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Guerre civile en Syrie


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bonsoir,

 

Sur quoi aurais je des doutes ?

Ce sénateur a suffisamment fait parler de lui pour que je me souvienne de son nom, le voir soutenir Assad est intéressant, rappeler qui il est et ce qu'il est aussi, cela montre qui soutient Assad aux Etats Unis.

 

Et voir le Tea party soutenir avec autant d'énergie un allié de l'Iran est intéressant aussi à noter. Le Tea party soutient à fond les faucons qui voudraient un bombardement de l'Iran avec Israel.

Modifié par jeansaisrien
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De toute façon à part ce genre de zozos qui pourraient soutenir le régime syrien chez les tazus? La façon dont le régime est verrouillé empêche quoi que ce soit d'autre et ça n'a d’intérêt qu'au titre de connaitre un peu mieux la "démocratie" tazu. Si le régime syrien ne devait compter que sur ce genre de "soutien" pour sa survie ses chances de survies seraient dramatiquement bas.

Modifié par nemo
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bonsoir 

 

Le propre du fascisme est l'incohérence. Toute idéologie mystique fini par avoir des contradictions.

 

Pour ce qui est du fascisme, permettez moi d'en douter. La reconversion de criminels nazis chez les dictatures moyen orientales type Syrie n'étaient pas de l'incohérence, d'aucune des 2 parties.

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bonsoir 

 

 

Pour ce qui est du fascisme, permettez moi d'en douter. La reconversion de criminels nazis chez les dictatures moyen orientales type Syrie n'étaient pas de l'incohérence, d'aucune des 2 parties.

 

 

le temps a passé .

 

les américains et russes l'ont aussi fait en accueillant des gens qui les intéressé et qui avait nettement était des nazis .

 

certes parce qu'ils avaient de l'intérêt m'enfin s'est un peu osé de ne voir que les régimes du moyen orient .

 

en Amérique latine il y a un paquet de nazi qui se sont fait une nouvelle vie avec la complaisance de dirigeant d'Amérique latine qui eux s'entendaient très bien avec les USA .

 

rien qu'en France on a vite passé la phase de la collaboration et de l'épuration ,et on a retrouvé dans des GVT d'après guerre des anciens de Vichy à leur service ...

 

il y en a même un qui a fini président de la République .

 

comme quoi sa n'ait pas mieux chez les occidentaux .

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bonsoir 

 

 

Pour ce qui est du fascisme, permettez moi d'en douter. La reconversion de criminels nazis chez les dictatures moyen orientales type Syrie n'étaient pas de l'incohérence, d'aucune des 2 parties.

Lisez LTI..

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bonsoir,

 

je ne vois pas l'équivalent d'un Aloïs Brunner dans les démocraties occidentales de l'apres guerre, mon propos se portant sur les criminels de guerre nazis. Entre la réutilisation d'officiers allemands nazis du contre espionnage dans l'organisation Gehlen et l'emploi de criminels patentés il y a je pense une différence très notable.

 

Le décoré de la francisque qui a fini président de la république n'avait pas de sang sur les mains et n'a jamais été contesté comme résistant. Il sera toujours étonnant qu'un compagnon de route de l'extrême droite étudiante des années 30 devienne le premier président de la république socialiste de la Ve république, on ne peut pas en faire un équivalent d'un Aloïs Brunner.

 

Les dictatures du Moyen Orient ont été le paradis d'accueil pour tous ces personnages et groupes, souvent d'horizons très divers mais partageant les mêmes haines, qui pouvaient servir leurs intérêts autant intérieurs qu'extérieurs.

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Oui, c'est un fait, certains criminels de guerre ont été "hébergé" par bon nombres de pays arabes, mais les criminels en question ont passé l'arme à gauche depuis un bail.

Hitler aimait bien le côté "guerrier" de l'islam, il appréciait le shintoisme, l'hindouisme ( bizarrement, il aimait bien le boudhisme aussi). Par contre, s'il aimait bien l'islam, il n'aimait pas les arabes, qu'il considérait comme une race inférieur à anéantir...

c'est un peu paradoxale car les religions monothéistes sont peu regardantes sur la race ou la couleur de peau....ce qui n'était pas le cas d'hitler...

 

Enfin, ça n'a pas  de rapport avec le conflit en cours...

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bonsoir,

 

je ne vois pas l'équivalent d'un Aloïs Brunner dans les démocraties occidentales de l'apres guerre, mon propos se portant sur les criminels de guerre nazis. Entre la réutilisation d'officiers allemands nazis du contre espionnage dans l'organisation Gehlen et l'emploi de criminels patentés il y a je pense une différence très notable.

 

Le décoré de la francisque qui a fini président de la république n'avait pas de sang sur les mains et n'a jamais été contesté comme résistant. Il sera toujours étonnant qu'un compagnon de route de l'extrême droite étudiante des années 30 devienne le premier président de la république socialiste de la Ve république, on ne peut pas en faire un équivalent d'un Aloïs Brunner.

 

Les dictatures du Moyen Orient ont été le paradis d'accueil pour tous ces personnages et groupes, souvent d'horizons très divers mais partageant les mêmes haines, qui pouvaient servir leurs intérêts autant intérieurs qu'extérieurs.

 

et pourtant le monde à bien changé .

 

tu sembles être un peu trop focalisé sur le moyen orient mais tu n'as pas répondu en se qui concerne l'Amérique latine  ;)

 

pour l'ancien président j'ai mon avis et il n'est pas le même que le tient ;) .

 

bon on va pas encombré le file comme le dit Neikster  :)

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bonsoir,

 

le pouvoir actuel s'appuie sur des outils de contrôle de la population et des services de répression forgés et expérimentés depuis des dizaines d'années.

Que cela plaise ou non, la Syrie, mais pas qu'elle, et pas qu'au moyen orient, a bénéficié de l'expérience, des conseils et de l'aide technique d'anciens nazis et et d'anciens criminels de guerre nazis dans la construction du contrôle totalitaire de sa population. C'est un fait.

La résistance du régime, sa capacité à rebondir et ne pas s'effondrer provient de l'efficacité de tout cet arsenal de contrôle et de répression, qui n'est pas simplement le fait d'un homme comme dans certaines dictature, mais de l'embrigadement et du soutien d'une part non négligeable de la population à ce pouvoir totalitaire. C'est aussi un fait.

 

Même si apparemment cela pourrait déranger de rappeler que le pouvoir actuel est l'héritier assumé d'un régime qui a assis son emprise à l'aide d'anciens criminels nazis, cela reste une réalité que l'on ne peut masquer.

 

 

je viens de voir le message de Gibbs : oui l'Amérique latine a largement servi de repli et de terrain d'activité pour nazi, il n'y a qu'à voir d'où ont été reccupérés Eichmann et Barbie. Mais à la différence de ce que l'on a pu voir en Amérique du Sud, je n'ai pas le souvenir de criminels de guerre livrés par la Syrie ....

 

un article d'une source peu soupçonnable d'être inféodée aux puissances de l'Otan ...

 

http://french.ruvr.ru/2012_07_12/Syrie-nazi/

 

un article de juillet 2012, qui montre que cette question reste ouverte 

Modifié par jeansaisrien
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Oui, comme en France on envoyait nos spécialistes de contre insurrection en Amérique du sud, avec l'expérience acquise en Algérie...

Après, j'ai pas vu de régime racialiste mis en place en Syrie, il n'y a pas de camp de concentration...C'est une dictature comme il en existe (ou existait) ailleurs dans la région, sauf que les observateurs ont totalement sous estimé qu'elle allait résisté avec acharnement ( car il y a des gens derrière assad ). les pseudo spécialistes et nos gouvernants voyaient al assad  fini en 6 mois au début du conflit...

Le problème c'est que ceux d'en face sont eux maintenant ( pas dans les premiers mois certes)dans un objectif identitaire. Il suffit de lire ce qu'ils veulent réserver au noussaïri , chiite et autre kufar, là c'est un génocide qu'ils envisagent...

D'autant plus que les rebelles modérés, on peut pas dire qu'ils ont bcp de succès à leur actif...à chaque fois que j'entend parler d'une victoire rebelles, c'est le front al nosra, le front islamique, Ahrar Al-Cham et d'autres djihadiste qui sont derrières...ou l'EIIL qui fait cavalier seul...

Bref, le mieux aurait été que assad parte dès le début...il ne l'a pas fait. Donc,  pour moi à l'heure actuel vaut mieux qu'il soit encore là, c'est mon avis...

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Le 9K33 OSA de Jaysh Al-Islam (intégré au front Islamique) à l'air d'avoir encore frappé dans la ghouta oriental a Damas:

 

 

Ici, il aurait abattue un hélicoptère de l'armée au dessus de Mahila.

Modifié par Neikster
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bonsoir,

 

Un régime totalitaire n'est pas obligatoirement raciste, ni avec une vision raciale de la société. Etre juif en Syrie et à une moindre mesure être un palestinien montre qu'il existe des discriminations entre les habitants mais il serait hasardeux d'y voir une politique raciale au sens d'une inégalité des races. L'URSS était un pays totalitaire mais non basé sur une lecture raciale de la société.

 

Quand vous parlez des "spécialistes" voyant le régime s'écrouler en quelques mois, c'est peut être aussi par l'application de leur part d'un modèle erroné de dictature militaire corrompue sans soutien populaire comme il y en a eu tant de par le monde comme en Amérique centrale. Le régime syrien a toujours bénéficié d'un soutien fort d'une partie de la population qui pense, à tort ou à raison, que son sort est lié à celui du régime, dans une région qui a toujours connu des constructions claniques aussi complexes que puissantes dans leurs liens.

 

On en a un peu conscience en France pour le Liban parce que la guerre civile avait longuement mis à nu tout cela, mais souvent avec le sentiment faux que c'était le seul pays du moyen orient à connaître cet effet de mosaïque de populations.

 

Pour l'enjeu de la guerre civile syrienne, il y a ce que chacun peut souhaiter, en accord avec ses idées, ses croyances, etc ... et il y a ce qui se passe dans le pays, la réalité des faits et des personnes. Le problème est que ces 2 lectures ne s'expriment pas de la même manière.

 

On peut avoir une préférence sur l'issue de cette guerre et regarder les différents camps en acceptant d'en voir tous les aspects. Contrairement à une vision du monde des plus belles heures de l'administration Bush ou d'un auteur de best seller aujourd'hui décédé qui faisait référence à une époque, le monde et le conflit concerné ne se décompose pas d'un côté en gentils tous blancs et en méchants tous pas beaux, avec des actions simples, des opérations simples et des schémas simples. La Syrie, c'est le bourbier bosniaque puissance incalculable, ca augmente tous les mois.

 

Cependant, ce conflit bosniaque donne des clés de lecture pour comprendre ce qui se passe en Syrie. 3 ans de guerre, en oubliant que tous les ingrédients de la guerre se mettaient en place depuis 1988 dans l'indifférence générale. Des camps multiples, des positions imbriquées entre les camps, des exactions, une population civile otage, martyre, complice, bouclier humain, assiégée, ... Des alliances, des trahisons, des compromissions, tous les pays voisins et puissances s'en mêlant, se marquant à la culotte et cherchant à contrecarrer les actions des autres. L'impuissance totale de ce qu'on appelait la "communauté internationale", de juteux trafics en tout genre, des extrémistes aux discours radicaux à faire frémir, des horreurs dépassées chaque mois ... Comme quoi on ne peut se dire surpris de ce qui se passe en Syrie.

 

En Bosnie, avec le temps, l'opinion internationale avait fini par identifier au bout de 3 ans clairement ceux qui seraient les méchants de l'histoire, les Serbes. En 1995, on retombaient sur un schéma confortable avec des méchants très méchants avec preuves à l'appui, et des gentils dont on ne regardait que les aspects gentils sans trop creuser ni s'étendre sur la question.

(excellent téléfilm "warriors" de la BBC)

 

Le Conflit syrien ne dure que parce qu'il est entretenu et alimenté de l'extérieur, comme en Bosnie, par et pour tous les camps. Sans rupture de ces sources extérieures, le conflit ne semble pas capable d'arriver à une solution militaire interne définitive, au mieux il basculera dans un format proche de ce que connut l'Afghanistan dans les années 90, un camp contrôlant peut être 80% du pays tandis qu'une opposition s'accrochera aux 20% restants soutenue depuis l'extérieur.

 

Pour une solution plus définitive, ou une victoire d'un camp, il faudra à un moment ou à un autre que les puissances étrangères se mouillent, soit en intervenant directement sur le terrain, soit en "étranglant" les futurs perdants pour les asphyxier et les faire disparaître. Pour cela il faudrait dégager un méchant consensuel et arriver à convaincre les puissances extérieures qu'elles ont tout intérêt à l'éliminer. Bachar el Assad a failli se retrouver dans cette position en août dernier, ses adversaires étant prêts à lui trouver tous les péchés du monde. Heureusement (?) pour lui, ses soutiens ont su mener campagne pour lui sauver la mise et allumer des contre feux efficaces, lui redonnant l'initiative sur le terrain, avec depuis des progrès limités mais constants.

 

9 mois plus tard, ces mêmes soutiens en sont à en faire quasi le chevalier blanc du monde civilisé, unique rempart contre la barbarie et un péril mortel capable de submerger le monde. Toute proportion gardée, ça me rappelerait presque la campagne médiatique contre l'Irak en 90, 4e armée du monde, etc ... Comme en Bosnie, dans un tel contexte, les premières victimes sont les populations, et les passions s'embarrassent peu de vérité, réalité, pour laisser libre cours à la défense de leur cause. Contrairement aux jeux video, il n'existe peut être bien dans ce conflit aucun "gentil" tels qu'on les conçoit en occident, la guerre de la comm sera surtout de "noircir" l'adversaire et chercher à lui faire perdre ses soutiens. Et comme en Bosnie, certains prennent plaisir à faire planer un climat de terreur en accumulant les horreurs et en l'utilisant comme une arme mise en scène.

 

Malheureusement, ici comme dans beaucoup de forum, beaucoup sont dans l'affect, ce qui conduit, quand les positions se radicalisent, à des informations, des positions, des argumentaires biaisés voir parfois même un tantinet fallacieux, surtout dans un contexte d'informations souvent manipulées ou orientées, en acceptant souvent difficilement que des opinions différentes ou en contre points puissent s'exprimer. La radicalisation des opinions peut même conduire à des simplifications et des reconstructions qui ne coïncident pas avec la réalité des faits, mais l'enjeu n'est pas la réalité mais l'image donnée et l'impact sur les opinions. C'est comme çà. Si tous les débats étaient posés, lucides, objectifs et dépassionnés on s'ennuierait sec dans les bistrots et ailleurs. Les partisans d'Al Qaïda ne se pressent pas non plus sur le forum de venir défendre les menées de leurs "amis" (ce qui objectivement ne me manque absolument pas).

 

Au final, le plus grand drame est qu'on peut se demander s'il existe encore des acteurs syriens qui ont sincèrement envie de faire la paix, et si une paix aujourd'hui serait même une bonne solution pour ce pays.

Modifié par jeansaisrien
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si une paix aujourd'hui serait même une bonne solution pour ce pays.

La question c'est la faisabilité d'une telle paix. On a le meme probleme en Israel/Palestine. Quant les positions sont si antagoniste et queles belligérant on tout a perdre en laissant l'autre debout la seul issu c'est le KO.

C'est d'ailleurs le drame de la plupart des conflit actuel, l'incapacité a envisager une solution acceptable par les parties, et meme en imposer une de l'extérieure. De la a se demander si en pratique quelqu'un a seulement interet a la paix.

On voie les révolutions arabes du Magrheb tourner en eau de boudin parce que certain ne veulent pas qu'une tache d'huile "démocratie arabe viable" voie le jour.

Le probleme est le meme en Syrie. Quel porte de sortie on offre aux belligérants?

- Coté non sunnite c'est la mort assuré ou presque, du moins c'est vu comme ca...

- Coté sunnite c'est le retour a l'état Bassiste précédent avec potentiellement des grosses représaille d'une maniere ou d'une autre.

Il reste quoi ... la partition du pays! ca a été balayé d'un revers de la main au début quand certain pensait que les djihadiste allait balayer les "socialistes", et donc maintenant c'est mort. De plus je vois pas vraiment ou couper pour avec deux états viables.

Ce que j'ai beaucoup de mal a comprendre c'est le jeu que joue les USA et ses soutien.

Je comprends la démolition de l'arc chiite, mais je ne comprends désespérement pas ce qu'il pense qui va cobler le vide? des extrémiste sunnite encore pire? Parce que l'évaporation de l'extrémiste sous l'effet de la liberté je n'y crois pas un instant, et les exemple sont nombreux! Alors certes il pourrait favoriser l'evaporation des extrémiste en forcant les pétromonarchie a couper les financement ... mais je ne suis pas sur qu'il en ai la capacité!

J'avoue que les plan US me dépassent ... et que je pense que ca va aller de mal en pis. Et je ne comprends pas vraiment en quoi ce chaos et a l'avantage des USA.

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"Il ne s'agit pas de savoir si la guerre est réelle ou non. La victoire n'est pas possible. Il ne s'agit pas de gagner la guerre mais de la prolonger indéfiniment. Une société hiérarchisée repose sur la pauvreté et l'ignorance. Leur version devient vérité historique. Et rien d'autre ne peut avoir existé. Le but de la guerre est de maintenir la société au bord de la famine. La guerre est menée par l'élite contre ses propres sujets. Son objectif n'est pas de vaincre en Eurasie, en Asie, mais de garder sa structure sociale intacte.

Il y a partout la même structure pyramidale, le même culte d'un chef semi-divin, le même système économique existant par et pour une guerre continuelle.

La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force.

Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister. […] Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. [C'est] la signification profonde du slogan du parti : La guerre, c’est la Paix.

L’acte essentiel de la guerre est la destruction, pas nécessairement de vies humaines, mais des produits du travail humain. La guerre est le moyen de briser [. .. ] les matériaux qui, autrement, pourraient être employés à donner trop de confort aux masses et, partant, trop d’intelligence en fin de compte.

Les groupes directeurs des trois puissances sont, et en même temps ne sont pas au courant de ce qu'ils font. Leur vie est consacrée à la conquête du monde, mais ils savent aussi qu'il est nécessaire que la guerre continue indéfiniment et sans victoire."

 

Georges Orwell, 1984

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Apparemment la participation aux élections est massive, en tout cas en ce qui concerne les expatriés. Les scènes de milliers de syriens allant voter sont je trouve très ironique sur les idées fausses qu'on se fait en occident concernant le conflit. Surtout qu'un certain nombre de pays dont la France ont décider d'interdire aux syriens présent sur leur territoire de voter. Très drôle vraiment.

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Les Syriens du Liban se pressent pour voter à l’élection présidentielle

LE MONDE |

29.05.2014 à 11h36 | Par Laure Stephan (Beyrouth, correspondance) Incapable de se choisir un président, le Liban est sans chef de l'Etat depuis le 25 mai. Cette vacance du pouvoir n'a pas empêché Beyrouth d'héberger un autre scrutin, inédit, mercredi 28 mai : des milliers de Syriens ont convergé vers l'ambassade de Syrie au Liban pour voter en avance à la présidentielle du 3 juin. Ils ont dû jouer des coudes pour atteindre la représentation diplomatique, au milieu d'interminables bouchons et d'un immense flot humain. 4428621_7_c7a2_des-syriens-exiles-au-lib

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L'élection en Syrie, dont l'issue est sans suspense puisque Bachar Al-Assad est assuré de l'emporter, s'annonce surréaliste : en pleine guerre, elle ne pourra se tenir que dans les zones contrôlées par le gouvernement, soit sur moins de 50 % du territoire. Le vote anticipé, prévu dans une quarantaine de pays où vivent des Syriens, a été interdit dans la plupart des monarchies arabes du Golfe, qui soutiennent l'opposition syrienne.

Au Liban, divisé face au conflit syrien, le vote organisé mercredi a donné lieu à un déferlement, dès l'aube, de partisans du président Assad vers l'ambassade, située sur les hauteurs de Beyrouth. Photographie du raïs ou drapeau syrien ou du Hezbollah à la main, ils se sont pressés sous le regard de l'armée libanaise déployée en force.

PEUR DES REPRÉSAILLES EN CAS D'ABSTENTION

Un micro-trottoir diffusé la veille du scrutin par une émission satirique locale avait déjà donné le ton : aucun des Syriens interviewés à Beyrouth n'était capable de reconnaître les deux concurrents de Bachar Al-Assad, dont on leur montrait le portrait. Faire-valoir du président syrien, Maher Al-Hajjar et Hassan Al-Nouri récolteront sans doute peu de voix au Liban, malgré la prolongation du vote jeudi jusqu'à minuit, décidée par l'ambassadeur Ali Abdelkarim Ali afin de faire face à l'affluence des électeurs.

Parmi eux, les ouvriers travaillant au Liban semblent avoir été plus nombreux, mercredi, que les réfugiés – dont le nombre dépasse le million – à participer à un scrutin confus, dans des bureaux privés d'isoloirs. De nombreux votants ont témoigné du sentiment que seul Bachar Al-Assad pouvait, selon eux, mettre fin au chaos. Mais la peur d'essuyer des représailles, ou de se voir interdit de retourner en Syrie en cas d'abstention, paraît aussi avoir largement participé à la mobilisation.

Des médias libanais opposés au régime syrien ont assuré que le Hezbollah avait organisé des ramassages parmi les Syriens. Selon plusieurs témoignages, travailleurs et réfugiés ont en tout cas été l'objet de pressions variées en amont du vote : celles du parti Baas et de l'ambassade syrienne, en tournée pour recruter les électeurs, mais aussi, à l'inverse, de groupes favorables à l'opposition syrienne, comme la Jamaa Islamiya (la branche libanaise des Frères musulmans), qui a conditionné son aide aux réfugiés à leur abstention.

LES CAPITALES OCCIDENTALES ONT DÉNONCÉ UNE « FARCE »

Mercredi soir, l'ambassadeur syrien à Beyrouth jubilait. M. Ali considère que « ces élections sont une réponse à tous ceux qui ont parié sur la chute de la Syrie ». « Cela démontre que le peuple syrien est attaché à sa terre, à sa patrie et à sa souveraineté. »

Même parmi les plus fervents partisans de Bachar Al-Assad au Liban, aucun ne se fait d'illusion sur le fait que ce scrutin est joué d'avance. Quant au nombre grandissant de « ni-ni », ces Syriens dégoûtés par la destruction de leur pays et qui rejettent le régime comme l'opposition, tous affirment que la réélection de Bachar Al-Assad n'arrêtera pas les combats et ne lui redonnera pas une légitimité perdue.

Les propos de l'ambassadeur syrien au Liban étaient plutôt destinés aux capitales occidentales et à l'opposition, qui ont d'ores et déjà dénoncé la « farce » électorale du 3 juin. Mais aussi, à la coalition libanaise antisyrienne, qui a plusieurs fois réclamé son expulsion. Exaspérée par le spectacle aux abords de la chancellerie, cette alliance dite du « 14 mars » a suscité un tollé dans le camp rival, en demandant à Beyrouth d'expulser les « Syriens loyalistes » qui « ne sont pas menacés dans leur sécurité ».

L'article est dans l'édition abonné seulement c'est pourquoi je le met en entier. Si ça pose problème dites moi je l’enlèverais.

Je met l'article pour l'édification de ceux affirmant que le régime ne tient que par la terreur qui ne pourrait expliquer de tel comportement. S'agit pas du tout de dire que les élections sont pas faussés juste de souligner qu'un pourcentage important de la population syrienne soutient le régime.

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bonjour,

 

l'un n'a jamais empêché l'autre.

Les régimes totalitaires ont toujours connu la terreur ET un soutien fervent d'une partie de la population.

En 2014, il existe nombre de nostalgique de Mao, Staline, Franco, sans parler d'un petit moustachu.

Les observateurs rigoureux n'ont jamais contester le soutien d'une partie de la population à Assad, même s'il serait intéressant d'approfondir la ferveur, la motivation et l'indépendance de ce soutien.

Une foule concentrée en lieu restreint ne peux se contester ni représenter tout un peuple ...

Modifié par jeansaisrien
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bonjour,

 

l'un n'a jamais empêché l'autre.

Les régimes totalitaires ont toujours connu la terreur ET un soutien fervent d'une partie de la population.

En 2014, il existe nombre de nostalgique de Mao, Staline, Franco, sans parler d'un petit moustachu.

Les observateurs rigoureux n'ont jamais le soutien d'une partie de la population à Assad, même s'il serait intéressant d'approfondir la ferveur, la motivation et l'indépendance de ce soutien.

Une foule concentrée en lieu restreint ne peux se contester ni représenter tout un peuple ...

ou à Mainden en Ukraine .

 

désolé pour le HS mais comme le dit Karg se : tellement tentant ... 

 

=)  ;)

Comme le référendum de 2005 (désolé pour HS mais tellement tentant...)

+1

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bonjour,

 

l'un n'a jamais empêché l'autre.

Les régimes totalitaires ont toujours connu la terreur ET un soutien fervent d'une partie de la population.

En 2014, il existe nombre de nostalgique de Mao, Staline, Franco, sans parler d'un petit moustachu.

Les observateurs rigoureux n'ont jamais contester le soutien d'une partie de la population à Assad, même s'il serait intéressant d'approfondir la ferveur, la motivation et l'indépendance de ce soutien.

Une foule concentrée en lieu restreint ne peux se contester ni représenter tout un peuple ...

Hum je ne sais pas si on peut parler de totalitarisme dans le cas du régime syrien. mais on est en effet d'accord que le soutien au régime d'une frange plus ou moins importante de la population n'exclut pas la terreur. Je n'ai pas nier celle-ci d'ailleurs quant on connait l'histoire du régime on voit que  c'est une composante importante de celui-ci. Je me contente juste de dire que le régime ne tient pas que par la terreur comme cela a été dit plus haut sur ce fil.

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Bonjour,

 

les manifestants se trouvent toujours représentatifs et le pouvoir conspué estime toujours que le pouvoir n'appartient pas à la rue et que la rue n'est qu'une fraction de la population.

A chaque fois que les rôles changent, les discours restent absolument identiques. Comme quoi c'est une question de point de vue.

 

Sinon manifs et référendum, ce n'est pas à vous qu'on va apprendre qu'au delà des apparences faut éviter de prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages quand certains évènements rappellent plus le 1er mai de la place rouge que la revolution des œillets. 

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Bonjour,

 

les manifestants se trouvent toujours représentatifs et le pouvoir conspué estime toujours que le pouvoir n'appartient pas à la rue et que la rue n'est qu'une fraction de la population.

A chaque fois que les rôles changent, les discours restent absolument identiques. Comme quoi c'est une question de point de vue.

 

Sinon manifs et référendum, ce n'est pas à vous qu'on va apprendre qu'au delà des apparences faut éviter de prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages quand certains évènements rappellent plus le 1er mai de la place rouge que la revolution des œillets. 

Ta réponse me laisse perplexe, à moins que tu ne fasses allusion a la fable de la contrainte qui tient pas debout en ce qui concerne le Liban, encore moins la Jordanie ou l'Egypte.

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