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Cricrisius

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Tout ce qui a été posté par Cricrisius

  1. Constantinople, et ses murailles, sont beaucoup plus difficile à attaquer que Rome. Et au niveau géostratégique, l'Empire romain d'orient est un peu moins vulnérable que sa consoeur occidentale. Mais cela n'empêchera pas les Wisigoths, puis les Huns, de ravager toute la partie européenne de l'empire d'orient après la défaite romaine Andrinople. D'une certaine façon, la civilisation romaine d'occident n'a pas disparu puisque les babares se sont finalement plus ou moins "romanisés" (c'est pour cela que la période post chute de Rome est souvent appelée: "l'antiquité tardive"). Si l'authorité politique de l'empire romain a disparu, il subsitste toujours son authorité morale et religieuse via le pape à Rome... jusqu'à aujourd'hui (les empereurs romains étaient aussi les représentant des dieux, puis de Dieu, sur terre). La chute de l'empire d'occident à aussi des origines démographiques, les pestes antonine et cyprienne font de gros ravage dans la population. La peste antonine (fin II°siècle), par exemple, cause la perte d'entre 10 et 30% (selon les estimations) de la population de l'empire. La peste cyprienne fait aussi d'énormes dégats, mi-III°siècle. Rien qu'a Rome, la population passe, de plus de 500 milles habitants, à la moitié seulement !. Certains y voit une des cause principale de la chute de l'empire d'occident: http://www.michelgurfinkiel.com/articles/436-Demographie-Limplosion-de-lEmpire-romain.html Il faut mettre en parallèle cette chute démographique de l'un, avec la hausse démographique des Germains. A cela se rajoute au tarissement des mines d'or d'Espagne, qui mine les finances, et qui occasione des restrictions budgétaire qui touche, notament, l'armée, dont l'équipement, devenu trop cher, s'allège progressivement. Ainsi les légions se battants à Andrinople n'ont plus rien à voir, en puissance et armement, avec les légions de César. On peut y rajouter le syndrome "ligne maginot": les armées romaine sont dispersés et "immobilisés" sur les systèmes défensifs aux frontières, les limes, au détriment de la manoeuvre et des offensives (et contre-offensives). Dès que le Limes est enfoncé, il leur est très difficile de parer un raid barbare. Il y a aussi les guerres civiles incéssantes, grace à des armées romaines devenues peu fiables, "vénales", promptes à nommer des usurpateurs et à "déserter" les limes pour marcher sur Rome, dès qu'une bonne occasion se présente. Mais la liste est longues d'autres causes, plus ou moins importantes, qui ont minés l'empire d'occident.
  2. Les armées de l'époque font tout pour être vues et remarquées, les uniformes se doivent donc d'être le plus "flashy" possible, et quoi de mieux que le rouge (sans trop de rapport politique ou symbolique). Ce n'est que vers 1890/1900 que les militaires commence à penser au camouflage... Cela étant, tous les militaires et fantassins ne portaient pas le pantalon rouge.... loin de là ! par exemple en 1870: http://www.laguerrede1870enimages.fr/page64.html
  3. Je dirais, qu'en ne faisant rien maintenant, les japonais se retrouveront en position délicate. En effet, les chinois prennent, de plus en plus, l'habitude de se "balader" et de "s'installer" dans les 12 miles des Senkakus. Les japonais ne les raccompagnant pas, ou ne les interpellant pas, immédiatement, s'exposent à passer pour les agresseurs si d'aventure ils voudraient, plus tard, les expulser manu militari. C'est peut-être ce que veulent démontrer les chinois: -que le Japon n'exerce aucune authorité réelle sur ces îles, (mettant en doute les revendications nippones). -et qu'ils sont bien "chez eux" puisque les japonais ne les expulses pas.
  4. Hum ! ça dépend de qu'elle régime démocratique.... en France, avec la 5° république, c'est le président, chef des armées, qui décide seul: feu nucléaire, interventions militaires...(Sarkozy> la Libye, Hollande > Le Mali...), et ce, sans rien demander à qui que ce soit. Aux USA, le président, aussi, à un certain degré de liberté et d'influence: voir F. Roosvelt, ou plus récement, Bush Jr... En Allemagne, par exemple, c'est le contraire, toutes les décisions passe par le parlement, personne ne décide seul. Si les parallèles existent entre la guerre d'Espagne et la Syrie, parler de Munich révèle, surtout, le profond traumatisme français au sujet de la 2°GM. Je souscrit à cette analyse, je rajouterai qu'il est de nature humaine de ce référencer aux évenements passés pour: -soit éviter de refaire les mêmes erreurs, -soit trouver ou s'inspirer de solutions qui ont déjà fonctionnés. Perso, pour le parallèle avec les romains et 2010 (pour la France), j'aurais pris l'Empire romain d'occident du IV°/ V°siècle
  5. C'est une remarque interressante. Il est fort probable que l'on eu les mêmes interrogations (et bien d'autres encore), si la question de l'unification nationale fut posée à un commerçant français du XV°siècle, à un grec au VI°s av JC, ou un chinois du II° millénaire av JC... l'étranger de l'époque étant la ville ou la region d'à côté !!! L'unification de l'humanité est un mouvement irréversible. N'oublions pas que l'humanité à commencée en individus se regroupant en tribus, puis en villages, en villes, en "cités états", en pays, et maintenant ces pays tendent à se réunir en blocs.... (européens, américains /sud-américains, asiatiques, africains....). Mais je rassure tout le monde, nous ne verons pas cette unification de l'humanité de notre vivant, cela prendra certainement de long siècles encore.... Pour un gouvernement mondial. Est-ce possible? C'est inéluctable, je pense. Est-ce souhaitable? Oui, si l'on extrapole cette gouvernance en partant de ce qui ce fait dans nos pays, actuellement. Et la minorité qui n'est pas d'accord? Ben, peut-être comme maintenant dans nos démocraties: elle votera contre, manifestera pacifiquement, réclamera justice au tribunal, fera du lobbying ... sauf que ce sera international.
  6. Cricrisius

    OVNIS

    Sans parler des "abducted" (enlèvements extraterrestres, rattachés, plus ou moins, au phénomène OVNI), il y a des témoingnages qui existent, sur des OVNI incluant des E.T. La démarche des scientifiques est de: constater le phénomène à étudier, le mesurer, le comprendre, le théoriser, l'expliquer et, éventuellement, de le reproduire. Et pour cela, il faut qu'ils sachent ou il va se produire afin de préparer les materiels de mesures, caméras... idéalement, si le phénomène se reproduit, c'est encore mieux pour l'étudier. Or, dans le cas des OVNI, c'est complètement imprévisible, et les scientifiques n'interviennent qu'après leurs signalements... bien trop tard. Ils en sont réduits qu'à faire des enquêtes après coups, et des suppositions. A ma connaissance, le seul cas où une recherche scientifique a eu lieue (ou est encore en cours ?) sur des OVNI, c'est le projet Hessdalen (en Norvège), où de nombreuses observations d'OVNI ont lieue dans une vallée, depuis les années 80, et où une station de mesure automatique y a été installée, des données et films ont été collectés et étudiés. http://www.secret-realite.net/index.php?mod=articles&ac=commentaires&id=505 Le terme PAN, est parfait pour désigner toutes les observations n'incluant pas d'objets ou "engins". Le terme OVNI, lui, colle très bien aux observations décrivant des aéronefs inconnus / non répertoriés. Sous cette appelation on y trouve aussi bien des soucoupes volantes, que des engins militaires secrets ou inconnus (avions, drones, hélicos NOTAR, prototypes...). Pour ces derniers, c'est seulement de longues années après que l'on fait le rapprochement (ex: SR71, U2, F117, B2...). Parler d'OVNI pour tous les phénomènes lumineux aérien, peut être donc vu comme un abus de langague, si l'observation ne décrit pas un objet solide derrière. Les ufologues utilisent, très souvent, la classification de Hynek, qui me semble plus judicieuse et appropriée: Elle range les observations dans plusieurs catégories allant des Lumières Nocturnes loingtaines "peu banales" aux Rencontres Rapprochées de type 1, 2, 3, 4... jusqu'aux contacts supposés avec des E.T. http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_Classification_de_Hynek
  7. Cricrisius

    OVNIS

    L'ufologie (comme la cryptozoolofie) n'est pas reconnue comme "sciences", en résulte qu'il n'y a ni financement de recherche publique (ou privé), ni scientifiques travaillant dessus à temps plein (sauf dans certains cas comme le GEPAN, mais avec de faibles moyens). Les enquêtes et les conclusions sont donc laissés libre, à qui le souhaite, et l'on se retrouve, ainsi, avec énormément d'huluberlus (venu d'on ne sait où, et prompt à dire n'importe quoi, sur internet ou à la TV).. .et parfois, il y a d'autres personnes qui font un travail serieux, documenté, et quasi-scientifique. En cryptozoologie (et avec internet), c'est encore plus du "n'importe quoi" qu'en ufologie. S'il y a quelques cas que je trouve, interessants, le reste est totalement farfelu. Malgré tout, il y a eu quelques cas élucidés, comme les calamars géants (et autres créatures des profondeurs) que l'on pensait, impossible, avant. Pour l'ufologie, tous les OVNI ne sont pas à mettre sur le dos d'E.T, la liste est longues de phénomènes aériens qui sont, aujourd'hui, répertoriés et connus. Mais (dans le lot des fameux 10 à 15% inconnus), on trouve pas mal de cas troublants où, même passé à "l'épreuve scientifique", il n'y a aucune autre explication rationelle pour le moment.... mise à part les soucoupes volantes.
  8. Cricrisius

    OVNIS

    Faut dire que sur cette vidéo, l'on distingue même pas le type d'hélicos... enfin... ça à, au moins, le mérite de voir (très mal) une "chose" que les spéctateurs( et des pilotes) ont beaucoup mieux vu, sur place. C'est LE grand soucis actuel, tout le monde (ou presque) ce balade, avec des appareils capables de choper des bonnes images/films en HD + zoom (APN, caméscopes, certains smartphones....), et on pourrait donc s'attendre à avoir de bonnes images. Et il y en a certaines pas mal sur internet.... MAIS, très souvent, dès que "l'OVNI", apparait un tant soi peu "correct", la photo (ou le film) passe pour un supposé Fake, à coups de retouches photos et autres logiciels de montages. Malheureusement, il est devenu difficile de démêler le vrai du faux. C'est vrai dans 85 / 90% des cas, mais il y a, quand même, 10 / 15% inexpliqués et rattachés aux OVNI: quand plusieurs personnes, ne se connaisant pas, décrivent le même phénomène, étayés de preuves "solides" (photos ou films "sans trucage", traces radars, traces sur le sol ou la végétation, irradiation relevé "non naturelle"...). C'est sur ces cas "inéxpliqués" que ce base l'ufologie, et ou en découle la croyance (ou non) d'E.T.
  9. Cricrisius

    OVNIS

    Ben, il y a des cas, très connus, où des OVNI sont passés sur des villes importantes, à basse vitesse, et vu par beaucoup de monde: Phoenix 1997 (filmé), Washington 1952, Los Angeles 1942 (avec tir de DCA), Mexico 1993 (filmé en plein défilé de l'armée de l'air), Lima 2011 (filmé)... Le soucis c'est que ET doit certainement vouloir nous observer discrètement (un peu comme nous, quand nous allons étudier des animaux dans leurs habitats naturels), et que les Champs Elysées.... ils doivent pas connaître.
  10. D'un autre côté, le secteur (Alsace) est mineur aux yeux d'Eisenhower (et des alliés), ce qui explique certaine de ces décisions impactant les opérations du secteurs. Ce qui est prévu, pour l'armée de De Lattre, c'est la conquête de l'Alsace et d'attendre, sagement, la fin de la guerre sur la rive ouest du Rhin... Du point de vue du HQG allié à cette periode, que la 1° armée française explose rapidement (ou non) la 19° armée allemande, cela n'avait que peu d'incidence sur le cours de la guerre, et donc non décisif quelque soit le résultat français. Quand De Lattre arrive devant les Vosges, mi-septembre, il est en panne sèche et n'a toujours pas reçue de division blindée. Il lui faut 15 jours pour compléter ses stocks et lancer une offensive, et surtout, recevoir (enfin) une DB (la 5°). A la fin de ce mois, il lui faut, rapidement, relever les troupes "noires" par des unités FFI, qui arrivent peu (ou pas) formées. Il n'y avait pas de stock d'équipement prévue pour les FFI (et vu les problèmes logistiques existants...). Ces unités FFI doivent donc se battrent, immediatement, sans armes lourdes (mitrailleuses, mortiers...), sans uniformes et avec les armes légères et les munitions (de tout types) avec lequels ils sont arrivés. Les premiers résultats opérationnels sont, comme il faut s'y attendre, décevants, avec de grosses pertes chez les FFI. En Novembre, De Lattre estime qu'il lui faudra 2 mois pour remédier à tous ces problèmes (équipement, formation...). En environ 3 mois, c'est la moitié des troupes de De Lattre qui va être remplacée de la sorte, tout en continuant sa progression, cas assez unique chez les alliés, à l'époque. L'axe de progression des unités françaises, en octobre/novembre 44, c'est Belfort - Mulhouse (ou Strasbourg pour la 2°DB) qui permet un meilleur engagement des blindés, c'est justement là que Weise place ces quelques blindés et y envoie des renforts (qui arrivent au fur et à mesure de la bataille). Malgré tout, l'armée française progresse jusqu'au Rhin (mais pas sans pertes). Le massif des Vosges (et donc Colmar) est un terrain moins propice aux chars, or justement la 1° armée française à un serieux problème à ce niveau. Cela explique, en partie, que la poche n'est pas resorbée rapidement. Côté 7° armée US, c'est le même problème de progression difficile dans le secteur vosgien. A cela, il faut ajouter De Gaulle qui "menace" quasiment de démenteler la 1° armée française, en voulant retirer du front plusieurs divisions, en décembre 44, afin dégager les poches de résistances allemandes dans les ports français, dans ces conditions, il devient difficile, pour De Lattre, de lancer une offensive de façon pérenne. A partir de décembre le temps devient épouvantable, ralentissant toutes les opérations du front occidental, et suspendant tout support aérien (déjà que la 1° armée en avait très peu, car son secteur n'était pas prioritaire). Vient la bataille de Ardennes puis surtout Norwind avec ses conséquences sur la réorganisation des unités du secteur, surtout côté US. C'est en pleine tempête de neige que commence la réduction de la poche de Colmar en janvier 45, avec le concours américains. 3 semaines après, dans des conditions climatique extrème, la bataille est gagnée. Si la progression de l'armée française en Allemagne n'a rien d'exceptionnel, le passage du Rhin, fin mars 45, est un exploi à lui seul (quand ont pense que les première troupes ont traversés à la rame). Si l'on prend les chiffres brut, Loki n'a pas tout à fait tord, l'armée française n'a pas briller par ses résultats. Mais si l'on tiens compte des difficultés assez singulières qu'elle à affonter (par rapport aux autres armée alliés), la moindre attention qu'elle bénéficie chez les alliés (support aérien, logistique, politique...), je trouve que l'armée française s'en tire plutôt pas mal, et fait, finalement, une "belle" campagne en 44 / 45. Ce qui m'étonne, c'est que, selon un Militaria que j'ai, il est dit que les journaux de marches allemands n'éxistent plus, pour cette periode, sauf cas rare (documents detruits, perdus, multiples remaniements/regroupement des unités...) Cela explique la difficulté à connaitre l'ordre de bataille précis allemands. Pour compliquer le tout, les unités allemandes vont chercher leurs blindés et autres equipements directement en sortie d'usines (il y a des cas référencés), sans que ces équipements soit répertoriés. Il semble que les estimations (dotations, pertes) des ouvrages français (et anglo-saxons) se réfèrent, surtout, aux comptabilités du materiel allemands détruits ou capturés et aux rapports des services de renseignement alliés de l'époque. Ce qui me choc souvent, c'est surtout côté pertes matériels alliés, les ouvrages sont assez avars en info précise, voir sont parfois suspectes de minimisation (opération Bodenplatte, ou les pertes en chars des unités, par exemple)
  11. Le "blanchiment" ou "l'amalgame" (selon les termes de l'époque) provoque de très grosses tensions dans l'armée française. Malgrés toute leur bonne volontée, peu de résistants font, de suite, de bon soldats, il faut, donc, les (re)instruire. A cela s'ajoute des tensions hiérarchiques et politiques (bien compréhensible), entre FFI / ex-Vichystes / FFL, l'armée française fin 44 / début 45 est une sorte de cocotte minute prête à exploser. Les FFL rechignent à se battre aux côtés des ex-Vichystes et inversement (voir la 2°DB). En caricaturant, un peu, les griefs des uns et des autres: -Les ex-vichystes sont vu comme des ex-capitulards, ou pire, des collabos. -Les FFI sont vu, globalement, comme des "vaut-rien" opportunistes, par les militaires de carrière, et les communistes y suspectés d'être non "fiables". -Les FFL, comme des déserteurs, voir des traitres (par les ex-vichystes). A la description que rapporte De Lattre, il faut rajouter les grades des chefs FFI sont, au début, officialisés, souvent par motif politique et sans verification réelle des compétences militaires, cela aura des conséquences néfastes sur le commandement des troupes. Sur Wikipedia j'ai trouvé d'autres chiffres globaux: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_fran%C3%A7aise_de_la_Lib%C3%A9ration http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_fran%C3%A7aises_de_l%27int%C3%A9rieur http://promotionbrosset.org/EMS/page8.htm La 1° armée incorpore directement, environ, 120 000 FFI (sur les 400 000 FFI, estimés), soit la moitié des effectifs de De Lattre, en février 45. A cela s'ajoute de nombreux volontaires qui arrivent individuellement (FFI ou non). En hiver 44/45, la 1° armée française à, donc, un tout autre visage que celle débarquée, en Provence, été 44. Malgrés tout ces chamboulements et l'hiver très rude, elle arrive à battre la 19° armée, qui, elle (rendons à César ce qui lui appartient), c'est très bien battue avec le peu de moyen à sa disposition et tirant bien profil des évènements, du climat et du terrain. Ce n'est pas pour rien que les historiens considèrent, souvent, l'armée allemande comme étant plus redoutable en défense qu'en attaque !
  12. Il faut voir, aussi, que c'est pas dans les objectifs principaux de la 1° armée française. Dans l'ordre nous avons, capture des ports (Toulon, Marseille...), foncer vers le nord par le couloir rodanien (peu propice aux encerclements), faire la jonction avec les troupes de Normandie, puis foncer sur l'Alsace. Pour la destrucion de la 19° armée allemande, l'armée françaises n'est pas vraiment aidée par les évènements, sur lequels elle n'a souvent aucune prise: - La 19° armée ne cherche pas la bataille (comme en Normandie), ce qui compréhensible vu ses effectifs, seuls les américains ont eu une réelle occasion de la bloquer. -Pb de ravitaillement (avancée alliée trop rapide) puis "gel" de toutes opérations offensives pour Market-Garden. -Ressasissement général des allemands sur tout le front ouest (grace à ce "gel"). -"Blanchiment" de troupes coloniales aguérries par des FFI (à partir de Novembre 44) avec de lourdes conséquences opérationnelles. -Nouveaux "gels" des opérations (+ réorganisations / réaffectactions des troupes alliés) lors de la bataille des Ardennes puis Nordwind. -Conditions climatiques épouventables (digne du front Russe hivernal). -Peu de couverture aérienne (à cause du temps). -Forte resistance allemande "dos au mur". Si l'on compare avec l'armée américaine sur le même secteur à la même époque (ou même celle de Patton en Lorraine), l'armée française ne fait, ni mieux, ni pire, et ce, malgrés les difficultés énnoncées ci-dessus !
  13. Cricrisius

    Pas de Tunisgrad

    Les américains étaient, au moins, d'accord pour la Sicile (même si peu enthousiastes) car elle correspond à la stratégie alliée définie à Casablanca qui était (entre autres) de permettre le libre passage méditerrannéen aux navires alliés et dégager définitivement Malte... C'est la solution radicale que préconise Rommel après El Alamein: lâcher les italiens et sauver "son" Afrika Korps. Si l'on peut parfaitement souternir son raisonnement du point de vu militaire (après El Alamein, il n'y a quasiement plus de matériel à sauver, côté allemand), du point de vu politique il en va tout autrement. Quel serait les conséquence politique d'un tel "lâchage" de l'allié Italien ? Certainement une sortie de l'Italie du conflit, avec de lourdes conséquences pour l'Allemagne, bien plus que de "sacrifier" une centaine de milliers d'hommes et leurs matériels. Hitler (ou tout autre homme politique à sa place) n'aurait donc pas pu suivre Rommel (qui, il faut le rappeler, à le moral complètement à zéro durant cette période). Après Kasserine, malgré les recommandations de Rommel, il commence à être trop tard, les alliés deviennent trop fort pour espérer un réembarquement sans casse. De plus, les supérieurs de Rommel ne comprennent pas trop celui-ci: Kasserine étant considéré comme une victoire tactique, pourquoi son vainqueur demande le réembarquement après ce succès? n'est-il pas plutôt préférable de poursuivre les offensives? C'est ce qu'ils feront avec Von Arnim, avec les conséquences que l'on sait. PS: Petite précision sur mon post précédent: Montgomery et sa 8° armée arrive devant la ligne Mareth le 16 fevrier 43.
  14. Cricrisius

    Pas de Tunisgrad

    Il n'est pas possible de réémbarquer en janvier 1943, pour les forces de l'axe, sans faire, justement, un "Tunisgrad" ou plutôt un "Lybiegrad". Le premier objectif de l'arrivée des allemands en Tunisie est d'offrir une éventuelle porte de sortie à l'AfriKa Korps et aux italiens, en retraite depuis El Alamein. Et le port de Bizerte est idéalement placée pour cela. Le deuxième objectif est, pour les italiens, de ne pas se battre sur leur sol. Donc, si pas d'allemands en Tunisie (et comme l'évacuation ne peut se faire, sans gros dégats, depuis Tripoli), c'est la destruction / capture assurée de toutes les troupes de l'Axe en afrique du nord. Or, une évacuation des italo-allemands ne pourrait avoir lieue, au mieux, qu'en fin fevrier 43, car la 8° armée britannique, qui poursuit Rommel, ne rentrent dans Tripoli que le 23 Janvier, et arrive devant la ligne Mareth remilitarisée (à la frontière Lybie / Tunisie) vers fin janvier / début fevrier 43 (je ne me rappele plus de la date exacte). Sauf qu'à cette date, il n'est point question de réembarquement côté allemand. Depuis Novembre 42, ils ont envoyés plus de troupes que Rommel n'en a jamais rêvé, dont 2 div blindées (avec quelques chars Tigre). Et ils ont vite eu l'ascendant sur les troupes alliés (les GI's sont novices, les français ont peu de materiel et souvent obsolète, et les britanniques mieux armés et entrainés mais trop peu nombreux), les repoussant sur la frontière algérienne, quant à Montgomery, il est bloqué (et en train de se réorganiser) devant la ligne Mareth. Les allemands veulent garder l'initiative, et vont même manquer de défaire complètement les alliés, fin fevrier 43, à Kasserine. Heureusement, l'offensive échoue en grande partie grace à la nullité stratégique d'Hitler (qui va refuser le plan initial de contournement large de Rommel). Ce n'est que fin mars 43 qu'il devient évident, pour l'axe, que la partie va être perdue: les dernières attaquent allemandes sont des échecs, les alliés se renforcent de plus en plus, les américains s'aguérissent et tous les alliés passent à l'offensive en fin de mois (notamement les britanniques qui passent la ligne Mareth au sud). Pour les forces de l'Axe, il faudrait réembarquer, mais il est déjà trop tard... En admettant que les allemands (et Italiens) arrivent à réembarquer en fevrier 43, (ce qui est encore faisable, je pense), cela ne fait qu'avancer le débarquement alliés en Sicile vers avril / mai 43 (au lieu de juillet 43). les allemands et italiens se doutaient bien du prochain objectif probable alliés (l'Italie), et ils y auraient certainement envoyés les troupes venant Tunisie.
  15. Tiens !. Cela me rappele le conflit franco-britanniques au sujet de la pêche dans la zone des îles anglo-normandes durant les années 1990, les authorités locales avaient choisis de faire le "ménage" dans les eaux qu'elles revendiquaient unilatéralement, avec la saisie de quelques chalutiers français, incarcérations momentanées des équipages, intimidations... S'en étaient est suivi une grosse tension entre les 2 pays, allant jusqu'au déploiement de navires de guerre. Dans le cas de Gibraltar, c'est idem, les authorités locales, en contradiction du traité d'Utrecht, s'octroient des zones de pêche et installe des blocs de béton dans la baie (empêchant les espagnols d'y mettre leurs filets de pêche). Et cela sans parler d'autres griefs tel les "détournements" fiscaux que leurs reprochent les espagnols (et l'UE). Comme dans le cas franco-britannique, Londres est forcé de soutenir ses territoires, bien que n'y étant pour rien quant aux décisions prises par le Gvt de Gibraltar... Affaire à suivre !
  16. Le déploiement d'une miriade de satellite relais est faisable, même si cela coutera extrèmement cher... Il y a aussi des projets de communications par laser, mais, si théoriquement c'est très prometteur: débits de 10 Mbit/s sans perturbations + vitesse de transmission lumière (moins de 3 mn terre-mars), pratiquement c'est autre chose... car les premiers essais semblent décevants: http://www.01net.com/editorial/584905/la-nasa-envoie-mona-lisa-sur-la-lune-pour-tester-les-communications/
  17. La communication entre mars et la terre est un peu plus compliqué: distance, bruit, puissance d'antenne, rotation de mars, le soleil, satellite relai (ou non).... http://www.astrosurf.com/luxorion/mars-communication3.htm J'ai l'impréssion que sur le tableau, pour KB/s ils confondent Bytes (octets) et bits Débit pour Curiosity: http://www.tomshardware.fr/articles/internet-curiosity,1-44386.html A savoir que pour Mars Reconnaissance Orbiter le débit "pic" max de 6 MBits/s (en fait moins en débit moyen courant) est optenu par une orientation très précise de l'antenne de 3 m, à gain élévé (bande Ka), vers la terre (contrairement aux autres antennes omnidirectionnelle). MRO embarque aussi des antennes classiques, d'où 2 chiffres différents sur le tableau ci-dessus.
  18. La réaction navale italienne, d'une part, timide contre les alliés en juin 40, puis en echecs contre les anglais seul (mais disposant de radar + PA), montre que la quantité de materiel ne fait pas tout. Il vrai qu'à partir de juillet 40, la Royale ne va faire que "perdre des plumes" (entre les défections des FFL + les internements + non modernisation et pas de nouvelles unités (clause armistice 40) + pertes de Mers el kebir...) au contraire de la Regia Marine qui se renforce de nouvelles unités. Toutefois il reste encore une forte parité entre les deux flottes, fin 40, auquel s'ajoute la Navy qui fait nettement pencher la balance côté alliés.
  19. J'avoue ne pas savoir ce que voulait Model, mais juste après Falaise, les allemands doivent évacuer rapidement jusqu'à la frontières allemande (ligne Siegfried), la Seine n'étant pas jugée défendable. Les britanniques, commes les autres alliés, ne vont faire "que" leur courrir après. Je diverge avec toi sur le déroulement du 6 juin. Les américains d'Omaha percent le mur de l'atlantique, comme sur les autres plages. C'est vers 11h30 / 12h00 que les 1° GI's sortent de la plage, on peut dire que vers 15h/16h, la partie est définitivement gagnée et que les allemands doivent reculent. Je ne pense pas que les britanniques y soit directement pour quelques chose à propos du régiment de réserve... je m'explique: Au milieu de matinée après une demande de situation du HQG au chef de la 352°ID, ce dernier annonce, (en se basant sur les rapports de ses subordonnés) que la situation est sous contrôle et n'a pas besoin de la réserve. En toute logique, le HQG va pouvoir utiliser cette reserve "libérée", pour d'autres actions. Elle est donc envoyée sur les brits (qui ont eu plus de facilités, pour différentes raisons), mais elle aurait pu, tout aussi bien, être envoyée sur le secteur Carentan / Utah Beach, avec les mêmes conséquences pour Omaha Beach. C'est vers 10h30 / 11h que les destroyer alliés s'approchent de la plage et détruisent (avec des tirs tendus) tous les obstacles et point d'appuis allemands, en reprenant le rôle des tanks DD qui ont coulés. Ils permettent aux américains de se regrouper et sortir de la plage, progressivement, à partir de 11h30, puis, ces groupes, de prendre à revers les autres positions allemandes. Après une demande de renfort pour rejeter les Gi's, un bataillon de renfort arrivent bien en début d'arpès-midi, mais c'est trop peu et surtout trop tard, le secteur defensif est pénétré de toutes parts. Une contre-attaque est tout de même lancée sur Colleville vers 15h00 mais elle échoue (avec de lourdes pertes, semble-t-il), les allemands ont définitivement perdu cette bataille. En conclusion, pour réussir, la 352°ID auraient dû garder la reserve "au cas où", près de Colleville, quitte à ne pas l'utiliser, au lieu de la ceder sur d'autres fronts, (ou, en plus, elle n'aura que peu d'influence le Jour-J), et qui ne sont pas immediatement dangereux, même si menaçant. Aussi inexplicablement que cela puisse paraitre, les britanniques, après avoir plutôt "facilement" débarqué, se retranchent dans leur secteur et perdent, ainsi, plusieurs heures durant la matinée, au lieu de foncer sur Caen. Des rumeurs de contre-attaque allemandes en seraient la cause, sans que ces infos soient vérifiées par les brits. En réalité, devant eux, il n'y a rien (ou presque) à ce moment là. Lorsqu'ils constatent qu'il n'y a pas de contre-attaque, ils reprennent leur marche en avant, mais c'est trop tard, les allemands ont pu renforcer leurs positions devant Caen et faire venir la 21°Pzdiv. Les britanniques sont bloqués. @Tancrède Ormis la bataille des Ardennes (et ses opérations annexes) je ne vois pas de "surprise" hitlerienne sur le front de l'Ouest. Mortain n'est qu'une contre-attaque repérée par les alliés bien avant sont lancement (et donc, pour l'effet de surprise...c'est raté).
  20. D'un autre côté, vu l'état lamentable de la Luftwaffe (et en plus retirée très loin de Normandie) ou des très maigres forces de la Kriegmarine, savoir qui les commandes reste assez anécdotique. Hitler est nul, certe, mais sur le coup, il doit choisir entre 2 stratégies vraiment opposés, conseillées par ses meilleurs généraux qui ne sont pas d'accord entre eux. Finalement, il choisira de ne pas choisir, et coupant la poire en deux, choisit une stratégie intermédiaire. Mais savoir ou placer les reserves blindés, qui les commandes, défenses de plage ou en profondeur... peu importe, puisque, finalement, rien n'aura fonctionné (voir Omaha Beach ou la 21 Pzdiv le 6 juin44, les batailles de Caen, du bocage, Cobra et Mortain..., énormes difficultés à acheminer des renforts et du ravitaillement à cause de l'aviation et la résistance...) Fortitude permet d'alimenter l'autopersuasion allemande sur le futur debarquement principale allié au nord de la Seine, celui de Normandie étant jugé comme un leurre. En conséquence, les allemands ne voulaient surtout pas envoyer trop de renfort en Normandie, ce front restera en mode défensif en attendant l'automne. A ce moment là, le mauvais temps dans la Manche aurait écarté tout risque de débarquement supplémentaire, parasité l'aviation allié et le ravitaillement des troupes débarquées, les allemands pensaient en profiter et concentrer toutes leurs troupes pour de grandes actions offensives. Si l'on compte avec les dominions, ça fait beaucoup plus de britanniques :lol: je pensais plus aux habitants du Royaume-Uni. Le régiment de réserve de la 352°ID est envoyée au sud d'Isigny ou des parachutages avait été signalés tôt le matin (des mannequins-leurres semble-t-il). Le commandant de la 352° ayant estimé que la situation du secteur d'Omaha était sous contrôle (ce qui est vrai avant 12h), et qu'il n'avait pas besoins de renforts, la réserve est redirigée sur Gold Beach, ou les unités russes (peu combatives) n'avaient pu contenir les britanniques, elle y arrive péniblement en fin de matinée (à cause des bombardements). Même si la réserve était parvenue devant les américains, elle aurait été très certainement "balayée" par les canons de la flotte alliée. Pour la 21 PzDiv, mal équipée et mal orientée par le HQG (le matin du 6 juin), souffrant de lourdes pertes sans être véritablement très dangereuse, elle n'aura pas eu l'efficacité offensive escomptée. Toutefois, elle participe au blocage des brits devant Caen. C'est ce qui c'est passé, et cela à irrité les américains plus d'une fois. Avec le recul, je suis plus indulgent sur le "piétinement" des troupes britanniques autour de Caen (pour les raisons évoqués dans les posts précédents). D'accord avec loki, pas sûr que les américains aient fait mieux à leurs places. Bien que prévu de longue date, le débarquement de Provence devait avoir lieu environ 1 mois/1 mois 1/2 après Overlord. En retard pour combler les pertes en matériel de débarquement, l'opération a été lancé pour suppléer un éventuel échec de Cobra. Cobra puis Falaise étant de francs succès, cette campagne provencale est devenue, de fait, secondaire et peu décisive dans le déroulement globale de la guerre, cependant, pour nous, elle est très importante pour des raisons nationales. Pas de grosse bataille, les forces allemandes s'éffondrent à ce moment là.
  21. "Belle campagne" est sans doute un peu excessif à mon goût. D'une part, les britanniques (enfin, surtout les indiens) ne participent qu'à moitié à la campagne, avec les chinois (qui eux sont souvent les véritables oubliés de la campagne, chez les historiens occidentaux) qui jouent pourtant un rôle tout aussi important. D'autre part, les offensives brits de 43 sont des échecs, face à des japonais luttant sur deux fronts (contre les chinois). En 44, les japs tentent un coup de poker insensé qui foire totalement (grâce à deux batailles défensives brits: Imphal et kohima). En conséquence, ils font retraiter ce qui reste de leurs troupes vers le sud de la Birmanie, les britanniques se contentant (la plupart du temps) de les talonner et de réoccuper le territoire abandonné. -En Normandie, pour diverses raisons (Fortitude, notament), les allemands sont dans une stratégie résolument défensives pour l'été 44, ils n'ont pas vraiment l'intention (ni prévu la concentration de moyens) de mener une contre-attaque décisive. Les troupes britanniques n'y sont pour rien dans cette affaire. -Le niveau des succès, des uns et des autres, quant à la percée du mur de l'atlantique le 6 juin 44, est difficile à évaluer tellement les paramètres diffèrent d'une plage à l'autre. Ce que l'on peut retenir, c'est qu'à la fin de la journée (à minuit), américains, britanniques et canadiens ont tous réussi à percer le mur, Omaha beach incluse. Et mise à part cette dernière, je ne trouve pas que les britanniques aient réussi de meilleurs pénétrations que les américains (ou canadiens). Au niveau troupes terrestres, je trouve que les britanniques ont fait leur part du job, ni plus ni moins que les américains, dans des conditions différentes. Et ont ne saura jamais ce qu'il serait advenu si les brits avait été dans le bocage et les GI's devant Caen... L'apport essentiel britanniques en Normandie se situe surtout: - Dans l'excellente préparation du débarquement (élargissement aux plages du Cotentin voulu par Montgomery, les renseignements, sabotages...). - A Fortitude, qui fut absolument primordiale. - Aux Hobart's Funnies qui jouèrent un grand rôle le 6 juin, et au Mulberry B, après le D-Day... - A la concentration des moyens matériels (avions, navires, chars...)
  22. L'armée de terre britannique, (et surtout anglaise) de 44-45 n'est pas "taillée" pour les grandes chevauchés, et est volontairement prudente dans toutes ces actions offensives, suivant la volonté de Churchill qui ne veut pas de nouvelle saignée comme en 14-18. Les britanniques privilégient surtout l'attrition matériel, (tanks, avions...) que humain (infanterie), et plus le conflit dure plus le sujet humain devient important. Il faut rajouter que les anglais préfèrent s'engager dans les armes dites "nobles": navy, aviation, qui draine donc les meilleurs éléments, que l'armée de terre (l'infanterie anglaise est ainsi un vrai parent pauvre). C'est pour cela que on trouve beaucoup de belges, polonais, néo-zélandais, Australiens... dans les effectifs des armées brits en Normandie. Cela ne va pas sans poser de problèmes politiques, surtout lorsque les pertes humaines augmentent (les anglais sont dit "à couvert" dans les tanks contrairement à l'infanterie des dominions). Le 6 juin 44, les anglais, pas plus que les autres, n'atteignent leur objectifs principal: Caen. Les allemands, ensuite, vont mettre le paquet pour défendre ce carrefour stratégique. Malgré les gros moyens alloués (logistique, bombardiers, tanks...) les offensives britanniques n’arrivent pas à percer à Caen en juin et juillet. Cela ne va pas sans poser de gros problèmes de compréhension entre les américains (qui ont des pertes humaines terribles dans le bocage normand), et accusent, les anglais d'un manque de combativité. Les anglais rétorquent qu'ils ont peu de choix d'attaque dans leur secteur, qu'ils font face à tous les blindés allemands (contrairement aux américains), et que malgré leurs échecs, ils usent le potentiel allemands (ce qui est vrai, même si ce n'est pas l'objectif recherché). La patiente (politique et militaire) américaines étant limitée, Eisenhower décide l’opération Cobra, dans le secteur américain (fin juillet 44), pour débloquer la situation. Cela sera un vrai succès! A Falaise, les tords semblent être partagés entre les américains, britanniques (et même français) pour fermer la fameuse poche. A partir de la Normandie, il y a une méfiance grandissante des américains vis à vis des anglais, et Montgomery en particulier, qui, avec son égo surdimensionné, ses promesses de succès sans lendemain et la minimisation de ses demi-échecs, a le dons d'irriter les américains, notamment Einsenhower. Dès lors, les américains auront de plus en plus tendance à minimiser (injustement) l'importance de l'apport britannique pour le restant de la guerre. Et Market-Garden ne va rien arranger, plan de Montgomery appuyé très fortement par Churchill, Eisenhower n'a pas le choix que de le valider. Mais malgré les assurances de Montgomery, c'est l'échec (ou "un succès à 90%" selon Monty). Patton (et d'autres), dont les troupes sont stoppés pour favoriser cette opération, fulmine contre les anglais. Il pensait avoir une vrai chance d'occuper rapidement toute la rive gauche du Rhin, s'il avait eu de l'essence. Après cette bataille, les britanniques n'ont plus la cote auprès d'Eisenhower, et n'ont plus d'influence sur le reste de la campagne. Ils font des opérations de nettoyage sur les côtes de Hollande et participent à l'invasion de l'Allemagne, en fevrier-mars 45, avec les mêmes succès et pertes que les autres alliés (les armées allemandes s’effondrant à ce moment là). Pour l’anecdote, Monty se distinguera, encore, en clamant avoir sauver les alliés durant la bataille des Ardennes, alors que le rôle des britanniques (et du sien) y est minime. Chose qui irritera encore les américains et Patton en particulier ! Faut dire que, depuis 42-43, ces deux là ne peuvent pas se supporter :lol:.
  23. Les Italiens seront-ils capable d'attaquer l'AFN sans les allemands, fin 40? j'ai un gros doute, Hitler prépare déjà Barbarossa, et les italiens sont sur la defensive (et bien empétrés) en Albanie. Suite aux évenements de Mers-el-Kebir et Dakar (juillet et septembre 40), la commission d'armistice allemande s'assouplie, et authorise Vichy à avoir une armée française d'AFN avec des capacités de défense assez "corrects". Cette armée compte 120 000 hommes (220 000 hommes dans toute l'Afrique). Ce rajoute 60 000 hommes supplémentaires, immédiatement disponibles en cas de besoins (reversés dans les effectifs de police, après l'armistice). L'armée de l'AFN dispose d'artillerie, quelques automitrailleuses et des chars: 30 R35, 107 D1, 10 AMR-33, 12 AMC-34 et 105 FT-17 opérationnels (des S35 ne seront autorisés qu'en 41), plusieurs dizaines de véhicules antichars improvisés (association canon AT + chassis de camions) peuvent rapidement être assemblés au cas où. Il existe une ligne défensive française (Mareth), entre la Tunisie et la Lybie, mais reste à savoir si elle peut servir, malgré le fait qu'elle soit démilitarisée. En Lybie, l'Italie à 250 000 hommes et 600 tanks légers, (des M11/39 pour l'essentiel), Ils sont, pour la plupart, entrés en Egypte contre les anglais (86 000 hommes et environ 250 tanks). Donc, contre les français ils leurs faudraient: soit plus de moyen en hommes et materiels (chose limitée pour l'Italie) soit les prélever sur d'autres fronts. L'armée de l'air de Vichy, en AFN, dispose d'environ 300 à 400 avions, la plupart récents (MS406, D520, H75, Glenn Martin, Douglas DB7...), 200 sont disponible en métropole, au cas où. Au niveau qualité, cela semble donc suffisant pour faire face aux chasseurs CR42 démodés, aux rares MC.200 et G.50 modernes, ou aux bombardiers SM.79 et BR20.... Les italiens ont environs 300 à 400 avions en Libye (principalement côté Egypte), un peu plus de 600 (?) avions en Italie, le reste de la regia aeronautica est en Albanie (200 à 300 avions), en Ethiopie (+ de 200 avions) ou en Belgique (170 avions) pour la bataille d'Angleterre. Côté aérien, les forces semblent à peu près équilibrés, mais sans aides des britanniques (ou américaines), l'attrition des combats jouera progressivement en faveur des italiens. La marine française est plus puissante que la Regia Marina, elle aurait rapidement la possibilité de couper tout ravitaillement italien vers la Lybie (par ses sous-marins), voir appuyer les troupes sur la côte. Reste à savoir si le gros des forces de la royale à assez de carburant pour sortir de Toulon (il semble que oui). En conclusion, l'Italie ne peut s'engager militairement sur un nouveau front en AFN, (elle à d'ailleur bien du mal à s'en sortir, seule, contre les Grecs et les anglais). S'attaquer de nouveau contre le France c'est courrir le risque de perdre rapidement la Libye, en dispersant ses moyens limités, et de se voir supplantée en Mediterranée par les marines françaises et anglaises. Les allemands se verraient obliger de voler au secours de son alliés, avec 2 Afrikakorps (au lieu d'une), prelevant encore plus de ressources sur les forces prévues pour Barbarossa.
  24. Pour faire le lien avec le sujet, c'est durant les opérations sur les Aléoutiennes, pour la bataille de Midway, que s'écrase le fameux Zero qui va être récupérer, réparer puis étudier par les américains. http://fr.wikipedia.org/wiki/Zero_d%27Akutan
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