C’est un message populaire. mudrets Posté(e) le 18 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 février (modifié) Pour ne plus "polluer" le sujet sur la marine des Glaouch ! A l'époque, le T-47 Tartar en Océan Indien était le Kersaint. Il avait connu une mésaventure en 81 lorsque la ligne de tins du bassin pakistanais s'était effondré, et il était rentré à Toulon pour réparations, notamment de son dôme sonar. J'y ai embarqué en juin 1982, à Djibouti. Les missions étaient très claires: Hormuz, Hormuz et un peu de Bab el Mandeb. Les conditions de vie à bord étaient quelque "spartiates": les seuls locaux climatisés étaient dédiés au système d'armes Tartar et à la détection (SENIT). Pour le reste, avec de l'eau de mer atteignant parfois 35° C, les locaux vie ressemblaient à une étuve (humidité souvent au delà de 100 %). Ce qui ne nous empêchait pas de rester sur zone pendant plus de trente à quarante jours, et une période d'entretien à quai de 18 à 20 jours à Djibouti. (joli port de pêche!) La mission la plus dure s'est déroulée de novembre 82 à janvier 83 avec 78 jours de mer, 93 jours d'absence du port base (Djibouti). Deux escales, une aux Seychelles, l'autre à Karachi. Pour les Seychelles, nous sommes arrivés juste après une mutinerie de l'armée locale, mutinerie matée par la garde présidentielle composé de tanzaniens et assistée de conseillers soviétiques. Bonjour, l'ambiance! Quant à Karachi ... Et au retour, préparation pour la relève de commandant. Le tout avec un exercice d'une semaine avec un groupe aéronaval US, tir de missiles Tartar à Diego Garcia, tir de 57 mm tous les jours, et ravitaillement à la mer nocturne. Et comme j'étais le patron du service MISSART, une pression quelque peu pesante Voilà quelques détails de l'époque Modifié le 18 février par mudrets 7 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février il y a une heure, mudrets a dit : Les conditions de vie à bord étaient quelque "spartiates": les seuls locaux climatisés étaient dédiés au système d'armes Tartar et à la détection (SENIT). Pour le reste, avec de l'eau de mer atteignant parfois 35° C, les locaux vie ressemblaient à une étuve (humidité souvent au delà de 100 %). Dans le fil technique ad hoc je ferai un topo sur l’évolution de la ventilation à bord de nos navires . Pas de Clim de « confort » (climat chaud- locaux vie ) avant Clem , jeanne et AE dont HR spécifiée à 50%. Sur EE et ER , on y faisait que du renouvellement d’air. 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. wielingen1991 Posté(e) le 18 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 février (modifié) En 1988, sur le CMT Crocus pour le déminage du détroit d' Hormuz, l"équipe sonar était composée de 8 matelots détecteurs, 2 sous-off et 2 officiers, alors en mer on montait de quart par bordée (tribord et babord) de 6 heures, et comme j'étais matelot détecteur, je faisais 2h au sonar de détection, 2h au sonar de classification et 2h à la passerelle à la carte et vigie. Et, comme on était quasi tout le temps en mode chasse aux mines, le CMT était commandé depuis le CO par l'officier ops à partir de la table traçante EVEC. Pour la chasse, on suivait un rail, et dès qu'on avait détecté quelque chose d'intéressant avec le sonar de détection, on se rapprochait de l'objet pour l’analyser avec le sonar de classification, et si la classification jugeait l'objet détecté comme dangereux, on envoyait alors le PAP (robot filo-guidé) vérifier directement sur place, et si c'était bien une mine le PAP larguait une charge à proximité que l'ont faisait sauter par la suite. Modifié le 18 février par wielingen1991 7 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Il y a 14 heures, Albatas a dit : Merci beaucoup pour la réponse. Le "quart par tiers", ça veut dire qu'un tiers du personnel est en poste à tout instant ? il y a 35 minutes, Scarabé a dit : Tu rajoute à ça les décalages horaires du sytle pendant 5 jours tu avance l'heure ou tu la recule selon le sens ou le bateau avance. Les exercices d'alerte dans la journée voir un bon poste de combat en pleine nuit Et au bout d'une semaine tu dors quand tu as sommeil tu manges quand tu as faim tu ne sais plus si c'est le jour ou la nuit ( perso au bout de 3 jours je ne vois pas trop la difference entre le rouge et le blanc des lumiers) . En plus si la mer est mauvaise c'est encore pire ; Surtout si certains ont le mal de mer, et qui viennent gerber au moment ou tu va pisser . Effectivement, quand la mer est démontée c'est pire et c'est épuisant de toujours essayer de garder l'équilibre pour pas se casser la gueule, et même quand on est enfin dans sa banette, il faut bien s'accrocher pour pas se retrouver en bas ! 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février La lumière rouge dans les coursives la nuit, à la fin c'est le seul moyen de savoir si on est le jour ou la nuit... 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cicsers Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Il y a 6 heures, mudrets a dit : Quant à Karachi ... Allez raconte. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 18 février Auteur Share Posté(e) le 18 février Pays musulman, peu de possibilité d'évasion, tensions perceptibles, défilés de flagellants etc etc 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février (modifié) En 1991, dans le golfe persique et le détroit d'hormouz, la plus grande menace ce n'était pas les drones mais les mines dérivantes, et donc une vigie "anti-mine" était postée 24h sur 24 sur le pic avant. Et durant mes 6h de quat à la passerelle, je faisais 2h de vigie "anti-mine", on était censé donner l'alerte dès qu"on apercevait quelque chose de suspect, de jour c'était ok mais de nuit on ne voyait quasi rien, et c'était flippant ! ici la vigie anti-mine de la frégate USS Rentz, qui avait droit à une protection contre le soleil qui tapait très fort là-bas... Modifié le 18 février par wielingen1991 2 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février C’est l’esprit Glénans : un seau, un coin de balcon épissétou ! Pourquoi il y a deux couillons derrière le seau..? Peut-être pour le vider proprement au vent 3 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février il y a 55 minutes, Hirondelle a dit : un coin de balcon épissétou ! généralement ça se passe plutôt à l'arrière à l'avant c'est plutôt miction impossible 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 18 février Share Posté(e) le 18 février Il y a 9 heures, wielingen1991 a dit : La lumière rouge dans les coursives la nuit, à la fin c'est le seul moyen de savoir si on est le jour ou la nuit... Le navire est en discrétion lumineuse qu’on appelle « tenue feux masqués ». Le navire est conçu pour qu’aucune pollution lumineuse rayonne vers l’extérieure. En situation feux masqués , le personnel de quart extérieur passe à l’éclairage rouge d’adaptation à l’obscurité . 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 19 février Auteur Share Posté(e) le 19 février Il y a 11 heures, Hirondelle a dit : C’est l’esprit Glénans : un seau, un coin de balcon épissétou ! Pourquoi il y a deux couillons derrière le seau..? Peut-être pour le vider proprement au vent Un pour l'évacuation des matières liquides, l'autre pour les matières solides. Faut bien des spécialistes ! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février (modifié) Il y a 21 heures, wielingen1991 a dit : La lumière rouge dans les coursives la nuit, à la fin c'est le seul moyen de savoir si on est le jour ou la nuit... A priori sur les navires 'modernes' (depuis FLF / Furtivité) c'est pire. Les 'anciens' marins (qui ont connu les générations d'avant) les appellent 'les sous marins'. Plus d'ouverture à la lumière du jour, quasi plus de passage 'à l'air'. Quasiment le seul endroit ou tu peux aller (quand c'est autorisé par le pacha selon les conditions d'utilisation aero, ou de mer) c'est la plateforme arrière pour les ventilos. En particulier pour aller griller sa clope. Car encore pas mal de marins fument. En tout cas plus que la moyenne de la société selon mes stats personnelles non scientifiques . Les jeunes n'ayant connu que ça sont moins "gênés"... Modifié le 19 février par Eau tarie 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février Il y a 17 heures, wielingen1991 a dit : En 1991, dans le golfe persique et le détroit d'hormouz, la plus grande menace ce n'était pas les drones mais les mines dérivantes, et donc une vigie "anti-mine" était postée 24h sur 24 sur le pic avant. Et durant mes 6h de quat à la passerelle, je faisais 2h de vigie "anti-mine", on était censé donner l'alerte dès qu"on apercevait quelque chose de suspect, de jour c'était ok mais de nuit on ne voyait quasi rien, et c'était flippant ! ici la vigie anti-mine de la frégate USS Rentz, qui avait droit à une protection contre le soleil qui tapait très fort là-bas... Aujourd'hui la video jour nuit sur les navire NG à remplacer la veille manuel. Les salles des machines sont surveillé par écrans video depuis la passerelle l'intervention d'un homme viendra aprés le déclenchement d'une alarme . Les paquebots moderne ont la video caméra de l'avant du navire qui est retransmis sur les écrans TV des cabines. les passagers peuvent même suvire la mise à quai du navire sans bouger de leur transat. 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février Il y a 2 heures, mudrets a dit : Un pour l'évacuation des matières liquides, l'autre pour les matières solides. Faut bien des spécialistes ! Avant les exigences MARPOL , les barcasses évacuaient à la baille via un dalotage étudié pour . Il m’a été raconté ; Aux manchons de coque on avait des clapet boule assurant le non retour . Ils pouvaient restés bloqués , ne faisant pas ainsi leur office . En « découlait » pour rester feutré ; une inversion de flux par mer très formée suivi d’une « léopardisation » de « sièges » , cuvettes, cloisons ..etc Tout ceci sans compter les effets induit d’index MSI « Motion sickness incidence» suivi d’inversion de flux également , feutré itou 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 19 février Share Posté(e) le 19 février il y a 13 minutes, Scarabé a dit : Aujourd'hui la video jour nuit sur les navire NG à remplacer la veille manuel. Les salles des machines sont surveillé par écrans video depuis la passerelle l'intervention d'un homme viendra aprés le déclenchement d'une alarme . Les paquebots moderne ont la video caméra de l'avant du navire qui est retransmis sur les écrans TV des cabines. les passagers peuvent même suvire la mise à quai du navire sans bouger de leur transat. Oui, de mon temps c'était encore de la veille 'préhistorique' quand je vois les moyens modernes de veille actuellement : Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 22 février Share Posté(e) le 22 février Le 18/02/2024 à 22:16, pascal a dit : à l'avant c'est plutôt miction impossible Qui pisse au vent, se rince les dents... 4 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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