Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

[Irak] passé, présent, avenir


Messages recommandés

  • 2 weeks later...

L'incroyable histoire du mensonge qui a permis la guerre en Irak.

ENQUÊTE. Les informations qui ont servi, il y a dix ans, de prétexte à l'invasion de l'Irak, sortaient de l'imagination d'un affabulateur :

http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20130308.OBS1260/l-incroyable-histoire-du-mensonge-qui-a-permis-la-guerre-en-irak.html?xtor=RSS-17

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Curveball, cela des années que l'on sait des trucs à son sujet. Rob1 doit avoir déjà des articles sur le bonhomme.

Je ne me suis pas trop penché sur le sujet, mais il y a eu plusieurs enquêtes parlementaires (au moins une aux USA et une au Royaume-Uni) sur l'affaire des ADM. J'ai aussi vu sur Amazon que Curveball a droit à au moins un livre dédié (Curveball: Spies, Lies, and the Con Man Who Caused a War de Bob Drogin).

Ça m'a l'air à moi aussi d'être du réchauffé cet article. En outre, il est un peu réducteur car le dossier ADM avait d'autres aspects (l'affaire des tubes d'acier, les missiles al-Sammoud, etc. sans parler de la rumeur d'achat d'uranium au Niger à la base de l'affaire Plame).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un attentat à la voiture piégée perpétré dans la ville de Qarmat Ali (sud de l'Irak) a fait au moins dix morts, annonce dimanche la police locale.

Selon cette dernière, un engin explosif a été mis en action dans une voiture stationnée près de la gare se trouvant dans un quartier majoritairement chiite.

http://fr.rian.ru/world/20130317/197819147.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Il y a 10 ans, le 20 mars 2003, les Etats-Unis et leurs alliés lançaient une opération militaire en Irak, baptisée plus tard "Liberté irakienne". La campagne d'Irak a duré presque neuf ans. Elle a coûté la vie à 250.000 civils. Retrouvez un bilan des victimes de la guerre en Irak dans cette infographie de RIA Novosti.

Image IPB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

"Dix ans après la chute de Saddam Hussein, l'Irak est un pays exsangue"

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130412trib000759114/dix-ans-apres-la-chute-de-saddam-hussein-l-irak-est-un-pays-exsangue.html

Dix ans après la chute de Saddam Hussein et de son régime, Myriam Benraad, politologue, chercheuse associée au Centre d'études et de recherches internationales (Sciences Po-CERI) et à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM, Aix-en-Provence), déplore l'échec de la transition démocratique espérée. Cet échec explique, selon elle, le chaos politique et les difficultés économiques actuelles de l'Irak.

Pour l'instant, la transition démocratique espérée par la population irakienne et qui a articulé toute la stratégie de la coalition menée par les troupes américaines de 2003 jusqu'à leur retrait du pays en décembre 2011 est assez largement un échec. La paix civile reste un vœu pieux et la violence est le quotidien des Irakiens.

Comment expliquez-vous cet échec ?

La démocratie ne se décrète pas. Les intentions étaient pourtant là après la chute du régime de Saddam Hussein, mais les espoirs ont tourné court. L'adoption d'une nouvelle constitution n'a pas suffi. Les trois élections nationales tenues en 2005 et 2010 se sont déroulées dans un climat de terreur proche de la guerre civile entre le nouveau pouvoir installé à Bagdad, les groupes insurgés et les milices armées. Quant à la société civile, bien qu'elle manifeste régulièrement son mécontentement, elle était et demeure encore trop faible pour imposer sa voix face au gouvernement central et aux autorités provinciales et régionales.

Quelle est la responsabilité du pouvoir en place ?

Le gouvernement conduit par Nouri al-Maliki, et plus largement la nouvelle classe politique irakienne, ne parviennent pas à se débarrasser des réflexes autoritaires, voire autocratiques, qui caractérisaient l'ancien régime baasiste. Ce phénomène est aussi visible au niveau plus local. Le souhait de créer un nouvel Irak fédéral respectueux des différences ethniques, confessionnelles et culturelles de ses populations est tombé à l'eau. D'une part, le gouvernement tente de museler l'opposition. D'autre part, celle-ci, très composite, est incapable de jouer la carte de l'union sacrée pour contrer le gouvernement et sortir le pays de l'ornière. Les intérêts particuliers continuent de primer sur l'intérêt général.

On peut aussi reprocher aux pouvoirs en place, central et décentralisés, de ne pas faire grand-chose pour lutter contre la corruption qui gangrène tout le pays. Tant que ce fléau, qui trouve également son origine dans l'absence d'une culture démocratique, n'aura pas été vaincu, l'Irak ne pourra véritablement se reconstruire.

Sur le plan économique, l'Irak se redresse-t-il ?

Comment voulez-vous qu'il y parvienne ? Le pays reste exsangue. Certes, les exportations d'hydrocarbures ont repris mais elles ne sont pas utilisées par les autorités pour financer la reconstruction du pays et permettre la diversification de son économie. Résultat, la population souffre. Les coupures d'eau et d'électricité, les pénuries de denrées alimentaires de base sont monnaie courante, même à Bagdad. Le taux de chômage touche en moyenne 25% de la population active et plus particulièrement les jeunes. Cette situation désastreuse explique pourquoi certains d'entre eux se jettent dans les bras des milices armées de tous horizons ou rejoignent Al Qaida.

Quelle est la sortie de crise envisageable ?

Je ne suis pas très optimiste. Si le pouvoir persiste à exclure tout dialogue avec l'opposition, soutenu dans sa démarche par la nouvelle armée et les forces de sécurité, la transition démocratique sera au mieux très lente. Au pire, la guerre civile guette si l'actuel gouvernement en place refuse d'accepter l'alternance politique. Les prochaines élections parlementaires, qui doivent théoriquement se dérouler en 2014, seront déterminantes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

La nouvelle guerre qui guette l'Irak

Lassés d'être sous-représentés à la tête de l'État, les sunnites s'en prennent violemment au pouvoir chiite. Avec l'aide d'al-Qaida.

http://www.lepoint.fr/monde/la-nouvelle-guerre-qui-guette-l-irak-30-04-2013-1661712_24.php

Dix ans après la chute de Saddam Hussein, l'Irak n'a jamais été aussi proche d'un nouvel embrasement confessionnel. Cinq voitures piégées ont explosé lundi dans quatre villes en majorité chiites au sud de Bagdad, faisant 18 morts et des centaines de blessés. Une nouvelle vague d'attentats qui aurait pu paraître anodine dans ce pays quotidiennement frappé par la violence si elle ne suivait pas une semaine particulièrement meurtrière.

Pas moins de 240 personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre forces de l'ordre et insurgés sunnites. À l'origine, un sit-in de manifestants sunnites organisé mardi dernier près de la ville de Houweijah, dans le nord du pays. Les frondeurs réclamaient la démission du Premier ministre chiite, Nouri al-Maliki, qu'ils accusent d'accaparer le pouvoir et de marginaliser leur communauté. La réponse gouvernementale ne s'est pas fait attendre. Les forces de sécurité ont lancé un assaut sanglant contre les contestataires, provoquant une vague de représailles qui s'est étendue à tout l'Irak, faisant craindre un retour aux sanglants affrontements qui avaient fait plusieurs dizaines de milliers de morts en 2006-2007, après l'attaque d'un lieu saint chiite à Samarra.

L'âge d'or des sunnites

Minoritaires dans le pays, où ils composent quelque 20 % de la population, les sunnites d'Irak ont connu leur heure de gloire sous Saddam Hussein. Durant ses vingt-quatre ans de règne, le raïs a dirigé d'une main de fer son pays en s'appuyant sur les Arabes sunnites, au détriment des chiites pourtant majoritaires en Irak (ils représentent environ 55 % de la population irakienne). Écartés du pouvoir, ces derniers ont été matés dans le sang lorsqu'ils ont lancé une révolte contre le pouvoir central en 1991.

Mais l'invasion américaine de 2003 a bouleversé la donne. À la chute de Saddam Hussein, l'appareil d'État est purgé. Le parti unique Baas, dissous. Naturellement, les sunnites irakiens sont les premiers à en faire les frais. "L'administration américaine a fait l'erreur d'établir le système politique à travers le prisme communautaire : ils ont clairement négligé la nation irakienne", souligne au Point.fr Maria Fantappie, analyste pour l'International Crisis Group à Bagdad.

Le retour des chiites

Les premières élections législatives de l'ère post-Saddam aboutissent à la victoire d'une coalition politique chiite, l'Alliance irakienne unifiée, et à l'investiture, en mai 2006, du Premier ministre chiite, Nouri al-Maliki. Profondément nationaliste, le chef du parti islamique chiite Dawa est pourtant rapidement accusé des mêmes dérives que l'ex-dictateur. "On lui reproche son autoritarisme dans l'exercice du pouvoir", note Karim Pakzad, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). En plus de son poste de chef du gouvernement, Nouri al-Maliki cumule celui de ministre de la Défense et celui de ministre de la Sécurité nationale. "Les postes les plus importants sont aux mains des chiites du parti Dawa", résume Karim Pakzad.

"Il ne s'agit pas tant d'une politique sectaire, mais d'un processus de consolidation du pouvoir, dont la communauté sunnite est la principale victime", tempère Maria Fantappie. En effet, les sunnites doivent se contenter de ministères subalternes. Le sentiment d'exclusion est accentué par une sous-représentation dans les institutions ou dans les forces armées. Mais également par des vagues d'arrestations arbitraires, au seul motif d'"affiliation au terrorisme".

Alliance avec Téhéran

L'arrivée d'un chiite au pouvoir à Bagdad sourit en revanche à l'Iran (lui aussi majoritairement chiite, NDLR). En faisant tomber Saddam Hussein, les États-Unis ont débarrassé la République islamique de son pire ennemi, lui ouvrant un espace d'influence inespéré sur son voisin, ainsi qu'un axe de communication privilégié vers son allié syrien alaouite (secte issue du chiisme, NDLR). Voilà pourquoi le chiite Nouri al-Maliki a toujours été considéré par les sunnites irakiens comme l'homme de Téhéran. S'il réfute cette idée, le chercheur Karim Pakzad soutient qu'il existe bien une "alliance réciproque" entre Bagdad et Téhéran.

"Les chiites au pouvoir en Irak se savent fragiles, car ils vivent dans un îlot d'hostilité", fait valoir le spécialiste de l'Irak. "Ni les monarchies arabes, ni la Turquie, ne les ont jamais acceptés à la tête de l'Irak." La reconduction au poste de Premier ministre de Nouri al-Maliki, à l'issue des législatives de 2010, finit d'achever les espoirs des sunnites. Cela d'autant plus que la principale formation sunnite, le Mouvement national irakien ou parti Iraqiya, pèche par ses déchirements internes. "Iraqiya a échoué dans le projet des représentations des sunnites", souligne Maria Fantappie de l'International Crisis Group. "Il a marqué le fossé de plus en plus important entre les leaders politiques et les citoyens sunnites."

Le rôle d'al-Qaida

Dans le sillage du Printemps arabe, c'est dans la rue que les sunnites décident de poursuivre leur contestation. Des milliers d'entre eux manifestent depuis décembre 2012 dans le nord du pays pour réclamer le départ du Premier ministre. "Les manifestants étaient pacifiques jusqu'au moment où ils ont eu le sentiment d'être attaqués par les forces gouvernementales", indique Maria Fantappie. "Le raid des forces de sécurité mardi dernier a signé la fin des manifestations politiques et favorisé la radicalisation." Depuis, les actes de guérilla et les représailles sanglantes dans les mosquées sunnites font rage à travers le pays.

Parmi les insurgés sunnites figurent des combattants de l'Armée des Naqchabandis, un groupe comptant dans ses rangs d'anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein, mais également des membres de l'État islamique en Irak (ISI), branche d'al-Qaida dans le pays. "La rébellion comporte un nombre croissant de factions djihadistes financées par l'étranger", assure le chercheur Karim Pakzad. Le conflit qui bat son plein dans la Syrie voisine n'y serait pas pour rien. La porosité de la frontière entre les deux pays permet aux islamistes de tous pays de combattre sur les deux terrains. Une tendance favorisée par l'allégeance début avril du Front al-Nosra, le plus efficace des groupes armés de l'opposition syrienne, à al-Qaida.

Dès lors, le programme des combattants les plus radicaux n'est plus local (la chute de Bachar el-Assad ou de Nouri al-Maliki), mais régional. "Leur objectif est de libérer l'Irak et la Syrie de l'emprise du chiisme", estime Karim Pakzad. Autrement dit, d'anéantir l'influence de l'Iran chiite dans la région au profit d'un État islamique sunnite. Avec le risque que l'Irak ne devienne, comme en Syrie, le nouveau théâtre sanglant de cette guerre fratricide millénaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 weeks later...

La Russie a lancé la production de matériels militaires, principalement d'hélicoptères, destinés à l'Irak, conformément à un contrat de quatre milliards de dollars signé en 2012, a annoncé jeudi à Amman le président du holding russe de hautes technologies Rostec Sergueï Tchemezov.

"Le contrat que nous avons signé avec l'Irak est entré en vigueur, nous avons lancé la production. Le contrat signé pendant une visite du chef du gouvernement irakien Nouri al-Maliki à Moscou porte surtout sur la livraison d'hélicoptères, son montant dépasse quatre milliards de dollars", a indiqué M.Tchemezov devant les journalistes.

Selon les informations précédentes, l'Irak et la Russie ont signé un accord sur l'achat d'armes russes pour 4,3 milliards de dollars en octobre 2012. Aucune information officielle sur les modalités du contrat n'a été communiquée. Selon le directeur du Centre russe d'analyse du commerce mondial d'armes, Igor Korotchenko, il s'agit du plus gros contrat signé par Moscou en 2012.

http://fr.ria.ru/defense/20130530/198432887.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dix ans après l'invasion par les Etats-Unis, l'Irak est redevenu l'un des premiers producteurs mondiaux de pétrole avec 1,5 Mbj. Le grand bénéficiaire du boom est la Chine, qui achète près de la moitié de l'or noir irakien et vient de répondre à un appel d'offres pour l'un des champs pétroliers détenus jusqu'à présent par Exxon, écrit le « New York Times ».

Depuis la chute de Saddam Hussein, les compagnies nationales chinoises ont dépensé plus de 2 milliards de dollars par an faisant preuve « de bonne volonté pour se plier aux exigences du gouvernement irakien en acceptant des bénéfices plus faibles pour remporter des contrats ». En plein désert près de la frontière avec l'Iran, la Chine a construit un aéroport pour transporter des travailleurs sur les champs du sud de l'Irak et va ouvrir des vols directs de Pékin et Shanghai pour desservir Bagdad.

« Nous sommes les perdants. Les Chinois n'avaient rien à voir avec la guerre. Mais, économiquement, ils en bénéficient et la 5e Flotte et l'US Air Force contribuent à assurer leur livraison de pétrole », affirme Michael Makovsky, un des responsables de la politique pétrolière au Pentagone sous l'administration Bush. Seul lot de consolation : « L'accroissement de la production en Irak a empêché une flambée des cours après l'imposition d'un embargo pétrolier contre l'Iran. » On peut se demander si ce résultat valait une guerre et la mort de plus de 120.000 civils irakiens, de près de 400 journalistes, de 4.800 soldats américains et de la coalition…

http://www.lesechos.fr/economie-politique/presse-etrangere/0202802636315-la-chine-tire-avantage-du-boom-petrolier-en-irak-571830.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Le bilan des attentats et actes de guérillas commis en juin en Irak s'élève à 761 morts, annoncent aujourd'hui les Nations unies. Plus d'un millier de personnes avaient péri dans ces circonstances en mai, ce qui en avait fait le mois le plus meurtrier depuis le point culminant des violences interconfessionnelles, en 2006 et 2007.

L'insécurité est loin de ce qu'elle était à cette période, mais les attentats des rebelles sunnites d'al-Qaida ou d'autres organisations restent quotidiens. En juin, ce sont les civils qui ont payé le plus lourd tribut. Dans les rangs de la police et de l'armée, les pertes sont respectivement de 131 et 76 hommes. Avec 258 tués, Bagdad est le secteur le plus durement touché. Le bilan dépasse toutefois les 100 morts dans les provinces de Salahouddine, de Diyala, de Ninive et d'Anbar.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/01/97001-20130701FILWWW00417-irak-761-morts-en-juin-onu.php

Il faut quoi avant de pouvoir dire que c'est  une guerre civile ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Irak: l'ONU craint une guerre civile

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/10/97001-20130710FILWWW00571-irak-l-onu-craint-une-guerre-civile.php

Le spectre d'une guerre civile plane sur l'Irak, où un regain de violence confessionnelle entre sunnites et chiites pourrait plonger le pays dans le sang, a averti aujourd'hui le responsable de la mission onusienne pour les droits de l'Homme. "L'Irak est à la croisée des chemins. Je ne dirais pas que nous sommes déjà dans une guerre civile, mais les chiffres ne sont pas bons", a déclaré Francesco Motta.

Depuis début juillet, plus de 190 personnes ont été tuées et plus de 400 blessées, selon un bilan établi sur la base de chiffres obtenus auprès des autorités et de sources médicales.

"L'impasse politique dans le pays, le manque de vision de nombre d'hommes politiques, les influences extérieures venant de la région, de Syrie et d'autres parties, ont un effet déstabilisateur" sur l'Irak, selon Francesco Motta.

"Les divisions confessionnelles se creusent et se manifestent dans le pays d'une façon encore plus dangereuse, je dirais, qu'en 2007" lorsque la violence était à son comble et que "même le gouvernement ne comptait plus" les morts, a-t-il ajouté.

Selon l'Onu, jusqu'à 30.000 personnes auraient péri en 2007.

Seules l'arrivée massive de renforts américains et la mobilisation de supplétifs parmi les tribus sunnites pour combattre les groupes liés à al-Qaïda avaient permis d'endiguer

la violence qui a atteint son plus bas niveau en 2011 avec 2.771 morts, selon l'Onu.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour changer un peu.

La sombre affaire qui empoisonnait la relation France-Irak enfin réglée  :lol: raconté comme cela, c'est cocasse, mais ça pas du être drôle.

http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/07/la-sombre-affaire-qui-empoison.html

C’est un irritant de moins dans la relation dégradée entre Paris et Bagdad. L’employé irakien de l’ambassade de France à Bagdad injustement réclamé par la justice locale a pu trouver refuge en France avec sa famille, a-t-on appris auprès d’un diplomate au Quai d’Orsay, en marge de la visite à Paris d’Hoshyar Zibari, le ministre irakien des Affaires étrangères. Ce responsable de la sécurité, qui avait refusé de partager des informations avec les autorités irakiennes, avait été mis à l’abri à la résidence de l’ambassadeur de France à Bagdad, afin d’échapper aux poursuites de la justice.

Une sombre affaire, liée à l’arrestation mi-janvier à Bagdad d’un journaliste indépendant français, trouve ainsi son épilogue. Elle empoisonnait la relation entre la France et l’Irak, Paris reprochant de très « vilaines manières » au Premier ministre Nouri al-Maliki, ce qui avait poussé Laurent Fabius à dépêcher sur place son directeur Afrique du nord/Moyen-Orient, Jean-François Girault, porteur d’une lettre du Premier ministre Jean-Marc Ayrault à son homologue Nouri al-Maliki.

Pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette affaire, je vous propose l’article que j’avais écrit dans Le Figaro du 8 mai, à l’issue d’un reportage à Bagdad.

Tout commence par une série de maladresses commises par un journaliste indépendant. Mandaté par Le Monde diplomatique pour couvrir les dix ans de la « libération » de l’Irak, Nadir Dendoune, 40 ans, arrive à Bagdad à la mi-janvier avec ses trois passeports, français, algérien et australien, sur lequel il a reçu un visa délivré par l’ambassade d’Irak à Paris. « Le voir se photographier lui-même avec son portable d’une main et son visa sur le passeport de l’autre en sortant de l’ambassade nous avait un peu mis la puce à l’oreille », se souvient un diplomate irakien.

Sur les bords du Tigre, Dendoune retrouve ses anciens amis avec lesquels il avait été « bouclier humain » début 2003 pour protester contre l’invasion américaine qui allait chasser Saddam Hussein du pouvoir à Bagdad. Il loge chez l’habitant et se promène dans les rues d’une capitale où les barrages se sont multipliés pour empêcher les attentats suicides. Sans autorisation, Nadir Dendoune photographie le siège des services de renseignements liés au premier ministre, Nouri al-Maliki, ainsi que des barrages de la police et de l’armée. Initiative pour le moins maladroite dans une capitale où la violence a repris de plus belle.

L’insouciant reporter se fait repérer. Il est arrêté le 23 janvier. Obnubilés par la menace terroriste, les agents de la police secrète l’ont pris pour un kamikaze en repérage cherchant à commettre un attentat suicide pour le compte d’al-Qaida. Avec ses trois passeports, ses origines algériennes – pays jadis ami de Saddam Hussein – et des réponses parfois confuses, « l’homme était d’entrée de jeu mal barré », raconte un témoin à Bagdad.

« Ah, vous avez été bouclier humain pour le compte du régime de Saddam », lui rappellent ses interrogateurs. « Oui, mais c’était pour épargner les populations civiles », se défend Dendoune. Il est emprisonné et un peu malmené par la moukhabarat irakienne (police secrète) qui, fidèle à la tradition locale, va surréagir très durement.

Immédiatement alertés, les diplomates français de Bagdad protestent fermement de l’innocence du journaliste. Ils sont appuyés par leurs homologues irakiens à Paris, qui tentent de calmer le jeu auprès de leurs autorités. Mais, dans les services locaux, on ne veut rien entendre. Les jours passent et Dendoune reste sous les verrous. « Les Irakiens se sont rendu compte qu’ils n’avaient rien à lui reprocher, mais il leur fallait trouver une issue judiciaire à ce malentendu, c’est la raison pour laquelle sa libération a pris du temps », constate un intervenant en coulisse.

Après trois semaines de détention, Nadir Dendoune est libéré sous caution le 14 février. Mais il reste bloqué à l’ambassade de France. Officiellement en raison de « complications administratives ». Finalement, le même juge qui l’avait accusé d’avoir pris illégalement des clichés de sites sensibles classe son dossier le 26 février. Et quelques jours plus tard, Dendoune quitte l’Irak, non sans avoir été une dernière fois retenu à l’aéroport pour cause de « visa expiré ». Bref, les Irakiens ont pris un malin plaisir à faire traîner les choses.

Entretemps, deux de ses contacts avaient été arrêtés. C’est qu’avant même sa libération une autre affaire avait aggravé le malaise. Lors d’une visite en prison du consul français à Nadir Dendoune, l’interprète irakien de l’ambassade, qui l’accompagne, est arrêté par les gardes. Les renseignements irakiens l’ont dans le collimateur depuis plusieurs mois. L’homme est un ancien pilote de Mirage dans l’armée de l’air de Saddam Hussein. Mais il n’est guère soupçonnable de nostalgie baasiste, ayant passé une année dans les geôles du régime pour son refus de bombarder les ennemis kurdes et chiites de Saddam Hussein. Peu importe, comme au bon vieux temps de la dictature, les employés locaux des ambassades étrangères sont régulièrement convoqués chez les moukhabarat.

« Les grandes oreilles irakiennes voulaient qu’il leur raconte qui fait quoi à l’ambassade de France », explique notre témoin. Mais le garde refuse de « cracher le morceau ». Les espions irakiens vont le tabasser, le torturer même. Les Français sont furieux de cette « nouvelle mauvaise manière ». Ils multiplient les interventions auprès des autorités : l’ambassadeur, bien sûr, mais aussi les services de renseignements et des hommes d’affaires. On ira jusqu’à appeler à la rescousse un homme que le pouvoir irakien appréciait : le sarkozyste Boris Boillon, que l’ancien président français avait nommé comme son représentant à Bagdad en 2009 et qui avait réussi à se hisser jusqu’au premier cercle du pouvoir autour du premier ministre, Nouri al-Maliki. Ça tombe bien, Boillon, qui a rendu son tablier de diplomate, conseille des entreprises françaises à l’exportation, et il est en Irak.

Mais, à Paris, le sommet de l’État reste fortement irrité par la tournure des événements. «On était à deux doigts du rappel de l’ambassadeur », se souvient un diplomate au Quai d’Orsay. Un seul et même mot d’ordre : ne pas céder. « Mais pourquoi défendez-vous un Irakien ? », s’interrogent les autorités à Bagdad. « Il n’a rien à se reprocher », leur rétorquent les Français. « Et de toute façon, on ne traite pas de la sorte une ambassade amie, c’est un mauvais coup que vous nous faites. »

Ulcéré, Laurent Fabius prend sa plume pour adresser une lettre de protestation à son homologue, Hoshyar Zibari. À Matignon, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en fait autant avec Nouri al-Maliki. Fin février, Jean-François Girault, patron de la division Afrique du Nord - Moyen-Orient au Quai d’Orsay, s’envole pour Bagdad avec la ferme intention de remettre en personne au premier ministre la missive au ton fort peu diplomatique. Les Irakiens connaissent bien ce diplomate chevronné qui a été ambassadeur de France à Bagdad entre 2006 et 2009, en pleine guerre civile. Ils le craignent même un peu et se disent que « l’affaire risque d’aller loin ». Maliki se défaussera et Girault remettra sa missive à Hoshyar Zibari, le ministre des Affaires étrangères, qui, lui, avait compris, depuis le début, la bourde de son premier ministre. Fort marri, Zibari déclare à Maliki en plein Conseil des ministres que « la façon dont vous avez traité les Français est inadmissible, j’ai honte d’être le ministre des Affaires étrangères de l’Irak en ce moment ».

Le 3 mars, Jean-François Girault rentre à Paris, avec Nadir Dendoune dans son sillage. De son côté, le malheureux garde est finalement relâché, mais il n’en a pas fini pour autant avec les ennuis. La justice irakienne l’accuse toujours de « collaboration avec une puissance étrangère ». Pour le protéger, l’ambassade abrite, depuis, l’employé local. La France ne veut pas lâcher le morceau. Elle attend qu’il soit blanchi par la justice. Ce qui pourrait ne plus trop tarder. Ces dernières semaines, le bureau du premier ministre a envoyé des « signes positifs ». Le premier juge, probablement stipendié, a été dessaisi du dossier. Un nouveau vient d’être nommé. Et Maliki a désigné un conseiller juridique francophone pour boucler cette regrettable affaire. Tel est en tout cas le souhait des Français.

Reste que le mal est fait, et les traces risquent de se faire sentir longtemps encore. L’épisode a ouvert les yeux des diplomates français sur une justice à la solde du pouvoir, qui repose sur de simples aveux. « Les responsables irakiens sont tellement obnubilés par la menace terroriste qu’ils arrêtent tout suspect, souligne un expatrié à Bagdad. Ce qui est malheureux, c’est que les prisons sont pleines d’innocents, pleines de généraux ou de colonels de l’ancienne armée qui n’ont rien fait, ou même de simples citoyens soupçonnés d’être des opposants. »

Avec cette affaire, les relations politiques entre Paris et Bagdad ont été « stoppées net ». Oubliés les projets de coopération culturelle ou militaire avec le premier ministre Maliki. Oubliée la visite promise de Laurent Fabius à Hoshyar Zibari, quand ce dernier était venu inaugurer la nouvelle ambassade d’Irak à Paris, l’été dernier. Pour le ministère des Affaires étrangères français, « l’Irak est redevenu un pays sulfureux ». Du coup, ce n’est pas demain qu’un ministre français va s’y rendre pour relancer le commerce bilatéral.

L’affaire Dendoune et ses avatars ont radicalement changé la donne. Paris attend que « l’Irak donne des gages » pour que la relation reparte. « Comment peut-on agir comme ça lorsqu’on est un grand pays qui veut regagner une légitimité internationale ?, s’interroge un intermédiaire dans cette affaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

La chasse battait son plein mardi pour retrouver des centaines de prisonniers, dont des chefs d'Al-Qaïda, qui se sont évadés de prison après un spectaculaire assaut mené par des militants armés, tandis qu'une douzaine de personnes étaient tuées par des bombes visant des mosquées sunnites en Irak.

Un groupe lié à Al-Qaïda, l'Etat islamique en Irak et au Levant, a affirmé mardi avoir attaqué dans la nuit de dimanche à lundi deux des plus importantes prisons du pays afin de libérer certains de leurs chefs.

Dans un communiqué diffusé sur internet, le groupe a affirmé avoir libéré "plus de 500 Moujahidines" dans ces attaques qui ciblaient la prison de Taji, au nord de Bagdad, et celle d'Abou Ghraib, à l'ouest de la capitale.

Plus de 10.000 prisonniers étaient détenus dans ces deux prisons, selon les autorités.

"De hauts responsables d'Al-Qaïda font partie de ceux qui se sont évadés", a déclaré à l'AFP un haut-responsable de la sécurité irakienne, ajoutant qu'ils étaient activement recherchés.

Des experts ont souligné que ces évasions de hauts responsables du réseau ajoutent à la défiance de la population vis-à-vis du gouvernement, déjà accusé d'incurie face à la recrudescence des attentats ces derniers mois.

"Selon nos premières informations, des émeutes ont d'abord éclaté dans les prisons puis des détenus ont pris des armes aux gardes et donné le signal aux groupes armés qui attendaient à l'extérieur" pour passer à l'attaque, a ajouté le haut-responsable.

De son côté, le ministère de l'Intérieur a indiqué que les attaques concertées avaient débuté à la nuit tombée dimanche soir par une pluie d'obus de mortiers tirés sur les prisons de Taji, au nord de Bagdad, et Abou Ghraib, dans l'ouest de la capitale.

Les assaillants ont ensuite donné l'assaut aux prisons à l'aide de voitures piégées et de kamikazes portant des ceintures d'explosifs, selon le ministère.

"La plupart des détenus qui se sont évadés d'Abou Ghraib sont des hauts responsables d'Al-Qaïda qui ont été condamnés à mort", a déclaré à l'AFP Hakim al-Zamili, un membre de la commission de Sécurité et de Défense au Parlement.

http://fr.news.yahoo.com/irak-chasse-prisonniers-%C3%A9vad%C3%A9s-bat-plein-%C3%A0-bagdad-184928649.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un attentat terroriste perpétré au nord de l'Irak a fait au moins huit morts et neuf blessés parmi les gardes kurdes, annoncent dimanche les autorités locales.

Selon le porte-parole de la police locale Shahal Abdul, l'attentat a été perpétré dans la ville de Touz Khourmato, à 170 kilomètres au nord de Bagdad, dans une région connue pour ses violences et revendiquée tant par le gouvernement central que par la région autonome du Kurdistan irakien.

Un terroriste à bord d'une voiture a actionné un engin explosif  près d'une patrouille kurde des forces de sécurité, faisant huit morts et neuf blessés.

L'attentat n'a pas été revendiqué mais les attentats suicides sont habituellement la marque d'Al Qaïda ou de sa branche locale, l'Etat islamique d'Irak. Les attaques d'islamistes sunnites se sont multipliées ces derniers mois contre la communauté chiite, qui domine le gouvernement irakien.

http://fr.rian.ru/world/20130728/198878610.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Irak : Al-Qaïda revendique la vague d'attentats

 

La fin du ramadan en Irak a été marquée par une vague d'attentats sanglants samedi 10 août, condamnée par Washington. Une branche d'Al-Qaïda, l'"Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL), a revendiqué dimanche 11 août, dans un communiqué publié sur des sites jihadistes, la vague d'attentats.

 

Cette vague d'attentats a fait plus de 70 morts pendant la fête de fin du ramadan. "L'Etat islamique s'est mobilisé (...) à Bagdad, dans (les provinces) du sud et d'autres pour envoyer un message de dissuasion au troisième jour de l'Aïd el-Fitr", en réponse à des opérations des forces de sécurité irakiennes, a affirmé le groupe dans son communiqué. Les chiites "ne connaîtront la sécurité ni la nuit ni le jour, ni le jour de l'Aïd ni aucun autre", a ajouté l'EIIL.

 

http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/irak-al-qaida-revendique-la-vague-d-attentats-7763708712

Modifié par S-37 Berkut
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...