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Emeutes et évolutions dans le monde Arabe


Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Il n'y a pas que des infos négatives. Certains montrent que les choses peuvent changer même dans les régimes les plus rigoristes :

http://fr.news.yahoo.com/everest-première-saoudienne-conquis-veut-servir-dexemple-092241295.html

  Oui mais bon, notons que son "exploit" elle l'a pas fait en Arabie (bon a vrai dire l'Everest j'avoue qu'il est dur de le grimper en restant en Arabis saoudite ... Mais je veux dire par la, pourquoi ne pas avoir tenté un gros exploit sportif ou d'aventure extrême dans SON pays justement ... Pour MARQUER réellement) mais la ou je voulais en venir surtout :

  C'est que ça se passe quand même dans un théatre hymalaïen, Hymalaïa berceau de cultures qui pour une grande partie d'entre elles sont justement de type a structure familiale matriarcale ou cela va dans certaines régions du népal ou du bouthan je ne sais plus :  Ou c'est la femme qui a la vrai statu légal de chef de famille, possède systématiquement le domicile, a droit d'avoir plusieurs époux (et eux ne peuvent pas faire idem ^^) bien que la je cite un exemple assez extreme de la région, d'une manière générale du Népal jusqu'au nord du plateau du tibet (donc en chine quoi) la femme a depuis le moyen age un statut de chef de famille quasiment, soit en égalité avec son mari, soit en domination matriarcale et conforté par système de dote

  (une fille a marier, généralement sa famille cède une maison avec, et fait donc de leur fille la chef de famille ... Le mari ne fait qu'en jouir par le mariage mais sans être le décideur)

  Du coup bon c'est particulier, la montagne la + haute du monde que cette saoudienne parvient symboliquement a grimper est dans un pays non hostile au droit des femmes vu que dans l'hymalaïa ce sont globalement elles qui portent la culotte a la maison ... (et maris font fissa ...)

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Est-ce que les messages qui traitent spécifiquement de l'Algérie ne seraient pas plus à leur place dans le fil sur l'Algérie ?

Je trouve que le compteur tourne ici plus vite et donc une frequence de visite ample et d'ailleurs en quoi l'Algerie est-elle  differente du reste du monde arabe pour lui imposer un marquage rapproché ?

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Je trouve que le compteur tourne ici plus vite et donc une frequence de visite ample et d'ailleurs en quoi l'Algerie est-elle  differente du reste du monde arabe pour lui imposer un marquage rapproché ?

Les messages ci-dessus ne font aucun effort pour se situer dans le contexte arabe en général. C'est pour cela qu'ils doivent d'après moi être redirigés vers le fil de discussion spécifique à l'Algérie. Un message qui s'efforcerait d'articuler l'actualité de l'Algérie en fonction du contexte arabe général aurait sa place ici.

Dans ce fil-ci, on doit s'efforcer d'apporter des éléments tendant à une synthèse de ce que vit le monde arabe en général. Trop mettre l'accent sur un pays particulier reviendrait à se disperser.

Par ailleurs ce fil-ci compte à l'heure actuelle 142219 vues pour 89 pages, ce qui fait une moyenne de 1597 vues par page ; tandis que le fil sur l'Algérie compte 115168 vues pour 75 pages, ce qui fait 1535 vues par page. La visibilité des deux fils est donc tout à fait semblable.

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Les fraudeurs maghrébins se cachent bien

Les détenteurs maghrébins de comptes bancaires et de sociétés offshores issus des produits de la corruption sont toujours tapis dans l’ombre. La base de données du Consortium indépendant des journalistes d'investigation (ICIJ), l'ONG à l'origine de l'Offshore Leaks ne révèle rien d’extraordinaire. Seuls quelques illustres inconnus…

Le Consortium indépendant des journalistes d'investigation (ICIJ), l'ONG à l'origine de l'Offshore Leaks, a ouvert depuis vendredi sa base de données au public. Ceux qui, au Maghreb, s’attendaient à d’importantes révélations de l'Offshore Leaks sur les détenteurs de sociétés offshore seront déçus. Le moteur de recherche dans les données de l’ICIJ ne révèle rien d’extraordinaire concernant cette région et ne renseigne rien sur les détenteurs de biens issus de la fraude fiscale, de la corruption et des fuites de capitaux en tous genres. Seuls quelques noms d’inconnus possédant des comptes ou des sociétés offshores. Selon un communiqué de l’ICIJ, "les meilleures informations pourraient bien venir d'une collaboration ouverte, où les lecteurs peuvent explorer la base de donnée à l'origine de l'enquête baptisée Offshore Leaks". L’application qui accompagne cette mise en ligne de la base de donnée, permet de rechercher des noms et de les mettre en lien avec la ou les filiales offshores, ainsi que d’autres bénéficiaires et propriétaires de comptes. Il reste que l’exploitation de ces données est très difficile voire impossible car les détenteurs affichés de ces biens offshores ne sont pas nécessairement des personnes corrompues et peuvent tout aussi bien n’êtres que des prêtes noms à de gros bonnets.

De El Oued et Douera aux îles Samoa

En tapant "Algeria" sur le moteur de recherche de la base de données de l’ICIJ, trois adresses s’affichent. Deux d’entre-elles sont à El Oued et une à Douera (Alger). En cliquant sur ces adresses, via l’interface qui s’affiche, il s’avère qu’elles sont toutes les trois liées via des noms de propriétaires parfois d’un même patronyme. Première adresse : "Cite Lasnam, El Oued Algeria", le propriétaire dont le nom s’affiche est détenteur de "Alpha Bright Enterprise Ltd". A cette entreprise sont rattachées d’autres noms d’Algériens et d’autres sociétés offshores. Ces personnes sont aussi liées à deux autres adresses : "Cité Chouhada – El Oued (Algeria)" et à la "Rue, Vieux Moulin, Douera - Alger Algeria". La toile d’entreprises rattachée à ces adresses mène également à des boites postales aux Emirats Arabes Unis, à des entreprises en Asie et dans les îles Samoa. Une des entreprises asiatique à laquelle mène cette toile d’araignée s’appelle "Portcullis TrustNet (Samoa) Limited", basée à Singapour, et qui possède une vingtaine de représentations dans les îles Caïman, aux Seychelles, à Hong Kong et à Pékin.

"Pertamina E & P Libya Ltd"

Si aucun nom n’apparaît en tapant "Tunisia", deux adresses sont disponibles pour "Morocco" et quatre pour "Libya". Pour le Maroc, le moteur de recherche de l’application de l’ICIJ révèle deux adresses (Marrakech et Meknès) liées chacune à un nom. La personne rattachée au "72 Rue Des Genets Meknes, Plaisance Morocco", est liée à son tour à trois entreprises dont l’une est baptisée "Riches & Glory Inc". Celle de Marrakech est rattachée à "African Networks Ltd" où son liés un autre marocain et à un américain homonyme d’un artiste très peu connu.

Pour le cas de la Libye c’est relativement plus riche en informations, même si, comme le cas de l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, aucun nom "célèbre" n’apparait. C’est, d’ailleurs, le seul pays auquel est lié une entité offshore qui porte le nom du pays. Il s’agit de "Pertamina E & P Libya Ltd", une société qui a ramifications dans et avec d’autres entités et fonds offshores. Les quatre adresses libyennes (trois à Tripoli et une à Al Sharguia) figurant dans la base de données de l’ICIJ mènent à des noms et des sociétés ou comptes basés en Asie.

Pour le reste, le lecteur maghrébin pourra s’amuser à taper les noms de personnes qu’il soupçonne de corruption. Le hasard permettra peut être de découvrir des infirmations bien plus intéressantes.

http://www.maghrebemergent.info/actualite/maghrebine/item/25479-offshore-leaks-les-fraudeurs-maghrebins-se-cachent-bien.html
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En Tunisie, les procès s'enchaînent et se ressemblent. Six rappeurs et une journaliste sont convoqués ce lundi par la justice et risquent d'être inculpés pour avoir vigoureusement protesté après la condamnation à deux ans de prison ferme du rappeur Weld El 15, de son vrai nom Alaa Yaâcoubi. Dans une chanson diffusée sur Youtube, Weld El 15 avait traité les policiers de «chiens» et se disait prêt à les tuer. La veille du verdict infligé au jeune homme, trois militantes du mouvement Femen -deux Françaises et une Allemande- avaient été, elles aussi, condamnées à quatre mois de prison, pour avoir manifesté seins nus, comme à leur habitude.

A Tunis, les islamistes au pouvoir ne badinent pas avec l'ordre et la morale. L'ennui est qu'entre leurs mains, la justice fonctionne à deux vitesses. Force est de constater que les violences, verbales ou autres, des islamistes radicaux demeurent généralement impunies, et sont, au pire, minimisées. Les vingt activistes salafistes qui avaient attaqué l'ambassade américaine en septembre ont été ainsi condamnés à des peines de prison avec sursis. Une indulgence qui tranche avec les sanctions infligées à ceux qui ne partagent pas l'idéologie dominante. En mars 2012 par exemple, deux jeunes internautes ont été condamnés à sept ans et demi de prison pour avoir publié sur Facebook des caricatures du prophète Mahomet. Et mercredi prochain, trois journalistes doivent comparaître pour avoir diffusé des informations «portant atteinte à l'ordre public» lors d'un reportage sur le trafic d'armes aux frontières tunisiennes. La liste de ces procès arbitraires n'est pas exhaustive.

Les journalistes, les syndicalistes, les chômeurs, les blogueurs, les artistes ou les collectifs de femmes, c'est-à-dire tous les représentants de cette société civile qui était parvenue à déboulonner, en janvier 2011, le régime de l'ex-président Ben Ali, sont désormais dans le collimateur du parti islamiste Ennahda. Faute d'une opposition politique unifiée, ils représentent le seul véritable contrepoids aux tentatives des islamistes de confisquer la révolution du Jasmin et d'imposer de manière autoritaire leur projet de société. C'est grâce à cette société civile, parfois brouillonne, mais si énergique, qu'Ennahda avait dû renoncer à inscrire la charia ou des articles remettant en cause l'égalité hommes-femmes dans le projet de constitution. Et c'est à cause d'eux que la troïka au pouvoir a dû se résoudre en mars à un remaniement gouvernemental. Une simple diversion au vu du durcissement actuel du pouvoir. C'est que les élections générales approchent. Rached Ghannouchi, le chef d'Ennahda, souhaite qu'elles soient organisées avant la fin de l'année. Et  compte bien les gagner.

http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/17/01003-20130617ARTFIG00498-tunisie-apres-les-femen-les-rappeurs-dans-le-collimateur-des-islamistes.php?google_editors_picks=true

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http://www.rue89.com/2013/06/17/tunisie-convoquee-tribunal-journaliste-senfuit-france-243412

  Une révolution pour en arriver a ça ? Et pour constater que maintenant la justice tunisienne sait ce montrer bien + magnanime avec les salafistes qui comètent des actes gravissimes aux limites du terrorisme salafiste (ou les 2 pieds dedans ...) qu'avec de simples affaires qui devraient relever de l'évidence de la liberté d'expression et des droits de l'homme ...

  Cela en est a désespérer ... Le printemps arabe ? Un acte manqué vers la véritable liberté ...  :'(

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Attention, leur projet n'est pas économique mais religieuse, politique et militaire : charia, djihad et califat !

D'ailleurs, ils comparent ce qu'il n'est pas comparable quand ils parlent de l'E.U., les Etats-Unis, ASEAN, G20, G8, ... là, ce sont des unions économiques mais pas militaire, religieuse, ... Ils ont l'esprit tordu et étroit.

Comme disent pertinemment certains spécialistes, leur projet d'un grand califat est plus ou moins utopique à cause des différences culturelles, linguistiques, coutumes, souveraineté nationale, ... dans le monde arabo-musulman. Effectivement, je vois mal les Bangladeshis adopter la langue arabe au détriment du bengali par exemple ou le califat seulement dirigé par des égyptiens et tunisiens, et les autres nationalités musulmanes jouer aux subalternes ou être de la chaire à canon.

Soyons réalistes, demandons l'impossible.

Ce qui leur importe est de soumettre la société civile à la charia. Et finalement de chasser toute influence non-musulmane.

C'est surtout une posture pour se poser en porte-parole de tous les musulmans (même s'ils s'étripent joyeusement en Irak, en Syre,...).

Inutile de s'en prendre à ce projet fumeux, qui n'est pas du tout au centre des préoccupations des individus.

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Bon, disons que c'est  1789, il reste à faire 1830, 1848 et mai 68 - et j'en oublie -  ;)

  En 1789 on défroquait et bouffait déja les curés au pti dej  ;)  normal ils étaient l'un des + grands obstacles soit disant "moral" sur les droit divin royal et la noblesse des biens nés ect, privilège et j'en passe ... D'ailleurs au niveau anticléricalisme on peut se poser la question si leur radicalisme n'a pas été contreproductif et trop tot via une société encore trop dépendante des peurs et dogmes chrétiens qui au final favorisera le retour au calendrier grégorien et l'aspect crhétien de la France avec l'empire ect

  Bon après j'ai rien sous la main pour comparer le comportement des tribunaux révolutionnaire sur les excès religieux pendant cette période

  Pis après il faudra surtout attendre 1905 et l'immense débat de l'époque (on ne peut pas appeler ça une révolution, mais le débat nationale fut intense et profond avec propagande satyrique populaire très fortement diffusée a l'époque : 1905 fut plutot un immense débat national sociétal) pour enfin revenir vers des acquis de la révolution sans non plus aller au forcing du calendrier révolutionnaire qui avait un coté un peu "soviet" mais fut d'une saineté inouie concernant l'implantation d'une société laïque et l'instauration d'un état a vocation progressiste (pas dans le sens socialiste hein)

  1789 avait quand même sacrément pris le taureau chrétien par les cornes et a bien failli réussir si Napoléon n'avait pas saisi sa chance près de 15 ans + tard je crois

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  • 2 weeks later...

Depuis février 2011, et dans le sillage des révoltes arabes, Bahreïn est en proie à des troubles internes, motivés par le mécontentement de la population chiite, majoritaire, qui s’estime marginalisée par la minorité sunnite au pouvoir.

A tord ou à raison, les autorités de ce petit royaume pétrolier accusent l’Iran d’encourager en sous-main ce mouvement de protestation. Même si le lien est difficile à prouver, il n’en reste pas moins que Téhéran verrait certainement d’un très bon oeil un renversement du pouvoir en place.

Et pour cause : Bahrein abrite une importante base navale américaine, qui, étant le siège de la Ve Flotte de l’US Navy, est essentielle pour d’éventuelles opérations dans le golfe Persique et, plus largement, au Moyen Orient.

Aussi, si d’aventure la monarchie venait à être remplacée par un régime proche du pouvoir iranien, l’on peut parier, sans prendre de risques, qu’il sera demandé au Pentagone de bien vouloir fermer sa base et d’aller en établir une ailleurs....

Suite : http://www.opex360.com/2013/06/26/le-pentagone-na-aucune-alternative-a-sa-base-navale-de-bahrein/

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  • 4 weeks later...

Tunisie : Le meurtre du député Mohamed Brahmi est le deuxième du genre après celui de l'opposant Belaïd, tué par balle le 6 février devant son domicile.

La famille de Mohamed Brahmi, le député d'opposition assassiné par balle jeudi à Tunis, a accusé le parti islamiste au pouvoir Ennahda d'être responsable du meurtre alors que le chef de ce mouvement a dénoncé ceux qui veulent mener le pays vers une "guerre civile". "J'accuse Ennahda, ce sont eux qui l'ont tué", a déclaré en pleurs Chhiba Brahmi, la soeur du défunt, sans avancer de preuves. "Notre famille avait le sentiment que Mohamed allait connaître le même sort que Chokri Belaïd", a-t-elle ajouté, citant l'opposant anti-islamiste également assassiné par balle le 6 février dernier. "Assez ! Assez ! Nous ne pouvons plus vivre avec les barbus", a lancé Chhiba, 50 ans, interrogée par l'AFP au domicile familial dans la campagne de Sidi Bouzid, berceau de la révolte qui a conduit à la chute de l'ex-président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali.

http://www.lepoint.fr/monde/tunisie-la-famille-de-l-opposant-assassine-accuse-ennhada-25-07-2013-1708465_24.php

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  • 2 weeks later...

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130805trib000779092/elisabeth-guigou-nous-avons-tout-a-gagner-a-un-rapprochement-economique-entre-les-deux-rives-de-la-mediterranee.html (5 août 2013)

 

Élisabeth Guigou, présidente de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée Nationale, parle de "colocalisation" entre rive nord et rive sud de la Méditerranée, de relance de "projets concrêts" de l'"Union pour la Méditerranée".

Modifié par Wallaby
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