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Arrivée du Tigre en RHC/EOS/sur les Théatres d'OP


Philippe Top-Force
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Pas question d’augmenter les effectifs. Mais, désormais, les soldats français ont à leur disposition le plus performant des hélicoptères de combat

De notre envoyé spécial en Afghanistan Patrick Forestier - Paris Match

De leur base avancée de Nijrab, les marsouins du 3e RIMa de Vannes regardent deux Kiowa américains. Les hélicoptères foncent vers l’éperon rocheux qui domine la piste, avant de dégager sur le côté. A moins de 1 kilomètre à vol d’oiseau, ce manège ne passe pas inaperçu. « Ils ont repéré une position des insurgés avec une arme lourde », me souffle un officier. Soudain, des rafales de mitrailleuses 12,7. Chaque hélico lâche la sienne. Un bruit gras qui, ici, ne surprend personne. Depuis trois mois qu’ils sont arrivés de la vallée de la Kapisa, les soldats français ont connu le baptême du feu. Deux sont morts dans l’explosion d’une mine. Arrivent deux Caracal. A peine posés, il faut embarquer. Les hélicoptères décollent dans la foulée, le nez vers le sol.

En vol tactique, à 3 mètres au-dessus des rochers, chaque appareil épouse le terrain à 250 km/h. Les touffes d’herbe sont si près qu’il semble possible de les toucher. La routine pour le capitaine de l’escadrille des forces ­spéciales de Pau et son lieutenant. Derrière eux, deux « gunmen » sont à l’affût, le doigt sur la détente de leur fusil-mitrailleur Herstal, capable de tirer 1 000 coups à la minute à travers le sabord ouvert. Plus loin, deux Tigre nous protègent. Pour la première fois, cet hélicoptère dernier cri est en opération. Les pilotes volent en tandem. Tout à coup, un de nos anges gardiens vire de bord vers Nijrab, d’où nous venons. Cinq minutes après notre atterrissage, le Tigre se pose à son tour. Cinq alvéoles de chaque panier de roquettes accrochées aux deux ailettes de l’appareil sont vides. « Nous avons reçu par radio l’ordre de finir le job des Kiowa, m’explique le chef de bord du Tigre. Ils étaient à la peine avec leurs mitrailleuses. Ce sont eux qui nous ont guidés sur l’objectif : une Dachaka, grosse mitrailleuse russe. Il n’y avait personne autour. On l’a traitée au canon et à la roquette. »

Des canons capables de ­tirer, en une

minute, six obus de 155 mm à 40 kilomètres

« Avec les Tigre, on est rassuré. Au début du mois, s’ils n’avaient pas été là, on serait allés au tapis », me confie son collègue. Cette nuit du 4 septembre, les pilotes ne sont pas près de l’oublier. Ni les commandos cloués au sol par la mitraille ennemie. Tous sont cantonnés à Tora, la base avancée de ­Surobi, occupée par les légionnaires du 2e REI, le régiment étranger d’infanterie de Nîmes. En août 2008, cette base abritait la section Carmin 2 du 8e RPIMA, décimée dans la vallée d’Uzbin. « Aujourd’hui, la zone est à portée de nos canons Caesar », me dit le colonel Durieux en montrant au loin le début de la vallée maudite. Des canons capables de ­tirer, en une minute, six énormes obus de 155 mm à 40 kilomètres. Seul problème : en cas d’imbrication de nos hommes avec l’ennemi, le tir devient difficile, sinon impossible. C’est ce qui a failli se passer dans la nuit du 4 septembre dernier.

Né il y a trente et un ans à Monaco, tout au moins sur ses papiers de légionnaire, l’adjudant-chef Roger, dix ans et demi de Légion étrangère, était de cette mission. Je le retrouve avec ses camarades, rassemblés pour écouter Hervé Morin, en tournée des popotes. « Ce n’est pas facile d’expliquer à nos compatriotes pourquoi vous êtes ici, leur dit le ministre. L’Afghanistan est au milieu d’un arc de crise qui commence en Iran, avec son programme nucléaire, et finit avec le Pakistan, ses 180 millions d’habitants et sa bombe atomique. Vous comprenez pourquoi il ne faut pas que l’Afghanistan retombe dans le chaos.

L'adjudant-chef emporte

avec lui 61 kilos de matériel

Notre sécurité se joue ici. » L’adjudant-chef Roger acquiesce, même s’il sert d’abord la Légion et ensuite la patrie. Au nom de ce fameux « legio patria nostra », Roger n’a pas cillé quand il a appris sa mission, début septembre. Au contraire. Ne fait-il pas partie du groupe commando du régiment ?

Le 3 septembre, Roger et ses frères d’armes seront déposés sur une crête. Objectif : un village soupçonné d’abriter des rebelles, qu’il faudra observer toute la journée. L’exfiltration est prévue dans la nuit du 4, toujours par les airs. Dix hommes des forces spéciales américaines accompagneront les Français. Roger pressent que, cette fois-ci, c’est du sérieux. Il s’équipe en conséquence. Il emporte une Minimi à canon long, 900 coups par minute, efficace à 1 000 mètres. En fait, ils sont deux légionnaires à disposer de la même arme. « En cas de pépin, ce n’est pas de trop », estime le chef de groupe. Avec ses grenades, son pistolet automatique, sa radio, 5 litres d’eau, des rations pour vingt-quatre heures, ses munitions et sa Minimi, Roger emporte 61 kilos de matériel, ­habits et rangers compris. « Sur la balance de l’infirmerie, ­l’aiguille affichait 136 kilos alors que j’en pèse 75 », me dit-il.

Les points d’observation ont été déterminés sur ordinateur par la « coordination 3D ». La préparation des missions s’effectue grâce à des animations en trois dimensions. Légionnaires et commandos savent précisément où ils iront se poster pour scruter le village. A l’heure H, deux Caracal se posent sur la DZ de Tora. Les commandos embarquent en silence. Vingt minutes de vol tactique. Les hélicoptères n’ont pas touché le sol que les hommes sautent déjà. Ils sont une vingtaine. Chaque groupe rejoint sa position. Au lever du jour, tous sont en place. Les renseignements étaient bons, le village est un « nid de frelons ». Les légionnaires observent les allées et venues d’hommes en armes, les groupes qui se forment. Ils accomplissent une parfaite préparation d’objectif.

Les Tigre effectuent

des « passes canons »

Leurs images seront précieuses. Elles permettront peut-être de localiser Aboul, Gul, Kotchai, les chefs insurgés, en les comparant avec les clichés que possède déjà le J2, la cellule de renseignement. Si c’est positif, une autre mission sera programmée pour les « neutraliser ». En bas, personne ne s’aperçoit de rien. Mais un grain de sable vient perturber le dispositif : un petit berger qui pousse ses chèvres dans la montagne. Tapis dans les rochers, les commandos sont invisibles. Pas pour les yeux d’un Afghan. « C’est probablement lui qui a donné l’alerte », me dit Roger.

Au crépuscule, Américains et Français reculent vers la crête. Ils ont rendez-vous au milieu de la nuit à un point connu de tous. Soudain, à 0 h 35, claquent les premières rafales. Les insurgés ont préféré l’obscurité pour attaquer. Ou bien attendre le « ftour », la rupture du jeûne, pour s’alimenter. Même si les moudjahidin en djihad peuvent manger pendant le ramadan sans commettre de péché. Roger ne se pose plus de questions. Il riposte avec de courtes rafales, quand il arrive à voir l’ennemi. La montagne résonne du bruit des armes automatiques.

Les commandos se couvrent les uns les autres pour se replier vers la crête. Les insurgés tentent de couper leur retraite en les prenant à revers. A la Minimi de Roger répond une PKM, une mitrailleuse légère fabriquée en ex-Union soviétique. Un Américain est touché à la jambe. Un ­second prend deux balles dans le casque et une autre dans le dos, arrêtée par la plaque céramique de son gilet. Un quatrième projectile lui perfore la main. Il est sonné mais vivant. Les hélicos français sont au rendez-vous, mais impossible de se poser : au sol, la bataille fait rage. Les commandos leur ordonnent de s’éloigner.

A la base de Tora, le PC est en effervescence. Natacha, la jeune capitaine du contrôle tactique aérien, a perdu son joli sourire. Elle entend les détonations dans la radio du légionnaire chef de groupe qui, dans la fureur des combats, ponctue ses messages de mots d’anglais, sa langue maternelle. Le colonel Durieux est également là. L’opération peut se terminer en ­catastrophe, comme l’an dernier dans la vallée d’Uzbin. Les rebelles se glissent entre les rochers en rampant, sans qu’on puisse les distinguer dans les lunettes de visée nocturne. Sur les indications des légionnaires, les Tigre effectuent des « passes canons ». Le but : faire « baisser la tête » aux talibans pour que les Caracal puissent se poser. Le capitaine Natacha, elle, prend ses précautions. Elle est dans son rôle.

Si ça dure encore une heure, les Tigre n’auront plus de « pétrole ». Il faudra qu’ils rentrent à Kaboul. Elle lance la procédure pour qu’ils soient remplacés par d’autres appareils, américains cette fois. Hélicoptère Apache, F 16, A 10 tueur de chars, tout sera bon pour desserrer l’étau. Profitant de l’accalmie, les Caracal effectuent un poser d’assaut. A ce moment, une roquette explose à 10 mètres du rotor de queue d’un des deux appareils. Un rebelle, caché derrière un rocher, qui a tiré avec son RPG 7.

`La riposte vient du ciel. Les Tigre « traitent » toute la zone avant de retourner vers Tora. Quand l’adjudant-chef Roger, épuisé, descend du Caracal, il tombe nez à nez avec son chef de corps. Dans son PC, le colonel Durieux ne tenait plus en place. Il est venu attendre ses ­légionnaires sur la piste.

PARISMATCH.com .

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et encore une fois on a eu chaud, très chaud et les secours est venu des airs... et des américains en partie donc faut vraiment qu'on envoie plus d'hélicos là bas..

mais petite questions les caracals ils ont pas pus tirer avec les MAG...? :rolleyes:

vol tactique a 3M ben dit donc c'est bas.. je croyais que c'était genre 6-10M et 30M au dessus des maisons...

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C'est une scène classique que celle du 4 septembre...

Il y en aura bcp des combats de nuit de ce genre des fois çà ira des fois non. Les anglais et les ricains ont déjà perdu des hélicos comme çà ...

On en perdra comme les autres.

Les mitrailleurs des Caracals n'ont pas tiré car même sous JVN à une certaine distance c'est pas possible. Les mitrailleuses de sabord ne permettent en aucun cas du tir de précision on crée une boulle de feu pour faire baisser les nez çà ne va guère plus loin. Pas bcp de précision

L'Optronique des Tigre et la précision du 30 mm permettent celà en revanche

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Les mitrailleurs des Caracals n'ont pas tiré car même sous JVN à une certaine distance c'est pas possible. Les mitrailleuses de sabord ne permettent en aucun cas du tir de précision on crée une boulle de feu pour faire baisser les nez çà ne va guère plus loin. Pas bcp de précision

Pour les JVN, donc amplification de lumiere résiduelle ... on est a quelques centaine de metre pas plus. a priori en dessus des distance d'engagement de l'hlico vis a vis de la menace. Donc effectivement pas grand interet. La seconde chose c'est que pour bien faire il faut utiliser des tracante IR avec les JVN ... histoire de par faire un feu d'artifice et que seul les porteurs JVN voient les traces ... et je crains qu'on en aient meme pas en dotation ... Donc de nuit arroser a la MAG ce serait donner une solution de tir a l'ennemi ... et visiblement il a pas besoin de ca. Ce repose la question des fumigenes ... sur un posé d'assaut normalement on balance du fumi émissif en pagaille pour protéger les helo la ou il sont le plus vulnérable les quleques secondes du décollage. Et en Astan il semble qu'on utilise jamais cette solution ... et j'en connais tjrs pas la raison. Les US par exemple se servent des rocket fumi presque exclusivement pour du marquage.

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Doit quand même falloir une sacrée dose de fumi pour qu'ils restent épais assez longtemps malgré le battage du ressors, mais cependant il faut aussi que le sol soit visible de l'hélico (pour ne pas se le manger .. Ou pour ne pas avoir à y aller tout doucement).. Et donc faire un périmètre avec beaucoup , et pendant quelques temps (pas question que les premiers fumis soient épuisés quand les derniers du périmètre s'allument) de ces appareils .. Sans compter que n'étant pas dans l'hélico il les faudrait faire porter par les troupes, qui sont , comme on le voit , bien chargée .

Par contre pour désigner une cible au canon et de loin là ça reste logique .. Pour embrouiller des gens avec une grenade fumigène aussi .. Mais couvrir un posé d'hélico j'ai du mal à l'imaginer .

Par contre belle initiative que cette opération , elle a faillis mal se conclure mais bon, elle prouve certaines choses, et cette fois il n'y a pas eu de malheur .

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Ces 3 premiers Tigre envoyés an A---stan sont les précurseurs, j'aimerais que dans un an, quand le rythme des livraisons et des qualif de pilotes aura pu s'accélérer, on en envoie deux de plus. Une dotation de 5 sur place en permanence, ce sera pas de trop contre un ennemi aussi mobile, harceleur et pervers.

Surtout si on souhaite ne pas avoir à dépendre des renforts américainns à chaque fois qu'une escarmouche dure plus d'une heure

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46 rocket dans les deux gros panier ... normalement ca doit suffire largement avec les 450 cps de 30.

ah oui effectivement finalement il y en a assez !!  :lol:

c'est comme les Rafales qui emportent 4 AASM ou BGL aulieu de 6

çà traîne moins çà consomme moins çà permet de rester plus longtemps sur zone

ca je crois que c'est surtout parce qu'il n'ont pas le droits d'en prendre 6..mais je ne connais pas la raison... ;)
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ca je crois que c'est surtout parce qu'il n'ont pas le droits d'en prendre 6..mais je ne connais pas la raison...

Tous les points du tri bombe ont été ouverts. Celui qui posa le plus de problèmes c'était le point intérieur en raison de

-la proximité du bidon

-du comportement de la charge au largage (notamment les AASM naturellement instables)

Ces questions ont été réglées (pour les charges de 500 livres, pour les charges de 250 livres on verra chaque jour suffit sa peine!) et les tirs de validation effectués.

C'est le point deux du tri bombe qui est laissé vide en opérations, pour des questions d'équilibrage ou de séquences de tir.

Ils peuvent en prendre six mais comme il n'en tirent même pas quatre pas la peine d' en emporter plus. Le gain est très important car ces emports traînent bcp bcp

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 5 months later...

j'ai remarqué que les tigres n'emmenait pas leur 4 paniers a roquettes..pourquoi..? trop lourd?pas besion de tout :lol: ?

A cause de l'altitude et des températures, la machine ne peux pas tout prendre, donc c'est 270 obus de 30, 20 roquettes et 1300L de carbu pour 3h d'autonomie, donc seulement deux paniers sont nécessaires.

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A cause de l'altitude et des températures, la machine ne peux pas tout prendre, donc c'est 270 obus de 30, 20 roquettes et 1300L de carbu pour 3h d'autonomie, donc seulement deux paniers sont nécessaires.

C'est quand meme infiniment supérieur aux gazelle ... :lol:

Pour faire pareil avec des gazelle il en faudrait au moins 4 !!! une avec les rocket une avec les obus, et la releve apres 1h30 ...

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pas de gazelles roquettes en service dans l'armée française, et pas de gazelles canons en Afghanistan  :rolleyes:

Que des gazelles Vivianes équipées HOT. avec 2 missiles elles on en effet environ 1h30 d'autonomie

Cela dit, oui il faudrait un paquet de gazelles pour faire comme un Tigre :

Capacité max d'une gazelle FR : 240 cps, ou 4 missiles (pour 1h à 1h20 d'autonomie)

ou pour les gazelles marocaines par exemples un pod de 7 roquettes de 68 mm en plus du canon. Tout ça au détriment de l'autonomie bien sûr

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pas de gazelles roquettes en service dans l'armée française, et pas de gazelles canons en Afghanistan   :rolleyes:

Que des gazelles Vivianes équipées HOT. avec 2 missiles elles on en effet environ 1h30 d'autonomie

Cela dit, oui il faudrait un paquet de gazelles pour faire comme un Tigre :

Capacité max d'une gazelle FR : 240 cps, ou 4 missiles (pour 1h à 1h20 d'autonomie)

ou pour les gazelles marocaines par exemples un pod de 7 roquettes de 68 mm en plus du canon. Tout ça au détriment de l'autonomie bien sûr

je ne sais plus où j'avais lu que les Tigre coutaient bonbon en termes de cout de l'heure, surtout par rapport aux Gazelles. Genre 4000€ pour le Tigre et nettement moins pour la Gazelle.

Ceci dit, est ce que les capacités accrues du Tigre signifient que le cout de l'heure de vol est au final moindre s'il faut 1 Tigre au lieu de 2 et plus Gazelles ?

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en m^me temps les coût d'heure de vol ne font que augmenter avec la technologie de plus en plus importante présentes dans les machines.. ceci explique cela..

nan je pense que 2 Gazelles coûtent a peu près pareil qu'un Tigre mais les capacités du Tigre étant supérieur a la Gazelle donc on pourrait dire ça.. Malheureusement nos chef ne pensent pas vraiment comme ça.. ou trop alors voila pourquoi on se retrouve avec a termes 80 Tigres au lieu de 120

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Une heure de tigre c'est aux alentours de 8000 Euro et une heure de Gazelle au alentour de 1000 Euro, je ne vous ferais pas l'affront de faire le calcul  ;)

Le tigre en matière d'entretien, de puissance de feu et d'efficacité du porteur, n'a rien à voir avec la gazelle. Il manque une génération entre les deux, c'est comme si on comparait un mirage III et un Rafale. Il ne sont même pas dans la même catégorie, en terminologie US la gazelle serait un OH (comme le Kiowa) et le tigre un AH (comme l'apache).

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Une heure de tigre c'est aux alentours de 8000 Euro et une heure de Gazelle au alentour de 1000 Euro, je ne vous ferais pas l'affront de faire le calcul  ;)

Le tigre en matière d'entretien, de puissance de feu et d'efficacité du porteur, n'a rien à voir avec la gazelle. Il manque une génération entre les deux, c'est comme si on comparait un mirage III et un Rafale. Il ne sont même pas dans la même catégorie, en terminologie US la gazelle serait un OH (comme le Kiowa) et le tigre un AH (comme l'apache).

whaou, top précisions, merci beaucoup :)

hum... avons nous un équivalent du Kiowa ? Ou était ce la Gazelle désormais remplacée par le Tigre ? :O

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la Gazelle équipée du système de vision jour nuit Viviane qui pèse quand même je crois me souvenir la bagatelle de 180 kgs remplit un peu les même missions d'éclairage et de reco que le Kiowa

il me semble que les options d'emport de charges sont < avec "seulement" 2/4 HOT alors que le Kiowa emporte une gamme assez large centrée cependant me semble t il autour des roquettes.

Le Kiowa peut aussi faire de la désignation laser au profit des Apaches, je ne pense pas que Viviane dispose de la désignation laser.

Pour le combat canon et AA désormais le Tigre a pour finalité de remplacer la Gazelle ce sera bientôt le cas aussi pour l'antichar avec l'intégration du Hellfire

Le Tigre inaugure l'emploi des roquettes dont les Gazelle française n'ont jamais été dotées

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il me semble que les options d'emport de charges sont < avec "seulement" 2/4 HOT alors que le Kiowa emporte une gamme assez large centrée cependant me semble t il autour des roquettes.

En A-stan la config est panier de (7) roquettes plus pod 12.7..avec je sais plus combien de cartouches en tous cas plus en quantité que les 90 obus de 30mm du Apache ;)
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la Gazelle équipée du système de vision jour nuit Viviane qui pèse quand même je crois me souvenir la bagatelle de 180 kgs remplit un peu les même missions d'éclairage et de reco que le Kiowa

il me semble que les options d'emport de charges sont < avec "seulement" 2/4 HOT alors que le Kiowa emporte une gamme assez large centrée cependant me semble t il autour des roquettes.

Le Kiowa peut aussi faire de la désignation laser au profit des Apaches, je ne pense pas que Viviane dispose de la désignation laser.

Pour le combat canon et AA désormais le Tigre a pour finalité de remplacer la Gazelle ce sera bientôt le cas aussi pour l'antichar avec l'intégration du Hellfire

Le Tigre inaugure l'emploi des roquettes dont les Gazelle française n'ont jamais été dotées

merci pour ces précisions. Il est certain qu'il y a un réel saut capacitaire, et tant mieux :)

toutefois, j'avais comme l'impression qu'à terme toutes les Gazelles disparaitraient, est ce correct ? Si oui, quel hélico pour remplir le role du Kiowa (reconnaissance légère j'imagine ?) ?

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