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Vers une défense européene ?


Messages recommandés

Je remonte ce vieux article car j'ai l'ai lu que l'OTAN devient de plus en plus ''français'' et que les américains commencent à reculer dans l'organigramme de celui ci :

OTAN : moisson d’étoiles pour la France

http://www.ttu.fr/otan-moisson-d%E2%80%99etoiles-pour-la-france

....''Les longues et âpres négociations de ces derniers mois sur la question de l’attribution des “étoiles” au sein de l’Otan ont porté leurs fruits pour la France, qui a globalement obtenu les postes attendus. Au total, la France obtient 19,5 étoiles et passe de la quatrième position à la troisième, à égalité avec les Britanniques et derrière les Américains (28 étoiles) et les Allemands''....

PS : Comment fait on pour compter des ''demi étoiles'' ? Et quel le mode de calcul ? Un général de brigade compte pour une étoile (Belgique, USA) ou 2 (France) la dedans ?

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PS : Comment fait on pour compter des ''demi étoiles'' ? Et quel le mode de calcul ? Un général de brigade compte pour une étoile (Belgique, USA) ou 2 (France) la dedans ?

Bah c'est simple. Un général de brigade, c'est 2 étoile. Un "brigade general" c'est une étoile. C'est peut-être pour ça qu'on a plus d'étoile que les autres  :lol: (j'espère que ce n'est pas ça, mais malheureusement j'y crois quand je vois qu'on a 20 étoiles contre 28 pour les ricains qui gèrent tous, même si le fait qu'on en ait autant que les anglais peut nous faire croire que c'est honnête)

Pour les demi étoile, à moins de compter ceux sur le tableau d'avancement ou le poste qui peut être occupé par des X ou X+1 étoiles, j'avoue que j'ai du mal à comprendre.

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  • 5 weeks later...

Paris et Berlin souhaitent approfondir leurs coopérations dans les programmes et achats d'armements, concrétisant le voeu de François Hollande d'ouvrir plus largement l'Europe de la défense, au-delà de l'axe franco-britannique actuel. Selon un protocole d'accord signé entre les deux pays et que Reuters a pu consulter jeudi, Paris et Berlin veulent coordonner leurs nouveaux achats de chars et d'artillerie et vont étudier la possibilité de coopérer en matière de défense antimissile. D'autres pays comme l'Italie pourraient les rejoindre. "Nous devons bâtir une plate-forme à laquelle d'autres peuvent se joindre", a déclaré le vice-ministre de la Défense allemand Stephane Beemelmans. "La France et l'Allemagne ont souvent fait cela et c'est que nous voulons faire à nouveau". Le conseiller en communication du ministre français de la Défense a précisé que l'accord avait été signé jeudi matin entre la Direction générale de l'armement (DGA) française et son homologue allemande. Il a précisé qu'il ne s'agissait pour l'instant que d'une "feuille de route technique" dont les contours seraient précisés ultérieurement. Jean-Yves Le Drian rencontrerait son homologue allemand Thomas de Maizière vendredi 22 juin à Berlin, pour son premier déplacement dans une capitale européenne. "Les sujets qui seront abordés entreront dans le cadre d'un rapprochement bilatéral très fort entre la France et l'Allemagne et du 50e anniversaire du traité de l'Elysée", a dit le conseiller du ministre français.

La suite de l'article sur Les Echos

La mise en page n'est pas encore parfaite : je suppose que ce la sera corrigé d'ici peu.

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  • 2 weeks later...

Livre blanc: l'Allemagne conviée à son élaboration. Gadget ou indice?

[...] Gadget franco-allemand ? Le ministre français a, par ailleurs, invité l'Allemagne à contribuer à ce document: "Je souhaiterais que dans la commission qui va travailler à ces propositions, le gouvernement allemand soit représenté par un membre permanent qui suivra ses travaux et fera valoir son point de vue, tout au long des six mois de travail de la commission du Livre Blanc", a déclaré Jean-Yves Le Drian, qui se rendra à Londres, en juillet, où il devrait faire la même proposition à son homologue britannique (invitation étendue aussi certainement à l'Italie). La proposition française a été acceptée par Thomas de Maizière qui a exprimé son "respect" et sa "gratitude".

[...] Un volet technique. Le 14 juin, Français (DGA) et Allemands avaient déjà signé une lettre d'intention destinée à relancer la coopération militaire et industrielle. Elle portait sur huit secteurs:

1-Espace: poursuite de la coopération autour du renseignement d'origine optique et radar

2-Terrestre: études des lacunes techniques, développement et acquisition à risque réduit des systèmes d'armes futurs

3-Hélicoptères: approches communes autour des Tigre et NH90 (capacités et évolutions), études d'un hélicoptère lourd (selon moyens financiers)

4-Défense anti-aérienne et anti-missiles: évaluation de solutions communes pour les basses couches dans une approche européenne

5-certification d'aéronefs: dialogue commun

6-Drones: évaluation de solutions « Male » potentielles pour le court terme (2014) et long terme (2020) (« La France restera en liaison avec les Britanniques dans le cadre du traité de Lancaster house »)

7-A400M: maintenance, évolution et protection

8-Systèmes navals: études pour une nouvelle torpille lourde

Article en intégralité sur Lignes de Défense

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  • 2 weeks later...

Quand un ministre britannique dit tout le bien qu’il pense de l’Union européenne et de sa politique de défense, autant le signaler. Il est vrai que c’était à Paris et que cela émanait du ministre britannique des Affaires européennes. Mais David Lidington a rendu un vibrant hommage à l’Union européenne et au rôle qu’elle peut jouer, à travers la PSDC, pour la prévention des conflits et la sécurité internationale.

L’avantage compétitif de l’UE

Certes « l’OTAN est et restera le meilleur outil de l’Europe pour répondre aux situations de conflit de haute intensité tels que l’Afghanistan ou la Libye. Et l’ONU et d’autres jouent un rôle vital dans le développement à long terme et la stabilité »  « Mais l’UE dispose d’un avantage compétitif (« its own unique selling points ») quand il s’agit de la sécurité internationale » a-t-il expliqué. « Son avantage est de pouvoir relier de façon  large et complémentaire un ensemble d’outils : diplomatique, civil, militaire, de développement et financier – qu’il peut employer, de façon collective, pour promouvoir la paix internationale, souvent dans des lieux où l’OTAN et d’autres ne peuvent pas agir. » Et de poursuivre : « Les missions de la PSDC faire une différence réelle pour la sécurité internationale. Elles aident à maintenir la paix dans les Balkans. Elles sont là pour assurer la protection de la navigation internationale et de l’aide alimentaire face au fléau de la piraterie. Et elles contribuent en Afghanistan à assurer un avenir stable et sûr… Ces missions apportent des résultats tangibles et positifs au Royaume-Uni, à l’Union européenne et à la communauté internationale. »

Une politique à améliorer, surtout sur l’aspect des capacités civiles

Cependant le ministre explique que la PSDC « doit s’améliorer pour permettre aux Européens d’assumer leurs responsabilités de sécurité internationales de manière plus efficace. » Et d’ajouter : « Trop souvent les Etats membres ont concentré leur attention sur les discussions sur la grandeur future de la PSDC ou même son existence, plutôt que de savoir ce qu’ils peuvent faire de mieux »

Naturellement pour le Britannique, la mission de la PSDC se tourne davantage vers « l’élaboration de ces capacités civiles telles que la réforme du secteur de sécurité et des experts juridiques ». Et elle doit se mener dans le cadre d’une politique globale, avec des partenaires, un mot qui revient à plusieurs reprises dans son discours. Le « futur de la défense européenne est d’avoir une capacité réelle à prévenir et à réagir aux crises dans le cadre d’une stratégie globale de l’UE et, de plus en plus, en tandem avec de nombreux autres partenaires. »

Les Européens doivent prendre leur défense en main

Pour Lidington, comme pour d’autres responsables avant lui (américains notamment), les Européens « doivent prendre beaucoup plus de responsabilités pour leurs propres intérêts de sécurité.  Mais nous sommes, hélas, pas encore prêts à le faire. Trop de pays ne parviennent pas à construire et à entretenir les capacités militaires appropriées» Tout pousse cependant les Européens à davantage d’autonomie. La volonté américaine de se tourner davantage vers l’Asie-Pacfique, l’austérité des économies nationales qui entraîne une sévère contrainte sur les budgets de défense « pour plusieurs années à venir » tandis que la sécurité internationale reste « imprévisible ».

La Libye l’a montré : « les Européens peuvent réagir rapidement et résolument quand ils en ont besoin, ont le leadership adéquat et des capacités adéquates ». Mais « nous manquons de la volonté politique collective et des capacités militaires pour mener les opérations sans un soutien important des États-Unis ». Pour Lidington, il est donc essentiel d’avoir un engagement des Etats membres. « Nous devons nous engager à maintenir, développer et rendre disponibles nos capacités de défense qui pourraient être utilisés soit par la PSDC ou de l’OTAN ».

L’engagement franco britannique est de long terme

Le ministre a aussi défendu l’axe franco-britannique de la défense. Un engagement de « long terme et stratégique pour le gouvernement » a-t-il affirmé. « Nous avons ensemble des capacités – qui représentent 50% des dépenses européens – et nous avons la volonté politique de les déployer. » Une manière de dire que ce partenariat l’emporte sur le autres partenaires (allemand, italien…) plus « passifs » du côté opérationnel. Nous partageons l’ambition française de « revigorer la PSDC ».

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/un-plaidoyer-britannique-pour-la-pesdc.html

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Le président du comité militaire de l’UE, qui est aussi le conseiller militaire de la Haute représentante de l’UE, a fait en quelque sorte une intervention-bilan devant les députés de la sous-commission défense du Parlement européen, mercredi (11 juillet). Le général Håkan Syrén partira, en effet, en novembre. (Les eurodéputés songent d’ailleurs à organiser une ultime session avec lui en octobre). Pour ce partisan de l’Europe de la défense, il n’y a aujourd’hui pas d’autres moyens que de « renforcer la coopération en matière militaire » en Europe. C’est son intime conviction. Il faut selon lui faire fusionner les budgets, mais aussi les cultures, Etc. Un processus très lent. « Il faut faire preuve de patience, il faut que les consensus se dégagent ». La crise économique est un problème majeur. Mais il y aussi ce qu’il faut bien appeler un manque de volonté politique des Etats membres de coopérer, de rompre de vieilles habitudes. Un égoïsme habituel. Le général ne l’a pas prononcé mais il y a aussi certains corporatismes qui jouent à contre-courant…

La suite :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/il-faut-cooperer-davantage-explique-le-general-syren-qui-denonce-les-reticences-des-etats.html

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  • 2 weeks later...

Varsovie lundi, Londres mardi, Berlin fin juin, sans oublier la visite à Paris de son homologue italien quelques jours auparavant : décidé à relancer l'Europe de la défense, Jean-Yves Le Drian multiplie les contacts avec ses homologues. Pour le ministre français de la Défense, la tactique consiste à collecter le maximum de sujets possibles de coopération, sur le plan opérationnel, capacitaire, ou en matière de programmes d'armement. Le tout, de manière très « pragmatique » et « sans exclusive », assure-t-on dans son entourage. Le gouvernement entend donc approfondir, comme François Hollande s'y est engagé, le traité franco-britannique de Lancaster House.

Plusieurs volets de la coopération bilatérale avancent bien (corps expéditionnaire commun, tests nucléaires, soutien de l'A400M...), mais pour d'autres, Paris souhaite s'assurer que son partenaire militaire numéro un en Europe est vraiment décidé à jouer le jeu. Cela concerne notamment les drones Male ou le groupe aéronaval commun. Jean-Yves Le Drian essaie aussi de voir comment embarquer d'autres pays dans Lancaster House. En parallèle, le ministre cherche à mettre du contenu dans l'accord dit du « triangle de Weimar » entre la France, l'Allemagne et la Pologne. Sans oublier l'Italie et l'Espagne. Reste à voir si ce foisonnement d'initiatives bi ou multinationales débouchera sur un « grand soir » politique, même restreint à la demi-douzaine de pays qui comptent encore en Europe en matière militaire.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202187128298-europe-de-la-defense-le-drian-multiplie-les-initiatives-bilaterales-346988.php?xtor=RSS-2059

(BRUXELLES2) Les ministres des affaires étrangères polonais (Radoslaw Sikorski), suédois (Carl Bildt), italien et le secrétaire d’Etat espagnol (Gonzalo De Benito) ont profité du dernier conseil des ministres des Affaires étrangères lundi (23 juillet), pour poser les termes d’une approche globale européenne sur les relations extérieures : une « European Global Strategy » (EGS) comme ils la définissent. Ces quatre pays veulent mettre en commun les travaux de certains de leurs think tanks nationaux. Ceux-ci devraient fournir d’ici mai 2013 un rapport sur les possibilité d’une EGS.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/quatre-pays-pour-une-europe-plus-forte-dans-le-monde.html

(B2) Laurent Fabius sera demain à Varsovie l’invité de la conférence annuelle des ambassadeurs autour d’un thème : « quelle défense pour l’Europe ». Le ministre français aura aussi un entretien avec son homologue R. Sikorski. Avec un objectif, comme l’annonce le cabinet du ministre : « la relance de la relation franco-polonaise, (…) le dialogue sur les questions de défense et le rôle du triangle de Weimar ». Ils devraient discuter « particulièrement des questions relatives à l’OTAN et à la PSDC » et les grands dossiers internationaux du moment : relations de l’Union européenne les pays à l’Est (Russie, Biélorussie, Ukraine…) – des thèmes chers aux Polonais -, situation en Syrie, Sahel et Afghanistan. Autres sujets au programme :la gouvernance économique européenne et, last but not least, les négociations sur les perspectives financières de l’Union européenne.

http://www.bruxelles2.eu/breves/fabius-a-varsovie-sur-leurope-de-la-defense.html

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Fabius défend la relance de la défense européenne. Une priorité pour la France

(BRUXELLES2) Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, n’y est pas allé par quatre chemins, à Varsovie. Planchant devant les ambassadeurs polonais, jeudi (26 juillet), il a consacré son speech à la politique européenne de sécurité et défense commune (PeSDC). Enonçant ce qui fonctionnait, ce qui ne fonctionnait pas, les frustrations et les espoirs, le rôle spécifique de l’UE par rapport à l’OTAN, il a tracé le cadre stratégique de cette »défense européenne ». C’est une « condition de notre autonomie stratégique, indispensable pour que l’Union européenne continue d’influer positivement, sur les affaires du monde » et un « défi majeur dans la compétition industrielle et économique globale », a-t-il énoncé.

Les points importants de son discours :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/fabius-defend-la-relance-de-la-defense-europeenne-une-priorite-pour-la-france.html

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La France veut une relance de la défense Européenne, parce qu'elle va encore réduire ses budgets de défense. A chaque livre blanc l'Europe de la défense est ressortie. Mais c'est une coquille vide. Seul les diminutions de budget reste au final.

Pour avoir passé du temps à l'EuroCorps, j'ai constaté que c'était surtout un outil conçus pour les buffet, les réceptions, les visites de politiques, etc ... O0

Pour beaucoup de pays, la vrai Europe de la défense s'appelle l'OTAN.

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La France veut une relance de la défense Européenne, parce qu'elle va encore réduire ses budgets de défense. A chaque livre blanc l'Europe de la défense est ressortie. Mais c'est une coquille vide. Seul les diminutions de budget reste au final.

Pour avoir passé du temps à l'EuroCorps, j'ai constaté que c'était surtout un outil conçus pour les buffet, les réceptions, les visites de politiques, etc ... O0

Pour beaucoup de pays, la vrai Europe de la défense s'appelle l'OTAN.

Tout à fait, la défense européenne c'est une obsession franco-française partagée par personne. On verra si cela change à l'avenir. Par contre les coopérations bilatérales ça marche. France-Italie, France-Grande Bretagne etc.
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  • 2 weeks later...

Défense Européenne : La relance nécessaire du triangle de Weimar

Poursuivant sa tournée européenne, Jean-Yves le Drian était lundi (23 juillet) à Varsovie pour rencontrer son homologue Thomas Siemoniak. Objectif – comme l’ont rappelé les deux ministres : « relancer la coopération et le dialogue entre les pays du Triangle de Weimar«.

L'article : http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/la-relance-du-triangle-de-weimar.html

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  • 4 weeks later...

Dans la tournée « bruxelloise » qu’a effectuée lundi, le MinDéf français, Jean-Yves Le Drian n’a pas manqué d’avoir un échange assez long avec son homologue belge, Pieter de Crem, (...) « L’objectif entre Français et Belges et d’approfondir les relations sur quelques points concrets : la formation, les acquisitions futures, les hélicoptères NH90 et les avions de transports A400M » ...

La suite :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/la-france-et-la-belgique-en-harmonie-pragmatique.html

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  • 2 weeks later...

S’exprimant mercredi (12 septembre) à Strasbourg devant le Parlement européen, José-Manuel Barroso, le président de la Commission européenne a brossé dans les grandes lignes le futur de l’Europe et notamment une «union politique ».

Le président de la Commission européenne ne s’est pas cantonné à une analyse de la crise de l’euro ou de la crise politique. Il est allé sur d’autres terrains. Certains esprits chagrins pourront dire : il sort de sa compétence. Nous ne le pensons pas. Pour lui, l’Union politique ne signifie pas uniquement une réforme interne. Elle signifie « aussi faire plus pour remplir notre rôle dans le monde ». « Un partage de la souveraineté en Europe, c’est être plus souverain dans un monde globalisé ».

« Le monde a besoin d’une Europe qui soit capable de déployer des missions militaires pour aider à stabiliser la situation dans les zones de crise. Nous devons lancer un réexamen complet (comprehensive review) des capacités européennes de défense et commencer vraiment à faire une planification collective de défense. Nous devons renforcer notre politique étrangère et de sécurité commune et une approche commune des questions de défense car, ensemble, nous avons le pouvoir, et l’échelle de façonner un monde plus juste, fondé sur des règles de droit et respectueux des droits de l’Homme».

La suite :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/barroso-plaide-pour-une-review-complete-des-capacites-de-defense.html

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(BRUXELLES2) Alarme de décrochage ! L’appel qu’a lancé Claude-France Arnould, la directrice de l’Agence européenne de Défense, au Berlin Air Show, jeudi (13 septembre), pour une action urgente en Europe dans le domaine des futurs systèmes aéronautiques (future air systems FAS), équivaut cette « alarme d’incidence » – comme disent les pilotes – qui retentit dans les avions en phase de décrochage. « L’industrie aéronautique européenne est menacée ». Son sous-financement a atteint un niveau critique. « D’importantes capacités industrielles sont en train de s’éroder. Sans une action concertée supplémentaire, la situation va bientôt devenir critique par exemple pour le développement de l’avion de combat futur (avion classique ou UAV) et les hélicoptères d’attaque. »....

La suite :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/industrie-aeronautique-attention-au-decrochage.html

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Ménage à trois

"Guerre et Paix" par Jean-Dominique Merchet

L’Europe de la défense est un ménage à trois, plus quelques autres… Chacun le sait, c’est une situation bien compliquée à gérer! L’actualité de ses dernières semaines est venue perturber le délicat équilibre entre la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, sans oublier quelques partenaires occasionnels. Entre crise de nerfs, remise en cause et volonté de ne pas dilapider l’héritage, les prochains mois s’annoncent agités.

Que vient-il de se passer? D’une part, le nouveau gouvernement français souhaite sortir du tête-à-tête exclusif avec les Britanniques en remettant l’Allemagne dans le jeu. D’autre part, le groupe industriel EADS, essentiellement franco-allemand, pourrait rapidement fusionner avec l’anglais BAE Systems, l’autre géant européen de l’aéronautique et de la défense.

Avant l’été, nous avions deux couples: France-Royaume Uni dans le politico-militaire et France-Allemagne dans l’industrie de défense. Après l’hiver, nous aurons sans doute un trio. Cette nouvelle combinaison pourrait ne pas manquer de charme, mais gare à celui qui oublie la phrase prêtée à Bismarck: «Dans un ménage à trois, il faut toujours être l’un des deux.» Comprenez par là que trois c’est plus souvent deux contre un que deux plus un!

De longues années durant, les responsables politiques et militaires se sont complus dans la «grande illusion»1 qu’une défense européenne était à portée de main, qu’il fallait simplement le vouloir pour le pouvoir. Impulsée du sommet à coup de grandes annonces et portée par de vastes ambitions, cette construction volontariste a échouée. Elle s’est perdue dans les méandres des désaccords diplomatiques (l’Irak, la Libye, etc) et de l’austérité budgétaire. Même les plus europhiles en sont venus aujourd’hui à constater que les choses ne pourraient se faire que « pas à pas », de manière pragmatique et modeste. Le président Sarkozy, en réaliste qu’il était, en avait tiré une conclusion: faute d’Europe, c’est avec les Britanniques qu’il fallait s’entendre au plan militaire. Les deux pays sont comparables: une forte tradition d’intervention extérieure héritée du passé colonial, la possession de l’arme nucléaire et un effort financier sérieux. A eux seuls, ils représentent  plus de 40 % des dépenses militaires de l’Union européenne, mais 80% des crédits d’équipement des 27! De ce constat est né le Traité de Londres (ou Accords de Lancaster House) signé en novembre 2010. L’Entente cordiale renaissait.

Deux ans plus tard, le bilan est contrasté. Dans le positif, on a vu les deux pays faire la guerre ensemble en Libye, des exercices communs sont conduits (Corsican Lion aura lieu en octobre), l’Armée de terre va acquérir le même drone tactique Watchkeeper que la British Army et des équipes britanniques utiliseront le centre  du Valduc (Côte d’Or) pour des simulations d’explosions nucléaires. Ce n’est pas rien, mais le verre reste néanmoins à moitié vide. La coopération navale est un échec : la perspective de construire ensemble les futurs porte-avions est moribonde depuis la décision de Londres, en mai dernier, d’en revenir au décollage court et à l’atterrissage vertical pour ses futurs avions de l’aéronavale. Quant aux sous-marins nucléaires, la coopération portera sur 1 pour 1000 du programme, de l’aveu même des responsables français. «Avec les Anglais, on n’a jamais été capable de construire un canot à moteur» constate un expert.

Restait, à l’horizon 2020, la perspective de fabriquer ensemble un drone Male (Moyenne altitude longue endurance). L’accord industriel était signé entre Dassault et BAE Systems et l’on connaissait le nom de baptême de l’appareil de la classe 4 tonnes: Télémos. L’alternance politique en France et les atermoiements de l’autre côté de la Manche semble lui avoir été fatal… Adieu Télémos et bonjour Predator ! Car c’est sans doute aux Etats-Unis que l’armée de l’air devrait finalement s’équiper.

Elle le fera, comme on peut le comprendre après la visite du ministre français à Berlin le 12 septembre, en étroite coopération avec l’Allemagne dont les militaires rêvent, eux aussi, de l’appareil américain. C’est le nouvel axe de la politique française : associer l’Allemagne au couple franco-britannique. Ou comme le disent les diplomates, «conjuguer Lancaster House et Weimar». Weima ? C’est le «Triangle de Weimar» - un autre ménage à trois: le vieux couple franco-allemand, plus la Pologne! Car il n’est pas question d’exclure quiconque de ces amours collectives…

Même chose dans l’industrie aéronautique et de défense. La semaine dernière, on apprenait que les deux plus grandes entreprises européennes, EADS et BAE Systems, avaient entamé  des discussions en vue de leur fusion. Ensemble, elles pèsent plus lourd que Boeing. Mais, entre les partenaires, quelques scènes de ménages sont possibles, probables même…

EADS est né, en 2000, de la fusion du français Aérospatiale-Matra et de l’allemand DASA. Au sein de la nouvelle structure, l’équilibre entre les deux nationalités a toujours été passablement compliqué et peu chaleureux… Et voilà que les Anglais débarquent, au risque de bouleverser tout le fragile équilibre entre Allemands et Français, entre actionnaires privés (Lagardère et Daimler, qui veulent partir) et participations des Etats.

Sans compter qu’EADS était déjà un ménage à trois ! Car l’espagnol CASA est un membre fondateur du groupe européen. Au sein d’Airbus (filiale d’EADS), l’Espagne s’occupe en effet de la branche militaire. C’est, par exemple,  à Séville qu’Airbus Military développe le futur avion de transport A400M. L’Espagne a de grandes ambitions, sans doute bien au-delà de ses capacités financières et technologiques. Avec l’arrivée de BAE – qui dans ces domaines joue en première division – les choses resteront-elles en l’état? Evidemment non.

Comme on dirait à Marseille, quel pastis! Il faudra beaucoup de doigté pour éviter que tout cela ne se termine à la manière de la pièce de Georges Feydau, l’Hotel du libre échange.

(1)  Jean-Dominique Merchet « Défense européenne : la grande illusion » Larousse 2009.

* Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les affaires de Défense. Auteur du blog français le plus lu sur ces questions, créé en 2007. Ancien de l’Institut des hautes études de défense nationale. Auteur de nombreux ouvrages dont : « Mourir pour l’Afghanistan » (2008), « Défense européenne : la grande illusion » (2009), « Une histoire des forces spéciales » (2010), « La mort de Ben Laden » (2012).

http://fr.rian.ru/tribune/20120917/196062429.html

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Alors que son mandat à la tête du Comité militaire de l’UE, lequel regroupe les chefs d’état-major des pays membres, va bientôt prendre fin, le général suédois Hakan Syren s’est inquiété des conséquences liées aux baisses des budgets de la Défense de la plupart des pays européens, contraints de réduire leurs dépenses puliques en raison de leur taux élevé d’endettement.

“De nombreux pays de l’Union européenne ne pourront plus financer d’ici quelques années des secteurs essentiels de leurs forces armées, en particulier l’armée de l’air, sauf s’ils y investissent davantage d’argent et coopèrent plus étroitement sur les questions de défense” a-t-il estimé lors d’un séminaire organisé à Bruxelles par la présidence chypriote de l’UE.

Selon l’officier suédois, “les capacités militaires des Etats membres de l’UE sont en chute libre” et “d’ici quelques années, un simple calcul permet de prédire que nombre d’Etats membres seront incapables d’entretenir des composantes essentielles de leurs forces nationales, à commencer par leurs forces aériennes.”

La suite de l'article :

http://www.opex360.com/2012/09/20/les-coupes-budgetaires-ont-mis-la-defense-europeenne-dans-une-situation-critique/

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L'Ecole des troupes aéroportées accueille plusieurs homologues européens. Un signe des temps où la coopération est un des maîtres mots.

Interopérabilité. A première vue, le thème colloque qui doit accompagner cette semaine le Challenge inter-écoles parachutistes (Ciep) pourrait effrayer le plus médaillé des marsoins parachutistes. Mais derrière le mot se trouve un concept qui est en train de traverser bien des forces militaires françaises. Cette interopérabilité vise d'abord à permettre la construction d'une défense européenne.

En Béarn, le résultat s'est vu de la manière la plus concrète voici dix jours, lorsque des parachutistes allemands ont sauté sur les environs de la plaine de Nay avec armes et bagages. L'opération Colibri, qui a mobilisé 800 paras français, allemands, et même belges et hollandais, fait partie de ce rapprochement des armées.

(...)

Une collaboration européenne qui se mesure déjà au niveau de l'Etap où, parfois, c'est un avion de transport allemand ou hollandais qui vient faire des rotations au-dessus de l'école Wright, le terrain d'entraînement des stagiaires de l'Etap.

Dans le jargon, on appelle cela l'European Air Transport Command (EATC), un état-major basé à Eindoven, mis en place en 2010. C'est depuis les Pays-Bas que les flottes militaires française, belge, allemande et hollandaise sont mises en commun. Quand un avion français part d'Afghanistan, par exemple, il peut ramener des soldats allemands histoire d'éviter un voyage à vide. On l'aura compris, l'EATC a d'abord des implications économiques.

Mais l'interopérabilité des armées va plus loin, notamment entre Français, Anglais et Allemands. « C'est notre plus grand défi futur. Être capables de partir ensemble en opération », explique le lieutenant-colonel Christophe Bultez, chef de corps de l'Etap.

Pas étonnant que la « maison mère » des parachutistes français s'inquiète du concept, elle qui forme chaque année 3 500 stagiaires, des premiers sauts en ouverture automatique aux techniques plus poussées. Car, pour l'instant, les techniques, procédures de saut et même les matériels sont différents selon les armées. L'instauration d'un nouveau parachute au sein de l'Armée française, actuellement testé à Pau auprès des élèves, pourrait aider à cette interopérabilité. D'autres états majors européens se montrent en effet intéressés pour l'adopter eux aussi.

Suite : http://www.sudouest.fr/2012/09/24/l-etap-dans-l-air-du-temps-829458-4344.php

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  • 2 weeks later...

(Bruxelles2.eu) Le discours du ministre devant les auditeurs de l’IHEDN, l’institut des Hautes Etudes de la Défense nationale, est souvent un moment choisi. Car il permet de délivrer un axe majeur, un sujet de réflexion auquel sont conviés les principaux acteurs de la Défense. Le contexte cette année est un peu spécial. Puisqu’une réflexion importante est engagée en France dans le cadre du Livre Blanc. Et il ne pouvait être question pour le ministre de se livrer par anticipation les premiers résultats. Sauf sur un point : l’Europe. C’est ce point qui a constitué l’essentiel du discours qu’a livré Kader Arif (le ministre délégué, chargé des Anciens combattants remplaçait son ministre JY Le Drian), le 5 octobre, dans l’enceinte de l’Ecole militaire, se livrant à un vibrant plaidoyer en faveur de l’Europe de la défense, de la coopération européenne et d’une plus grande responsabilité du continent sur sa sécurité.

Les quatre raisons qui « fondent cette conviction européenne » :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/leurope-un-enjeu-strategique-pour-la-defense-francaise.html

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  • 4 weeks later...

Est ce que la création d'une "OTAN strictement européenne" a été envisagée ?

C'est a dire un organisation fonctionnant de la même manière que l'OTAN mais juste pour l'Europe. Tous les pays européens sortiraient de la vraie OTAN pour constituer cette nouvelle organisation.

L'avantage étant de conserver les intérêts et indépendances nationales. On pourrait émettre de nouveaux standards (munition de 6.5 par exemple), des procédures adaptées à notre fonctionnement, à notre échelle, à nos intérêts, créer une nouvelle doctrine répondant à nos besoins, murement réfléchie pour le contexte géopolitique du monde d'aujourd'hui et de demain. Du fait de cette indépendance par rapport aux US on pourrait se rapprocher de la Russie, et réorienter nos efforts vers des zones réellement stratégiques pour L'Europe et pas pour les américains.

Ça me semble être une bonne solution pour l'Europe de la défense, un bon compromis entre indépendance et mutualisation.

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Débrouillons nous seuls on fera bien mieux qu'avec une équipe de lèche-bottes/soumis/sous-fifres (au choix). C'est bien triste.

C'est exactement l'inverse qu'on essaye de mettre en place, en s'assurant de l'interopérabilité des forces pour pouvoir obtenir un maximum de capacités lorsqu'on arrive à se mettre d'accord avec un autre pays européen. On commence par le RU, mais il pourrait être intéressant de faire ça avec l'Italie et l'Espagne (l'Allemagne on peut laisser tomber)

L'idée n'est pas de réinventer l'OTAN, mais de pouvoir rapidement former des coopérations ponctuelles. Et là on dit merci à la standardisation OTAN qui mâche le gros du boulot. Après développer des standards/procédures supplémentaires et communes en Europe apporterait un plus, mais on peut éventuellement le faire bilatéralement ou en petit comité.

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