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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Et ca a donné quoi de si terrible ?

Je ne comprends pas cette idée que la gouvernance supranationale serait forcement meilleure que la notre. Ce sont des humains comme nous.

En effet, en quoi garantissent-elles la bonne gouvernance?

Elles sont plus sensible aux lobbys et leur représentativité est douteuse comme les nouveaux gouvernements grecs et italiens de techniciens.

être juge et partie est le cocktail à éviter absolument, justement car on connait les hommes ...

Avoir tout géré au niveau national n'est pas du tout une garantie de bonne gestion (plutôt une garantie d'abus, l'Histoire nous l'a démontré).

Passer par la BCE avec des règles de bonne gestion est une garantie (pas absolu car rien ne l'est) qu'un gouvernement national aura à avoir des comptes équilibrés. ça devrait être un but premier, ça ne l'a jamais été. Si on ne sait pas se l'imposer à soit-même autant se le faire imposer de l'extérieur (mais pas de trop loin car si les émergents nous imposent quoique ce soit, ça sera pire...). Vous pouvez voir cela comme une punition ou une perte de souveraineté, c'est plutôt une aide à la bonne gestion de notre pognon et c'est donc l'intérêt de chaque citoyen contributeur que son argent soit géré au mieux.

Le deuxième élément que vous semblez occulter (volontairement ? ) est la puissance Européenne.

La France seule est faible et a été affaiblie par la piètre Europe dans laquelle on a été jusqu'alors.

Il n'y a que dans une Europe forte que l'on peut se relever. La France seule n'a quasiment plus rien.

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Pour qu'une pièce de théâtre soit compréhensible, il faut trois unités: action, temps et lieu.

Il en va de même pour le lien entre la France et l'Europe. La dernière fut l'excuse chez la première (comme pour d'autres pays) d'une stratégie de passager clandestin grace au Cheval de Troyes qu'est l'Euro. Cette monaie a donné accès aux états dispendieux à des taux d'emprunt décorellés de leur capacité économique réelle.

Je veux bien entendre parler de contrôle mais je demande à voir dans la pratique. Car quels seront:

- les mécanismes de contrôle et indicateurs choisis,

- les mécanismes de contraintes,

- les réactions des peuples.

Ce dernier point conduit au plus important: la fin de la démocratie.

On peut dire ce que l'on veut mais, pour être efficace, l'Europe ne pourra se satisfaire de la prochaine étape de fédéralisme que l'on nous promet (pour notre bien?). Il faudra aller plus loin et plus vite qu'evoqué. Le résultat sera donc, pour les citoyens européens, la fin de la démocratie et la domination des lobbys.

Ph. Némo, historien de la pensée politique et spécialiste de Hayek, vient de publier son dernier ouvrage sur la France malade du socialisme. Dans ce texte (j'ai oublié d'acheter le bouquin aujourd'hui), on peut voir un parrallele entre la neutralisation du mécanisme démocratique en sein de notre pays et ce qui nous attend avec l'Europe fédérale:

La France n’est plus une démocratie, comme on l’enseigne dans les écoles, comme on le répète tous les jours dans les médias et comme beaucoup d’honnêtes gens – honnêtes, mais paresseux d’esprit – le croient encore. Si l’on s’en réfère aux typologies classiques des régimes politiques, il faut dire, en toute rigueur, qu’elle est une oligarchie, ou plus exactement une double oligarchie. Le pouvoir souverain, en effet, n’y appartient pas au peuple, mais à la haute fonction publique et aux syndicats. Ce sont ces deux pouvoirs qui prennent de facto les décisions. Le peuple que l’on dit « souverain » est hors-jeu. On achève de le faire taire en disqualifiant comme « populistes » ceux qui essaient de relayer ses problèmes et ses vœux.

Je crois que c’est ce grave déficit démocratique qui est responsable de l’incontestable déclin actuel du pays. Certes, il est douteux qu’une refonte des institutions puisse résoudre, à elle seule et directement, les problèmes « lourds » – idéologiques, économique sociaux, géopolitiques, démographiques… – dont il souffre. Mais il faut comprendre que, même indirect, le rôle des institutions est essentiel. Car c’est elles qui déterminent la manière dont sont posés et traités, ou non, dans un pays donné, les problèmes sociétaux.

Des institutions réellement démocratiques maximisent les chances que toutes les questions importantes seront posées. Inversement, l’absence d’une vraie démocratie permet que des groupes dirigeants échappent aux critiques et aux risques d’être déstabilisés et, par suite, que des mythes ou des délires collectifs s’installent et s’indurent.

L'article est coupé car politique mais voici le lien:

http://www.atlantico.fr/decryptage/france-aveugle-socialisme-philippe-nemo-221481.html

L'Europe technocratique n'est pas qu'une lubbie d'extrême droite, c'est une inquiétude de nombreux observateurs des mécanismes de décision politique. JJ Rosa (économiste et opposant à l'Euro) en vient à la conclusion de cette menace par l'analyse économique.

Pour ce qui est de la taille de la France, c'est un faut problème.

Ce qui compte c'est la cohérence et nous pouvons la reprendre. J'écris bien "reprendre" car nous sommes dans une phase de déclin, de danger interne.

Cette cohérence porte sur des choses comme l'investissement, la technologie, l'enseignement, la recherche universitaire, l'efficacité législative. Mais aussi des choses comme l'unité nationale qui n'ont rien de neutre en terme de socle de puissance.

La taille critique me semble un faux problème car:

1) nous sommes gros ET capable de fort taux d'education.

2) si la mondialisation est indéniable, je pense que l'actuelle continuité des flux mondiaux est sur sa fin. Les États-Unis ont d'énormes problèmes internes (d'où les leçons d'Obama à l'Europe pour détourner l'attention de ses concitoyens) et la Chine ne peut continuer sans crise son developpement. Ces deux points font que le globe risque de se partitionner à nouveau.

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Cette monaie a donné accès aux états dispendieux à des taux d'emprunt décorellés de leur capacité économique réelle.

Un retour au franc avec la banque de France comme préteur impliquerait une situation bien pire car la seule barrière à l'emprunt serait alors la force de la monnaie (ce dont les politiques se foutent et dont les peuples pâtissent). Ce point a été historiquement le problème français jusqu'en 1973 (je ne vente pas la situation post-73 ...).

Je veux bien entendre parler de contrôle mais je demande à voir dans la pratique. Car quels seront:

- les mécanismes de contrôle et indicateurs choisis,

- les mécanismes de contraintes,

- les réactions des peuples.

Ce dernier point conduit au plus important: la fin de la démocratie.

On peut dire ce que l'on veut mais, pour être efficace, l'Europe ne pourra se satisfaire de la prochaine étape de fédéralisme que l'on nous promet (pour notre bien?). Il faudra aller plus loin et plus vite qu'evoqué. Le résultat sera donc, pour les citoyens européens, la fin de la démocratie et la domination des lobbys.

De mon point de vue, les peuples doivent s'exprimer sur le fédéralisme. C'est la mise en place du système.

Ensuite, ils doivent voter pour élire ceux qui exerceront le pouvoir.

C'est la démocratie que l'on connait. Elle devient complète si l'on permet à tout citoyen d'accéder à un poste de représentant. Ce dernier point est la lacune de notre démocratie qui est fermée de ce point de vue là.

C'est une définition qui va pleinement pour les situations ordinaires, pour les situations de crise, on sait très bien, notamment dans le domaine militaire qu'il faut réagir vite avec une unique chaine de commandement efficace, d'où les technocrates au pouvoir. Mieux vaut cela que des politiciens qui savent à peine de quoi ils parlent.

Par ailleurs, la candidate que tu semble soutenir pour la prochaine présidentielle, qui veut le retour du franc, penses-tu vraiment qu'elle instaurera plus de démocratie en France si elle est élu ?

J'en doute fort. Domination des "forts" et intérêts privés (si ce n'est familiaux) serait au menu.

La taille critique me semble un faux problème car:

1) nous sommes gros ET capable de fort taux d'education.

2) si la mondialisation est indéniable, je pense que l'actuelle continuité des flux mondiaux est sur sa fin.

Dans le secteur de la défense, on mesure à quel point on a pas la taille critique seulement avec le marché français. La taille critique est la dimension Européenne.

Pour le point 2, la continuité des flux ne s'arrêtera que si un acteur adopte une position protectionniste forte comme l'élection d'un partie d'extrême droite dans un pays, par exemple.

Le mouvement principal va être l'inversion du flux chinois. Je ne crois pas à une révolution "jaune" mais plus au marketing comme réponse aux revendications sociales en Chine. Même parcours que les américains somme toute ...

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Finances Européennes : Mythes et faits

http://ec.europa.eu/budget/explained/myths/myths_fr.cfm

Il ne se passe un jour sur ce forum où on ne balance pas des grosses conneries sur l'Union Européenne, où l'on ne déverse pas des tombereaux de bobards ridicules propagés dans le seul but de cacher la stupidité crasse des programmes  politiques sentant le moisi de partis extrémistes de droite comme de gauche.

Liste (non exaustive) des derniers bobards :

http://ec.europa.eu/dgs/communication/take_part/myths_fr.htm

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Et bien, ça doit vraiment être important à l'échelle d'un continent de répondre à des bruits sur le Viagra et les paneaux de signalisation en montagne. Alors ça oui. C'est même vital.

A ceci prêt que je ne voix aucune réponse sur les "mythes" qui me préoccupent comme celui de l'euro. Ils peuvent pas faire des mythes comme "l'euro est un actif toxique", "la zone euro connait un ralentissement de croissance depuis sa mise en place"....

Je vais y retourner. J'ai peut être loupé un truc. Mais un très gros truc alors.

Édit:

Et bien non, je n'ai rien trouvé de nouveau. Je me suis dit qu'il y avait plusieurs rubriques de "mythes". Ceux farfelux et ceux sérieux mais non.

Ça doit être difficile d'être eurocrathe. Se taper "Nouvelles du monde" et "The Sun" chaque matin, je pourrais pas. Même s'il y a pire avec les nouvelles du "Monde".

Les attaques portées contre la dynamique européenne ne tancent pas seulement les décisions absurdes mais aussi et surtout les mécanismes dont elles sont le fruit. Ce sont les mécanismes dans leur réalité qui permettent de dire si une organisation est louable ou nocive, non ses seuls décisions. Le dénie de démocratie ne se mesure pas à une directive mais au processus qui met à jour cette dernière. Je ne nie pas l'importance des directives (on pourrait parler de certaines mais ce n'est pas le sujet) mais ce n'est que l'ecume des vagues.

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Un retour au franc avec la banque de France comme préteur impliquerait une situation bien pire car la seule barrière à l'emprunt serait alors la force de la monnaie (ce dont les politiques se foutent et dont les peuples pâtissent). Ce point a été historiquement le problème français jusqu'en 1973 (je ne vente pas la situation post-73 ...).

A ceci prêt qu'il y avait cohérence. Donc, à chaque fois qu'il y avait choix économique, il y avait sanction (positive ou non) avec un changement de la valorisation de la monaie.

Au sein de la zone euro, ce n'est plus le cas. Celle-ci a découplé la réalité économique de nombreux pays des indicateurs que sont le taux de change, d'emprunt.

Il faut rétablir cette cohérence et il n'y a que deux options. Revenir aux monaies nationales ou accélérer l'intégration européenne pour la mise en place d'États Unis d'Europe.

De mon point de vue, les peuples doivent s'exprimer sur le fédéralisme. C'est la mise en place du système.

Qu'avons-nous fait en 2005? On a pas voté à 55% contre quelque chose alors que 95% des médias, politiques et faiseur d'opinion étaient pour?

Ensuite, ils doivent voter pour élire ceux qui exerceront le pouvoir.

C'est la démocratie que l'on connait. Elle devient complète si l'on permet à tout citoyen d'accéder à un poste de représentant. Ce dernier point est la lacune de notre démocratie qui est fermée de ce point de vue là.

C'est l'analyse de Ph. Némo (qui ne parle que du cas français) demontrant qu'il n'y a plus de démocratie mais un autoritarisme de fait.

Dans ce cadre là, ma position consiste à dire que plutôt que de vanter "ce que l'on sait qui n'arrivera pas" allons vers des certitudes à notre portée.

C'est une définition qui va pleinement pour les situations ordinaires, pour les situations de crise, on sait très bien, notamment dans le domaine militaire qu'il faut réagir vite avec une unique chaine de commandement efficace, d'où les technocrates au pouvoir. Mieux vaut cela que des politiciens qui savent à peine de quoi ils parlent.

Il me semble que c'est un mauvais exemple.

En effet, les militaires ne sont bons qu'à leur place et qu'à condition que la classe politique ne refuse pas ses devoirs. Sinon, ce sont des culs de sac (Algerie, Indochine, Irak, Afghanistan). Je renvoie à toutes les discutions sur ce qu'est la tactique, la stratégie... Si bien relancé par DSI

Par ailleurs, la candidate que tu semble soutenir pour la prochaine présidentielle, qui veut le retour du franc, penses-tu vraiment qu'elle instaurera plus de démocratie en France si elle est élu ?

J'en doute fort. Domination des "forts" et intérêts privés (si ce n'est familiaux) serait au menu.

Je ne la soutien pas, je l'écoute comme d'autres. Mais si elle est élue, nous pourrons parler de démocratie puisque l'alternance en est le propre en cas d'échec.

Après de quoi avons-nous peur avec elle ou d'autres? El France, il y a des lois, une Constitution, de nombreux systèmes de compensation. Donc halte aux phantasmes.

La démocratie en France n'existe plus par la domination exclusive de certains professionnels de la politique. La seul façon de la rétablir c'est de provoquer l'arrivée massive de nouvelles personnes dans les postes décisionnels.

Dans le secteur de la défense, on mesure à quel point on a pas la taille critique seulement avec le marché français. La taille critique est la dimension Européenne.

Là aussi. Où est notre cohérence? L'Europe est-elle une realité ou une addition à phantasmer?

Est-ce notre taille qui n'est pas critique ou nos égos démesurés?

Pour le point 2, la continuité des flux ne s'arrêtera que si un acteur adopte une position protectionniste forte comme l'élection d'un partie d'extrême droite dans un pays, par exemple.

Le mouvement principal va être l'inversion du flux chinois. Je ne crois pas à une révolution "jaune" mais plus au marketing comme réponse aux revendications sociales en Chine. Même parcours que les américains somme toute ...

Actuellement, dans le jeu des nations, notre taille est suffisante. Je ne comprendrai jamais cette obsession vers le toujours plus gros. Ce qui prime, je le répète, c'est la cohérence. L'UE devient une usine à gaz, il faut en sortir. Donc accélérons le rythme de l'intégration ou revenons à un état antérieur qui, soit dite en passant, n'est pas un renoncement total aux liens européens.
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Là aussi. Où est notre cohérence? L'Europe est-elle une realité ou une addition à phantasmer?

Est-ce notre taille qui n'est pas critique ou nos égos démesurés?

Actuellement, dans le jeu des nations, notre taille est suffisante. Je ne comprendrai jamais cette obsession vers le toujours plus gros. Ce qui prime, je le répète, c'est la cohérence. L'UE devient une usine à gaz, il faut en sortir. Donc accélérons le rythme de l'intégration ou revenons à un état antérieur qui, soit dite en passant, n'est pas un renoncement total aux liens européens.

c'est amusant de voir que les Francais ne connaissent pas l'histoire de leurs propre pays !!!

la France d'origine n'est pas la France que nous connaissont actuellement . L'UE devient une usine à gaz la France jusqu'en 1900 environ etait aussi une usine a gaz avec de nombreux "Francais" ne parlant pas un mot de notre cher Francais (Bretons, Alsaciens j'en passe et des meilleurs).quand tu parles de revenir a un etat anterieur donc la bretagne aux breton(nes), le pays Basque au basques (et Basquettes) etc !!

La France c'est créé comme l'Europe ce crée avec du temps, des crises ..l'unités ce fait la plupart du temps dans la douleur ( voir la guerre de 1870 qui a permis a certain de voir que la Bretagne etait Francaise) !!

Alors le coup du c'etait mieux avant prouve que beaucoup on la memoire courte !!

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c'est amusant de voir que les Francais ne connaissent pas l'histoire de leurs propre pays !!!

la France d'origine n'est pas la France que nous connaissont actuellement . L'UE devient une usine à gaz la France jusqu'en 1900 environ etait aussi une usine a gaz avec de nombreux "Francais" ne parlant pas un mot de notre cher Francais (Bretons, Alsaciens j'en passe et des meilleurs).quand tu parles de revenir a un etat anterieur donc la bretagne aux breton(nes), le pays Basque au basques (et Basquettes) etc !!

La France c'est créé comme l'Europe ce crée avec du temps, des crises ..l'unités ce fait la plupart du temps dans la douleur ( voir la guerre de 1870 qui a permis a certain de voir que la Bretagne etait Francaise) !!

Alors le coup du c'etait mieux avant prouve que beaucoup on la memoire courte !!

Dis! C'est ton autocritique?

L'actuelle fusion européenne se fait sur le seul biais économique de la continuité des biens, des capitaux et des personnes.

Pour la France, l'agrégation s'est faite par les armes hors quelques cas tel le duché de Bretagne. Donc les nouvelles terres n'avaient pas droit au chapitre. S'en est suivit la mise en cohérence des systèmes juridiques par l'imposition d'un pouvoir central devenant absolutiste avec un détail que tu sembles ignorer. Les flux n'étaient pas les même et le système organisationnel pouvait vivre dans un espace linguistique éthérogène. Les échanges existaient (on avait du poisson à Paris, Lyon et Strasbourg) mais pas comme actuellement. On naissait et mourait dans le même village. Enfin, les individus étaient moins spécifiés qu'actuellement. Tous étaient bucherons, bouchers, maçons dans des aires plus autarciques moins interdépendante. A cela, il faut aussi rappeler l'existence d'une élite: l'aristocratie ("les meilleurs") qui elle était spécialisée dans ses capacités mais, ayant fait ses humanités, avait la capacité de se mouvoir "à l'international" comme on dirait. Il leur été naturel d'être poliglote.

Comment fut achevé cette unification linguistique?

Par les armes à nouveau et l'idéologie.

Pour ceux qui ne le savent pas, les lois sur la laïcité (dernier élément de l'unification nationale en créant un espace publique areligieux descence pourtant chrétienne) ne sont pas que le résultat de débats parlementaires policés ou tendus. Des troupes furent envoyées pour faire appliquer les lois "jacobines". Nous n'avons pas sombré dans la guerre civile car nos concitoyens avaient en mémoire plusieurs siécles de guerres de religion. Ils n'en voulais plus.

L'idéologie fut l'éducation nationale qui unifia la pensée. Pourquoi appelle-t-on le corps enseignant de l'époque "Hussards noir de la République"? Par altruisme peut être? Permet moi de t'offrire cette maxime: "Quand tu ne peux battre ton adversaire, éduques ses enfants".

Et en effet, si nous connaissions mieux notre histoire, nous n'en serions pas à ces naïvetés puériles "l'Europe, c'est la paix" (Actuellement, notre immunité belliqueuse inter-étatique vient du souvenir de la "guerre civile européenne" de 14-45). Actuellement, nous marchons vers la guerre car nous nous replaçons dans la configuration de la Guerre de Trente Ans. Ce sont des agregas non-étatiques qui la déclancheront et la confirmation d'un espace européen continue en économie mais pas sur le plan juridique accélère ce mécanisme.

Je rappelle que le libéralisme (seul solution viable pour l'organisation des sociétés selon moi) suppose la défense de la relation contractuelle consentie. Sous entendu: une capacité tant judiciaire que policière forte (ce qui manque en Russie comme tu le sais, non?) est impérieuse.

Ce que nous avons fait, nos réussites l'ont été sans l'Europe. Ce fut notre capacité à définir un "état final recherché" concret qui a fait la différence.

L'Europe ne pourra jamais se faire par l'économie mais par la définition d'une continuité juridique. Sans celle-ci, point de salut.

En effet, l'Homme, le Peuple cherche son bonheur et l'économie, si elle y participe, ne fait pas tout. L'Homme est une structure complexe, non-linéaire, non-échangeable car imprégnée de culture. Le socle de fusion au long terme est alors la continuité juridique.

Celle-ci ne peut se faire que de deux façons: le consentement ou la guerre. Or, le consentement suppose en premier l'acceptation d'une forme de droit (droit anglo-saxon ou latin, recherche de la vérité ou de la compensation?). Quelle forme choisir serait le premier débat avant de faire converger nos lois.

Je ne sais pas si j'ai bien été compris mais notre discours européen est un souflet car:

1) n'explicite pas "l'état final" recherché (il y en a 27 des visions de l'Europe)

2) débute par l'économie quand seul le rapprochement judiciaire est premier pour une démarche au long terme.

3) la féodalisation de nos société est une contestation du monopole de l'état central

4) la discontinuité juridique est un accélérateur belliqueux,

5) le sens actuel du fédéralisme est anti-démocratique et consacre la domination des lobbys d'où financiarisation de l'économie et émergence de crises à venir.

6) enfin, quel sera la réaction des peuples quand les techniciens (si loués depuis deux semaines dans les médias. Viva "Super-Mario") imposeront tel ou tel changement pour notre bien? Les gouvernements grecs et italiens ne sont pas issues des urnes mais de la démission du politique. C'est très dangereux.

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http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20111117trib000664881/liquidites-abondantes-cherchent-placements-remunerateurs.html

Jamais les liquidités disponibles sur les marchés financiers n'ont été aussi élevées qu'aujourd'hui. Selon le cabinet Boston Consulting Group (BCG), les encours monétaires pour les fonds domiciliés en Europe frôlaient les 1.200 milliards d'euros à fin août 2011, à 1.112 milliards d'euros exactement. Un montant historique presque trois fois plus élevé que les 407 milliards d'euros recensés en 2000. Outre-Atlantique, la configuration est différente : le dernier pic remonte à 2008 avec une somme d'encours monétaires qui avait atteint 2.818 milliards d'euros à l'époque pour redescendre jusqu'à 1.933 milliards d'euros en septembre dernier. " Les détenteurs de cash ont préféré reporter leurs actifs monétaires sur des comptes à termes, les fonds monétaires apparaissant comme ?risqués? du fait de la crise bancaire en Europe", commente Hélène Donnadieu, directrice de projets chez BCG.

Bilans assainis

D'ailleurs, la spécialiste souligne que les volumes monétaires américains disponibles, incluant l'argent en circulation, les comptes bancaires courants, les comptes à terme et les fonds monétaires, ont grimpé d'environ 2.350 milliards d'euros depuis début 2007, pour atteindre 7.716 milliards d'euros en octobre. Cette abondance de capitaux immobilisés est d'autant plus étonnante que le loyer de l'argent évolue à des planchers historiques de part et d'autre de l'Atlantique.

D'après Franck Nicolas, directeur de l'allocation d'actifs chez Natixis Asset Management, elle provient "à la fois des entreprises, dont les bilans regorgent de trésorerie, mais qui hésitent encore à se relancer dans des investissements par manque de visibilité, des banques centrales ayant créé des liquidités mais les ayant instantanément investies dans leurs propres obligations longues pour aplatir les courbes de taux, et des acteurs soumis à des contraintes réglementaires comme les banques, les assurances et les fonds de pension qui doivent dégager de la liquidité pour renforcer leur solvabilité".

Pour lui, "les incertitudes entourant à la fois l'évolution de la crise de la dette souveraine et la croissance économique en 2012 ne militent pas en faveur d'un net retour vers des classes d'actifs risquées". Il pense néanmoins que "si les zones d'ombre venaient à se dissiper, le compartiment des obligations d'entreprises pourrait être le premier à en profiter". Et d'ajouter : "Il faudrait, ensuite, que la situation s'améliore plus nettement pour que l'on assiste à un rebond durable des marchés d'actions". Reste que pour l'heure, une fois retraités de l'inflation et des frais de gestion, les taux de rendements réels sont désormais négatifs sur le compartiment monétaire.

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D'ailleurs, la spécialiste souligne que les volumes monétaires américains disponibles, incluant l'argent en circulation, les comptes bancaires courants, les comptes à terme et les fonds monétaires, ont grimpé d'environ 2.350 milliards d'euros depuis début 2007, pour atteindre 7.716 milliards d'euros en octobre. Cette abondance de capitaux immobilisés est d'autant plus étonnante que le loyer de l'argent évolue à des planchers historiques de part et d'autre de l'Atlantique.

Cette hausse spectaculaire ne serait-elle pas un résultat du QE?
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Réflexion sur cette frontière économie-politique-démocratie:

En quelques semaines, des faits troublants sont venus accréditer l’idée que la souveraineté des peuples est remplacée par la dictature des marchés. D’une part, nous avons eu la concomitance de l’arrivée, en quelques semaines, d’anciens de Goldman Sachs à la tête de la BCE et des gouvernements de Grèce et d’Italie (rejoignant leur collègue du Luxembourg ou du Trésor Américain), à l’issue d’éviction d’exécutifs nationaux sur fond de problèmes budgétaires. D’autre part, jamais l’idée que les agences de notation influent sur le vote des budgets n’a été aussi forte.

La finance, un nouveau Mur de Berlin à abattre ?

Il existe un idéal de démocratie, celui où des peuples libres décideraient collectivement et librement de leur destin, notamment en élisant des représentants chargés de voter le budget des nations et leurs lois, avec le souci de l’intérêt commun. Depuis 1989 et avec l’effondrement du bloc des démocraties populaires socialistes, nous pensions que nous, Européens de l’Ouest, vivions globalement dans de tels régimes et que par conséquent, nous étions bien souverains. Or, c’est au moment où on s’y attend le moins, celui où la démocratie montre des signes de fatigue, que ressort l’expression de souveraineté des peuples. Ça n’est pas insulter nos représentants que de rappeler qu’à la faveur de la progression des médias non mainstream, les pratiques répréhensibles ou du moins contestables d’un certain nombre d’entre eux apparaissent au grand jour : c’est le scandale des notes de frais au Royaume Uni, l’affaire des députés Européens filmés en train de pointer pour toucher leur paye, le maintien au pouvoir d’élus français condamnés par la justice ou les comptes truqués Grecs. De plus, des questions émergent quant à la représentativité des élus en Europe, dans un certain nombre de pays. Nul processus électoral n’est parfait, mais il est clair que les votes majoritaires et non pas proportionnels ne favorisent pas la représentativité du corps électoral, qui, au passage, s’abstient de plus en plus, partout.

Evacuons néanmoins ces deux points et prenons pour acception le fait que globalement, nos élus sont honnêtes et représentatifs de ce que veulent les électeurs (après tout, ils n’ont qu’à aller voter, c’est gratuit !) et penchons-nous sur le sujet de la souveraineté des peuples, exprimée à travers leurs représentants.

Historiquement, les parlements sont nés pour limiter les absolutismes royaux et contrôler la dépense publique. Qu’en est-il aujourd’hui ?

L’examen du processus budgétaire dans un pays comme la France par exemple fait un peu peur : la marge de manœuvre est quasi nulle, en réalité. D’une part, les députés ne peuvent pas décider, d’une année sur l’autre, qu’une mission pour laquelle les contribuables payent puisse être abrogée. Bien que la LOLF ait été mise en place, et c’est un progrès, l’Etat ne fonctionne pas du tout par mission. L'État a, au préalable un appareil administratif, qui existe en dehors des missions à effectuer. Ceci est à la fois lié à la nature, peu flexible, des contrats qui lient l’État à ses employés, mais aussi au manque total de vision stratégique au niveau de l’exécutif. Comment se fait-il que nous préférerions maintenir en service un réseau ferré vieilli, usé et couteux plutôt que de fermer les lignes les moins rentables et d’attribuer des concessions de bus à des entrepreneurs qui veulent les exploiter ? Pourquoi raisonner en terme de nombre de bureau de poste par commune et non pas en terme de bureau de poste par habitants ? Les quatre cinquièmes du budget sont reconduit d’une année sur l’autre, sans parler de la contrainte de la dette publique dont il faut payer les intérêts, et du coup on se dit que la capacité des élus à refléter la volonté populaire est de facto limitée par les contraintes budgétaires.

A la décharge des élus, il faut bien noter que rien ne les incite à réfléchir sérieusement à la nature et au poids de la dépense publique. Il semble plus facile de répondre à une demande minoritaire d’une nouvelle dépense publique dont les bénéfices sont ciblés plutôt qu’à l’impératif de baisse de la dépense publique dont les couts sont répartis sur des contribuables passifs et contraints. D’ailleurs, en matière de dépense publique, dans les pays ultra étatistes tels que la France, la peur règne. Moins de dépense publique se transforme irrémédiablement dans les esprits en une « dégradation certaine du service public » avant même que l’on ait réfléchi au sens et aux objectifs du service public. Mais peut-on parler de souveraineté si la peur gouverne les décisions ?

Le droit français est formel, à ce sujet : les contrats signés sous contrainte sont nuls.Question : Sommes-nous vraiment libres quand nous réclamons toujours plus de dépense publique ?

En outre, il y a quand même un élément, commun à la quasi-totalité des pays européens voire Occidentaux cette fois, à ne pas oublier : l’existence de déficits publics. Tous les ans, les États vivent sur des budgets dans lesquels les dépenses sont systématiquement, et de loin, supérieures aux recettes. Parfois, on se demande vraiment si les électeurs ont conscience de cela, tant c’est choquant. Chacun comprend bien que, si des déficits publics limités et transitoires peuvent s’expliquer, des déficits permanents appellent des questions. Soit il s’agit du fait que les dépenses sont trop élevées, soient que les prélèvements sont trop faibles. En France, la réponse est quasi unanime : les recettes sont trop faibles, puisque les électeurs, le peuple souverain, ne refuse jamais une embauche supplémentaire de professeur, la construction d’une ligne TGV, la mise en place d’une compagnie de CRS ou tout autre dépense appelée à se renouveler année après année. Or, en dépit des allégements de charge et autres options fiscales discutables, il faut bien avoir en tête un fait très clair : les recettes fiscales augmentent d’année en année, en valeur absolue mais aussi relative par rapport au PIB. En clair, l’Etat prélève toujours plus. Ce sont donc les dépenses qui sont excessives et qui surtout progressent trop vite. Pour combler cet écart entre recettes et dépenses, nous nous endettons puisque la différence est empruntée pour couvrir le déficit.

A partir de quel moment la dette devient excessive ?

Il n’y a pas de réponse unique à cette question. Mais ne confondons pas le messager et le message. On vilipende les agences de notation, qui brandissent dans le cas français la menace de la perte du AAA ? La réalité est que la France (ainsi que l’Allemagne, on l’oublie un peu) a elle-même abrogé le Pacte de Stabilité et de Croissance, en septembre 2004, pour franchir la limite de 3% de déficit par rapport au PIB. On accuse les banques qui détiennent des obligations émises par des Etats Européens ? On oublie par la même que tout a été fait, techniquement parlant, pour qu’elles achètent ces dettes publiques et ne s’en séparent pas. On critique les investisseurs dont les exigences vis-à-vis des Etats s’accroissent ? On néglige le fait que par la même, c’est à la valeur de l’épargne des citoyens que l’on s’attaque. Ne nous y trompons pas, les 1%, les hommes et femmes politiques court-termistes qui votent des budgets en déficit, en parfaits Ponce Pilate des finances publiques, sont ceux qui ont trahi la souveraineté des peuples, en cédant à la facilité. La finance n’est qu’une technique, largement perfectible, de transfert des valeurs dans le temps, et d’allocation des actifs. Quand elle est publique (FMI, Club de Paris), les hommes et femmes politiques l’encensent, surtout si les pays restructurés sont d’obscures contrées exotiques type Pérou, Thaïlande ou Argentine. Mais quand elle est privée, ces mêmes hommes et femmes politiques la fusillent, parlant de guerre contre les marchés financiers.

En réalité, rien de nouveau sous le soleil. Quand Philippe IV le Bel s’est dégagé de la contrainte que faisait peser sur le Roi de France l’Ordre des Templiers, qui lui avait prêté, il s’est implicitement prévalu, le 13 octobre 1307, d’une sorte de souveraineté du peuple dont il était le dépositaire en tant que Roi, contre une sorte de dictature des créanciers qu’étaient les chevaliers Templiers (ainsi que les Lombards et les Juifs), trahissant les contrats passés et avalisant sa politique monétaire erratique. Alors, s’il fallait tirer une seule conclusion, elle serait celle-ci : « Peuple Souverain, aide la finance à surveiller celles et ceux qui agissent en ton nom et te représentent,  limite le pouvoir de toutes celles et tous ceux qui ont le Pouvoir. ».

http://www.atlantico.fr/decryptage/souverainete-peuples-dictature-marches-arnaud-cyprien-nana-mvogo-227100.html

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Voici un lien vers un article fondé sur un extrait du dernier ouvrage de Ph. Némo:

http://www.atlantico.fr/decryptage/france-aveuglee-socialisme-philippe-nemo-221485.html

C'est intéressant en cela qu'il présente le glissement de la solidarité vers l'assistanat.

Je ne cite pas l'article pour deux raisons:

- il est hautement politique.

- il est incomplet en cela qu'il est un début de raisonnement. Le sujet est trop complexe pour être développé en si peu de paragraphe. C'est un défaut des médias modernes.

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Il n'y a que dans une Europe forte que l'on peut se relever. La France seule n'a quasiment plus rien.

Je lis souvent ce genre d'affirmation de la part d'europeistes mais c'est du delire ça :lol: .

T'as pas remarqué qu'il y'a nombre de pays bien moins peuplés que nous et avec bien moins d'atouts que nous qui n'ont pas besoin de se soumettre à des organisations supranationales pour être prospères ?

En plus on est le pays potentiellement le plus puissant de l'union européenne.

C'est pas l'Europe qui nous a donné notre agriculture qui nous permet d'être indépendant, le deuxieme littoral du monde, notre industrie quasi-complète, on sait à peu près tout fabriquer. Je suis pas sur que les allemands puissent fabriquer un avion à réaction ou des fusées seuls aujourd'hui. Et on a même une natalité correcte. 

On doit être le pays qui avons le moins besoin de l'Europe au contraire. Depuis le debut on a donné plus que l'on a reçu et ca continue jusqu'a ce qu'on soit complètement essoré, là l'Europe va s’arrêter en bon parasite que c'est.

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Question bete: dans la plethore de services officieux qui savent faire dans le discret et le feutre, ya pas moyen d'aller "suspendre" les irresponsables qui dirigent les traders menant des offensives financieres sur l'euro? au mieux, n'y a-t-il aucune institution financiere capable de monter des contre-offensives pour repondre aux calibres de banques comme la GS? Tant qu'a etre en guerre (celle qui fait rage sur les dettes souveraines et qui font leur lot de victimes), autant que tous ces honnetes gens puissent toucher du doigt les consequences de leurs actes, enfin ceux qui ne sont pas deja en train de se la couler douce dans une villa-forteresse a saint Domingue  8)

C'est juste de la prospective kotaiesque, hein...

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Il faudrait y revenir. Maintenant il faut voir si au sein même des services secrets on peut compter sur des gens motivés pour ce genre de choses.

Je pense pas que les anglais ou les US tolèrent une action de ce genre de nos services spéciaux sur leur sol.

Et si ils s'en apercevaient il y aurait représailles.

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Question bete: dans la plethore de services officieux qui savent faire dans le discret et le feutre, ya pas moyen d'aller "suspendre" les irresponsables qui dirigent les traders menant des offensives financieres sur l'euro?

Vu les résultat précédent ... vaudrait mieux sous traiter ca aux russes :lol:

au mieux, n'y a-t-il aucune institution financiere capable de monter des contre-offensives pour repondre aux calibres de banques comme la GS?

La BCE a une capacité illimité pour engager une guerre contre des attaques contre l'euros. M'enfin il n'y a pas vraiment d'attaque contre l'euro, il y une course a l'échalotte pour faire dévaluer sa monnaire, les US y parvienne, les Uk aussi, les Chinois on de l'avance ... l'euro lui baisse mais moins vite.

Pour ce qui est des dettes des pays ... elles ont qu'a se débrouiller pour trouver des préteur, ou pour pas avoir a emprunter! C'est pas les liquidité qui manquent ... on en a introduit des volume ahurissant en 2008, doit bien y en avoir un peu pour financer nos gouvernement. D'un autre coté prêter aux grecques c'est pas super rassurant :lol: Et si tu veux tu peux te proposer a France Trésor pour y déposer tes économies ;)

Tant qu'a etre en guerre (celle qui fait rage sur les dettes souveraines et qui font leur lot de victimes), autant que tous ces honnetes gens puissent toucher du doigt les consequences de leurs actes, enfin ceux qui ne sont pas deja en train de se la couler douce dans une villa-forteresse a saint Domingue  8)

C'est juste de la prospective kotaiesque, hein...

Tu as des preuves d'une action massive et concerté d'établissement financier visant a causer un défaut de la zone euro? Parce que lmes banque et hedge etc. c'est bien gentil mais c'est pas des masse d'argent si considérable que cela ... du moins pas des masse d'argent a engager dans un petit jeu a la con qui pourrait facilement se finir par d'énormes pertes pour ceux qui y joue. Les bilan des hedge et autre investisseur tres agressif est treeeeeeeees mauvais cette année, plein de fond on tout simplement fermé ...

Je pense pas que les anglais ou les US tolèrent une action de ce genre de nos services spéciaux sur leur sol.

Et si ils s'en apercevaient il y aurait représailles.

Sauf si tu as des preuves en beton qu'ils sont complices et que tu leur expliques fermement que c'est la tete d'untel au bout d'une pique - au propre - ou un ASMP sur Wall Street ;)

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Question bete: dans la plethore de services officieux qui savent faire dans le discret et le feutre, ya pas moyen d'aller "suspendre" les irresponsables qui dirigent les traders menant des offensives financieres sur l'euro? au mieux, n'y a-t-il aucune institution financiere capable de monter des contre-offensives pour repondre aux calibres de banques comme la GS? Tant qu'a etre en guerre (celle qui fait rage sur les dettes souveraines et qui font leur lot de victimes), autant que tous ces honnetes gens puissent toucher du doigt les consequences de leurs actes, enfin ceux qui ne sont pas deja en train de se la couler douce dans une villa-forteresse a saint Domingue  8)

C'est juste de la prospective kotaiesque, hein...

Je suis que l'on peut chopper quelques groupes anarchiste ou des émules de l'extréme gauche pour sous traité se travail... Quelques documents, une petites failles de sécurités et des armes russes russes perdues....

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Les républicains préfèrent la faillite de l'état fédéral plutôt que d'augmenter les impôts des riches.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/20/etats-unis-l-accord-sur-le-dette-s-oriente-vers-une-impasse_1606735_3222.html#xtor=AL-32280515

Et dansce cas là, lebudget de la Defense sera sévèrement impacté par la séquestration , dontPanetta disait qu'elle risquait de conduire à la terminaison de plusieurs programmes dont le F-35.
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Pffff, ils ont a qu'a remettre l'esclavage au gout du jour, les inges chez LM vont apprecier  :lol:

Et dansce cas là, lebudget de la Defense sera sévèrement impacté par la séquestration , dontPanetta disait qu'elle risquait de conduire à la terminaison de plusieurs programmes dont le F-35.

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Dans un sondage réalisé par la Confederation of British Industry (CBI, le patronat britannique), qui doit tenir son assemblée générale lundi 21 novembre, 70 % des grandes entreprises affirment qu'elles sont aujourd'hui plus pessimistes pour l'économie qu'elles ne l'étaient au mois d'août.

C'est la crise de l'euro, pour 70 % d'entre elles, qui est leur première source d'inquiétude. Beaucoup (67 %) craignent aussi, dans ce contexte, une nouvelle crise bancaire. Résultat, une majorité (59 %) envisagent de se serrer la ceinture, avec réductions d'effectifs et baisses des investissements à la clef.

'Nous avons besoin que la crise de la zone euro soit résolue, avertit John Cridland, le directeur général du CBI. Il faut des décisions plus fortes de la part des leaders de la zone euro, pour que celle-ci ne coule pas toute l'économie européenne.'

Si M. Cridland tire la sonnette d'alarme, c'est parce que 45 % des exportations britanniques vont dans la zone euro (dont 8 % en France). Sept des huit premiers partenaires commerciaux du Royaume-Uni sont dans la monnaie unique.

Et cela tombe mal, parce que le Royaume-Uni tablait sur une livre sterling dévaluée et sur les exportations pour trouver un relais de croissance, alors que les ménages ont perdu du pouvoir d'achat et que l'Etat réduit sa voilure.

Le PIB ne devrait pas augmenter de plus de 1 % en 2011 comme en 2012 selon les dernières prévisions de la Banque d'Angleterre.  Au premier semestre, 150 000 emplois de la fonction publique ont été supprimés.

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Pffff, ils ont a qu'a remettre l'esclavage au gout du jour, les inges chez LM vont apprecier  :lol:

Et encore, l'esclavage n'est pas un modèle éco très performants, il faut entretenir les boeufs ... dans une société de Con(s) - Soma - Sion, ils en arrivent à se flageller d'eux-mêmes, ça marche encore mieux  ;)

Le problème étant apparemment la diminution future des rations qui risque de briser leur "trip" et de leur redonner quelques minutes d'éveil et de conscience. Dangereux tout ça !

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Le lancement 'd'eurobonds', ou euro-obligations, pourrait 'rapidement atténuer la crise de la dette souveraine actuelle', et 'renforcer la résistance' de la zone euro à de futures crises, juge la Commission européenne dans un document qu'elle doit publier prochainement. Dans ce Livre vert, cité samedi par le quotidien italien La Stampa, l'exécutif européen étudie la faisabilité de trois options, dont l'une la moins ambitieuse des trois ne nécessiterait pas de changement des traités européens et 'pourrait être mise en oeuvre rapidement'.

La première option est la plus radicale, mais aussi 'la plus efficace' selon le texte : les euro-obligations se substitueraient aux obligations actuellement émises par les différents Etats membres de la zone euro et elles bénéficieraient de garanties communes.

Une deuxième option serait de créer des euro-obligations bénéficiant également de garanties communes, mais qui ne couvriraient qu'une partie des besoins de refinancement des Etats de la zone euro, ces derniers continuant à émettre des obligations nationales. Moins ambitieuse, elle laisserait 'les Etats aujourd'hui lourdement endettés vulnérables' à un éventuel défaut de paiement, relève la Commission.

Dans ces deux cas, cette mise en commun de la dette nécessiterait un changement du traité de Lisbonne, dont l'article 125 stipule la 'clause de non-renflouement' selon laquelle les Etats doivent assumer seuls leurs engagements financiers.

La troisième option consiste à créer des euro-obligations qui, là aussi, ne se substitueraient que partiellement aux obligations nationales, et pour lesquelles chaque Etat serait cette fois tenu d'apporter des garanties à hauteur de sa part respective d'euro-obligations émises. Les Etats sujets à des taux de crédit élevés "bénéficieraient nettement moins", dans ce scénario, des conditions plus favorables des Etats les mieux notés, admet la Commission. Toutefois, elle ne nécessiterait pas de changement de traité et sa mise en place potentiellement rapide "pourrait, contrairement aux deux autres approches, peut-être aider à faire face à la crise actuelle", juge le texte.

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