Ciders

C'est ce que je sous-entendais Kiriyama. Il faut un coup particulièrement heureux pour abattre un avion de ligne long-courrier avec un missile air-air courte portée comme le R-60... On parlait des AA-3 qui ont été utilisés pour abattre le 747 de la Korean Airlines ? Un AA-3, c'est 40 kilos de charge militaire. Et le 747 en a encaissé deux. Abattre un avion de ligne avec des R-60 revient à lancer des cailloux sur une colonne de fourmis. Sachant en plus que l'avion de ligne vole plus vite que le Su-25. La théorie du R-60 ne tient pas.

Les tirs de missiles russes en limite de portée n'ont pas été couronnés de succès lors du dernier conflit entre les Érythréens et les Éthiopiens. Mais il s'agissait de R-77 me semble-t-il. Pour le R-60, c'est un missile de courte portée. Et c'est un petit missile. Pour allumer un gros liner, c'est peut-être un peu juste (trois kilos de charge militaire par missile), sauf coup heureux.

Les Jordaniens ont une bonne composante CSAR, mais ça s'annonce tendu là. Très très tendu. Il est tombé en plein milieu de la zone la plus foireuse du secteur.

N'exagérons pas. Il y a eu la guerre de Corée, les affrontements aériens au-dessus du détroit de Taïwan, la guerre contre l'Inde, les batailles navales contre le Vietnam du Sud, l'invasion terrestre du Vietnam réunifié. Et je n'ai peut-être pas tout écrit.

C'est extrêmement moche en effet.

Le problème, c'est que Cuba risque de devenir, au moins dans certaines zones, une République Dominicaine bis. L'avantage de Cuba par rapport à ces îles touristiques, ce sont ses ressources. Les Canadiens sont bien implantés dans l'extraction du nickel. Mais il y a aussi du pétrole. Il y a pas mal de terres arables qui ne demandent qu'à être améliorées et qui peuvent donner pas mal si on les utilise convenablement. La canne à sucre bien sur, mais Cuba produit aussi du riz, du tabac et des agrumes. Il y a aussi un marché intérieur assez fourni qui pourra bénéficier des transferts de fonds des émigrés pour se procurer à bon prix ce dont il ne dispose pas actuellement. Et les Cubains ont un niveau d'éducation assez correct, plus des infrastructures et des équipements publics qui tiennent encore la route. Tout va dépendre du politique. En l'absence d'opposition crédible (les émigrés cubains ou les mères de soldats n'ont aucun avenir politique à long terme), le parti unique au pouvoir va demeurer un intermédiaire indispensable pendant quelques années. S'ils jouent finement, les communistes cubains pourront rester au pouvoir, avec un nom différent et quelques réformettes en apparence. Pas sur que cela plaise à tout le monde aux Etats-Unis.

Si le baril descend à 50 dollars, on risque d'assister à un contre-choc pétrolier qui va faire très mal à pas mal de pays producteurs de pétrole, avec un second effet Kisscool sur des pays qui vendent pas mal à ces pays producteurs. C'est là le risque, notamment pour ceux qui sortent tout juste de la crise ou qui essaient d'en sortir. Cependant, les Russes sont loin d'être les plus mal lotis. Si un pays doit craquer financièrement, je penserai d'abord au Venezuela.

De là à mettre la Russie au bord de la faillite, je suis très très très dubitatif. Même s'ils ont dû lâcher des sous ces dernières semaines pour stabiliser le rouble. Sachant au passage que, vu que cela se règlera au pire par un procès, au mieux par une négociation, le processus d'indemnisation ou de rupture de contrat prendra des mois, voire des années.

Même dans cet état, ils auront toujours davantage de moyens que le gouvernement belge. :D Et ces navires ont été payés d'avance, de toute façon. Donc dans tous les cas, si indemnisation il y a, ce sera Paris qui paiera. Là par contre, si on doit payer, ça va faire drôle.

Déri felevé ! *burps* ... Non finalement, il m'épate aussi. :oops:

L'opposition cubaine ? Je n'y crois pas vraiment. Si l'on excepte une poignée d'idéalistes et de blogueurs, cette opposition n'existe pas. Et elle n'a surtout aucune audience. Ne parlons pas des émigrés, qui vivent coupés des réalités cubaines depuis des lustres. Par ailleurs, Cuba n'était pas si isolée que ça. Il y avait des flux touristiques, des visites autorisées pour les Cubains de l'étranger, une ouverture relative sur le monde. Ce n'est pas la Corée du Nord. Les Cubains savent que la situation n'est pas optimale, mais le régime tient et l'économie, même si elle souffre, tient encore. Tout l'enjeu va être d'ouvrir graduellement le système économique aux investissements étrangers, ce qui fait déjà baver la moitié des capitalistes nord-américains et grincer des dents les Chinois et les Russes, et de conserver une part importante du pouvoir politique aux mains du parti unique. Ce qui sera assez simple dans un premier temps, personne n'ayant l'expérience ou les réseaux requis pour mener des élections et prendre des postes à responsabilités. EDIT : demi-grillé par Akhilleus.

A priori, il y a déjà des mécontents parmi les Cubains de Miami. Il sera intéressant de relever la réaction du potentiel probable futur candidat républicain pour la prochaine élection présidentielle, le sémillant Jeb Bush.

Effectivement. Les Russes ont quelques cartes dans leur jeu qui pourraient leur être utiles pour desserrer l'étau. Mais le gros problème, c'est que l'Ukraine est devenue symbolique pour les deux pays. Il va falloir des trésors d'habileté et de diplomatie pour trouver un terrain d'entente qui ménagera les intérêts de chacun tout en leur permettant de sauver la face. Et c'est très loin d'être gagné.

Les Cubains ont pas mal de billes avec le Venezuela. Ces accords-là ne disparaîtront sans doute pas du jour au lendemain, les communistes cubains étant de trop fins renards pour ne pas tout sacrifier à ce réchauffement subit de leurs relations avec les Américains. N'oublions pas non plus les Russes (on avait parlé de la réouverture de la base d'écoute de Lourdes) mais aussi les Chinois. Maintenant, est-ce que le Congrès va avaliser tout cela ? A voir. Cuba présente pas mal d'attraits pour les industriels américains et cela comptera. Les émigrés cubains pourraient aussi y trouver leur compte mais tous ne seront pas d'accord.

Les Cubains vont enfin pouvoir acheter des F-16 et des F-35 ! Je sors ?

Avant que le jeu ne saute et que mon mot de passe ne soit plus reconnu (j'essaie de régler ça en ce moment), j'étais à environ 150 millions de revenus par jour. Mais j'ai aussi une flotte deux étoiles d'or.

On a parlé de pilotes nord-coréens, et cela semble plausible. Pour la Chine, je ne sais pas mais les avions chinois avaient interdiction formelle de pénétrer dans l'espace aérien nord-vietnamien. En revanche, ça a régulièrement chauffé du côté de Formose/Taïwan et, durant les années 1970, au-dessus de la mer de Chine méridionale.

Simple : jamais. Sauf à considérer que la Corée soit un territoire outremer, bien sur.

Mieux. Le Turkménistan. Il y a pas mal de bases aériennes désaffectées du côté de Krasnovodsk... pardon, Tukrmenbachy. On peut aussi compter sur les anciennes bases de la PVO près de la frontière iranienne. Et niveau dictature et opportunisme, ils ne sont pas mal non plus.

Le programme est mort et enterré depuis longtemps. Il n'y a plus que le Yakovlev Yak-130 sur ce marché.

Un achat judicieux. On a toujours besoin de Chinook, et ça sert aussi pour les catastrophes naturelles.

L’Éducation Nationale souffre du même problème dans certains domaines, notamment l'enseignement. Avec un niveau requis à bac + 5, il devient difficile de convaincre des jeunes de s'engager dans un métier où, avec un niveau d'études équivalent, ils seront bien moins payés qu'ailleurs. On le voit par exemple pour les professeurs de mathématiques. Beaucoup d'étudiants en maths abandonnent cette filière et se dirigent vers les écoles d'ingénieurs ou les métiers liés à l'informatique. Bien plus rémunérateurs et bien moins e**erdants.

Avec un rayon d'action de 1 800 kilomètres, la conclusion s'impose d'elle-même : l'Iran ou la Turquie. On pourrait aussi envisager le Pakistan, si il n'y avait pas le problème de distance (encore que, ce serait l'occasion de mener des missions très longue distance avec plusieurs ravitaillement en vol) et surtout un problème politique (pas sur que les islamistes locaux apprécient que les Chinois partent du Pakistan pour bombarder des collègues irakiens et syriens). L'autre hypothèse pourrait être l'Asie centrale. Il y a pas mal d'anciennes bases soviétiques encore utilisables dans le secteur.

Quand on arrive à dépenser tout ça d'un coup, et qu'on se rappelle de ses débuts à glaner quelques dollars pour acheter un Q-400... Je viens de claquer 3,7 milliards de dollars pour acheter dix Airbus A380 (8 % de réduction). D'un seul coup. Ça fait drôle.

Tout dépend les moyens qu'ils souhaitent engager (et s'il s'agit d'une véritable information). Le livre d'Andreas Rupprecht et de Tom Cooper, Modern Chinese Warplanes, donne les informations suivantes pour les appareils qui pourraient, à mon sens, être engagés : - rayon d'action de combat du bombardier Xi'an H-6 : 1 800 kilomètres - rayon d'action de combat de l'avion d'attaque Xi'an JH-7 (avec deux missiles air-surface et un réservoir auxiliaire) : 1 759 kilomètres Bien que le JH-7 soit beaucoup plus petit que le H-6, il dispose d'un rayon d'action assez proche. Le H-6 emporte davantage de charge (cinq tonnes pour le JH-7, sept tonnes pour le JH-7A, neuf tonnes en soute pour le H-6) et il est ravitaillable en vol (j'ai un doute pour les JH-7).