Bocket Posté(e) le 20 décembre 2023 Share Posté(e) le 20 décembre 2023 Les réservoirs perdus par Avio mentionnés par Bechar06 m'ont intrigués . L'article d'Andrew Parsononson habille le contrôle qualité d'Avio chaudement pour l'hiver. Non seulement les 2 réservoirs ont été mis à la décharge mais en en plus ils n'étaient pas dans l'inventaire. En 2020 ils avaient inversés des cables causant la perte de la Vega VV17 et des ses 2 satellites. En 2022 l'échec de la Vega C était du à une pièce qui était d'abord en sur qualité lors des tests , puis alors qu'elle était ramenée au spec et non testée . Le plus surprenant c'est qu'Avio ne communiquerait que très moyennement avec son sponsor ESA , qui réagit mollement. Interrogée, l'ESA a déclaré à European Spaceflight qu'elle "n'était pas au courant du problème du réservoir". La réponse de l'agence poursuit en disant : "Nous ne jouons donc aucun rôle dans cette situation, et nous vous demandons de bien vouloir contacter Avio." S'il est vrai que l'ESA n'a été informée des problèmes liés au dernier vol de Vega qu'après la publication de l'article de European Spaceflight, les actions d'Avio sont encore plus flagrantes. L'ESA et ses États membres auraient-ils été aussi disposés à accorder à Avio les concessions importantes qu'ils ont faites lors de la réunion du conseil de l'agence en Espagne le mois dernier s'ils avaient été au courant ? Traduit avec DeepL.com (version gratuite) https://europeanspaceflight.com/esa-will-not-open-an-investigation-into-how-vega-tanks-went-missing/ 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 décembre 2023 Share Posté(e) le 20 décembre 2023 (modifié) Vu que MaiaSpace est une filiale de ArianneGroup je met ca ici La fusée Maia devrait mesurer 50 mètres de haut. J'ai mis à jour mon infographie sur les lanceurs européens pour refléter les nouvelles informations. J'ai également retiré Ariane 5 depuis que la vieille fille est à la retraite et les fusées @PangeaAerospace Meso et @Smallsparkspace Frost car elles ne sont plus poursuivies. https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/maiaspace-l-arme-francaise-dans-la-guerre-des-petits-lanceurs_877627 A peine les visiteurs entrés dans l’usine de MaiaSpace, au cœur du site ultra-sécurisé d’ArianeGroup à Vernon (Eure), le PDG Yohann Leroy donne le ton. « Vous êtes venus pour voir du matos, on va vous en montrer ! », entame l’ancien directeur technique de l’opérateur satellite Eutelsat, nommé à la tête de MaiaSpace en mars 2022. Quelques mètres plus loin, promesse tenue : dans un immense hall, un prototype de deuxième étage, énorme cylindre d’acier de 14 m de long, est en phase de tests. « On l’a appelé Quasimodo, explique Yohann Leroy. Un deuxième prototype sera testé au premier semestre 2024. On l’a baptisé Quasi-parfait, car il sera proche du modèle de vol. » Dernier-né de la quinzaine de projets européens de micro et mini-lanceurs (de 100 à 2000 kg de charge utile) en Europe, MaiaSpace s’est fixé un objectif ultra-ambitieux : développer un lanceur en seulement quatre ans, décliné en deux versions, l’une réutilisable (500 kg de capacité d’emport vers l’orbite dite héliosynchrone) et l’autre consommable (1500 kg de charge utile). Le groupe vise un premier vol fin 2025, et une entrée en service commerciale en 2026. Un objectif en ligne avec celui d’Emmanuel Macron, qui assurait la semaine dernière vouloir faire de la France la championne du segment des petits lanceurs. « On va se battre, on sera les meilleurs, et on consolidera autour de nous, sur les lanceurs comme sur les constellations (de satellites) », assurait le chef de l’Etat le 11 janvier. La capacité maximale de ce lanceur bi-étage de 50 mètres de haut pourra même être poussée à 2,5 tonnes, grâce à l’ajout d’un « kick stage » baptisé Colibri... Suite abonnés Modifié le 20 décembre 2023 par Titus K 3 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 20 décembre 2023 Share Posté(e) le 20 décembre 2023 il y a une heure, Titus K a dit : Vu que MaiaSpace est une filiale de ArianneGroup je met ca ici "MaiaSpace qui vient se positionner en conçurent de Vega-C" 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 21 décembre 2023 Share Posté(e) le 21 décembre 2023 (modifié) Excuses à @Titus K car bis repetita ... Mais le sujet le mérite aussi MAIASPACE parmi les autres projets européens Belle infographie ! Maiaspace dans la guerre des "petits" lanceurs https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/maiaspace-l-arme-francaise-dans-la-guerre-des-petits-lanceurs_877627 "MaiaSpace, lancé début 2022, développe un petit lanceur réutilisable, dont le premier vol (en version consommable) est prévu fin 2025. Où en est le groupe face aux allemands Isar Aerospace et RFA ? Plongée dans l'usine MaiaSpace, à Vernon Modifié le 21 décembre 2023 par Bechar06 Excuses à @titus 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 22 décembre 2023 Share Posté(e) le 22 décembre 2023 (modifié) Il y a 9 heures, Bechar06 a dit : Excuses à @Titus K car bis repetita ... Mais le sujet le mérite aussi MAIASPACE parmi les autres projets européens Belle infographie ! Maiaspace dans la guerre des "petits" lanceurs https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/maiaspace-l-arme-francaise-dans-la-guerre-des-petits-lanceurs_877627 "MaiaSpace, lancé début 2022, développe un petit lanceur réutilisable, dont le premier vol (en version consommable) est prévu fin 2025. Où en est le groupe face aux allemands Isar Aerospace et RFA ? Plongée dans l'usine MaiaSpace, à Vernon Capture d'écran: Révélation transcription: Révélation MaiaSpace, l’arme française dans la guerre des petits lanceurs Par Vincent Lamigeon le 18.12.2023 à 12h00, mis à jour le 20.12.2023 à 15h20 Lancé il y a 18 mois, bien après les autres projets européens de petits lanceurs, MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, veut faire voler sa fusée dès fin 2025. Visite guidée du QG technique du groupe, à Vernon, où le groupe français développe et teste ses étages. Le prototype de deuxième étage Quasimodo, sur le site MaiaSpace de Vernon (Eure) MaiaSpace A peine les visiteurs entrés dans l’usine de MaiaSpace, au cœur du site ultra-sécurisé d’ArianeGroup à Vernon (Eure), le PDG Yohann Leroy donne le ton. « Vous êtes venus pour voir du matos, on va vous en montrer ! », entame l’ancien directeur technique de l’opérateur satellite Eutelsat, nommé à la tête de MaiaSpace en mars 2022. Quelques mètres plus loin, promesse tenue : dans un immense hall, un prototype de deuxième étage, énorme cylindre d’acier de 14 m de long, est en phase de tests. « On l’a appelé Quasimodo, explique Yohann Leroy. Un deuxième prototype sera testé au premier semestre 2024. On l’a baptisé Quasi-parfait, car il sera proche du modèle de vol. » Dernier-né de la quinzaine de projets européens de micro et mini-lanceurs (de 100 à 2000 kg de charge utile) en Europe, MaiaSpace s’est fixé un objectif ultra-ambitieux : développer un lanceur en seulement quatre ans, décliné en deux versions, l’une réutilisable (500 kg de capacité d’emport vers l’orbite dite héliosynchrone) et l’autre consommable (1500 kg de charge utile). Le groupe vise un premier vol fin 2025, et une entrée en service commerciale en 2026. Un objectif en ligne avec celui d’Emmanuel Macron, qui assurait la semaine dernière vouloir faire de la France la championne du segment des petits lanceurs. « On va se battre, on sera les meilleurs, et on consolidera autour de nous, sur les lanceurs comme sur les constellations (de satellites) », assurait le chef de l’Etat le 11 janvier. La capacité maximale de ce lanceur bi-étage de 50 mètres de haut pourra même être poussée à 2,5 tonnes, grâce à l’ajout d’un « kick stage » baptisé Colibri. Ce petit étage optionnel d’1 à 2 m de diamètre, intégré dans la coiffe, sera doté d’un petit moteur fonctionnant à l’eau oxygénée et à l’éthanol. « A 2,5 tonnes de capacité, nous serons à peu près au niveau de performance de Vega-C », souligne Yohann Leroy. Un opérateur de MaiaSpace dans un des prototypes d'étage du lanceur Maia Crédit: MaiaSpace Capacité proche du lanceur italien Vega-C MaiaSpace affichera ainsi une capacité bien supérieure aux autres acteurs des petits lanceurs européens : le lanceur One de RFA est à 1300 kg, le Spectrum d’Isar est à 1000 kg, quand le Prime du britannique Orbex affiche 180 kg et le Zephyr du français Latitude culmine à 100 kg. « Ce positionnement est un vrai avantage, car il y a un fort effet d’échelle sur le segment des lanceurs : plus ils grossissent, plus ils ont de chance d’être compétitif, estime Yohann Leroy. L’objectif est de se rapprocher le plus possible des prix des lanceurs lourds, comme Ariane 6 ou Falcon 9. » Encore faut-il arriver sur le marché rapidement. Pour ce faire, MaiaSpace a totalement revu la façon traditionnelle de concevoir des fusées. Objectif : plus de prise de risque, et une volonté d’aller droit au but. « On préfère mettre rapidement sur le marché un produit qui réalise 80 ou 90 % de l’objectif, plutôt que de cumuler les retards pour atteindre 100 % », résume le directeur général adjoint Jérôme Vila. La stratégie est de développer trois prototypes pour chacun des grands sous-ensembles de la fusée : le premier étage, le deuxième étage et le « kick stage ». Le premier prototype sert à tester rapidement un concept ; le second est une version plus évoluée, à taille réelle, proche du produit final ; le troisième est le modèle de vol. « Pas l’eldorado vendu par certains » Un premier prototype du « kick stage » Colibri a ainsi été développé en quelques mois. Il est testé depuis trois semaines sur un des sites d’essais, entouré de forêt, du site de Vernon. « On réalise un test par semaine, dont des essais de réallumage », explique Justine Khelali, ingénieure systèmes et propulsion chez MaiaSpace. Le site d’essais, aux faux airs de village d’entraînement de militaires au combat urbain, est situé à quelques centaines de mètres seulement de l’usine. « Cette proximité est un avantage majeur, explique Jérôme Vila. A l’inverse des sites d’essais de Kiruna (Suède) ou d’Ecosse, où il faut tout prévoir des semaines à l’avance, on peut passer de la production aux tests en quelques minutes. » Le groupe français n’a pas de temps à perdre. Les concurrents allemands Isar Aerospace et RFA (Rocket Factory Augsburg) annoncent des premiers vols dès 2024. L’espagnol PLD Space a fait voler, début octobre, un premier démonstrateur suborbital (qui n’atteint pas l’orbite), Miura 1, le premier lanceur privé tiré depuis l’Europe continentale. Yohann Leroy ne minimise pas l’ampleur de la tâche. « Le marché des lancements va plus que doubler dans la prochaine décennie, mais ce n’est pas l’eldorado vendu par certains, pointe-t-il. L’offre augmente encore plus vite que la demande. Beaucoup de projets n’iront pas au bout, il va y avoir une sélection naturelle. » Le groupe français, qui emploie déjà 115 salariés et en vise 250 à 300 dans 18 mois, a de solides arguments à faire valoir. Filiale d’ArianeGroup, le maître d’œuvre des lanceurs Ariane, il bénéficie de la force frappe financière de sa maison-mère. Après avoir investi 40 millions d’euros, ArianeGroup vient de valider un nouvel investissement de 85 millions, soit 125 millions d’euros de fonds engagés. Ce montant place MaiaSpace parmi les sociétés européennes les mieux financées du secteur, derrière l’intouchable start-up allemande Isar Aerospace (310 millions d’euros levés), mais devant tous les autres, du britannique Orbex (100 millions de dollars) à l’allemand RFA. L’atout Prometheus L’autre atout lié à la maison-mère ArianeGroup, c’est le moteur Prometheus. Lancé en 2015 par le CNES (l’agence spatiale française) et ArianeGroup, ce moteur puissant (100 tonnes de poussée), qui fonctionne à l’oxygène liquide et au méthane, sera à la fois réutilisable et à bas coût, avec l’objectif d’un coût de revient 10 fois inférieur à celui des moteurs Vulcain d’Ariane 5. Le lanceur Maia en intégrera quatre : trois sur le premier étage, et un sur le deuxième étage. « A l’inverse de la plupart de nos concurrents, nous avons fait le choix de ne pas être motoristes, ce qui nous épargne un développement complexe, souligne Yohann Leroy. Le choix de Prometheus, un moteur lancé bien avant la création de MaiaSpace, et développé par le grand acteur du segment en Europe, est un atout majeur. » Le démonstrateur d'étage réutilisable Themis (à droite), sur le site ArianeGroup de Vernon (Eure) Crédit: MaiaSpace Le moteur Prometheus a déjà réalisé 13 tests à Vernon. Des problèmes sur la chambre de combustion ont été identifiés, mais ils sont en train d’être réglés, assure ArianeGroup. Prometheus va permettre de réaliser les premiers essais de réutilisation, façon SpaceX, sur un prototype de premier étage réutilisable, baptisé Themis. Cet étage, développé par ArianeGroup sous financement de l’ESA, partira courant 2024 à Kiruna (arctique suédois) pour réaliser de premiers tests de récupération. « Il effectuera ce qu’on appelle un « hop test » (saut de puce), un décollage jusqu’à une centaine de mètres d’altitude, suivi d’une descente contrôlée et d’un atterrissage », indique Antonin Ferri, directeur des programmes futurs d’ArianeGroup. Une deuxième version à trois moteurs réalisera ensuite des tests plus poussés en Guyane. Si MaiaSpace compte bien utiliser ces travaux pour développer la version réutilisable de son lanceur, elle réalisera ses premiers lancements, probablement les trois premiers tirs, avec un lanceur consommable, plus facile à mettre sur le marché dans les délais impartis. Après le premier vol, prévu fin 2025, l’objectif est ensuite d’atteindre, en cinq ans, une vitesse de croisière d’1 à 1,5 lancement par mois. « On estime que les lancements avec réutilisation du premier étage représenteront environ la moitié des tirs », indique Yohann Leroy, qui assure viser une part de marché de 25 % sur le marché « adressable » (hors tirs inaccessibles, comme les satellites Starlink de SpaceX ou les projets chinois). Gagner le « European Launcher Challenge » Pour s’imposer face à la concurrence, MaiaSpace ne va pas seulement devoir réussir son premier vol et sa montée en cadence. Le groupe va également devoir s’imposer sur la future compétition de petits lanceurs organisée par l’ESA, le « European Launcher Challenge ». Ce concours, officiellement lancé en 2025, verra la sélection d’un ou plusieurs industriels, qui remporteront 150 millions d’euros chacun. Surtout, ceux-ci seront prioritaires sur les lancements institutionnels européens effectués (ESA ou de la Commission européenne). « Il faut qu’on gagne le challenge, car le marché commercial ne suffit pas à rendre viable un modèle économique », confirme Yohann Leroy. Le patron de MaiaSpace espère que l’Europe saura faire de vrais choix. « Il ne faudrait pas que la compétition se transforme en école des fans, où tout le monde gagne à la fin, indique-t-il. On espère qu’il n’y aura pas trop de gagnants, deux au maximum si on veut maintenir la concurrence. Si on saupoudrait auprès de trop d’acteurs, le risque est qu’aucun n’atteigne la taille critique. » Les déboires récents des concurrents américains ont montré que le segment des petits lanceurs est très difficile. Virgin Orbit, qui lançait ses fusées depuis l’ail d’un Boeing 747, a été liquidé au printemps. Astra Space, valorisé 2,1 milliards de dollars à son entrée en Bourse en 2021, est en grande difficulté. Quant au leader Rocket Lab, malgré 10 lancements effectués cette année, il n’est toujours pas rentable. Modifié le 22 décembre 2023 par Patrick 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 22 décembre 2023 Share Posté(e) le 22 décembre 2023 Pour MAIA, j'apprécie cette comparaison signifiante : Maia devient une Ariane 1 version 2.0 Dans https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-start-up-francaises-maiaspace-latitude-doublent-puissance-leurs-fusees-110284/ 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 22 décembre 2023 Share Posté(e) le 22 décembre 2023 Maia...... la belle ? 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 4 février Share Posté(e) le 4 février https://air-cosmos.com/article/un-pas-de-plus-vers-le-vol-inaugural-d-ariane-6-68367 Les 2 étages principaux de la 1ere Ariane 6 FM1 (Flight Model 1), le 1er LLPM et le 2eme ULPM sont dans leurs derniers tests avant d'embarquer sur le navire Canopée direction Kourou . 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. TarpTent Posté(e) le 11 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 février (modifié) On doit être un 1er avril : “L'ESA a publié un appel à l'industrie pour qu'elle soumette des propositions de concepts de booster et de premier étage réutilisables.“ (En-fin !) Ils ont réussi à appeler cette initiative… “BEST!“ (pour Boosters for European Space Transportation) Modifié le 11 février par TarpTent 1 3 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. TarpTent Posté(e) le 11 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 février (modifié) Pour suivre, parce que cela sera une brique essentielle de la MCO dans l’espace : L’Esa vient d’envoyer sa 1ere imprimante 3D de pièces en métal, lors de Cygnus NG-20. Traduction auto du communiqué de l’ESA : « L'impression 3D en métal aura bientôt lieu en orbite pour la première fois. Une imprimante 3D en métal de fabrication européenne pionnière est en route vers la Station spatiale internationale dans le cadre de la mission de réapprovisionnement Cygnus NG-20 lancée hier. « Cette nouvelle imprimante 3D imprimant des pièces métalliques représente une première mondiale, à une époque d'intérêt croissant pour la fabrication dans l'espace », explique Rob Postema, directeur technique de l'ESA. "Les imprimantes 3D à base de polymère ont déjà été lancées et utilisées à bord de l'ISS, en utilisant un matériau plastique qui est chauffé à la tête de l'imprimante, puis déposé pour construire l'objet désiré, une couche à la fois. « L'impression 3D métallique représente un plus grand défi technique, impliquant des températures beaucoup plus élevées et la fusion du métal à l'aide d'un laser. Avec cela, la sécurité de l'équipage et de la station elle-même doit être assurée - tandis que les possibilités d'entretien sont également très limitées. En cas de succès cependant, la résistance, la conductivité et la rigidité du métal amèneraient le potentiel de l'impression 3D dans l'espace à de nouveaux sommets. » Une fois arrivé à la Station spatiale internationale, l'astronaute de l'ESA Andreas Mogensen préparera et installera l'imprimante 3D en métal d'environ 180 kg dans le support de tirage européen Mark II dans le module Columbus de l'ESA. Après l'installation, l'imprimante sera contrôlée et surveillée à partir de la Terre, de sorte que l'impression peut avoir lieu sans la surveillance d'Andreas. Le démonstrateur de technologie Metal 3D Printer a été développé par une équipe industrielle dirigée par Airbus Defence et Space SAS - qui cofinance également le projet - sous contrat avec la Direction de l'exploration humaine et robotique de l'ESA. « Cette démonstration en orbite est le résultat d'une étroite collaboration entre l'ESA et la petite équipe dynamique d'ingénieurs d'Airbus », commente Patrick Crescence, chef de projet chez Airbus. « Mais ce n'est pas seulement un pas vers l'avenir ; c'est un saut pour l'innovation dans l'exploration spatiale. Il ouvre la voie à la fabrication de structures métalliques plus complexes dans l'espace. C'est un atout clé pour sécuriser l'exploration de la Lune et de Mars. » L'imprimante imprimera en utilisant un type d'acier inoxydable couramment utilisé dans les implants médicaux et le traitement de l'eau en raison de sa bonne résistance à la corrosion. Le fil d'acier inoxydable est introduit dans la zone d'impression, qui est chauffée par un laser de haute puissance, environ un million de fois plus puissant que votre pointeur laser moyen. Au fur et à mesure que le fil plonge dans le bassin de fusion, l'extrémité du fil fond et le métal est ensuite ajouté à l'impression. L'ingénieur en matériaux de l'ESA, Advenit Makaya, de la Direction de la technologie, de l'ingénierie et de la qualité de l'ESA, a fourni un soutien technique au projet : "Le bassin de fusion du processus d'impression est très petit, de l'ordre d'un millimètre de diamètre, de sorte que la tension superficielle du métal liquide le maintient solidement en place en apesanteur. Malgré cela, le point de fusion de l'acier inoxydable est d'environ 1400 °C, de sorte que l'imprimante fonctionne dans une boîte entièrement scellée, empêchant l'excès de chaleur ou de vapeurs d'atteindre l'équipage de la station spatiale. Et avant que le processus d'impression ne commence, l'atmosphère d'oxygène interne de l'imprimante doit être ventilée dans l'espace, remplacée par de l'azote - l'acier inoxydable chaud s'oxyderait s'il était exposé à l'oxygène. » Quatre formes intéressantes ont été choisies pour tester les performances de l'imprimante 3D Metal. Ces premiers objets seront comparés aux mêmes formes imprimées au sol, appelées impressions de référence, pour voir comment l'environnement spatial affecte le processus d'impression. Les quatre tirages sont tous plus petits qu'une canette de soda, pèsent moins de 250 g par tirage et prennent environ deux à quatre semaines pour l'imprimer. Le temps d'impression prévu est limité à quatre heures par jour, en raison de la réglementation du bruit de la Station spatiale - les ventilateurs de l'imprimante et le moteur de l'imprimante sont relativement bruyants. Une fois qu'une forme aura été imprimée, Andreas la retirera de l'imprimante et l'emballera pour un retour en toute sécurité sur Terre pour le traitement et l'analyse, afin de comprendre les différences de qualité et de performance d'impression dans l'espace, par opposition à la Terre. Une référence et une impression 0xg, qui fait partie d'un outil dédié, iront au Centre européen des astronautes (EAC) à Cologne, en Allemagne. Deux autres se dirigeront vers le cœur technique de l'ESA, le Centre européen de recherche et de technologie spatiale (ESTEC), où une équipe du Laboratoire des matériaux et des composants électriques attend les échantillons pour l'analyse macro et micro des pièces imprimées. L'impression finale sera destinée à l'Université technique du Danemark (DTU), qui a proposé sa forme, et étudiera ses propriétés thermiques à l'appui, par exemple, de l'alignement futur de l'antenne. « En tant que projet de démonstration technologique, notre objectif est de prouver le potentiel de l'impression 3D métallique dans l'espace », ajoute Rob. « Nous avons déjà beaucoup appris pour en arriver à ce point et nous espérons en apprendre beaucoup plus, sur la voie de faire de la fabrication et de l'assemblage dans l'espace une proposition pratique. » L'un des objectifs de l'ESA pour le développement futur est de créer une économie spatiale circulaire et de recycler les matériaux en orbite pour permettre une meilleure utilisation des ressources. Une façon serait de réutiliser les bits des vieux satellites en nouveaux outils ou structures. L'imprimante 3D éliminerait le besoin d'envoyer un outil avec une fusée et permettrait aux astronautes d'imprimer les pièces nécessaires en orbite. Tommaso Ghidini, chef du département mécanique de l'ESA, note : "La 3D du métal dans l'impression spatiale est une capacité prometteuse pour soutenir les futures activités d'exploration, mais aussi au-delà, pour contribuer à des activités spatiales plus durables, par la fabrication in situ, la réparation et peut-être le recyclage des structures spatiales, pour un large éventail d'applications. Cela comprend la fabrication et l'assemblage de grandes infrastructures en orbite ainsi que l'établissement humain planétaire à long terme. Ces aspects sont des priorités dans les prochaines initiatives technologiques transversales de l'ESA. » Thomas Rohr, qui supervise la section des matériaux et des processus de l'ESA, ajoute : « Cette démonstration technologique, qui présente le traitement des matériaux métalliques en microgravité, ouvre la voie à de futures entreprises de fabrication d'infrastructures au-delà des confins de la Terre. » » https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/ESA_launches_first_metal_3D_printer_to_ISS Modifié le 11 février par TarpTent 2 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février https://www.liberation.fr/sciences/espace/ariane-6-une-fusee-pas-encore-reutilisable-mais-qui-se-vend-tres-bien-20240217_BAVSJOAY75HGDEQRY4IID4HPYU/ Le premier vol d'Ariane 6 avec des satellites notamment universitaires prévu pour le mois de juillet sera suivi, 6 mois plus tard du 2e vol avec le dernier satellite militaire français CSO3. Les 6 mois d'écart avec le second vol permettra une analyse poussée et la validation du lanceur pour la suite de sa carrière. 1 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 24 mars Share Posté(e) le 24 mars https://www.leparisien.fr/sciences/la-france-va-retrouver-lautonomie-dacces-a-lespace-macron-a-kourou-pour-rebooster-le-secteur-spatial-24-03-2024-J4QDO5N2N5ESZHGNTOENKO6HMY.php Pression maximale sur le lanceur Ariane 6 pour le retour d'une souveraineté de l'accès national à l'espace. Faut pas que ça loupe vu les nombreux besoins de lancements cruciaux et de conserver notre liberté d'action spatiale. 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 mars Share Posté(e) le 25 mars Il y a 7 heures, Ronfly a dit : https://www.leparisien.fr/sciences/la-france-va-retrouver-lautonomie-dacces-a-lespace-macron-a-kourou-pour-rebooster-le-secteur-spatial-24-03-2024-J4QDO5N2N5ESZHGNTOENKO6HMY.php Pression maximale sur le lanceur Ariane 6 pour le retour d'une souveraineté de l'accès national à l'espace. Faut pas que ça loupe vu les nombreux besoins de lancements cruciaux et de conserver notre liberté d'action spatiale. Heu, souveraineté Européenne plutôt non? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 25 mars Share Posté(e) le 25 mars Il y a 4 heures, Patrick a dit : Heu, souveraineté Européenne plutôt non? Oui également. Mais la priorité est à nos besoins propres déjà genre le satellite CSO-3 qui attend depuis un moment d'être lancé. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) mercredi à 20:18 Share Posté(e) mercredi à 20:18 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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