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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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Le Royaume-Uni veut une installation HALEU construite par Urenco d'ici 2031

https://www.world-nuclear-news.org/Articles/UK-aims-for-Urenco-built-HALEU-facility-by-2031

Le Royaume-Uni accorde 196 millions de livres sterling Urenco pour la construction d'une installation d'enrichissement de l'uranium capable de produire jusqu'à 10 tonnes d'uranium faiblement enrichi à haut dosage (HALEU) par an d'ici à 2031.

 

Capenhurst_aerial_shot_Urenco_2024_730.j

 

Le ministère de la sécurité énergétique et de l'objectif "Net Zero" indique que la nouvelle installation sera construite sur le site d'Urenco à Capenhurst, dans le nord-ouest de l'Angleterre, qu'elle créera environ 400 emplois et qu'elle "mettra fin au règne de la Russie en tant qu'unique producteur commercial" de combustible HALEU en Europe.

Le HALEU (uranium enrichi entre 5 % et 20 % d'uranium 235) sera utilisé dans le combustible nucléaire avancé nécessaire à la plupart des réacteurs de nouvelle génération actuellement en cours de développement. À l'heure actuelle, seules la Russie et la Chine disposent de l'infrastructure nécessaire pour produire de l'HALEU à grande échelle. Les premiers réacteurs avancés devraient être opérationnels au début des années 2030.

Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a déclaré que la construction de l'usine d'enrichissement de l'uranium était essentielle pour garantir la sécurité nucléaire et énergétique du pays.

Boris Schucht, PDG d'Urenco, a déclaré : "La responsabilité de l'industrie nucléaire pour aider les gouvernements et les clients à atteindre les objectifs en matière de changement climatique et de sécurité énergétique est évidente. Nous nous félicitons de cet investissement gouvernemental, qui contribuera à accélérer le développement d'un marché commercial HALEU civil et, par voie de conséquence, le développement de la prochaine génération de centrales nucléaires. Ces centrales répondront à des normes de sécurité encore plus élevées et se prêteront à des processus d'autorisation et de construction plus rapides".

Le financement de 195 millions de livres sterling fait partie du programme HALEU de 300 millions de livres sterling annoncé en janvier, le ministère de l'énergie ayant déclaré que le reste du financement serait alloué plus tard dans l'année à d'autres parties du programme, notamment pour soutenir la capacité de déconversion (conversion de l'uranium enrichi en une forme permettant d'en faire du combustible).

Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association, a déclaré : "Cet investissement permettra au Royaume-Uni d'alimenter des réacteurs avancés dans le monde entier, en s'appuyant sur nos capacités existantes pour renforcer la sécurité énergétique de nos alliés."

Zara Hodgson, directrice du Dalton Nuclear Institute, également basé dans le nord-ouest de l'Angleterre, a déclaré : "Il s'agit du plus gros investissement dans la capacité de production de combustible nucléaire du Royaume-Uni depuis des décennies, et il est particulièrement bienvenu car il accélérera la fourniture de la prochaine génération de combustibles qui sont vitaux pour cette nouvelle ère du nucléaire net zéro. La capacité d'enrichissement HALEU d'Urenco Capenhurst contribuera grandement à débloquer la possibilité de réaliser des projets nucléaires avancés, ouvrant ainsi la voie à la production durable d'électricité et de chaleur pour les industries à partir du nucléaire, au Royaume-Uni et à l'étranger. Nous attendons maintenant de voir comment nous pouvons soutenir cet important projet par le biais de la formation et de l'innovation.

Les États-Unis développent également un approvisionnement national en HALEU. En novembre dernier, Centrus Energy a livré le premier HALEU produit dans son usine américaine de centrifugeuses de Piketon, dans l'Ohio, au ministère américain de l'Énergie (DOE). La construction de l'usine de démonstration en cascade de 16 centrifugeuses a débuté en 2019, dans le cadre d'un contrat avec le DOE. La livraison par Centrus de plus de 20 kilogrammes d'HALEU au DOE signifie que la première phase du contrat est maintenant terminée et que Centrus peut passer à la deuxième phase : une année complète de production d'HALEU dans l'usine de 900 kilogrammes par an.

En septembre, Orano a révélé son intention d'augmenter la capacité d'enrichissement de son usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II (GB-II) en France, et a déclaré avoir entamé le processus réglementaire pour produire de l'HALEU dans cette usine.

Urenco est détenue pour un tiers par le gouvernement britannique, pour un tiers par le gouvernement néerlandais et pour un tiers par deux entreprises allemandes de services publics, E.ON S.E. et RWE AG.

 

Rappel de la capacité d'enrichissement par pays

l7vx4CX.png

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Le 06/05/2024 à 15:52, prof.566 a dit :

Nuward, ils utilisent l'au comme caloporteur? Je pensais que la plupart des SMR utilisaient le sodium?

Un extrait de l'audition du president de l'ASN sur le projet de fusion ASN/IRSN pour créer l'ASNR --> vers 1h25 qui répond à ta question :

 

Nous sommes aujourd’hui en contact avec plus d’une quinzaine de start-up, qui portent des projets de nouveaux nucléaires,des SMR, des AMR, des petits réacteurs...

Il y a qu’à travers cette diffusion de nouveaux réacteur, qui évidement si elle est acceptée, qu’il pourra y avoir une véritable décarbonation de l’industrie, pour pouvoir non pas produire de l’électricité, mais de la chaleur, qui est de la chaleur dans les usages industriel avec des tout petits acteurs, c’est quelques MW, par rapport à un EPR qui fait 1650 MW.

Bien sur il y a plein de questions qui se posent, en matière de sécurité, sureté, j'ai dis de maniere intégrée il faut le faire. Il y a des des question d’acceptabilité, d’avoir des micro réacteurs qui sont plutôt diffus.

Mais les modes d’instruction de ces projets n’ont plus rien à voir avec ceux que nous connaissons aujourd’hui :

Nous avons quatre exploitants nucléaire aujourd’hui : EDF, Orano, le CEA et l’ANDRA. Nous avons du temps, nous avons des gens que nous connaissons qui ont une expertise...

Demain c’est pas du tout ça. Nous avons des gens qui sont extrêmement agiles d’ailleurs, faut dire qu’il sont tres agiles. Ils développent des concepts qui n’existent pas, sur lesquels parfois parfois on a même pas d’expérience. Il y a 4 projets qui sont très développés, il y en a qu’1 seul qui est un réacteur à eau sous pression, 3 autres technologies que nous maîtrisons pas totalement !

Il va falloir investir devant de nouvelles compétences. Vous croyez qu’on va trouver des compétences sur ces 3 reacteurs nouveaux, meme d’autres, en en metant a l’IRSN et à l’ASN ?
Parce qu’il va falloir que quelqu’un fasse l’expertise sur cette nouvelle technologie et quelqu’un qui évalue le résultat de l’expertise
L’efficacité c’est d’avoir qu’une seule ressource qui est rare, qui sera difficile a recruter...


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La Chine et la France souhaitent renforcer leur coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire

https://www.world-nuclear-news.org/Articles/China-and-France-aim-to-strengthen-nuclear-energy

La société chinoise CGN et la société française EDF ont signé une lettre d'intention sur l'approfondissement et l'élargissement de la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire. Cette signature est intervenue alors que le président Emmanuel Macron accueillait la visite en France du président chinois Xi Jinping.

Xi_Macron_Xinhua_X_730.jpg?ext=.jpg

 

Selon le rapport du ministère chinois des Affaires étrangères sur les entretiens, le président Xi a déclaré que les deux pays devraient renforcer leur coopération dans un certain nombre de domaines, notamment "l'énergie nucléaire, l'innovation et la finance", et le président Macron a répondu que la France était "prête à renforcer sa coopération avec la Chine" dans des domaines tels que "l'énergie nucléaire à des fins civiles".

Au cours de la visite, un certain nombre d'accords de coopération commerciale ont été ébauchés, avec la lettre d'intention sur l'approfondissement de la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire signée par Yang Changli, président de China General Nuclear (CGN), et Luc Raymond, président-directeur général d'EDF.

Selon CGN, la lettre d'intention signifie que "les deux parties élargiront et renforceront leur coopération dans des domaines tels que la construction de centrales nucléaires, la formation de talents, l'exploitation d'EPR et la formation de dirigeants dans le domaine de l'exploitation d'énergie nucléaire, afin de parvenir à un développement commun".

CGN et EDF travaillent ensemble depuis de nombreuses années, depuis la construction de la centrale nucléaire de Daya Bay, qui a débuté dans les années 1980, et CGN a déclaré que l'approfondissement et l'élargissement des domaines de coopération "revêtent une grande importance pour le développement de l'énergie nucléaire civile dans les deux pays et pour le développement commercial des deux groupes".

La Chine et la France sont deux des plus grands producteurs d'énergie nucléaire au monde, les deux ayant des plans à grande échelle pour augmenter leur capacité dans les années à venir. Selon les chiffres de l'Association mondiale du nucléaire, les deux pays disposent actuellement de 56 réacteurs exploitables. La Chine a une capacité de 54 GW et a 27 réacteurs supplémentaires en construction, ce qui fournirait une capacité de 28,9 GW de plus. La France a actuellement une capacité d'énergie nucléaire de 61 GW, avec un autre réacteur de 1,6 GW en construction.

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il y a 26 minutes, ksimodo a dit :

On est un peu HS allemagne, celà aurait plus sa place sur le sujet dédié énergie. 

 

Le sujet à fait l'objet de pas mal de questions, et de longues minutes sur l'audition d'Agnès PR en assemblée ( ou Sénat je sais plus ). Ce devait probablement être Sénat, quand y'a vraiment des questions de qualité c'est là bas, pour la guignolerie faut regarder les questions en assemblée. Le contraste sur la qualité des participants est assez édifiante.

J'en profite pour signaler que le lien que tu as mis est presque neutre en apparence, mais la neutralité n'existe pas. Le site et le lien défendent le beefsteak de leur client, donc du client indus, pas le particulier. En ce sens, le paragraphe introductif est sujet à caution: les prix annoncés anciennement "plus compétitifs" ne valaient que pour cette clientèle. Pendant l'ARENH, c'est le particulier et le petit artisan qui a tout pris dans la gueule ( chez EDF ou chez les alternatifs ), pendant que les moyens et les gros ont pour ainsi dire cessé de payer en contributif au réseau et à l'investissement prod, ils ont a peine payé les charges courantes. Certains petits et moyens se sont fait plumer pendant qq mois chez les alternatifs, mais c'est le jeux ma pov" lucette quand tu vas jouer en bourse, tant pis pour eux. Je ne suis pas salarié EDF, mais clairement cette situation n'était pas équilibrée.

Pour les remboursement, par pallier, ce que j'ai compris c'est que le client final est remboursé, que ce soit par le fournisseur historique ou par l'alternatif, peu importe. Remboursement à venir, pour faire un // classique et historique, comme si tu as une facture avancée sans relevé conso sur une estimation, et qu'à la suivante ça se corrige sur le réel. 

 

Pour compléter, des avis perso et des points factuels:

- depuis qq mois seulement ( c'est trés neuf ), le nuk' est bas carbone vu par l'UE, donc on a changé de prisme, et en ce sens NOUS bénéficions d'un progrès absolument immense qu'il faut souligner. Pour le dire de manière cinglante, sans le conflit Ru / Ukr, nous ne l'aurions sans doute pas obtenu. Et en ce sens, il faut aussi souligner l'implication collective de Agnès PR et sa team, de EDF, etc.....et de tout un tas de personnes ( moins chez les alternatifs, évidemment ). 

- ce qui se fait actuellement et qui a été fait dépend aussi et surtout et grandement de ...Bruxelles ( oui toujours le même méchant quand il en faut un ). La commission UE sur le sujet du CFD semble être au max acceptable sur ce qui est construit en Fr en ce moment, sur le prix plafond MAIS aussi le prix plancher ( on en parle moins ).

Lien suivant qui explique trés bien le CFD:

https://www.enoptea.fr/articles/comment-les-contrats-pour-difference-cfd-garantissent-des-prix-stables-pour-les-producteurs-denergie/#:~:text=1.,soit le prix du marché.

 

 

 

Je reprends ici pour pas prolonger le HS sur le sujet Allemagne.

Un truc qui résume le projet : https://www.edf.fr/sites/groupe/files/epresspack/6300/CP_Consultation-publique-post-Arenh-24.11.2023.pdf

l'audition au sénat :
 

Révélation


 

L'idée fondamentale pour EDF, c'est faire des contrats longs termes avec ses clients (4-5 ans) ou les fournisseurs alternatifs, ce qui me semble tout à fait logique.

Visiblement les CFD, avec le principe d'une compensation pour EDF en cas de prix bas n'est pas retenue. Il ne semble pas y avoir d'histoire de prix planché.

Par contre, à la place de l'arenh (et donc à la place des volumes garantis à 42euros/MWh), serait mis le mécanisme ou edf reverse à l'état qui reverse au client une partie de ce qui dépasse du seuil (50% au dessus de 70euros, puis 90% au dessus de 110euros environ.) (Peut-être que sur la partie production nucléaire)

(On apprend aussi que dans les contrats pour 2025/2026 les prix négociés pas EDF avec ses clients sont de l'ordre de 70€/MWh)

Quelqu'un mieux renseigné confirme le principe ? Un truc m'échappe ?

 

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Sauf erreur de ma part, ce qui est possible aussi.

Le reversement par l'état relève de la CRIM, et ne serait plus un objet en soi aprés la fin de l'ARENH, mais dans une mécanique assez similaire. Donc fournisseur avec client sans passer par l'état bientôt.

Le prix plancher, c'est du rêve humide. En ponctuel jour / heure pourquoi pas, c'est pas ça qui fera le prix pour le consommateur, encore moins à 10 ans 20 ans etc...

 

Les 2 faits absolument majeurs restent le reversement dans une moindre mesure, et surtout le prix de revente de EDF aux concurrents virtuels. La marge brute ultra facile pour les alternatifs se trouve considérablement amoindrie ( c'est pas le moment d'acheter leurs actions en louchant sur les dividendes ). 

Et pour faire trés trés trés simple, le coeff multiplicateur de marge trés brute va prendre une grosse déculottée chez les alternatifs sur les marchés particuliers. La partie gestion et commercialisation ( et frais de Co ) si elle reste fixe ne génèrera clairement pas le même résultat. Les organismes saprophytes qui profitent, c'est bientôt la fin de la rigolade. Enfin, non, si EDF vit, c'était du parasitisme simple. 

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On 5/9/2024 at 4:15 PM, Titus K said:

Un extrait de l'audition du president de l'ASN sur le projet de fusion ASN/IRSN pour créer l'ASNR --> vers 1h25 qui répond à ta question :

 

Nous sommes aujourd’hui en contact avec plus d’une quinzaine de start-up, qui portent des projets de nouveaux nucléaires,des SMR, des AMR, des petits réacteurs...

Il y a qu’à travers cette diffusion de nouveaux réacteur, qui évidement si elle est acceptée, qu’il pourra y avoir une véritable décarbonation de l’industrie, pour pouvoir non pas produire de l’électricité, mais de la chaleur, qui est de la chaleur dans les usages industriel avec des tout petits acteurs, c’est quelques MW, par rapport à un EPR qui fait 1650 MW.

Bien sur il y a plein de questions qui se posent, en matière de sécurité, sureté, j'ai dis de maniere intégrée il faut le faire. Il y a des des question d’acceptabilité, d’avoir des micro réacteurs qui sont plutôt diffus.

Mais les modes d’instruction de ces projets n’ont plus rien à voir avec ceux que nous connaissons aujourd’hui :

Nous avons quatre exploitants nucléaire aujourd’hui : EDF, Orano, le CEA et l’ANDRA. Nous avons du temps, nous avons des gens que nous connaissons qui ont une expertise...

Demain c’est pas du tout ça. Nous avons des gens qui sont extrêmement agiles d’ailleurs, faut dire qu’il sont tres agiles. Ils développent des concepts qui n’existent pas, sur lesquels parfois parfois on a même pas d’expérience. Il y a 4 projets qui sont très développés, il y en a qu’1 seul qui est un réacteur à eau sous pression, 3 autres technologies que nous maîtrisons pas totalement !

Il va falloir investir devant de nouvelles compétences. Vous croyez qu’on va trouver des compétences sur ces 3 reacteurs nouveaux, meme d’autres, en en metant a l’IRSN et à l’ASN ?
Parce qu’il va falloir que quelqu’un fasse l’expertise sur cette nouvelle technologie et quelqu’un qui évalue le résultat de l’expertise
L’efficacité c’est d’avoir qu’une seule ressource qui est rare, qui sera difficile a recruter...


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Après, quand je vois le CV du mec, je suis un peu dubitatif sur son aptitude à juger de nouvelles technologies. Mais il a certainement des conseillers compétents.

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Le 11/05/2024 à 08:57, prof.566 a dit :

Après, quand je vois le CV du mec, je suis un peu dubitatif sur son aptitude à juger de nouvelles technologies. Mais il a certainement des conseillers compétents.

On va faire profiter tout le monde :
 

Citation

CARRIÈRE

Le parcours professionnel de Bernard DOROSZCZUK a été entièrement consacré au contrôle des activités et des installations à risque, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, avec plusieurs responsabilités en relation directe avec la sûreté nucléaire et la radioprotection.

Bernard DOROSZCZUK a débuté sa carrière en 1982 dans le secteur public, en service déconcentré de l’État, puis en administration centrale, dans la sécurité des équipements sous pression et des matériels de transport de matières dangereuses.

Entre 1989 et 1997, il a occupé différents postes de direction au Bureau Véritas, afin d’accompagner le développement des activités de contrôle et de certification en relation avec la mise en place des réglementations européennes et les normes de systèmes de management, en France et à l’étranger.

En 1997, il a rejoint l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), pour prendre en charge la coordination interne du second réexamen de sûreté des réacteurs de 900 MW d’EDF.

Après un passage en administration centrale pour la gestion des Directions régionales de l’industrie de la recherche et de l’environnement (DRIRE), il a été nommé Directeur de la DRIRE Centre en 2003, puis de la DRIRE Ile-de-France en 2008.

Dans ces deux postes, il a également exercé les fonctions de Délégué territorial de l’ASN pour le contrôle de la sûreté nucléaire des centrales de la région Centre (Dampierre, Chinon, Saint-Laurent et Belleville-sur- Loire), puis pour le contrôle de la sûreté nucléaire des centres du CEA de Saclay et de Fontenay aux Roses. Il a également à ce titre supervisé le contrôle de la radioprotection des secteurs médicaux et industriels, ainsi que des sites et sols pollués aux matières radioactives en Ile-de-France.

En 2010, il a été chargé de mettre en place la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DRIEE) en Ile-de-France. Il a dirigé cette nouvelle direction jusqu’en 2013 en assurant les fonctions de Délégué de Bassin Seine-Normandie, en plus de celle de Délégué territorial de l’ASN.

En 2013, il a rejoint le Comité français d’accréditation (COFRAC) en tant que directeur général.

Bernard DOROSZCZUK a été nommé par décret, le 13 novembre 2018, Président de l’Autorité de sûreté nucléaire pour une durée de six ans.


FORMATION

Ingénieur de l’Ecole des mines de Douai (1980)
Diplômé de l’Ecole supérieure de soudage (ESSA – 1982)
Ingénieur général au corps des mines.

 

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Quand un organisme est dans le contrôle et la norme, il incarne la connaissance (  en théorie ) dans un domaine connu et en parfaite maitrise.

Normal que sur des projets et de l'innovation le dit organisme sente le danger venir: danger dans la difficulté à normer, conflit à l'évaluation, etc...

D'un autre coté chaque concepteur ira vers ce qui lui semble "bien et suffisant" mais.....ça n'en fait pas une vérité universelle. 

D'une manière ou d'une autre, comme on est dans un pays fortement normé ( ce qui a aussi ses avantages ), je doute que l'inno a phase déploiement arrive au plus vite chez nous. Ca se fera ailleurs, en pays moins contraints et concepteurs plus....."libres". C'est pas dramatique ( sauf ventes export ce qui est déjà handicapant ) mais le plus important sera que les achats sur le territoire se fasse sur du national, pas une bouze étrangère. 

Il a souligné ses doutes, je trouve que c'est bien, et c'est clairvoyant. Ca souligne aussi le profil ( science ). Un sup de co' ou un politique aurait "on pourra certifier, je suis confiant à 100 %". 

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http://large.stanford.edu/courses/2021/ph241/lui1/

Feasibility of Decarbonization via Nuclear Energy

In the United States, almost 40% of primary energy consumption is used to produce electricity, and the net electricity generation worldwide is projected to grow at a rate of 1% per year in developed nations and almost 2% in developing countries.
Deep decarbonization of the electrical energy sector, which involves a reduction of greenhouse gas (GHG) emissions by at least one order of magnitude, is required to mitigate the effects of global warming.
This has been quantified and widely accepted as limiting the global average warming to 2°C by 2050.
While there are several methods to reduce carbon emissions, to reach this target, the U.S. would need to reduce its carbon emissions from electricity generation by more than 97%, from 500 g CO2/kWh to 15 g CO2/kWh.

To give some perspective on the feasibility of a 97% reduction in electricity carbon emissions, let us take the electrical energy generation in the U.S. in 2019, which was approximately 4 trillion kWh. Of this electricity generation, 63%, or 2.52 trillion kWh, was from fossil fuels and other gases.
This means that 2.44 trillion kWh (97% of the carbon-emitting sources) of electricity would need to be generated from an alternative, carbon-free source.
Assuming this energy comes entirely from nuclear power generation, and assuming each nuclear reactor is 1 GW in size, this amounts to :

tzBcbGj.png

Given that there were 94 operable nuclear power plants in the U.S. in 2020, we currently need about 3 times more reactors than we have.
Note that in the calculation of this metric, we have zeroed in on the electrical energy needs for the U.S. alone.
When we broaden our scope to global energy demands, in order for nuclear energy to contribute significantly to the energy landscape, nuclear fission plants need to produce 10 TW of power over a sustained period.
Given our assumption of 1 GW per reactor, this is equivalent to 10,000 reactors, which is two orders of magnitude higher than the 443 nuclear power reactors currently in operation across the world.
Furthermore, since radioactive metals used in nuclear fission reactions, such as uranium, are not infinite resources, at this usage rate, the level of uranium in the earth would be depleted within 10 years.
It is thus clear that nuclear energy alone cannot substitute fossil fuel and carbon emitting energy resources, although it may certainly play an important role within the deep decarbonization portfolio.

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EDF annonce la signature de prêts bancaires verts dédiés au financement du parc nucléaire existant pour un montant d’environ 5,8 milliards d’euros

https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/journalistes/tous-les-communiques-de-presse/edf-annonce-la-signature-de-prets-bancaires-verts-dedies-au-financement-du-parc-nucleaire-existant-pour-un-montant-denviron-58-milliards-deuros#:~:text=Le 13 mai 2024%2C EDF,milliards d'euros ().

 

Le 13 mai 2024, EDF (BBB stable S&P / Baa1 stable Moody’s / BBB+ stable Fitch) annonce la signature de prêts bancaires verts pour un montant total d’environ 5,8 milliards d’euros ([1]). Ils ont une maturité comprise entre 3 et 5 ans.

Ces financements ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB ([2]), ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo. 

Les fonds prêtés seront dédiés au refinancement des investissements dans les réacteurs nucléaires existants en France dans le cadre de l’extension de leur durée de vie, tels que définis dans le Green Financing Framework d’EDF ([3]). Ces investissements sont alignés avec la taxonomie européenne.

Premier producteur d’électricité sans émission directe de CO2 au monde ([4]), EDF s’appuie sur son parc nucléaire à côté de ses capacités hydrauliques et renouvelables pour permettre la décarbonation de ses clients, et ainsi contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Avec 34gCO2/kWh d’intensité carbone à fin mars 2024, le Groupe établit un nouveau record, et conforte sa trajectoire ambitieuse de réduction d’émissions de CO2, rehaussée en novembre 2023, en ligne avec un scénario de réchauffement de + 1,5 °C ([5]).

Par ailleurs, EDF a signé un prêt bancaire de 300 millions d’euros de maturité 5 ans pour financer ses besoins généraux.

 

 ([1]) Dont une partie en dollars et une partie en yens

([2]) Dont la prolongation du prêt vert signé en octobre 2022

([3]) Le Framework est disponible sur le site internet d’EDF dans la section Finance durable

([4]) Source ENERDATA 2022 - benchmark annuel des producteurs d’électricité 

([5]) Cf. évaluations de la trajectoire faite par Moody’s, MSCI et TPI

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Quelques pages du dossier d'EDF a l'époque des discussions sur Penly 3/4 que je retrouve sauvegardées sur mon drive ... les chiffres sont de 2022 je crois, donc certains ont pas mal changé mais bon autant repartager !

Je sais pas si le dossier est encore dispo qq part ...

 

zGVYbSe.png

 

E86g3FV.png

 

3Eg9OEm.png

 

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QhuawcC.png

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Slovaquie / Le gouvernement est prêt à approuver la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, selon le Premier ministre

https://www.nucnet.org/news/government-set-to-approve-new-nuclear-power-plant-says-pm-5-3-2024

Le ministre aurait déclaré que la Russie serait exclue de l'appel d'offres

TtzhWude64MFRQgf1vtB8RV1?ixlib=rails-4.3

La Slovaquie dispose de trois réacteurs nucléaires à Mochovce (photo) et deux à Bohunice. Courtoisie de SkodaJS.


Le gouvernement slovaque est sur le point d'approuver le développement d'une unité de production d'énergie nucléaire supplémentaire de 1 200 MW, selon le premier ministre Robert Fico.

S'exprimant lors d'une récente conférence de presse, M. Fico a révélé que le gouvernement pourrait prendre une décision sur la préparation du projet lors d'une réunion prévue le 15 mai.

"Nous avons conclu un accord selon lequel la Slovaquie - l'État - a intérêt à construire, sous la propriété de l'État, une unité nucléaire massive d'une puissance allant jusqu'à 1 200 MW", a-t-il déclaré. Il n'a pas précisé où cette nouvelle unité serait construite.

Le ministre de l'économie, Denisa Sakova, a été cité dans la presse locale comme ayant déclaré que, bien que la Slovaquie ait adopté une position plus pro-russe sous l'administration de M. Fico, le fournisseur de la nouvelle unité nucléaire serait choisi par le biais d'une procédure d'appel d'offres, excluant explicitement la participation de l'entreprise nucléaire publique russe Rosatom.

La Slovaquie possède cinq réacteurs nucléaires commerciaux - trois à Mochovce, dans le sud-ouest du pays, et deux à Bohunice, dans l'ouest - tous de type VVER-440, réacteur à eau pressurisée conçu par la Russie.

La dernière unité du pays, Mochovce-3, a été mise en service à la fin de l'année 2023. Une unité identique, Mochovce-4, est toujours en construction.

Le parc a produit environ 59 % de l'électricité du pays. Mochovce-3 augmentera la part du nucléaire dans la production d'électricité du pays.

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Il y a 16 heures, clem200 a dit :

Zut, on ne sera plus les champions du monde en pourcentage de nucléaire ^^

Ça permettra aux Teutons et allies de circonstances de se focaliser ailleurs que vers nous et démontre que le nucléaire a encore un l'avenir vu le renchérissement des autres sources d'énergies et dépendances plus marquées.

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