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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Sweden, France join forces for anti-tank capabilities La Suède et la France s'associent pour renforcer leurs capacités antichars La Suède et la France vont renforcer leur coopération dans le domaine des capacités antichars dans le cadre d'un nouvel accord stratégique signé cette semaine entre les deux pays, qui impliquera les géants de la défense Saab et MBDA. Les directeurs généraux de la société de défense suédoise Saab et du fabricant multinational MBDA ont signé des lettres d'intention le 31 janvier afin de renforcer la collaboration entre leurs entreprises dans les domaines de l'antichar et de la défense aérienne. "Nous allons combiner notre expertise pour fournir les meilleures capacités aux forces armées sur le champ de bataille", a déclaré Éric Béranger, directeur général de MBDA. Le communiqué souligne que l'objectif initial de ce partenariat portera sur la fourniture du système français de missiles guidés antichars, l'Akeron MP, aux forces armées suédoises et françaises. Un contrat à cet effet a déjà été attribué aux deux sociétés par leurs agences respectives d'acquisition de matériel de défense. À plus long terme, leur coopération permettra également de développer de nouvelles variantes du missile afin de le doter de capacités avancées, notamment le tir au-delà de la ligne de visée. Cette feuille de route commune permettra à l'Akeron MP de devenir un outil essentiel dans les conflits de haute intensité, indique le communiqué de presse de Saab. Le missile antichar pèse 15 kilogrammes et a une portée de plus de 4 000 mètres, selon le site web de la société. Cette annonce a été faite dans le cadre de la visite du président français Emmanuel Macron en Suède cette semaine, au cours de laquelle il a fait un certain nombre de remarques importantes sur l'avenir de la politique européenne de sécurité. "Nous devrons être prêts à agir, à défendre et à soutenir l'Ukraine, quelle que soit la décision des États-Unis. Nous avons la chance d'avoir un tel partenaire, mais nous devons être lucides sur le fait que l'Ukraine fait partie du continent européen et prendre les bonnes décisions audacieuses", a-t-il déclaré lors d'un discours à l'université de défense suédoise.
  2. Picdelamirand-oil

    Marine Néerlandaise

    Naval Group bientôt fixé sur la vente de sous-marins Barracuda aux Pays-Bas Le gouvernement néerlandais doit annoncer dans les prochains jours le lauréat de l'appel d'offres pour le remplacement de sa flotte de quatre sous-marins. Avec son bâtiment d'attaque du programme Barracuda, le constructeur français semble être en bonne position pour l'emporter. C'est une course à plusieurs milliards d'euros, qui doit trouver sa conclusion dans les prochains jours. Le gouvernement néerlandais doit annoncer à la mi-mars le vainqueur de l'appel d'offres initié en 2017 pour le remplacement de sa flotte de sous-marins. Un contrat estimé en 2019 à plus de 2,5 milliards d'euros par La Haye - siège de l'exécutif - mais c'était avant la reprise de l'inflation…
  3. Dassault Aviation atteindra fin 2024 une cadence de production de trois Rafale par mois L'avionneur tricolore, qui présente ses résultats 2023 mercredi matin, va passer d'une cadence de production de deux à trois Rafale par mois à la fin de cette année. Selon le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, son entreprise peut être dimensionnée pour atteindre une cadence de quatre Rafale par mois. Après la multiplication des commandes du Rafale (18 en 2024, 60 en 2023 et 92 en 2022), Dassault Aviation s'est mis en ordre de marche pour augmenter la cadence de production de l'avion de combat tricolore. « Nous passons d'une cadence, qui était quasiment inférieure à un en 2020, où cela devenait vraiment critique, à une cadence 3. Aujourd'hui, nous sommes à cadence 2 », a expliqué en décembre le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD). L'avionneur atteindra la cadence de trois Rafale par mois « fin 2024 », a estimé le patron de Dassault Aviation, qui va aussi prendre le manche du Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) en janvier 2025. Soit 33 avions de combat par an. Ce qui ne veut pas dire que Dassault Aviation va livrer 33 Rafale sur un an. Capable d'aller à une cadence 4 Cette montée en puissance de la production du Rafale se déroule au moment où la chaîne de sous-traitance aéronautique rencontre de profondes difficultés récurrentes. Le Rafale est également concerné par cette problématique. « Nous observons certains retards sur les livraisons de Rafale mais ils ne sont pas du même niveau que les Falcon », a d'ailleurs constaté Eric Trappier. Pour gagner un point de cadence, Dassault Aviation a besoin en règle générale d'un an environ mais avec les difficultés de la chaîne « un petit peu plus », a-t-il précisé. Et pour fabriquer un Rafale - des pièces primaires à la livraison - il faut environ 36 mois à l'avionneur. L'avionneur estime que la cadence de trois Rafale par mois est compatible avec les contrats signés, y compris la commande entérinée fin décembre par le ministère des Armées (42 appareils) tout en obtenant quelques contrats supplémentaires à l'export. Enfin, Dassault Aviation se dit capable, à condition d'obtenir de nouvelles commandes (Inde, Arabie Saoudite...) de passer à une cadence de quatre Rafale par mois. L'usine de Mérignac est capable de soutenir une telle cadence, a assuré Eric Trappier. 211 Rafale dans le carnet de commandes En dépit d'une décélération des résultats commerciaux en 2023, Dassault Aviation a réussi une très belle année. Il lui était difficile de faire aussi bien en 2023 qu'en 2022. Au total, Dassault Aviation a engrangé en 2023 dans son carnet de commande 60 Rafale supplémentaires (contre 92 en 2022). Pour autant, le carnet de commandes du Rafale culminait fin 2023 à 211 appareils (141 export, dont 80 pour les Émirats Arabes Unis, et 70 pour la France), contre 164 Rafale fin 2022.
  4. Moi je note qu'en 2021 le Rafale pouvait aussi utiliser le Talios pour identifier le F-35.
  5. Cabirol dit fin 2024 et moi aussi parce que je me rappelle d'une déclaration de Trappier déjà ancienne où il disait qu'il avait anticipé le passage à la cadence 3.
  6. Est attendu quand? Si on ne nous dit pas ça on ne peut pas faire des calculs pour savoir la date réelle
  7. S'associer avec des partenaires du monde entier : Ils prennent l'exemple de l'Ukraine qui pourra s'associer avec l'UE mais l'objectif c'est que les US puissent le faire.
  8. Cela fait une capacité de production de 20 + 33*6 = 218 pour aller jusqu'en 2030 (y compris 2030) Les livraisons sont : France : 28 (reliquat du solde de la tranche en cours depuis longtemps + 12 Grecs - 12 livraisons 2022 et 2023) + 20 à produire avant 2030 sur la nouvelle tranche de 42 soit 48 avions Egypte : 31 Grèce : 6 Indonésie : 42 Inde : 26 Emirats : le restant 48 + 31 +6 + 42 + 26 = 153 et donc on pourra produire 65 Rafale pour les EAU A la fin 2030 il restera 22 Rafale pour la France et 15 Rafale pour les EAU et on envisagera une commande finale de 15 Rafale pour atteindre les 225 qui sont l'objectif. Soit 52 Rafale à produire plus ce qui sera vendu à l'export d'ici là. Il sera temps pour les Indiens de publier la RFP du programme MRFA.
  9. Livret A : le fléchage vers la défense adopté par le Sénat, mais Bercy freine Après trois échecs parlementaires, les sénateurs ont adopté en première lecture une nouvelle proposition de loi visant à orienter l'épargne réglementée gérée par les banques vers le financement de l'industrie de l'armement. Mais le gouvernement n'y est plus favorable. Ils connaissaient le texte mot à mot pour l'avoir débattu à maintes reprises, encore à une troisième occasion la semaine dernière. Et cette fois les sénateurs de la majorité, LR et centristes, comptent bien éviter la censure. Mardi soir, ils ont adopté la nouvelle proposition de loi du sénateur Républicain Pascal Allizard, visant à flécher une partie des 226 milliards d'euros du Livret A et du LDDS gérés par les banques vers les entreprises de l'industrie de défense française. L'essentiel de la proposition tenait en un article : insérer une nouvelle catégorie d'entreprises bénéficiaires, les « entreprises, notamment petites et moyennes, de l'industrie de défense française » au sein de celle des PME qui concentre 80 % de l'enveloppe du financement par l'épargne réglementée. Une source d'épargne qui représente 180 milliards d'euros. La disposition, qui doit permettre d'aider à financer les 4.000 entreprises du secteur et leurs 200.000 emplois, a été adoptée à 244 voix pour et 34 contre.
  10. Dassault Aviation : au sommet avant les résultats (Boursier.com) — Au plus haut historique, Dassault Aviation s'adjuge 3% à 193,2 euros à la veille de la présentation de ses résultats annuels. Le consensus 'Bloomberg' attend un bénéfice net ajusté de 811,5 millions d'euros pour des ventes nettes ajustées de 4,89 MdsE. Le groupe a déjà annoncé avoir livré 13 Rafale (11 France, 2 Export) l'an passé ainsi que 26 Falcon.
  11. Cela concerne Dassault qui possède plus de 25% des actions.... Le carnet de commandes de Thales atteint un nouveau record historique en 2023 En dépit d'une année 2022 historique sur le plan commercial, Thales, tiré notamment par les activités de défense (nouveau record), a su maintenir un haut niveau de prises de commandes en 2023. Le carnet de commandes, qui s'élevait à 45,2 milliards d'euros à fin 2023, a battu un nouveau record historique. Les fondamentaux de Thales sont restés en 2023 à de hauts niveaux de performances. Ainsi, les indicateurs économiques et financiers les plus significatifs ont été une nouvelle fois en croissance ou presque. Que ce soit le chiffre d'affaires (+ 4,9%, à 18,4 milliards d'euros) ou l'EBIT (+ 10,2%, à 2,1 milliards). En revanche, le résultat net consolidé du groupe de technologies a nettement reculé de 9% (1,02 milliard d'euros) en raison d'une charge exceptionnelle liée au transfert à un tiers du risque relatif aux engagements de retraites au Royaume-Uni (349 millions de livres, 408 millions d'euros). En outre, Thales n'a pas pu battre à nouveau son record de commandes sur une année. Résultat, les prises de commandes de 2023 (23,1 milliards) sont en légère baisse de 2%. Pour autant, le carnet de commandes, qui a culminé à 45,2 milliards d'euros à fin 2023 (40,9 milliards en 2022), a battu un nouveau record historique. « L'excellente dynamique commerciale se poursuit en 2023 », a assuré le PDG de Thales, Patrice Caine, cité dans le communiqué publié mardi. « Cette année encore, Thales a réalisé des performances remarquables, a-t-il estimé. Le chiffre d'affaires affiche une croissance organique de 7,9%, supérieure aux attentes, tirée notamment par le dynamisme des activités d'aéronautique civile. Cette forte progression s'est traduite par une amélioration encore supérieure de l'EBIT qui a crû de près de 11% ». De belles prises de commandes Si les prises de commandes sont en légère baisse en 2023, c'est en raison d'un mégacontrat signé en 2022 (80 Rafale aux Émirats Arabes Unis). Pour autant, l'activité commerciale est restée dynamique l'année dernière, avec en particulier la poursuite d'une forte demande dans le segment Défense et Sécurité (14,1 milliards d'euros), qui a battu un nouveau record historique, ainsi que le redressement significatif de l'activité aéronautique notamment dans la partie services après-vente. Au-delà des 60 Rafale vendus en 2023 par Dassault Aviation, Thales a notamment gagné un contrat majeur de 1,8 milliard de livres avec le ministère de la Défense du Royaume-Uni, pour assurer le maintien en condition opérationnelle et le traitement d'obsolescence des équipements Thales présents sur la flotte britannique. En 2023, Thales a signé 25 grandes commandes, dont 12 au dernier trimestre, d'un montant supérieur à 100 millions d'euros, pour un montant total de 7,76 milliards. D'un montant total de 15,36 milliards d'euros, les prises de commandes d'un montant inférieur à 100 millions sont stables (+ 0,1% par rapport à 2022). Pour la troisième année consécutive, les prises de commandes sont supérieures de plus de 20% au chiffre d'affaires. Le ratio des prises de commandes par rapport au chiffre d'affaires (book-to-bill) s'est établi à 1,26 (contre 1,34 en 2022). Au 31 décembre 2023, le carnet de commandes consolidé s'élevait à 45 milliards d'euros, en hausse de plus de 4,5 milliards. Des perspectives solides Avec ce carnet de commandes, Thales a de quoi voir venir. D'autant que les perspectives à moyen-terme sont « très solides », avec un trafic aérien qui devrait continuer à progresser et favoriser une nouvelle hausse des services de l'après-vente et surtout avec les hausses programmées des budgets militaires qui vont se traduire par la poursuite d'une demande dynamique dans la défense. « Ce secteur continuera à croître en 2024 tout en maintenant une marge d'EBIT parmi les plus élevées du secteur (autour de 13%) », se réjouit par avance Thales. Ainsi, en l'absence de nouvelles perturbations majeures de l'économie mondiale, du contexte sanitaire ou des chaînes d'approvisionnement globales, Thales se fixe les objectifs suivants pour 2024 : comme en 2023, un ratio de book-to-bill supérieur à 1 ; une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 4% et 6%, correspondant à un chiffre d'affaires entre 19,7 et 20,1 milliards d'euros ; une marge d'EBIT comprise entre 11,7% et 12,0%, en hausse de 10 à 40 points de base par rapport à 2023.
  12. Quelques informations à propos de Atlantic Trident 2021 Il n’y a pas de source relatant l’exercice. Toute la communication officielle était faite sous la surveillance d’un officier français de l’OTAN habilité à valider les articles qui pouvaient être rédigés. On a donc des articles disant en substance "tout s’est bien passé !". Mais il semble y avoir eu: Un F-35 descendu en combat aérien rapproché au large de Royan Un F35 resté immobilisé sur le tarmac de la BA118 pendant tout l’exercice et même après. La démonstration que Rafale + Meteor = Game changer, y compris face au F-35. Mais bon c'est entre nous, ne le répétez pas et de toute façon on ne peut pas avoir de preuves.
  13. Défense : l'Europe affiche de grandes ambitions, mais de maigres financements
  14. Cette bévue est survenue après que M. Scholz ait irrité les Britanniques la semaine dernière en faisant des commentaires indiscrets sur le déploiement des missiles britanniques Storm Shadow en Ukraine, apparemment sur la base de la vidéoconférence. M. Wallace avait alors déclaré que "pour ce qui est de la sécurité de l'Europe, il est la mauvaise personne, au mauvais poste et au mauvais moment".
  15. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Les fous n'aiment pas les gardes fous.
  16. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Cela n'avait rien à voir et ce sont les pilotes qui ont sauté le pas une fois convaincus de la maîtrise de Thales du balayage électronique sur une grande distance (maquette longue portée développée sur fonds propres) de la crédibilité de l'interchangeabilité avec le PESA (mécanique, électrique et refroidissement) des économies grâce à la tolérance aux pannes des modules (sur la base de simulations relatives aux faibles dégradations des performances). Le plus dur a sans doute été de convaincre Dassault que tout le monde s'y retrouverait avec de l'export pour compenser les Rafale en moins pour financer le développement.
  17. Mais alors est ce qu'à Bruxelles c'est de l'extrême centre ?
  18. À court de carburants ? La Russie interrompt ses exportations de pétrole La Russie a longtemps été l'un des principaux producteurs de pétrole et de gaz au monde. Mais la guerre a tout changé. Nombreux sont ceux qui pensaient que la Russie pouvait utiliser les ressources naturelles comme levier contre l'Occident. Mais les problèmes liés au gaz peuvent aller dans les deux sens. Al Jazeera a rapporté que le Premier ministre Mikhail Mishustin a approuvé une interdiction de six mois sur les exportations de carburant à partir du mois de mars. Reuters explique que le pétrole, le gaz et les produits connexes sont de loin les principaux produits d'exportation de la Russie, représentant une source majeure de son économie de 1,9 trillion de dollars américains, malgré les sanctions et autres coups portés par la guerre et les sanctions qui ont suivi. Plusieurs raisons ont poussé la Russie à prendre cette décision. Al Jazeera écrit que la mesure vise à éviter les pénuries et à freiner la flambée des prix sur le marché intérieur, où la demande a augmenté. Cette décision, souligne Reuters, semble également répondre aux besoins des agriculteurs et des camionneurs travaillant dans l'agriculture. Après tout, la Russie est le plus grand exportateur de blé au monde. Dans le même temps, quelques raffineries russes ont été touchées par des drones ukrainiens, ce qui a affecté leur production de pétrole. Peut-être s'agit-il pour Poutine d'essayer de gagner des voix avant l'élection présidentielle russe du 15 mars, bien que le résultat semble acquis d'avance. Selon Al Jazeera, cette décision n'affectera pas les partenaires de la Russie au sein de l'Union économique eurasienne, à savoir l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan et le Kirghizstan, ainsi que la Mongolie et l'Ouzbékistan. L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, régions sécessionnistes reconnues uniquement par le gouvernement de Moscou et quelques alliés de la Russie, sont également exemptées. Reuters explique que la plupart des importateurs de pétrole russe sont des pays africains, notamment le Nigeria, la Libye et la Tunisie. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement russe prend une telle mesure. L'année dernière, une interdiction similaire a été appliquée entre septembre et novembre afin de maîtriser les prix et la consommation avant l'hiver. L'économie russe est-elle dans l'ornière, a-t-elle trouvé son rythme tout en étant confrontée à un important dispositif militaire spécial, ou est-ce le signe que Vladimir Poutine est à bout de souffle ?
  19. 20h32 - Boeing 737 MAX : des problèmes de contrôle relevés dans la production L'audit réalisé chez Boeing et son fournisseur Spirit AeroSystems sur la production du 737 MAX a permis de relever plusieurs cas de manquements supposés aux exigences en matière de contrôle qualité, a déclaré ce lundi l'agence fédérale de l'aviation (FAA) aux Etats-Unis. Cet audit a aussi mis au jour « des problèmes de non-respect dans le contrôle du processus industriel de Boeing, dans la gestion et le stockage des pièces et dans le contrôle produit », dit la FAA. Cet audit a été lancé après la perte en plein vol d'une porte bouchée sur un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines le 5 janvier. La FAA a déjà interdit à Boeing d'augmenter la production du 737. Le patron de l'agence, Mike Whitaker, a déclaré la semaine dernière après une journée complète de réunion avec le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, que l'avionneur américain devait mettre au point dans un délai de 90 jours un plan global pour résoudre « des problèmes systémiques de contrôle qualité ».
  20. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Vous avez fini de déblatérer la DGA ? Des mecs qui se sont débrouillés pendant plus de 20 ans pour avoir un produit évolutifs, bien né, qui a toujours été à la hauteur de nos besoins, bien que les budgets soient de plus en plus misérables. Vous pouvez me dire combien de Rafale on a perdu du fait du manque de HMD, malgré les 33 guerres où on est intervenu? Ce qui est remarquable c'est la justesse des prévisions, j'ai eu des discussions avec des officiers de marque de programme et souvent ils auraient aimé plus, mais il fallait hiérarchiser les besoins et planifier que telle capacité, on pourrait l'avoir plus tard, et que entre temps il était probable qu'on en aurait pas besoin. Et du coup on pouvait acquérir telle autre capacité qui elle risquait d'être nécessaire plus vite. Le Rafale a évolué et il a toujours permis de tenir le contrat opérationnel, c'est remarquable, et si maintenant on acquière des HMD, c'est peut être qu'on pense qu'on risque bientôt d'en avoir besoin.
  21. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Il ne fallait pas que le poids du HMD handicape le pilote et limite les facteurs de charge acceptables notamment sur les missions de longue durée ... Après se posait aussi la question de la doctrine d'emploi, un VDC pour quelles types de missions et selon quelles procédures. Enfin il y a la viscosité DGA ... Mis bout à bout il a fallu du temps pour cocher toutes les cases et avoir au final un matériel répondant aux exigences les plus pointues." D'après un ami général retraité, ancien pilote de chasse, voire pilote d'essai, voire responsable au bureau programme, ce sont bien ces errements sur la doctrine d'emploi qui ont plombé la démarche ... en rajoutant des exigences, donc de la masse.
  22. Je crois que c'est un vrai journaliste qui a écris cet article, à mon avis il s'est renseigné.
  23. 13 Sukhois In 13 Days. The Ukrainians Are Shooting Down More Russian Jets Because The Russians Are Flying, And Bombing, More Often. 13 Sukhois en 13 jours. Les Ukrainiens abattent davantage de jets russes parce que les Russes volent et bombardent plus souvent. Le ministère ukrainien de la défense a affirmé samedi que ses troupes de défense aérienne avaient abattu un nouveau chasseur-bombardier Sukhoi Su-34 de l'armée de l'air russe. Il s'agit du 11e Su-34 que les Ukrainiens affirment avoir détruit en l'espace de deux semaines, aux côtés de 20 chasseurs Sukhoi Su-35 et d'un rare avion-radar Beriev A-50. La série d'attaques aériennes sans précédent des Ukrainiens - 14 avions en 13 jours - témoigne de la bravoure et de l'habileté des défenseurs aériens, ainsi que de l'efficacité de leur système intégré de défense aérienne, qui associe d'anciens radars et missiles soviétiques aux radars et missiles occidentaux les plus récents. Mais cela témoigne également de la volonté des Russes d'infliger le plus de dommages possible à l'Ukraine, le plus rapidement possible. L'une des raisons pour lesquelles les Ukrainiens abattent autant d'avions russes est que les Russes effectuent plus de sorties de bombardement que jamais. Jeudi, selon l'analyste ukrainien Alexander Kovalenko, l'armée de l'air russe a lancé plus de 150 sorties impliquant des Su-34, des Su-35 et des jets d'attaque Sukhoi Su-25. Cela représente 10 fois plus de sorties quotidiennes que celles effectuées par l'armée de l'air russe lors de sa précédente vague aérienne la plus intense, qui a coïncidé avec la poussée initiale de l'armée russe vers Kiev au cours des premières semaines de la guerre de deux ans menée par la Russie contre l'Ukraine. Chaque Sukhoi transporte des tonnes de bombes ou de roquettes et représente une menace sérieuse pour les troupes ukrainiennes au sol. Mais chaque Soukhoï est également une cible pour ces mêmes troupes. "L'intensité des vols des avions russes nous permet de les attraper plus souvent", a écrit M. Kovalenko. La centaine de Su-34 encore en état de marche représentent la majorité des 150 sorties quotidiennes. Un dispositif de frappe typique de l'armée de l'air russe comprend deux Su-34 biplaces, transportant chacun quatre bombes planantes KAB guidées par GPS, ainsi qu'un Su-35 monoplace d'escorte transportant des missiles air-air et antiradar. Les KAB, bombes rudimentaires de 1 100 et 3 300 livres équipées d'un système de guidage par satellite et d'ailes déployables, sont les armes de prédilection des Russes. Volant haut et vite, un Su-34 peut lancer une KAB avec une précision raisonnable sur une cible située à une distance de 25 miles. Cette distance est suffisante pour que les Sukhoi soient hors de portée des armes de défense aérienne les plus légères, mais pas assez pour que les jets soient hors de portée des armes de défense aérienne plus lourdes, telles que les Patriots américains et les S-200 ex-soviétiques. La plupart des jets russes larguent leurs bombes et rentrent à la base en toute sécurité. En moyenne, au cours des deux dernières semaines, les Ukrainiens n'ont pas abattu plus d'un avion russe sur cent en vol près des lignes de front. Les avions survivants peuvent au total larguer plus d'une centaine de KAB en 24 heures. Jeudi, selon Kovalenko, "un record absolu d'utilisation de KAB a été établi : 152 !" Chaque KAB contient suffisamment d'explosifs pour démolir un bunker ou renverser un bâtiment. La bombe planante est une arme de démolition urbaine. "Ces bombes détruisent complètement n'importe quelle position", écrit Egor Sugar, un soldat de la troisième brigade d'assaut de l'armée ukrainienne, qui a participé à la bataille sanglante de quatre mois à Avdiivka, dans l'est de l'Ukraine. Cette bataille s'est terminée par une retraite ukrainienne il y a deux semaines, après que les Sukhois russes ont largué des centaines de KAB sur Avdiivka, rendant ainsi la ville impossible à réapprovisionner et à défendre. Ce que le Kremlin a apparemment retenu de sa campagne sur Avdiivka, c'est que même une force terrestre mal dirigée subissant des pertes cataclysmiques - au moins 16 000 Russes sont morts en arrachant Avdiivka aux 2 000 soldats ukrainiens qui défendaient le centre-ville - peut l'emporter lorsqu'elle attaque sous le couvert d'une puissance de feu aérienne dévastatrice. Nous savons que les Russes ont intériorisé cette stratégie car, deux semaines après la chute d'Avdiivka sous les coups des KAB et des masses d'infanterie, ils la répètent. Aujourd'hui, les Russes tentent de prendre le village de Tonen'ke, à huit kilomètres à l'ouest d'Avdiikva. Ils essaient de le prendre... en l'écrasant avec pas moins de 30 KAB en une seule journée. "L'ennemi efface le village de Tonen'ke de la surface de la Terre", écrit Kovalenko. Il est difficile de dire combien des 13 Sukhois abattus par les Ukrainiens depuis la chute d'Avdiivka bombardaient Tonen'ke lorsqu'un missile ukrainien les a rattrapés. Mais on peut affirmer que les Russes achètent la petite ville de Tonen'ke - un embrayage de mille pieds d'une centaine de maisons - au prix de plusieurs avions de guerre de 50 millions de dollars et, peut-être, de leurs équipages. Le Kremlin considère peut-être qu'il s'agit là d'un échange acceptable. Quoi qu'il en soit, il n'est pas viable. L'armée de l'air russe a déjà perdu un quart de ses Su-34 et épuise rapidement les jets survivants et leurs équipages en les faisant voler de plus en plus fort dans le cadre d'une campagne de bombardements par glissement qui ne cesse de s'intensifier. Il n'est pas exagéré de dire que le Kremlin a choisi ce moment pour dépenser une ressource militaire non renouvelable - une force aérienne dont la construction a pris des décennies - en échange de victoires sur le champ de bataille qu'il ne pourra pas reproduire une fois que cette ressource aura été dépensée. C'est pourquoi de plus en plus d'analystes se rallient à l'idée que la Russie est en train de se ruiner en Ukraine : elle prend le territoire qu'elle peut, tant qu'elle le peut, en sachant que les conditions pourraient être moins favorables - et sa propre puissance de feu moins abondante - l'année prochaine. "Je serais assez optimiste quant au potentiel de l'Ukraine en 2025 si la Russie, dans son orgueil, lançait des offensives constantes et perdait beaucoup de monde", a déclaré le mois dernier Max Bergmann, expert de la Russie au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington. Mais M. Bergmann a conditionné son évaluation à une chose : la reprise de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Les États-Unis étaient le principal fournisseur des meilleures armes de l'Ukraine, notamment des missiles de défense aérienne Patriot, jusqu'à ce que les républicains du Congrès américain, favorables à la Russie, interrompent l'aide à partir du mois d'octobre. Si cette aide reprend, les Ukrainiens pourraient être en mesure de continuer à abattre des Sukhois au rythme d'un par jour. En l'espace de quelques semaines, les Su-34 de l'armée de l'air russe seraient réduits à néant et la tempête actuelle de KAB... devrait se dissiper.
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