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Skw

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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Skw

    [Rafale]

    Rien ne dit que le couple Rafale/AASM ne sera jamais confronté à des conflits de haute intensité.* Si ce n'est pas sous couleurs françaises, ce pourrait bien être au sein d'une autre force aérienne. Les Indiens, par exemple, doivent être rassurés par de telles capacités. De plus, l'AASM peut se vendre pour utilisation depuis autres avions d'attaque. * Pour rappel, certaines de nos forces au sol ont été sacrément mises en difficultés en Afghanistan... Même s'il est vrai, à Uzbin, l'imbrication des forces était apparemment telle que le Tigre aurait été préférable dans la situation en question.
  2. Ou ils compensent... parce que les alliés n'ont pas les moyens de tirer ce qu'il fallait tirer... Ensuite, question précision, les Américains avaient l'armement de frappe nécessaire, et plutôt avant les autres. A la limite, ce qui peut être critiqué, ce sont les règles d'engagement, plus ou moins ouvertes selon les pays. Les Britanniques ont fait de beaux cartons aussi... Ensuite, quand on doit taper à la bombe lisse, avec une DCA relativement réactive qui contraint à shooter en altitude et dans des conditions difficiles, pas sûr qu'on soit vraiment dans du chirurgical... On ne parlait pas de bavure à l'époque... Etait-ce une bavure ? Souvent, il se dit que non. Je ne connais pas tous les tenants de cette histoire, mais on a de quoi se poser des questions. Par contre, les Français auraient sans doute eu plus de problèmes après un tel "geste", effectivement. Voilà peut-être pourquoi les Américains n'ont pas délégué cette frappe... Peut-être voulaient-ils également signer plus personnellement la "missive" diplomatique...
  3. Ah, mais je ne suis pas un spécialiste en la matière. Je voulais simplement rappeler cette donnée ;) Si l'on rapporte le nombre de bavures au nombre de frappes, peut-être s'apercevra-t-on d'une sur-représentation statistique des bavures chez les Américains. Mais ça n'est pas sûr non plus ! Le calcul reste à faire.
  4. Skw

    Nouveau membre

    La bienvenue. Courage pour les études.
  5. Mouais... Il a dû prendre des cours de comm' auprès de Mohammed Said al-Sahhaf... J'ai bien peur que l'économie touristique souffre de cette histoire durant quelques temps, et pas seulement dans la région d'In Amenas.
  6. Sur les 20 dernières années, les US ont dû réaliser plus de 75 % des frappes aériennes exécutées par les forces occidentales... Ou sinon, pas loin. Cela augmente mathématiquement les risques de bavures.
  7. Non, ce ne sont pas que des banalités. Car si le fond du propos semble pertinent, la forme n'apparaît pas tout à fait neutre... J'aimerais bien lire le discours en allemand. Si jamais la traduction française est fidèle, alors il y a deux manières de l'interpréter. Soit : 1/ en termes diplomatiques, il y a bel et bien une certaine réserve adressée à la France. 2/ il tente de se couvrir face à d'éventuelles critiques pointant l'absence de l'Allemagne. Ou il y a peut-être des deux, en même temps. Edit : @ Mica : le jour où il y aura prise d'otages massives sur des ressortissants Allemands avec carnage à la clé, ça risque de réveiller quelques esprits. Ensuite, pas besoin de se chauffer trop vite... De Maizières n'a pas condamné l'intervention... Il se couvre pour la suite, ce qui est à venir.
  8. Euh, oui. Oui, mais il y avait différents types de racisme, différentes manières de considérer la race,* différentes manières de considérer les relations et hiérarchies entre les races. * En 1835, dans le dictionnaire, à l'entrée "race", on pouvait trouver la définition suivante : "Une multitude d'hommes qui son originaires du même pays, et se ressemblent par les traits du visage, par la conformation extérieure". Le terme était finalement assez proche de celui de "peuple". Un siècle plus tôt, pour la même acception, on aurait plutôt employé le terme de nation, comme on parlait de "Nation Hottentote" par exemple. Le terme de "Nation" n'avait d'ailleurs pas non plus la même signification que maintenant.
  9. Ce me paraît bien propret comme image :P Pour les Allemands, je connais moins. Pour les Néerlandais, j'ai lu pas mal d'ouvrages d'historiens, notamment anglophones et néerlandophones sur l'histoire de l'Afrique du Sud (enfin Colonie du Cap). Il y a eu énormément de contacts entre les Néerlandais et les autochtones... Il faut dire qu'ils avaient assez peu de femmes européennes dans les premiers temps... Il y a eu énormément de métissages et une réelle proximité dans le quotidien. Un certain nombre d'officiels de la Compagnie des Indes se sont même liés avec des compagnes autochtones. Les voyageurs européens qui visitaient l'intérieur des terres aux 18ème et début 19ème étaient étonnés de voir que les maîtres néerlandais partageaient le même pain que leurs travailleurs africains. A l'époque, en termes de symbolique, c'était très fort que de partager le même pain. De plus, l'activité agricole et la géographie des domaines appelaient généralement à une certaine proximité entre le maître et les esclaves (importés) ou les travailleurs locaux (khoïkhoï ou cafres notamment). Très souvent, tout ce monde dormait dans la même maison - quand on pouvait qualifier cela de maison.
  10. Non, car pour une partie des élites britanniques, notamment au 19ème siècle, l'infériorité de ces races était telle qu'elle ne pouvait pas être corrigée. Par exemple, dans la Colonie du Cap, jusqu'au début du 19ème siècle, il était reconnu aux populations locales, et notamment aux Khoïkhoï, de réelles qualités morales et une intelligence. Il y avait certes un ethnocentrisme occidental - que ce soit chez les colons néerlandophones, les huguenots francophones ou germanophones - mais depuis le 18ème siècle, les représentations que pouvaient avoir les Européens des populations autochtones étaient plutôt favorables. Ainsi, il était tout à fait imaginable d'intégrer ces populations autochtones à la société coloniale, du moment qu'elles assimilaient les savoirs et coutumes occidentales. D'ailleurs, les métissages étaient fort nombreux dans la Ville du Cap. Au 18ème siècle, celle-ci était un peu la New York d'aujourd'hui... Les visiteurs européens de l'époque étaient étonnées du cosmopolitisme de la cité et de la diversité des teintes de peaux. A partir de la décennie 1820, l'image de l'Africain se dégrada fortement, et ce d'autant plus aux yeux d'une élite coloniale britannique qui s'était installée depuis peu dans colonie du Cap. Très souvent, l'Africain se vit alors affublé d'une image bestiale, ainsi que de nouveaux stéréotypes, que ce soit dans les écrits ou dans les caricatures. Et d'une certaine manière, les représentations de l'Africain de cette période ressemblaient davantage à celles du 17ème siècle qu'à celles du 18ème siècle. L'état d'infériorité perçue à l'époque chez les populations africaines s'interpréta de plus en plus comme la résultante de tares naturellement fixées et non plus comme un retard culturel. Autrement dit, le défaut d'intelligence et les vices (vol, oisiveté, tendance à l'alcoolisme, etc.) desquels étaient accusés les autochtones furent progressivement considérés comme des caractéristiques innées. Certaines personnalités importantes de l'élite britannique se confrontèrent d'ailleurs sur ce point à nombre de missionnaires de l'époque qui pensaient au contraire qu'avec l'enseignement religieux les populations africaines pourraient devenir tout à fait civilisées. Et, à cette époque, les élites néerlandophones étaient bien moins racialistes dans leur pensée que ne pouvaient l'être les élites britanniques.
  11. Profiter de la marque "Rafale" pour vendre du Falcon en Inde... http://www.prnewswire.co.in/news-releases/dassault-falcon-focuses-on-growing-indian-market-189048171.html
  12. Skw

    Eurofighter

    Apparemment, les Péruviens ne sont pas prêts à vers la somme que les Espagnols espéreraient. De plus, les Péruviens proposent un plan de paiement ultra compliqué, avec de longs délais... Bref, ils doivent tenter de profiter de la situation espagnole critique. Source : http://elconfidencialdigital.com/defensa/081008/informe-desfavorable-a-la-venta-a-peru-de-12-eurofighters-del-ejercito-del-aire-quiere-comprar-barato-pagar-tarde-y-esta-hablando-con-los-rusos
  13. Je ne pense pas être anti-américain pour un sou... mais je partage plutôt l'opinion de Gibbs. Les US ont depuis la Seconde guerre mondiale pris l'habitude d'être les meneurs, ce qui n'est pas illogique étant donnée la supériorité américaine dans bien des domaines. Quand on a pris habitude depuis plusieurs décennies à cette stature géopolitique, il n'est pas forcément aisé de "déléguer". Et c'est encore moins simple de "céder" de l'initiative et de la décision à l' "allié" sur lequel on a le moins prise. Chez les Américains, on doit donc se méfier des "coups tordus" que les Français sont capables de réaliser : sur le plan géopolitique, intérêts français et américains entrent bien souvent en contradiction et ce sont même plus largement les représentations du monde et de l'action qui différent dans les deux pays. Ensuite, contrairement à ce que tu soutiens Bruno, on n'a pas ressenti un enthousiasme débordant côté américain (je ne parle pas de l'opinion publique, mais des décideurs politiques et militaires) après que la France est intervenue au Mali... Pas mal de signes laissent même penser le contraire. Alors oui, si jamais l'intervention française au Mali permet d'affaiblir la menace terroriste/extrêmiste, les Américains apprécieront, tout en se méfiant des orientations françaises qui n'iraient pas dans leurs intérêts. Ce rapport entre d'un côté collaboration (puisque intérêts communs ou partagés) et de l'autre une compétition (puisque intérêts divergents), dans le monde des affaires, ça s'appelle de la "coopetition". Et bien, en géopolitique, cela fonctionne également de la sorte. D'ailleurs, lorsque l'on voit les gesticulations stratégiques qui se sont opérées en coulisse durant la seconde guerre mondiale (Roosevelt, Churchill, Staline) on percevait bien cela... Tout en acceptant le jeu coopératif, chacun essayait de tirer la couverture à soi, en espérant que les décisions stratégiques puissent aller dans son propre intérêt. Bref, rien d'anti-US, cette attitude est propre plus largement aux organisations humaines.
  14. Les autorités britanniques ont, il me semble, toujours nié avoir utilisé des bombes en bois. Si jamais de tels lancers ont eu lieu, ce serait plutôt à l'initiative individuelle de pilotes ou d'officiers de rangs inférieurs. Mais aucun témoignage de pilotes britanniques pour attester de cela...
  15. Les forces françaises ne seront pas loin, voire très près... mais, l'important, c'est que les forces maliennes, ou plus largement africaines, se sentent pleinement impliquées et, surtout, que l'armée malienne recouvre une réelle légitimité auprès de la population. L'objectif n'est pas militaire mais politique. La stabilisation de la région passe par une armée malienne jouissant d'un certain crédit auprès de sa population, et si possible des différentes constituantes de la population, j'imagine. D'où l'importance de mettre les troupes maliennes en premières lignes... médiatiques.
  16. Skw

    zone 51

    La bienvenue.
  17. Jusqu'à présent, les autorités françaises ont toujours voulu mettre en avant les forces maliennes.
  18. Si, comme un certain nombre des pères fondateurs. J'osais pas aller aussi loin, pour éviter de trop partir dans le HS, mais je n'en pense pas moins... sauf pour le "sourire aux lèvres", je me serais abstenu :lol: Certes la dimension "faire de l'argent" est importante dans la mentalité américaine, mais la société ne se résume pas à cela. D'ailleurs, s'ils voulaient vraiment faire de l'argent, les essayistes et poètes que tu évoques changeraient rapidement de métier... Non, dans la société américaine, il n'y a pas forcément grand chose qui relie l'essayiste new-yorkais, le jazzman néo-orléanais ou le contestataire seattlïte au fermier du fin fond du middle-west ou au cow-boy du Texas (je sais, ça fait un peu "clichés" mais bon)... Ce qui fait d'ailleurs que ces hommes ont des manières très différentes de concevoir le monde, de se représenter la place de leur pays dans le monde, etc. Autrement dit, tu pourras trouver des puritains extrêmes et à côté des Américains qui sont l'opposé de cela. Le mélange est assez particulier.
  19. Ca sent les guerres astérixiennes (Cf. Astérix et les Goths)
  20. C'est toujours le même problème quand on évoque les pères fondateurs... On peut effectivement remarquer une certaine crainte vis-à-vis des clergés, y compris chez certains qui se déclaraient d'une religion. Et la plupart s'étalaient peu publiquement sur la question religieuse. Mais les points de vue sur la religion étaient assez divers. C'est d'ailleurs pourquoi la référence générique aux "pères fondateurs", niant par la-même toute l'hétérogénéité des points de vue, est assez largement trompeuse. Evidemment, un mythe fondateur, ce n'est pas forcément fait pour révéler la complexité historique... Ce serait même plutôt le contraire. Et il en va de même pour la situation financière de ces pères fondateurs. Washington et Jefferson étaient effectivement de familles aisées, mais d'autres pères fondateurs étaient plus modestes, en tout cas généralement plus modestes que leurs adversaires loyalistes.
  21. Je partage largement le même avis... par contre, j'ai du mal à suivre sur la fin. La majorité des pères fondateurs étaient déistes, me semble-t-il, ce qui ne les a pas empêchés d'ailleurs de proposer une constitution laïque.
  22. Les députés de l'époque avaient bel et bien conscience de cela. C'était d'ailleurs l'une des critiques adressées par les opposants au texte législatif. [/HS]
  23. Dans l'article du WSJ (http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323301104578257943691567614.html), en lisant entre les lignes, on a surtout l'impression qu'il existe une certaine aigreur chez les officiels américains. Ils n'avaient pas l'air d'être forcément contre une intervention au Mali. En revanche, ils ne voulaient probablement pas un tel rôle pour la France. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains n'ont eu de cesse que de vouloir limiter l'influence française en Afrique. Ensuite, là où les Américains ont largement raison, c'est que la France a décidé de l'opération sans en avoir opérationnellement tous les moyens. On intervient plus, mais avec un budget de la Défense moindre... En passant, la critique n'est pas seulement adressée à la France, mais à l'ensemble des pays européens. Sur ce point, les Américains ont raison. Par contre, il serait bon de rappeler quelques éléments. Les US ont demandé à ce que les forces européennes envoient des troupes en Irak (la France et l'Allemagne n'ont pas envoyé de troupes mais on contribué financièrement) pour une guerre qui ne servait en rien la cause contre le terrorisme. Au contraire, l'intervention a suscité des tensions dans le monde musulman, a renforcé la position de l'Iran. De plus, l'intervention en Irak a vraisemblablement compliqué la situation en Afghanistan, un conflit pour lequel les Américains ont mis bien du temps avant de définir des objectifs clairs. Bref, on injecte effectivement moins de ronds dans la Défense en Europe, et cela est problématique. Mais la diminution des capacités opérationnelles européennes s'explique aussi par la politique extérieure américaine, auxquels les pays européens doivent contribuer. Si les Britanniques avaient pu injecter l'argent qu'ils ont utilisé pour les opérations extérieures pour le renouvellement de leurs forces, sans doute la situation européenne serait meilleure. Et je n'évoquerai pas en détails le cas du F-35... En passant, je ne suis pas sûr que le F-35 soit l'avion dont on ait réellement besoin face aux enjeux contemporains... Sinon, pour le coup des matelas manquants... Bof, rien de scandaleux à acheter sur place des produits disponibles sur place, surtout quand l'opération s'est préparée dans l'urgence.
  24. Skw

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Lorsque Dassault annonce publiquement son intérêt pour le Canada, la cible n'est peut-être pas celle que l'on croit...
  25. Bof... Pour l'intervention en Libye, la grande majorité de l'opposition - de gauche donc - était pour l'intervention. Je ne sais même pas si Noël Mamère ou Jean-Luc Mélenchon l'avaient ouvert à l'époque, alors qu'ils l'ont ouvert concernant le Mali. Eva Joly qui était en faveur de l'intervention en Libye se dit plus réservée pour le Mali. En revanche, au Front National, certains ont fait le chemin inverse. Alors qu'ils condamnaient l'intervention en Libye, ils se disent plutôt favorables désormais à une intervention au Mali. Bref, pas si évident que cela, le clivage gauche-droite en la matière.
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