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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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De nos jour rien de plus simple que de créer une société de droit étranger. On a même un code Siret en France en tant que "Société de droit étranger". Des choses qui avant étaient permises uniquement à des groupe internationaux deviennent accessibles via internet à n'importe qui.

C'est improuvable que c'est une société de complaisance plus ou moins. Pour peut que la propriété intellectuelle soit localisée dans l'entitée étrangère, rien de plus simple de localiser la marge là bas et de dire que l'unité en France c'est uniquement du montage de base avec des marges de misère.

c'est pas aussi simple que ça justement car les sociétés comme les particuliers même en étant à l'étranger peuvent être soumis à l'impôt en France ( IR ou IS et évidemment TVA ) , cette notion de localisation amène souvent de gros litiges entre le FISC et le contribuable ( personne moral ou physique ) et trés souvent les tribunaux donnent raison à l'administration sur ce point

vu que je bosse sur ces problèmes, c'est facilement 80% de proçés gagnés par l'adm sur ces points

mais d'un autre côté il faut savoir que ceux qui ont fait ça l'ont fait bien souvent non pas pour des raisons financières mais à cause de l'impot "emmerdement" de l'adm française. Pour se mettre à l'abris des casse-couilles koi.

Je connait qq'un qui a fait ça parce qu'il s'est fait entuber (légalement off course) par le fisc et son but était de récupérer ce qu'il s'était fait voler.

... ça a été au delà de toute ses espérences et il doit bien en être à 20x sa mise...

si c'est légalement, c'est qu'il ne s'est pas fait entuber sinon il fallait qu'il aille devant le tribunal administratif faire valoir ses droits ....... ( même si il y a effectivement des abus dans certains redressements )

pour ce que j'en vois , la plupart le font pour des raisons financières à savoir échapper à l'impôt, grands classiques : s'installer en Suisse avant de réaliser une grosse opération financière en France ( et donc éssayer d'éviter de payer ses impôts ) ou "cacher" son patrimoine via des SCI.......

mais là on est devant des personnes qui éssayent juste d'échapper ponctuellement à l'impôt : la vraie domiciliation dans un paradis fiscal ( type iles vierges etc....... ) cherche à faire échapper la totalité de son activités aux différent FISCs ou à blanchir des capitaux sales ( c'est aussi à ça que servent les paradis fiscaux  ) on passe là de la fraude et l'évasion fiscale à la criminalité tout court.......

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mais là on est devant des personnes qui éssayent juste d'échapper ponctuellement à l'impôt : la vraie domiciliation dans un paradis fiscal ( type iles vierges etc....... ) cherche à faire échapper la totalité de son activités aux différent FISCs ou à blanchir des capitaux sales ( c'est aussi à ça que servent les paradis fiscaux  ) on passe là de la fraude et l'évasion fiscale à la criminalité tout court...

On blanchi tres facilement de l'argent intra muros pas besoin d'aller au diable vauverre. Pour le business sans impot, s'il s'agit de service dématérialisé, ouevre de l'esprit et autres ... aucun souci pour relocaliser l'activité au Delaware par exemple ... meme sans y avoir jamais mis les pieds ... les comptables locaux font ca tres bien pour pas cher et en 48h :) Impot 0 dans une LLC au Delaware tant qu'on a pas d'activité commerciale effective la-bas - en gros qu'on ne commerce pas avec les locaux - De exemple comme ca y en a des milliers.

Sinon pour tansférer du fric anonyment y a les CB prépayé ... comme les carte de téléphone mais avec une Master Card ... suffit de la créditer au départ avec du cash et vogue la galere. Barclays était friant de ce genre de service, un moment il faisait meme la pub sur leur site internet pour leur succursale au caiman a gibraltar et a jersey :lol:

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Le plan qui fait "Pschiiiiit" !

Intervenant hier lors d'une conférence à Hong Kong, le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a estimé que le plan de rachat des actifs toxiques des banques américaines, annoncé lundi par Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor, faisait peser tous les risques sur le budget de l'Etat et aucun sur le secteur privé. Ce plan a "beaucoup de défauts (...) Très franchement, il aboutit à un cambriolage du peuple américain ! Je ne crois pas que cela va marcher parce que je pense qu'il y aura trop de fureur à l'idée de faire peser autant les risques de pertes sur les contribuables américains".

En effet, selon le schéma retenu, si les actifs repris aux banques perdent de la valeur, la facture sera pour le contribuable, mais s'ils en prennent, les bénéfices iront en grande majorité dans les poches des institutions privées (fonds d'investissement, assureurs...) qui participeront à ce programme pouvant atteindre 1.000 Mds$.

Depuis lundi, Joseph Stiglitz est loin d'être le seul à avoir critiqué ce plan, qui, dans un premier temps, avait été accueilli par une flambeé de Wall Street (+7% lundi pour les principaux indices).

Un autre Prix Nobel d'économie, Paul Krugman, a aussi estimé qu'il allait "très certainement" échouer, tandis qu'Arthur Levitt, le président de la SEC, et Bill Gross, le gérant du fonds obligataire Pimco, ont émis des doutes sur son efficacité à résoudre la crise bancaire...

Ainsi, certains analystes craignent que les banques qui cèderont leurs portefeuilles de crédits hypothécaires et commerciaux soient forcées de le faire à des prix inférieurs à leur valeur initiale. En effet, si les banques ont largement déprécié les produits dérivés de crédit (CDS, CDO, etc...), les normes comptables les autorisent à conserver les crédits eux-mêmes à leur valeur initiale, jusqu'à leur échéance... Or, un certain nombre de crédits étant devenus "toxiques" en raison des risques croissants de défaut de paiements, leur prix de vente sera sans doute inférieur à leur valeur initiale, ce qui forcerait les banques à procéder à de nouvelles dépréciations et à lever de nouveaux capitaux.

Avec en filigrane, le spectre de la montée en puissance de l'Etat dans le capital de certaines d'entre elles, comme Citigroup (NYSE: C - actualité) et Bank of America (NYSE: IKJ - actualité) ... Et dans le cas d'une vente de ces actifs au prix initial, les banques seraient épargnées, mais c'est le contribuable américain qui paierait la facture lorsqu'une partie de ces crédits feront défaut, puisque l'Etat s'est engagé à couvrir les pertes éventuelles subies par les investisseurs privés participant au programme.

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Font marrer !!!

Entre les subprimes qui leur ont déjà pétées à la gueule et la bombe à retardement des prêts à la conso et des cartes de crédits, va bien falloir que les banquiers comprennent un peu mieux la situation...

Et les économistes champions du retournement de veste, y a qu'a leur piquer, leur veste.... >:( >:(

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http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=96058

TURQUES-ET-CAÏQUES -Rien ne va plus au paradis fiscal

Miné par la corruption et les abus d'un Premier ministre flambeur, l'archipel antillais, territoire d'outre-mer britannique, va repasser sous le contrôle direct de la Couronne. Londres se donne deux ans pour remettre de l'ordre.

Avec les plages blanc immaculé, la mer bleu turquoise et l'absence d'impôt sur le revenu qui les caractérisent, les îles Turques-et-Caïques ont fait leur réputation et leur fortune en se vendant comme un paradis fiscal des Caraïbes. Mais, si 260 000 vacanciers affluent chaque année pour siroter des cocktails et ouvrir des comptes en banque dans cette planque de luxe, la vie de ses 30 000 habitants n'est pas si idyllique.

La situation politique des Turques-et-Caïques, annexées par la Grande-Bretagne en 1799, est telle qu'à 7 000 kilomètres de là un ordre de la reine va être présenté devant le Parlement pour suspendre de larges pans de leur Constitution et replacer ces îles sous le contrôle direct de Londres pour une durée de deux ans.

Au lieu d'envoyer un détachement des Royal Marines prendre d'assaut Cockburn Town, la minuscule capitale de l'archipel, le Foreign Office se prépare à dépêcher un bataillon d'élite de technocrates pour faire office de conseillers dans ce qui s'annonce comme une refonte totale d'organes essentiels du gouvernement. L'arrivée de cette équipe d'urgence a été avancée lorsqu'on a appris, le 23 mars, que le Premier ministre de l'archipel, le charismatique Michael Misick, avait démissionné de ses fonctions une semaine plus tôt que prévu, après six ans passés à la tête d'un gouvernement miné par les scandales.

Cette brusque tournure des événements est l'aboutissement d'une enquête de neuf mois qui a révélé une corruption endémique et des pratiques douteuses, comme la vente de terrains publics, mais aussi le goût de M. Misick pour l'adultère, les jets privés et les costumes de haute couture, ainsi que son "achat" d'une Rolls Royce Phantom [en fait louée à prix d'or] pour sa femme, une actrice hollywoodienne.

Sir Robin Auld, un ancien juge très respecté qui a été chargé d'enquêter sur la conduite des affaires dans l'archipel, a publié cette semaine un rapport provisoire incendiaire qui faisait mention d'"une foule d'informations suggérant une forte probabilité de corruption générale ou de profonde malhonnêteté" et concluait qu'il y avait "des signes clairs d'amoralité et d'immaturité politiques et d'incompétence en matière d'administration". Ce tableau diffère radicalement de l'image de paradis des Caraïbes que l'on a habituellement de ces îles, dont le statut de territoire d'outre-mer britannique signifie que le Royaume-Uni est garant de leur défense et de leur stabilité économique, et qui ont attiré des célébrités comme Bruce Willis, Michael Douglas, Keith Richards et Oprah Winfrey.

L'archipel a connu un essor économique considérable depuis l'arrivée au pouvoir, en 2003, de l'affable M. Misick, issu d'une famille influente de l'archipel et leader du Parti national progressiste, au pouvoir jusqu'au mois de février. Le nombre annuel de touristes est passé de 175 000 à 264 000 grâce à la construction d'une série de stations balnéaires haut de gamme, et le PIB a grimpé de 216 millions de dollars à 722 millions.

La fortune personnelle de M. Misick a augmenté de la même manière. En 2003, elle était de l'ordre de 50 000 dollars, mais l'an dernier, quand il s'est séparé de sa deuxième femme, elle était estimée à 180 millions de dollars, dont 20 millions de prêts non déclarés de la part d'entreprises étrangères et de membres de son gouvernement. Quand on a demandé à M. Misick pourquoi il était mieux payé que le Premier ministre britannique, il a répondu : "J'ai fait plus pour les Turques-et-Caïques que Gordon Brown pour l'Angleterre."

La décision de faire passer l'archipel sous le contrôle direct de Londres a fait resurgir des souvenirs d'un passé colonialiste que M. Misick s'est empressé d'exploiter. Le Foreign Office a fait valoir que des insulaires seraient représentés dans les organes établis par le gouverneur britannique de l'archipel, Gordon Wetherell, pour avoir un droit de regard. "Il ne s'agit pas d'imposer indéfiniment un contrôle direct, mais d'intervenir ponctuellement, le temps de mettre en place les réformes nécessaires."

Cahal Milmo

The Independent

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http://www.lescarnetsdeclarisse.fr/?p=842

L’or-papier (DTS-SDR), prochaine monnaie universelle ?

Après le besoin d’une monnaie régionale unique exprimés par le Kazakhstan et l’Iran, la Chine propose à son tour l’usage d’une monnaie de réserve universelle, qui remplacerait le dollar. Plus exactement, elle souhaite que le système existant mis en place par le FMI en 1969, les Droits de tirage spéciaux (DTS) – Special Drawing Rights (SDR) en anglais – non seulement joue ce rôle, mais soit aussi étendu au commerce international, à l’investissement et à la comptabilité des entreprises.

Cette idée avait aussi été exprimée par la Russie au début du mois de mars : “We believe that one should consider the role of the IMF in the process and decide whether measures should be taken to let SDR (Special Drawing Rights) become the globally recognized reserve currency.”

Comme à l’habitude dans la sphère “occidentale”, lorsque la Chine ou la Russie proposent une idée, elle est d’abord regardée avec méfiance – voire pire. Sauf que dans ce cas précis, plusieurs avis, et non des moindres, convergent pour la considérer avec une attention plutôt intéressée. Et que cette idée des DTS comme monnaie de réserve supra-nationale avait déjà évoquée en 2002 par George Soros.

...

La suite http://www.lescarnetsdeclarisse.fr/?p=842

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J'ai une question. Pourquoi on veut tant "s'attaquer" aux paradis fiscaux? La crise n'est pas de leur faute il me semble.

J'ai l'impression que les paradis fiscaux, les bonus des patrons et autres Stocks options sont les victimes collatéraux de la crise. Il ne faut pas plus s'attaquer aux spéculateurs, aux traders qui sont plus liés à la crise?

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J'ai une question. Pourquoi on veut tant "s'attaquer" aux paradis fiscaux? La crise n'est pas de leur faute il me semble.

J'ai l'impression que les paradis fiscaux, les bonus des patrons et autres Stocks options sont les victimes collatéraux de la crise. Il ne faut pas plus s'attaquer aux spéculateurs, aux traders qui sont plus liés à la crise?

Faut bien trouver des coupable voyons ... les mechant paradis fiscaux ... les mechants patron ... etc.

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Sauf erreur le plan geithner ne prévoit pas encore à quel prix vont être rachetés les actifs toxiques? Je veux dire la décote n'a pas encore été fixée on saurait juste que l'administration US considère que ces actifs conservent une valeur intrinsèque pas si éloignée de leur valeur d'émission.

Je trouve que le rebon actuel du marché action a quelque chose d'assez irationnel il repose juste sur l'annonce offcielle du plan qui est incomplète. De plus les tensions qui apparaissent sur le dollar fragilisent encore plus l'économie US, le chomage qui explose des deux côtés de l'atlantique bref rien de bon à venir.

Ce matin sur une radio dédiée au business  =), la médaille d'or de l'analyse technique est venue causer et dire que les indices ne tomberaient pas en dessous des 2700 points pour le cac pour les 4 ans à venir. C'est assez incroyable l'aura que ces types ont encore sur les journalistes.

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J'ai une question. Pourquoi on veut tant "s'attaquer" aux paradis fiscaux? La crise n'est pas de leur faute il me semble.

J'ai l'impression que les paradis fiscaux, les bonus des patrons et autres Stocks options sont les victimes collatéraux de la crise. Il ne faut pas plus s'attaquer aux spéculateurs, aux traders qui sont plus liés à la crise?

Le trader étant un simple démarcheur/représentant, il n'est pas réellement responsable  :-\

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Le PIB turc s'est contracté de 6,2% au quatrième trimestre 2008

ISTANBUL, 31 mars (Reuters) - Le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie s'est contracté plus fortement que prévu au quatrième trimestre 2008, en affichant un repli de 6,2%, selon des statistiques officielles publiées mardi.

Sur l'ensemble de l'année 2008, l'activité économique n'a progressé que de 1,1%, contre 4,7% l'année précédente, ce qui renforce l'hypothèse d'une récession cette année.

Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une contraction de 5,8% au quatrième trimestre et une progression de 0,85% sur l'ensemble de l'année.

Dimanche, le parti AKP au pouvoir a obtenu son plus mauvais résultat lors d'élections municipales en raison du mécontentement d'une partie des électeurs face à sa gestion de la crise.

Les turbulences mondiales ont durement touché l'économie turque en provoquant une dégringolade des exportations et de la demande intérieure, alors que le pays affichait depuis une crise financière en 2001 une moyenne de 7% de croissance.

L'institut turc des statistiques a par ailleurs révisé à la hausse le chiffre de la croissance pour le troisième trimestre, à 1,2% contre 0,5% en première estimation.

Les dirigeants d'entreprises pressent le gouvernement de solliciter une aide auprès du Fonds monétaire international pour remplacer un précédent accord arrivé à expiration en mai dernier. Ankara s'était montré peu enclin à mettre en oeuvre les réformes recommandées par le FMI.

La victoire moins éclatante que prévu de l'AKP lors des élections du week-end pourrait inciter le gouvernement à demander une aide à l'institution financière internationale.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLV24033020090331

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Le trader étant un simple démarcheur/représentant, il n'est pas réellement responsable

sauf que dans une certaine mesure si

comme un joueur au poker, plus il mise gros et prend des risques plus il peut gagner (et comme c'est pas son pogon y'a pas de phénomène de "buyer remorse".....) et faire gagner son client

mais si il perd c'est pas lui qui est ruiné

c'est tout le problème de la course aux primes et aux forts dividendes

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<< Le PIB turc s'est contracté de 6,2% au quatrième trimestre 2008>>

C'est pas Babaros qui disait que rien ne pourrait ralentir la Turquie  :lol: , avec ses prédictions de croissance à 6-7% pendant 20 ans.

Sinon la liste noire des paradis fiscaux vient d'être publiée elle ne contient que 4 pays et pas ceux qu'on attendaient (Costa Rica Malaysia (Labuan), Philippines, Uruguay). Cette liste est scandaleuse d'hypocrisie et de mauvaise foi.  =(

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Cette liste est scandaleuse d'hypocrisie et de mauvaise foi.  =(

Bin quoi? Il y a 3 couleurs, des gentilles, des méchants et l'axe du mal des finances mondiales. On ne froisse pas les amis, mais on se montre dur envers ceux qui ne peuvent pas prendre de mesures sévère contre nous. L'honneur est sauf.

La différence entre la liste noire et grise, ce n'est pas un plus grand secret bancaire mais que les pays sur la liste grise se sont engagé à changer. Est ce que ça voudrait dire que Costa Rica et co ne se sont pas inclinés face aux exigences de l'OCDE? non, il fallait des méchants et comme ils peuvent pas être des amis.... bref, une véritable farce médiatique.

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avec ses prédictions de croissance à 6-7% pendant 20 ans.

Enfait il m'avait dit à moi croissance de 9 % jusqu'en 2011, puis 7 à 8%...  On avait beau lui dire que c'etait impossible, il voulait rien entendre...

Ce qui prouve ce que j'ai toujours dit, la croissance Turque est dopé par les capitaux et les industries étrangeres, et non par les propres industries turques, une fois que les étrangers souffre ou ce retire, la Turquie ne peut pas maintenir son économie, c'est un pays en voix de développement et non pas un pays riche et sa fait toute la difference...

Crise mondiale: le FMI cherche des moyens d'éviter un cataclysme en Afrique

DAR ES-SALAAM (AFP) — Relativement épargnée au début de la crise financière mondiale, l'Afrique se retrouve en première ligne, amenant le FMI à convoquer mardi et mercredi à Dar es-Salaam dirigeants et décideurs du continent pour trouver une parade à un nouveau cataclysme.

Protégée dans un premier temps par sa faible implication dans le système financier mondial, l'Afrique voit les menaces à court terme s'accumuler sur son économie, avec de potentielles conséquences humaines et sociales désastreuses pour les populations du continent le plus démuni de la planète.

"Après avoir frappé les pays industrialisés et ensuite les marchés émergents, une troisième vague de la crise financière mondiale frappe maintenant les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, et elle frappe durement", relevait la semaine dernière le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, en présentant une étude à Washington.

Avant la crise, les pays africains enregistraient des taux de croissance parmi les plus élevés au monde. Dans ses prévisions pour 2009, le FMI a d'ores et déjà révisé à la baisse ses prévisions pour le continent.

La baisse du commerce mondial touche en effet directement des économies largement dépendantes de leurs exportations de matières premières, relevait M. Strauss-Kahn, en prédisant également une chute de 20% des investissements directs étrangers sur le continent.

Pour amortir le choc, le patron du FMI estime que l'Afrique a besoin de financements supplémentaires de l'ordre de 11 milliards de dollars dans les cinq ans.

Selon la Banque mondiale (BM), les besoins de l'ensemble des pays en développement sont cependant bien supérieurs. Dans un document publié dimanche, la Banque estime que le déficit de financements de ces pays sera compris entre 270 et 700 milliards de dollars pour la seule année 2009.

"Seulement un quart des pays en développement ont la capacité de financer des mesures" visant à limiter l'impact de la crise, s'alarme la BM.

M. Strauss-Kahn espère que la conférence de Dar es-Salaam sera l'occasion pour lui de se faire une idée plus claire de la meilleure manière de défendre les intérêts des pays en développement au sommet du G-20 en avril à Londres.

Il risque d'être confronté à des analyses radicalement différentes de la situation. Ainsi, la ministre ougandaise des Finances, Syda Bumba, penche pour une injection immédiate de capitaux.

Les institutions financières internationales "doivent augmenter l'aide à court terme", a-t-elle expliqué à l'AFP avant la conférence.

Lawrence Bategeka, du Centre ougandais de recherche sur la politique économique, plaide lui au contraire pour des programmes à moyen terme "ciblés sur les infrastructures, la création d'emploi".

Mais quelles que soient les analyses, la tonalité des interventions risquent d'être alarmiste.

Dès février, les dirigeants du continent avaient fait part de leurs vives inquiétudes lors du sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba.

Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, avait alors insisté sur la gravité d'une crise "orientant davantage l'agenda de la communauté internationale vers le sauvetage et le renflouement des institutions bancaires et financières que sur le financement du développement".

"Au même moment, les économies et les populations africaines s'apprêtent à subir de plein fouet les conséquences de ces crises dont elles ne sont nullement responsables", avait-il souligné.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gu9Dfuv7zeORtk9em3ADBP4R0Xrg

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sauf que dans une certaine mesure si

comme un joueur au poker, plus il mise gros et prend des risques plus il peut gagner (et comme c'est pas son pogon y'a pas de phénomène de "buyer remorse".....) et faire gagner son client

mais si il perd c'est pas lui qui est ruiné

c'est tout le problème de la course aux primes et aux forts dividendes

Moralement ça fait pas un pli. Mais tout le système dans lequel ils n'étaient que le dernier maillon de la chaine les dé responsabilisait. Car le risque était récompensé au delà de toute proportion.

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Sinon la liste noire des paradis fiscaux vient d'être publiée elle ne contient que 4 pays et pas ceux qu'on attendaient (Costa Rica Malaysia (Labuan), Philippines, Uruguay). Cette liste est scandaleuse d'hypocrisie et de mauvaise foi.  =(

Tu t'attendais a quoi ? la plupart des pays du G20 hébergent des "paradis fiscaux" ils allait pas se faire harakiri :lol:

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Oui, de toute façon les paradis fiscaux n'ont pas été créé par Meyer Lansky et ses semblables, mais bien par les gros pays qui aujourd'hui feignent d'en avoir après eux. Ils ne les ont pas créés sans raisons, donc ont des raisons de ne pas les voir disparaitre.

La France et l'Allemagne sont assez aigris de ne pas en avoir qui leur appartiennent ... quant à la chine et aux États Unis pour eux c'est tant mieux si les petits passent à la moulinette, ça fera juste moins de concurrence =)

Et puis l'origine de tout ça c'est comme d'habitude la démagogie et le populisme de notre Sarko national, toujours à la pêche aux votes.

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:lol: :lol:

Andorre/Monaco/St Bart/la Polynesie.... pour l'un

Luxembourg/Lichtenstein pour l'autre

non c'est sur ni l'un ni l'autres n'ont de paradis fiscaux

Luxembourg? C'est quoi le rapport avec l'Allemagne? Les francais belges néerlandais sont aussi impliqué au Luxembourg que les Allemands.

Sinon tous les pays du G20 hébergent une ou plusieurs entité qui offre des pratiques avantageuses fiscalement ou préserve largement la discrétion des mouvements de capitaux qui y sont déposés...

Le G20 accouche d'une souris ... tout va bien rien ne change ... c'est d'ailleurs ce qui explique la poursuite du rebond des marché :)

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