Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

L'impact psychologique d'une charge de cavalerie lourde


Suchet
 Share

Messages recommandés

N'étant pas un expert en psychologie mais imaginant très bien qu'elle effet sur le moral peut avoir un fantassin (même dans un carré d'infanterie) de voir arriver sur lui une masse de chevaux lancés aux trot ou au galop avec des cavaliers brandissant vers lui une longue épée de cavalerie et criant "Vive l'Empereur !" ou tout autres "slogan".

J'imagine que le fantassin est gagné d'un stress énorme révélé par une apparition, dans son slip d'une substance jaunâtre.

Quelle effet moral peut marquer un soldat subissant une charge massive de cavalerie lourde ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il me semble que l'objectif visé par la charge de cavalerie est justement cette réaction qu'est le relâchement de certains muscles, ce qui amène, outre la nécessité d'acheter Huggies ou Pampers de toute urgence, la dislocation de la formation d'infanterie adverse ce qui permet a l'infanterie alliée à la cavalerie de progresser plus facilement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une charge de cavalerie ne se réalise que contre un carré déjà moralement ou physiquement atteint ou contre d'autres éléments de cavalerie.

Le face à face entre cavalerie et carrés est une guerre psychologique ou quelques cavaliers viennent titiller le carré en s'en approchant au plus près en faisant mine de charger et en tirant quelques coups de carabine dans le tas.

Si des signes de nervosité voire de panique sont remarqués, là c'est l'hallali et tout l'escadron charge. Une charge fatigue un cheval et pour qu'il y ait un impact décisif mieux vaut le préserver et le faire galoper sur une courte distance d'où le tâtement de l'ennemi au préalable. A cela il faut rajouter la poursuite d'ailleurs.

Un carré dont l'armée est en mauvaise posture aura plus de risques de se débander face à la venue d'une cavalerie nombreuse et décidée.

Mais sinon, une infanterie entrainée qui peut se mouvoir en formation peut très bien résister à une charge et l'épuiser en lui faisant tourner bride.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'impact psychologique, comme Davout le souligne (Davout tais-toi, rappelle-toi que tu es un maréchal fondamentalement fantassin  :lol:), dépend avant tout de l'usure préalable de l'unité d'infanterie et du jeu de guerre des nerfs qui s'opère entre les attaquants et l'unité en défense.

Primo, la charge au galop ne se lance effectivement que dans les 50 derniers mètres, sauf exception, dans le cas de la cavalerie lourde (cuirassiers essentiellement, mais aussi carabiniers, côté français), leurs chevaux (Boulonnais, Frisons, Percherons, Saxons, Ardennais, Comtois....) n'étant pas vraiment de grands galopeurs. Les unités légères (chevau-légers lanciers, hussards et chasseurs) peuvent lancer des attaques plus soutenues et de plus loin, voire répétées, même si leur force d'impact n'est pas la même.

L'usure des unités attaquées vise moins à créer des pertes en soi qu'à ébranler les hommes: on sait que l'efficacité des tirs de salve reste encore relative à cette époque (puissance limitée de la balle, manque de précision....), mais l'artillerie, surtout l'artillerie à cheval, qui se porte au premier rang des points cruciaux de la bataille, joue à cet effet le compagnon idéal du cavalier de choc. Mais il faut aussi y ajouter les fantassins légers (ou employés comme tels) dont l'objectif est de concourir de cet effet en ciblant les officiers et les sous-officiers.

Car c'est là tout l'enjeu: hors quelques unités de vétérans très endurcis, motivés ET conscients (ils comprennent ce qui se passe), même les meilleures unités de ligne se débanderont, au moins un moment, si elles ne sont pas extrêmement encadrées et gardées en rang par des sergents et officiers qui peuvent même les frapper au besoin. le sergent serre-file porte encore bien son nom. On notera d'ailleurs qu'à Waterloo, les 2/3 de la cavalerie de Wellington avaient été placés juste derrière l'infanterie pour réprimer tout débandement éventuel.

Mais les fantassins légers, eux, visent ce qui fait toute la cohésion d'un bataillon: un sergent ou un officier, c'est celui qui vous remet dans le rang, par le soutien ou par la force, quand vos potes tombent à côté de vous, c'est la seule chose qui fait tenir. On peut même mettre le système dans son contexte: en moyenne, à 30% de pertes, un bataillon, officiers et sergents ou non, a toutes les chances de se débander, au moins un moment (il peut se reformer en arrière ou non). Si des snipers (chasseurs et fantassins légers) aligenent en priorité les officiers et sous-offs, de combien accélère t-on cet affaiblissement? La perte de l'officier supérieur est généralement un coup au moral ravageur, particulièrement dans les armées de systèmes monarchiques, ancrées profondément dans des mentalités de sociétés hiérarchiques.

Ensuite vient l'asticotage des cavaliers (surtout les légers, les cuirassiers s'encombrant rarement du mousqueton règlementaire), qui peut durer longtemps, le tout sur fond de canonnade permanente et de harcèlement des snipers, en ajoutant que celui-ci fut employé à une échelle sans précédent par la Grande Armée (la proportion de fantassins légers de l'armée française a toujours été supérieure depuis la Révolution).

Et tout le truc des cavaliers, c'est d'aller et venir en escadrons au plus près de la limite de portée des fantassins adverses, en envoyant en plus quelques éléments "défier" au plus près, déchargeant des cousp individuels énervants. L'objectif? Faire craquer un ou deux mecs, dont la nervosité les fera tirer: l'effet est toujours contagieux. Si, malgré les offs et sous-offs, un ou deux coups partent, il y a des chances que toute l'unité décharge, par contagion ou parce que chacun croit que l'ordre a été donné et qu'ils ne l'ont pas entendu (c'est bruyant et sans visibilité, un champ de bataille).

Après, il y a l'impact proprement dit des cavaliers lourds: leur aspect est travaillé (rutilants, chevaux massifs et de grande taille, hauts couvre-chefs qui accroissent visuellement leur taille.... Tout est fait pour les rendre imposants et leur donner une aura), le bruit et la gueule de leurs chevaux sont forts (un régiment de 300 à 400 percherons en mouvement coordonné, ça remue le sol et les tripes), l'effet de masse est décisif....

Alors les taches de couleur sur les fonds de pantalons....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos réponses.

Barbero dit la même chose  mais pourtant les bataillons de la division Durutte (dont Barbero dit que ce sont les soldats les plus experimentés du corps de d'Erlon) se sont débandés face à la charge de "l'Union Brigade" qui eux-même ont été calmé par les lanciers de Jacquinot (paraît que se fut un massacre de Rosbiff).

Est-ce l'exeption qui confirme la règle ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils n'étaient pas en carré, ou même en ligne: ils étaient en colonne d'attaque, sans visibilité (le terrain est accidenté et ils sont en montée: le chemin creux a trompé pas mal de monde), et ils ne sont pas tout frais. Face à un surgissement brutal de la cavalerie dans ces conditions, y' pas des masses d'options.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je sais pas si s'est Hors Sujet ,mais j'ai vu un film australien qui relate la bataille de bersheba en 1917 en palestine ,superbe film d'ailleurs  =D,et l'on voit la charge de la cavalerie légére australienne ,et le truc que j'ai remarqué ,s'est que les australiens n'avaient pas de sabre ,mais leurs baïonnettes ,et qu'une fois au contact avec les turcs ,sa se transformé en cavalerie démonté ,les australiens chargeant à pied ,baïonnette au canon du lee enfield .

question ,est-ce que sa colle avec se qui s'est fait à l'époque ?

la charge est impressionnante ,et il y eu trés peu de perte côté australien .apparemment les soldats turcs n'auraient pas réajusté la hausse de distance sur leur mauser ,apparemment du au stress de la charge qui leur arrivé dessus à grande vitesse .

qu'en pensez-vous ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hum. C'est pas HS mais c'est déjà un peu loin par rapport à la période qui semble visée (napoléonnienne). Sinon c'est sûr que même en 1917 des cavaliers doivent encore faire leur effet (encore actuellement dans les manifs  :lol: ) tant qu'il n'y a pas une mitrailleuse pour prendre tout ce beau monde de flanc au galop.

Si je me souviens bien à Waterloo la Grande Batterie a été chargée par la cavalerie avec des Scott Guards accrochés aux étrillers. C'était un phénomène courant ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'ai lu le bouquin de keegan ,qui justement parlé de waterloo ,et faisait des comparatifs entre infanterie contre infanterie ,cavalerie contre infanterie ,etc ...

j'avais trouvé sa intéressant mais comme me l'avait  dit Tancréde ,fallait faire gaffe avec keegan et sur son style ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je précise un truc sur Keegan: outre ses problèmes de biais extrêmement chauvin évoqués dans un autre topic, il est très adepte de l'explication par le petit échelon, vantant le résultat stratégique obtenu par telle ou telle capacité tactique, en l'occurrence la seule capacité tactique de l'armée anglaise, à savoir sa cadence de tir, corollaire d'une bonne tenue des unités, au moins en position fixe (cela dit, contrairement au mythe, les cadences de tir obtenues par les Anglais n'ont rien de miraculeuses: les Prussiens savent les tenir, et même à Waterloo, au stade de décomposition où en est l'armée française, le gros de la ligne les tient encore aussi).

C'est une tendance partiellement légitime, mais très présente chez beaucoup d'historiens militaires qui en abusent souvent, comme Keegan. Et l'un des défauts de l'historiographie britannique, particulièrement sur cette période, est de présenter les cadences britanniques comme une espèce de préfiguration que le feu tue et que l'attaque frontale est devenue quasiment impossible. Quand on connaît un peu les performances des armes de l'époque et les réalités des guerres napoléoniennes, cela prête autant à rire que de dire que l'époque des migrations barbares constituent l'avènement de la cavalerie et sa supériorité sur l'infanterie. Ce sont des lieux communs historiques et des non sens tactiques et stratégiques.

La charge des Scot Greys sur la Grande batterie est un fait anecdotique souvent monté en épingle par la Waterloo Industry: quelques éléments de la charge sont parvenus jusqu'à la Grande Batterie et ont fait fuir des artilleurs (et sans doute tué quelques-uns), mais le feu de ces canons n'en a à aucun moment été handicapé, puisqu'ils ont tiré toute la journée. A ce stade, la charge anglaise est complètement éparpillée depuis un moment, a déjà été partiellement anéantie et a depuis un bon moment fini par partir en couille (c'est déjà une indiscipline à la base, et la qualité de la cavalerie anglaise est très mauvaise, surtout pour la discipline et la cohésion).

Le but de la cavalerie lourde est de percer, avant tout, mais l'artillerie est un objectif premier, et il y a une longue histoire de haine entre artilleurs et cavaliers. D'ordinaire, il est plutôt du ressort de la cavalerie légère de s'occuper d'eux, mais la réalité d'une bataille fait de l'artillerie une cible primaire pour tout cavalier dans le coin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

comme l a precise precedemment Tancrede l impact d une charge de cavalerie lourde est directement liee a l etat de l unite qui recoit

une unite prise en desequilibre ou en desordre est perdue, une unite en bonne ordre tiendra le choc, les chevaux ayant egalement tendance a pas trop aimer se coller dans une masse compacte et rigide de piques ou de bayonnettes

il est cependant a noter que la technique de contrqge d une charge de cavalerie n est pas quelque chose d instinctif mais c est quelque chose qui s acquiere

les veritables formations de piquier ont mis du temps a apparaitre et ne sont vraiment operationnelles en tant que force compacte anticavalerie que tres tardivement vers le fin du Moyen Age et le debut Renaissance (avant pour contrer la cavalerie on profitait plutot des agencements du terrain type fosset, talweg, ruisseau qui cassaient la vitesse de charge)

l exemple de l effet de la cavalerie sur de l infanterie non preparee reste les guerres meso americaines

face a des armes de fantassin sans armes longues (piques) et surtout sans le savoir faire (formation compacte, pique maintenue rigide contre le pied, inclinaison en piquant d herisson selon le rang des combattants...) les quelques cavaliers espagnoles se sont averes devastateurs ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... l'on voit la charge de la cavalerie légére australienne ,et le truc que j'ai remarqué ,s'est que les australiens n'avaient pas de sabre ,mais leurs baïonnettes ,et qu'une fois au contact avec les turcs ,sa se transformé en cavalerie démonté ,les australiens chargeant à pied ,baïonnette au canon du lee enfield .

En ce cas, s'agit il vraiment de cavaliers tels que les Hussards, Lanciers et autres Cuirassiers ? Ne pourrait on pas voir cela comme des Dragons, soit des troupes à cheval mais combattant à pied ?

apparemment les soldats turcs n'auraient pas réajusté la hausse de distance sur leur mauser ,apparemment du au stress de la charge qui leur arrivé dessus à grande vitesse .

qu'en pensez-vous ?

Mouais ...

L'ajustement de la hausse me paraît une manipulation bien "savante" pour les troupes d'infanterie de l'époque. Que quelques lettrés y pensent ou sachent le faire, Ok, mais pas le troufion moyen.

Par contre, le troufion moyen, peut être un peu paysan, savait certainement chasser. Du coup, je crois que ses capacités de tir et de visée instinctifs étaient meilleures que ce que l'on en suppose.

Après, face à une charge, quel est l'instinct qui prévaut : le tir ou la débandade ?

Enfin, pour avoir une très petite idée de la sensation que peut provoquer une charge de cavalerie, je vous invite à aller faire un tour sur les champs de courses hippiques. L'arrivée d'une course de galop, depuis les tribunes, est une sensation purement physique qui vous retourne les tripes : le bruit, la vibration, le mouvement ... et les chevaux sont plus légers que ceux de la cavalerie, et ils arrivent moins groupés, moins compacts ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En ce cas, s'agit il vraiment de cavaliers tels que les Hussards, Lanciers et autres Cuirassiers ? Ne pourrait on pas voir cela comme des Dragons, soit des troupes à cheval mais combattant à pied ?

De toute façon, au moment de la 1ère GM, cette catégorisation n'a plus lieu d'être. Mais sur le principe non: les dragons sont une infanterie montée, pas une cavalerie démontée; la nuance est très importante jusqu'à la fin de la période napoléonienne. Une infanterie montée, ça veut dire que les chevaux ne sont en aucun cas entraînés à la mêlée ou aux manoeuvres de cavalerie (charge groupée, flanquement....). Ils sont là pour transbahuter rapidement des fantassins en un point de la bataille où ils sont utiles et peuvent faire rapidement un effet décisif. Les dragons eux-mêmes ne sont pas entraînés à la charge ou à la mêlée, et ne sont pas de très bons cavaliers; ils savent monter pour bouger vite sur le champ de bataille et rien d'autre.

La confusion est souvent venue du fait que certains chefs d'unités ont cherché à pousser l'entraînement cavalier de leurs dragons pour les rendre aptes à des devoirs de cavalerie, et que souvent, les dirigeants ont cherché aussi à favoriser cet entraînement, le plus souvent par l'économie habituelle des ministères, afin d'essayer de gonfler à moindre frais ses effectifs de cavalerie et de rechercher cette illusion de stratège de cabinet que serait "l'unité polyvalente" par excellence. Mais les résultats n'ont jamais été bons.

On a aussi de nombreux cas d'unités de ragons devenues des unités de cavalerie mais gardant l'appellation par tradition.

De fait, les cavaliers restent des êtres humains: ils sont capables de se mouvoir à pied  :lol:. Ils savent se battre et ont un entraînement au tir. Les hussards et chasseurs, en particulier, sont faits pour la "petite guerre" d'embuscade et d'escarmouche, le plus souvent en avant-garde, en reco avancée, pour les diversions, opérations de renseignement, "opérations spéciales", coups de mains, sabotages et le harcèlement. Ils sont donc souvent à pied; mais ce sont des cavaliers démontés, et leur combat à pied est du combat individuel, ou en petits groupes d'une dizaine d'hommes (ou un peu plus), mais de toute façon en tirailleurs, et non en formation.

Les dragons, eux, sont de l'infanterie montée: quand ils sont arrivés où ils doivent intervenir, ils démontent et s'organisent comme une unité de ligne, pratiquant le tir de salve et connaissant les formations et manoeuvres d'infanterie.

La confusion sur les dragons vient de l'extrême diversité que j'ai évoquée plus haut: on trouve de tout, suivant les unités et les pays, et parce que tout a été essayé avec eux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjours à tous.

Quelle était la cavalerie mésopotamienne, égyptienne, greque, romaine...?

Comment combattaient la cavalerie avant l'invention de l'etrier ?

Les phalanges ne sont-elles pas les ancètres des carrés, ou n'est-ce pas les Tercios.

Ces cavalerie devaient être moins redoutées que celle du Moyen-Age.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que tant que l'étrier n'a pas été inventé, la cavalerie ne pouvait charger à la lance et donc perdait pas mal d'impact.

pas entierement vrai

les cataphractes perses puis romains sont connus pour charger à la lance mais celle ci (appelee Kontos) est tenue a deux mains

par contre il est vrai que l absence d etriller rend la manoeuvre aléatoire et moins efficace en terme d impact

Quelle était la cavalerie mésopotamienne, égyptienne, greque, romaine...?

Comment combattaient la cavalerie avant l'invention de l'etrier ?

la cavalerie mesopotamienne ou egyptienne precoce etait plutot montee sur chars et servait plutot comme infanterie montée (le char transbahutant le fantassin rapidement sur le champ de bataille) ou comme poste mobile pour archer ou javelinier

les cavaleries plus tardives sont essentiellement de 2 type : legere (numides, scythes, jineteres iberes...) qui combattait par harcelement avec des projectiles (javelines, fleches...) donc pas au contact

et lourde ou semi lourde (romains, germains, macedoniens...) qui combattait au contact soit avec des lances (mais pas de cavalerie) ou des epees a la façon d'infanterie montée qui ne demontait pas (imagine en fait des fantassins qui restent a cheval dans la melee pour simplifier)

une veritable fonction de cavalerie (charge coordonnée en formation) n apparaitra qu avec soit des peuples cavaliers qui maitrisent tres bien leur monture (comme les parthes et leurs cavaliers lourds qui pouvaient charger en formation construite) soit reelement avec l etriller qui facile la tenue du cheval et du cavalier

Les phalanges ne sont-elles pas les ancètres des carrés, ou n'est-ce pas les Tercios.

pas vraiment

la phalangue est prevue pour du combat anti-infanterie a la base

c est sur qu une charge de face contre un herisson de pahalangue c etait une mauvaise idee d autant plus par l absence d 'etriller

mais les phalangistes ne sont pas des piquiers vraiment anti cavalerie

leur pique n est pas figée en position d'absorber le choc d'une charge, elle est mobile et maniée pour frapper les fantassins adverses, ca fait beaucoup de difference

Ces cavalerie devaient être moins redoutées que celle du Moyen-Age.

au contraire

elles avaient une capacité de mouvement et de poursuite effrayante (c est dans la poursuite que la majorité des pertes sont faites)

de plus il n y a pas de reelle formation anti-cavalerie a cette epoque

et puis souvent la cavalerie c 'est l elite d 'une armée (nobles, garde royale ou imperiale) donc les meilleurs donc les plus craints

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que tant que l'étrier n'a pas été inventé, la cavalerie ne pouvait charger à la lance et donc perdait pas mal d'impact.

Meunon! Bien avant l'étrier, on s'est quand même démerdé pour trouver un moyen de donner une forte puissance d'impact aux lances, donc avoir une cavalerie lourde: la cavalerie grecque et la cavalerie romaine jusqu'aux débuts de l'Empire, sont des infanteries montées avec une capacité de combat de mêlée contre d'autres cavaliers, car à cette époque, tout le monde monte à cru (enfin,k sur une peau de léopard ou un truc du genre, ça tient les arpions au chaud et ça glisse moins). Une exception est la cavalerie lourde macédonienne, celle des Compagnons, qui aurait eu de premiers modèles de selles solides permettant de donner une puissance d'impact en soi à une lance employée en charge, ainsi que des chevaux plus lourds faits aussi bien pour accroître cette puissance que pour absorber le choc.

Mais la cavalerie lourde de choc existe, en Perse comme chez certains peuples cavaliers (les Roxolans, notamment, qu'on appellera après Sarmates), et dans d'autres pays du Proche orient (royaume Pontin....). Car il ne faut pas non plus être obnubilé par le seul étrier: le harnachement complexe est tout aussi important car c'est lui qui permet la répartition des forces déclenchées par le choc de l'impact sans blesser le cheval. De même, ce qui permet assez tôt cette cavalerie, c'est la selle solide et arquée qui maintient le cavalier en place lors d'un choc.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos réponses.

Quel était les fonctions des éléphant et des chars de guerre ?

Car comme tu le dis Akhileus, c'est pour transbahuter des fantassins. Mais l'on voit aussi des chars avec des faux qui prolongent les flancs des chars. Et dans certains films comme dans Gladiator ou "Alexandre" ( celui avec Colin Farell) ou l'on voit clairement leurs fonctions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

les chars a faux et les elephants ce sont pour grossir le trait des gadgets

a la base ils doivent servir d'armes de rupture

mais les chars a faux ont le defaut de tout les chars .... faible manoeuvrabilité et grande dependance a un terrain lisse et plat

et les elephants utilisés pour le choc frontal (par les romains, les seleucides, les lagides, les byzantins) sont quand même très vulnerables aux effets de panique par le feu et le tir (même si ils ont aussi un gros effet psychologique aussi bien sur l 'infanterie que su la cavalerie adverse)

un elephant c'est plus intelligent qu'un cheval et de loin et ca a tendance a etre plus stressable....

note que certains peuples (les Khmers et Thais) les ont aussi aussi utilisés comme post de tirs mobiles pour archers montés dans les howdahs ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

certaines armées orientales tardives ont effectivement utilisé les dromadaires comme monture de cavalerie (avec effectivement un effet sur la cavalerie adverse dont les chevaux non entrainés a cela supportaient mal le bruit et l 'odeur des camelidés)

voir notamment certaines bataille de l'Empire byzantin et les expeditions de Belissaire

mais aussi les conflits berbères-vandales et goths en afrique du Nord

ca reste quand même de l'ordre de l'anecdotique

les domadaires faisant semblent ils des plates formes de cavalerie assez moyenne (mais d'excellent animaux de bas) c'est comme charger a dos de mulet ....

a ce stade question cavalerie gadget il y a mention de Princes indiens qui equipaient quelques rhinos asiatiques de cornes metalliques avant de les lacher sur les lignes adverses (la encore avec le risque que le rhino assez ombrageux et myope comme animal, ne se retourne vers sa propre ligne)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme je l'ai dit dans un autre sujet, l'armée romaine tardive a eu 3 turmae de dromadaires dans le comitatus: 1 en occident (Afrique du Nord), 2 en orient (Egypte). Et il faut y ajouter un nombre indéterminé de turmae, ou plus simplement de dotations en dromadaires à plus petit échelon, dans les unités de limitanei situées en zones désertiques.

C'étaient des unités légères destinées avant tout à la patrouille, à la reco et à l'escarmouche. Les dromadaires ne peuvent assurer une charge de cavalerie lourde: la position du cavalier ne permet pas de développer une grande force d'impact, et cette plate-forme reste trop mouvementée.

Bien évidemment, cela reste un vecteur pratique pour la patrouille longue dans les confins arides, et la défense en filtrage qui caractérise le limès romain en Afrique (contrôle des quelques axes de pénétration qui dépendent totalement des rares points d'eau existants). En terme de combat, on doute que ce vecteur ait pu servir à autre chose que l'archerie montée et le transport de combattants.

Les éléphants, eux, sont difficilement assimilables à de la cavalerie lourde: ce sont plus des sortes de "pré-blindés", un système d'armes complexe: ils emportent plusieurs hommes dans leur nacelle, en plus du cornac. Cette nacelle emporte des archers ou des piquiers chargés de veiller aux flancs des éléphants et de maintenir la bête dans le cadre d'une mêlée. En fait, la capacité de rupture des éléphants dans la charge ne repose et n'est possible que dans le premier choc: une fois le contact établi, ce ne sont pas des animaux manoeuvriers, et il ne vont pas retraiter, faire la caracole et revenir à la charge sous un autre angle, surtout en formation. Une fois l'éléphant planté dans une formation adverse, s'il y parvient (c'est à ce moment qu'il y a le plus de tactiques de contre), il y a mêlée si la formation adverse ne craque pas, et il passe ou il casse.

On imagine quand même que les armées orientales (séleucide, grands domaines indiens autour de l'époque d'Açoka) qui avaient plusieurs milliers d'éléphants de guerre pouvaient produire leur petit effet, même sur des unités pros, lors d'une première charge. Rappelons que la période où l'éléphant fut le plus employé fut celle des royaumes issus de l'Empire d'Alexandre: du Proche Orient méditerranéen jusqu'au Sud-Est asiatique, tout le monde en avait. Après, l'usage se cantonne à l'Inde et au Sud-Est asiatique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 966
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...