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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Ici on cause MBT ....

    Les mêmes halons que depuis toujours, en extinction incendie : R1201 (plus produit) ou plutot R1301 (ou R13B1). C'est totalement inerte et ininflammable. L'utilisation en frigorigène est marginale pour ces deux composés.
  2. La dissuasion du faible au fort doit être conceptualisée, doctrinalisée, pour être réellement une dissuasion. Le terrorisme n'est pas un outil de dissuasion car on peut lutter contre (plus ou moins efficacement, certes, mais plutôt efficacement en général, passé la première surprise). La dissuasion ne dissuade que si elle est inévitable et incapacitante.
  3. Celui qui est sur cette page est a-dimensionnalisé : Le graphique est légendé sur la page, avec quelques explications. Je n'ai parcouru qu'en diagonale, je ne garantis donc pas la pertinence complète du propos. Globalement, l'allure des courbes (les abaques) est plus conforme à ce à quoi je m'attendais.
  4. Le schéma de G4lly me surprend un peu : pour moi, le seuil de survitesse était constant en valeur au pitot ... mais diminuait avec l'altitude, en vitesse/sol, du fait de l'abaissement du mach critique avec la diminution de pression et de densité atmosphérique. Va falloir que je révise la méca-flu et la mécanique de vol, moi.
  5. Ben ... la poussée dépendant de la masse d'air accélérée par le moteur et de la différence de vitesse donnée à cette masse, quand on vole déjà vite et haut, dans un air peu dense, les variations de puissance fournie doivent être relativement marginales en fonction des différents régimes - hors ralenti, et post-combustion pour les appareils qui en sont dotés. C'est comme ça que je comprends la situation.
  6. FATac

    Republic of Korea Air Force

    On est marginalement HS, mais les CDVE n'ont pas nécessairement à voir avec l'instabilité naturelle de l'avion. Sur un avion instable, elles sont un auxiliaire précieux si l'on veut éviter que le pilote passe son temps à échapper au crash, mais ne sont pas absolument indispensable (en fait, si, mais en théorie, non). Sur un avion naturellement stable, elles permettent plein de choses pratique : automatisation poussée du pilotage (qui devient alors bien plus qu'une simple centrale de tenue de cap et d'altitude), réaction quasi instantanée aux petites perturbations aérologiques, compensation automatique ou presque des configuration dissymétriques ou lors du largage des charges, etc. Cela allège aussi nettement la charge du pilote pour les actions de pilotage - il devient disponible pour mener le reste de la mission. Même un vieil appareil peut se voir transformé (en bien) si les CDVE sont bien conçues. Il ne devrait pas y avoir de différence par rapport à un avion (stable) conçu autour de ses CDVE, comme l'A-320 ou le Mirage IV.
  7. FATac

    Marine chinoise en 2020

    En tout cas, l'ex-Varyag, pour un PA d'entrainement, il va finir par être rudement bien armé/équipé ! Sinon, c'est impressionnant de voir, sur toutes les photos, qu'il est toujours en train de pisser par un évent ou par un autre (en général par un grand nombre d'évents ou d'échappements). Je le pensais branché sur les fournitures énergétiques et fluides du chantier, pendant les travaux. Il semble plutôt qu'il soit autonome ...
  8. FATac

    Gripen

    "intelligence", en anglais, ça se traduit par "espionnage" ou "renseignement". Ca n'a rien à voir avec des capacités de réflexion ou deux sous de jugeote. Avec du renseignement, on a une bonne idée de ce qu'on va rencontrer si l'on intervient. On met alors sur la table les moyens nécessaires pour que ça se passe sans douleur pour nous (qui que soit le "nous" en question, ça marche toujours pareil). Si le renseignement dit "c'est trop gros pour nous, on ne peut pas y aller sans se faire tailler un short", effectivement, on ne va pas aller protéger les populations civiles. C'est ça la vraie vie, et la dissuasion n'y est pas que nucléaire ...
  9. FATac

    Questions en vrac

    Non, non. To deliver weapons signifie bien qu'elles sont livrées (à domicile !). C'est un understatement, un euphémisme très apprécié en humour anglais. La livraison est parfois brutale, mais elle n'en reste pas moins un transfert (éphémère) de propriété. =) Pour le "release" des bombes, c'est juste à prendre comme l'action, au moment du tir. Cela fait partie du "deliver" qui est plus large et prend en compte aussi bien l'acquisition de la cible et le largage que le vol puis la réception par la partie adverse.
  10. FATac

    Mirage 2000

    Pour ma part, je considérerai que les trois appareils remplissent les trois rôles, chacun avec les moyens technologiques qui sont les siens, à l'époque où ils sont conçus/construits. L'Interception, c'est une action de Défense Aérienne menée le plus rapidement et le plus tôt possible. La Défense Aérienne repose sur des capacités d'Interception. Quant à la Supériorité Aérienne, est ce qu'on ne peut pas la définir comme de la Défense Aérienne en avant du front (une défense offensive, quoi) ?
  11. FATac

    Republic of Korea Air Force

    On est HS, là, mais le PW-F100 du F-16 (ou le GE-F110) pousse plus que le M-53P2 au banc, mais il semble que ce soit loin d'être le cas à toutes les altitudes et toutes les vitesses. Des cochers US ont eu des surprises en voyant les capacités de reprise de M2000 en exercice, à des régimes ou leur gros bourrin se montrait très vaseux. Comme quoi les chiffres de poussée brute, au banc, ne sont pas forcément significatifs des performances réelles par la suite.
  12. Nos amis suisses doivent connaître les fantaisies de Plonck et Replonck ... Quelques unes de leurs cartes postales ont un thème militaire. C'est décalé, et ça prête souvent à sourire : http://www.plonkreplonk.ch/?a=8,64
  13. FATac

    Navy quiz

    C'est trop facile quand tu linke directement l'image sans changer son nom et l'héberger ailleurs, Chevalier Gilles. ;)
  14. C'est très chouette, en fait : ça permet de poser les eurofighter sur les parois du chateau, ça gagne de la place sur le pont - et ça explique mieux le design à 2 chateaux pour le CVQE.
  15. FATac

    Cuirassé

    Il est communément admis que le HMS Conqueror a tiré 3 torpilles Mk 8 mod 4 de 21 pouces, qui sont des torpilles conventionnelles non guidées, avec une charge de 365 kg. De ces 3 torpilles, 2 ont fait but sur le Belgrano avec le résultat que l'on sait (abandon du navire 20 minutes après l'attaque). Le Conqueror emportait aussi des torpilles plus modernes, des Mk 24 Tigerfish guidées par fil, mais des doutes subsitaient à l'époque sur leur fiabilité - d'où la salve de Mk 8. La Mk 8, conçue en 1925, a ainsi été utilisée opérationnellement jusque dans le milieu des années 80. Comme quoi, c'est dans les vieux pots ...
  16. Juste sur ces deux points ... La souveraineté d'un état s'exerce aussi à l'extérieur : c'est aussi bien la non-allégeance d'un état à un autre plus puissant ou à une entité supra-nationale (voire extra-nationale) que le fait que les ressortissants français continuent à dépendre du droit français, en plus du droit du pays où ils se trouvent. Le premier aspect est ce qui nous permet d'agir contre l'avis d'autres pays, ou de structures comme Al Qaïda ou AQMI. Notre état est souverain, pas inféodé, donc il fait ce qu'il veut et impose ce qu'il veut à ses ressortissants. Le second volet est celui qui justifie les interventions pour sauver les équipages des Tanit ou Carré d'as, l'évacuation cafouilleuse des français du Japon post-Tsunami, ainsi que les poursuites, en France, contre les époux Courjault pour des Infanticides en Corée, ou bien aussi le soutien au plus haut niveau envers Florence Cassez. Je ne parle que des cas les plus emblématiques, mais les consulats regorgent d'anecdotes où leur service, et donc l'Etat, a du sauver les miches de touristes ou d'expatriés qui se sont mis profond dans la m...e comme des grands Certaines personnes de mon entourage ont une opinion similaire, mais c'est loin d'être la majorité. Une autre partie ne voudrait pas avoir du sang sur les mains quand elle tient son journal. Accessoirement, ceux que je connais qui pensent ainsi - ils sont payés pour prendre ce risque, ils sont interchangeables, s'il tombe un autre prendra la place, ils ont des assurances, ça fera vendre, etc - pensent la même chose de nos soldats. Pour eux, la vie de l'un n'a absolument pas plus de valeur que la vie de l'autre. Ils sont à Égalité sur ce point, mais le militaire bénéficiera de la Fraternité quand le journaliste profitera de la Liberté. ;)
  17. Quand j'ai vu ce fil, je me suis dit : "Ouh ! Brûlant ! Ne touche pas à ça !". Et puis, comme ça prête à polémique, j'ai finalement eu envie de répondre. J'ai énormément de choses à dire à ce sujet et mon opinion là-dessus est brouillonne et confuse, mais elle est arrêtée et définitive. Je vais tenter de structurer et d'être clair, mais ça ne va pas être facile. Je sais que ce que je vais dire ne va pas m'attirer que des amis, et je m'en excuse par avance pour ceux que je vais choquer. Je vais tenter de le dire dans des formes qui restent acceptables pour la modération. Enfin, pour terminer les mentions liminaires, je vais dire que je vais me concentrer sur la question du sujet, en ignorant volontairement les liens donnés par Suchet. Je vais m'exprimer sur le fond, façon philo, plus que sur la forme et la juxtaposition des informations. Que vaut la mort d’un soldat français face aux journalistes ? Allons-y, donnons la réponse qui fâche et à laquelle tout le monde s'attend vu la tournure de la question : rien. La question induit la réponse. Si la réponse est choquante, la question ne l'est pas moins - pour moi. Je vais essayer de justifier. Qu'est-ce qu'un Soldat Français ? (je lui donne des majuscules pour définir le concept) C'est un citoyen français qui a fait le choix d'un engagement au service de sa Patrie. Les mots ne sont pas neutres. Il est engagé pour son pays. Cela signifie qu'il est l'arme, le poing, le bras, le corps du pays chaque fois que celui-ci a besoin de lui. Il fait don de sa personne à la Nation. Ce don est, certes, temporaire puisqu'il est possible d'être rendu à la vie civile, mais il n'en implique pas moins l'éventualité de périr au cours du service. Le militaire, le soldat, ne peut pas être considéré comme un fonctionnaire, un agent de service public. Il n'est pas au service de ses concitoyens, mais au service de la Nation, c'est à dire de l'émanation politique de la volonté collective du peuple français - que cette volonté soit facile ou non à faire émerger de la mosaïque culturelle de notre pays. Le soldat est donc un outil de la politique française, et donc de nos hommes politiques. Le soldat est un outil qu'il faut préserver - il n'est pas facile à remplacer - mais dont la perte doit être envisagée comme normale, c'est à dire qu'on ne peut en aucun cas dire : "Ils reviendront tous.". Qu'est-ce qu'un journaliste ? Je ne vais pas faire le distinguo entre journalistes parisiens de la rive gauche - ou droite, je ne sais pas ce qui vaut le mieux, je suis en province - et reporters ou correspondants de guerre. Tous sont journalistes à partir du moment où ils ont leur carte de presse. Un journaliste est un pourvoyeur d'informations. Que celle-ci soit brute - dans le cas des reporters de zones de conflits - ou déjà passée par un prisme d'analyse - dans le cas des chroniqueurs qui travaillent sur la base du matériau fourni par les premiers - l'information est une denrée essentielle de notre société actuelle. Ce n'est pas pour rien que l'on parle de la société de l'information. Ce forum en particulier, tout Internet en général, la télévision et ses multiples canaux, la radio, la presse écrite, nos téléphones portables, etc. toute notre vie actuelle tourne autour de l'échange, du partage, de la diffusion de l'information. Même l'économie tourne là dessus : de la simple information qui fait monter ou plonger les bourses jusqu'à la construction des grands groupes de média ou de diffusion qui luttent pour le contrôle des différents réseaux et leur main-mise sur notre esprit. Le fournisseur d'information, de base, est donc un élément essentiel du fonctionnement de nos sociétés. Il reste cependant un intervenant privé. Il n'est pas missionné par un corps d'état, il ne fait l'objet d'aucun engagement. Il agit soit pour son propre compte (free-lance), soit pour le compte d'une rédaction qui l'a embauché (pas engagé - nuance). Actuellement, même si l'information est cruciale dans notre vie courante, personne ne trouve normal de disparaître pour fournir celle-ci. C'est le premier point qui fait que la mort d'un soldat ne vaut rien devant celle d'un journaliste. Pour opposer un peu les deux catégories de personnes, il faut aussi voir que, dans leur environnement et dans la perception que notre société en a, journalistes et soldats partagent bien peu de choses - si ce n'est un morceau de terrain et certains risques : - Le soldat représente l'état. Le journaliste ne représente que lui-même ou sa rédaction, c'est à dire rien à l'échelle de la planète. - Le journaliste qui est un ressortissant français est traité comme tous autres ressortissants français (qu'ils soient pris en otage, monnayés ou abattus). Le soldat, lui, n'est vraiment considéré comme un ressortissant français qu'en dehors de son rôle de soldat. Lorsqu'il est sous l'uniforme, il n'est plus une personne, plus un citoyen. C'est la France. Le soldat est un symbole. Abattre un soldat, c'est abattre la France, quand abattre un journaliste ou un ressortissant français n'est qu'un moyen de pression sur l'opinion. Si j'étais Taleb, je peux vous assurer que je marquerais bien la différence et que je chercherais bien plus le premier que le second. - Le soldat fait partie d'un corps, l'Armée, ce qui est très différent de la corporation du journalisme. Quand l'Armée perd un de ses membres, les honneurs militaires lui sont rendus, ainsi qu'un hommage de la Nation - bien que ce dernier ne semble pas assez affirmé aux yeux de certains. L'entourage du défunt bénéficie, dans une certaine mesure, de la solidarité nationale - ne serait-ce que par le statut de Pupille de la Nation. Pour le journalisme, hors battage médiatique éventuel organisé par des proches au sein de la corporation, il n'y a rien. Un vague fond de solidarité corporatiste, peut-être ? Mais pas d'honneurs : pas de médaille, pas de défilé, pas de cérémonie aux invalides - ou ailleurs - en dehors du strict cadre des obsèques. - Le soldat est un homme de silence. Le devoir de réserve imposé depuis la IIIe république a transformé notre armée en grande muette, ce qui rend inconvenante toute expression hors de la dignité compassée des cérémonies d'hommage. Le journaliste, lui, en homme d'information est un homme de parole : il ne la tient pas, il la prend. Il est donc logique d'entendre les journalistes quand il est choquant d'entendre les militaires. C'est ainsi. J'essaye, ainsi, d'expliquer en quoi la perte d'un soldat apparaît comme banale aux yeux du public et pourquoi le traitement des journalistes - et des autres civils français - est à ce point mis en exergue dans les média. Maintenant, je voudrais revenir sur un point, c'est ce pourquoi la question posée me choque. Je l'ai dit, le journaliste est un ressortissant comme les autres. A ce titre, la France s'engage à lui porter assistance, comme elle le fait pour tous ses ressortissants en difficulté. C'est un des aspects de sa souveraineté. Le soldat est un des outils de cette souveraineté. Quelque part, opposer le soldat et le journaliste, dire que la mission de l'un est sacrée, et pas celle de l'autre, que l'un doit être là et pas l'autre, que l'un est à sa place et que l'autre prend des risques inutiles, c'est créer une division assez artificielle à mes yeux. Le soldat exerce sa mission là où le politique a décidé qu'elle se passerait, quels qu'en soit les risques et le prix à payer. Le journaliste exerce son activité là où il y a de l'information à chercher. L'état assiste les deux s'ils sont en difficulté (rapatriement, libération, exfiltration, etc.) à la nuance près que le(s) soldat(s) est maintenu sur place jusqu'à accomplissement de la mission. Les deux sont dans le même bateau, mais l'un a des devoirs - qu'il a choisi et accepté lors de son engagement, je le rappelle. Hors ce point, qui a ses contreparties (honorifiques, principalement), il n'y a pas lieu de diviser entre soldats et journalistes face à la mort. En espérant ne pas avoir été trop brouillon. Je manque de temps pour finir de faire le tour de la question, mais il fallait que ça sorte.
  18. FATac

    Photos SNA et SNLE

    Chouettes photos, Perry. J'imagine que la tranche, un peu rouillée, sur le quai sur le dernier cliché est la tranche du Turquoise ou du Diamant qui a été recollée à la place de la tranche réacteurs du Redoutable. Par contre, le bassin dans lequel on le voit rentrer n'est pas celui où il se fait découper. Dans celui où il rentre, il y a beaucoup moins de place.
  19. DSI, c'est Divertless Supersonic Inlet Caret, je ne crois pas que ce soit une abréviation. Cela désigne un losange, mais d'une nuance subtile par rapport au diamond-shape déjà utilisé pour les voilures. Le Caret est, en fait, un demi-losange, comme un accent circonflexe.
  20. FATac

    L'Inde

    Il ne faut pas raisonner sur 47 M$/cellule. Le chantier, dont nous, pauvres forumeurs n'auront jamais le détail, doit certainement avoisiner les 10/15 M$/cellule. Allez, mettons 20, grand max. Tout le reste, c'est de l'achat, donc du matériel/service en plus : des munitions, de l'outillage, des rechanges, des licences technologiques pour une production ou au moins un entretien local, de la formation de personnel, etc. Ce qu'il faut aussi voir, c'est que les 2000 indiens, au jour d'aujourd'hui, ils ont 10 à 15 ans de potentiel de vol, et à peine 5 de potentiel d'obsolescence. Après rétrofit, ils auront certainement les compteurs remis à zéro à 20 ans de chaque.
  21. La simulation n'a d'intérêt que dans le drill, la répétition des gestes qui sauveront la vie en situation réelle d'engagement. En ce sens, une simulation "perdue" a autant d'intérêt qu'une simulation "gagnée" si elle est correctement débriefée et que le retour d'expérience est bien pris. Il n'y a donc aucune honte à perdre un tel affrontement - pourvu que l'on soit capable d'en tirer les justes conclusions. Si c'est pour jouer à "qui a la plus longue", c'est tout simplement de l'argent foutu en l'air (ou alors claqué en marketing car ce n'est pas autre chose - faut penser à défalquer ça du budget du SIRPA si ça arrive chez nous).
  22. Sur ce What-If, je rejoins un peu la position de Tancrède. S'il veut s'attaquer à l'Ogre Russe plus tôt, Hitler a désespérément besoin du soutien de l'Ouest. Dans la réalité, pour ses opération à l'Ouest et à l'Est, il a eu besoin du soutien logistique Soviétique (en matières premières). Staline lui a vendu la corde pour se faire pendre ... et n'a sauvé ses miches que parce que la corde n'était pas assez longue. Donc, s'il s'attaque plus tôt à l'URSS, il faut compenser la lacune d'approvisionnement en matériaux stratégiques : les sources probables viennent alors de la MittelEuropa, de Scandinavie, et des Empires Coloniaux occidentaux ou des Amériques (les deux dernières sources étant plus vastes que les deux premières, et à même de compenser l'absence de la source soviétique). Il faut donc arrondir les angles au plus vite à l'ouest pour réaliser le grand dessein anti-soviétique et anti-russe (slave) d'Hitler. Un autre aspect ... Il semblerait que ce soit la conduite des opération à l'Est qui ait amené la ligne la plus extrême de la "solution finale" à être mise en place. Après 41, on extermine de façon industrielle alors qu'avant, on isolait et on concentrait davantage sans égard pour les pertes éventuelles provoquées (ghéttoisation, travail forcé, etc.). Hitler pourrait-il conserver le soutien occidental dont il a besoin s'il manifeste cette brutalité au cours d'une campagne anti-communiste ?
  23. FATac

    Marine chinoise en 2020

    @Chevalier Gilles : Pour les numéros de coque, c'est toujours grand et gros. Après, il y a peut être aussi un aspect "semi-traditionnel" lié à la culture "communiste", ce qui conduit aussi à des "bort-number" énormes sur le nez des avions (je ne sais pas, ce doit être lié à un aspect "plan", un esprit de dénombrement de la production, un truc comme ça). Pour le repos près des familles, il faut voir ... la Chine n'est pas l'Europe ni l'Amérique. Dans un pays ou des gens sont capables de quitter leur village pendant 20 ou 30 ans pour travailler dans une ville totalement étrangère et n'avoir de liens familliaux que le courrier ou les mariages qu'ils vont faire sur place, je ne suis pas sûr que le repos des opérationnels auprès de leur famille soit une nécessité. Il y a deux aspects, là dedans. Un côté "arriéré" (désolé pour le mot, je ne trouve pas moins choquant, même si ce que je veux dire n'est pas dévalorisant). Comme au moyen-age, ou pour les départs en croisades. Le soldat part loin, et pour longtemps. C'est tout, et c'est accepté. Et il y a aussi un côté "devoir". Si le soldat est parti alors qu'il avait une famille, la famille en est fière, même s'il ne doit pas revenir pas pendant 15 ou 20 ans. Il sera un étranger à son retour, mais il sera accueilli quand même comme le membre de la famille qu'il était avant. C'est quelque chose que l'on a un peu oublié par chez nous, mais qui n'est pas si loin (mon grand-père était terre-neuvas, mes oncles marins dans la Royale ou au long-court et tous ont connu des embarquements ininterrompus de plusieurs années avant les années 60, et la famille a survécu). Quant à la gestion du "paquebot récréatif", je ne crois pas qu'il y aura changement complet de l'équipage, comme avec nos SNLE. Il y aura plutôt des changements en biseau, avec 50% de l'équipage du PA qui est remplacée et part en vacance pour 2 ou 3 mois, puis les 50% restants pendant que les premiers repartent à l'entrainement ou en formation, puis quand les seconds retournent à l'école, les premiers repartent en opération etc. Il y a bien besoin de 2 équipages complet pour tourner comme ça, mais il n'y aura pas de changement brutal bleu/rouge. Enfin, 3000 personnes sur un paquebot, ce n'est pas forcément énorme. Et s'il n'y a besoin que de 1000 ou 1500 places (en serrant un peu, ce sont des matelots, pas des touristes), le navire n'a pas besoin d'être très grand (par exemple, le Costa Marina, de Costa Croisières donne une bonne idée).
  24. FATac

    L'Inde

    C'est aussi ce que je me suis dit. Ensuite, j'ai un peu calculé ... - Signature maintenant (t=0) - Lancement des approvisionnements en composants et matériaux nécessaires à la production d'un petit lot initial, ça commence à t+3 mois et se termine à t+9 mois, facile. - Production des nouveaux appareillages électroniques à intégrer sur le lot initial de présérie : 24 mois (pendant lesquels les cellules des 2000 Indiens sont inspectées, classées et choisies par ordre de priorité pour l'installation de ces nouveaux équipements, les reprises mécaniques à passer en même temps sont aussi recensées à ce moment). On arrive facile à T+30 mois (+- 3 mois) - Déshabillage intégral des premiers avions à modifier. Pour arriver à extraire complètement la pieuvre électrique, il faut bien 6 mois, d'autant qu'il n'y a pas 500 bonhommes à bosser dessus en même temps, mais seulement une petite équipe de 5 à 10 gus. - Ce temps là est mis à profit pour tester et qualifier ensemble les différents éléments à intégrer. Le montage est prêt à t+36 mois. Ca fait 3 ans que le contrat est passé, et toujours pas un avion livré. - Montage du rétrofit, reprises mécaniques éventuelles, je ne donne pas moins de 6 mois pour le premier appareil. Le second est lancé 2 mois plus tard, pour paralléliser un peu la production, mais bénéficier quand même de l'expérience du premier, en cas de soucis d'intégration. - Essais en vol, qualification complète de tout le bouzin, adaptations et corrections du cahier des charges en vue de nouveaux objectifs non envisagés initialement et que permettent les nouveaux équipements ... on prend encore 1 an avant de donner le feu vert à la modification de l'ensemble de la flotte sur ce nouveau standard. On est à t+4,5 ans. En gros, il reste 4 ans 1/2 pour rétrofitter 45 avions. 10 par ans, sachant qu'il y a 1 an de travail sur chacun ... ce ne sera pas de trop. Sachant qu'il va aussi : - falloir former équipages et supports au sol sur ce nouveau standard, - adapter l'outil et les méthodes de l'industriel local (HAL, je crois) puisque seuls les 4 à 6 premiers avions seront modifiés en France selon le processus décrit ci-dessus, - Suivre en permanence l'état de la flotte indienne restant à rétrofitter car celle-ci restera en activité pendant les opérations. Il est possible que des avions envisagés avec un bon potentiel se retrouvent finalement cramés car ayant trop volé en attendant leur tour de passage sur la chaîne (c'est pas clair, mais je me comprends), - Approvisionner et produire tout ce matériel, avec une généreuse marge de rechanges et de pièces détachées. Franchement, 9 ans, ça ne me parait pas exagéré. De mémoire, le dernier 2000-9 livré aux EAU était un 2000-EAD rétrofitté en -9, et il a quitté Istres en 2009 ou 2010, soit loooongtemps après la signature du contrat de refit des 33 premiers 2000 émiratis pour les aligner sur le standard de leur deuxième achat. Ceci dit, je trouve que c'est une sacrée bonne nouvelle pour Thalès, pour Dassault, et même pour l'IAF où les cochers de Mirage 2000 sont très satisfaits de leurs montures.
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