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Santé publique ressource stratégique?


rendbo
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https://theconversation.com/developpement-de-la-vision-pas-decran-avant-lage-de-deux-ans-191568 (17 octobre 2022)

Je croise beaucoup de personnes, dont plusieurs parents avec de jeunes enfants de moins de 2 ans, en poussette. Une chose me frappe : tous ces enfants ont une tablette électronique ou un téléphone dans les mains, comme si la technologie était devenue l’outil ultime pour garder l’enfant au calme.

En tant qu’optométriste et expert en santé oculaire, ce constat me désole à chaque fois, puisque je connais tous les effets néfastes qu’une telle exposition aux outils électroniques peut avoir.

https://theconversation.com/epidemie-de-myopie-chez-les-jeunes-haro-sur-la-techno-108952 (11 janvier 2019)

La myopie affecte globalement 40 % de la population en Amérique du Nord, un nombre qui a doublé entre 1972 et 2004 et qui continue de croître à un rythme qui fait qualifier le phénomène d’épidémie (ndlr : en Europe la prévalence de la myopie atteint 47,2 % chez les adultes âgés de 25 à 29 ans, soit près du double de celle existant chez les adultes âgés de 55 à 59 ans).

Dès lors, il ne s’agit plus d’une banale erreur de la réfraction de l’œil qui se manifeste par une vision floue au loin, mais d’un enjeu réel de santé publique.

On constate la progression la plus rapide des problèmes visuels depuis l’arrivée du téléphone intelligent en 2007. L’appareil en soi n’émet pas de radiations nocives mais il oblige son utilisateur à lire à 20 cm au lieu de la distance normale de 45 à 50 cm.

Ainsi, il faudrait éviter l’usage de tout média électronique avant l’âge de deux ans, même pour quelques minutes. Par la suite, jusqu’à cinq ans, une limite d’une heure par jour est recommandée, en privilégiant le recours à des sites ou des applications éducatifs, qui favorisent une interaction entre le parent et l’enfant.

 

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  • 1 month later...

https://www.who.int/news/item/19-10-2022-who-highlights-high-cost-of-physical-inactivity-in-first-ever-global-report (19 octobre 2022)

Près de 500 millions de personnes souffriront de maladies cardiaques, d'obésité, de diabète ou d'autres maladies non transmissibles imputables à l'inactivité physique entre 2020 et 2030, ce qui coûtera 27 milliards de dollars par an, si les gouvernements ne prennent pas d'urgence des mesures pour encourager l'activité physique au sein de leur population.

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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

https://www.who.int/news/item/19-10-2022-who-highlights-high-cost-of-physical-inactivity-in-first-ever-global-report (19 octobre 2022)

Près de 500 millions de personnes souffriront de maladies cardiaques, d'obésité, de diabète ou d'autres maladies non transmissibles imputables à l'inactivité physique entre 2020 et 2030, ce qui coûtera 27 milliards de dollars par an, si les gouvernements ne prennent pas d'urgence des mesures pour encourager l'activité physique au sein de leur population.

Super ca va doper le PIB :bloblaugh:

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14 000 décès par an liés au chômage : « Ce n’est pas du tout une priorité de l’État » (accès partiel)

Santé publique 13 novembre 2023 par Emma Bougerol

"Le chômage augmente considérablement les risques cardiovasculaires. Il entraîne chez les personnes sans emploi une énorme surmortalité. C’est un réel problème de santé publique, souligne Pierre Meneton, chercheur en biologie.

.."

https://basta.media/14-000-deces-par-an-lies-au-chomage-pas-du-tout-une-priorite-de-l-etat-France-Travail?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

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Du coup on va les mettre au travail forcé tous ces gens, c’est pour leur bien, le travail c’est la santé… :rolleyes: 

 

Désolé mais ce genre « d’études » c’est de la merde idéologique concentré issue du cerveau pas fini d’un pseudo universitaire… quiconque qui vit dans notre société voit et connaît ces gens qui sont au chômage (a mon avis il inclut le RSA là dedans histoire de gonfler ses chiffres) par confort car ils n’aime pas travailler et n’ont pas la rigueur personnel pour se forcer, ont une hygiène de vie déplorable à se droguer (douce ou dure), fumer, boire, mal bouffe, ne font pas d’exercices parce qu’ils n’aime pas ça, etc… 

le chômage/RSA est une conséquence de leur mode de vie/mentalité, pas l’inverse. (Il y a bien entendu des exceptions, mais ça reste des exceptions…) du boulot y en a et même du pas mal payé. De plus aujourd’hui Pôle Emploi te paye toutes les formations et tu es même rémunéré durant…

Modifié par Conan le Barbare
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Le 15/11/2023 à 12:13, Conan le Barbare a dit :

Du coup on va les mettre au travail forcé tous ces gens, c’est pour leur bien, le travail c’est la santé… :rolleyes: 

 

Désolé mais ce genre « d’études » c’est de la merde idéologique concentré issue du cerveau pas fini d’un pseudo universitaire… quiconque qui vit dans notre société voit et connaît ces gens qui sont au chômage (a mon avis il inclut le RSA là dedans histoire de gonfler ses chiffres) par confort car ils n’aime pas travailler et n’ont pas la rigueur personnel pour se forcer, ont une hygiène de vie déplorable à se droguer (douce ou dure), fumer, boire, mal bouffe, ne font pas d’exercices parce qu’ils n’aime pas ça, etc… 

le chômage/RSA est une conséquence de leur mode de vie/mentalité, pas l’inverse. (Il y a bien entendu des exceptions, mais ça reste des exceptions…) du boulot y en a et même du pas mal payé. De plus aujourd’hui Pôle Emploi te paye toutes les formations et tu es même rémunéré durant…

"ils n’aime pas travailler et n’ont pas la rigueur personnel pour se forcer, ont une hygiène de vie déplorable à se droguer (douce ou dure), fumer, boire, mal bouffe, ne font pas d’exercices parce qu’ils n’aime pas ça, etc… "

Ca me rappelle le portrait craché d'une paire de personnes que j'ai vu en situation de plein emploi, donc le rapport ?

Par contre, pour m'être retrouvé temporairement en situation de chômage forcé* par restructuration de service après 10 ans de bons et loyaux services, le tout m'avait plutôt fait monter la tension (de 12 à 15) et flinguer le moral à ce moment, des facteurs qui je crois n'améliorent pas la santé.

 

*et sans fumer, me droguer, fumer boire ou me vautrer dans la mal-bouffe d'ailleurs.

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Le 15/11/2023 à 12:13, Conan le Barbare a dit :

Du coup on va les mettre au travail forcé tous ces gens, c’est pour leur bien, le travail c’est la santé… :rolleyes:

Techniquement c'est l'emploi qui est thérapeutique. Et la plupart ne demande que ça.

La question ce n'est pas de forcer l'emploi c'est de trouver un emploi ayant un sens économique et personnel. Pas d'envoyer gratuitement des gens à la mine.

Le souci c'est l'inadéquation des potentiels et de la demande. Et comme on ne transforme pas un âne en cheval de course ... on se retrouve avec masse de population inemployable.

Mais il est d’évidence qu'en France ou il n'est pas si simple de trouver un emploi qui te convienne le chômage est une épreuve bien plus forte qu'ailleurs ou tu retrouves du taf d'un jour sur l'autre.

Au delà de la santé, l'impact sur la famille, la scolarité des enfants ... c'est terriblement destructeur.

Tu retrouve la même problématique avec les familles monoparentale par exemple ... de la même manière que les personne marié sont en bien meilleure santé que les célibataires etc.

Après tu peux faire ton rageux, dire qu'ils le méritent bien, que la sélection naturelle fait son œuvre et tant mieux ... mais en général un jour, toujours, ton jour vient.

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Le 15/11/2023 à 12:13, Conan le Barbare a dit :

le chômage/RSA est une conséquence de leur mode de vie/mentalité, pas l’inverse.

Tu as bien conscience que cela n'a aucun sens. Il suffit de compter la quantité astronomique de personne qui auraient droit au RSA qui ne le réclame pas ... et de personne sans emploi qui ne pointent pas à pole emploi.

Si un jour comme moi tu bosses dans une association de réinsertion tu verras à quel public tu as affaire.

  • Au moins 1/3 sont malade et devraient être réorienté vers la Maison départementale des personnes handicapées  en pratique. Mais la MDPH c'est compliqué et à géométrie variable selon les départements.
  • Un autre 1/3 est inemployable en situation de misère, et peu qualifié. Il faudrait les employer dans des entreprise intermédiaire au mieux pour les remettre en selle. Sauf qu'il y en a peu et qu'elle se retrouve en concurrence avec le milieu ordinaire.
  • Un dernier 1/3 est dans une situation douteuse certes, mais quand tu grattes un peu tu t’aperçois que la situation n'est pas spécialement enviable ... et que si elle se pérennise c'est pas un hasard. Il y a souvent des pathologie psy sous-jacente.

Pour les chômeur déclaré ... c'est tellement difficile de rester déclaré qu'il y passe tout leur temps. Tu bouges une oreille tu es radié. Le gros des troupes est soit inemployable en l'état soit en reconversion. L'assedic indemnisant 24 mois, tu peux caler une reconversion sur 24 mois et donc reprendre des études par exemple. Mais la situation de reconversion est compliqué. Revenu divisé par deux ... incapacité à se projeter etc. épée de Damoclès de la fin des allocations.

Modifié par collectionneur
Maison départementale des personnes handicapées
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https://www.nytimes.com/2023/11/18/opinion/teenagers-mental-health-treatment.html (18 novembre 2023)

Depuis la pandémie, lorsque les taux de suicide, d'anxiété et de dépression chez les adolescents ont grimpé en flèche, les décideurs politiques du monde entier ont fait pression pour que les ressources en matière de santé mentale soient plus largement accessibles aux jeunes, par le biais de programmes dans les écoles et sur les plateformes de médias sociaux.

Cette stratégie part d'une bonne intention. Les thérapies traditionnelles peuvent être coûteuses et prendre du temps, et leur accès peut être limité. En revanche, les interventions "légères" à grande échelle - offres TikTok de l'École de santé publique de Harvard, ateliers sur le deuil au collège - visent à atteindre les jeunes là où ils se trouvent et à un coût relativement faible.

Mais il y a désormais des raisons de penser que cette approche est risquée. Des études récentes ont montré que plusieurs de ces programmes non seulement n'aidaient pas les jeunes, mais qu'ils aggravaient leurs problèmes de santé mentale.

Le mois dernier, la revue Behavior Research and Therapy a publié une étude portant sur 1 071 adolescents australiens qui ont été observés de 2017 à 2018 : Un groupe a participé à WISE Teens ; un autre groupe a participé à un programme d'études standard en classe de santé. Par rapport aux adolescents ayant suivi un enseignement standard, les élèves de WISE Teens ont signalé davantage de dépressions.

En attirant l'attention des adolescents sur les questions de santé mentale, ces interventions ont peut-être involontairement exacerbé leurs problèmes. Lucy Foulkes, psychologue à Oxford, appelle ce phénomène "l'inflation de la prévalence" - lorsqu'une plus grande sensibilisation aux maladies mentales conduit les gens à parler des difficultés normales de la vie en termes de "symptômes" et de "diagnostics". Ce type d'étiquettes commence à dicter la façon dont les gens se perçoivent, d'une manière qui peut devenir autoréalisatrice.

Les adolescents, qui sont encore en train de développer leur identité, sont particulièrement enclins à prendre les étiquettes psychologiques à cœur. Au lieu de dire "Je suis nerveux à propos de X", un adolescent pourrait dire "Je ne peux pas faire X parce que j'ai de l'anxiété" - un recadrage qui, selon la recherche, sape la résilience en encourageant les gens à considérer les défis quotidiens comme insurmontables.

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Le 15/11/2023 à 12:13, Conan le Barbare a dit :

1) le chômage/RSA est une conséquence de leur mode de vie/mentalité, pas l’inverse. (Il y a bien entendu des exceptions, mais ça reste des exceptions…)

2) du boulot y en a et même du pas mal payé.

3) De plus aujourd’hui Pôle Emploi te paye toutes les formations et tu es même rémunéré durant…

1) oui, je rejoindrai sur la causalité pour UNE PARTIE des gens, seulement une partie. Il y aussi qq millions de salariés qui sentent la beuh dès l'embauche ou à midi au plus tard, picolent sec, etc...donc les travailleurs pauvres ( souvent des travailleurs SMIC ou même moins avec les temps partiels ) sont tout aussi concernés. 

2) Il y a 10 ans j'avais été de passage par le premier employeur de France ( Pôle emploi ) et on m'avait collé à des réunions de groupe ( oui bon Monsieur Ksimodo, un cadre vous allez vous débrouiller je peux rien pour vous mais il "faut" un accompagnement alors je vous colle çà ). Nombre de gens autour de la table ont avoué qu'ils étaient pétris de certitudes qq mois avant de se retrouver là ( "je trouverai du boulot de suite " ) et puis finalement ...plus compliqué que prévu. 

Conan, tu fais quoi dans la vie à part d'être barbare ? Si tu es employé de bureau, tu sera pas pris pour te lever tôt à décharger des palettes, un intellectuel c'est fragile et ça avance pas, ça fait des phrases au lieu de transpirer. Tu étais plus "physique" ? on va pas te mettre dans un bureau t'as pas de cervelle. Tu es diplômé ou a un savoir important sur un domaine ? On va pas te prendre à échelon N-1 ou N-2, en plus de risquer d'être plus compétent que ton chef tu vas tout critiquer au lieu d'exécuter. Etc....

3) Les formations c'est super, tu sors du cadre et t'es plus compté dans les stats pour le 20 heures. Formidable ! De là à ce qui soit dispensé soit utile, c'est une toute autre paire de manche. La formation n'est pas dictée par par la demande et l'adéquation pro, elle est dictée par l'offre des formateurs. Gros sujet de scandale que la formation ( pas l'école, mais après ) d'ailleurs, mais c'est une manne qui finance pas mal de choses, dont les organismes paritaires, alors ...chut.

 

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Le 21/11/2023 à 01:25, g4lly a dit :

Pour les chômeur déclaré ... c'est tellement difficile de rester déclaré qu'il y passe tout leur temps. Tu bouges une oreille tu es radié.

 L'assedic indemnisant 24 mois tu peux caler une reconversion sur 24 mois et donc reprendre des études par exemple. 

1) c'est trés variable selon l'agence, l'endroit, etc....On m'a laissé pépère dans le cas cité plus haut ( à part que je signais un émergement 1 fois par semaine à la réunion ). Quelques années encore avant, j'avais été au bord de la radiation en qq semaines seulement , car je ne remettais pas des documents à faire signer en entretien pour justifier qu'on avait bien postulé et qu'on avait eu un entretien. Je risquais pas de le faire signer et d'aller en entretien, puisque les jobs présentés par l'agence n'avaient rien à voir avec le mien, et que quand même j'avais envoyé CV et LM mais avec des prétentions à 2 fois le salaire annoncé ça n'aidait pas à aller plus loin :ph34r: Ubu Roi. 

2) Je ne crois pas que le Pôle finance plus d'un an. Jamais 24 mois ( ou alors on doit les compter sur une main ). De facto ça élimine un BTS ( un cas typique qui pourrait être réellement formateur et aussi assez accessible pour pas mal de gens ). Pour une personne qui a travaillé, un an de scolarité ça a un cout ! Et je parle juste du cout d'inscription. Donc il ne reste que des certificats et autres formations courtes à très courtes. 

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  • 3 weeks later...

https://www.thefp.com/p/jonathan-haidt-worried-about-the-boys-too (5 décembre 2023)

C'est comme une crosse de hockey, avec une courbure qui commence à augmenter en 2013. Pourquoi cette année-là ? C'est l'année qui a suivi le rachat d'Instagram par Facebook et, à grand renfort de publicité, les filles de tous âges ont afflué sur la plateforme. Graphique après graphique, Jean Twenge, Zach Rausch et moi-même avons constaté une forte augmentation des problèmes de santé mentale chez les jeunes filles aux alentours de 2013. Une étude corrélationnelle majeure a révélé que les filles qui utilisent beaucoup les médias sociaux sont trois fois plus susceptibles d'être déprimées que les non-utilisatrices, alors que pour les garçons, il n'y a aucun signe de danger pour une utilisation légère, et que les utilisateurs intensifs sont "seulement" deux fois plus susceptibles d'être déprimés que les non-utilisateurs.

La conclusion est claire : les médias sociaux nuisent aux filles par de multiples mécanismes bien connus, notamment la comparaison sociale, la sexualisation précoce, le perfectionnisme, la cyberintimidation et l'agression relationnelle, ainsi que la contagion émotionnelle. Mystère résolu, n'est-ce pas ?

Pas tout à fait. Qu'en est-il des garçons ?

Après quatre années de recherche, j'ai changé d'avis. J'ai découvert que les garçons s'en sortent très mal aussi, mais c'était plus difficile à voir parce que je me concentrais sur les mauvaises variables de résultats.

Pour les garçons et les jeunes hommes, le principal changement a été le retrait du monde réel depuis les années 1970, lorsqu'ils ont commencé à investir moins d'efforts dans l'école, l'emploi, les relations amoureuses, le mariage et la parentalité.

La figure 2 illustre un aspect de ce retrait progressif. Elle représente le pourcentage de lycéens américains en fin de scolarité qui sont d'accord avec l'affirmation "Les gens comme moi n'ont pas beaucoup de chances de réussir leur vie". Comme vous pouvez le constater, très peu de filles étaient d'accord avec cette affirmation dans les années 1970, et à mesure que les filles et les femmes progressaient par rapport aux garçons à l'école et dans l'emploi, la ligne est restée basse. Ce n'est que lorsque la vie sociale des filles a évolué vers les smartphones et Instagram, au début des années 2010, qu'elles ont déclaré se sentir beaucoup plus pessimistes à propos de leur vie et d'elles-mêmes (sur de nombreux points de l'enquête).

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La crise masculine n'a pas commencé le jour où les garçons ont troqué leur téléphone à clapet contre un smartphone équipé d'applications de médias sociaux. Les garçons ont commencé à devenir plus pessimistes il y a environ quarante ans, même si la tendance s'est accélérée depuis que tout le monde a un smartphone.

Dans Of Boys and Men, Richard Reeves décrit un grand nombre de facteurs structurels à l'origine de la désaffection progressive des garçons pour le monde réel, tels qu'une économie qui s'éloigne du secteur manufacturier (dans lequel la force masculine est un atout majeur) pour se tourner vers le secteur des services (où les femmes disposent de certains avantages). Ce que mes collègues et moi-même avons ajouté à cette analyse, c'est le rôle des technologies numériques et de divertissement dans l'éloignement des garçons du monde réel.

Pourquoi ? L'une des différences psychologiques les plus constantes et les plus importantes entre les sexes est la dichotomie "personnes contre objets". En moyenne, les garçons sont plus attirés par les choses, les machines et les systèmes complexes qui peuvent être manipulés, tandis que les filles sont plus attirées par les personnes ; elles sont plus intéressées par ce que ces personnes pensent et ressentent.

Ainsi, dans les premières phases de la révolution technologique du divertissement, les garçons ont investi de plus en plus de temps dans les ordinateurs, la programmation informatique et les jeux vidéo. Ce n'est que lorsque les médias sociaux sont devenus populaires à la fin des années 2000 que les filles ont afflué vers le monde virtuel et ont commencé à passer autant de temps que les garçons à interagir avec les ordinateurs et les smartphones.

Le monde virtuel a été magique pour de nombreux garçons. Il leur permettait non seulement d'interagir avec de nouveaux gadgets, mais aussi de faire - en toute sécurité - le genre de choses qu'ils trouvent extrêmement excitantes mais qui n'existent pas dans la vie réelle : par exemple, sauter d'un avion et sauter en parachute dans une zone de guerre dans la jungle où ils se retrouvent avec quelques amis pour affronter d'autres groupes d'amis jusqu'à la mort (virtuelle).

Alors que les jeux vidéo s'adaptent de plus en plus à la propension des garçons à la compétition en coalition, le monde réel, et en particulier l'école, devient de plus en plus frustrant pour de nombreux garçons : les récréations sont plus courtes, les jeux brutaux et tumultueux sont interdits et l'on insiste de plus en plus sur le fait qu'il faut rester assis et écouter.

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Le 09/12/2023 à 14:01, Wallaby a dit :

les récréations sont plus courtes, les jeux brutaux et tumultueux sont interdits et l'on insiste de plus en plus sur le fait qu'il faut rester assis et écouter.

Une bonne baston à la récré, ça c'était formateur. Tu apprenais que ça fait mal, et tu apprenais aussi à donner du mal. :ph34r: Du sang de la chique et du mollard, la vraie vie quoi.

Maintenant l'apprentissage se fait en dehors de l'école, le gamin se fait défoncer sur le trottoir du retour pour se faire piquer son smartphone. Et là c'est pas super utile d'être le Roi du Monde Immortel dans Doom.

Décidemment, c'est la faillite de l'éducation nationale, on n'apprends plus rien à l'école. :bloblaugh: Maintenant faut inscrire le gamin au MMA et la gamine au Krav Maga en dehors des cours.

 

Par contre, les sociologues, faut pas déconner, hein. Le téléphone à clapet remplacé par le Smartphone il y a 40 ans avec une hausse du pessimisme chez les garçons, heu.....y'a 30 ans avoir un mobile c'etait même pas à clapet ( quoi que ) et ça concernait clairement pas les étudiants. Si, peut être en 93 un ado parisien avec un Be Bop, c'est à dire à peu prés personne. En 2000 il devait y avoir 10 ou 15 millions d'abo en mobile, dont énorément de Pro. Alors les ado même y'a 23 ans :chirolp_iei:

 

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Il y a 10 heures, ksimodo a dit :

Le téléphone à clapet remplacé par le Smartphone il y a 40 ans avec une hausse du pessimisme chez les garçons, heu.....

Il dit l'inverse.

Il dit qu'à la date où les smartphones sont apparus dans les années 2010, pas il y a 40 ans, (le jour où les garçons ont troqué leur téléphone à clapet contre un smartphone équipé d'applications de médias sociaux) la crise masculine n'a pas commencé.

Autrement dit elle était déjà commencée depuis longtemps. Le smartphone l'a aggravée mais elle était déjà bien entamée.

C'est la crise féminine qui a commencé en 2010 avec le smartphone.

 

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https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/ils-ne-parviennent-plus-a-courir-au-bout-d-une-minute-ils-sont-essouffles-medecin-conseil-elle-demissionne-pour-alerter-sur-la-sante-des-jeunes-2890235.html (16 décembre 2023)

Il y a quelques jours, Sophie Cha a adressé une lettre de démission à sa direction. Le 31 décembre, elle quitte ses fonctions de médecin-conseiller à la DRAJES, la délégation "jeunesse et sport" de Bretagne. Un geste fort pour alerter. Enfants et adolescents ne bougent plus suffisamment dit-elle. Si rien n’est fait, ils auront une espérance de vie inférieure à la nôtre.

Au pied de son bureau, quelques cartons posés indiquent l’imminence de son départ. Sophie Cha quitte son poste. La mort dans l’âme, " je ne vais pas continuer à venir tous les matins pour faire des rapports et des recommandations qui ne servent à rien ".  

En 40 ans, les jeunes ont perdu 25% de condition physique. Le constat est terrible car cela veut dire qu’ils vont mourir plus vite."

" Les professeurs d’EPS nous disent que les jeunes ne parviennent plus à courir. Au bout d’une minute, ils sont essoufflés. Ils ne savent plus faire une roulade, ni marcher sur une poutre. C’est inquiétant ", explique la médecin.  

"Depuis plus de vingt ans, on assiste à un effondrement du niveau d’activité physique de la population.   A l’adolescence, 77% des garçons et 85% des filles sont en deçà des préconisations."    

Depuis les années 1970, tous les dix ans, les enfants perdent en moyenne 5 % de leurs capacités cardiorespiratoires.  

"Aujourd’hui,  on voit dans des poussettes des enfants qui sont grands, en tout cas, qui sont en âge de marcher".

"Si on part avec un capital osseux bas, on ira plus vite vers l’ostéoporose, vers des problèmes de fractures."  

"On a des jeunes qui à 11 ans font des tentatives de suicide. C’est quelque chose que l’on ne voyait pas avant", s’alarme Sophie Cha.

"si le niveau d’activité physique des jeunes se maintenait au niveau actuel, il faudrait s’attendre à l’émergence de 6 millions de nouveaux cas de maladies chroniques en France d’ici à 2030. "

Tous les ans, le nombre d’adolescents qui entrent dans des diabètes de type 2, (normalement diabète de l’adulte) augmente de 2%

"Notre système de soins est à bout de souffle, confie-t-elle, nous n’avons plus suffisamment de médecins et nous manquons de médicaments. Comment ferons-nous pour soigner les gens s’ils sont beaucoup plus malades? Nous aurons des populations qui vont développer des diabètes, de l’hypertension et on ne pourra pas les soigner. "

"C’est comme le réchauffement climatique, on sait ce qui va se passer, tous les arguments scientifiques sont là, écrits noir sur blanc sous nos yeux. "

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  • 3 weeks later...

Ne trouvant pas de fil sur le Narco-traffic (hors sous-marin) je poste ici une enquête faite par le CSIS sur la cocaine en Europe :

https://features.csis.org/tracking-transatlantic-drug-flows-cocaines-path-from-south-america-across-the-caribbean-to-europe/index.html

C'est vraiment très bien fait ! 

Modifié par Titus K
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11 avril 2023. Robert Lustig, pédiatre, spécialiste de l'obésité des enfants.

Robert H. Lustig, M.D., M.S.L. est professeur émérite de pédiatrie dans la division d'endocrinologie et membre de l'Institut d'études des politiques de santé à l'UCSF. Le Dr Lustig est un neuroendocrinologue spécialisé dans le métabolisme, l'obésité et la nutrition. Il est l'un des chefs de file de l'actuel mouvement "anti-sucre" qui est en train de modifier l'industrie alimentaire. Il a consacré sa retraite de la médecine clinique à aider à réparer l'approvisionnement alimentaire par tous les moyens possibles, afin de réduire la souffrance humaine et de sauver l'environnement. Le Dr Lustig est diplômé du MIT en 1976 et a obtenu son doctorat en médecine à la faculté de médecine de l'université Cornell en 1980. Il a également obtenu un master en droit (MSL) à l'université de Californie, Hastings College of the Law, en 2013. Il est l'auteur des livres populaires Fat Chance (2012), The Hacking of the American Mind (2017) et Metabolical : The Lure and the Lies of Processed Food, Nutrition, and Modern Medicine (2021).

01:11:36 "93% des Américains ont une forme ou une autre de dysfonction du métabolisme".

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  • 1 month later...

29 janvier 2024. Danier Lieberman, paléoanthropologue à Harvard

49:20 Ne serait-il pas préférable de prévenir ces maladies dès le départ ? Nous aurions alors un système médical bien plus efficace. Ce que nous provoquons, à mon avis, c'est quasiment une nouvelle forme d'évolution : j'appelle cela la désévolution, c'est-à-dire que nous traitons les symptômes des maladies de désadaptation [mismatch diseases], ce qui permet à ces maladies de rester répandues, et dans certains cas d'empirer, parce que maintenant nous pouvons nous en arranger. Les gens maintenant attrapent le diabète : nous leur donnons de la metformine ou toutes sortes de d'autres médicaments. Ils attrapent des maladies cardiovasculaires, on leur donne, vous savez, différentes pilules pour qu'ils continuent à tenir le coup. Ils attrapent la myopie et nous leurs donnons des lunettes. Tout cela nous devons le faire, mais ne serait-ce pas mieux si nous empêchions dés le début par la prévention que les gens attrapent des maladies cardiovasculaires ?

52:36 Environ 70% ou 80% des fois que quelqu'un va au médecin, c'est pour une maladie évitable par la prévention. Une somme d'argent incroyable qui est dépensée dans notre système médical l'est essentiellement pour des maladies de désadaptation.

01:23:00 Nous créons de nouveaux environnements auxquels notre corps est mal ou inadéquatement adapté et, au lieu de prévenir ces causes, nous nous contentons, lorsque nous le pouvons, de traiter les symptômes, ce qui n'empêche pas le problème fondamental de se produire.

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10 juillet 2023. Daniel Lieberman

26:20 Aujourd'hui, dans les facultés de médecine, on vous apprend qu'avec l'âge, la tension artérielle augmente. Je peux vous dire que ce n'est pas vrai. C'est dans le monde occidental, où les gens sont physiquement inactifs et ont une alimentation défectueuse, que la tension artérielle a tendance à augmenter. Mais il y a beaucoup de gens, dont je fais partie, qui n'ont pas de tension artérielle élevée en vieillissant.

30:55 Les femmes qui pratiquent 150 minutes d'activité physique par semaine ont en moyenne un risque de cancer du sein au cours de leur vie inférieur de 30 à 50 % à celui des personnes sédentaires. Et pourtant, pour une raison ou une autre, ce fait n'est pas très connu.

41:12 Pourquoi est-ce que chaque ville en Amérique ne subventionne pas la danse ? Cela ferait probablement énormément de bien pour la santé physique et mentale de la population.

41:48 Les écoles de santé publique sont ce genre de petits endroits marginalisés où les grandes idées meurent, tandis que les écoles de médecine sont là où se trouve l'argent. Il existe des domaines entiers de la médecine auxquels le mot "préventive" n'est pas associé. Vous n'entendez jamais parler d'orthodontie préventive ou d'optométrie préventive.

01:26:59 La moitié des Américains ne fait jamais d'exercice physique. Et seulement 20% remplissent le minimum fixé par l'OMS. Nous sommes une nation de patates de canapé, et le reste du monde se dirige vers notre mode de vie.

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  • 2 weeks later...

https://reporterre.net/Macron-veut-lutter-contre-l-infertilite-sans-s-attaquer-aux-pollutions (19 janvier 2024)

« [les] facteurs environnementaux sont également à l’origine de la hausse de l’infertilité », reconnaissait un rapport commandé par le ministère de la Santé et remis en février 2022. Parmi les études citées, une méta-analyse réalisée en 2017, qui montrait un déclin de plus de 50 % de la concentration spermatique chez les hommes des pays industrialisés (*) entre 1973 et 2011. « Les produits chimiques jouent un rôle causal majeur dans ce phénomène », confirmait à Reporterre la chercheuse Shanna H. Swan, à l’origine de l’analyse.

(*) excluant la Chine, le Japon ou la Corée : (‘Western’, including North America, Europe Australia and New Zealand versus ‘Other’, including South America, Asia and Africa) : https://academic.oup.com/humupd/article/23/6/646/4035689?login=false

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8977063/ (Human Reproduction, avril 2022)

La concentration spermatique a diminué de moitié au cours des 50 dernières années, tant dans les pays occidentaux industrialisés que dans les pays orientaux, y compris en Chine (Levine et al., 2017 ; Lv et al., 2021 ; Swan et Colino, 2021). Ce changement est si universel et si rapide qu'il ne peut avoir de fondement génétique et doit être induit par l'environnement. Ce phénomène soulève d'importantes questions sur la nature des facteurs environnementaux impliqués et sur la question de savoir si ces changements dans le nombre de spermatozoïdes affectent matériellement la fertilité humaine.

Pour aborder les mécanismes de causalité en premier lieu, il peut être significatif que plusieurs études aient également enregistré un déclin séculaire parallèle des niveaux de testostérone circulante. Ainsi, dans les pays nordiques (Perheentupa et al., 2013), aux États-Unis (Travison et al., 2007) et en Israël (Chodick et al., 2020), des preuves ont été présentées indiquant que les taux de testostérone diminuent depuis les années 1970, parallèlement à la baisse du nombre de spermatozoïdes. La situation est complexe car les niveaux de testostérone sérique diminuent avec l'âge et les sociétés industrialisées avancées deviennent "super-âgées". Néanmoins, même en tenant compte de l'âge, la baisse des niveaux de testostérone reste évidente, comme l'illustrent clairement les données israéliennes (Chodick et al., 2020).

La question de savoir si la diminution du nombre de spermatozoïdes qui en résulte est associée à une diminution de la fonction des spermatozoïdes, et donc de la fécondité, est une autre question.

Étant donné le lien potentiel entre les niveaux de testostérone circulante et le nombre de spermatozoïdes, il sera important de surveiller les niveaux de testostérone dans plusieurs populations afin de déterminer si cette association est reproduite dans le monde entier et, si c'est le cas, de mettre au point des contre-mesures appropriées.

La gravité de la situation est encore soulignée par l'évolution de l'incidence du cancer du testicule qui, selon l'hypothèse du syndrome de dysgénésie testiculaire, a une origine similaire à la baisse mondiale du nombre de spermatozoïdes, en raison d'une dépendance commune à l'égard de perturbateurs endocriniens environnementaux ayant une activité semblable à celle des œstrogènes (Wohlfahrt-Veje et al., 2009 ; Fénichel et Chevalier, 2019). Il existe une forte corrélation linéaire entre le PIB national et l'incidence du cancer du testicule (Fig. 3D).

D'autres aspects de la société moderne qui sont considérés comme nuisant à la fertilité masculine et féminine comprennent une variété de facteurs environnementaux et de mode de vie (alimentation, tabagisme, consommation excessive d'alcool, exposition aux polluants industriels, rayonnement électromagnétique, stress, comportement sédentaire, etc.), dont beaucoup sont associés à l'induction d'un stress oxydatif dans l'appareil reproducteur (Aitken et Baker, 2013, 2020 ; Aitken, 2020a,b).

Une question cruciale dans ce débat est de savoir si les changements que nous observons dans l'ISF (indice synthétique de fécondité) humain à la suite de l'augmentation de la richesse sont facilement réversibles. La réponse à cette question dépend probablement de la durée pendant laquelle nous laisserons la situation actuelle perdurer. À l'heure actuelle, les principales causes de la baisse de l'ISF sont socio-économiques et, en tant que telles, peuvent être résolues, moyennant des changements appropriés de stratégie, d'approche et d'assistance. Cependant, ces changements ne serviront à rien si nous ne reconnaissons pas et ne contrôlons pas le large éventail de facteurs environnementaux et de mode de vie associés à la vie moderne qui ont un impact sur la fécondité de notre espèce. En outre, si l'ampleur de la pratique de la procréation médicalement assistée continue d'augmenter, il est également possible que cette industrie joue un rôle dans le déclin de la fécondité humaine en encourageant la rétention de mutations génétiques et épigénétiques qui compromettent l'efficacité de la reproduction.

Modifié par Wallaby
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14 mars 2024. Robert Sapolsky, professeur à Stanford

02:24 Des millions de personnes, selon les meilleures estimations, 15 à 18% des gens [aux Etats-Unis ?] subiront un épisode de dépression majeure à un moment ou à un autre.

03:17 Décennie après décennie, l'incidence de la dépression n'a cessé d'augmenter.

03:51 Le point clé étant que l'augmentation a lieu chez les adolescents, et que chaque année plus d'adolescents sont recrutés dans la cohorte de gens qui ont un problème de dépression au long de leur vie.

04:06 Mais ce n'est pas juste un problème d'adolescents, puisque nous assistons aussi à une augmentation chez les personnes âgées.

04:25 Au niveau démographique, un bas statut socio-économique est l'un des plus grands facteurs prédictifs.

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  • 3 weeks later...

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/03/les-pfas-doivent-etre-geres-comme-une-classe-chimique-unique-au-nom-de-leur-persistance-et-de-leurs-risques-sur-la-sante_6225820_3232.html

Un projet de loi visant à interdire les polluants éternels sera voté, jeudi, à l’Assemblée. Un collectif de scientifiques et de vulgarisateurs attire l’attention, dans une tribune au « Monde », sur la mise en doute de leur toxicité par des industriels, et appelle les responsables politiques à les interdire.

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/documents/rapport-synthese/impregnation-de-la-population-francaise-par-les-composes-perfluores-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016 (3 septembre 2019)

Le PFOA et le PFOS, les contributeurs les plus importants des niveaux d'imprégnation ont été quantifiés à 100 % aussi bien chez les enfants que chez les adultes.

 

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