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Ciders

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Tout ce qui a été posté par Ciders

  1. Dans ce cas de figure (prise de Gibraltar et contrôle du détroit par la marine espagnole et italienne), la prise de Malte aurait été effectivement grandement facilitée. Il n'y avait plus de possibilité de lancer des convois de ravitaillement vers l'archipel, sauf à tenter une opération de franchissement en force depuis l'océan Atlantique. Opération qui pouvait se faire au vu de la disproportion des forces navales entre la flotte britannique et ses homologues de l'Axe. De la même manière, Gibraltar pouvait peut-être être neutralisée, temporairement ou plus longuement, par des bombardements navals et/ou par un raid de commandos alliés (les Britanniques connaissant parfaitement la place et les Espagnols étant loin d'être incorruptibles ou peu sensibles à la cause alliée). Dans le cas où aucun convoi ne pouvait être lancé sans pertes acceptables, et dans ce cas là seulement, Malte pouvait tomber. Un assaut aéroporté, ou éventuellement un assaut amphibie (plus compliqué, notamment en raison de la présence de la marine britannique à Alexandrie), avec le soutien de l'aviation italienne et éventuellement allemande. A l'été 1940, la garnison de Malte était peu étoffée et peu résolue, cela pouvait donc se faire. Pas sans pertes, mais avec des conséquences qui pouvaient être très très importantes. Mais là encore, en supposant qu'Hitler ait décidé de mettre l'accent sur le front méditerranéen au détriment de ses opérations contre le Royaume-Uni et surtout de ses futures offensives en Union Soviétique.
  2. Pas sur que l'Europe ait voulu faire pression. Les Baltes et les Polonais ne l'auraient pas accepté, et ceux des gouvernements qui ne sont pas chauds pour donner davantage de droits à certaines de leurs minorités/régions n'auraient peut-être pas suivi non plus. Et pas sur que le nouveau gouvernement ukrainien ait décidé de donner suite. Après tout, il tenait sa légitimité de sa prise de pouvoir contre le précédent gouvernement, réputé pro-russe et anti-démocratique. Négocier avec des russophones aurait été pris pour une marque de faiblesse par certains des anciens de Maïdan. Sinon, ça y est. On parle désormais ouvertement de guerre avec la Russie chez les officiels ukrainiens.
  3. Quand ils parlaient de briques technologiques, c'était peut-être un truc du genre "on va construire une Grande Muraille otanienne autour de la Russie, avec des carcasses de prototypes inachevés de F-35" ? Si ils parviennent à reprendre Berdyansk et Marioupol, ils auront le contrôle total de la mer d'Azov.
  4. Je pense que vous vous avancez un peu vite. Le fameux plan gargantuesque d'attaque combinée axiste vers le Moyen-Orient n'a jamais été sérieusement étudié à haut niveau. Alors certes, s'emparer de Gibraltar aurait entravé l'effort de guerre allié dans la mer Méditerranée, en supposant que cette prise se fasse. Mais même dans cette hypothèse, l'Allemagne a pour objectif prioritaire d'écraser l'Union Soviétique, et pas d'aller se perdre dans les sables égyptiens. Du côté japonais, l'indécision est pire encore, parce que personne n'est d'accord sur la manière de procéder après l'invasion des colonies européennes : certains veulent s'emparer des Indes, d'autres de Hawaï ou de l'Australie, d'autres veulent renforcer la présence nippone en Chine et certains rêvent encore d'en découdre avec les Soviétiques. Il reste aussi le problème des ressources dont dépend l'Axe. A moyen terme, l'économie allemande ne pouvait pas tenir le rythme imposé par les nazis. Retarder la guerre contre les Soviétiques rendait ce problème chaque jour plus pressant, d'autant plus que les Soviétiques savaient pertinemment que le pacte de non-agression ne tiendrait pas éternellement et qu'ils étaient décidés à en tirer le plus de profit possible y compris au détriment de certains pays proches du Reich (comme la Roumanie). Une Angleterre affaiblie par la perte de Gibraltar n'arrangeait en rien les affaires de Staline, et ce d'autant plus si la Turquie devait rallier l'Axe. Dans ce cas de figure, la situation de l'Union Soviétique allait vite devenir très défavorable.
  5. Les pigeons guidés des vieux Worms ? :P
  6. J'ai bien l'impression de voir des points sombres, dont un qui semble disparaître à la surface de l'eau quelques secondes après l'explosion. Mais on ne voit vraiment pas grand chose sur cette vidéo, et ça pourrait être n'importe quoi (un navire américain coulé lors d'un exercice par exemple). Maintenant, si il s'agit d'une attaque aérienne, c'est que le jeu en valait la chandelle (ou que les Russes ont définitivement décidé de passer outre et de tirer à vue). Mais je ne vois pas ce qui pourrait motiver une telle attaque.
  7. La dictature, c'est cause toujours, la démocratie c'est ferme ta g***le. C'est bien ça ?
  8. Ciders

    Les BPCs Egyptiens

    Les Polonais ne nous achètent pas grand chose de toute façon. Ils préfèrent acheter américain ou de l'occasion allemande. Alors bon.
  9. Dakar est vichyste, et bien vichyste même. L'opération menée par les gaullistes et les Britanniques intervient à la fin du mois de septembre 1940. On en connaît le déroulement et la fin. Hitler relâchera même un peu de lest au profit de Vichy en remerciement de la défense menée à Dakar.
  10. Je pensais à plus long terme, une fois Gibraltar tombée et l'Espagne bien ancrée au sein de l'Axe, et dans le cadre d'une campagne de bombardement des objectifs industriels espagnols, surtout ceux des régions du nord proches de l'océan Atlantique. Il est clair que dans le cadre de ce scénario, les seuls appareils capables d'intervenir au profit de la garnison sont ceux déployés à Gibraltar, et éventuellement ceux embarqués dans les porte-avions qui pourraient être envoyés en renfort. Tout est dans le "presque". L'Espagne ne pouvait pas faire grand chose par elle-même en 1940, à part s'emparer de Gibraltar et éventuellement de quelques territoires du protectorat français au Maroc (avec la bénédiction requise d'Hitler). Bien sur, les Allemands pouvaient essayer de déployer des navires dans les ports espagnols, mais cela ne pouvait pas se faire immédiatement, même avec l'assistance de l'Abwehr (dont le chef, l'amiral Canaris, avait travaillé durant la Première Guerre Mondiale à l'établissement de réseaux de soutien pour la marine impériale allemande dans le pays). Pour le reste, à part fournir des ressources minérales, des bases pour la Luftwaffe (je pense notamment pour les Focke-Wulfe 200 Kondor et les Ju-88 spécialisés dans l'attaque de navires) et éventuellement une ou deux divisions pour des opérations hors d'Espagne... ce qui était déjà bien, cela dit. Est-ce que les Espagnols disposaient de navires poseurs de mines ? Si ce n'est pas le cas, une telle opération de minage n'était pas réalisable, sauf à sacrifier une partie de la flotte italienne dans une opération suicidaire, ou à engager des avions allemands spécialisés mais vulnérables à la DCA.
  11. Il me semble que Goering a manifesté lors du procès de Nuremberg son opinion en ce sens. En prenant Gibraltar, l'Axe pouvait non seulement verrouiller l'accès à la Méditerranée par l'ouest, mais aussi envisager de descendre plus au sud vers Dakar et éventuellement vers l'Amérique du Sud. J'ignore la faisabilité d'un tel projet, car si les Alliés ne disposaient pas de beaucoup de forces dans ce secteur, les Allemands devaient amener les leurs et ça n'aurait sans doute pas été facile. Mais cela ouvrait de très grandes perspectives. Maintenant, le principal problème de ce scénario, c'est qu'Hitler a toujours considéré le front méditerranéen et nord-africain comme un théâtre secondaire et qu'il n'y a envoyé de vrais renforts que lorsque les Britanniques se sont trouvés aux portes de la Tunisie. En admettant la perte de Gibraltar, elle serait intervenue dans le même temps que la défaite de la Luftwaffe au-dessus de l'Angleterre. Cela aurait sans doute quelque peu atténué le choc. Maintenant, tout dépend du degré de collaboration entre Franco et l'Axe. Franco étant ce qu'il est, peut-on envisager une coopération minimale avec l'Axe pour ménager l'avenir tout en conservant Gibraltar ? Est-ce qu'il aurait consenti à l'Axe l'utilisation des installations de Gibraltar, en supposant qu'elles aient été utilisables après la fin du siège ? Quid de la réaction du gouvernement de Vichy, Franco pouvant être amené à demander des gages au Maroc ou en Algérie ? Il y a beaucoup d'hypothèses derrière.
  12. Je vous en prie, un peu de respect vis-à-vis du BHL russe. :| :P Plus sérieusement, Kasparov n'a pas vraiment d'influence en Russie. Au niveau politique s'entend. La fille de l'ancien maire de Saint-Pétersbourg ou l'ancien candidat à la mairie de Moscou en ont bien davantage.
  13. Traverser l'Espagne eut été difficile et il fallait ensuite franchir les Pyrénées pour s'enfoncer en France. Par contre, il y avait des points potentiellement très intéressants à conquérir : les îles Baléares (qui pouvaient servir de base de départ pour des opérations dans le nord de l'Italie ou en Sardaigne), les îles Canaries (qui pouvaient faciliter la lutte contre les sous-marins allemands dans l'Atlantique), certaines colonies en Afrique. Laisser l'Espagne en dehors des opérations pouvait aussi se révéler utile. Avec un Franco résolument entré dans l'Axe, il perdait beaucoup de crédit auprès des Américains qui lui fournissaient une part importante des ressources alimentaires et des matières premières dont avait besoin l'économie espagnole. Il ne pouvait les trouver qu'auprès de ses nouveaux alliés allemands et italiens, qui avaient déjà du mal à s'en procurer pour satisfaire leur effort de guerre et les demandes de leurs autres alliés. En échange, Franco pouvait fournir du fer et de l'acier, ce qui aurait sans doute attiré les bombardiers britanniques sur la Biscaye et la Galice.
  14. En 1962, nous ne sommes pas passés bien loin d'annexer Monaco. Bon, évidemment c'est assez restreint en termes de surface au sol, mais cela aurait quand même constitué une annexion.
  15. A l'été 1940, ça reste jouable. Les marins allemands s'installent à peine en France occupée (Dönitz vient à Lorient fin août et l'arsenal est en mesure d'assurer le soutien des sous-marins à partir de ce même mois). En Méditerranée, les sous-marins italiens ne brillent pas par leur efficacité et doivent venir au mieux de Sardaigne. Ils pourraient éventuellement se ravitailler dans les ports espagnols, mais dans la mesure où les Britanniques décodent une grande partie des transmissions de la marine italienne (cf. le livre de Guy Malbosc sur la Bataille de l'Atlantique), ce serait signaler leur présence et les rendre vulnérables. La flotte de surface italienne est nombreuse mais peu résolue et son commandement pas très chaud pour risquer un combat contre la flotte britannique. Surtout si des porte-avions sont annoncés dans le secteur du combat. Dans l'hypothèse cependant où un combat aurait lieu, les marins britanniques seraient sans doute en mesure de contenir les Italiens tout en conservant assez de forces pour couvrir les abords du Royaume-Uni. Pour l'offensive contre le nord de Gibraltar, je ne sais pas trop. Les Britanniques ont les moyens de défendre le Rocher, mais de là à agrandir ce territoire, j'ai un doute. En revanche, ils pouvaient causer quelques dégâts aux ports espagnols avec leurs unités de surface, paralyser le trafic maritime à destination du pays et notamment perturber les livraisons de céréales et de produits alimentaires. Ce dernier point aurait considérablement gêné Franco, qui savait fort bien que son pays n'était pas auto-suffisant et dépendait grandement des importations pour alimenter son peuple.
  16. Il n'aime guère les Russes et adore les Américains. Un gage de politique européenne indépendante. Oui bon, j'ai parlé de politique, mais c'est pour sauver les apparences. Si il continue sur la lancée de Van Rompuy (dont je soupçonne très fortement les Belges de nous en avoir loué les mérites pour s'en débarrasser...), ni les Russes, ni les Syriens ne craignent quoi que ce soit. ... Il reste une place sur la Vespa ?
  17. Si il s'agit de la version T-72B3, il n'y a que les Russes qui en ont. Ce serait stupide de les engager en Ukraine, le coup étant alors complètement téléphoné. Ou alors, ils veulent vraiment obtenir le label combat proven... Si j'étais un haut-responsable russe, je serais davantage enclin à céder (ou à déployer directement) aux séparatistes des modèles plus anciens et plus répandus, tels que des T-55, des T-62 ou des T-72 plus classiques. Retracer l'origine de tels chars se serait révélé beaucoup plus complexe et plus facilement réfutable.
  18. Si les Italiens avaient décidé d'envoyer leurs gros vers Gibraltar, cela ne pouvait se faire qu'au détriment du reste de la Méditerranée. La France restant neutre, les Britanniques pourraient déployer une bonne partie de leur flotte depuis Alexandrie. La flotte allemande ayant été saignée à blanc durant les combats en Norvège, ils pouvaient aussi engager une partie de la Home Fleet contre les unités italiennes qui auraient ainsi été pris entre deux feux. Et je crains fort que les Espagnols n'aient pu y faire grand chose, leur marine étant encore très affaiblie par les séquelles de la guerre civile. La marine espagnole plus ou moins hors jeu, il restait l'aviation. L'Espagne disposait notamment de bombardiers Heinkel He 111 et de bombardiers-torpilleurs Savoia-Marchetti SM-79, mais je ne suis pas certain que les équipages de ses avions aient pu s'en prendre de manière efficace à la flotte britannique. Ils avaient cependant l'avantage de décoller de bases relativement proches et sans doute de devoir faire face à une opposition aérienne britannique assez réduite (sauf si Churchill décidait de prendre le risque d'envoyer un ou deux porte-avions sur zone). Concernant l'armée, les Espagnols auraient pu compter sur tout ou partie de leur IIè Corps, déployé en Andalousie. Selon le site du docteur Niehorster, ce corps disposait notamment de trois divisions d'infanterie (21è, 22è et 23è), d'un régiment d'artillerie et d'un régiment du génie. Il était sans doute également possible de faire appel à des unités du IXè Corps (basé au Maroc), qui possédait lui aussi trois divisions d'infanterie (91è, 92è et 93è) et deux régiments de la Légion espagnole. Sans parler de troupes déployées ailleurs sur le territoire espagnole, à l'exception sans doute des zones proches de la frontière française et des régions encore traversées par des courants anti-nationalistes. Dans tous les cas de figure cependant, les Espagnols manquaient d'artillerie lourde et de troupes du génie, et contre Gibraltar c'eût été sans doute un problème notable. Les Allemands pouvaient fournir ces unités de choc, en piochant parmi certaines divisions d'infanterie ou parmi leurs troupes parachutistes. Avec un bémol pour ces dernières, qui avaient subi pas mal de casse en Norvège et aux Pays-Bas, et qui ne pouvaient sans doute pas être larguées au dessus du Rocher (sauf à encaisser de terribles pertes). Reste à savoir si Franco pouvait accepter une victoire où les Allemands auraient pris une part trop importante. Politiquement parlant, c'était risqué, mais nous partons peut-être un peu en HS. En résumé, je pense que les Espagnols auraient pu s'emparer du Rocher, après un long siège en supposant : - que la marine italienne et les quelques sous-marins allemands qui auraient pu être envoyés en Méditerranée depuis l'Allemagne (ou les ports français) aient pu établir un blocus étanche à l'ouest comme à l'est de Gibraltar - que l'armée espagnole ait pu fournir un feu nourri et efficace sur une période relativement longue (ce qui nécessitait des canons, des personnels qualifiés et beaucoup, beaucoup d'obus) - que la situation intérieure espagnole ait pu permettre l'acheminement de troupes et éventuellement de troupes allemandes ; Churchill n'ayant aucun a priori à traiter avec quiconque pouvait contrarier l'effort de guerre allemand, il est tout à fait possible qu'il ait pu susciter ou soutenir des résistants anti-franquistes dans les Asturies, en Catalogne ou ailleurs. Il pouvait même lancer des opérations contre les positions espagnoles les moins défendables et les plus intéressantes... les Canaries par exemple - qu'Hitler ait trouvé un intérêt à attaquer Gibraltar dès l'été 1940
  19. Je crois que même les Russes s'en doutent (je parle pour leurs soldats, pas pour les licornes). Mais tant que cela fonctionne à peu près, ils ne disent rien. Que les Russes perdent du monde sur une embuscade, et ça regimbera davantage. Et le mouvement des mères de soldats est une sacrée épine potentielle pour le pouvoir russe.
  20. Il n'a rien dit sur les licornes qui vivraient dans le Kamchatka. C'est vrai alors ? Plus sérieusement, si on devait faire la liste de tout ce que les politiques pouvaient dire et qui ne se révélait pas vrai en définitive...
  21. Le bon sens n'arrête pas les missiles. Sinon, Neville Chamberlain n'aurait pas eu la carrière qu'il a eu après 1940... Remise en cause de ce système diplomatique ? Absolument pas. Ce que je dis simplement, c'est que la diplomatie, ce n'est pas uniquement le système bancal onusien ou celui de la diplomatie européenne. Sans bâton derrière, la diplomatie a autant d'impact qu'un pudding dans un crash-test. C'est ce que disait Theodore Roosevelt : speak softly and carry a big stick. En l'occurrence, il nous manque ici un bâton. Les Russes se fichent bien de savoir si l'ONU va les condamner ou pas. Puisqu'ils savent que non. Ils savent aussi que l'Europe ne peut rien contre eux si d'aventure ils avaient dans l'idée de refaire leur offensive de l'été 1942, et qu'il n'y aura pas les forces allemandes du plan Blau en face. Et les sanctions économiques sont trop lentes à faire effet. Sans capacité armée ou politique apte à dissuader Poutine, les Russes continueront de faire ce que bon leur semble, quitte à enfiler les discours sans queue ni tête ("des militaires russes en Ukraine ? Oui, ils sont en vacances !"). Le grand-duc de Toscane avait dit un jour à l'ambassadeur d'Henri IV, après avoir joué la carte espagnole : "si le roi eût eu quarante galères à Marseille, je ne n'eusse pas fait ce que j'ai fait." En l'occurrence, nous n'avons pas ces galères, nous n'avons pas un souverain fort capable d'en imposer et nous ne savons pas non plus quoi faire. Brillantes perspectives pour les Russes qui n'ont qu'à attendre pour ramasser ce qui leur intéresse de l'Ukraine. Et il ne faudra pas compter sur les Américains, qui en savent encore moins que nous.
  22. Ça se passe partout ailleurs dans le monde. Une fois encore, l'Europe joue toute seule sur certains points. Un jour, cela lui portera tort. On en revient au même point : à l'exception des Européens et de quelques dizaines/centaines de pacifistes/penseurs/philosophes, aucun Etat ne pense de la sorte. Le soft power ou le hard power ne sont que deux facettes de la même nécessité de dominer, d'influer et/ou de contrôler. Alors bon, j'ai bien conscience que je caricature un peu beaucoup, mais il me paraît bon de rappeler que l'on n'arrête pas des chars avec des mots, ou sinon pas très longtemps.
  23. On en produit onze par an, me semble-t-il. Nous sommes donc dans les clous. :P
  24. Du saupoudrage. Ils feraient mieux de lancer la production en grande série d'une seule de ces versions, et de mettre la priorité sur le remplacement du MiG-29 et du MiG-31.
  25. Niveau armes légères, on ne fabrique plus grand chose en France. Pour les munitions, on achète beaucoup à l'étranger. Et pour les armes type AK-47 ou RPG, on n'en fabrique pas non plus. Pour aller vite, on ira racheter des stocks à des pays alliés et/ou peu regardants. Si on veut de l'AK-47, c'est assez simple vu qu'il y en a énormément en circulation et qu'un certain nombre de pays en fabriquent encore dans toutes les versions possibles. Pour le reste, ça dépend.
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