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Otages Français au Sahel


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Engager une action pénale pour homicide involontaire c'est forcément poursuivre l'armée

C'est saper le travail de l'armée en l'obligeant a mettre la survie des otages au sommet de ses préoccupations alors que la survie des otages a une importance humanitaire,  aucunement militaire.

Le role de l'armée c'est de faire la guerre. S'il s'agit de faire de l'humanitaire et payer les rançons, c'est pas le boulot de l'armée, DGSE et FS compris.

Faut savoir ce qu'on fait en priorité: la guerre ou de l'humanitaire.

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C'est saper le travail de l'armée en l'obligeant a mettre la survie des otages au sommet de ses préoccupations alors que la survie des otages a une importance humanitaire,  aucunement militaire.

Le role de l'armée c'est de faire la guerre. S'il s'agit de faire de l'humanitaire et payer les rançons, c'est pas le boulot de l'armée, DGSE et FS compris.

Faut savoir ce qu'on fait en priorité: la guerre ou de l'humanitaire.

L'armée n'est obligés que par les ordres quelle reçoit ... si tu lui dit gratte toi les couilles dans ta caserne elle se gratte les couilles dans sa caserne. La question ici c'est quel ont été les ordres et qui les assume ou pas.

On a connu une période ou la doctrine officiel c'était pas de transaction avec les terroristes ... en gros pas de rançon. C'était lisible, tu étais pris en otage tu étais coincé a vitam, ou tu risquais de te faire tuer dans un assaut.

Aujourd'hui la doctrine est beaucoup moins lisible ... parfois ca paye, parfois ca intervient parfois on ne sait pas. Qu'officieusement il fasse ce qu'ils veulent c'est le boulot des services secrets, mais qu'au moins officiellement ca se tienne. Ici officiellement ca se tient pas ... tant pis pour ceux qui ont fixé la com' de cette affaire a postériori. Quant aux bidasses ils ont fait ce qu'ils ont pu - ou cru bon - avec ce qu'ils avaient sous la main et les ordres qu'on leur a donné.

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Je trouve très étonnant d'entandre l'avocat des familles dire que si AQMI a abattu l'un des deux jeunes parce qu'il ne marchait pas assez vite, c'est à cause de l'armée Française qui les poursuivait. Si l'armée ne les avaient pas poursuivit et que le jeune avait tout de même été abattu pour la même raison, ce serait tout de même la faute de l'armée française qui n'aurait rien fait alors qu'elle le pouvait.

Pourquoi ce n'est jamais la faute d'AQMI qui a décidé de l'abattre de sang froid ?  :rolleyes:

Tu comprends ce que tu veux bien entendre là (ou alors on a pas lu le même article, m'enfin les (sur)interpetrations de chacun  :P )

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Franchement je me pose des questions (pas à propos de l'ops, mais des commentaires). Croyez vous que les membres des FS présents sur place auraient accepté un ordre du style "tant pis pour les otages"? Ils ont certainement fait tout ce qu'ils pouvaient et en font surement des cauchemars aujourd'hui...

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Non bien sûr, c'est claire que je forçais un peu exprès le trait pour mettre en évidence certaines choses que je ne comprends plus.

C'est comme lorsque des victimes se retournent en justice contre des policiers qui ont essayé de les protéger de criminel, et n'ont pas réussi.

Il y a toujours cette impression en France que certaines victimes retournent leur colère toujours contre ceux qui n'ont pas réussi à les aider, au lieu de s'en prendre aux véritables intéressés, parce que c'est plus facile et moins risqué. Ici en locurence AQMI.

J'ai entendu beaucoup de colère contre l'armée FR dans les interview des familles des deux victimes, mais pas un mot sur AQMI, et là j'ai tendu l'oreil.

La concéquence de tout ça va encore être un coup porté à l'image de l'armée Française après celui de voilier au large de la somalie où il y avait eu 1 mort. Et je gage que si la responsabilité des militaires n'est finalement pas prouvée, les famille diront qu'ils ont été couvert.

Les dirigeant d'AQMI si ils ont la TV dans le désert, doivent bien se marrer. Pour eux c'est gagnant-gagnant. Non seulement ils ont tué des otages infidèles, démontrant ainsi leur détermination aux autres groupes et population de la région, mais en plus, les familles des victimes se retournent contre leur propre armée, ce qui montre encore une fois la faiblesse et lacheté du peuple français qui ne serait qu'un peuple de craintif incapable de leur faire face. Ce qui ne va pas arranger les choses dans les années à venir.

Je suis d'accord avec G4lly quand il dit qu'avant c'était claire. Quelqu'un qui partait faire de la voile au large de la somalie ou se balader dans une zone à risque, il passait 10ans sur place. Point barre.

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Ben oui, mais depuis il y a eu des otages...journalistes...Toutes les vies n'ont pas le même poids :'(

Dsl si j'ai un peu monté le ton, mais il se trouve que je connais une des personnes impliquées...

Cela dit je comprends la famille, la colère est une des phases du deuil... Bien ou mal placée...

Nvm

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Ben oui, mais depuis il y a eu des otages...journalistes...Toutes les vies n'ont pas le même poids :'(

Ca a commencé bien avant pour des considération électoraliste ces décision de marchandage ou d'assaut ... Liban, Nouvelle Calédonie ca date ;)

Dsl si j'ai un peu monté le ton, mais il se trouve que je connais une des personnes impliquées... Cela dit je comprends la famille, la colère est une des phases du deuil... Bien ou mal placée...

Nvm

Tu aimerais qu'on te mène en bateau a propos de la mort brutal d'un de tes proches?!

Deux chose l'une quand tu fais une opération comme ça. Soit tu ficelle ta communication au cordeau, et l'histoire se tient. Soit tu mets les proches dans la confidence - suffisamment pour qu'il se sente pas trop baladé - et tu leur demande gentiment de garder ça pour eux genre c'est "confidentiel défonce".

Visiblement ici "on" a pas réussi a faire la première version, ni la seconde, pire on refuse de la jouer déballage et de faire la troisième avant que la justice ne passe. Je ne sais pas si c'est pour gagner du temps, par envie de laisser pourrir le truc, ou juste pas mauvaise habitude, mais évidement ca ne donne pas une images tres transparente, d'une "bete" opération d'assaut de quelques véhicules dont on se demande bien ce qui pourrait etre si secret que ca dedans?! Y a quoi sur les vidéo caché? Mollah Omar chevauchant un dromadaire?! Une Gazelle furtivées version "Ben Laden, Geronimo, MH60 a facette"?

Franchement ca rime a quoi de montrer au famille la vidéo moins un petit bout !!! c'est comme quand tu offre a un gosse un voiture électrique mais que tu a oublié les piles! y a rien de plus frustrant que ce qu'on te cache en te le montrant, regarde la vérité est la mais tu la verras pas nanananere!

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Certainement non. Mais pourquoi "mené en bateau"? C'est une ops qui a échoué. Fallait il la faire? je ne sais pas. Ce que je sais c'est que les mecs sur le terrain ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour sauver les otages...

Personne ne dit que les soldats qui on opéré ce jour la sont des lopettes ... ou je ne sais quoi. LA question de la famille c'est, quel était leurs ordres, et pourquoi on planque sous le tapis un petit bout de vidéo alors qu'on leur a montré tout le reste. Et a priori pour ca il n'ont aucune réponse.

Moi a la place de l'officier j'aurais répondu au connerie, genre la caméra est tombé en panne vous savez ma petite dame c'est du matos de merde, vieux comme érode est ca marche quand ca veux, on a plus de sous. Enfin n'importe quel connerie pour leur donné une explication a laquelle se raccrocher, vérité ou pas. La on leur dis la vérité bah vous la saurez pas ... mais nous on la connait tralalere. Forcément que ca énerve. Le pire c'est que ça va finir par ce savoir ce qui s'est passé ... alors a quoi ça sert de tourner autour du pot pendant des plombes!!! a part persuader tout le monde qu'il y a un truc super secret a cacher!

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c'est "confidentiel défonce"

Y a quoi sur les vidéo caché? Mollah Omar chevauchant un dromadaire?! Une Gazelle furtivées version "Ben Laden, Geronimo, MH60 a facette"?

regarde la vérité est la mais tu la verras pas nanananere!

HS : Juste pour dire que ce poste de G4lly m'étonne beaucoup. Ca ne lui ressemble pas.  :happy:

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La caméra c'était un nouveau modèle expérimenté dans le cadre du Ciepcos (avec liaison rover) bon je quitte...

Et elle fait quoi de si secret en plus que les autres? elle montre les terroriste tout nu sous le Djellaba?

C'est quand même rigolo qu'au moment crucial la caméra passe en mode secret défense alors que les secondes d'avant et d’après elle était en mode visible par des civils.

<mode sarkasme>

J'imagine déjà la caméra Klingon qui bascule en mode multispectral au moment critique !!! Avec la voix de Sarkozy en fond criant Kill'em all

HS : Juste pour dire que ce poste de G4lly m'étonne beaucoup. Ca ne lui ressemble pas.  :happy:

C'est pas ma faut ... c'est la gastro :lol:

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C'est ce que je dis, pour ne pas donner la définition maximum de la caméra on coupe à la fin car apparemment elle film en capacité max sur ce temps là.

Mais les deux civils a qui on montre la vidéo, qu'on peut retoucher a loisir avant, ils n'ont absolument aucune idée d’où se trouve l'appareil qui filme, il pourrait déduire quoi des images? Quant au secret jalousement gardé sur les capacité optique de nos caméra ...

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Urgent:les autorités mauritaniennes multiplients les controles aux frontières

www.cridem.org

08:14

Nouvelles mesures de contrôle aux frontières en Mauritanie

Les responsables de la sécurité renforcent la présence militaire le long des frontières de la Mauritanie pour empêcher de nouvelles infiltrations de terroristes. Après une récente reprise de l'activité terroriste le long de ses frontières, la Mauritanie a pris de nouvelles mesures pour empêcher les attaques d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Les autorités mauritaniennes ont mis en place trois zones de sécurité couvrant l'intégralité du territoire. Des unités de l'armée ont été envoyées sur les frontières sud, sud-est et nord-est en vue de les sécuriser contre les tentatives d'infiltration de la part des terroristes, des trafiquants et des groupes de criminels organisés.

Elles ont été chargées de protéger la frontière mauritano-malienne d'Adel Bagrou, où un gendarme mauritanien a été enlevé fin décembre, à Bassiknou, dans la province de Hodh Ech Chargui, a fait savoir le site mauritanien atlanticmedia.info samedi 31 décembre.

Cette nouvelle mesure de sécurité "est destinée en premier lieu à éviter d'autres atteintes à la sécurité susceptibles de permettre une opération similaire qui a constitué un succès pour ce groupe terroriste", a déclaré l'analyste Mohamed Naji Ould Ahmedu en référence à l'enlèvement du gendarme Ely Ould Cheikh.

Selon atlanticmedia.info, les forces de gendarmerie sont chargées de surveiller la région s'étendant entre Koubenni et Seilibaby, et qui comprend Hodh Ech Chargui, Assaba et Kidi Magha. Pour sa part, la garde nationale devra assurer la protection de la région comprise entre la province de Walata et Tichitt.

Mais pour Mohamed Lamine Ould Ibrahim, spécialiste de la région orientale de la Mauritanie, l'armée est incapable de renforcer son emprise sur ces régions du fait des vastes étendues le long de la frontière commune avec le Mali. Il est difficile de contrôler l'intégralité de cette bande frontalière parce qu'il n'y existe aucune frontière naturelle, comme des cours d'eau ou des montagnes, et parce que cette frontière peut être franchie à n'importe quel endroit, a-t-il précisé.

"Néanmoins, la présence intensive de l'armée, de la gendarmerie et de la garde nationale dans ces régions permettra de réduire les infiltrations", a-t-il ajouté. "Elle limitera également le succès éventuel d'une opération lancée par les groupes terroristes à l'intérieur des frontières de la Mauritanie, dans la mesure où les poursuites et les réactions seront plus efficaces et plus rapides."

Pour sa part, le journaliste Zine El Abidine a expliqué que cette mesure était une réaction "attendue" à l'enlèvement d'Adel Bagrou.

Les habitants de la région ont quant à eux constaté le renforcement de la présence militaire sur le terrain.

Sidi Ould Abdallah, un habitant de Bassiknou, a expliqué à Magharebia lors d'une conversation téléphonique que "il y a environ une semaine, nous avons constaté des mouvements importants de l'armée dans la région, lorsque plusieurs unités ont été relocalisées et remplacées par d'autres. Par ailleurs, les avions de l'armée survolent encore la région à basse altitude pour la surveiller."

"Nous comptons sur cette augmentation de la présence de l'armée pour renforcer le sentiment de sécurité chez les habitants après l'enlèvement d'un soldat il y a quelques semaines", a-t-il expliqué. "Aujourd'hui, les habitants craignent d'être directement visés par des éléments terroristes après que leurs opérations eurent essentiellement visé les seuls personnels militaires."

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Urgent:la chaine d'approvisionnement d'AQMI

www.cridem.org

Des responsables de la sécurité ont mis à jour un lien entre vol de véhicules et terrorisme au Sahel-Sahara. Une récente enquête sur une série de vols de voitures a permis aux agences de sécurité algériennes et mauritaniennes de couper une chaîne d'approvisionnement en véhicules 4x4 des terroristes au Sahel.

L'affaire avait débuté le mois dernier, lorsque les autorités algériennes à Tamanrasset avaient interrogé quatre hommes sur des vols de voitures appartenant à des compagnies pétrolières et à d'autres entreprises dans les régions d'Illizi, d'Ouargla, de Ghardaïa et de Tamanrasset.

Ces suspects avaient reconnu avoir volé au moins seize véhicules dans le désert du nord du Mali, avait indiqué le quotidien algérien El Khabar dans son édition du 31 décembre. Ce qui rend cette affaire différente est que les quatre voleurs présumés étaient également chargés d'apporter un soutien aux groupes terroristes.

"Il ne fait aucun doute que les organisations terroristes bénéficient du manque de contrôle sur les ventes et la circulation des véhicules en Mauritanie", a déclaré à Magharebia une source proche de la sécurité mauritanienne basée à Kiffa, sous couvert de l'anonymat.

"N'importe quelle voiture peut être transformée en pièces détachées et transportée à la frontière pour y être vendue sur le marché noir, où les éléments d'al-Qaida en profitent", a expliqué cette source.

Le journaliste Sid Lehsen Ould Lmrabt reconnaît que les pièces détachées peuvent être récupérées dans les villes frontalières et vendues à "des inconnus". Ces transactions étant effectuées sous la table, poursuit-il, ces pièces peuvent facilement parvenir entre les mains d'organisations armées.

Selon l'un des suspects arrêtés dans le sud de l'Algérie, un véhicule Toyota en général est très prisé sur le marché noir de Tombouctou, et un Toyota FG 55 l'est encore plus. Aucun véhicule 4x4 ne part pour moins de 40 000 euros, aurait indiqué ce natif d'Illizi, âgé de 33 ans, aux enquêteurs.

Mais ces véhicules volés ne sont qu'une partie du problème, déclare Hamadi Ould Dah, spécialiste du terrorisme. Le commerce clandestin des pièces de rechange peut également aider les groupes extrémistes dans la région du Sahel-Sahara. "Les véhicules sont vendus et démontés sur le marché noir sans aucun contrôle de sécurité, une absence qui pourrait avoir de graves conséquences, dans la mesure où ces véhicules ou ces pièces peuvent parvenir aux terroristes", dit-il.

Comme le souligne le journaliste Rajel Ould Oumar : "Le commerce des pièces détachées est en plein essor dans la région". "Les habitants locaux ne traitent ni avec al-Qaida ni avec les organisations terroristes de soutien, mais ils vendent souvent des pièces détachés à des courtiers d'al-Qaida, ce qui fait qu'au final, elles tombent entre les mains de l'organisation", a-t-il expliqué à Magharebia à Nema.

Au cours de l'année dernière, deux personnes ont été tuées par des mines alors qu'elles recherchaient des pièces détachées de voiture, et plusieurs autres ont été blessées, a ajouté Ould Oumar.

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ALGER (Reuters) - Le préfet de la wilaya d'Illizi, qui a été enlevé lundi après-midi dans le sud-est de l'Algérie, est détenu par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont indiqué mardi à Reuters des sources proches de services de sécurité algériens.

"Le gouverneur est entre les mains d'Aqmi qui a déjà pris contact avec ses parents", a indiqué une des sources. Selon une autre source, le gouverneur se trouve sur le territoire libyen à une courte distance de l'endroit où il a été enlevé en Algérie.

Selon le ministère de l'Intérieur cité par l'agence de presse APS, des hommes armés ont enlevé lundi Mohamed Laid Khelfi avant de prendre la direction de la Libye.

"Au retour d'un déplacement dans la commune de Debded effectué dans le cadre des missions régulières d'inspection et de travail (...), le véhicule du wali d'Illizi a été intercepté dans la région de Timeroualine par trois jeunes Algériens armés et identifiés", indique le ministère dans un communiqué.

"Le président de l'Assemblée populaire de Wilaya ainsi de le chargé de protocole et le chauffeur du wali d'Illizi ont été relâchés, tandis que le wali a été gardé par ses ravisseurs et conduit vers la frontière algéro-libyenne".

"Toutes les dispositions sont prises et tous les moyens appropriés sont mobilisés à tous les niveaux pour assurer la libération du wali dans les meilleurs délais possibles", poursuit le ministère, toujours cité par APS.

De hauts responsables ont été assassinés par le passé mais aucun n'avait jusqu'à présent été enlevé en Algérie, en proie à une insurrection islamiste depuis vingt ans.

EDIT :

ALGER (Reuters) - Le préfet algérien enlevé lundi a été libéré sur le territoire libyen et ses ravisseurs ont été capturés, a annoncé mardi l'agence de presse algérienne APS qui cite une source au ministère algérien de l'Intérieur.

(pas d'info supplémentaire sur les conditions de sa libération !)

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ALGER (Reuters) - Le préfet algérien enlevé dans le Sahara puis libéré en territoire libyen a été remis mercredi aux autorités algériennes, qui ont démenti toute implication d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans cet incident.

Le ministre algérien de l'Intérieur a tenté mercredi de dissiper le flou entourant l'enlèvement de Mohamed Laïd Khelfi, "wali" d'Illizi, dans le sud de l'Algérie.

Daho Ould Kablia a déclaré que le préfet avait été enlevé par des ravisseurs de circonstance alors qu'il tentait une médiation dans une manifestation à Deb Deb.

"L'enlèvement de Mohamed Laïd Khelfi est un acte improvisé perpétré par trois jeunes de la région de Deb Deb et n'a aucun lien avec la sécurité au Sahel", a déclaré le ministre de l'Intérieur, interrogé par journalistes à l'Assemblée nationale.

Selon lui, les ravisseurs comptaient ainsi "réclamer la libération d'un groupe de personnes de la région de Deb Deb jugées et emprisonnées à Alger, il y a quelques mois, pour contrebande d'armes et soutien au terrorisme".

Depuis ce jugement, des manifestations sont régulièrement organisées à Deb Deb et le préfet se rend fréquemment sur place.

Le ministre de l'Intérieur a jugé que le "wali" n'avait pas pris les mesures de sécurité nécessaires et que les trois jeunes ravisseurs avaient profité de l'occasion pour l'enlever sans aucune préméditation.

"Le groupe de ravisseurs, poursuivi par les forces de sécurité algériennes, est ensuite entré en territoire libyen", a-t-il dit.

Selon sa version, des miliciens de la ville libyenne de Zentane ont intercepté les ravisseurs au bout de 24 heures et libéré le préfet, qui a assuré qu'aucun mal ne lui avait été fait. Les auteurs de l'enlèvement son en revanche aux mains des miliciens libyens.

S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, deux responsables de la sécurité algérienne ont pour leur part déclaré à Reuters que parmi les manifestants de Deb Deb figuraient des proches d'Abdelhamid Abou Zeïd, un chef militaire d'Aqmi, et que ces derniers avaient remis le préfet enlevé à des combattants de la branche maghrébine d'Al Qaïda.

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Urgent:sommet régional contre-terroriste à Nouakchott,compte-rendu

25-01-2012 00:47

Al-Qaïda au Sahel: un budget pour les renseignements de quatre pays

Nouakchott - La Mauritanie, le Mali, le Niger et l'Algérie, quatre pays affectés par les activités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont adopté mardi à Nouakchott un budget pour leur unité commune de renseignements, a annoncé le chef de la diplomatie mauritanienne.

Les ministres des Affaires étrangères de ces quatre pays dits du champ ont discuté à Nouakchott de la sécurité au Sahel, où Aqmi commet des attentats, tentatives d'attentats, enlèvements notamment. Ils avaient invité à leur réunion des délégués du Nigeria, qui fait face à des séries d'attentats sanglants revendiqués par le groupe islamiste nigérian Boko Haram.

Les pays du champ ont accepté le Nigeria comme observateur en leur sein, selon un communiqué conjoint.

Nous avons procédé à une évaluation de notre parcours depuis 2010, nous avons par ailleurs procédé au diagnostic de tous les défis pour la sécurité et les moyens de les traiter, a déclaré à la clôture des travaux le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamadi Ould Hamadi.

Notre plan d'actions pour la période future a été adopté, en plus du budget de l'Unité de fusion et de liaison (UFL) qui est notre organe opérationnel des questions sécuritaires, militaires et de renseignements. Nous avons adopté le budget de l'UFL à parts égales des quatre pays du champ, a-t-il ajouté, sans fournir de montant.

L'UFL est un mécanisme qui regroupe les chefs des services de renseignements des pays du champ, qui se sont dotés en 2010 d'un Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cémoc) basé à Tamanrasset (extrême sud de l'Algérie). Ces structures visent à mieux coordonner les actions de leurs armées dans la lutte anti-terroriste et d'arriver à mener des opérations conjointes dans chacun des pays affectés.

A l'ouverture de la réunion, le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, avait appelé les partenaires des pays du champ à joindre leurs efforts et initiatives à ceux des quatre Etats, au lieu de s'y substituer.

Toutes les initiatives en direction du Sahel doivent venir en complément et non en substitution à notre démarche régionale. (...) La multiplication des initiatives et des idées, aussi louables soient elles dans leur intention, ne fait que créer des duplications inutiles et contre-productives, avait-il estimé.

Selon le communiqué conjoint, les pays du champ ont décidé de créer un comité politique de suivi de leurs programmes et plans d'action, qui aura pour mission d'échanger des analyses et de préparer le terrain à la résolution de toutes les questions sécuritaires.

Les ministres ont recommandé d'intensifier leurs efforts en vue de détruire les filières logistiques et infrastructurelles des terroristes et de les déloger de leurs sanctuaires, ajoute le communiqué.

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Importants détails

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10:41

Face à son déclin, al-Qaeda se tourne vers Boko Haram

Sous la pression des Etats du Sahel, al-Qaida au Maghreb islamique se tourne vers les groupes terroristes régionaux en Afrique pour trouver de nouvelles recrues. Ce fut un sommet sur la sécurité au Sahel très différent des autres auquel ont participé cette semaine les ministres des Affaires étrangères du Mali, de Mauritanie, d'Algérie, du Niger et du Nigeria, le pays hôte.

Ces pays ont en effet confirmé pour la première fois les liens existant entre al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et l'organisation terroriste nigériane Boko Haram, et se sont engagés mardi 24 janvier à Nouakchott à travailler ensemble pour lutter contre cette menace commune pour la stabilité et le développement de l'Afrique.

Quatre jours plus tôt, Boko Haram (qui signifie "l'éducation occidentale est interdite") avait tué plus de deux cent personnes dans une série d'attaques coordonnées à la bombe et à l'arme lourde à Kano, la deuxième plus importante ville du Nigeria.

Des dizaines d'autres personnes sont mortes dans des attentats contre des églises, des hôtels et des bâtiments publics depuis le début de l'année. Human Rights Watch a indiqué que 550 personnes avaient été tuées l'an dernier lors de 115 attaques différentes lancées par Boko Haram, notamment l'attentat à la bombe contre les Nations unies à Abuja.

"Il y a une connexion avérée entre AQMI et Boko Haram", a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères Soumeylou Boubèye Maïga lors de cette rencontre ministérielle à Nouakchott.

Le chef de la diplomatie nigériane Mohamed Bazoum s'est pour sa part dit inquiet de la situation dans son pays liée au développement de Boko Haram, dont les liens avec AQMI "ne relèvent pas que de la simple hypothèse d’école".

Selon lui, "la dégradation de la situation en Libye au cours de l’année 2011 a occasionné un accroissement exceptionnel de la circulation des armes et autres explosifs dans la région". "Nous devons mettre fin aux réseaux utilisés par les terroristes pour se ravitailler en alimentation et en carburant", a-t-il déclaré.

Outre le fait de devoir faire face conjointement au "grand défi posé par AQMI au Sahel et Boko Haram au Nigeria", le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamadi Ould Hamadi a expliqué que les pays entendent s'associer pour lutter contre le crime organisé, le trafic d'armes et d'explosifs, et l'enlèvement d'Occidentaux.

Le Centre d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) basé à Alger assistait également à ce sommet en Mauritanie. L'Algérie, qui accueille le commandement des états majors conjoints des Etats du Sahel et l'office central des renseignements, avait déjà soulevé la question des liens entre AQMI et Boko Haram plusieurs mois avant ce sommet.

"Nous sommes convaincus qu'il existe une certaine coordination entre Boko Haram et al-Qaida", avait déclaré en novembre dernier le ministre algérien pour le Maghreb et les Affaires africaines Abdelkader Messahel lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères Hamadi Ould Baba Ould Hamadi en visite en Algérie.

"La manière dont opèrent les deux organisations et les rapports des services de renseignement montrent clairement qu'il existe une coordination", a-t-il précisé. La thèse de l'existence de liens entre AQMI et Boko Haram est également étayée par les Nations unies.

Selon une mission onusienne qui s'est rendue au Sahel pour enquêter sur la baisse de la sécurité consécutive au conflit en Libye, les militants de Boko Haram du Nigeria renforcent bel et bien leurs liens avec al-Qaida, a indiqué l'AFP jeudi 26 janvier.

La vulnérabilité du Nigeria aux attaques terroristes pourrait mettre en danger le processus de paix, la démocratie et la stabilité en Afrique de l'Ouest, a déclaré l'envoyé spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest Said Djinnit devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 16 janvier.

Au Niger, les autorités ont récemment intercepté un convoi transportant 645 kilos de Semtex et 445 détonateurs et "supposé que ces explosifs étaient destinés aux camps d'al-Qaida au Maghreb islamique dans le nord du Mali". "Cette saisie pourrait indiquer que les groupes terroristes ont acquis des armes et des explosifs dans les arsenaux militaires libyens", explique ce rapport.

"Certaines de ces armes pourraient être cachées dans le désert et vendues à des groupes terroristes comme al-Qaida au Maghreb islamique, à Boko Haram ou à d'autres organisations criminelles", a précisé le groupe conduit par l'envoyé spécial des Nations unies.

Les représentants de cette mission ont découvert que des membres de Boko Haram originaires du Nigeria et du Tchad avaient reçu un entraînement dans les camps d'al-Qaida au Maghreb islamique au Mali durant l'été 2011.

Sept membres de Boko Haram ont également été appréhendés alors qu'ils tentaient de traverser le Niger pour entrer au Mali, portant des documents sur la fabrication d'explosifs et des renseignements sur les contacts d'al-Qaida au Maghreb islamique qu'ils devaient rencontrer.

Mais les agences de sécurité africaines sont déterminées à empêcher les contacts entre les trois plus dangereuses organisations en Afrique, Boko Haram au Nigeria, AQMI au Sahara, et al-Shabaab en Somalie.

Les pays du Sahel, en coordination avec le gouvernement nigérian, tentent d'empêcher al-Qaida et Boko Haram de forger une alliance plus étroite.

Après le succès du Printemps arabe, ces organisations violentes se sont retrouvées dans une situation difficile. Elles ont dû se tourner vers de nouvelles régions plus pauvres d'Afrique pour faire renaître leurs cellules dormantes.

"Nous réfléchissons en permanence à la manière d'empêcher ce réseau terroriste, qui tente de s'étendre de l'Afrique de l'Est à l'Afrique centrale, de communiquer", a confirmé à Magharebia un responsable au ministère mauritanien des Affaires étrangères.

Boko Haram pourrait déjà avoir infiltré des agences d'Etat au Nigeria. Selon le Président nigérian Goodluck Jonathan, des sympathisants de Boko Haram se trouveraient déjà dans son gouvernement et au sein des agences de sécurité.

"Certains se trouvent dans l'exécutif, d'autres dans la branche parlementaire, d'autres enfin dans le système judiciaire. Certains se trouvent également dans les forces armées, dans la police et au sein d'autres agences de sécurité", a déclaré le chef de l'Etat le 8 janvier.

"Durant la guerre civile, nous savions et nous pouvions même prédire d'où viendrait l'ennemi", a-t-il poursuivi, "mais aujourd'hui, le défi est plus complexe."

Il a depuis longtemps été question de liens politiques avec Boko Haram, mais c'est la première fois que Jonathan rend cette affaire publique en des termes aussi forts.

Dans un entretien télévisé après les attaques de Kano, le chef de l'Etat a indiqué que le ministère de la Défense avait été chargé de mettre en place une nouvelle force antiterroriste.

Il a qualifié le mouvement islamiste Boko Haram de mouvement "cancéreux" qui vise à détruire le pays, mais qui finira par échouer. La nouvelle guerre contre Boko Haram lancée par le gouvernement nigérian portera un coup sévère à al-Qaida.

Les pays du Sahel ont récemment coupé les lignes d'approvisionnement d'al-Qaida. Cette nouvelle situation, couplée aux défections de nombreux jeunes djihadistes, a contraint AQMI à utiliser Boko Haram comme base arrière et source d'approvisionnement en armes et en jeunes recrues.

Selon le quotidien algérien Ennahar, le leader du "Bataillon des masqués" Mokhtar Belmokhtar, alias Laaouar, a fait appel à des trafiquants de cigarettes pour prendre contact avec les combattants africains. Mais les agences de sécurité ont fait échouer une opération destinée à amener des dizaines de jeunes au quartier général de Laaouar.

Après ce blocage des voies de recrutement et d'approvisionnement, les récents propos de Laaouar concernant la suspension des activités en Mauritanie ne sont pas surprenants. En novembre, Laaouar avait déclaré au quotidien Akhbar Nouakchott qu'il était ouvert à l'idée de mettre un terme aux opérations en Mauritanie.

Le fait que la Mauritanie puisse être mise à l'écart signifie une seule chose : les leaders de l'organisation terroriste commencent à ressentir la pression résultant du partenariat étendu entre les pays du Sahel dans la lutte antiterroriste.

Et maintenant que les agences de sécurité de ces cinq pays sont déterminées à couper les liens entre al-Qaida et Boko Haram au Nigeria, le groupe terroriste se voit contraint de regarder ailleurs pour trouver de l'aide

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