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[Iran] projet nucléaire et conséquences / Archive


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pour moi c'est egalement histoire de rendre la monnaie de leur pièce aux américains du point de vu stratégique : je pense que pour les russes y'a un peu trop de bases US qui les entourent ou qui vont les entourer en Pologne, ouzbekistan, tadjikistan, turquie..... et ca ils finissent par le ressentir comme un forme d'encerclement peut etre a visée hégémonique US alors si ils peuvent se faire des sous sur le dos des iraniens en mettant un baobab dans le pied des américains ils font d'une pierre 2 coups (typiquement chinois comme stratégie ca d'ailleurs auraient ils un Vladimir fan de SunTzu ???? [30])

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Pour Moscou c'est un banc d'essais pour ses jouets , donc c'est evident qu'ils fassent le forcing , maintenant, je doute que moscou aille au dela de quelques chasseurs.

Il faut se mefier car même si les Usa hesittent a cause des russes , les russes auraient tort de jouer aux cons avec les ricains...

Disons que les Américains ,aussi puissants qu'ils sont ,réfléchiraient à 2 fois si les Russes s'interposaient. L'occident serait bien dans la merde si les Russes ,Chinois ,Iraniens et Syriens faisaient bloc.
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D'ici la commande et la réception ,ils peuvent toujours se prendre des Tomahawk et des GBU à profusion.

Je ne comprends plus Moscou dans cette histoire.

je pense que la politique de "défense" iranienne n'est pas uniquement focalisée sur le court terme et que ces achats sont à envisager dans le développement à moyen et long terme de la puissance militaire iranienne ( il va bien fallor remplacer les F14 un jour.......)
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en ce qui concerne le temps avant une bombe iranienne , les pessimistes la prédisait pour 2006 [08]

la plupart des autres pour entre 2010 et 2015...........

Oui Loki, mais entre une bombe expérimentale (quel volume, poids, etc...) et une bombe utilisable militairement, disons dans un misile, il faut un certain temps voir un certain nombre de compétences...
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Par ailleurs, le programme Iranien n'est pas, probablement, suffisamment avancé pour constituer un danger inmédiat. Les US ont le temps de miser sur une évolution du régime . Je peux me tromper mais....

D'un autre côté la bombe irakienne n'était pas vraiment imminente et ça ne les à pas empêché d'y aller.

Allez savoir ce qui peut passer par la tête de Bush d'ici janvier 2009 ?

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L'idée d'un bloc commun entre les russes et les iraniens ne me semble plausible que si ceux-ci ont des interets convergents dans la zone. bien evidement si le danger imminent le risque de clash sera tout de même important , les russes ne defaidraient pas un iran nuclearisé militaire , je doute et comme les russes defendent un iran civil ....

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Oui Loki, mais entre une bombe expérimentale (quel volume, poids, etc...) et une bombe utilisable militairement, disons dans un misile, il faut un certain temps voir un certain nombre de compétences...
oui , entre la première bombe et un arsenal conséquent il se passera du temps....

à noter que l'iran aurait déjà des vecteurs pouvant transporter une telle bombe , ils ont acheté 15 missiles de croisière à l'ukraine il y a quelques années et le shahab3M aurait une tête "pointue" destinée à une explosion en altitude ( probablement pour une tête chimique actuellement ).

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Risque de frappe militaire Mais, à en croire des rumeurs circulant ces derniers jours, l’Iran pourrait être touché non pas par des sanctions mais bien par des frappes militaires. C’est en tout cas ce qu'affirme un des journalistes les plus connus des Etats-Unis : Seymour Hersh, réputé pour ses sources plus que bien informées au Pentagone et à la Maison Blanche. Dans le journal The New Yorker, ce grand reporter révèle l’existence d’une équipe spéciale au ministère de la Défense américain. Ces experts sont en train d’établir un plan d’attaque de l’Iran, pouvant être exécuté «sur ordre du président Bush, dans les 24 heures». Même si la secrétaire d’Etat américaine, Condolezzaa Rice, affirme encore une fois la ferme volonté des Etats-Unis de trouver une issue diplomatique à la crise actuelle, Moscou, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, commence ouvertement à s’inquiéter d’éventuelles frappes militaires contre l’Iran, tandis que le président Vladimir Poutine met, indirectement, et sur un ton presque menaçant, en garde Washington à propos d'une tentation unilatérale d'agir, très va-t-en guerre : «De quelles frappes parle-t-on, sans sanctions votées par le Conseil de sécurité ?», demande Moscou. Ce contexte extrêmement tendu semble renforcer les Iraniens dans leur position consistant à jouer la montre. Selon plusieurs experts et observateurs, le Conseil de sécurité de l’Onu adoptera la prochaine résolution au plus tôt le 9 mars, date de la fin du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique, une réunion au cours de laquelle le cas iranien sera très certainement évoqué. Téhéran se dit serein et prêt à toute éventualité, y compris une guerre.

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oui , entre la première bombe et un arsenal conséquent il se passera du temps....

à noter que l'iran aurait déjà des vecteurs pouvant transporter une telle bombe , ils ont acheté 15 missiles de croisière à l'ukraine il y a quelques années et le shahab3M aurait une tête "pointue" destinée à une explosion en altitude ( probablement pour une tête chimique actuellement ).

Question qu'est que peuvent vraiment valoir des "missiles de croisière" sans l'environnement de guidage? Quid de la carto embarquée, du guidage GPS, etc...?
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là tu demandes trop pour mes connaissances [08] tout ce que je sais c'est qu'il s'agit de matériel ukrainien datant de la période soviétique ( des Kh55 ) d'une portée de 3000km après je ne serais pas surpris si une copie made in iran apparaissait dans les années à venir........ [31]

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Bill Clinton opposé à un recours à la force contre l'Iran MANHATTAN, Kansas (AP) - L'ancien président américain Bill Clinton s'est dit vendredi opposé à une action militaire des Etats-Unis contre l'Iran, qui refuse toujours de suspendre son programme nucléaire comme le Conseil de sécurité l'en a enjoint. Selon M. Clinton, les sanctions sont plus efficaces que l'on ne pense, contrairement à l'usage de la force. M. Clinton a poursuivi en affirmant que les Etats-Unis ne peuvent être certains qu'une frappe militaire détruirait le programme nucléaire iranien, notant également que la population de l'Iran est trois fois plus nombreuse que celle de l'Irak, où l'armée américaine est actuellement en difficulté. http://fr.news.yahoo.com/03032007/5/bill-clinton-oppose-un-recours-la-force-contre-l-iran.html

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apparament la cia et le mossad ne chome pas ,aprés le scientifique iranien qui aurai été assasiné par le mossad ,c'est le tour des us de kidnappé un ex ministre de la défense iranien,de surcroit gardien de la révolution .

DEBKAfile Exclusive: Tehran suspects US agents snatched missing ex-deputy defense minister Gen. Alireza Asquari, 63, in Istanbul last mon

The retired Revolutionary Guards officer who served as dep. defense minister for eight years up until 2005 went missing in mysterious circumstances in Istanbul on Feb. 7. Gen. Asquari is the officer in charge of Iran’s undercover operations in central Iraq, according to DEBKAfile’s intelligence sources. He is believed to have masterminded - or even participated - in the armed group which snatched five Americans from the US-Iraqi command center in Karbala south of Baghdad Jan. 20 and shot them.

His disappearance appears to be part of the US-Iran intelligence war over Iraq – a sequel of the Jan. 11 US capture of high-ranking Revolutionary Guards officers in Irbil

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Risque de frappe militaire

Mais, à en croire des rumeurs circulant ces derniers jours, l’Iran pourrait être touché non pas par des sanctions mais bien par des frappes militaires. C’est en tout cas ce qu'affirme un des journalistes les plus connus des Etats-Unis : Seymour Hersh, réputé pour ses sources plus que bien informées au Pentagone et à la Maison Blanche. Dans le journal The New Yorker, ce grand reporter révèle l’existence d’une équipe spéciale au ministère de la Défense américain. Ces experts sont en train d’établir un plan d’attaque de l’Iran, pouvant être exécuté «sur ordre du président Bush, dans les 24 heures».

Même si la secrétaire d’Etat américaine, Condolezzaa Rice, affirme encore une fois la ferme volonté des Etats-Unis de trouver une issue diplomatique à la crise actuelle, Moscou, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, commence ouvertement à s’inquiéter d’éventuelles frappes militaires contre l’Iran, tandis que le président Vladimir Poutine met, indirectement, et sur un ton presque menaçant, en garde Washington à propos d'une tentation unilatérale d'agir, très va-t-en guerre : «De quelles frappes parle-t-on, sans sanctions votées par le Conseil de sécurité ?», demande Moscou.

Ce contexte extrêmement tendu semble renforcer les Iraniens dans leur position consistant à jouer la montre. Selon plusieurs experts et observateurs, le Conseil de sécurité de l’Onu adoptera la prochaine résolution au plus tôt le 9 mars, date de la fin du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique, une réunion au cours de laquelle le cas iranien sera très certainement évoqué.

Téhéran se dit serein et prêt à toute éventualité, y compris une guerre.

Aiiie Ca se réchauffe c'est pas bon....
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Autre analyse

Col Dan Smith

Les conditions se sont pas ( encore ? ) remplies.

Le signe de la mobilisation d'un troisieme Porte Avion n'existe toujours pas.

The probability that the president will open the third can (Iran) is lessened further because the administration doesn't have a "larger can"--that is, the support of the other permanent members of the UN Security Council, Germany, and other European Union countries--for military action. In fact, Washington is unable to forge agreement on stringent sanctions to make Iran comply with Security Council resolutions concerning its nuclear activities.

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apparament la cia et le mossad ne chome pas ,aprés le scientifique iranien qui aurai été assasiné par le mossad ,c'est le tour des us de kidnappé un ex ministre de la défense iranien,de surcroit gardien de la révolution .

DEBKAfile Exclusive: Tehran suspects US agents snatched missing ex-deputy defense minister Gen. Alireza Asquari, 63, in Istanbul last mon

The retired Revolutionary Guards officer who served as dep. defense minister for eight years up until 2005 went missing in mysterious circumstances in Istanbul on Feb. 7. Gen. Asquari is the officer in charge of Iran’s undercover operations in central Iraq, according to DEBKAfile’s intelligence sources. He is believed to have masterminded - or even participated - in the armed group which snatched five Americans from the US-Iraqi command center in Karbala south of Baghdad Jan. 20 and shot them.

His disappearance appears to be part of the US-Iran intelligence war over Iraq – a sequel of the Jan. 11 US capture of high-ranking Revolutionary Guards officers in Irbil

il s'agit plus de rumeurs que de faits ; elles ressurgissent régulièrement à chaque mort ou accident d'avion en Iran et personne ne peut vraiment savoir le degré de véracité......

à noter toutefois que les iraniens ont aussi des unités spécialisées dans les opérations à l'étranger et que sis soupçonnaient Israél de menner des coups sur leur territoire, ils menneraient eux même des représailles ( notamment contre les délègations diplomatiques israéliennes )

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il s'agit plus de rumeurs que de faits ; elles ressurgissent régulièrement à chaque mort ou accident d'avion en Iran et personne ne peut vraiment savoir le degré de véracité......

à noter toutefois que les iraniens ont aussi des unités spécialisées dans les opérations à l'étranger et que sis soupçonnaient Israél de menner des coups sur leur territoire, ils menneraient eux même des représailles ( notamment contre les délègations diplomatiques israéliennes )

attaqué les délégation israélienne,cela reviendrai a ce tiré une balle dans la téte pour l'iran,je n'ose méme pas imaginé la réaction d'israel et de ces alliées.

cela ne ferai qu'achevé de convaincre les usa qu'il n'y a pas de dialogue possible avec les iraniens. ainsi ils pourrait facilité singuliérement une vaste opération de bombardement israélienne,si les us autorise israel a passé par l'irak,la on ne parle plus de raid ,mais de campagne aérienne,parceque la c'est plus les 125 avions qu'israel enverra,mais plus de 346 avions(j'ai pas compté les deux F-16I arrivé ce mois ci).

au fait quel a été la réaction iranienne au rapte de ces ambassadeurs et de son personnel diplomatique en irak? les mollahs ne serait pas assez fou pour s'attaqué au ambassades américaine ,parceque si les iraniens veulent joué a ca ils ont perdue d'avance .

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rêve pas les iraniens sont capables de prendre des gants avec les USA ( mais ils ont des moyens de rétorsion indirects façe aux USA ) mais ils n'ont absolument pas peur d'Israél : si Israél se met à abattre des citoyens iraniens en Iran : il y aura des représailles ( ils ont fait quoi les israéliens après l'attentat à bueno aires déjà ? ). même avec un couloir aérien ouvert en Irak, la plupart des F16 n'ont pas l'autonomie pour aller et revenir d'Iran , seules les F15 et F16I le peuvent et encore si la mission ne comporte pas trop de pénétration à basse altitude et si ils viennent à haute altitude , les radars iraniens les détecteront de trés loin et seront capables de guider leur propre chasse .........

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rêve pas les iraniens sont capables de prendre des gants avec les USA ( mais ils ont des moyens de rétorsion indirects façe aux USA ) mais ils n'ont absolument pas peur d'Israél : si Israél se met à abattre des citoyens iraniens en Iran : il y aura des représailles ( ils ont fait quoi les israéliens après l'attentat à bueno aires déjà ? ).

même avec un couloir aérien ouvert en Irak, la plupart des F16 n'ont pas l'autonomie pour aller et revenir d'Iran , seules les F15 et F16I le peuvent et encore si la mission ne comporte pas trop de pénétration à basse altitude et si ils viennent à haute altitude , les radars iraniens les détecteront de trés loin et seront capables de guider leur propre chasse .........

ils ont fermenté des troubles en iran avec attentats sur commande.

multiplié leurs soutiens au moudjhadine du peuples et

parceque tu crois que les israéliens veulent juste un couloir aérien pour envoyé leurs avions de combats? lol

ne soit pas ridicule,si israel dispose d'un couloir aérien, il l'utilisera a fond, boeing 707 reem c 130 ravitailleurs,drones,GulfstreamV,F-15C/D/I F-16B/C/D/I

israel pourra aussi compté sur le soutien de l'usaf ou de la raf en cas de pépin ou de besoin logistique.

israel a des bases radar en turquie,des sattélites espions,des drones longue endurance,des bases au kurdistan et encore plein de truc que je connais pas secret défense oblige.

l'iran n'est pas intouchable ,les mollahs le savent et cest bien pour cela qu'ils veulent la bombe.

et puis si les mollahs attaques les intéréts occidentaux ou des cibles juives en ameriques,allemagne,uk,france......cela donnerai un parfait alibi aux européens et au us pour attaqué l'iran au nom de la lutte contre le térrorisme.

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et puis si les mollahs attaques les intéréts occidentaux ou des cibles juives en ameriques,allemagne,uk,france......cela donnerai un parfait alibi aux européens et au us pour attaqué l'iran au nom de la lutte contre le térrorisme.

Et comment.....si guerre il y a l'Iran va perdre beaucoup
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Evidemment qu'ils y perdrons mais ce n'est pas le probleme,le probleme est:est ce que ce qu'on va perdre vaut le coup d'attaquer l'Iran. Apres evidement les USA ont les moyens de renvoyer à l'age de pierre (pour reprendre une expression à la mode chez les dirigeants americains)l'Iran.Mais il y aura pas mal de degat de notre coté. Je veux pas trop savoir à quoi ressemblera le golfe du persique en cas d'attaque.ça risque d'etre tres sportif pour les super-tankers.Sans parler de l'irak et d'autre endroit fort sympathique comme l'arabie saoudite ou l'ouest de l'Afghanistan.

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bon galil, il y a plusieurs trucs que tu ne veux pas prendre en compte :

a) le caractére politique : l'Irak a un gouvernement qui n'est pas celui voulu par les USA et qui est proche de l'Iran : celui-ci comprend à la fois des représentants des milices chiites anti-américaines , son autorité morale supérieure est l'ayatollah iranien ali sistani et ce gouvernement a promis à l'iran que son territoire ne servirait jamais à une attaque de l'iran : si israél fait voler au dessus de l'irak puis de l'iran tout son attirail à moyenne altitude : ça ne sera pas discret et ça posera de sérieux problèmes aux américains avec le gouvernement irakien ( qui peut décider de lui même la fin de la présence étrangère sur son territoire ) , ajouté à des affrontements déclenchés par les milices chiites contre les troupes US : bref aucun intérêt pour les USA dans ce cas.

b) les gros appareils risquent d'avoir un problème à approcher de l'iran car celle-ci dispose de missiles longue portée ( 250 km ), ils devraient donc dans ce cas respecter une marge de 2/300 km par rapport à la frontière ce qui signifie qu'ils ne pourront pas gérer la bataille aérienne qui se déroulera au dessus du plateau central iranien

c) les F16 B/C/D n'ont pas le rayon d'action à ma connaissance pour aller en Irak ( on parle pas de convoyage ici ) et les F15 A/B sont trop anciens pour une mission aussi dangereuse.

d) les MiG 29 ( et les F14 et F4 ) iraniens combattront au dessus de leur territoire un adversaire pas plus nombreux ( j'ai sur le site israélien JCSS début 2006 147 F16I et F15 y compris les F15 A et B au début 2006 ) mais qui devra diviser ses forces en 3 missions , frappe au sol ( notamment tous les F15I ) , suppression des SAM ( SA2 , IHAWK, SA6 ) et supériorité aérienne en sachant que eux bénéficieront d'un controle radar et n'auront qu'une mission et configuration : la supériorité aérienne ( et ne me parle pas de radars installés au kurdistan irakien , aucun systéme ne permettra de gérer une bataille aérienne au dessus de téhéran depuis un poste terrestre au kurdistan ) , en résumé les chasseurs iraniens vont souffrir ( surtout les F4 et F14 ) mais l'aviation israélienne y laissera de sérieuses plumes ( surtout si les MiG 29 ont été améliorés et intégrent des AA12 ).

e) les SA15 capables d'abattre un avion à 10000m à 12km de distance : ils vont durement secouer les avions d'attaque ( un GBU28 porte à 9km et c'est la seule bombe à pouvoir attaquer natanz ), il y a aussi d'autres joyeusetées ( FM80 voire 90, RBS70 )

il découle de a) surtout que si couloir il y a, c'est pour une mission de pénétration à basse altitude ( donc discréte autant que possible ) visant à attaquer par surprise les sites avant que la défense ne soit alertée ; ça peut réussir mais il a aussi des objections :

- c'est un raid de 1600km dont environ 6/700 à basse altitude et au retour fissa ( donc grosse conso de carburant ) avec les MiG 29 et F14 au fesses ( si je peux me permettre ) : combien d'avion en configuration de combat ( pas de convoyages ) ont le potentiel d'y aller , moi surglobal sécurity je trouve pour le F15E ( F15I ) la valeur maximale suivante : 4445 km avec des réservoirs larguables et 1853 km en rayon de combat maximum , je n'ai pas le profil associé ( Hi-LO-HI ? ou HI-HI-HI ) mais j'ai un sérieux doute que les F15 puissent y aller sans ravitaillement en vol et Israél posséde 10 avions de ravitaillement : ça limite sérieusement la taille d'un raid non ?

- tout le raid suppose le secret le plus absolu et de la chance car si les SA15 sont en fonction au moment où les avions israéliens arriveront à 20km de leurs cibles, ça peut tourner au massacre ( une batterie peut engager 8 cibles en même temps et jusqu'à 32 cibles en succession rapide avec ( selon le constructeur ) plus de 90% de coups au but sur un avion de combat ( n'oublie pas non plus les autres systémes sol-air )); enfin le retour à travers un défense aérienne en alerte sera trés dur ......

enfin les pays de l'UE n'ont aucune envie ( et pas vraiment les moyens ) d'une action militaire en Iran ( donc si guerre subversive il y a entre Israél et l'Iran, il y aura des pertes des 2 cotés )

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Voici un article intéressant du journal "Le Monde" :

La critique des ayatollahs envers Ahmadinejad

C'est bientôt l'heure de la prière à Qom, ville sainte des chiites iraniens (160 km au sud de Téhéran), et le grand ayatollah Youssef Saanei est pressé. D'un geste impatient de sa canne, il accélère le rituel du thé, arrange prestement les plis de sa robe et, abrégeant les politesses d'usage, se lance : "La République islamique a fait plus de progrès du temps de l'imam Khomeiny - Que son âme repose en paix - que récemment ! Nous n'aurions jamais dû nous retrouver avec l'équipe actuelle.

C'est un signe que nous nous sommes éloignés des buts réels de la révolution et de l'imam. Les gens cultivés en souffrent et sont sans espoir." Et, rompant avec le style docte et alambiqué qui sied en général à l'un des plus respectés des quelque 14 grands ayatollahs de Qom, Youssef Saanei, sans jamais le nommer, dresse une critique acérée du président Mahmoud Ahmadinejad.

Il parle de "démagogie", d'"incapacité", de "promesses économiques non tenues", ironisant même, à propos de la future et impopulaire augmentation du prix de l'essence en Iran : "On m'avait promis, comme à chaque Iranien, d'apporter l'argent du pétrole jusqu'à ma table. Au lieu de cela, "ils" sont en train de me le prendre dans le réservoir de la voiture !" Il parle encore de "droits de l'homme et de la femme" qui "progressaient" avant le nouveau gouvernement. Enfin et surtout, il parle du dossier nucléaire.

Manifestement, si cet ancien compagnon de l'ayatollah Khomeiny - qui, avant d'évoluer vers des positions modérées, fut l'implacable procureur des tribunaux révolutionnaires - se montre à découvert, à près de 80 ans, c'est que l'heure est grave à ses yeux. Et s'il prend la précaution d'expliquer que "les slogans sont, ici, comme aux Etats-Unis, à usage intérieur", il n'en montre pas moins qu'il est préoccupé par les diatribes très dures du président Ahmadinejad : "Les slogans, ils ne s'en rendent pas compte, c'est mauvais pour l'image de l'Iran. Plus il y en aura, plus cela compromettra la situation. Nous n'avons rien à gagner à être isolés et, tout autant qu'une attaque aérienne américaine, de nouvelles sanctions seraient une catastrophe.

"Pense-t-il, dans un tel contexte de crise, qu'organiser une conférence gouvernementale sur la réalité de l'Holocauste, il y a quelques mois à Téhéran, a aidé l'Iran ? "Il ne faut jamais faire aux autres ce que l'on n'aimerait pas que l'on nous fasse, enseigne le Coran, dit-il sarcastique. L'Holocauste, c'est de l'Histoire ; va-t-on changer l'histoire des nations ? Je ne vois pas pourquoi le gouvernement s'est lancé là-dedans. Aimerions-nous, nous, un Congrès sur notre histoire ? Non, tout cela est très mauvais pour l'islam et pour l'Iran !" Puis, debout déjà, il se lance dans un panégyrique de l'ancien président, le pragmatique Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, dont la réputation a été entachée par des soupçons de corruption, mais qui vient d'être réélu en force à l'Assemblée des experts, un rouage essentiel du régime : "Une campagne de calomnies l'a empêché d'être élu président, mais lui seul pourra tirer le pays de ce mauvais pas." Le temps de s'inquiéter de ce que Bruxelles pourrait un jour cesser de qualifier de "groupe terroriste" les Moudjahidins du peuple, dissidents armés réfugiés en Irak, dont le régime craint qu'ils ne soient utilisés par les Américains pour déstabiliser le pays - car "terroristes ils sont et ils demeurent, même repentis" - et il s'en va. La prière n'attend pas.

Un cas isolé, le grand ayatollah Saanei ? Il reflète, nous explique, en privé, un professeur d'un séminaire coranique, l'opinion de nombreux jeunes mollahs cultivés de Qom et d'une majorité des grands ayatollahs.

"Le courant n'est pas passé jusqu'ici avec (Mahmoud) Ahmadinejad dont le soutien à Qom se résume à l'ayatollah intégriste Mesbah-Yazdi, deux ou trois autres et quelques fondations radicales. Beaucoup de grands ayatollahs, comme Mousavi Ardebeli ou Saanei, sont mal à l'aise avec le "populisme religieux" du laïque Ahmadinejad et les tensions qu'il crée au sein du régime et de la société. Ils préféraient l'ancien président Rafsandjani, un religieux cultivé, mais surtout un pragmatique plus adapté aux situations de crise." Et il ajoute : "A part quelques-uns, ils ne veulent pas un changement profond, mais un gouvernement plus ouvert. Ils craignent que cette politique d'intransigeance, menée au nom de la religion, n'affaiblisse le pays et ne finisse par nuire à l'islam et à tout le système, qui pourrait à la longue basculer.

"DÉCLARATION REMARQUÉE"

De fait, bien que malade, l'ancien dauphin de l'ayatollah Khomeiny, le grand ayatollah Montazéri (considéré comme dissident et écarté au profit de l'actuel Guide suprême de la révolution, l'ayatollah Khamenei) a fait une déclaration remarquée il y a quelques semaines sur le nucléaire. "Nous disons "Mort à l'Amérique", mais les Etats-Unis sont une puissance avec des moyens importants (...) Il ne faut pas la provoquer, a-t-il dit. Tous les jours on répète : "C'est (la technologie nucléaire) notre droit". Mais on peut obtenir un droit sans créer de problèmes et sans donner des prétextes aux autres.

"Quant au mollah Fazel Meybodi, chargé des publications de l'université pilote Mofid, à Qom, où étudient plus de 1500 élèves, il a envoyé une note au journal Ettemad-e-Meli pour mettre en garde le système éducatif. Il y explique, nous a-t-il raconté, qu'en Iran "il y a 30 000 élèves drogués, un grand nombre de jeunes que la misère contraint à abandonner leurs études, mais certains responsables sont inconscients de ces difficultés et, au nom de la religion, se perdent en arguties stériles sur la couleur de la barbe de Mahomet." Et de conclure : "N'est-ce pas aussi humiliant, pour l'image de l'islam, que les caricatures danoises du Prophète ?" Marie-Claude Decamps.

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une analyse du problème des frappes sur l'iran par le CISS : http://www.csis.org/media/csis/pubs/070305_iran_israelius.pdf en gros ça serait trés difficile et pas nécessairement efficace de la part d'Israél ça serait trés faisable pour l'US Air Force et l'US Navy mais sans garantie absolue quant aux résultats à long terme et avec de forts risques de rétorsions en irak etc........

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La trace d'Ali Reza Asghari a été perdue à Istanbul. Pour certains, il aurait servi d'agent de liaison avec le Hezbollah, ou détiendrait des informations sur le programme nucléaire iranien. EN D'AUTRES TEMPS, l'affaire, révélée la semaine dernière par un quotidien turc, serait peut-être passée inaperçue. Mais l'inquiétude régionale, déclenchée de toutes parts, par la disparition d'un ancien général ­iranien des Gardiens de la révolution est, d'une certaine façon, révélatrice des tensions qui animent actuellement le Proche-Orient. Rappel des faits : le 7 fé­vrier dernier, Ali Reza Asghari, ancien vice-ministre iranien de la Défense sous la présidence de Mohammad Khatami aurait ­disparu, selon le journal Hürriyet, alors qu'il était en visite à Istanbul. Depuis, aucune nouvelle de cet homme de 63 ans, qui détiendrait, toujours selon ce quotidien, des informations importantes sur le programme nucléaire iranien. Seule trace de son pas­sage : une réservation payée cash, en son nom, et pour trois nuits, dans un grand hôtel de la capitale économique turque. Après un mois de silence, la République islamique a fini par réagir officiellement, hier, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, en demandant des « explications aux autorités turques ». Pour l'heure, les circonstances mystérieuses de cette disparition laissent la place aux rumeurs les plus contradictoires. Cet ancien membre de l'armée idéologique iranienne aurait-il été enlevé par « les services de renseignements occidentaux », comme le laissait entendre, hier, le chef de la po­lice iranienne, Ismaël Ahmadi­Moghadam ? Ou bien aurait-il, de son propre chef, décidé de déserter, en vue de s'exiler aux États-Unis, comme le suggèrent certains médias turcs et arabes ? D'après la presse israélienne, - qui suit l'affaire de très près -, l'homme, présenté par l'agence de presse iranienne Mehr, comme un retraité du ministère iranien de la Défense, ne serait pas n'importe qui : il aurait joué un rôle important dans les « missions spéciales » menées au Liban par les Gardiens de la révolution à l'époque de la capture en 1986 de l'aviateur israélien Ron Arad. Les médias de Jérusalem rappellent qu'Israël accuse l'Iran de le détenir, ce que Téhéran nie. D'après la radio israélienne, Asghari aurait également servi d'agent de liaison avec le Hezbollah et « d'autres organisations terroristes » dans le monde. Une affaire sur fond d'inquiétude occidentale D'où les craintes formulées ces derniers jours par Israël, qui redoute l'organisation d'enlèvements ou d'attentats de la part de l'Iran. « Il est normal de se méfier de l'Iran lorsque des rumeurs pareilles circulent dans la ré­gion », confiait, hier, à l'AFP, un haut responsable israélien sous couvert de l'anonymat, en signalant que Téhéran, via le Hezbollah, avait déjà attaqué au début des années 1990 des représentations juives et israéliennes à Buenos Aires. Rumeurs, accusations multiples, paranoïa générale... L'am­pleur du débat provoqué, ces dernières 24 heures, par la disparition de cet ancien vice-ministre iranien, illustre, à sa façon, l'am­biance tendue qui prévaut dans cette région du monde. L'affaire intervient sur fond d'inquiétude occidentale face au programme nucléaire iranien et à l'heure où des sanctions renforcées sont à l'ordre du jour. Les États-Unis et Israël accusent aussi Téhéran de soutenir la milice libanaise chiite du Hezbollah. En comparant, à plusieurs reprises, l'État hébreu à une tumeur « qu'il faut rayer de la carte », Mahmoud Ahmadinejad n'a fait qu'accroître les inquiétudes d'Israël, qui n'a pas exclu de riposter en cas de menace iranienne renforcée. Les propos du président iranien sont pourtant loin de faire l'unanimité à Téhéran. Une grande partie de la classe politique a d'ailleurs tenu récemment à se distinguer pu­bliquement de Mahmoud Ahmadinejad , - y compris un des ­proches conseil­lers du guide su­­prême -, de peur que ses diatribes enflammées ne provoquent un conflit régional.

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