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Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises


Philippe Top-Force
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Une page se tourne...

"Le premier grand carénage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible s'est achevé, à Brest. Le bâtiment, de nouveau opérationnel, va bientôt recevoir sa dotation de 16 missiles balistiques M45 pour reprendre, à partir de janvier 2008, le cycle de ses patrouilles ou profit de la Force Océanique Stratégique (FOST). DCNS, en charge de cet arrêt technique majeur, a terminé les travaux en avance par rapport au planning initialement fixé. Si on compare la durée de cet ATM à celui du Triomphant, premier SNLE de la série, la durée d'immobilisation a même été réduite d'un tiers. De 31 mois de travaux pour ce navire, remis en service en 2005, l'industriel est passé à un chantier de seulement 21 mois, tout en réduisant la facture de 20% (200 millions d'euros contre 240 pour le Triomphant). Le prochain SNLE à passer dans les bassins brestois de DCNS sera le Vigilant, troisième bâtiment de la classe Triomphant, mis en service en 2004. Il ne s'agira pas d'un ATM mais d'une véritable refonte, prévue à l'horizon 2010. Le Vigilant sera, à cette occasion, doté des nouveaux missiles balistiques M51, qui remplaceront les actuels M45, tout en bénéficiant d'une modernisation majeure de l'électronique embarquée, notamment en matière de système de combat. Ces modifications permettront de mettre le sous-marin au standard du Terrible, quatrième et dernière unité de la série, dont la mise à flot interviendra en février prochain et la livraison en 2010. Les Triomphant et Téméraire devraient quant à eux être refondus à l'occasion de leur prochain grand carénage, c'est-à-dire vers 2012 et 2014.

Avec le retour en flotte du Téméraire, l'Inflexible, dernier SNLE du type Le Redoutable, devrait rejoindre Cherbourg début 2008 pour y être désarmé.

Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Téméraire redevenant disponible après son arrêt technique majeur, le SNLE L'Inflexible va pouvoir être retiré du service actif. Dès le mois de janvier, l'Inflexible devrait quitter l'Ile Longue pour Cherbourg, au moment ou le Téméraire reprendra le cycle opérationnel de ses patrouilles. Livré en 1985 par l'arsenal de Cherbourg, l'Inflexible est la dernière unité du type Le Redoutable encore en activité. Prévu initialement l'été prochain, son désarmement interviendra donc au tout début de 2008. Avec trois SNLE disponibles (Le Triomphant, Le Téméraire et Le Vigilant), la Marine nationale, qui possède toujours au moins un sous-marin stratégique en patrouille, peut faire l'économie de l'Inflexible en attendant la livraison, en 2010, du Terrible. Ce bâtiment, quatrième et dernier SNLE de nouvelle génération, est actuellement en construction chez DCNS, à Cherbourg. Sa mise à flot doit intervenir en février 2008 et il sera le tout premier SNLE à mettre en oeuvre le M51, un nouveau missile balistique d'une portée supérieure à 9000 kilomètres.

Concernant l'Inflexible, comme pour ses cinq sisterships, sa chaufferie nucléaire sera démantelée à Cherbourg."

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=105767

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Le premier grand carénage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible s'est achevé, à Brest.[...]Ces modifications permettront de mettre le sous-marin au standard du Terrible, quatrième et dernière unité de la série, dont la mise à flot interviendra en février prochain et la livraison en 2010.

Heuuu.... le terrible est en carénage avant même sa mise à flot ?  ;)

Par contre on passe de 6 SNLE à 4... On a une permanence à la mer de combien de SNLE ? 1,5 par rapport à 2,5 auparavant ? =(

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Heuuu.... le terrible est en carénage avant même sa mise à flot ?  ;)

Par contre on passe de 6 SNLE à 4... On a une permanence à la mer de combien de SNLE ? 1,5 par rapport à 2,5 auparavant ? =(

normalement 4 ça suffit pour en avoir un en position, et un autre sur le chemin de l'allée ou du retour a sa position en temps normal.

Et en temps de tension on devrait pouvoir en déployer plus de concert. C'était l'intérêt des missile M51 couvrir tout le globe avec juste 2 sous marin en position. Comme on  a pas trop d'idée de la portée réelle des M51 - 8000km... peut être plus de 10000km avec une payload réduite a 2 tête - c'est pas évident de dire si 4 c'est suffisant.

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Par contre on passe de 6 SNLE à 4... On a une permanence à la mer de combien de SNLE ? 1,5 par rapport à 2,5 auparavant ? =(

On passe de 5 à 4, on en a jamais eu 6 (l'inflexible était commandé pour remplacer le redoutable) et les nouveaux sont beaucoups plus disponible que les ancien, d'où une présence à la mer non réduite.

@+, arka

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Ok, c'est cette phrase qui m'a fait croire à 6 SNLE:

Concernant l'Inflexible, comme pour ses cinq sisterships, sa chaufferie nucléaire sera démantelée à Cherbourg.

Sur le site il donne  "plus de 9000 km de portée" pour les M51

Ce bâtiment, quatrième et dernier SNLE de nouvelle génération, est actuellement en construction chez DCNS, à Cherbourg. Sa mise à flot doit intervenir en février 2008 et il sera le tout premier SNLE à mettre en oeuvre le M51, un nouveau missile balistique d'une portée supérieure à 9000 kilomètres.

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Livré en 1985 par l'arsenal de Cherbourg, l'Inflexible est la dernière unité du type Le Redoutable encore en activité. Prévu initialement l'été prochain, son désarmement interviendra donc au tout début de 2008.

Ben ça va vite ils nous font le même coup que le Duquesne.

on retire plus vite que prévu et on fait des économies. :lol:

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après tout, il reste la FAS pour la dissuasion nucléaire. Elle fera un peu plus de permanence pour compencer la baisse du nombre de SNLE en attendant 2010.

Et avec les économies on modernise les Lafayette ou on achette des FREMM

Je dirais plutot qu'on paye le démentèlement du sous-marin... c'est pas donné et ne s'étonnons pas que les russes les laissent pourrir avec leur cour nucléaire vu le cout de l'opération.

Dites, j'étais à toulon il y a 3 ans, et j'ai été surpris de voir un cimetière de sous-marin classe daphné en train de rouiller. Ils ne seront démantelés eux aussi ? surtout que ce sont des batiments classiques donc, pas trop de soucis pour l'opération ?

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Le premier grand carénage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible s'est achevé, à Brest. Le bâtiment, de nouveau opérationnel, va bientôt recevoir sa dotation de 16 missiles balistiques M45 pour reprendre, à partir de janvier 2008, le cycle de ses patrouilles ou profit de la Force Océanique Stratégique (FOST). DCNS, en charge de cet arrêt technique majeur, a terminé les travaux en avance par rapport au planning initialement fixé. Si on compare la durée de cet ATM à celui du Triomphant, premier SNLE de la série, la durée d'immobilisation a même été réduite d'un tiers. De 31 mois de travaux pour ce navire, remis en service en 2005, l'industriel est passé à un chantier de seulement 21 mois, tout en réduisant la facture de 20% (200 millions d'euros contre 240 pour le Triomphant).

Le prochain SNLE à passer dans les bassins brestois de DCNS sera le Vigilant, troisième bâtiment de la classe Triomphant, mis en service en 2004. Il ne s'agira pas d'un ATM mais d'une véritable refonte, prévue à l'horizon 2010. Le Vigilant sera, à cette occasion, doté des nouveaux missiles balistiques M51, qui remplaceront les actuels M45, tout en bénéficiant d'une modernisation majeure de l'électronique embarquée, notamment en matière de système de combat. Ces modifications permettront de mettre le sous-marin au standard du Terrible, quatrième et dernière unité de la série, dont la mise à flot interviendra en février prochain et la livraison en 2010. Les Triomphant et Téméraire devraient quant à eux être refondus à l'occasion de leur prochain grand carénage, c'est-à-dire vers 2012 et 2014.

Avec le retour en flotte du Téméraire, l'Inflexible, dernier SNLE du type Le Redoutable, devrait rejoindre Cherbourg début 2008 pour y être désarmé.

Le passage le plus intérêssant de l'article de mer&marine est souligné en gras.

@Duralex, la FOST c'est 4 SNLE NG, 6 équipages et un lot de 48 missiles.

Pour les escorter et assurer leur sécurité, c'est 8 FREMM ASM obligatoire pour ne pas avoir de chute capacitaire, il semblerait que Hervé Morin vient de s'en appercevoir et en tient compte.

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Pourquoi ne pas garder les 16 M-45 en meilleur état (voire plus) pour armer le quatrième SNLE vu que seulement trois lots de M-51 sont commandés pour la FOST ?

On ne sait jamais, si on aurait à faire face à un ennemi gourmand dans l'avenir...  >:(

C'est pas possible, les missiles ne sont pas interchangeable tel quel, et les M45, même récents, arrivent à date de préemption.

@+, Arka

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Pourquoi ne pas garder les 16 M-45 en meilleur état (voire plus) pour armer le quatrième SNLE vu que seulement trois lots de M-51 sont commandés pour la FOST ?

On ne sait jamais, si on aurait à faire face à un ennemi gourmand dans l'avenir...  >:(

Parce que ce sont 48 missiles pour 4 SNLE et non 64.

Le programme M51 coûte la peau des fesses, les bateaux noirs aussi.

Tout comme UK, il est très rare que les 4 SNLE/SSBN patrouillent tous.

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Marine: recherche atomiciens désespérement !

Dans une longue note à la fois très polémique et très documentée, que l'on peut lire ici sur ce blog, VNO décrit les causes et les conséquences de la pénurie d'atomiciens dans la Marine nationale. Extraits:

"La disponibilité des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) s'est écroulée au début de l'année 2000, car certains équipages se sont retrouvés sans personnel atomiciens et ont été dissous. La commission de la défense nationale dans le rapport qu'elle a publié sur le sujet à l'époque a été "balladée" en concluant que les SNA restaient à quai par manque de piéces de rechange." (...) A compter de de cette date, l'hémorragie est devenue catastrophique, le savoir faire s'est écroulé. (...) Aujourd'hui ce nombre n'est toujours pas revenu au niveau de 1999; il n'est donc pas possible d'armer un deuxiéme porte-avion à propulsion nucléaire, et la consommation de kérosène des avions Rafale implique la construction d'un porte-avion classique de trés fort tonnage, pour lequel il faut sacrifier les frégates qui vont nous faire perdre notre dernier savoir faire en matièére de lutte anti-sous-marine."

Source : Libération

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J'ai le droit de rire ? Libération qui dit encore que les frégates sont sacrifié alors qu'elle a déjà été contredite une dizaine de fois. Et on y met la consomation des rafales qui n'a rien à voir avec l'affaire (un rafale ça peux pas être nucléaire). Bref, une infos avec une conclusion nimportenawakesque

@+, Arka

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lu cet article chez "secret défense" ce matin, c'est vrai que le dernier paragraphe est totalement incompréhensible au vu des développements de ces derniers jours

qu'il y ait des pénuries de personnel qualifié peut être mais y raccrocher l'avenir financier du programme frégate (les asm surtout qui n'ont elles jamais été mises sur la sellette) c'est un sacré amalgame LIMITE LIMITE...

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Bah, vu ce qu'un spécialiste de la communication m'a raconté sur Libération ça m'étonne pas trop d'eux...

@+, Arka

Le probleme des journaliste c'est que dans les domaine technique ils comprennent pas ce qu'il raconte.

En fait ils semble qu'il y ait un amalgamme - volontaire ? - .

- le fait qu'on puisse transformer le mazout du PA en kero avia sur le PA lui meme.

- le fait que le PA2 soit plus grand/gros - a cause/grace a la contrainte du design britannique -.

- le fait que le PA2 diesel a des capacité de stockage de combustible importante du fait de la difference de densité d'énergie nulceaire/diesel.

Le mec a résumé ca comme ca l'arrangeait si le PA es plus gros et a de gros réservoir et qu'il doit accueillir un nouvel avion c'est forcement que le nouvelle avion consomme plus. Ca tient probablement plus de la bêtise et de la nécessité d'écrire quelques chose que de la malhonnêteté sauf a vouloir passer vraiment pour un ane.

Dans le genre malhonnêteté ce matin les français soutiennent les grévistes selon l'huma, et les condamnent selon le figaro, sondage CSA et BVA a l'appui ;)

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J'ai le droit de rire ? Libération qui dit encore que les frégates sont sacrifié alors qu'elle a déjà été contredite une dizaine de fois. Et on y met la consomation des rafales qui n'a rien à voir avec l'affaire (un rafale ça peux pas être nucléaire). Bref, une infos avec une conclusion nimportenawakesque

@+, Arka

@ Arka et G4lly.

Quand DAR a posté ce fil de discussion, il aurait du dire que c'est à la suite d'une intervention d'un INSIDE que le journaliste Jean-Dominique Merchet a lancé un nouveau sujet sur son blog personnel. Ce n'est pas le blog de libération mais celui de Jean-Do Merchet.

C'est à partir de ce témoignage que l'on peut en débattre.

Il y a quelques années, la marine a fait le choix d'un seul porte-avion au bénéfice des SNA et des frégates... La raison est complexe mais avant d'étre opérationnelle ou financiére elle tenait surtout à une gestion irresponsable du personnel à forte valeur ajouté.

Ce personnel présentait la particularité d'étre presque exclusivement sous-officier et sous-marinier. Pour certains "cerveaux" étriqués pourtant porteurs de médailles prestigieuses et tenant leur rang au bal de l'école navale, il était facile de remplacer ces hommes, au besoin, par des officiers.

Ce personnel- de spécialité mécanicien naval ou électrotechnicien- dans le cas de la montée en puissance des SNA et SNLE au tournant des années 1980, avait été recruté en nombre au niveau BAC, puis avec une formation continue trés contraignante. Ce personnel avait occupé avec des grades de quartier maitre de trés lourdes responsabilités, en partant du principe que la fonction primait le grade. Ce qui était loin de plaire à une partie de la hiérarchie.

Les magouilles politiques dont les sans grades et l'armée en général ont fait les frais pendant deux décennies ont entrainé à la fin des années 1990 un blocage complet des avancements d'un personnel a qui on avait beaucoup promis sans jamais rien donné et plus particuliérement pour les électrotechniciens dont certains naviguaient alors depuis 10 ans sans interruption comme atomiciens.

Ces mécaniciens et électrotechniciens possédaient la mémoire des problémes techniques des SNA et surtout le savoir pour y remédier sans compter sur l'arsenal de Toulon trop occupé à d'autres activités trés lucratives et malhonnêtes.

Pour remédier au blocage, La DPMM a eu l'idée de proposer 500 000 francs de prime de départ à certains majors ou maitre-principaux "anciens" ou qui étaient pratiquement à la limite d'âge et qui grâce à des combines bien réglées alternaient pour beaucoup les affectations "outre-mer" et "sous-marin" sans jamais remettre les pieds sur ces derniers et en gardant la rémunération qui s'y attachait et surtout en étant consultés comme s'ils étaient toujours de véritable sous-mariniers. Bien sur les atomiciens étaient exclus de cette mesure.

Cela a provoqué une premiére vague de départs écoeurés alors que ce personnel avait été planifié pour armer le porte-avion nucléaire ( 70 personnes de prévu pour environ quarante atomiciens disponibles à la mise en service )et plus particuliérement les chefs de quart propulsion. La tentative pour former du personnel venant de surface c'est alors heurté a un fort taux d'échec. Taux qui était prévisible puisque les meilleurs avaient déja été selectionné pour les sous-marins quelques années auparavant.

L'autre probléme imprévu venait d'un ressource encore plus rare : les officiers atomiciens propulsion qualifiés. En effet à l'époque le personnel officier machine sortait ingénieur de l'école navale, mais n'avait pratiquement aucune formation technique, alors que l'équipage avait un cursus de formation dont l'éducation nationale aurait gagné à s'inspirer. La formation d'officier ingénieur atomicien ne commençait donc qu'aprés un temps de marine supérieur à celle de certain quartier maitre qui étaient déja atomiciens, voir de sous-officiers chef de quart propulsion. L'idée de leur faire remplacer les sous-officiers était sans avenir immédiat.

Et puis, il y a eu l'idée géniale de couper les vivres à Technicatome responsable de la formation technique du personnel atomicien en considérant que le personnel trés qualifié dont disposait encore la marine à ce moment la ferait l'affaire. Seulement voila, ce personnel "sous-marinier dans l'ame" ne concevait pas de quitter les bateaux noirs pour un porte-avion. Les sous-mariniers des SNA ne sont pas des militaires, ils sont une bande de professionnels de la chasse et les meilleures résultats ont toujours été obtenus avec des équipages composés d'individualités fortes canalisées par des commandants exceptionnels. Sur un porte-avion, inutile d'expliquer à un maitre-principal fusco que la fonction prime le grade, il n'est pas programmé avec cette fonction. Donc dés le départ l'idée était "foireuse", mais comme la DPMM complétement dévaluée assurait que ce n'était pas dans les cartons d'envoyer des sous-mariniers sur le porte-avion, personne ne s'est vraiment inquiété de l'augmentation des départs a Toulon, en dehors de certains officiers sous-mariniers à Toulon et Brest qui voyaient le nombres de disponibles pour les SNLE baisser, mais la encore le passage de 6 SNLE à 4 les a fait passer pour des stressés.

Puis ce fut le tour des appelés. Renvoyés dans leur foyers, alors que pour nombre d'entre eux, ils auraient préféré étre payés au smic pour faire leur service au lieu d'aller pointer au chomage. Il a donc fallu les remplacer et c'est une nouvelle fois les sans grades et les fameux "mécano et elect ato" engagés au début des années 1980 qui ont bouché les trous lorsqu'ils rentraient de leurs mois de mer, car n'étant pas maitre-principaux, ils étaient toujours corvéables. La, la goutte d'eau a fait débordé le vase ! Il y a eu des démissions en chaine dans la ressource introuvable des electrotechniciens chef de quart puis de ceux devant les remplacer et qui devaient assurer les formations. La pompe était amorcée au plus mauvais moment, celui de mettre en mer le charles de gaulle.

La disponibilité des SNA s'est alors écroulée au début de l'année 2000, car certains équipages se sont retrouvés sans personnel atomiciens et ont été dissous. La commission de la défense nationale dans le rapport qu'elle a publié sur le sujet à l'époque a été "balladée" en concluant que les SNA restaient à quai par manque de piéces de rechange. "Balladée" comme l'avait été une commission de la cours des compte une dizaines d'années auparavant pour d'autres raisons.

A compter de cette date l'hémorragie est devenue catastrophique, le savoir faire s'est écroulé. Les coûts de maintenance ont explosé. Le nombre d'équipages de SNA est descendu à sept du fait du nombre de jours excéssifs passés en mer par an et parce que le nombre des volontaires sous-marins de certaines autres spécialités a lui aussi chuté.

Aujourd'hui ce nombre n'est toujours pas revenu au niveau de 1999; il n'est donc pas possible d'armer un deuxiéme porte-avion à propulsion nucléaire, et la consommation de kérosène des avions rafale implique la construction d'un porte-avion classique de trés fort tonnage, pour lequel il faut sacrifier les frégates qui vont nous faire perdre notre dernier savoir faire en matiére de lutte anti-sous-marine. Les SNA de nouvelle génération sont toujours des projets et les rafales ne sont budgétés que pour un porte-avion. Il est interessant de se rapeler qu'a l'époque du choix du tonnage réduit du Charles de Gaulle, la chose était présentée comme indispensable du fait de la taille des bassins militaires de radoub qui ne permettaient pas la construction d'un grand batiment classique. Ce sont toujours les mémes aujourd'hui !

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Merci Philippe pour l'article complet.

Le long commentaire source de tout ca - posté sur le billet concernant le le soum diesel sudafricain - avec l'ancre qui va bien.

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2007/10/la-marine-sud-a.html#comment-86748850

Le billet de JD Merchet

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2007/10/marine-recherch.html


Aujourd'hui ce nombre n'est toujours pas revenu au niveau de 1999; il n'est donc pas possible d'armer un deuxiéme porte-avion à propulsion nucléaire,

Là faut etre coherent si c'est juste pour une certaine permanence a la mer pendant les IPER, l'équipage atomicien du CdG doit pouvoir naviguer sur un autres PA le reste du temps!

On en revient au fait qu'on compte bien pouvoir déployer les 2 PA en même temps.

et la consommation de kérosène des avions rafale implique la construction d'un porte-avion classique de trés fort tonnage,

Là je vois pas ... au pire ça rapproche les ravitaillements. Meme si la conso du rafale devait etre gargantuesque ca justifierai pas la necessité de passé de 40 a 70.000t :lol:

pour lequel il faut sacrifier les frégates qui vont nous faire perdre notre dernier savoir faire en matiére de lutte anti-sous-marine. Les SNA de nouvelle génération sont toujours des projets et les rafales ne sont budgétés que pour un porte-avion. Il est interessant de se rapeler qu'a l'époque du choix du tonnage réduit du Charles de Gaulle, la chose était présentée comme indispensable du fait de la taille des bassins militaires de radoub qui ne permettaient pas la construction d'un grand batiment classique. Ce sont toujours les mémes aujourd'hui !

Bah un peu d'investissement dans des équipement portuaires pour changer ca serait pas une mauvaise idée. Aves les facade maritime qu'on a nos équipement portuaires frisent le ridicule.


Des argument pro-PA2 http://www.leblogfinance.com/2007/10/2eme-porte-avio.html#c85380668 .

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La coté lamentable de la gestion du personnel de la marine n'est pas très surprenant.

L'Etat n'a jamais été un très bon DRH.Et je me souviens  de mon grand-père dont la carriere à été à jamais bloqué au rang de capitaine(de quoi je ne saurais dire) parcequ'il avait le malheure à l'epoque de ne pas avoir fait naval.

Finalement il est partis chez Dassault.

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  • 2 months later...

Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) l'Inflexible quittera la semaine prochaine la base de l'île Longue pour Cherbourg où il sera démantelé après 22 années de service..

Admis au service actif en 1985, l'Inflexible était le dernier SNLE d'ancienne génération encore opérationnel. Il appartenait à la série initiée par le Redoutable (1971), avec ensuite la mise à l'eau du Terrible (1973), du Foudroyant (1974), de l'Indomptable (1976) et du Tonnant (1980).

Dans l'attente de l'arrivée en 2010 d'un nouveau Terrible, qui sera équipé du nouveau missile M51, la France ne compte plus désormais que trois sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, tous de nouvelle génération (Triomphant, Téméraire et Vigilant) et basés à l'île Longue, dans la rade de Brest.

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