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Patrick

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Tout ce qui a été posté par Patrick

  1. Patrick

    [EBRC/Jaguar]

    C'est pas moi qui l'ait dit!
  2. SI j'ai bien suivi c'est pour les designated marksmen non? Et puis les optiques, elles ont pas mal diminué en taille ces dernières années. Une nouvelle version des FIL/FIR serait aisément 2 fois moins volumineuse. Et je ne parle pas de la plus volumineuse pour le FRF2 dont j'ai oublié le nom.
  3. Mais le F-35 est déjà l'avion le plus répandu dans les pays de l'UE! Italie, Belgique, Pays-bas, Norvège, Danemark, Pologne, c'est plus d'utilisateurs de F-35 que d'utilisateurs d'Eurofighters dans l'UE, même sans compter la GB. Avec 90, 34, 37, 52, 27 et 32 avions, ça fait 272 appareils, plus que de Rafale achetés dans toute l'UE France comprise à terme! (225 France + 24 Grèce + 12 Croatie = 257) Si la Finlande achète, il y aura même plus de F-35 dans l'UE, hors GB donc, que d'Eurofighters dans cette même UE (hors GB encore) si les T1 sont envoyés à la casse et pas remplacés en Italie et en Espagne, comme ils le sont en Grande Bretagne. Il faudrait un courage politique ahurissant aux finlandais et l'assurance que les français vont développer aux côtés des finlandais des armes exclusives et à 100% propriétaires, pour que les finlandais acceptent l'offre française dans ce contexte. Et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi ils ne pourraient pas faire la même chose avec les suédois, et au passage multiplier leur profondeur stratégique par deux! Non je le répète, le seul joker des français serait que là tout de suite Vladimir Poutine pète un câble parce qu'un chasseur finlandais a tué d'un coup de fusil son ours de monte apprivoisé dans la forêt (perkele!) ou je ne sais quoi, et se mette à menacer la Finlande de frappes nucléaires, et que la France riposte en se faisant la protectrice atomique de l'Europe tout en proposant de prépositionner en Finlande un escadron de Rafale armés d'ASMP-A puis plus tard d'ASN4G... Et ce au mépris complet du TNP! Autant dire qu'on peut continuer à fantasmer, ça n'arrivera jamais. edit: Du coup à raconter des âneries j'ai oublié la fin de la démonstration: Ou alors, autre hypothèse, c'est que l'aspect "UE" est secondaire et que les finlandais ne se demandent pas "comment faire plaisir à l'Europe?" ou bien "comment être interopérables avec les européens?" mais plutôt "comment défendre notre pays le mieux possible avec nos doctrines et nos matériels". La mobilisation observée aux USA de ce point de vue porte donc en son sein un certain nombre de points clivants: Pourquoi s'en faire si le F-35 est forcément le meilleur et le moins cher comme en Suisse? Pourquoi une mobilisation de toutes les agences pour gagner? Quel est le danger? Quelles garanties supplémentaires doivent-elles être apportées à la Finlande?
  4. Et ça y est, ils sont là. Dans nos posts, dans nos sujets... J'invoque @Shorr kan. Dis voir, c'est pas vrai qu'on répète depuis des années qu'il faut qu'on fasse un think tank sur le forum? Maintenant ils viennent nous piquer nos idées! C'est malin! ... Bienvenue sinon.
  5. Patrick

    La Force aérienne suisse

    Et juste comme ça vous m'avez définitivement perdu. Le Gripen E s'est vendu (que ça nous plaise ou pas en France) et le Brésil compte en reprendre, quant au Rafale, malgré les quolibets qu'il subit depuis 30 ans maintenant, il continue de se vendre bon an mal an, et dans un monde où les avions de "4e génération" sont encore vendus et perçus comme utiles, ça n'est pas près de s'arrêter. PS: en fonction des conditions d'emploi, les chiffres observés pour le Rafale, depuis plus de 10 ans, vont grossièrement de 11000€ à 28500€ en opérations de haute intensité par heure de vol. On sait qu'en France un Rafale coûte environs 4 millions d'€ par an et vole environs 275h. Ça ferait à peu près 14545€ par heure, mais rien d'officiel à ce niveau. On sait aussi que depuis le contrat RAVEL (RAfale VErticaLisé) la disponibilité, même en temps de paix et en métropole, est passée à 76%. Voilà, vous avez des chiffres, vous pouvez donc comparer avec les autres. De rien.
  6. Patrick

    Le F-35

    Pas à terme en tout cas j'espère! (disons à horizon 20 ans soit 2042) ce serait complètement insensé! Mais ça peut aussi vouloir dire que seuls les gros utilisateurs de l'avion génèrent les devises attendues à court-moyen terme.
  7. Mouais. Une petite réserve quant au Gil Mihaely de chez Causeur () qui balance pas mal d'éléments de langage très subtils... Enfin bon c'est RT.
  8. Maintenant remplaçons. "amputation des mains" par "destruction des monuments historiques vieux de milliers d'années en Afghanistan, Syrie, Irak, etc". C'est toujours aussi peu choquant?
  9. Tu n'y es pas, c'est en réalité un travail de son éditeur de contenu. JL parlait en réalité du Typhoon, de BAE, et de la Grande Bretagne, à la place de "Rafale", "Dassault" et "France". Son éditeur a simplement remplacé automatiquement les premiers termes par les seconds dans son logiciel de traitement de texte. La magie de l'informatique.
  10. Patrick

    Le F-35

    Tiens ils recommencent avec ça... Comme si c'était le A-10 qui coûtait cher à l'USAF. Go f yourselves penta-goons! You won't have mah Warthog! BRRRRRRRRRTTT!!!
  11. Patrick

    Le F-35

    2:12:30. Précisément. Pas "12:12". L'homme qui parle est le "colonel Matthew de l'USAF, 3700h de vol comme pilote de combat et pilote d'essai, ex-pilote de B-2, de C-130, "E-48" (erreur de lecture, c'est "E-4B", alias le "doomsday plane" sur base de B-747) il a servi au Pentagone et à STRATCOM, et est au moment de la vidéo responsable à Rammstein AFB des exercices majeurs comme Atlantic Trident 2021." Un parfait amateur donc. La citation qui nous intéresse à 2:12:30, je retranscris mot pour mot: "Moi je viens d'un environnement furtif, vous avez deux formes de furtivité, vous avez la furtivité passive... et active. Les américains on a beaucoup investi dans la furtivité passive pendant des années et des années, en commençant avec le SR-71, ensuite vous avez le F-117, vous avez le B-2, vous avez le F-35, F-22... Mais, je crois que c'était une erreur parce qu'on a oublié la guerre électronique, et vous la France vous avez continué dans la guerre électronique, et c'est un de vos éléments, je dirais, clés, et dont vous êtes très très, je dirais presque maîtres, nous il faut, les américains, qu'on revienne là-dessus. Vous la France vous avez... vous savez très bien que la furtivité dans le sens des matériaux c'est important et je pense qu'on le verra dans le SCAF. Mais ça c'est un changement aussi qu'on va voir, mais je reviendrai là-dessus, la chose à se rappeler c'est que LES DEUX sont importants, et les deux doivent être intégrés dans un système pour ça soit... pour que ce système ait du succès." Fin à 2:13:40. Voilà, désolé qu'un ex-pilote de B-2 parle de furtivité active... Ce qui est exactement la même chose que de l'annulation active. A-t-il voulu plaire à ses hôtes français par politesse et pour leur dire ce qu'ils veulent entendre? Bien possible. Personne ici ne pense que les USA ne sauraient "pas faire de la guerre électronique" ou je ne sais quelle autre ânerie. Tout le monde se doute bien que le F-35 et d'autres avions sont richement dotés en ECM et ECCM divers, ou en modes exotiques utilisés par les antennes distribuées autour des avions. Il a revanche il a entièrement raison sur le fait que les deux types de furtivité sont indispensables. Et personne sur le forum n'ira dire que le Rafale est aussi furtif passivement qu'un F-35. Oh voyons Herciv, tout le monde ici sait bien que les antennes que tu bricolais dans ton garage servaient à détecter les grenouilles sauvages dont les coassements empêchaient les vignerons français de faire la sieste. Les ennuyeux batraciens étaient ensuite engagés à l'aide de mortiers de 50mm modèle 37 connectés au Minitel (c'était une autre époque). Il ne faudrait donc pas commencer à faire croire aux gens que tu y connais quelque chose en matière de radars.
  12. Patrick

    Marine Grecque

    Allemagne, Italie, Espagne pour la fourniture d'armes. Ah mais qui donc est partenaire de TAI sur leur projet T-FX? Dassault Système qui fournit sa suite de conception logicielle. On peut donc donner des leçons à juste titre, mais pas trop quand même. Il fut un temps où on markettait beaucoup de choses en turquie. Aster, Leclerc...
  13. Les miens n'étaient pas de ceux-là. Au contraire. Et certains ont tout risqué, de 1939 à 1944. Certes. Restons-en là.
  14. Patrick

    Le F-35

    Je pense que sur les F-35 américains cette capacité est tout à fait à l'état de l'art. C'est sur les F-35 export qu'elle pourrait être dégradée, et même, dégradée par incrémentations successives en fonction du client. Et souvenons-nous que depuis quelques années les plaquettes publicitaires parlent de "virtual stealth" pour le F-15X, le Gripen E, l'Eurofighter P3E... etc. Rien de choquant à cela. Sauf quand ce sont les français qui le font bien sûr. Avant ils étaient moqués, maintenant ils sont ignorés. Étonnant. Les US avaient un PESA dans le nez du B-1, et des AESA dans les bas-joues du B-2. Deux avions supposés disposer d'une certaine capacité furtive, limitée pour le premier, maximale pour le second. Je pense que les ingénieurs de Rockwell et de Northrop Grumman avaient parfaitement conscience des interactions entre ces différentes caractéristiques et des possibilités tactiques que cela offrait, et donc des développements liés à la détection et à la guerre électronique qui devaient y être associés.
  15. Oserais-je suggérer que si les allemands avaient gagné en 14-18 ou en 39-45 il y aurait certainement eu en Afrique une ambiance "un peu" différente de celle de la si terrrrrible colonisation française, une ambiance qu'ont connu les Hereros de Namibie dès 1904 par exemple (hitler avait alors 15 ans, je doute donc qu'il ait été à la manoeuvre). Et que par conséquent les soldats français de métropole sont aussi bien morts pour leurs camarades africains que l'inverse?
  16. Moins de consommation, moins de pollution, plus de rayon d'action. Une preuve de plus que le B-52 va rester. Contrairement au B-1, hélas.
  17. Patrick

    Le F-35

    Vous n'ignorez pas que le RBE2 AESA est opérationnel sur Rafale depuis 2012, n'est-ce pas? Et que le RBE2 AESA est rétrocompatible avec n'importe quel Rafale équipé de RBE2 PESA sans retour à l'usine? Qu'il n'y a donc pas beaucoup de différence entre les logiques qui président au fonctionnement des deux antennes, et que le RBE2 PESA vole depuis 1992? Vous imaginez bien que la France ayant mis en service actif deux radars à balayage électronique, dont un radar AESA de chasseur, possède certainement une bonne connaissance des relations entre un système capable de détection par interférométrie, de DRFM, sans doute d'annulation active (?), comme la suite Spectra, et un radar à balayage électronique, qui plus est AESA?
  18. Le radar transhorizon Nostradamus français a repéré un B2 volant au-dessus des Balkans en 1999...
  19. Et détection ne vaut pas interception non plus donc rien ne dit qu'en l'absence d'un réseau intégré apte à faire de la désignation d'objectif de manière distribuée, la discrétion du F-35 (sauf sans doute dans l'infrarouge?) lui assurant une certaine survivabilité même lors des phases d'interception par les appareils russes qui seront aptes à l'engager, ne lui garantisse pas de pouvoir soit vaincre la menace, soit de se dérober à temps pour échapper aux défenseurs. C'est cette argumentation sur le fil du rasoir qui doit faire chauffer les cerveaux en Finlande en ce moment. Cependant, si les finlandais n'envisagent pas de s'engager trop loin dans la profondeur du dispositif russe, ces considérations redeviennent caduques, puisque le F-35 tiendrait dans ce cas le rôle d'une sorte de camion lance-missiles de croisière, mais volant, et furtif face aux radars de chasseurs en bande X et aux radars de surveillance en bande S. Ah et puis il y a l'énigme Su-57 dont je n'ai pas parlé, et qui peut là aussi guider la politique d'équipement finlandaise.
  20. Peut-être déjà posté, un papier d'une fondation liée à Chevènement, trouvée dans un article de Marianne: https://www.fondation-res-publica.org/attachment/2208022/ L’Europe de l’armement, vecteur de puissance ou braderie des moyens de notre indépendance ?
  21. En fait ça dépend même de savoir si les coûts actuels et passés du F-35 norvégien seront ceux des F-35 finlandais dans le futur. Est-ce que les norvégiens ont essuyé les plâtres et surconsommé des ressources budgétaires? Est-ce que le niveau de préparation est le même impliquant du temps-homme supplémentaire pour accomplir les mêmes missions et obtenir les mêmes effets? Qu'est-ce qui aura changé entre les anciens et les futurs LRIP? Etc. Si LM a pu s'engager en Suisse sur 10 ans est-ce que ça suffira aux finlandais? Si LM a fait une offre pour 64 avions dans le budget demandé par les finlandais, est-ce que ça signifie que tout va se jouer sur les scénarios d'emploi des équipements et des armes plus que sur l'usage "courant" des avions, qui sera plus limité, comme en Suisse? La Finlande l'acceptera-t-elle? Par exemple, quel sera le poids des méthodologies utilisées par les officiels finlandais et de leurs conclusions pour déterminer s'il y a ou non surconsommation de munitions et de pièces avec certaines offres ou non? Tout ça fait beaucoup de variables. Un indice de ce qui peut montrer que l'offre LM passe au forceps en Finlande ce sont les armements air-air où on voit qu'il n'y a quasiment plus de stock une fois les armes tirées par le parc d'avions en ligne. Est-ce que c'est un choix assumé pour limiter les coûts et surtout pour avouer que l'éventualité de combats aériens prolongés n'est pas prise en compte? *** Je me permets une digression pas hors-sujet mais en partie hors-F-35. Bien que ce soit en apparence une réelle lacune de l'offre LM, c'est aussi ce qui me laisse croire que le F-35 est, dans le contexte finlandais, destiné à offrir à la Finlande une posture d'offensive à outrance dès les premiers moments du combat, où, en cas d'attaque russe ces avions préservés et tenus en état d'être déployés vers des bases dispersées, devront mener sur des périodes très courtes sur laquelle leur taux de disponibilité courant par mois n'influera donc presque pas, ou très peu, des opérations de frappe longue distance sur les dépôts russes pour retarder le plus possible l'avancée russe en territoire finlandais, comme pendant la guerre d'hiver. Les F-35 deviendraient ainsi des moyens quasi-consommables devant mener une riposte stratégique conventionnelle. C'est exactement comme ça que les Mirage IV et même les 2000N devaient être employés au plus fort de la guerre froide. Il n'y aurait en effet simplement aucun endroit où retourner après un échange nucléaire majeur. Mais une fois cette carte jouée, que restera-t-il? Sinon une intervention étrangère pour aider les finlandais, intervention qui pourrait aussi bien être américaine qu'européenne. Et dans ce contexte, sachant que l'Europe sera "obligée" de porter assistance à un état-membre, ne vaut-il pas mieux avoir un partenariat militaire fort avec les USA autour de son produit de défense phare, le F-35, en plus de cette option européenne d'ores et déjà sécurisée, afin d'avoir deux alliés garantis au lieu d'un? De fait, devant cette éventualité d'une utilisation "à rebrousse poil" de l'aviation de combat finlandaise, par rapport à ce qui est prévu aujourd'hui, mais dont on voit les prémices au-travers de l'usage prévu des LRASM intégrés sur les F/A-18C/D finlandais et considérés comme des "balles d'argent" là-bas, je me demande bien ce que la France peut offrir pour emporter la mise. À part le prépositionnement d'armes nucléaires au mépris du TNP, traité qui s'il semble certes avoir du plomb dans l'aile suite à AUKUS, ce qui constitue une opportunité qui pourrait justifier un changement doctrinal français, ne peut malgré tout pas être balayé d'un revers de main. Du moins pas en si peu de temps, ni même sans une modification de la posture russe. De plus, l'usage des armes nucléaires françaises est en théorie déjà assuré par le traité de Lisbonne, section 2 article 7: « SECTION 2 DISPOSITIONS CONCERNANT LA POLITIQUE DE SÉCURITÉ ET DE DÉFENSE COMMUNE » [...] "7. Au cas où un Etat membre serait l’objet d’une agression armée sur son territoire, les autres Etats membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l’article 51 de la charte des Nations unies. Cela n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains Etats membres." Bref, je ne vais pas partir dans tous les sens ni en hors-sujet total sur la politique européenne, mais je suis de plus en plus persuadé que tout va dépendre du niveau de fiabilité minimal optimum que le F-35 pourrait offrir dans des profils de missions de strike sur des bases russes autour de Mourmansk et de Saint-Petersbourg. Songeons seulement que 64*2 JSM ça fait 128 missiles de croisière discrets qui peuvent frapper des cibles relativement loin en arrière du front russe. Si les configurations passent à 6 ça donne 384 de ces armes, par sortie de toute la flotte théorique de 64 avions. En deux sorties, 868 missiles. Il n'y aura peut-être pas besoin de plus, et surtout le tempo opérationnel, si pas ralenti par ces coups de boutoir, obérera peut-être toute opération terrestre de défense de zone côté finlandais. C'est d'ailleurs bien pour ça que l'on propose d'intégrer une configuration à 4 JSM pour le Rafale finlandais. Alors certes ça n'explique pas pourquoi, dans ce contexte, la Finlande n'opte pas plutôt pour des lanceurs mobiles de missiles de croisière ou d'autres types d'armes. Mais rien ne dit qu'elle n'y viendra pas non plus. On peut offrir 350 heures de vol par Rafale par mois, mais il n'y aura peut-être même pas besoin de ça parce que la guerre ne durera pas un mois de toutes façons. Tout reposera au contraire sur la survivabilité face aux très denses réseaux de radars russes, et sur l'emport de munitions stand-off à longue portée. C'est dans cette optique d'ailleurs que l'offre de SAAB d'ajouter de la profondeur stratégique aux forces finlandaises en utilisant le même avion, est presque plus solide que l'offre française.Alors si en plus avec une coopération politique auprès des USA les finlandais peuvent accéder à tout un réseau de données enrichi de reconnaissance satellite temps-réel, voire à une capacité à échanger directement des informations avec les F-35 norvégiens, les polonais, les danois, voire les belges et les néerlandais qui restent intéressés par ce qui se passe en mer du Nord et Baltique, l'offre française ne pourrait s'aligner qu'en offrant beaucoup plus de choses à la Finlande, qui ne place peut-être pas son indépendance, au sens autarcique du terme, aussi haut que cela dans la liste de ses priorités, face au spectre d'un nouveau grignotage de son territoire, qui, même s'il semble idiot, gagne en crédibilité par principe suite aux cas des guerres de Géorgie et d'Ukraine. J'en arrive à la conclusion que l'offre F-35 est taillée pour l'attaque de riposte immédiate, et que dans ce contexte seul le prépositionnement d'ASMP-A en Finlande, ou l'existence d'un missile à très très longue portée (plus de 1000km) furtif à coût maîtrisé, durée de vie importante, qui puisse être emporté en grand nombre, et proposé comme armement stratégique principal, pourrait sauver l'offre Rafale. Ce second armement n'existe pas, mais le premier bel et bien. Peut-être est-ce l'unique tabou qui doit sauter, pour le meilleur et pour le pire? Un article prophétique de février 2020: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/dissuasion-nucleaire-les-quatre-convictions-d-emmanuel-macron-839281.html Par ailleurs, Emmanuel Macron a appelé les Européens à "proposer ensemble un agenda international de maîtrise des armements". En effet, la fin du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI) et les incertitudes sur l'avenir du traité New Start laissent entrevoir d'ici à 2021 "la possibilité d'une pure compétition militaire et nucléaire, sans contraintes, comme nous n'en avons plus connu depuis la fin des années 1960". Et de demander sur ce sujet "une position très claire de l'Europe, qui tienne compte à la fois de l'évolution des armements contemporains, notamment russes, qui pourraient impacter notre sol, et des intérêts des Européens - de tous les Européens, y compris au Nord et au Centre de l'Europe". Car les traités en vigueur encore il y a quelques années ne protégeaient plus certains pays d'Europe. Il est question aux USA de la notion de "unfair advantage", un "avantage injuste". La France dispose de la possibilité d'offrir un avantage injuste à la Finlande en rendant inacceptable toute remise en cause de sa souveraineté s'il en prenait l'envie à la Russie, ce que les USA, sauf à envisager un repositionnement des B61-12 au sein de tout pays équipé de F-35, ne peut offrir. Surtout que même à ce moment, une B61-12 largué en altitude ne fera au grand maximum qu'une vingtaine de km et détonnera en générant 50kt d'équivalent TNT, là où un ASMP-A même tiré au ras du sol volera sur 300km (et environs 2 fois plus si tiré en altitude) à une vitesse au moins bisonique, ce qui place ce missile dans une gamme de portée supérieure à la fois au JSM et au SCALP-Storm Shadow ou Taurus KEPD. Et l'ASN4G arrive. Peut-être est-il temps d'abatte cette carte du prépositionnement d'armes nucléaires françaises en Finlande? Ou de la participation des finlandais à des exercices Poker? Ou ne le juge-t-on pas opportun par retenue? Le moment est pourtant très bien trouvé, en pleine crise des sous-marins australiens qui seront nucléaires, ce qui a fait dire à la Chine que l'Australie était "désormais une cible légitime pour ses armes nucléaires". Si le même genre de réactions pouvait être obtenue de la part de tonton Poutine, cela augmenterait d'autant les chances françaises, et paradoxalement réduirait aussi le risque pour les russes d'avoir directement à leur frontière l'outil de collecte de données air-air et air-sol le plus connecté des USA... Comme quoi quand Corporal Frisk parlait du nucléaire et du Rafale, il n'avait peut-être pas tort. C'est peut-être le prochain débat qui surgira (ou resurgira pour les pays déjà concerés par le pré-positionnement des B61) autour du F-35 en Europe.
  22. Patrick

    L'Inde

    Justement un article de The Print répond à tes remarques: https://theprint.in/defence/behind-iafs-new-deal-for-mirage-2000-spares-is-a-40-year-saga-of-missed-opportunities/739614/?amp C'est évidemment plein d'erreurs mais c'est illustratif sur la prise de conscience des indiens Behind IAF’s new deal for Mirage 2000 spares is a 40-year saga of missed opportunities India had opportunity to manufacture Mirage 2000s twice, in 1980s and 2000s. Affirmation cavalière. But now, it has to buy phased-out aircraft to keep its fleet of 50 going. SNEHESH ALEX PHILIP25 September, 2021 New Delhi: The Indian Air Force signed a contract worth about Rs 300 crore with a French private firm on 31 August for the purchase of phased-out Mirage 2000 aircraft to be used as ‘Christmas trees’ for spares. The French Air Force has fully phased out Mirage 2000s in favour of the Rafale, Heu, non. but India currently has a fleet of 50 Mirages still in service. This is the second deal the country has signed in the last one year to ensure spares for them — sources said the IAF had last year also signed an agreement with the French Air Force for supplying 16 phased-out Mirages, whose delivery was completed this year. Nearly half the Mirage fleet in India has gone through an extensive upgrade, increasing the aircraft’s life-cycle. Ce n'est pas le but premier de la mise à jour. But the upgrade process is slow. Upgrades mean that India’s Mirages will fly for at least another decade. Vu l'argent dépensé c'est bien plus que 10 ans. And hence, a need was felt to ensure that there are enough spares in supply for the aircraft. “Slowly, the Mirages are being phased out by countries which were using them. Production of spares will decrease over time, and eventually, they will have to be produced especially for us. This means that the cost will rise significantly, and hence, steps are being taken to ensure that we have spares in supply,” a source in the defence and security establishment told ThePrint. Sources made it clear that contrary to certain reports, the steps taken by the IAF are “for supporting the existing fleet and improving availability”, and not for adding to the inventory of India’s Mirage 2000 fleet. “The deal is not for aircraft which can be flown,” a second source said. Explaining the thinking behind the 31 August deal, sources said the Mirages purchased will come in containers as knocked-down versions. “There are parts of an aircraft which are used till breakdown; for example, the wings. If tomorrow any of our aircraft wings develops a crack, the wing from the second-hand aircraft can be used. Similarly, while Indian Mirages have a more powerful engine, 80 per cent of our engine is the same as the original, and hence many parts can be used as well,” a third source said. Air Marshal Anil Chopra (retd), director general of the Centre of Air Power Studies, welcomed the move. “It is a brilliant move to buy second-hand or phased-out Mirages to cater to future needs of spare parts. This will ensure that in future, it will not be expensive to maintain an aircraft that is being upgraded, and will be in use with India for at least a decade more,” he told ThePrint. How Mirage came to India in the 1980s The IAF might now be working overtime to ensure Mirage spares are not an issue, but it must be noted that India twice missed the opportunity to manufacture the aircraft — once in the 1980s and once in the 2000s. Sources explained that in 1980, the US decided to sell Pakistan the F-16s, which would have given Islamabad a potent edge over New Delhi when it came to air power. The IAF, along with then-PM Indira Gandhi, zeroed in on the Mirage 2000, which was still at the prototype stage. L'avion avait son premier vol en 1978 et est entré en service en 1981, parler de prototype est un peu abusif. The Mirage was reportedly first offered to India in 1979, to scuttle any further purchases of the Anglo-French Jaguar fighter. Unlike the Jaguar, which was selected after proper evaluation, the Mirage was purchased in almost a single-vendor situation, a move that led to a lot of allegations, just like the deal for 36 Rafale fighters did in 2017. Incidentally, the Mirage and the Rafale both have the same manufacturer, Dassault Aviation. The talks between India and France were initially for the purchase of 150 Mirages, of which 100 would be manufactured in India by the HAL. But in late 1982, India went in for 40 aircraft, with an option to order 110 more. One of the reasons for this was pressure by the Soviets, who had suddenly offered their MiG-29. Angad Singh, project coordinator at the Observer Research Foundation, said until that time, “the Russians had attempted to deny even the existence of the MiG-29”. “They suddenly offered it to India, including licence production. India bought limited quantities of both aircraft, with the thought that domestic production would be decided based on which aircraft was preferred after a few years of in-service evaluation,” Singh said. The USSR, which was offering the MiG-23ML, switched to the MiG-29, which it had developed as an answer to the US’ F-16. The MiG-29 was evaluated in February 1984 by India, and a contract signed in November 1985. The training of Indian pilots for the Mirage and the MiG-29 happened almost simultaneously, said Air Marshal Chopra, who brought the first set of seven Mirage 2000 aircraft to India in June 1985. However, political unrest in the late 1980s and the financial crisis of the 1990s meant that any plans to manufacture either the Mirage 2000 or the MiG-29 were shelved, Angad Singh added. The original plan for the Mirage 2000 was that the 110 that were ‘optional’ were to be made in India — 45 from kits and 65 from raw materials — and a decision was to be taken by mid-1984. Then, when the Soviets offered the MiG-29, the planned Mirage licence production was put on hold, and then the MiG-29 was contracted about a year later, Singh said. He added that in 1982, India even paid extra to keep the production option open while waiting to decide. Fresh attempt to make Mirage in India after Kargil The Mirage 2000 was showcased in all its glory during the Kargil conflict of 1999, when it was able to fire ‘smart bombs’ — American Paveway laser-guidance kits — to pound enemy positions. The IAF wanted more fighters, and Dassault Aviation, which was planning to close down its Mirage 2000 production line, offered to transfer it to India. C'est bien la première fois que je lis ça... In September 2000, India ordered 10 more Mirage 2000s, besides the ones that were ordered from time to time to replace those lost in accidents. The IAF was thrilled with the French offer, because this meant it would be able to get the latest version of the aircraft, known as the Mirage 2000-5. However, sources said the Atal Bihari Vajpayee-led NDA government in power at the time dithered because of past corruption scandals. By 2004, India had decided to go in for a global tender for the Medium Multi-Role Combat Aircraft (MMRCA), rather than manufacture the Mirage 2000. Two years later, Dassault pulled its Mirage offer, and started pushing for the Rafale instead. L'histoire c'est pas plutôt que comme la ligne de production du Mirage 2000 fermait et qu'il était hors de question de la refiler à HAL, l'Inde a lancé sa compétition MMRCA qui sinon n'aurait pas eu lieu? It was only in 2007 that a global Request for Proposal (RFP) was issued, in which the Rafale emerged as the winner in 2012. Et au début ils auront fait toutes les crasses possibles à Dassault jusqu'à reléguer le Rafale dans un coin lors du salon Aero India lors duquel un officier indien proposera même de mieux placer l'avion en échange de 20.000 roupies... (Edited by Shreyas Sharma) Voilà ça a le mérite d'être illustratif. Ce serait un peu dommage que maintenant que l'Inde a une capacité de production ou d'assemblage même partiel sur son sol elle laisse passer sa chance avec le Rafale...
  23. Pour comparer: (2019) https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/l-entretien-chaque-rafale-coute-plus-4-millions-an-191625 Même en imaginant un Rafale F4.2 suréquipé à 120 millions d'€ pièce (pourquoi pas) et au coût de 5 millions d'€ par an (au lieu de 4 actuellement), contre un F-35 à 60 millions d'€ pièce (pourquoi pas) mais toujours à 10 millions d'€ par an, les deux appareils arriveraient à des coûts cumulés équivalents au bout de 12 ans, après quoi net avantage Rafale. En envisageant que les coûts du F-35 baissent de 25% à 7.5 millions d'€ par an pour X raison (simulateur) les deux avions arriveraient à l'équilibre au bout de 24 ans, après quoi avantage Rafale. Du coup ça expliquerait mieux pourquoi les prix garantis sur 10 ans en Suisse ont servi de base de travail. Effectivement, avant 10 ans, du fait d'un prix de vente fly away potentiellement très inférieur, le F-35 finirait moins cher. C'est après que ça se corse. Mais d'ici là on sera en 2042 et le monde aura bien changé. C'est dans 20 ans. Et puis restera les arguments-type "un F-35 vaut 2, 3, 4 appareils de modèle XYZ". Bon dans le cas du Rafale on sait que c'est faux, au moins en ce qui concerne la disponibilité et la capacité à durer dans le temps sur plusieurs semaines. Mais les finlandais n'envisagent peut-être même plus la guerre avec la Russie sous cet angle-là, plutôt sous forme de "surge" massif avec délivrance de missiles de croisière furtifs sur les objectifs stratégiques russes pour casser leur logisitique dans la profondeur et leur interdire de pousser l'avantage au sol. La seule manière pour la Russie de durer dans ce contexte étant alors d'opérer elle aussi depuis des routes préparées en ayant dispersé ses moyens. Éventuellement avec des chasseurs VSTOL dont elle ne dispose pas aujourd'hui.
  24. Je me rappelle avoir lu il y a une grosse décennie que 50% de la population de Vladivostok était d'ascendance chinoise, ce qui faisait craindre une tentative d'annexion culturelle politique et économique aux russes. Est-ce encore le cas?
  25. Oui si tu veux. La quoi? Les quoi? ???
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