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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Quand j'ai vu ce fil, je me suis dit : "Ouh ! Brûlant ! Ne touche pas à ça !". Et puis, comme ça prête à polémique, j'ai finalement eu envie de répondre. J'ai énormément de choses à dire à ce sujet et mon opinion là-dessus est brouillonne et confuse, mais elle est arrêtée et définitive. Je vais tenter de structurer et d'être clair, mais ça ne va pas être facile. Je sais que ce que je vais dire ne va pas m'attirer que des amis, et je m'en excuse par avance pour ceux que je vais choquer. Je vais tenter de le dire dans des formes qui restent acceptables pour la modération. Enfin, pour terminer les mentions liminaires, je vais dire que je vais me concentrer sur la question du sujet, en ignorant volontairement les liens donnés par Suchet. Je vais m'exprimer sur le fond, façon philo, plus que sur la forme et la juxtaposition des informations. Que vaut la mort d’un soldat français face aux journalistes ? Allons-y, donnons la réponse qui fâche et à laquelle tout le monde s'attend vu la tournure de la question : rien. La question induit la réponse. Si la réponse est choquante, la question ne l'est pas moins - pour moi. Je vais essayer de justifier. Qu'est-ce qu'un Soldat Français ? (je lui donne des majuscules pour définir le concept) C'est un citoyen français qui a fait le choix d'un engagement au service de sa Patrie. Les mots ne sont pas neutres. Il est engagé pour son pays. Cela signifie qu'il est l'arme, le poing, le bras, le corps du pays chaque fois que celui-ci a besoin de lui. Il fait don de sa personne à la Nation. Ce don est, certes, temporaire puisqu'il est possible d'être rendu à la vie civile, mais il n'en implique pas moins l'éventualité de périr au cours du service. Le militaire, le soldat, ne peut pas être considéré comme un fonctionnaire, un agent de service public. Il n'est pas au service de ses concitoyens, mais au service de la Nation, c'est à dire de l'émanation politique de la volonté collective du peuple français - que cette volonté soit facile ou non à faire émerger de la mosaïque culturelle de notre pays. Le soldat est donc un outil de la politique française, et donc de nos hommes politiques. Le soldat est un outil qu'il faut préserver - il n'est pas facile à remplacer - mais dont la perte doit être envisagée comme normale, c'est à dire qu'on ne peut en aucun cas dire : "Ils reviendront tous.". Qu'est-ce qu'un journaliste ? Je ne vais pas faire le distinguo entre journalistes parisiens de la rive gauche - ou droite, je ne sais pas ce qui vaut le mieux, je suis en province - et reporters ou correspondants de guerre. Tous sont journalistes à partir du moment où ils ont leur carte de presse. Un journaliste est un pourvoyeur d'informations. Que celle-ci soit brute - dans le cas des reporters de zones de conflits - ou déjà passée par un prisme d'analyse - dans le cas des chroniqueurs qui travaillent sur la base du matériau fourni par les premiers - l'information est une denrée essentielle de notre société actuelle. Ce n'est pas pour rien que l'on parle de la société de l'information. Ce forum en particulier, tout Internet en général, la télévision et ses multiples canaux, la radio, la presse écrite, nos téléphones portables, etc. toute notre vie actuelle tourne autour de l'échange, du partage, de la diffusion de l'information. Même l'économie tourne là dessus : de la simple information qui fait monter ou plonger les bourses jusqu'à la construction des grands groupes de média ou de diffusion qui luttent pour le contrôle des différents réseaux et leur main-mise sur notre esprit. Le fournisseur d'information, de base, est donc un élément essentiel du fonctionnement de nos sociétés. Il reste cependant un intervenant privé. Il n'est pas missionné par un corps d'état, il ne fait l'objet d'aucun engagement. Il agit soit pour son propre compte (free-lance), soit pour le compte d'une rédaction qui l'a embauché (pas engagé - nuance). Actuellement, même si l'information est cruciale dans notre vie courante, personne ne trouve normal de disparaître pour fournir celle-ci. C'est le premier point qui fait que la mort d'un soldat ne vaut rien devant celle d'un journaliste. Pour opposer un peu les deux catégories de personnes, il faut aussi voir que, dans leur environnement et dans la perception que notre société en a, journalistes et soldats partagent bien peu de choses - si ce n'est un morceau de terrain et certains risques : - Le soldat représente l'état. Le journaliste ne représente que lui-même ou sa rédaction, c'est à dire rien à l'échelle de la planète. - Le journaliste qui est un ressortissant français est traité comme tous autres ressortissants français (qu'ils soient pris en otage, monnayés ou abattus). Le soldat, lui, n'est vraiment considéré comme un ressortissant français qu'en dehors de son rôle de soldat. Lorsqu'il est sous l'uniforme, il n'est plus une personne, plus un citoyen. C'est la France. Le soldat est un symbole. Abattre un soldat, c'est abattre la France, quand abattre un journaliste ou un ressortissant français n'est qu'un moyen de pression sur l'opinion. Si j'étais Taleb, je peux vous assurer que je marquerais bien la différence et que je chercherais bien plus le premier que le second. - Le soldat fait partie d'un corps, l'Armée, ce qui est très différent de la corporation du journalisme. Quand l'Armée perd un de ses membres, les honneurs militaires lui sont rendus, ainsi qu'un hommage de la Nation - bien que ce dernier ne semble pas assez affirmé aux yeux de certains. L'entourage du défunt bénéficie, dans une certaine mesure, de la solidarité nationale - ne serait-ce que par le statut de Pupille de la Nation. Pour le journalisme, hors battage médiatique éventuel organisé par des proches au sein de la corporation, il n'y a rien. Un vague fond de solidarité corporatiste, peut-être ? Mais pas d'honneurs : pas de médaille, pas de défilé, pas de cérémonie aux invalides - ou ailleurs - en dehors du strict cadre des obsèques. - Le soldat est un homme de silence. Le devoir de réserve imposé depuis la IIIe république a transformé notre armée en grande muette, ce qui rend inconvenante toute expression hors de la dignité compassée des cérémonies d'hommage. Le journaliste, lui, en homme d'information est un homme de parole : il ne la tient pas, il la prend. Il est donc logique d'entendre les journalistes quand il est choquant d'entendre les militaires. C'est ainsi. J'essaye, ainsi, d'expliquer en quoi la perte d'un soldat apparaît comme banale aux yeux du public et pourquoi le traitement des journalistes - et des autres civils français - est à ce point mis en exergue dans les média. Maintenant, je voudrais revenir sur un point, c'est ce pourquoi la question posée me choque. Je l'ai dit, le journaliste est un ressortissant comme les autres. A ce titre, la France s'engage à lui porter assistance, comme elle le fait pour tous ses ressortissants en difficulté. C'est un des aspects de sa souveraineté. Le soldat est un des outils de cette souveraineté. Quelque part, opposer le soldat et le journaliste, dire que la mission de l'un est sacrée, et pas celle de l'autre, que l'un doit être là et pas l'autre, que l'un est à sa place et que l'autre prend des risques inutiles, c'est créer une division assez artificielle à mes yeux. Le soldat exerce sa mission là où le politique a décidé qu'elle se passerait, quels qu'en soit les risques et le prix à payer. Le journaliste exerce son activité là où il y a de l'information à chercher. L'état assiste les deux s'ils sont en difficulté (rapatriement, libération, exfiltration, etc.) à la nuance près que le(s) soldat(s) est maintenu sur place jusqu'à accomplissement de la mission. Les deux sont dans le même bateau, mais l'un a des devoirs - qu'il a choisi et accepté lors de son engagement, je le rappelle. Hors ce point, qui a ses contreparties (honorifiques, principalement), il n'y a pas lieu de diviser entre soldats et journalistes face à la mort. En espérant ne pas avoir été trop brouillon. Je manque de temps pour finir de faire le tour de la question, mais il fallait que ça sorte.
  2. FATac

    Photos SNA et SNLE

    Chouettes photos, Perry. J'imagine que la tranche, un peu rouillée, sur le quai sur le dernier cliché est la tranche du Turquoise ou du Diamant qui a été recollée à la place de la tranche réacteurs du Redoutable. Par contre, le bassin dans lequel on le voit rentrer n'est pas celui où il se fait découper. Dans celui où il rentre, il y a beaucoup moins de place.
  3. DSI, c'est Divertless Supersonic Inlet Caret, je ne crois pas que ce soit une abréviation. Cela désigne un losange, mais d'une nuance subtile par rapport au diamond-shape déjà utilisé pour les voilures. Le Caret est, en fait, un demi-losange, comme un accent circonflexe.
  4. FATac

    L'Inde

    Il ne faut pas raisonner sur 47 M$/cellule. Le chantier, dont nous, pauvres forumeurs n'auront jamais le détail, doit certainement avoisiner les 10/15 M$/cellule. Allez, mettons 20, grand max. Tout le reste, c'est de l'achat, donc du matériel/service en plus : des munitions, de l'outillage, des rechanges, des licences technologiques pour une production ou au moins un entretien local, de la formation de personnel, etc. Ce qu'il faut aussi voir, c'est que les 2000 indiens, au jour d'aujourd'hui, ils ont 10 à 15 ans de potentiel de vol, et à peine 5 de potentiel d'obsolescence. Après rétrofit, ils auront certainement les compteurs remis à zéro à 20 ans de chaque.
  5. La simulation n'a d'intérêt que dans le drill, la répétition des gestes qui sauveront la vie en situation réelle d'engagement. En ce sens, une simulation "perdue" a autant d'intérêt qu'une simulation "gagnée" si elle est correctement débriefée et que le retour d'expérience est bien pris. Il n'y a donc aucune honte à perdre un tel affrontement - pourvu que l'on soit capable d'en tirer les justes conclusions. Si c'est pour jouer à "qui a la plus longue", c'est tout simplement de l'argent foutu en l'air (ou alors claqué en marketing car ce n'est pas autre chose - faut penser à défalquer ça du budget du SIRPA si ça arrive chez nous).
  6. Sur ce What-If, je rejoins un peu la position de Tancrède. S'il veut s'attaquer à l'Ogre Russe plus tôt, Hitler a désespérément besoin du soutien de l'Ouest. Dans la réalité, pour ses opération à l'Ouest et à l'Est, il a eu besoin du soutien logistique Soviétique (en matières premières). Staline lui a vendu la corde pour se faire pendre ... et n'a sauvé ses miches que parce que la corde n'était pas assez longue. Donc, s'il s'attaque plus tôt à l'URSS, il faut compenser la lacune d'approvisionnement en matériaux stratégiques : les sources probables viennent alors de la MittelEuropa, de Scandinavie, et des Empires Coloniaux occidentaux ou des Amériques (les deux dernières sources étant plus vastes que les deux premières, et à même de compenser l'absence de la source soviétique). Il faut donc arrondir les angles au plus vite à l'ouest pour réaliser le grand dessein anti-soviétique et anti-russe (slave) d'Hitler. Un autre aspect ... Il semblerait que ce soit la conduite des opération à l'Est qui ait amené la ligne la plus extrême de la "solution finale" à être mise en place. Après 41, on extermine de façon industrielle alors qu'avant, on isolait et on concentrait davantage sans égard pour les pertes éventuelles provoquées (ghéttoisation, travail forcé, etc.). Hitler pourrait-il conserver le soutien occidental dont il a besoin s'il manifeste cette brutalité au cours d'une campagne anti-communiste ?
  7. FATac

    Marine chinoise en 2020

    @Chevalier Gilles : Pour les numéros de coque, c'est toujours grand et gros. Après, il y a peut être aussi un aspect "semi-traditionnel" lié à la culture "communiste", ce qui conduit aussi à des "bort-number" énormes sur le nez des avions (je ne sais pas, ce doit être lié à un aspect "plan", un esprit de dénombrement de la production, un truc comme ça). Pour le repos près des familles, il faut voir ... la Chine n'est pas l'Europe ni l'Amérique. Dans un pays ou des gens sont capables de quitter leur village pendant 20 ou 30 ans pour travailler dans une ville totalement étrangère et n'avoir de liens familliaux que le courrier ou les mariages qu'ils vont faire sur place, je ne suis pas sûr que le repos des opérationnels auprès de leur famille soit une nécessité. Il y a deux aspects, là dedans. Un côté "arriéré" (désolé pour le mot, je ne trouve pas moins choquant, même si ce que je veux dire n'est pas dévalorisant). Comme au moyen-age, ou pour les départs en croisades. Le soldat part loin, et pour longtemps. C'est tout, et c'est accepté. Et il y a aussi un côté "devoir". Si le soldat est parti alors qu'il avait une famille, la famille en est fière, même s'il ne doit pas revenir pas pendant 15 ou 20 ans. Il sera un étranger à son retour, mais il sera accueilli quand même comme le membre de la famille qu'il était avant. C'est quelque chose que l'on a un peu oublié par chez nous, mais qui n'est pas si loin (mon grand-père était terre-neuvas, mes oncles marins dans la Royale ou au long-court et tous ont connu des embarquements ininterrompus de plusieurs années avant les années 60, et la famille a survécu). Quant à la gestion du "paquebot récréatif", je ne crois pas qu'il y aura changement complet de l'équipage, comme avec nos SNLE. Il y aura plutôt des changements en biseau, avec 50% de l'équipage du PA qui est remplacée et part en vacance pour 2 ou 3 mois, puis les 50% restants pendant que les premiers repartent à l'entrainement ou en formation, puis quand les seconds retournent à l'école, les premiers repartent en opération etc. Il y a bien besoin de 2 équipages complet pour tourner comme ça, mais il n'y aura pas de changement brutal bleu/rouge. Enfin, 3000 personnes sur un paquebot, ce n'est pas forcément énorme. Et s'il n'y a besoin que de 1000 ou 1500 places (en serrant un peu, ce sont des matelots, pas des touristes), le navire n'a pas besoin d'être très grand (par exemple, le Costa Marina, de Costa Croisières donne une bonne idée).
  8. FATac

    L'Inde

    C'est aussi ce que je me suis dit. Ensuite, j'ai un peu calculé ... - Signature maintenant (t=0) - Lancement des approvisionnements en composants et matériaux nécessaires à la production d'un petit lot initial, ça commence à t+3 mois et se termine à t+9 mois, facile. - Production des nouveaux appareillages électroniques à intégrer sur le lot initial de présérie : 24 mois (pendant lesquels les cellules des 2000 Indiens sont inspectées, classées et choisies par ordre de priorité pour l'installation de ces nouveaux équipements, les reprises mécaniques à passer en même temps sont aussi recensées à ce moment). On arrive facile à T+30 mois (+- 3 mois) - Déshabillage intégral des premiers avions à modifier. Pour arriver à extraire complètement la pieuvre électrique, il faut bien 6 mois, d'autant qu'il n'y a pas 500 bonhommes à bosser dessus en même temps, mais seulement une petite équipe de 5 à 10 gus. - Ce temps là est mis à profit pour tester et qualifier ensemble les différents éléments à intégrer. Le montage est prêt à t+36 mois. Ca fait 3 ans que le contrat est passé, et toujours pas un avion livré. - Montage du rétrofit, reprises mécaniques éventuelles, je ne donne pas moins de 6 mois pour le premier appareil. Le second est lancé 2 mois plus tard, pour paralléliser un peu la production, mais bénéficier quand même de l'expérience du premier, en cas de soucis d'intégration. - Essais en vol, qualification complète de tout le bouzin, adaptations et corrections du cahier des charges en vue de nouveaux objectifs non envisagés initialement et que permettent les nouveaux équipements ... on prend encore 1 an avant de donner le feu vert à la modification de l'ensemble de la flotte sur ce nouveau standard. On est à t+4,5 ans. En gros, il reste 4 ans 1/2 pour rétrofitter 45 avions. 10 par ans, sachant qu'il y a 1 an de travail sur chacun ... ce ne sera pas de trop. Sachant qu'il va aussi : - falloir former équipages et supports au sol sur ce nouveau standard, - adapter l'outil et les méthodes de l'industriel local (HAL, je crois) puisque seuls les 4 à 6 premiers avions seront modifiés en France selon le processus décrit ci-dessus, - Suivre en permanence l'état de la flotte indienne restant à rétrofitter car celle-ci restera en activité pendant les opérations. Il est possible que des avions envisagés avec un bon potentiel se retrouvent finalement cramés car ayant trop volé en attendant leur tour de passage sur la chaîne (c'est pas clair, mais je me comprends), - Approvisionner et produire tout ce matériel, avec une généreuse marge de rechanges et de pièces détachées. Franchement, 9 ans, ça ne me parait pas exagéré. De mémoire, le dernier 2000-9 livré aux EAU était un 2000-EAD rétrofitté en -9, et il a quitté Istres en 2009 ou 2010, soit loooongtemps après la signature du contrat de refit des 33 premiers 2000 émiratis pour les aligner sur le standard de leur deuxième achat. Ceci dit, je trouve que c'est une sacrée bonne nouvelle pour Thalès, pour Dassault, et même pour l'IAF où les cochers de Mirage 2000 sont très satisfaits de leurs montures.
  9. FATac

    [Rafale]

    Certes, mais la vidéo du Typhoon semble dater de RIAT 2010. Attendons celle de 2011 pour juger.
  10. FATac

    Cuirassé

    Sous la quille ? ??? Ni chaud, ni froid ... ou alors, une petite sueur froide dans le PC-OP, tout au plus. :lol:
  11. Utiliser les missiles AA en auto-défense contre les missiles, c'est quand même courir le risque de se retrouver à poil au moment où l'on est à portée pour tirer sur l'adversaire. Je me demande dans quelle mesure, une fois l'Alerte d'Approche Missile activée, il ne serait pas préférable de tirer ses propres missiles sur le tireur ennemi, et prier Sainte Rita pour que nos leurres et nos manoeuvres évasives nous permettent de ne pas s'inscrire au club Martin-Baker. L'autre alternative : limer les griffes de l'attaque ennemie avec nos propres missiles ne nous laisse plus qu'avec des leurres et des manoeuvre pour descendre l'ennemi. Autant rentrer tout de suite à la maison.
  12. FATac

    L'actualité du CdG

    Que je sache, la Crète, c'est la Grèce. C'est pas comme Chypre.
  13. FATac

    Air quiz

    F-82G Twin Mustang. La version d'interception tous-temps.
  14. Ce n'est pas un vautour, c'est un Pygargue à tête blanche. L'aigle des armoiries US. Il a le bec jaune, ou jaune à pointe blanche ou noire, les pattes jaunes, et des putains de griffes noires. L'oiseau est correct. Je ne peux pas m'empêcher de douter du cliché et d'avoir une impression de détourage à la hache et de collage, mais l'oiseau est correct.
  15. C'est, effectivement, totalement HS, mais il faut arrêter de se limiter aux apparences et tordre le cou à certaines idées reçues. Le père des Ouragans, Mystères et Mirages est né Marcel Bloch et Israëlite. Lors de sa captivité en déportation, il s'est converti au Catholicisme. Au retour de captivité, il a fait changer son état civil pour intégrer Dassault qui était le nom de résistant de son Frère, le Général Bloch. Sa participation majoritaire à des publications facilement qualifiées de "Réactionnaires" (le Figaro et Jour de France) ne l'empêchait pas de verser, annuellement, une large subvention à l'Humanité. La réalité est complexe et les personnages quasi-historiques aussi. Maintenant, la religion du père Dassault importe certainement peu aux décideurs koweiti, pourvu que celui-ci soit issu du peuple du livre et ne soit pas un païen ou un polythéiste. La nationalité, elle, importerait, en évitant qu'il ne soit Israélien.
  16. Je ne sais plus où, j'ai lu une interview croisée de hauts responsables de Boeing et d'Airbus. Tous deux voient les choses de la même manière : un duopole de longs et moyens courriers, avec un partage à 50/50, ou au pire à 60/40 (pour l'un ou pour l'autre, tous deux souhaitant être à 60%, mais reconnaissent qu'il ne faut pas prendre plus à l'adversaire). Pour les courts courriers, aucun des deux n'a l'intention de laisser de la place aux entrants sur le marché des monocouloirs de plus de 100/120 places. Ils ont l'intention de verrouiller le marché pour limiter l'impact des dernières productions de Bombardier ou Comac.
  17. FATac

    Eurofighter

    Business as usual. J'aime bien la photo de dépose moteur, p18. Ca ressemble beaucoup à la même opération sur Rafale.
  18. Pour les traces ADN, déjà, en 1990, Hollywood montrait comment elles pouvaient être détournées (même du sperme au fond d'un vagin) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9sum%C3%A9_Innocent_%28film%29
  19. Je crois que c'est justement le propre (!) des relations extra-conjugales, que d'avoir lieu avec quelqu'un d'autre que son épouse légitime. :lol: Rien à ajouter, votre honneur ... Ah, si ... On sait finalement très peu de choses de l'affaire, et quelques psychologues réputés démontent facilement les jugements à l'emporte-pièce de "pervers", "violeur", "queutard", "séducteur compulsif", "addict au sexe". Cliniquement, DSK n'est rien de tout ça et la situation est bien plus complexe, mais seul lui, la victime, les avocats et l'accusation peuvent en mesurer la profondeur. Et ce qui sortira finalement de cette affaire au dénouement sera la vérité - même si ce ne sont pas les vrais faits. :-[
  20. Un anneau du Turquoise a même été remonté sur le Redoutable, pour remplacer la tranche nucléaire lorsqu'elle a été retiré pour le transformer en musée.
  21. D'un autre côté, le M88 à quand même une densité de puissance supérieure. Pour la même poussée à sec, il pèse 200 kg de moins, est 40 cm plus court et 30 cm moins gros, en diamètre. L'intégration ne se serait pas faite sans un sérieux retour à la planche à dessin, mais en travaillant à enveloppe de fuselage identique, on pouvait espérer récupérer un volume de plus de 1 mètre cube à l'intérieur (calcul conservatoire, en supposant que la veine, dans le prolongement du M88 plus court, reste libre - je ne compte que le volume autour du réacteur). A poussée égale, on gagnait donc de la place, donc des possibilités d'alourdissement, sans toutefois conserver la possibilité de la compenser par une augmentation de poussée. Reste, éventuellement, la différence de consommation, ou la capacité des réservoirs d'huile qui aurait permis au SEM de rester en l'air plus longtemps. Mais je ne suis pas sûr que le jeu en aurait valu la chandelle. De toute manière, les SEM s'en vont ... plus la peine d'y penser.
  22. Les derniers commentaires sont bien catégoriques sur une affaire dont on ne connaît presque rien. Tout ce qui est sûr, d'après les journalistes et pas confirmé par le MinDef, ce sont les parachutages d'armes. La nature, la provenance, le financement de ces armes, c'est hautement spéculatif. Quitte à spéculer, on peut même supposer que les armes viennent de stocks Kadhafistes capturés, puis déplacés par nos soins. Je serai d'avis d'attendre des confirmations avant de se lancer dans des discussions au sujet de la pertinence de cette action, de ses origines et de ses conséquences.
  23. Actuellement, c'est le Lieutenant Kyle A. Caldwell de l'US Navy qui assure ce rôle.
  24. FATac

    [Rafale]

    Marketing, les raisons, pas financières. ;)
  25. FATac

    Que vaut vraiment le F-16?

    Pour conclure ce HS, l'Espagne n'a utilisé que 21 F-104, pendant 7 ans seulement (pour plus de 15000 heures de vol, cependant). Et en plus, ils ont été utilisés dans des conditions très différentes de l'Allemagne : ils ont servi comme intercepteurs de ciel-clair. La différence d'usage explique la différence de taux de perte. Cet avion a quand même bien marqué les forces européennes et a creusé le lit du F-16 dans plusieurs d'entre elles. Cela suffira t'il à permettre un succès à son successeur, le F-35 du même groupe (recomposé) ... l'avenir nous le dira.
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