'est cette phrase qui me choque, l'histoire de l'Argentine le long du 20ème est loin d'être celle d'une vieille démocratie sociale en perte de vitesse. L'économie du pays a systématiquement reposé sur l'exportation massive de produit agricole et minier. L'économie domestique est restée faible, elle est relativement isolé du marché mondiale, les pays environnants étaient beaucoup plus pauvre, sans parler de l'absence d'infrastructure permettant la connexion routière ou ferroviaire. La mauvaise gestion ne fut pas que l’œuvre de Perón, différente dictature se sont succédé. Ca n'a rien à voir avec les démocraties européennes.
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Agnès Verdier-Molinié (qui propose pas moins de 60Mds d'économie par an et sans toucher aux services publics dans leurs versements) prend l'exemple d'un sportif. Un sportif qui serait seul à concourir dans un sport. De quel effort aurait-il besoin pour monter sur le podium? Aucun. Et comme elle le démontre, il n'y a même pas de chronomètrage dans la fonction publique.

Le truc de l'image qui semble incontestable. C'est parlant, mais parfois trop court pour résumer une situation complexe ("Travailler plus pour gagner plus", certains diront "travailler plus pour payer plus d'impôts", "travailler moins pour avoir un deuxième boulot", etc..)

S'il y a plusieurs marathoniens, devront ils respecter les mêmes règles? Vont ils tous courir les 42kms ou certains vont ils faire juste 30kms? Devront ils tous passer faire coucou à la maison de retraite? Y a t il une prime au premier qui fait 10km? Certains ne courront ils que pour cette prime des 10km?...

Oui à la concurrence, mais considérer que le libéralisme absolu est la meilleure solution est un avis subjectif.

N'oublions pas que le secteur privé capitaliste a un dogme incontournable, être rentable. Cela me semble justifié: qui va investir en espérant perdre son capital?

Les objectifs secondaires d'une entreprise dépendent ensuite du bon vouloir des dirigeants/actionnaires.

En ce qui concerne les "Y a qu'à" et "Faut qu'on", malheureusement il faut être très motivé pour y croire encore après plus de 30 ans de crise économique.

PS: aucune mise en cause perso ds ce message. Juste une réflexion en rapport avec le déroulement de ce fil.

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On peut également constater que le black se développe de plus en plus. Pourquoi ? Faillite morale généralisée ou nécessité de répondre à des besoins + perception que le système étatique, tel qu'il est organisé, est injuste?

Faillite morale ca c'est évident et ce n'est pas nouveau. En France quand tu paye tes impôts/taxes rubis sur l'ongle tu pas pour un con ... alors forcément même le plus intègres des contribuables fini par louvoyer.

Ajoute a ca la complexité parfois délirante du simple fait de payer une heure de travail a une femme de ménage, ou un travail exceptionnel a un peintre en bâtiment. Certes de ce coté ça s'arrange doucement, mais seulement doucement ... chèque emploi service, auto entrepreneur ... c'est mieux, mais il y a encore du boulot.

Enfin la normalisation de la pratique venant avec l'habitude ... font que c'est devenu normal. Et que donc on a meme plus conscience de frauder.

Injustice - l'autre il paye pas pourquoi moi je paierai pour lui - plus simplicité - je voudrais bien payer mais c'est trop compliqué - normalisation - tout le monde le fait c'est donc normal, donc je peux bien le faire aussi les autres qui trouvent que c'est mal sont des hypocrites -

Et tu as le cercle vicieux qui amène le développement d'économie parallèle.

Les solutions.

- simplification administrative et fiscale.

- allégement du poids des "charges" sur le travail avec transfert sur la conso ou l'IRPP.

- chasses systématique aux fraudeurs basée sur le niveau de vie vs revenus déclarés, pour rendre juste le fait de payer ses impôts et injuste le fait de pas les payer et non l'inverse.

- sanction dissuasive sur l'employeur.

Le problème c'est qu'en appliquant ca ... tout une partie de l'économie française disparait du jour au lendemain :lol: le travail dissimulé est tellement la norme dans certaine activité - construction, agriculture ... - que certain risque d'avoir du mal a s'adapter rapidement, et que les autres vont monter des plan de la mort pour employer des francais travaillant en indépendant avec un statut polonais!

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Qu'est ce qui vous fait dire qu'il y a plus de fraude aujourd'hui?

C'était toujours mieux "avant", les medias le répètent en boucle. Mais a t on la certitude que tout se dégrade?

Je ne dis pas que tout est parfait aujourd'hui, juste que je ne suis pas certain que les français d' aujourd'hui sont moins honnêtes que les français d'hier. D'ailleurs pourra t on un jour le démontrer, vu que nos stats actuelles sont parfois contestables et que nous n'avons pas de stats à certaines époques de notre histoire?

Notre monde est plus violent? "les serial killers, madame"

Y avait pas plus de crimes dans la France du 19è siècle?

L'information et les faits divers sont largement diffusés à notre époque. "On a le sentiment"d'être ds un monde plus violent. Peut-être qu'il l'est.

Plus de fraude, de crime?

S'il y a moins de policiers, y a pt être moins de crimes constatés? (oui, je me fais l'avocat du diable)

Et puis nos moeurs changent.

Ex: Y a 20 ans, ça faisait sourire de voir un oncle repartir bourré au volant de sa voiture. Maintenant, pas vraiment.

Un accident à cause de l'alcool? On disait pt être "la vache, il a du faire une sacrée nouba". Aujourd'hui ce serait plutôt "encore un poivrot qui ne respecte rien!"

Tout n'est pas rose. Mais il est difficile d'affirmer que tout est plus noir que jamais.

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Chômage en Europe: les risques de troubles sociaux augmentent

08/04/2013

Au cours des six derniers mois, un million de personnes ont perdu leur emploi dans l'Union européenne

GENEVE Alors que plus de 26 millions d'Européens sont sans emploi, l'Organisation internationale du travail (OIT) a averti lundi que les risques de troubles sociaux augmentaient en même temps que le chômage de longue durée et celui des jeunes. La situation de l'emploi s'est détériorée depuis l'introduction des politiques d'assainissement budgétaire.

Au cours des six derniers mois, un million de personnes ont perdu leur emploi dans l'Union européenne (UE), a indiqué l'OIT dans un rapport publié à l'occasion de l'ouverture d'une conférence régionale européenne à Oslo.

Dix millions de personnes supplémentaires sont sans emploi en Europe par rapport au début de la crise en 2008. Le taux de chômage dans l'Union européenne (UE) atteignait en février 10,9% et celui de la zone euro un niveau historique de 12%. Seuls cinq pays de l'UE sur 27 (Allemagne, Autriche, Hongrie, Luxembourg et Malte) ont des taux d'emploi supérieurs aux niveaux d'avant la crise.

Les jeunes et les travailleurs peu qualifiés sont les plus durement touchés: le chômage des jeunes atteint 23,5% dans l'UE, avec des pics de 58% et 55% en Grèce et en Espagne. Le recours au temps partiel et au travail temporaire a augmenté simultanément, conséquence de l'incertitude pour les entreprises.

Le chômage de longue durée devient par ailleurs un problème structurel pour beaucoup de pays européens. Dans 19 d'entre eux, plus de 40% des demandeurs d'emploi sont actuellement des chômeurs de longue durée (sans travail depuis douze mois ou plus). Le nombre de travailleurs découragés a augmenté de 29% en moyenne par an depuis 2008.

Dans ce contexte, le risque de troubles sociaux est supérieur de 12 points de pourcentage à ce qu'il était avant le déclenchement de la crise et il est plus élevé dans l'UE que dans d'autres régions du monde.

DH.be

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Qu'est ce qui vous fait dire qu'il y a plus de fraude aujourd'hui?

Les travaux statistique de la commission européenne de 1970 a 2012, la part sur PIB du travail dissimulé est passé de 5 a 16%  http://www.liberation.fr/economie/0101243689-le-travail-au-noir-en-augmentation-l-europe-et-sa-part-d-ombre-la-commission-europeenne-dresse-un-tableau-qui-chiffonne-les-etats-de-l-union

Triste confirmation pour les spécialistes: le travail au noir se

prête difficilement aux certitudes. La Commission européenne, obligée de jongler avec de simples estimations, vient d'en faire la cruelle expérience. Dans un rapport d'une vingtaine de pages intitulé «Communication sur le travail non déclaré», adopté et présenté hier, Bruxelles estime que le phénomène représente, «en moyenne», entre 7 et 16% du PIB de l'Union européenne, occupe 10 à 28 millions personnes et représente 7 à 19% du total des emplois" Rien sur des chiffres nationaux. Ou plutôt, plus rien. Prévu dans le projet initial, un tableau sur la situation pays par pays (publié ici) a été retiré, afin de ne pas froisser des Etats membres qui jugeaient la facture élevée, voire fantaisiste. Disparue, aussi, la comparaison avec les années 70, lorsque le travail au noir ne représentait «que» 5% du PIB en Europe. Le rapport présenté hier (version expurgée) ne dit plus rien sur le problème «qui touche tous les Etats membres et semble augmenter pour certains d'entre eux» (version initiale). Pour se venger, le document souligne que les Quinze ont jusqu'ici préférer jouer à l'autruche, par crainte «d'entamer un débat susceptible d'ouvrir une boîte de Pandore de questions délicates, qui ne pourront dans certains cas trouver une réponse que par la prise de mesures politiquement impopulaires». La France au milieu. Il faudra donc se contenter, selon des «sources diverses», de quelques indications. L'économie «occulte» représenterait plus de 20% du PIB en Italie et en Grèce et moins de 5% dans les pays scandinaves, en Irlande, en Autriche et aux Pays-Bas. La France (4 à 14% du PIB) se situe dans le groupe intermédiaire, en compagnie du Royaume-Uni et de l'Allemagne, après la Belgique et l'Espagne (10 à 23% du PIB).

Comme le reconnaissent humblement les experts communautaires, «on peut difficilement se prononcer avec certitude sur l'ampleur de ce phénomène étant donné qu'il ne se prête qu'à des estimations». Reste que le document de la Commission a le mérite de dresser le portrait du problème en Europe, défini comme «toute activité rémunérée de nature légale mais non déclarée aux pouvoirs publics».

Outre les ressortissants des pays tiers, confrontés à une situation particulièrement précaire, trois types de travailleurs au noir, désireux d'échapper aux prélèvements obligatoires, sont cernés: les salariés ­ souvent des hommes ­ qui cumulent deux emplois, voire davantage, les personnes «économiquement non actives» (étudiants, femmes au foyer, préretraités) et les chômeurs. Tous sont employés dans des secteurs traditionnels: agriculture, restauration, BTP, services domestiques, ou industrie manufacturière. Mais la Commission pointe une nouvelle catégorie de «resquilleurs» (ainsi sont-ils baptisés): les travailleurs hautement qualifiés, souvent indépendants, présents dans des secteurs novateurs et en possession d'outils électroniques et informatiques. Dans ce dernier cas, «une adaptation de la réglementation» est souhaitable, aux yeux de la Commission, qui incrimine par la même occasion certaines formes de travail (atypique, temps partiel, contrat temporaire) encore peu reconnues par les législations actuelles. La Commission dresse la liste des facteurs coupables: l'importance des charges fiscales et sociales qui «influent de toute évidence sur l'ampleur du travail non déclaré» et incitent le travailleur et l'employeur à choisir l'économie souterraine; la lourdeur des démarches administratives; «l'acceptation culturelle» qui, dans certaines régions, assimile le travail au noir à un simple échange de services" Viennent ensuite les conséquences: le travail non déclaré «risque d'ébranler le financement et la fourniture de prestations sociales et de services publics». Pire: il pourrait contrarier les «idéaux européens de solidarité et de justice sociale». Quant aux personnes impliquées, elles se privent d'une couverture sociale adéquate, d'un accès à la formation, d'augmentations de salaire. Les solutions. En réaction, Bruxelles propose deux axes classiques: répression et prévention. La plupart des Etats membres s'y sont déjà attelés. Depuis peu, l'Allemagne incite la population à déclarer tous les travaux effectués, autour du thème «Illegal ist unsozial». Le rapport cite aussi l'exemple des chèques-service belges et français. Mais, pour la Commission, il faudrait surtout réduire les prélèvements fiscaux, simplifier les démarches pour créer son entreprise, renforcer la participation des partenaires sociaux, adapter la législation du travail et, enfin, réformer les systèmes de protection sociale pour tenir compte des formes de travail atypique. Décidé à ouvrir le débat, Padraig Flynn, commissaire européen aux Affaires sociales, souhaite intégrer le travail au noir dans la «stratégie globale pour l'emploi» définie par le sommet de Luxembourg en novembre 1997. En France, la Commission nationale de lutte contre le travail illégal doit se réunir d'ici à quelques semaines. Un an après la loi du 11 mars 1997 consacrée au «travail dissimulé» (nouvelle appellation officielle) et qui s'était focalisée sur les donneurs d'ordre, deux décrets ­ sur le renforcement des compétences des inspecteurs du travail et sur les pénalités pour défaut de déclaration à l'embauche ­ ne sont toujours pas sortis. Une circulaire d'orientation générale destinée à impliquer tous les services, notamment au niveau départemental, doit aussi voir le jour.

La dernière enquête, de l'Insee, remonte à 1989. A cette époque, le travail illégal, répertorié dans les fraudes, représentait 1,1% du PIB français. Depuis, c'est le trou noir.

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Comme quoi capitalisme financier, hypertrophie bancaire, évasion/fraude fiscale et travail au noir constituent des problèmes au moins aussi important pour nos économies que coût du travail ou niveau des prestations sociales...

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Un ex chief economist de la Deutsch Bank analyse la situation de la France, mais aussi d'autres pays, par rapport à la crise "Slovène". Le poids géopolitique de la France lui épargne des problèmes selon le Dr. Mayer.

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/808564/france-et-belgique-plus-proches-d-une-crise-financiere-que-la-slovenie.html

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Quand on vous disaient que les SNLE et leurs M51 sont utiles, tient! La dissuasion marche même contre les créanciers trop entreprenants >:(. Ça motivera peut être les parlementaires à garder la composante aérienne de la force de frappe :oops:.

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Un ex chief economist de la Deutsch Bank analyse la situation de la France, mais aussi d'autres pays, par rapport à la crise "Slovène". Le poids géopolitique de la France lui épargne des problèmes selon le Dr. Mayer.

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/808564/france-et-belgique-plus-proches-d-une-crise-financiere-que-la-slovenie.html

  On en aura lu des avis depuis 2008 ... Le nombre incroyable qui nous ont joué du pipo avec des orvets ...

  Depuis que peu bien valoir l'avis d'un monsieur lambda ... ?  :P

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Un post intéressant du blog de Michel Goya sur le comportement coopératif, et qui n'est pas si loin des problèmes qui touchent la France.  :

Pour l'amour du fisc

En 2000, Simon Gächter et Ernst Fehr, deux économistes autrichiens spécialisés dans l’étude du comportement coopératif réalisent une expérience très simple. 240 étudiants sont répartis en groupes de 4. Chacun des membres du groupe dispose d’une monnaie fictive de 20 jetons avec la possibilité, à l’insu des autres, d’investir dans un pot commun autant de jetons qu’il souhaite. A la fin du tour, chacun reçoit la somme totale recueillie dans le pot multipliée par 0,4 et ce quel que soit son investissement (y compris nul). Si, par exemple, si trois participants investissent un jeton et le quatrième n’investit rien, chacun recevra 1,2 jeton.

Source:

http://lavoiedelepee.blogspot.com/

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Comment relancer l'économie?

Et bien surtout pas par la demande:

La consommation est spontanément considérée comme le facteur déterminant de la croissance. Dès lors, austérité rime avec récession et déficits publics avec croissance. Un lien de cause à effet pourtant erroné.

Dans notre pays, la consommation est spontanément considérée comme le facteur déterminant de la croissance. Hommes politiques, experts, hauts fonctionnaires et medias font immédiatement le lien entre consommation et croissance. Mais l’enchaînement économique qui domine les esprits, c’est celui d’une consommation stimulée par la dépense publique. Dès lors austérité rime avec récession, déficits publics avec croissance. Sauf que cette liaison qui emprunte à une « vulgate » keynésienne, n’a jamais produit ses effets que dans l’esprit de ses partisans, rarement dans les faits. C’est l’inverse qui est vrai.

La première difficulté avec ces politiques, c’est qu’à l’origine elles ont été conçues pour des économies fermées ou peu ouvertes. Quand la France augmente ses dépenses publiques – comme en 1975 ou en 1981-82 par exemple – faute d’un secteur productif capable de répondre au surcroît de demande, une part importante de la relance crée ou accroît le déficit commercial. Partisans des stratégies « keynésiennes », les Etats-Unis connaissent pour les mêmes raisons, des déficits commerciaux importants. Mais le fait qu’ils détiennent la monnaie mondiale et les clés du système financier international, les dispensent de l’obligation de solder de façon réelle, leur déficit courant. Quoi qu’il en soit, ces politiques finissent tôt ou tard par atteindre leurs limites : sous la pression des déficits, un pays comme la France se retrouve dans l’obligation de rééquilibrer son solde extérieur. Malgré leurs attributs qui les placent au dessus de la règle commune, les Etats-Unis ont fini par se heurter au mur de l’endettement. Les déficits jumeaux qui proviennent des déficits publics, alimentent ainsi une accumulation de dette qui conduit à l’arrêt de ce type de politique. Qu’on recoure comme au temps du SME, ou non, comme au temps de l’euro, aux dévaluations, ce sont bien des politiques d’austérité qui concluent toujours les politiques de relance. Certains comme la Grande-Bretagne des années 1960-1970 alternent relance et austérité – stop and go – ce qui conduit à un appauvrissement inéluctable. C’est la situation que Margareth Thatcher dut redresser en 1979.

La crise de 2008-2009 a probablement marqué la fin des politiques keynésiennes. Le monde qui a surgi depuis le milieu des années 1970 et plus encore avec la mondialisation des années 1990-2000 est celui de Ricardo et de Schumpeter, non celui de Keynes. C’est la compétitivité des entreprises qui est – ou qui redevient – la clé de la croissance. D’abord parce que le keynésianisme français ou anglo-saxon reposait sur l’illusion des temps post-industriels. C’est cette croyance tragique qui est à la base des 35 heures en France et de l’illusion du tout services aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Les échanges industriels représentent les 2/3 des échanges internationaux. A l’âge de la mondialisation, l’industrie est donc la clé permettant de capter les opportunités de la croissance mondiale. La vieille Europe l’a compris avec comme leader de cette stratégie, l’Allemagne. Les pays d’Europe du Sud qui ont cédé, notamment l’Espagne, aux mirages post-industriels jusqu’en 2008, mènent désormais des politiques actives de ré-industrialisation. Comme on le voit en Espagne et en Italie – qui a conservé une industrie robuste – ces politiques permettent le retour à l’équilibre extérieur. A terme, combinées à la compression de la demande interne provenant des dépenses publiques et à des réformes de structure, notamment la flexibilisation du marché du travail, elles créent, avec le redressement de la profitabilité des entreprises, les conditions de la reprise de l’investissement productif privé.

Cet enchaînement qui a atteint sa maturité en Allemagne est à l’œuvre en Italie et en Espagne. C’est lui qui alimente l’accélération cumulative de la croissance. Le stock de capital productif augmente, ce qui permet la hausse de la production. La profitabilité des entreprises est donc à travers leur capacité à accumuler leurs gains de productivité dans leur bilan, le ressort de la croissance.

La France est seule en Europe à persister dans les illusions de la croissance portée par la consommation et les dépenses publiques. Les mesures prises par François Hollande ont toutes pour logique foncière la préservation de la consommation par la sanctuarisation de la dépense publique. Avec une politique qui concentre l’ajustement budgétaire sur les « riches » et les entreprises, ces dernières déjà bien en peine depuis plus de dix ans de répondre à la demande faute de pouvoir investir et innover, sont un peu plus rançonnées pour payer le soutien de la consommation du secteur abrité.

On est d’ailleurs maintenant loin des fantasmes keynésiens : la consommation soutenue par la dépense publique a désormais comme contrepartie la liquidation du secteur productif. La politique Hollande c’est donc celle de la poule aux œufs d’or ! Et le crédit d’impôt compétitivité relève plus de la communication et du leurre que d’une prise de conscience salutaire. Les partisans de la décroissance qui ont largement voté Hollande doivent donc se réjouir de voir leurs attentes être comblées à ce point.

Certes, on ne peut attendre des dirigeants socialistes qu’ils se convertissent à l’entreprenariat schumpétérien. Mais au moins devraient-ils redevenir marxistes : la croissance c’est bien le capital qui la produit.

http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-toute-politique-relance-fondee-uniquement-consommation-est-forcement-vouee-echec-alain-fabre-707807.html#uJ5kcv0G5U8w4zi0.99
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Voyons voir : source Atlantico; check

Article à tournure néolibérale bien tassée : check

Simplification à outrance : check

Total = bonne dose idéologique avec la tisane du soir

Juste un rappel :

http://www.marianne.net/L-incroyable-erreur-des-experts-du-FMI_a225822.html

Le principal bailleur de fonds de la planète vient d’admettre sa faute : il a gravement sous-estimé les effets néfastes des cures d’austérité qu’il préconise. «Simple erreur de calcul», dit-il, mais dont les conséquences sont dévastatrices. Or, devinez quoi : les tenants de la rigueur continuent à faire comme si de rien n’était...

http://www.directmatin.fr/economie/2013-04-18/une-erreur-sur-excel-lorigine-des-politiques-dausterite-441389

La polémique enfle aux Etats-Unis. Une des études les plus fréquemment citées pour justifier les politiques d'austérité imposées par le FMI serait tronquée par une grossière erreur sur Excel.

Conclusion : Critiquer gratuitement une "politique économique"  "Keynesianisme ou pas Keynesianisme comme Friedmanisme ou pas Friedmanisme d'ailleurs) ne resiste jamais à l'observation des faits et de la réalité puisque

1- l'economie n'est pas une science exacte

2- les facteurs sont tellement nombreux que entre 2 pays voisins la même politique peut avoir des effets diamétralement opposés

3- aucune critique ne semble s'appuyer sur des théorèmes exactes

4- un peu de reflexion devrait amener à penser que ce qu'il faut en economie c'est un equilibre (une pincée de Keynesianisme, une pincée de Fordisme, une pincée de Friedmanisme) et pas un système déséquilibré, inféodé à l'un ou l'autre camp

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