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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. 'Vois pas l'problème. Shorr Kan, tu parlais bien de ça, non ? Bon, cela dit, cette activité est quand même bien différente du judo... Et puis je le connais pas, moi, Teddy Riner. Donc aller lui proposer de danser sur "Viens poupoule viens poupoule vieennnns !" je le sens pas trop j'avoue... Tu es vraiment anti-bière Shorr Kan ? Un petit Cognac peut-être ?
  2. SINON, les mecs, s'agissant d'un pari - et le mot est bien dans le titre du fil - qu'est-ce que vous diriez d'intéresser un peu la chose ? Je veux dire, il faut un enjeu, non ? Nan parce que moi, c'est la bière. Je veux dire que s'il y a des Franciliens qui ont voté sur ce fil - une hypothèse, comme ça - on pourrait imaginer un plan beuverie pot entre forumeurs dans quelque taverne parisienne la soirée du 23 juin. Bien sûr, vu le nombre respectif des parieurs "les Brits se dégonflent" vs "les Brits en ont", si le résultat est "Remain" les gagnants auront droit à une seule bière, et s'il y a Brexit eh bien les gagnants seront totalement murgés et il faudra les ramasser à la petite cuillère ! Qu'est-ce que vous en penseriez ?
  3. Je me souviens du texte de Lamers en 1994, paru à l'époque in extenso dans Le Monde, si ma mémoire est bonne. Il faut reconnaître à Lamers le grand mérite de dire les choses, non telles qu'elles sont, mais telles que beaucoup les conçoivent, en Allemagne singulièrement certes, mais dans bien d'autres pays européens également, et en France aussi. En somme, il expose avec clarté et franchise le fond de la pensée européiste, avec son ressort fondamental "seule la taille permet la véritable souveraineté" et sa dimension TINA pour utiliser le sigle anglais c'est-à-dire "il n'y a pas d'alternative", menant à une véritable incompréhension des oppositions lorsqu'elles viennent de personnes que l'on ne peut rejeter du revers de la main comme imbécile, inculte ou fanatique. Le slogan TINA, sans être exactement du marxisme bien sûr, lui est largement parallèle et pour tout dire son frère jumeau, en ce qu'il imagine que le déterminant fondamental du gouvernement et du devenir des sociétés humaines est économique. C'est là une position idéologique et rien de plus bien sûr, oubliant l'histoire, les langues, les différences anthropologiques - voir Emmanuel Todd par exemple pour les détails, etc. Mais cette position idéologique mène au même genre de certitude que les marxistes entretenaient au sujet du "processus" historique, qui ne pouvait que se dérouler suivant leur théorie. L'Union Politique tenant dans ce cadre un rôle un peu analogue à celui du Grand Soir. Ou en plus direct, que la semaine des quatre jeudis. J'aime bien la formule. "Merveille moderne de bureaucratie" Mais le projet n'est pas occulte du tout ! C'est l'objectif déclaré tout à fait officiellement, dès le préambule du Traité de Rome instituant la CEE en 1957 : "DÉTERMINÉS à établir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens" Sur la guerre, Malraux disait déjà : "Votre Europe, si elle voit le jour, commencera par une guerre de sécession" Et je suis d'accord pour dire que dans un certain sens, cette guerre a lieu en ce moment même. Les moyens n'en sont "que" économiques certes, mais comme tu le dis il y a un élément punitif, peut-être déjà à la politique économique imposée par le Centre - quoique on pourrait aussi la dire simplement doloriste, à coup sûr au traitement infligé à la Grèce suite à sa tentative de révolte en juillet 2015, et on pourrait aussi parler en plus léger des réactions furieuses aux décisions du gouvernement polonais régulièrement élu. Le plus impressionnant à mes yeux est le sens stratégique absolument lamentable exhibé par la structure centrale européiste : se coupant d'alliés potentiels qu'ils voient comme des adversaires insupportables, ils contribuent puissamment à renforcer leurs véritables adversaires. C'est-à-dire les gens qui s'ils arrivent au pouvoir traiteront les institutions centrales de l'UE de la même manière que l'institution royale a été traitée après 1792, la violence envers des personnes en moins. Comme les responsables de la structure centrale sont tout sauf des idiots, je ne peux interpréter leur aveuglement aux conséquences de leurs choix que comme l'impossibilité de vraiment imaginer que l'on puisse faire "sans" l'UE. Ils croient vraiment à leur idéologie, et ce genre de faute peut pousser l'homme le plus intelligent à se comporter comme un imbécile. Le passé du conditionnel... est un temps pour l'uchronie. En somme, pour l'irréalité, excuse-moi d'être brutal. L'Histoire est la fiction que nous inventons pour nous persuader que connaître les événements est possible et que la vie a ordre et direction Les "systèmes trans-nationaux" ne sont pas nouveaux. Les banques internationales sont nées vers la fin du Moyen-Age. Déjà aux 14ème / 15ème siècles les plus grands financiers étaient plus puissants que bien des souverains. Sinon, tu as déjà entendu parler de l'Eglise Catholique, de la Papauté aux grands ordres religieux ? La faiblesse de l'argument "on ne peut plus" dans ce cas, c'est qu'à chaque fois qu'on vérifie d'un peu près ce qui est censé avoir changé de manière si fondamentale que le système des Etats-nations serait devenu invalide... on découvre qu'en réalité la chose existait déjà - sous des formes certes variées - depuis des siècles. Sinon, concernant l'échelle qui ne serait pas la bonne dans certains cas, il faut noter que la coopération internationale existe elle aussi depuis des siècles. Va falloir l'expliquer aux Suisses, aux Suédois ou aux Finlandais alors. Les pauvres pensent encore pouvoir se défendre en se basant d'abord sur leurs propres forces, ils doivent être bien naïfs. Faudra aussi l'expliquer aux Français d'ailleurs. Encore des gros naïfs. D'ailleurs, on pourra aussi demander aux plus grandes puissances, des Etats-Unis à la Chine comment ils s'y prendraient au juste pour conquérir la France ou pour la détruire. Je veux dire, d'une manière qui soit à l'avantage de l'Etat agresseur... Quant à l'économie, la dernière fois que j'ai regardé, Brésil, Corée du Sud, Inde, Canada, Thaïlande, Malaisie, Japon, Russie, Afrique du Sud, etc. etc. prenaient leurs décisions économiques tout seuls comme des grands. Et pourtant à la seule exception du Japon tous ces pays ont des économies de même taille que les plus grandes économies européennes, ou plus petit. Quelle bande de naïfs, j'vous jure ! Ne savent-ils pas que l'Etat-nation est en déliquescence et que la souveraineté nationale c'est du passé ?
  4. Article intéressant d'Infoguerre sur : - le statut actuel de l'Antarctique avec exploitation et revendications territoriales suspendues jusqu'en 2048, - l'activisme de certains pays en premier lieu la Russie pour préparer une éventuelle exploitation des ressources, - le risque d'éclatement du statut actuel avant l'heure, notamment en vue de perspectives ressources en hydrocarbure Les enjeux énergétiques en Antarctique
  5. Jacques Brel a quelque chose à en dire... https://youtu.be/zXBPeQiYxeI
  6. Je pense que l'intitulé du sujet numéro 2 n'est pas suffisamment clair. J'ai bien compris que la question ne porte pas sur la peine à leur appliquer, mais sur le mode d'exécution. Cependant un élève un peu inattentif pourrait assez facilement imaginer que tu remets en question le fait qu'il méritent couic couic. Je sais bien que c'est ridicule - et surtout ne va pas croire que je t'insulte hein ! - mais c'est dire à quel point l'intitulé est ambigu. Non, de même qu'on ne commence pas un repas par le dessert.
  7. Sur le site du Noeud Gordien, une rencontre avec Paul Jorion autour de son dernier livre
  8. Abord sur deux fronts, et tout ça par surprise... Ça dérive vers une situation à la Polandball sur ce coup, non ? (si la suite est sous voile, il y a une raison - pas d'enfant dans la pièce avant de dévoiler hein)
  9. Boule75 décale les sons... le problème, c'est que j'l'ai toujours pas comprise !
  10. DERNIERES NOUVELLES - ATTAQUE TERRORISTE ANTI-EUROPEISTE ! Un Engin Explosif Improvisé a détoné au passage d'un convoi militaire, répandant des tracts qui ont gravement blessé la motivation idéologique des soldats qui se trouvaient à portée. Voici un exemplaire de l'objet du délit : L'organisation terroriste "Article 50" a revendiqué l'attentat dans un communiqué. Tout en promettant d'autres actions "jusqu'à ce que le gouvernement-carpette français utilise l'article 50"
  11. Prise de gage sur la cote 310 par Tancrède suite à un assaut bien mené. Voyons la carte... oui, il y a de la réflexion stratégique là. Le Monsieur prévoit plusieurs coups à l'avance ça se sent. Volonté d'arriver à la négociation de paix avec des biscuits, sans doute ? Sinon, toujours pas de sortie en force de la part de Boule75, l'assaut frontal d'infanterie se fait attendre. Du côté de Die Kraft, ça reste calme, les artilleurs sont l'arme au pied en attendant l'ordre de feu. J'interroge la station radar - non toujours rien. Selon notre, euh, honorable correspondant sur place, aucune activité repérée à la base aérienne de la Modération, les B-52 restent dans les hangars pour l'instant.
  12. Oh si y a une guerre. Et commencer par une provoc' est une stratégie valable - ça pousse l'ennemi à s'avancer en terrain découvert. Ensuite tu découvres ton artillerie lourde et tu le pilonnes en rase campagne. Bon cela dit je vais vous laisser continuer. C'est pas que je n'aime pas discuter, mais je soupçonne une intervention prochaine de l'ONU la Modération pour départager les combattants. Et on m'a dit que les Casques bleus ne font pas dans la dentelle. Du coup je vais vous observer à la jumelle depuis cette colline, là-bas, ça vous va ?
  13. Oh la belle glissade vers la discussion politik ! J'peux vous r'joindre ? Non mais j'peux vous r'joindre ? Allez, on se fait une bonne petite guerre des claviers entre Zozopéistes et Sousouverainistes !
  14. Ce facteur-là joue et il est imprévisible. Il fait sans doute partie de l'indécidabilité justement. Mais d'une part il n'est pas le seul en fait de sentiments - la colère, la froide détermination, etc. sont d'autres sentiments ou états d'esprit possibles. D'autre part et surtout, si on peut estimer que le facteur pétoche ne joue pas encore pleinement - je n'en sais rien, mais c'est une hypothèse recevable - parce que le jour du vote est encore éloigné, il me semble à peu près certain que plus près de l'élection il jouera de plus en plus. Si l'hypothèse de la victoire de la peur est vérifiée, alors au plus tard dans les dernières semaines avant l'élection les chiffres du Leave devraient commencer à plier. Il est peut-être trop tôt aujourd'hui pour s'en faire une idée, mais disons que si à deux semaines du référendum les sondages continuent à donner un coup Rester un coup Partir... alors il faudra se faire à l'idée d'un résultat très indécis à l'avance. D'une manière générale, je ne crois pas à l'image d'électeurs effectuant leur véritable choix au dernier moment voire dans l'isoloir même - et avec la queue aux toilettes dans les bureaux de vote du fait des impacts gastriques de la peur. Si c'est la crainte - plutôt qu'un raisonnement quel que soit sa direction, ou plutôt qu'un autre sentiment - qui l'emporte, elle devrait apparaître bien avant.
  15. Alexis

    Le F-35

    Inenvisageable, pour raison évidente quand on regarde la photo du X-32. Appareil surnommé à l'époque "Monica", et chacun comprendra aisément pourquoi. Impossible d'équiper une force aérienne sérieuse avec ça. ==========> [ ] Je suis loin !
  16. Issue du site que j'avais déjà signalé rassemblant toutes les enquêtes d'opinion sur le prochain référendum, voici la liste de tous les sondages de mai : Je suis quand même impressionné par la variabilité des résultats. Et par l'impression d'indécidabilité qui s'en dégage : sur neuf sondages en quinze jours, cinq donnent le Remain gagnant et quatre le Leave. Je ne remets pas en question mon vote comme quoi les Britanniques voteront pour rester... mais je dois reconnaître que c'est basé plus sur une impression assez vague que sur quelque chose de vraiment concret. S'il faut s'en tenir aux seuls éléments objectifs quantifiables, le très léger avantage moyen du Remain est en grande partie annulé par la variabilité, c'est-à-dire que la probabilité de l'un est un peu au-dessus de 50% et celle de l'autre un peu en-dessous ... en réalité on n'est pas très loin de l'indécidabilité pure. En termes de jeu de rôle, le vote Remain c'est un jet de dé à 20 faces avec condition de victoire <= 12 en étant généreux.
  17. La US Navy a publié une compilation des "visites amicales" que des appareils russes - 2 Sukhoi-24 et 1 Kamov-27 - ont rendues au destroyer américain USS Donald Cook lorsqu'il croisait récemment en Mer Baltique. Personnellement, je trouve cette compilation rassurante. A écouter les plaintes de la Marine Américaine "comportement non professionnel" et "dangereux" on pouvait imaginer que les aviateurs russes aient fait n'importe quoi... mais en fait tout cela est très gentillet et prudent. C'est du niveau d'un meeting aérien, pas du tout des trucs de casse-cou. A la rigueur je veux bien que le passage qui commence à 1'31'' - avec le marin américain qui s'exclame "Oh my God !" - soit un peu bas. Mais rien de véritablement dangereux, même si c'est impressionnant vu du bateau. En somme, le message politique "nous aussi on est chez nous en Mer Baltique non mais oh" est sans doute clair, mais aucun véritable risque n'a été pris. Ce sont des signaux politiques, rien de plus.
  18. Intéressant. Il semble quand même que le MOKV ne soit pas pour demain, les études ne font que commencer et l'on annonce un début du développement réel que pour 2022. Au sujet des contre-mesures, ce ne sont pas tellement les têtes manoeuvrantes en phase terminale qui seraient pertinentes, car le MOKV est conçu pour intervenir dans la phase moyenne du vol balistique, lorsque les têtes et les leurres sont dans l'espace, donc avant la phase de rentrée permettant des manœuvres hypersoniques. La multiplication des leurres est un axe de réponse. Dans l'espace, il n'y a aucune résistance atmosphérique, donc aucun élément ne permet au défenseur de mesurer la masse d'un objet. Rien n'interdit donc d'utiliser des leurres très légers donc potentiellement très nombreux - quelques kilos, peut-être même inférieurs au kilogramme, pour peu que les autres caractéristiques des vraies têtes - rayonnement, mouvements - soient correctement simulées. Il y a fort à parier que la masse minimale pour un leurre sera inférieure à la masse minimale d'un véhicule tueur, donc les leurres conserveraient l'avantage numérique. Un autre axe potentiel est la multiplication des missiles à trajectoire orbitale, qui au prix d'un allègement de la charge se mettent en orbite et peuvent donc frapper n'importe quel point de la Terre en venant de n'importe quelle direction. Du coup, sauf à installer des stations de tir GBI-MOKV partout, il deviendrait facile à l'attaquant de simplement choisir des trajectoires d'attaque qui passent loin des stations de tir - qui rappelons-le doivent être sous la partie moyenne de la trajectoire pour pouvoir intervenir.
  19. Il ne s'agit pas d'armes nucléaires belges, ni d'armes nucléaires OTAN. Il s'agit d'armes nucléaires américaines. Le problème est donc d'assurer la compatibilité des futurs chasseurs belges avec la bombe américaine B-61. Ce qui ne pose strictement aucun problème technique... mais les Etats-Unis pourraient décider d'en faire un problème politique, en refusant d'intégrer une B-61 sur un chasseur qu'ils n'aient pas vendu à la Belgique. La motivation serait bien sûr de forcer les Belges à acheter leurs produits. De ce point de vue, vendre des ASMP-A à la Belgique ne résoudrait absolument pas le problème, cela le compliquerait. Il faudrait en effet alors intégrer une charge nucléaire américaine à l'intérieur d'un missile existant l'ASMP-A ce qui serait beaucoup plus délicat. Non seulement le problème politique ne serait pas résolu, il se doublerait d'un problème technique cette fois tout à fait réel ! Quant à déployer des armes nucléaires françaises en Belgique avec un système de double clé belge et française, comme les Etats-Unis le font aujourd'hui avec les B-61 sous double clé belge et américaine, non seulement ce n'est pas à l'ordre du jour mais cela ne remplacerait pas les armes nucléaires américaines qui sont un gage de l'engagement des Etats-Unis à défendre la Belgique. Or la France ne peut remplacer les Etats-Unis dans cette capacité avec le même poids, parce qu'elle n'est pas une superpuissance. La vente d'armes nucléaires françaises aux Belges en pleine possession est quant à elle exclue pour au moins deux raisons 1) la Belgique ne souhaite pas devenir le Nème pays nucléaire 2) le TNP que la France a signé interdit formellement de fournir des armes nucléaires à un pays qui n'en dispose pas.
  20. Je ne crois pas qu'on arrive à quelque chose de cette manière. En effet : 1. Un rapport de masse aussi extrême soit-il - 1 pour 1 million dans ton premier exemple - ne permet pas de gagner tant que ça, parce que l'équation de la fusée dépend comme tu le sais d'un logarithme, et que la fonction inverse l'exponentielle est vraiment redoutable. En pratique, avec un pour un million la vitesse finale sera égale à moins de 14 fois la vitesse d'éjection, donc une vitesse finale un tant soit peu élevée exigera tout de même une grande vitesse d'éjection. Par exemple, même si on ne vise que 2% de la vitesse de la lumière - 215 ans pour Alpha du Centaure donc, mais plus de cinq siècles pour l'étoile suivante potentiellement intéressante donc c'est vraiment une vitesse minimale - il faudra encore une vitesse d'éjection de plus de 400 km/s... 2. La masse de réaction ne suffit pas, encore faut-il avoir de l'énergie. La sphère de 7 km de diamètre, si elle est constituée de glace d'eau, ne fournira pas cette énergie. Alors d'où viendrait-elle ? Imaginons qu'on l'obtienne par ailleurs, par exemple d'un réacteur nucléaire à fission ou à fusion qui est la solution la plus évidente. Reste la question du mode de propulsion permettant d'atteindre ces 400 km/s... Oui parce que juste faire chauffer l'eau par le réacteur ne suffira pas, la vitesse d'éjection sera de quelques km/s ou au top du top - avec un réacteur à fusion bien optimisé - quelques dizaines de km/s. Bref le nucléothermique est exclu. Un moteur ionique ou magnétique ? Peut-être serait-il possible d'atteindre les 400 km/s de cette manière... le problème c'est que l'eau ne conviendrait pas comme masse de réaction ! Il y faudrait par exemple du xénon, ou un autre gaz rare ou produit "non courant". Et les sphères de 7 km de tels produits ne se trouvent guère... 3. A supposer que ce problème soit résolu... ai-je parlé d'un réacteur nucléaire pour fournir l'énergie ? Pour propulser à 400 km/s une masse de 165 milliards de tonnes - la masse de la sphère si elle est faite de glace d'eau - il ne faut pas moins de 1,32 1025 joules, donc si on parle d'un réacteur à fusion il faudra une masse de presque 39 millions de tonnes de carburant thermonucléaire ! Ben si on a une telle quantité de ce précieux carburant, j'aurais bien une alternative à proposer Oui parce que les calculs ordre de grandeur que je proposais ici arrivaient à un besoin de "seulement" 120 000 tonnes de carburant par vaisseau. Donc au lieu de lancer cette sphère vers une seule destination à une vitesse misérable de 2% de c, on pourrait pour le même prix lancer plus de 300 vaisseaux chacun avec 150 colons et à une vitesse quadruple de 8% de c Comme je le disais il y a quelques pages déjà, en l'état actuel de la physique, le voyage interstellaire technologiquement vraisemblable même à très très long terme... c'est la fusion nucléaire par confinement inertiel et rien d'autre. Les moteurs qui emmèneront peut-être un jour nos descendants lointains coloniser d'autres systèmes solaires, et plus près de nous des sondes interstellaires automatiques, seront les descendants distants et vraiment beaucoup plus puissants de cette machine près de Bordeaux...
  21. Sans pouvoir remettre la main rapidement sur des liens, il me semble bien que Sanders a dit clairement deux choses : - Qu'en tout état de cause il fera le nécessaire pour faire barrage à Trump - Que le candidat du parti démocrate sera désigné à la convention - donc cet été - et pas avant Les appels des partisans de Clinton à Sanders pour qu'il abandonne sont tout à fait intéressés - c'est que le social-démocrate conserve encore une chance, même relativement faible, d'emporter la nomination démocrate. Numériquement elle paraît faible au point d'être inexistante. En réalité elle est beaucoup plus élevée que ça, car les super-délégués ne sont pas "mariés" à un candidat et jusqu'au dernier moment ils conservent la faculté de changer d'avis. Et si suffisamment de super-délégués changent d'avis et le soutiennent, alors Sanders sera désigné, car la balance totale des délégués penchera en sa faveur. Pourquoi les super-délégués abandonneraient-ils Hillary comme une pestiférée promise à l'écrasement par The Donald et se rallieraient-ils au panache blanc du sénateur du Vermont ? Un petit dessin vaut mieux qu'un long discours : Oui : ce qui ferait désigner Sanders, et au vu des sondages actuels ce qui le ferait écraser Trump et accéder à la Maison Blanche, c'est que le FBI mette moins de deux mois à rattraper la Clinton. Moi, mon fantasme, ce serait plutôt de travailler dans l'équipe du FBI chargée du dossier. Deux mois pour débarrasser le pays d'un escroc ultra-corrompu et va-t-en-guerre et dégager le chemin pour un changement qui soit à la fois profond et sans trop de risque. Quel défi !
  22. Moi je suis curieux de voir les débats télévisés entre ces trois-là...
  23. Mais non, ce n'est pas le sujet ! Visiblement on a du mal à se comprendre. Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu as écrit là : Je veux dire pas nécessairement d'accord que ces pays européens ont raison - quoique après tout chacun fasse les choix qu'il entend, moi je n'en veux pas pour la France c'est tout - mais d'accord que c'est bien la réalité. Seulement voilà, le sujet n'est pas l'existence de l'OTAN en général, mais de manière beaucoup plus limitée le projet américain de poster des forces blindées permanentes aux frontières de la Russie en violation des traités. C'est ce projet qui est directement mauvais et dangereux, pas l'existence de l'OTAN en soi - pas de manière directe s'entend. Et il n'y a strictement rien qui oblige aucun pays européen à approuver l'utilisation de l'Alliance atlantique - où les décisions se prennent à l'unanimité - pour réaliser ce projet. Que les Etats-Unis s'entendent directement avec la Pologne pour y stationner une de leurs brigades blindées, sous leurs couleurs et par accord d'Etat à Etat, aucun pays tiers n'y a voix au chapitre. Mais l'utilisation de l'OTAN pour renforcer ce déploiement et engager tous les pays dans cette dérive dangereuse, voilà qui pourrait être refusé par n'importe quel pays membre, et sans aucune contradiction avec son appartenance à l'OTAN. Voilà qui pourrait... parce qu'en réalité, les influences étant ce qu'elles sont, les pressions des uns et les faiblesses des autres, il est fort probable qu'aucun pays ne moufte.
  24. Ah j'avais oublié Sortir la France (de l'euro) Où avais-je la tête ? C'est en tout cas ce que souhaite le parti de droite populiste allemand AfD. En effet, à Paris on n'a pas la bonne "culture de la stabilité". Une fois la France jointe à la liste des pays du Süd - bouuuh ! - c'est sûr ça marchera mieux. Sinon, dans les faits tout ça est impossible. Seule la sortie volontaire d'un pays est envisageable. F..... un membre dehors sous les lazzis, ça n'est en fait pas prévu par les textes... Il y a une incompatibilité d'humeur particulièrement forte, c'est clair. Raison justement pour laquelle la sortie est réellement envisageable : ce pelé-là, à la différence des autres, envisage de faire les choses lui-même. Les deux autres pelés qui pourraient théoriquement envisager la même chose, c'est d'une part un pays où l'on mange des spaghettis d'autre part un pays où on mange des grenouilles. Ça reste théorique parce que nul n'envisage de leur proposer de choisir - pas fou hein ! - mais c'est ce que montre un récent sondage pan-européen. L'Italie avec 52%-48% en faveur de rester dans l'UE fait à peu près jeu égal avec le Royaume-Uni - eh oui, les Ritals sont devenus aussi sceptiques envers l'UE que les Rosbifs ! La France avec seulement 41% pour la sortie et 59% pour rester est clairement derrière, mais pas assez loin pour garantir l'issue d'un référendum - qui, encore une fois, n'aura évidemment pas lieu - notamment si on se rappelle qu'en 2005 le pourcentage favorable à la constitution européenne était initialement encore plus élevé. Tout ça pour dire, essentiellement, que s'il s'agit d'incompatibilité d'humeur avec l'UE, les Britanniques n'ont en fait pas tant d'avance que ça sur les Français, et aucune sur les Italiens. Nenni. Attention, je suis pas comique non plus. Je te vois venir, hein...
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