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Tout ce qui a été posté par Ciders

  1. Pour l'Albanie oui, le jeu n'en valait pas la chandelle. En revanche, la Roumanie et la Yougoslavie étaient des morceaux autrement plus gros à avaler, aussi bien militairement que politiquement. Et ils avaient des dirigeants respectés sur la scène internationale (Tito était l'un des leaders des non-alignés, Ceaucescu avait pas mal d'amis à l'Ouest).
  2. Le dirigeant albanais de l'époque, Enver Hohxa, était un stalinien convaincu. Il n'a pas apprécié la déstalinisation enclenchée par monsieur K, de même que la dénonciation du culte de la personnalité et la nouvelle doctrine de coexistence pacifique. Il était également réticent (comme les Roumains d'ailleurs) à se plier à la politique de spécialisation économique que voulaient mettre en place les Soviétiques et qui aurait réduit l'Albanie à un rôle de producteur de ressources agricoles et aurait ainsi mis fin aux rêves d'industrie lourde de l'Albanie. Enfin, les tentatives de rapprochement de monsieur K. avec la Yougoslavie agaçaient beaucoup Hohxa. Par la suite, les Albanais sont restés en dehors du Pacte de Varsovie (avant d'en partir officiellement en 1968), se sont rapprochés des Chinois (jusqu'à ce que Nixon rende visite à Mao et que Deng prenne le pouvoir) et ont fini seuls, ce qui a achevé l'économie et démoli le régime.
  3. Le texte que j'avais lu parlait d'esprit de camaraderie. Mais quand on connaît vaguement Manstein... on peut nourrir quelques doutes, en effet. Pour les refus d'obéir aux ordres, on peut aussi citer les généraux qui ont refusé ou omis sciemment d'appliquer l'ordre d'exécution des commissaires politiques capturés sur le front de l'Est.
  4. Ils feraient mieux de racheter des Hind. Et d'investir dans l'entraînement et les pièces détachées pour ces appareils.
  5. Les SS se sont d'ailleurs très vite rendus compte des dégâts que les missions des Einzatsgruppen engendraient sur le pyschisme et la santé des personnels de ces unités : alcoolisme, dépression, troubles du comportement... D'ailleurs, on a rencontré les mêmes problèmes dans d'autres unités particulières, comme le bataillon de protection d'Hitler. Mais ces unités étaient très particulières, et les dirigeants nazis le savaient fort bien, notamment Himmler (qui avait été très affecté sur le moment après avoir assisté à des exécutions de masse). Au sujet des hauts-gradés, il y avait une certaine solidarité parmi la caste des officiers. Jusqu'à un certain point bien sur : Blomberg et von Fritsch ont été éliminés politiquement par Hitler sans que cela suscite beaucoup d'opposition. En revanche, il me semble que Manstein avait protesté contre l'exclusion de la Wehrmacht des officiers juifs (même si il avait été le seul). De même que certains officiers avaient davantage de latitude à "interpréter" ou à aller plus loin que leurs ordres : Rommel, Model ou Schorner avaient plus de facilités à faire approuver leurs initiatives par Hitler.
  6. Au Proche et au Moyen-Orient, il n'y a pas d'alliés naturels. Le grand ami de la veille devient le pire ennemi du lendemain. Machiavel était un très petit joueur en comparaison. Les Kurdes vont se retrouver à avoir rapidement des difficultés. Le gouvernement turc ne veut absolument pas d'un Kurdistan autonome, même un tout petit peu ébauché, à ses frontières. Et ce d'autant plus, qu'à part tout ce qui a déjà été dit, Erdogan a sans doute au travers de la gorge le résultat des dernières élections législatives. Bien sur, taper sur les Kurdes risque de nouveau de s'avérer contre-productif sauf pour rassembler son électorat (et pour la stabilité régionale), mais il est enferré dans sa logique. Pour les Iraniens, le problème n'est pas le même. Les Kurdes d'Iran semblent moins agités depuis la guerre entre l'Iran et l'Irak (il faut dire qu'ils ont pris très cher à cette occasion) et ne paraissent pas représenter une menace aussi importante pour la souveraineté iranienne que leurs voisins d'Irak et de Turquie pour leurs pays respectifs. Mais Téhéran ne peut pas les soutenir trop fort non plus, car cela gênerait le gouvernement irakien qui est théoriquement pro-iranien ou du moins incline davantage vers Téhéran que vers les sunnites. D'un autre côté, si les Kurdes se font malmener, ça gênerait aussi le gouvernement irakien, les Kurdes étant les seuls combattants efficaces en Irak... avec les milices chiites soutenues par l'Iran. ... En bref, et pour aller au-delà de ce gros foutoir, je pense qu'à court terme, les Turcs vont tout faire pour e**erder les Kurdes et les empêcher de prendre trop de terrain à l'EI... et surtout pas dans la zone frontalière. Si les Kurdes parvenaient à contrôler la frontière méridionale turque, cela passerait très mal à Istanbul. Les Iraniens vont rester en retrait et attendre. Les Syriens pro-gouvernementaux vont continuer de prendre des coups et Washington ne saura à quel saint se vouer.
  7. Il y a eu des cas de désertion durant tout le conflit sur le Front de l'Est. Mais les vraies vagues de désertion, en 1944-1945, prenaient essentiellement la direction des arrières.
  8. Lapsus révélateur. Ils feraient bien de quitter l'ONU aussi.
  9. Le Chili a recentré sa flotte sur le F-16 et connaît actuellement quelques difficultés financières et politiques. Pas sur que la présidente autorise un nouvel achat, d'autant que les forces armées ont été bien dotées ces dernières années. Si il y a de l'argent à dépenser, il ira sans doute à la flotte. Le Pérou a pas mal de stocks. L'argent à dépenser le serait bien mieux dans l'entretien et dans la remise en état de ses stocks. Ca a été récemment le cas des Tucano et des MiG-29, ce pourrait très bien être le cas des Mirage 2000. En étant très optimiste, on pourrait même envisager via une combinaison plus ou moins complexe un transfert d'une partie des Mirage 2000 émiratis ou qataris au Pérou, pour débloquer des ventes de Rafale supplémentaires. Le Venezuela... politiquement, c'est non. Et financièrement, ils sont très mal engagés en ce moment. Et il leur faut rembourser les prêts chinois et russes en achetant des armes à deux pays, pas en allant engraisser un concurrent. Enfin, l'Argentine cumule les deux problèmes, plus la défiance britannique (même si je ne serais pas contre une vente histoire de saluer en beauté le départ des Britanniques de l'ONU). ... Bref. Claudio Lopez a bien résumé. A l'heure actuelle et sauf bouleversement majeur, l'Amérique du Sus n'achètera pas d'avions de combat e dernière génération. Par contre, avec un peu de chance, on pourrait trouver des filières pour écouler des Mirage 2000 pas trop abîmés.
  10. Officiellement, l'achat des Su-25 avait été mené dans le cadre de la lutte contre le trafic de cocaïne. Et ils ont effectivement abattu plusieurs appareils de trafiquants. Mais à l'usage, le Tucano est finalement plus efficace. Pour les clients potentiels en Amérique centrale... c'est simple, il n'y en a pas. Les forces aériennes les mieux dotées font durer leurs A-37 et leurs F-5. Bien sur, on parle régulièrement de MiG-29 d'occasion mais c'est fort peu crédible. En Amérique du Sud, on retrouve les mêmes. L’Équateur vient d'acheter des chasseurs d'occasion à l'Afrique du Sud et au Venezuela, et n'est pas en odeur de sainteté à Washington. Le Pérou a peu de moyens et beaucoup de stocks valables. La Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay n'ont pas les moyens et/ou l'envie d'avoir des chasseurs modernes. En clair : on retrouve toujours les mêmes pays et les mêmes problèmes.
  11. Difficilement. Les Mexicains ont été barrés par l'administration américaine au moment d'acheter des chasseurs et qui a dû conserver des Lockheed T-33A jusqu'en 2007.. Ils ont tout juste eu l'autorisation de se payer douze F-5 (dix F-5E et deux F-5F) en 1982. L'idée de départ était d'en acheter trente-six et d'en équiper trois escadrons de chasseurs tactiques. Le Congrès a dit non et il a fallu que Mexico aille négocier vingt-quatre Kfir C.2 chez les Israéliens pour que Washington accepte de livrer ces douze F-5... Maintenant, ont-ils besoin de chasseurs ? Éventuellement pour abattre les avion des narcotrafiquants. Mais pas besoin de Rafale pour ça (les Péruviens engagent des Sukhoï Su-25 pour faire ce boulot).
  12. Les versions modernisées en sont souvent dépourvues, notamment sur les BRDM-2 Model 96i polonais. Quant à leur utilité, elles servent à améliorer la mobilité du véhicule dans les terrains accidentés.
  13. Certes. Mais quand j'ai tenté d'acheter un de ces gros hubs, les propositions n'étaient pas fameuses non plus. En termes quantitatifs. Le moindre hub nigérian ou indonésien frôle les 4 000 passagers/jour sur pas mal de lignes. Financièrement, au vu du prix du hub et des taxes aéroportuaires, sans parler de la longueur des vols, pas sur que ce soit vraiment rentable.
  14. Finalement, Desproges avait raison : les Russes arrivent. ... :|
  15. Je ne comprends pas les hubs américains. Ils ne procurent que des lignes misérables, souvent à moins de 1 500 passagers par jour.
  16. C'est moins grave que de comparer son interlocuteur à une chemise froissée sur le torse velu de BHL.
  17. Non. L’État se fiche bien de la Corse. Même quand - miracle - l'ensemble des élus insulaires vote des textes communs ou se met d'accord sur des points précis, il n'agit pas, élude, repousse et attend. Pendant ce temps, les "incroyables privilèges" corses - qui coûtent bien moins cher à l’État que beaucoup d'autres choses moins visibles et politiquement plus sensibles en période électorale - n'empêchent la région d'être l'une des plus pauvres du pays. Les Corses dans leur majorité ne veulent pas l'indépendance. Ils veulent juste que l’État fasse son travail. Ce qui n'est malheureusement pas le cas. Même les préfets ne font pas respecter la loi Littoral. Alors bon. La France a acheté la Corse, il serait peut-être temps de montrer qu'on y tient.
  18. Peut-être 50 000 exemplaires uniquement pour l'Union Soviétique, les derniers sortant de l'usine de Omsk en 1981. Sans compter la production chinoise, polonaise et tchécoslovaque.
  19. Vu le nombre d'exemplaires qu'ils ont sorti durant la Guerre Froide, ce serait tout sauf étonnant. Et il y a beaucoup d'entreprises, notamment en Russie, qui proposent des packs de modernisation pour T-55. D'accord, ça date un peu, mais le Jane's consacré aux véhicules terrestres (version 2006-2007) donnait le chiffre de 1 200 T-55 encore en service en Russie. DSI donne le même chiffre, mais évoque des engins placés en réserve. 1 200 chars, ça fait de quoi équiper au moins une demie-douzaine de brigades blindées.
  20. Vu le prix estimé et les capacités annoncées du nouveau char, je dirais que les Russes sont en train de se reconstituer un parc de chars à deux ou trois vitesses : - une pointe blindée avec du matériel dernier cri et/ou se rapprochant un peu des matériels occidentaux (T-14, T-90), affectée à des unités professionnelles - des unités équipées de matériels modernisés (T-72B3 et éventuellement des T-55 améliorés) et qui peuvent renforcer la pointe - une masse de chars conservés sous cocon à sortir uniquement pour les grandes occasions (et là, on peut envisager tout un ensemble de véhicules, du T-10M au T-80) Les Chinois procèdent à peu près de la même manière pour leur flotte de chars. Si ils veulent avoir du volume à des prix raisonnables, ils ne peuvent pas mettre en ligne que du char next-gen. Ça permet de conserver des gros bataillons et assez de chars pour affronter raisonnablement l'attrition en cas de conflit. Reste à savoir maintenant combien les Russes vont pouvoir acheter de véhicules type T-14, Kourganets-25 et autres, et combien d'unités ils vont pouvoir en équiper.
  21. Pas avec la Chine. Vendre des Rafale à Taipei serait extrêmement mal pris. Et pas que par Pékin d'ailleurs... On aurait plus de chance et moins de soucis si on en vendait à la Corée du Sud voire même au Japon.
  22. Cela dépend. Est-ce que le Gripen n'est pas moins coûteux à mettre en œuvre que le Rafale?
  23. C'est pourtant évident : Dieu l'a voulu ainsi. :oops: Les États-Unis ont cette chance d'être stable politiquement et d'attirer des foules de migrants qui viennent en permanence régénérer l'ensemble. C'est plutôt vivifiant et peu importe si certains restent sur la route à traquer des aliens/communistes/reptiliens/socialistes (biffer les mentions inutiles).
  24. En gros, ils vont remplacer leurs Sukhoï Su-33 par des MiG-29K. Et à terre, ils se doteront d'un régiment de Su-30SM et peut-être d'un second si leurs finances le permettent. Disons un en Crimée (flotte de la mer Noire) et un en Baltique (flotte de la mer Baltique). Pour le porte-avions, je crois qu'il ira rejoindre le projet de pont sur le détroit de Béring ou celui du canal destiné à remettre en eau la mer d'eAral. J'ai beau être russophile et MiGophile, on ne peut pas vraiment parler d'un développement, surtout si l'on compare à ce qui existait il y a encore vingt-cinq ans. C'est une modernisation (et encore, on ne parle pas des Su-25 embarqués, des hélicoptères et des avions de patrouille) et sans doute que l'annexion de la Crimée va leur donner des atouts supplémentaires.
  25. Ciders

    Armée de l'air Iranienne

    Pour l'instant, on ne peut pas dire que ces multiples programmes iraniens donnent beaucoup de résultats visibles, du moins en ce qui concerne les avions de combat. Cela semble un peu plus avancé du côté des missiles, mais ils restent encore pas mal dans la fabrication ou la modernisation de systèmes existants depuis les années 1970.
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