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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Il y'a bien des hypothèses dans le modèle des avantages comparatifs.

Les avantages comparatifs n'ont prouvé la supériorité du libre échange que par rapport à l'autarcie.

Complètement faux, les avantages comparatifs montrent leur supériorité par rapport au protectionnisme, c'est précisément tout leur objet!

Quelque soient les différences de salaire ou de régulation entre les pays, l'ouverture unilatérale est toujours meilleur du point de vue économique (hors biens stratégiques/particuliers et éventuellement PVD devant créer la confiance). Même les économistes les plus radicalement opposés au laisser-faire et les plus en faveur de l'interventionnisme étatique sont en faveur du libre échange.

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Complètement faux, les avantages comparatifs montrent leur supériorité par rapport au protectionnisme, c'est précisément tout leur objet!

Quelque soient les différences de salaire ou de régulation entre les pays, l'ouverture unilatérale est toujours meilleur du point de vue économique (hors biens stratégiques/particuliers et éventuellement PVD devant créer la confiance). Même les économistes les plus radicalement opposés au laisser-faire et les plus en faveur de l'interventionnisme étatique sont en faveur du libre échange.

Desolé d'insister mais les avantages comparatifs de Ricardo c'est on/off. C'est 2 produits seulement entre deux pays seulement et c'est comparé à l’absence totale de commerce . Ca ne dit pas ce qu'il se passe pendant la douloureuse periode de spécialisation de chaque pays qu'on a le droit de ne pas accepter.

Et puis moralement c'est discutable de rejeter aussi catégoriquement tout protectionnisme. Avec votre libre echange on est obligé d'accepter des produits fabriqué par des enfants ou des esclaves. Vous voyez l'absurdité du truc.

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Desolé d'insister mais les avantages comparatifs de Ricardo c'est on/off. C'est 2 produits seulement entre deux pays seulement et c'est comparé à l’absence totale de commerce .

Tout son objet est de réfuter l'erreur de raisonnement sur lequel se base le protectionnisme, comme quoi un pays plus compétitif dans tous les domaines devrait accaparer tout le travail. C'est aussi cela qui rend cette théorie contre intuitive: il est avantangeux de commercer même face à un pays très protectionniste qui serait autarcique là où il est moins compétitif, et exportateur là où il est plus compétitif.

Le protectionnisme perd alors son intérêt puisque le libre échange est avantageux quelque soit la compétivité nationale et étrangère.

Dans l'exemple de Ricardo du drap et du vin, le Portugal est plus compétitif dans les deux domaines, en quelque sorte c'est la Chine actuelle et l'Angleterre l'occident. Ricardo démontre que le meilleur choix pour chacun reste quand même que l'Angleterre exporte le drap et importe le vin, car l'avantage comparatif portugais est plus important dans la production de vin.

Et puis moralement c'est discutable de rejeter aussi catégoriquement tout protectionnisme. Avec votre libre echange on est obligé d'accepter des produits fabriqué par des enfants ou des esclaves. Vous voyez l'absurdité du truc.

C'est pas une question d'économie mais de préférence des consommateurs qui ne tiennent pas compte des conditions de production dans leurs achats pour pouvoir payer moins cher. On peut le déplorer, mais c'est de la morale pas de l'économie.

Je cite l'article Wikipedia que tu m'as donné ;)

Je cite (ca paraphrase le texte précédent):

"La conclusion principale de cette théorie est que l’obtention d’un gain à l’ouverture au commerce étranger est, toujours et indépendamment de la compétitivité nationale, assurée. Il s’agit d'un argument décisif des théoriciens du libre-échange contre ceux qui prônent le protectionnisme par peur de ne pas trouver de débouchés, car il réfute l’idée de "nations moins compétitives" qui ne trouveraient qu'à acheter, et rien à vendre, dans les échanges transfrontières. Bien sûr, la théorie ne réfute pas que le commerce international puisse se faire au détriment de certains pays, lorsque ses modalités ne sont pas celles du libre-échange (impérialisme, colonialisme, et autres formes de domination), ni le fait que l'accroissement des gains d'un pays ne signifie pas nécessairement un accroissement correspondant du bien-être de ses habitants."

La théorie a progressé depuis le modèle de base de Ricardo, qui est juste un cadre volontairement très simple, en confirmant ses conclusions. My bad, je l'ai nommée un peu trop vite "avantage comparatif de Ricardo", alors que Ricardo n'en est pas l'auteur en entier, mais l'idée est là.  :P

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Je cite l'article Wikipedia que tu m'as donné ;)

Toutefois elle démontre uniquement que le libre-échange est préférable à l’autarcie, et non qu’il est supérieur à toute politique commerciale intermédiaire.

La démonstration de David Ricardo est un exercice relativement simple. Elle répond cependant à de nombreuses hypothèses, explicites ou implicites, qui la rendent contestable.

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C'est leur conclusion... Le libre échange peut créer de la richesse, je ne conteste pas, mais ça soulève suffisamment de questions pour ne pas en faire le dogme de la politique économique.

Encore une fois il n'ya pas que la hausse du PIB comme seul objectif d'une politique économique mais j'ai deja parlé de ça plus haut avec les différences culturelles, les peuples qui ont leur mot a dire etc...Sur ce bonne nuit  ;)

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C'est leur conclusion... Le libre échange peut créer de la richesse, je ne conteste pas, mais ça soulève suffisamment de questions pour ne pas en faire le dogme de la politique économique.

Encore une fois il n'ya pas que la hausse du PIB comme seul objectif d'une politique économique mais j'ai deja parlé de ça plus haut avec les différences culturelles, les peuples qui ont leur mot a dire etc...Sur ce bonne nuit  ;)

Je pars du principe que le but d'un pays est d'accroitre la richesse de ses habitants à quantité de travail égale.

Si on vise un autre objectif, les considérations ne sont plus les mêmes (exemple des industries stratégiques).

Que veux tu dire par différences culturelles?

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Finalement ce prima de l'ouverture sur la fermeture en économie, même à conditions initiales inégales, si on le transpose au plan des relations entre individus s'explique assez. On récolte en général beaucoup plus de bonheur à s'ouvrir aux autres qu'à se renfermer sur soi-même ou sur un cercle restreint d'amis, même si certains de ces autres ne nous plaisent pas toujours. C'est parfois difficile, cela demande un effort sur soi, mais une bonne "explication de gravure" vaut mieux qu'une longue rancœur sournoise et souvent ça permet de repartir à 0. Une pièce restée fermée trop longtemps pue, en biologie une cellule que l'on isole du monde extérieur meurt très vite. Finalement cela rejoint une loi de la Nature qui fait des échanges d'énergie et d'information le socle de base de la vie, et cela rappelle certaines philosophies qui expliquent que tout est fondamentalement Un et que la diversité n'est qu'apparence.

Ps: Merci à ce forum qui est une source inépuisable de culture et d'enrichissements mutuels par échanges d'expertise entre les membres.  =D

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Amartya Sen prix nobel d’économie:

Dans la pratique de la démocratie, l’Europe a été le phare du monde. Il est par conséquent inquiétant de constater que les dangers qui menacent la forme démocratique de gouvernement, se faufilant par la petite porte des priorités financières, ne suscitent pas l’attention qu’ils méritent. Il est temps de se poser de graves questions quant au risque que représente, pour la gestion démocratique de l’Europe, le rôle monstrueusement boursouflé des institutions financières et des agences de notation, qui font désormais la loi en toute impunité sur des pans entiers de la vie politique européenne.

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/jun/22/euro-europes-democracy-rating-agencies

Ce qu'il disait en 1998.

Mais je me demande si c'est vraiment le bon moment pour l'Europe de lancer une monnaie commune. Une monnaie unique réduit sensiblement les marges de manoeuvre des gouvernements lorsqu'ils doivent faire face à des problèmes comme la montée du chômage ou une récession temporaire. Ils se privent par exemple de l'outil d'ajustement que sont les taux de change. Or, de nombreux problèmes ne sont pas réglés en Europe. Par ailleurs, je m'interroge sur les priorités de la Banque centrale européenne. Ses responsables considèrent que leur principal travail est d'assurer la «stabilité monétaire». Ils privilégient une basse inflation à un bas chômage.

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Toutefois elle démontre uniquement que le libre-échange est préférable à l’autarcie, et non qu’il est supérieur à toute politique commerciale intermédiaire.

Ce qui est souvent l'argument balancé par les libre-échangistes: l'alternative à ce qu'ils prônent, ce serait la fermeture totale :P; entre des mesures de protectionnisme ciblées secteur par secteur visant à équilibrer les conditions de la concurrence pour que son jeu puisse se faire, et une fermeture façon rideau de fer pour viser l'autarcie plus ou moins complète, y'a quelques mondes de différence. Et faut pas dire que ce serait une "pente glissante"; tout est une pente glissante et un risque de faire trop, de faire opportuniste, d'avoir des manoeuvres politiciennes démago et/ou qui font le jeu de groupes d'intérêts.

Autre limite foireuse et spécieuse en tant qu'argument, les "secteurs stratégiques", à moins de sérieusement les définir. C'est quoi, "stratégique"? Garder une capacité industrielle et d'expertise et contrôle pour les médocs de la vie courante, c'est stratégique, et c'est ce qui est en train de partir. Garder, même à grand prix, le contrôle des terres arables et un taux de couverture alimentaire majoritaire, c'est stratégique. Y'a pas que les industries d'armement et certaines branches de la filière énergétique. Plus largement, et pour toute une gamme de produits courants, garder un certain seuil de capacités est stratégique, tout connement parce que même des productions standard de biens sans grande application "stratégique" comptent par leur volume et leur place tant dans le PIB que dans la couverture de besoins qui ne s'arrêteront pas d'exister en cas de crise/tension internationale. Et un pays doit couvrir les besoins actuels, anticiper sur ceux à venir et parer aux risques de ruptures (faut-il constituer des stocks stratégiques de cafetières électriques si il est décidé de ne pas garder cette  capacité même à minima ;) :lol:?). La logique est d'autant plus vraie face à un pays comme la Chine qui raisonne avant tout en termes politiques de puissance, même pour l'usage macro économique de ses exportations et la gestion de sa politique monétaire.

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http://www.dodbuzz.com/2011/06/30/goodbye-to-gates-now-for-the-difficult-part/

Gates’s departure also marks the end of the era in which major cuts in Pentagon spending can still look distant, or even doubtful. As Gates has made his final farewells and tried to get rid of as many challenge coins as possible, the tectonic plates under the National Capital Region have been shifting. A growing number of voices, from across the capital, agree that defense cuts must be a part of whatever solution saves America from penury. Gates has spent his final months on the job warning against a “haircut” for DoD, urging instead that Washington must cut in the service of some kind of strategy — the Mother of All Reviews, now underway.

Maybe that’ll happen. Maybe it won’t. But starting Friday, Gates won’t be around to keep making that case. Nor will he be there to keep drawing fences around the programs he says the Pentagon must pursue: KC-46A, F-35, yadda yadda yadda — you know the ones.

Mattie Corrao of Americans for Tax Reform made the case this week in The Hill that the arrival of Gates’ successor, Leon Panetta, means the talk about budget cuts can finally go from the theoretical to the actual, and not a moment too soon:

Enjoying a 65 percent increase in its base budget over the last decade, the Department of Defense is a notorious home for political favoritism and wasteful spending. This casts downward pressure on spending on legitimate national security causes, a constraint Secretary Gates spent his last few days as the acting chief Pentagon official warning against. His departure, and Leon Panetta’s ascendance to the position, marks an opportunity to reform the taxpayer munificence bestowed upon the Pentagon at a cost of over a trillion over the last decade.

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Comme les Républicains ne veulent pas d'une hausse des impôts sur les plus riches, pourquoi Obama ne leur dit-il pas: ok les gars, on ne touche pas aux riches, mais alors j'ai un très gros gisement d'économies là, du côté du Pentagone... ;) Je me pose cette question depuis des semaines.

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Il leur a déjà dit. Obama veut des économies sur la défense, eux sur tout sauf la défense. Je caricature à peine.

Aujourd'hui, le problème se trouve être la limite du 2 aout. A cette date, si les partis n'arrivent pas à un compromis, l'Etat est virtuellement en défaut de dette. Il doivent se mettre d'accord pour que la limite de la dette des US soit revu à la hausse. Et comme cette décision doit être votée, les républicains mettent leur "véto". Cela risque d'être un réveil douloureux pour les marchés. Ou alors juste un coup de bluff du GOP.

http://www.economist.com/node/18897489

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Certains riches américains sont prêts à payer des impôts (Buffet, Gates & Co) ! Pas sûr que les magnats du pétrole du Texas soient du même avis....

Il y aura consensus, comme d'habitude....Ce sont les extrêmes que l'on entend le plus, mais les USA (comme d'autres pays d'ailleurs) se gouverne en fin de compte au centre  :lol:

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J'espère bien.

Le fait est que dans ce cas, comme souvent, les calculs sont plus politiques qu'économiques. Obama part favori pour être élu. Les républicains ont tout intérêt à mettre des batons dans les roues de l'économie, parce que, si au final, l'économie va mal, c'est Obama qui prend cher. Enfin ca c'est le calcul.

Quand tu pars désavantagé dans une situation donnée, tu as intérêt à semer le chaos pour redistribuer les cartes. Là je me prends pour Sun Tzu 8)

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J'espère bien.

Le fait est que dans ce cas, comme souvent, les calculs sont plus politiques qu'économiques. Obama part favori pour être élu. Les républicains ont tout intérêt à mettre des batons dans les roues de l'économie, parce que, si au final, l'économie va mal, c'est Obama qui prend cher. Enfin ca c'est le calcul.

Quand tu pars désavantagé dans une situation donnée, tu as intérêt à semer le chaos pour redistribuer les cartes. Là je me prends pour Sun Tzu 8)

Les Républicains sont un peu plus dans la merde...D'abord il y a l'héritage Bush (en économie comme pour le reste) pas simple à défendre, et puis le Tea Party qui lessive une partie de son électorat certains Républicains pourraient "s'allier" aux démocrates pour conserver leurs sièges...Mais s'il y a reprise économique (qui par certains côtés pointe du nez), cette belle stratégie de mettre des bâtons dans les roues d'Obama risque de partir en fumée  :lol:
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/07/04016-20110707ARTFIG00342-le-deficit-commercial-francais-bat-un-nouveau-record.php

Le fossé entre exportations et importations s'est encore creusé en mai, à -7,422 milliards d'euros, selon les douanes. L'effet combiné de l'explosion de la facture énergétique et de l'atonie des exportations.

Sur le front du commerce international, la France patine. Pour la deuxième fois en deux mois, le déficit commercial a battu un mauvais record en mai, à -7,422 milliards d'euros, selon les chiffres publiés ce jeudi par les douanes. Sur douze mois, il s'établit à -63,418 milliards d'euros, contre -51,558 milliards en 2010.

Le mauvais chiffre du mois de mai s'explique en grande partie par le renchérissement de la facture énergétique de la France, sous l'effet d'un rebond des importations d'hydrocarbures naturels. Les importations, grevées par cette tendance, se montent à 41,601 milliards d'euros en mai, en hausse de 2,9% sur trois mois. Ce chiffre a été modéré par le tassement des importations industrielles. Ceci, «du fait de moindres acquisitions aéronautiques et navales et d'un repli des achats de matériels électroniques et de produits pharmaceutiques», précisent les douanes.

Dans le même temps, «les exportations industrielles fléchissent à nouveau», notent-elles. Résultat, les exportations n'ont progressé que de 0,9% sur les trois derniers mois pour atteindre 34,179 milliards d'euros en mai. «Le repli persistant des matériels de transport (aéronautique en mai, automobile en avril) pèse sur la tendance», relèvent les douanes.

«Aérodépendance»

Poste important des ventes à l'étranger mais très volatil, l'aéronautique a baissé de 6,2% sur un mois. «Nous avons eu ces deux derniers mois une preuve d'une certaine «aérodépendance» de la France: l'aérospatial représente en effet plus de 10% des exportations françaises et tout ralentissement de ses performances a un effet très significatif sur les comptes extérieurs du pays», analyse Alberto Balboni, économiste chez Xerfi.

«L'atonie domine par ailleurs», ajoutent les douanes. Pour ne rien arranger, les exportations militaires se rétractent de 100 millions d'euros. «Les exportations, à la différence des importations, n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'avant-crise (elles sont encore en-dessous de leurs valeurs de mi-2008), continue Alberto Balboni. Plus préoccupant encore, la France est, parmi les grandes économies industrialisées (hormis le Japon), celle qui a affiché la plus faible croissance de ses exports après le creux de la crise.»

Dynamisme de l'Allemagne

Seules exceptions dans ce tableau morose, les exportations agricoles repartent, ainsi que les ventes automobiles. «Les ventes, à leur meilleur niveau depuis la crise, s'améliorent notamment vers les grands partenaires de l'Union européenne», selon les douanes.

La France limite la casse d'une façon générale grâce au dynamisme de ses voisins européens, notamment la Belgique et, surtout, l'Allemagne. Les douanes soulignent par ailleurs que «les ventes à l'Afrique sont cependant bien orientées (automobile et aéronautique, céréales, pétrole raffiné), tout comme celles au Proche et Moyen-Orient (aéronautique)». En revanche, les économies asiatiques, qui avaient soutenu les exportations en début d'année, marquent le pas.

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Au fait pourquoi les économies asaitiques n'ont pas été affectées par la crise financière de 2008 comme l'a été l'Europe?

Elle le sont aussi ... sauf qu'elle partent d'une meilleur croissance donc même si tu en enlève un morceau il en reste encore assez. Les économie mature, tel que la notre, n'ont pas de levier pour doper la croissance donc des qu'il y a un petit ralentissement on se retrouve dans la mouise.

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Petite video explicative sur l'inflation et la tant diabolisée "planche a billets". Pourtant elle existe toujours et crée 10 % de masse monétaire par an sans faire d'inflation. Cette planche à billets confisquée par le secteur privé sert en fait à alimenter les bulles speculatives. A mon humble avis, on touche là au cœur de la crise économique. En tous cas ça tient debout.

[dailymotion=425,350]http://www.dailymotion.com/video/xi0yr7_crise-2008-2-financiarisation-de-l-economie_news[/dailymotion]

http://www.dailymotion.com/video/xi0yr7_crise-2008-2-financiarisation-de-l-economie_news

P.S: la video ne s'integre pas dans le post malgré les balises Dailymotion

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Petite video explicative sur l'inflation et la tant diabolisée "planche a billets". Pourtant elle existe toujours et crée 10 % de masse monétaire par an sans faire d'inflation. Cette planche à billets confisquée par le secteur privé sert en fait à alimenter les bulles speculatives. Je pense à mon humble avis qu'on touche la au cœur de la crise économique.

Tu proposes quoi de nationalisé toutes les banques et de de leur donner comme consigne de ne pas faire de profit mais du philantropisme?

La banque enprunte  quelques milliards a la banque centrale ... elle vent du crédit immo et va y gagner trois franc six sous, cette meme sommes elle l'investis sur les marché et "risque" de gagner 1000 fois plus ... tu penses qu'il vont se demander longtemps ou va aller l'argent ... la ou ca rapporte le plus forcément!

Je te mets un petit graphique masse monétaire eurozone ...

Image IPB

Pendant ce temps la la BCE tient a bout de bras toute l'économie grecque et portuguaise, en rachetant a tour de bras les créance pourrie en échange de cash ... combien de temps le bilan de la BCE va t il pouvoir s'alourdir avant que les 27 se décide a se bouger le cul pour les renflouer.

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Tu proposes quoi de nationalisé toutes les banques et de de leur donner comme consigne de ne pas faire de profit mais du philantropisme?

Le politique doit reprendre la main, il est censé réguler non ? Si on manque d'innovation regardons ce que faisaient nos pères. L'encadrement du crédit, le contrôle des changes, l'autorisation de la Banque de France de prêter au Tresor Public. A mon avis si ils ont mis ca en place c'est pas pour rien. Avec la suppression ou l'affaiblissement des régulations et des droits qu'avait l'Etat le secteur financier a enflé de manière disproportionnée.  Et même si ca se contourne pourquoi pas réfléchir à la séparation entre les banques d'affaires et banques de dépôt à l'image du défunt "Glass-Steagall Act" ?

En tous cas faut pas nous faire croire que les crises les dettes et la déflation sont une fatalité on a élus des gens au pouvoir c'est pas pour qu'ils se contentent de mettre des étais en urgence la ou ca va s’écrouler et faire de beaux discours sur le "capitalisme a visage humain".

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A mon avis si ils ont mis ca en place c'est pas pour rien

On peut aussi dire que si cela a été enlevé, ce n'est pas pour rien.

La régulation est en train de changer réellement. De nouvelles contraintes sont imposées aux banques mais c'est différent de ce que tu proposes.

Tu demandes le contrôle des changes. C'est ce qu'il y a avait jusqu'à fin Bretton-Woods. On aura beau reprocher ce que l'on veut au système des changes flottants (volatilité,...)  il remplit très souvent le but initial, càd rééquilibrer les balances commerciales en ajustant les monnaies à l'offre et la demande ET rétablir la souveraigneté de la nation sur la monnaie. La seule exception à l'équilibre de la balance éco aujourd'hui sont la Chine et l'Allemagne. De plus, je doute que tu te rendes comptes des enjeux. Je te parle de 4.000 milliards quotidiens partout dans le monde. Essaie de changer le système d'un iota et tu comprendra le mot "lobbying". Cette solution est tout simplement inconcevable, sauf à envisager de balayer le plus gros secteur financier du monde. Après c'est toi qui vois.

Concernant le Glass-Steagall Act, il y a des actions qui sont faites dans ce sens. Je pense que la législation britannique a fait passer une loi qui impose des règles de sécurité permettant d'avoir la faillite de la banque d'investissement sans que la banque de détail ne mettent clé sous porte. En gros, c'est la même banque, mais compartimenté comme un sous-marin pour éviter que tout coule.

l'autorisation de la Banque de France de prêter au Tresor Public.

Cela reviendrait à sortir de l'Euro. La condition pour en être est de concéder tout les avantages de la plache à billets à la BCE. La banque de France n'a aucun rôle aujourd'hui. Enfin si. Faire des stats et appliquer ce que dit Trichet.

L'encadrement du crédit. Hmm. Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Si tu parles de ne pas prêter à des gens insolvables pour qu'il se pait la dernière maison hightech, je suis tout à fait d'accord, mais cela n'a jamais été un problème en France. J'ai cru comprendre que l'on parlait des solutions que la France (voire l'Europe) pouvait appliquer. Elle est bien ta solution, mais il n'y a pas de problème à la base.

Il y a visiblement un problème dans le système, il faut donc chercher des solutions. Malheureusement, je pense que celle que tu proposes sont à l'image de celles des journalistes, démago et très peu réfléchi. Le principal but de ce genre de "solutions" est de faire du buzz et de l'audience. Comme la dernière levée des boucliers contre les agences de notations. Genre oui les agences c'est trop des vilains, il donnent une mauvaise note au portugal. Il faut en changer. C'est comme un élève qui a une mauvaise note et qui demande à ses parents de changer de lycée.

Je pense que la solution passe par une limitation de la taille des banques (comme ce qui se fait déjà en Suisse) pour éviter tout risque systémique de "too big to fall", modifier le fonctionnement des agences de notations pour éviter le conflit d'intêrets, augmenter les contraintes de dépôts de garantie pour les banques et assurance qui prennent des positions risqués (déjà fait), passage d'un système en valeur historique à un systéme ou c'est la valeur de marché qui est comptabilisé au bilan de l'entreprise, etc.

Pour avoir discuté avec des lobbyieur pour des banques, je peux te dire que ce sont ces mesures qu'ils craignent, parce qu'elle sont concrètes et efficaces. Ils n'ont pas peur des limitations de bonus pour les traders. Ca c'est juste pour faire plaisir à tout le monde. Les pseudo futures mesure sont populaire, les politiques sont contents parce qu'il joue au méchant instituteur, et les banques font comme si ca fait mal pour que le peuple continue d'y croire.

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On peut aussi dire que si cela a été enlevé, ce n'est pas pour rien.

Bien sur mais c'est pour répondre a un lobbiying peut être pas forcement pour l'interêt general.

L'encadrement du crédit. Hmm. Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Si tu parles de ne pas prêter à des gens insolvables pour qu'il se pait la dernière maison hightech, je suis tout à fait d'accord, mais cela n'a jamais été un problème en France. J'ai cru comprendre que l'on parlait des solutions que la France (voire l'Europe) pouvait appliquer. Elle est bien ta solution, mais il n'y a pas de problème à la base.

L'encadrement du credit en France limitait simplement la planche à billet privée celle qui alimente les bulles.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_France

Il y a visiblement un problème dans le système, il faut donc chercher des solutions. Malheureusement, je pense que celle que tu proposes sont à l'image de celles des journalistes, démago et très peu réfléchi.

Affirmation gratuite. Je vois pas en quoi c'est demago puisque ces solutions ont été mises en place et leur disparition a précédé les crises financières. Apres la crise de 1997 plusieurs pays asiatiques ont réagit en augmentant le contrôle des capitaux et il faut remarquer qu'ils n'ont pas trop mal passé la crise de 2008.

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http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110708.OBS6733/barroso-soutient-l-idee-d-une-agence-de-notation-europeenne.html

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a souligné vendredi 8 juillet qu'il y avait "une entente plus grande" entre les pays de l'UE sur la nécessité de réguler le marché des agences de notation.

"Il y a quelque temps, nous ne voyions pas d'accord suffisant sur la nécessité de réguler ce marché. Aujourd'hui, l'entente est plus grande sur ce que pourrait être le niveau de régulation des activités des agences de notation", a déclaré José Manuel Barroso lors d'une conférence de presse à Varsovie.

Le chef de l'exécutif européen a rappelé que la Commission européenne présenterait à l'automne un projet de règlement sur les agences de notation accusées de faire la loi sur les marchés financiers et d'aggraver la crise de la dette en zone euro.

Dénonce "l'oligopole" des agences de notation

José Manuel  Barroso a soutenu l'idée d'une agence de notation européenne. "Il y a en Europe de l'expertise sur ce sujet et certains acteurs sont en train d'envisager la création d'une telle agence ou de plusieurs agences", a-t-il indiqué. Le créateur de Finance Watch et eurodéputé Vert, Pascal Canfin a prôné pour une même initiative.

Il a assuré en même temps que la Commission européenne n'allait pas créer une telle agence elle-même.

José Manuel Barroso a dénoncé une nouvelle fois "l'oligopole" des agences de notation.

"Dans le cas d'oligopole, il y a parfois tendance à abuser de la situation de domination ou à manipuler le marché", a-t-il précisé. Les agences de notation ont semé le trouble depuis le début de la semaine: Standard and Poor's a d'abord rejeté les plans européens à l'étude visant à inciter les banques et fonds d'investissement à contribuer à un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, en jugeant qu'ils "conduiraient probablement à un défaut de paiement", ce que les Européens veulent éviter.

Mardi soir, Moody's a relégué la note du Portugal en catégorie spéculative, estimant que le pays devrait, comme son voisin grec, avoir besoin d'un deuxième plan d'aide pour revenir sur les marchés financiers.

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