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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Enfin, le mot "competivité" ne change pas de sens. On l'est ou on l'est pas

 

On ne l'est que par rapport à des conditions de marché qui ne sont que très partiellement des données inamovibles, une bonne partie étant dictées par des conditions de législation, de concurrence "aménageables", de définition précise du marché (celle qui passe par la circonscription du marché à un contrat et à ce qu'il englobe).... Si ton marché est une seule ligne de chemin de fer, un réseau régional, ou un plus local (genre juste la couverture de la banlieue ouest de Paris), un réseau national, c'est pas du tout la même chose. Si ton marché porte sur un contrat à 10 ou 30 ans, c'est pas du tout la même chose, pareil pour les conditions de sécurité requises, les conditions de travail, les obligations ou non de service (flux requis, entre autres pour obtenir un effet macro économique), et ce sont précisément ces aménagements qui font toute la différence dans le monde réel, et qui font qu'un service ferroviaire économiquement utile à un pays (surtout un qui vise à développer/soutenir son économie) est un investissement qu'aucune entité privée n'a jamais entrepris sans d'énormes garanties et appuis étatiques. Tu ne trouveras aucun exemple depuis les débuts du chemin de fer où une entité privée s'est lancée dedans sans cet appui, sinon quelques exemples anecdotiques de micro lignes d'acheminement de fret, généralement entre un lieu d'extraction de matière première et un hub pour le dispatch.... Et encore, à un degré ou à un autre, tu trouveras toujours l'Etat dans ce genre d'activité, parce qu'un acteur privé, surtout dans des activités de grande ampleur (infrastructures, énergie....), ne se lance jamais seul spontanément, ne s'y développe pas seul, et ne s'y maintient pas seul non plus. Ca n'est jamais arrivé.

 

La "rentabilité", faut vraiment que tu essaies de comprendre ce que c'est: un concept assez relatif qui ne se définit que par rapport à la temporalité du marché, aux objectifs de ses acteurs, à la définition précise des coûts et bénéfices impliqués (dans la totalité de l'équation) et pris en compte.... Et dans l'ensemble pratique, à une somme de critères qu'on définit comme fondant la base de l'analyse qui aboutit à dégager un équilibre, un profit ou une perte.

 

Le problème de tes exemples est que tu évoqués constamment l'entrisme des hommes politiques ce qui n'est pas du libéralisme mais du capitalisme de copinage. Deux concepts qui sont aussi proches qu'une marmite et une canne à pêche peuvent l'être.

 

 

Ton problème est que le "libéralisme" que tu évoques n'est que de la théorie, n'existe pas et n'a jamais existé (et ne peut pas exister); c'est de la théorie de vase clos qui n'intègre que les éléments de base qui l'arrange. Un marché comme celui des transports en est une illustration constante. C'est pas le qualifier de "capitalisme de copinage" (le "crony capitalism", d'ailleurs, c'est pas ça: c'est avant tout les situations oligopolistiques et cartels, et les marchés au fonctionnement "arrangé" comme, par exemple, le fonctionnement intégré des banques d'investissement et des agences de notation) qui changera quelque chose et permettra d'invoquer les mânes supposées immaculées de la sainte concurrence pure et parfaite qui reste un objet de fantasme pour théoriciens vivant dans les sphères éthérées de l'abstraction permanente (bien commode quand on veut raisonner sans se compromettre avec une réalité qu'il faut quantifier et dont il faut prendre tous les facteurs en compte).

 

Et on ne parle pas que d'entrisme: on parle du fonctionnement de fait de marchés dont la rentabilité, là où elle est même possible, ne peut exister à 2 ou 3 ans (du moins pas sans d'énormes avantages offerts par une des parties, généralement l'Etat), et ne peut représenter de marges énormes (à moins là aussi que l'Etat prenne beaucoup en charge). L'Etat, ou des collectivités moindres, sont des parties prenantes incontournables dans de tels marchés, pas seulement comme clients ou initiateurs, mais comme force financière et régulatrice (pour définir des cadres avantageant telle ou telle partie, généralement moins les usagers que les prestataires) définissant le marché, ses coûts, ses bénéfices.... Et les entreprises pratiquent une activité constante pour aménager cette définition des conditions de marché. Croire qu'il y a une "rentabilité" dans l'absolu, hors de ce travail constant qui implique nécessairement cet "entrisme", ou plus largement, une interaction permanente, c'est vraiment vivre dans la théorie.

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Le rapport est simple : on faisait une remarque sur le coût élevé de l'entretien des trains en se disant que c'était peut être la raison d'un productivité impossible de ceux-ci, aussi ai-je répondu au coût d'entretien élevé des avions par le cas de l'A380 (pour démontrer que l'idée de rentabilité doit être décorellée de la taille du moyen de transport). Je parle donc depuis le début des compagnies aériennes et ferroviaires. C'est toi qui évoque l'entrisme politique dans Airbus ce qui, comme tout entrisme politique en économie, n'a rien de libéral (ou capitaliste si certains préfèrent) et n'a rien à voir avec le sujet.

Pour la marge, elle a intérêt à être acceptable car sans marges, pas d'accumulation du capital donc pas d'investissements, de R&D et forte sensibilité aux variations du marché.

 

 

Non on parle du cout d'entretien général, les chiffres sont simples à comprendre :

 

 

Comparer le trafic aérien au réseau ferroviaire ou urbain est tronqué.

Les infrastructures nécessaires ne sont pas comparables, c'est minuscule un aéroport comparé au 30.000 km voies ferrées françaises.

Air France c'est 350 avions, quand la SNCF fait tourner 14000/15000 trains par jour !

Pourtant les chiffre d'affaires sont comparables ~ 30 milliards.

 

 

 

Une entreprise ferroviaire ne peut etre rentable sans fond public (valable pour les transports urbains aussi).

Les investissements sont trop lourds, d'ailleurs que feraient les compagnies aériennes si les états ne construisaient pas d'aéroprots.

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Une entreprise ferroviaire ne peut etre rentable sans fond public (valable pour les transports urbains aussi).

Les investissements sont trop lourds, d'ailleurs que feraient les compagnies aériennes si les états ne construisaient pas d'aéroprots.

 

Le souci n'est pas tant la masse d'investissement, le souci c'est la duré sur laquelle on investi. Ce genre d'investissement d'infrastructure, commande des investissement sur plusieurs dizaine d'année, couramment au moins 30 ans voire 60 ans et plus. Aucun acteur privé n'a d’intérêt a investir sur de tel durée qui sont naturellement non rentable car l'investisseur ne pourra en recueillir les fruit avant sa fin de carriers ou même sa mort.

 

Le second souci du rail c'est l'immense distorsion de concurrence lié a la gratuité de la route ... ou du moins au subventionnement massif de la route.

 

vouloir a tout prix marchandiser le rail c'est comme vouloir a tout prix marchandiser la route ou le  nulcéaire, c'est idiot et destructeur de richesse pour la communauté.

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au fait, je suis en letonie en ce moment. 

j'ai donc pris le temps d'interviewer les habitants sur l'europe et le passage à l'euro l'année prochaine (ou la suivante)

dans la moitié des cas, ça a été une réponse très anti européenne, et surtout anti euro. je leur faisais remarquer à chaque fois que leur monnaie étaient déjà indexée (à taux fixe) sur l'euro, et que ce n'était pas le système du serpent monétaire qui a appauvri certains pays. ils m'ont toujours répondu que les prix avaient déjà pris 20 à 30 % en deux ans, et qu'ils s'attendaient à ce que ça continue encore. les plus septiques pensent que l'europe comme l'urss en son temps est amené à exploser et disparaitre. 

les seuls à être pro europe et euro, ce sont ceux qui bossent dans le tourrisme (et encore pas tous) qui s'attendent à plus de visiteurs car plus facile (même si l'espace shengen a facilité leur venue)

de façon amusante, ils étaient unanimement attachés à leurs jolis billets de banque, et trouvent que l'euro est triste et moche

 

pour ce qui est de l'OTAN, le passif russe est trop fort (chaquue grande ville a un musée des occupations, du KGB, des prisons du KGB, ou de la révolution. Ils sont donc tous unanimement pro OTAN en tant que parapluie. Certains regrettent que la ligue de la Baltique ne se soient pas fait avant la seconde guerre mondiale. n'étant pas familiarisé avec cette idée, je vous laisse lire sur wiki l'union évoquée.

ceux que j'ai interrogé étaient aussi pour un regroupement des trois pays (j'ai aussi posé la question en Estonie, même réponse) car pour l'instant leurs pays sont trop petits pour arriver à faire queleque chose de valable. pas un mot par contre sur la mise en place d'un tel système, et la perte de souveraineté sous jacente.

 

en résumé, pas une grande envie européenne (et même otanienne), mais un certain réalisme. demain, je leur demanderai tout de même s'ils ont été consulté pour ces décision ou pas...

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Aucun acteur privé n'a d’intérêt a investir sur de tel durée qui sont naturellement non rentable

 

Non rentable dans la fourchette de temps sur laquelle tend à s'évaluer la rentabilité pour une entreprise, fourchette qui subit une tendance lourde à la baisse vu le fonctionnement des marchés financiers, qui sont au final, avec tous leurs vices, la trop grande place qu'ils ont prises, leur entropie graduelle sans correction ni "checks and balances", le seul mode d'évaluation qu'il y ait de la performance.

car l'investisseur ne pourra en recueillir les fruit avant sa fin de carriers ou même sa mort.

 

 

Plus encore que l'investisseur, le décideur dans la boîte, soit le board d'une part, et dans nombre de pays, le PDG (qui peut selon le lieu avoir une marge de décision et de manoeuvre énorme par rapport à l'actionnariat, donc définir un agenda plus conforme à ses intérêts et moins à ceux de l'actionnariat); et le temps en poste des décideurs a aussi une tendance lourde à la baisse, ce qui encourage encore plus les "stratégies" de retours boursiers annuels maximum sur une courte durée (maximisation de certains ratios aux dépends d'autres, par exemple en vendant des actifs qu'on juge soudain, ou qu'on fait juger par des "experts", pas "dans le coeur de métier"), qui impactent directement la capacité d'investissement "long" et l'anticipation de retours sur la longue durée. Et les actionnaires tendent à suivre étant donné qu'ils ont du mal, dans les grandes structures, à se mettre d'accord (c'est de la politique), qu'ils tendent aussi à rester moins longtemps actionnaires d'une boîte (on préfère la liquidité), que l'actionnariat durable a souvent du mal à peser (familles/dynasties, fonds de retraites et d'épargne.... Pris par leurs obligations, leur taille, leur dispersion ou leurs impératifs propres).... Et que, surtout quand se mettre d'accord est compliqué, on ne crache jamais sur du cash rapide :happy: .

vouloir a tout prix marchandiser le rail c'est comme vouloir a tout prix marchandiser la route ou le nulcéaire, c'est idiot et destructeur de richesse pour la communauté

 

Et c'est là où l'intérêt de certains rejoint la courte vue et l'idéologie d'autres: on "segmente" le débat en le présentant item par item pour dire que toute autre formule que ce qu'on préconise est inepte et déroge à des supposées "lois immémoriales" ou "naturelles" de l'économie (qu'on prétend évidemment connaître et maîtriser, comme d'autres affirment connaître la volonté de Dieu): on sépare le rail en "lignes rentables" et "lignes non rentables", compta analytique tripatouillée à l'appui, comme si tout d'un coup c'était la seule façon pertinente d'analyser et évaluer (et on renforce la rentabilité des unes et la "non rentabilité" des autres en désinvestissant: avec le temps, ça fait son effet). Et évidemment, on fait tout pour masquer la nécessité de fonds publics en ne présentant que les chiffres qui arrangent, en ne prenant en compte que les activités et portions d'activité qui intéressent (ou, si malgré tout on en a la charge, comme l'entretien d'un réseau ferré, on le néglige: merde, y'a des ratios à remplir.... Ce qui donne le chemin de fer britannique). Et évidemment, l'activité de lobbying (voire corruption pure et dure) est le corollaire nécessaire pour obtenir le marché qu'on veut aux conditions qu'on veut, dans le cadre qu'on veut et avec les avantages sans les inconvénients. Mais le bilan présenté à l'arrivée ne chiffre pas ces derniers (qui sont les vrais coûts de ces marchés). Une autre manière de privatiser les bénefs et socialiser les pertes, ce que les ricains appellent "socialisme pour les riches", ou "corporate socialism".

On voit le même genre de fonctionnements biaisés dans à peu près tous les marchés et filières d'infrastructures et de concessions de service publics à des opérateurs privés: domaine militaire et policier, prisons, électricité, eau....

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L'Islande a indiqué jeudi être tout près de tuer définitivement le processus d'adhésion à l'Union européenne, à un moment où elle s'acheminait vers des sanctions commerciales des Vingt-huit à son égard.

Les négociations avec Bruxelles n'avaient pas abordé le sujet épineux de la pêche.

C'est un différend sur le sujet qui devrait aboutir à des sanctions européennes pour l'Islande.

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué jeudi avoir convoqué le représentant de l'UE à Reykjavik pour des explications sur l'interdiction d'importation du hareng et du maquereau en provenance des îles Féroé.

Bruxelles a pris cette décision mardi à l'issue de négociations infructueuses avec cette province autonome du Danemark, qui a relevé unilatéralement ses quotas de pêche au maquereau depuis 2010.

L'Islande a fait de même et va probablement connaître le même sort. Le 16 août, elle avait appelé l'UE à cesser sa "campagne de menaces".

Les Islandais et les Féringiens affirment que les maquereaux ont migré plus au nord avec le réchauffement climatique, et que leur quota est raisonnable. Les Européens le jugent élevé au point de mettre l'espèce en danger.

http://fr.news.yahoo.com/ue-lislande-envisage-renoncer-à-ladhésion-165213159.html

Modifié par alexandreVBCI
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Mouais.. en même temps quand tu dépends d'une seule activité et que tu ne te diversifie pas, tu paye cash les conneries de ta politique. Ils veulent leur "indépendance" ? ben ils assument ! surtout quand tu prends tout le monde pour des cons en ne payant pas tes dettes et en fabriquant des rapports d'experts bidons pour justifier tes abus... Déjà qu'on paye pour assurer la sécurité de ces mendiants professionnels qui n'ont même pas d'armée !

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Mouais.. en même temps quand tu dépends d'une seule activité et que tu ne te diversifie pas, tu paye cash les conneries de ta politique.Ils veulent leur "indépendance" ? ben ils assument ! surtout quand tu prends tout le monde pour des cons en ne payant pas tes dettes et en fabriquant des rapports d'experts bidons pour justifier tes abus...

Je te trouve dure avec la Grèce.

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Bien essayé serge mais non. Il ne t'aura pas échappé dans la phrase de alexandre : "ils veulent leur "indépendance" ? ben ils assument !"  

 

La Grèce à la différence de l'Islande à fait le choix du communautaire et à ce titre bénéficie de la solidarité européenne.

Modifié par Dino
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Mouais.. en même temps quand tu dépends d'une seule activité et que tu ne te diversifie pas, tu paye cash les conneries de ta politique. Ils veulent leur "indépendance" ? ben ils assument ! surtout quand tu prends tout le monde pour des cons en ne payant pas tes dettes et en fabriquant des rapports d'experts bidons pour justifier tes abus... Déjà qu'on paye pour assurer la sécurité de ces mendiants professionnels qui n'ont même pas d'armée !

 

 

Il y a quand même une petite différence entre laisser quelqu’un assumer ses actes et l’étrangler. De plus, il me semblait que les punitions collectives était passé de mode, surtout pour une U.E promouvant la fraternité et l’amour universel.

 

Quant à la dette, le gouvernement islandais et le peuple islandais a-t-il la responsabilité d’éponger les pertes d’investisseurs étrangers mal avisé, voire carrément sots ? Non, surtout quand on sait qu’ils ont à assumer leur propre fardeaux. Ils ont aussi la très bonne excuse d’une dette en devises étrangère ; impossible à payer en monnaies dévalué en faisant fonctionner la planche à billet comme le fait tout le monde, et vue l’ampleur de ladite dette en rapport au PIB, ils ont sagement estimé que le suicide collectif n’était pas nécessaire. Et l’UE défend-elle les intérêts de ses contribuables ou de groupes financiers ? Attention, il y a un piège dans la question.

Modifié par Shorr kan
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Ce n’est pas comme si les flottes de l’UE ne contribuaient pas elle aussi à dépeupler l’Atlantique  et le caractère extensif de la mesure tend à montrer qu’elle veut faire mal. Et l’U.E est à l’opposé de ses méthodes conciliantes dans cette affaire, pourtant mineur.

 

Il y a d’autres explications possibles que la vengeance : la commissaire étant Danoise, elle tire la couverture vers son pays.

 

Ou encore plus simple : face un petit pays sans puissance et sans lobbying à Bruxelles, ils ne prennent pas de gants comme avec les chinois.

 

C’est hargneux comme attitude, au mieux un abus de position dominante.

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Il me semble que les quota de pèche sont appliqués pour tous les membres de l'UE (ce qui fait régulièrement poussé des cris d'orfraie chez nos propres pécheurs). Après je ne dis pas que cette sanction ne cherche pas effectivement à sanctionner pour une raison ou pour une autre l'Islande. Mais le lien de cause à effet me semble pas évident. Il faut savoir d'abord si les restrictions sont justifiés.

 

la commissaire étant Danoise, elle tire la couverture vers son pays.

Et elle irait taper sur les îles Féroé pour qu'on ne voit pas que c'est l'Islande qui est visé ? Ca me semble un peu machiavélique comme plan.

Modifié par Dino
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Mouais.. en même temps quand tu dépends d'une seule activité et que tu ne te diversifie pas, tu paye cash les conneries de ta politique. Ils veulent leur "indépendance" ? ben ils assument ! surtout quand tu prends tout le monde pour des cons en ne payant pas tes dettes et en fabriquant des rapports d'experts bidons pour justifier tes abus... Déjà qu'on paye pour assurer la sécurité de ces mendiants professionnels qui n'ont même pas d'armée !

 

Hum. L'Islande avait et met toujours en œuvre des stratégies de diversification autour du tourisme, le fit avec le secteur bancaire et a tenté d'ouvrir une usine d'aluminium en valorisant la géothermie et donc l'énergie à bat coût. Et n'est-ce pas l'Islande qui avait du payer les pots cassés lors de la crise de 2008 lorsque les anglais sont intervenus pour leurs banques, au détriment d'établissement islandais et cela sous couvert d'une législation anti-terroriste ?

 

Je ne me souviens pas que l'Islande ait fabriquée des rapports d'experts bidons (ou rapports bidons d'experts ?).

 

Sinon pour leur défense ma foi je me souviens qu'il y a quelques années le gouvernement russe avait lâché à la cantonade qu'il était disposé à assumer la mission et d'implanter une base aéronavale sur place (en payant loyer évidemment). ça serait marrant qu'ils le fassent vraiment on verrait ta réaction.

 

 

Plus généralement il faut faire attention avant de crier Vae Victis ou d'avaliser un dialogue mélien. ça fait jurisprudence ces trucs là, et ça marche dans tous les sens.

Modifié par Chronos
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...

 

Et elle irait taper sur les îles Féroé pour qu'on ne voit pas que c'est l'Islande qui est visé ? Ca me semble un peu machiavélique comme plan.

 

autemps pour moi. J’ai focalisé sur l’Islande. Mais notons que les Iles Féroé sont autonome quant à l’établissement de leur quota de pèches. Et je tiens à rappeler cette statistique onusienne importante, qui illustre la menace que fait peser le Danemark : un enfant sur six sera un jour kidnappé par un danois. Ça laisse à réfléchir.

 

 

....

 

 

Plus généralement il faut faire attention avant de crier Vae Victis ou d'avaliser un dialogue mélien. ça fait jurisprudence ces trucs là, et ça marche dans tous les sens.

 

Un jour on donne les claques, le lendemain ont les prends à son tour. Qui aura vécu par l’épée périra ecetera…

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La stagnation de la France peut expliquer le désintérêt pour le français, mais vu que l’Allemagne a le vent en poupe, et selon les lois du marché, l’allemand devrait  être en tête de liste. Il faut chercher l’explication ailleurs. Voilà une piste :

 

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Le président ukrainien Victor Ianoukovitch a réaffirmé samedi son attachement à passer d'importants accords avec l'Union européenne portant notamment sur les échanges commerciaux et ce malgré la menace d'éventuelles représailles russes.

 

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00544604-le-president-ukrainien-ignore-la-mise-en-garde-russe-sur-l-ue-597649.php

 

Les autres news : http://europa.eu/newsroom/highlights/index_fr.htm

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L'Europe, chère ennemie des Anglais :

 

http://www.lemonde.fr/international/article/2013/08/29/l-europe-chere-ennemie-des-anglais_3468530_3210.html

 

L’Union européenne a annoncé hier qu’elle allait ouvrir des ambassades dans tous les pays d’Amérique centrale. Elle est le deuxième partenaire commercial de cette région du monde après les Etats-Unis. L’Union européenne a conclu un accord d’association avec l’Amérique centrale qui est entré en vigueur le 1er août.

 

http://fr.euronews.com/2013/08/30/amerique-centrale-l-union-europeenne-va-ouvrir-des-ambassades/

 

L'Ukraine ne voit pas d'obstacles pour signer un accord d'association avec l'Union Européenne, considéré comme le premier pas vers l'adhésion de ce pays à l'UE, a déclaré vendredi le président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Aujourd'hui, je ne vois aucun obstacle pour signer ce document, a déclaré M. Ianoukovitch dans une interview accordée à plusieurs chaînes de télévision ukrainiennes.
Le président a assuré que l'Ukraine remplirait toutes les conditions posées par la Commission européenne pour la signature de l'accord.

 

http://www.romandie.com/news/n/_Ukraine__pas_d_obstacles_a_un_accord_d_association_avec_l_UE_44300820131449.asp

Modifié par alexandreVBCI
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