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Guerre civile en Syrie


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Ca parait peu probable, la palymre est sur la seule autoroute qui permet de ravitailler Deir ezzor.

Les défenseurs qui sont assiégés depuis déjà un moment ont du prendre un coup au moral avec l'annonce de cette prise., et je doute qu'un simple pont aérien ne suffise pour maintenir le niveau des défenses.

Deir ezzor est la suite logique des objectifs, l'EI pourra ensuite se retourner vers homs ou même Damas.

Est-ce qu'une sortie ou une évacuation par les airs est envisageable ? il y a quand mm un sacré trotte pr arriver jusqu'en zone loyaliste..

 

 

Ha j'avais cru que tu parlais de la guerre civile Algérienne des années 90. Parler de succès à propos de la guerre d'indépendance d'Algérie est tellement sur-réaliste que je n'avais même pas relevé. Rappel moi comment à fini cette guerre ? ^^

Par une victoire militaire française, une victoire politique de De Gaulle, une victoire politique des indépendantistes, et une défaite politique cuisante des tenants de l'Algérie française. Seul la 1ère ns intéresses dans le cas syrien.

 

 

Fin bref merci de valider mon propos finalement

Absolument pas, sans volonté politique française pas d'indépendance. Dans le cas qui ns intéresses cette volonté politique n'est pas, reste donc l'outil miliaire qui est intéressant dans notre comparaison.

 

 

La seul solution viable que je vois en dehors de la partition, c'est une gouvernance collégiale avec une très forte décentralisation du pouvoir (en gros chaque communauté ce gère de son coté, le gouvenance central s'occupant juste des affaires inter-communautaire, de dimension national ou international). 

Cette "solution" (qui n'en ai pas une amha) n'est possible que si les différents parties y consentent et l'imposent a leurs différents poulains, je ne vois rien en ce sens qui permettrait de valider un tel scénario. 

 

 

Après je ne connais pas assez bien l'histoire de ses pays pour débattre sur le socle historique de ces pays pour savoir si ils sont viables.

Les "frontières" actuel de l'EI sont bcp plus viables et pertinentes que les frontières issues de l'accord Sykes-Picot. 

 

 

Exclusif: les services de renseignements turcs ont aidé à expédier des armes dans les zones rebelles islamistes en Syrie

http://www.reuters.com/article/2015/05/21/us-mideast-crisis-turkey-arms-idUSKBN0O61L220150521

C'est un début mais il reste encore bcp de zones a explorer, le soutiens turc a la rébellion n'a certainement pas commencé fin 2013, et ne s'est pas limité a ces pauvres camions. 

 

Pour qu'un procureur enquête sur un dossier de ce genre et que des gendarmes témoignent de la réalité des choses.

C'est qu'il doit y avoir de la défiance envers erdogan au sein de l'administration turc.

Malgré les purges une partie de l'armée, de la police/gendarmerie reste tjs farouchement hostile a Erdogan et sa PE notamment sur le sujet syrien. 

Modifié par Tonton Flingueur
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Par une victoire militaire française, une victoire politique de De Gaulle, une victoire politique des indépendantistes, et une défaite politique cuisante des tenants de l'Algérie française. Seul la 1ère ns intéresses dans le cas syrien.

 

Je vais éviter d'être trop H.S, je dirais que ce soit pour la guerre d'Algérie, la guerre du Vietnam, la guerre civile Syrienne, ou tout autre guerre, la victoire militaire c'est du pipo pour adoucir la douleur de ceux qui sont allés au casse pipe pour des prunes. Une victoire ne se base que sur ce qu'on a obtenu in-fine sur le terrain politique, tout simplement parce-qu’on se bat non pas pour avoir marqué dans les livres d'histoire qu'on a gagné à telle bataille ou telle autre, mais parceque politiquement on a un objectif qu'on ne peut pas atteindre (ou défendre) autrement que par les armes.

Du coup si on atteint pas son objectif à la fin, on aura beau être le vainqueur sur le champs de bataille, la guerres sera perdu. Ca vaut quand on veut empêcher l'indépendance d'une région, empêcher un pays de tomber dans le communisme, ou encore défendre l'intégrité territorial de son pays et empêcher l’instauration de la loi islamique par les sunnites.

L'armée syrienne aurait pu gagner militairement sur les rebelles sans aide massif extérieur, mais je ne pense pas qu'elle aurait réussi à pacifier ces territoires, et se serait retrouvé de facto avec un pan entier de son territoire qui lui serait resté hostile et difficilement contrôlable, où elle aurait subit régulièrement des attaques, poussant à force à la délaisser et s'en séparer. 

 

Cette "solution" (qui n'en ai pas une ahma) n'est possible que si les différents parties y consentent et l'impose a leurs différant poulain, je ne vois rien en ce sens qui permettrait e valider un tel scénario. 

 

Et pourquoi ce n'est pas une solution ? Une solution c'est quelque chose qui permet de faire cesser les violence en donnant une perspective de sortie de crise. Ce n'est pas un solution toute clef en main et définitive, ce genre de solution n'existe pas.

 

Du coup pour toi quelles sont les solutions possible et souhaitable ? (et réaliste vu la situation actuel).

Modifié par Dino
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Par une victoire militaire française, une victoire politique de De Gaulle, une victoire politique des indépendantistes, et une défaite politique cuisante des tenants de l'Algérie française. Seul la 1ère ns intéresses dans le cas syrien.

 

Un peu HS mais De Gaulle voulait une victoire militaire pour pour etre en position de force face au FLN lors des négociations, et maintenir une tutelle française sur le Sahara (détaché de l'Algérie) et ses ressources. Finalement, il n'y est pas parvenu parce que la guerre d'Algérie était en train de devenir un conflit entre français d'où l'empressement français de liquider l'Algérie et de céder au FLN. Finalement, on ne peut pas parler de victoire politique de De Gaulle dans le cas de l'Algérie.

 les forces à Hassaké de temps en temps aussi je pense 

Sur ce front là, l'essentiel du job contre l'EI serait fait par les kurdes et leurs alliés syriaques, je ne pense pas que les besoins logistiques de la garnison de la AAS sur place soient significatifs.

Modifié par Joab
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C'est l'ONU elle-même qui a observe des transfert de matériel entre Tsahal et les rebelles, en plus des soins données en Israel aux bléssés, et de l'autre cote tu as le bombardement des positions loyalistes lorsqu'ils montent une offensive prés de la frontière. comment tu expliques ca?

Sinon pour Bachar, c'est plus une impression personnelle, après tous les revers et les positions perdues ces derniers temps, mais ca voudras peut-être simplement dire une partition du pays alaouite/sunnites, le temps nous le dira

 

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/12/07/les-rebelles-syriens-en-contact-avec-tsahal_1158866

 

C'est marrant que tu dises cela, Israël a justement été condamné à l'ONU/OMS pour "violation des Droits à la santé des Palestiniens et des Druzes résidents du Golan", avec 104 contre 4, 6 abstentions et 65 absents  :happy:  :happy:

Et le pire, c'est que le seul pays à avoir été condamné  =D  On va donc dire qu'Israël soigne uniquement les terroristes, et tue les civils comme ça tout le monde est content !

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Ancien élève de l'École spéciale militaire de St-Cyr puis de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, Hadrien Desuin est titulaire d'un master II en relations internationales et stratégie sur la question des Chrétiens d'Orient, de leurs diasporas et la géopolitique de l'Égypte, réalisé au Centre d'Études et de Documentation Économique Juridique et social (CNRS/MAE) au Caire en 2005. Il a dirigé le site Les Conversations françaises de 2010 à 2012. Aujourd'hui il collabore à Causeur et Conflits où il suit l'actualité de la diplomatie française dans le monde.

Le 13 mai, l'offensive de l'État islamique débutait à Palmyre, carrefour névralgique du désert syrien et vestige antique d'une civilisation bel et bien disparue. Deux grosses larmes de crocodiles ont coulé sur les joues de Laurent Fabius et François Hollande. Une semaine plus tard, une contre-offensive djihadiste fait reculer l'armée syrienne fidèle à Bachar Al-Assad. Laquelle doit céder à nouveau le nord de la ville après l'avoir repris quelques heures. Les combats continuent, pourtant la coalition anti-Daesh emmenée par les occidentaux détourne pudiquement le regard.

Les combats continuent, pourtant la coalition anti-Daesh emmenée
par
les occidentaux détourne pudiquement
le
regard.

Elle continue de bombarder avec succès les positions djihadistes face aux kurdes, hier à Kobané et aujourd'hui à Hassaké, mais Palmyre l'indiffère. Quelques raids aériens bien guidés auraient pu stopper net les colonnes du Djihad. Mais parce que ce sont des alaouites qui résistent à la barbarie, rien ne sera fait.

L'indignation de la communauté internationale est unanime, la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova s'active pour sauver Palmyre. Jack Lang, président de l'institut du monde arabe, a pris les accents des soldats de l'an II sur Europe 1: «il faut massacrer ces massacreurs et sauver Palmyre!» Décidément ses camarades font peu de cas de nos racines gréco-latines. La culture n'a pas d'importance quand les «méchants» la défendent. Comme si l'Occident ne parvenait pas à sortir de son manichéisme pour prendre la moins mauvaise des solutions.

Cette indignation stérile s'explique aisément: la bataille de Palmyre remet en cause le dogme de l'alliance tacite entre Bachar et l'EI. C'est le conte que rabâche depuis quatre ans les chantres de «l'opposition syrienne»: Bachar et l'EI sont alliés, ils sont les deux têtes d'un même hydre bicéphale. Tandis que des combats opposent depuis des années les troupes loyalistes aux soldats du califat à Der Ez Zor, à Damas et ailleurs; tout est fait pour minimiser sinon effacer la part que prend l'armée loyaliste dans la lutte contre Daesh.

Cette indignation stérile s'explique aisément: la bataille de Palmyre remet
en
cause
le
dogme de l'alliance tacite entre Bachar
et
l'EI.

Une fable qui cède le plus souvent à la facilité complotiste: l'EI est une créature de Bachar Al-Assad. Conclusion imparable des derniers rêveurs du printemps arabe: pour vaincre Daesh, il faut renverser Bachar. Et si, après Palmyre, c'était l'État islamique qui renversait Bachar, le maître de Damas serait-il encore coupable?

Parce qu'on préfère sacrifier un pan entier de notre civilisation plutôt que de donner une victoire à Bachar, rien ne sera fait pour sauver Palmyre.

Soucieuse de se montrer réactive, la diplomatie française se hâte lentement. Elle a décidé de prendre une initiative bien de chez nous; Ses partenaires internationaux, dont John Kerry, sont invités le 2 juin à Paris, pour une réunion. Mais que sera Palmyre dans douze jours? Il suffit d'un ordre pour modifier la trajectoire de nos aéronefs qui bombardent l'EI de l'autre côté de la frontière syrienne. On voudrait enterrer Palmyre discrètement qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Parce qu'on préfère sacrifier un pan entier de notre civilisation plutôt que de donner une victoire à Bachar, rien ne sera fait pour sauver Palmyre. Dans une quinzaine de jours, quand nos diplomates se réuniront au quai d'Orsay, les ruines fumantes de la ville porteront d'autres stigmates que celles du temps, celles de la furie et de l'indifférence des hommes, celles des duels d'artillerie. Une deuxième fois, et quelque soit le vainqueur, Palmyre sera détruite.

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2015/05/21/31002-20150521ARTFIG00104-prise-de-palmyre-par-l-etat-islamique-pourquoi-une-telle-inaction-de-la-coalition.php

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Je vais éviter d'être trop H.S, je dirais que ce soit pour la guerre d'Algérie, la guerre du Vietnam, la guerre civile Syrienne, ou tout autre guerre, la victoire militaire c'est du pipo pour adoucir la douleur de ceux qui sont allés au casse pipe pour des prunes. Une victoire ne se base que sur ce qu'on a obtenu in-fine sur le terrain politique, tout simplement parce-qu’on se bat non pas pour avoir marqué dans les livres d'histoire qu'on a gagné à telle bataille ou telle autre, mais parceque politiquement on a un objectif qu'on ne peut pas atteindre (ou défendre) autrement que par les armes.

Du coup si on atteint pas son objectif à la fin, on aura beau être le vainqueur sur le champs de bataille, la guerres sera perdu. Ca vaut quand on veut empêcher l'indépendance d'une région, empêcher un pays de tomber dans le communisme, ou encore défendre l'intégrité territorial de son pays et empêcher l’instauration de la loi islamique par les sunnites.

Sauf que ns ne somme pas en train de débattre sur l’intérêt politique de telle ou telle bataille mais de savoir si oui ou non des opérations victorieuses de COIN a large échelle sont possible.
Le cadre politique dépends ensuite des pays/régions en question. 

 

Tu ne px en effet atteindre ton objectif si tu es gagnant militairement parlant mais que tu perds le versant politique, mais l'inverse est non seulement vrai mais te prive d'imposer un minimum ton pts de vue, en effet toute la volonté politique qui n'est pas soutenue par une victoire militaire ne peut aboutir a rien sinon a subir complètement la situation.  
 

Un peu HS mais De Gaulle voulait une victoire militaire pour pour etre en position de force face au FLN lors des négociations, et maintenir une tutelle française sur le Sahara (détaché de l'Algérie) et ses ressources. Finalement, il n'y est pas parvenu parce que la guerre d'Algérie était en train de devenir un conflit entre français d'où l'empressement français de liquider l'Algérie et de céder au FLN. Finalement, on ne peut pas parler de victoire politique de De Gaulle dans le cas de l'Algérie.

On est bien HS la par contre, je plussoie ton propos mais perso le faite que De Gaulle ait réussi a imposer l'indépendance algérienne et déjouer un coup d'état militaire fait qu'il a globalement réussi son pari. Le Sahara face aux menaces déjoué c'est du pipo et passe sans soucis par la case pertes et profits ^^

 

 

Et pourquoi ce n'est pas une solution ? Une solution c'est quelque chose qui permet de faire cesser les violence en donnant une perspective de sortie de crise. 

La solution que tu décris est on ne peut plus temporaire et ne prévient en aucun cas une reprise des combats ultérieurement. 

 

 

Ce n'est pas un solution toute clef en main et définitive, ce genre de solution n'existe pas.

Carrément. Bon bah si cela n’existe pas ... 

 

Plus sérieusement, il y a des "solutions" qui ne font que retarder la prochaine déflagration et permettent de panser les plaies mais ne règles en aucun cas les tendances lourdes qui traversent peuples et pays et qui permettent justement que ce genre de conflits aient lieu. 

Et il y a des solutions qui visent l'Histoire Longue et qui limitent bcp plus ces mêmes risques. 

Du coup pour toi quelles sont les solutions possible et souhaitable ? (et réaliste vu la situation actuel).

Refondation des frontières sur des choses plus concrètes que les intérêts franco anglais du début du siècle passé avec transferts de populations.

Le 2ème point est discutable mais vu la tournure que prends le conflit et les acteurs qui sont en train d'émerger (+ la gueule des soutiens de ces acteurs...) je serais bien en peine d'en imaginer un autre. 

Modifié par Tonton Flingueur
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C'est un début mais il reste encore bcp de zones a explorer, le soutiens turc a la rébellion n'a certainement pas commencé fin 2013, et ne s'est pas limité a ces pauvres camions.

 

Pour moi ce qui est un scoop, ce qui est nouveau pour le public occidental, c'est que Reuters allègue que

 

Le témoignage des témoins contredit le démenti de la Turquie qu'elle aurait envoyé des armes aux rebelles syrien et par extension contribué à la montée de l'État Islamique, maintenant un souci majeur pour ce membre de l'OTAN.

 

Donc Reuters fait un distinguo entre la méthode turque de livraison d'armes et la méthode américaine ou autre, de livrer des armes à des rebelles clairement identifiés comme pro-Occidentaux ou "modérés" etc...

 

Lorsque le New York Times avait révélé le 25 mars 2013 qu'il y avait des livraisons d'armes aux "rebelles" via le Qatar et la Turquie à destination des "rebelles", c'était à une époque où les "rebelles" étaient considérés tous comme des gentils, vu que Bachar était considéré comme "méchant" et que tous ceux qui se battent contre le méchant étaient à cette époque, dans le raisonnement occidental, des "gentils".

 

Ce qui avait choqué à cette époque Zbigniew Brzezinski, c'était que l'Amérique soit entrée dans une guerre par procuration "de grande ampleur" sans se donner les moyens de la gagner, donc avec une chance de la perdre, et sans que le peuple américain ait eu l'occasion de donner son avis. Par contre il n'était pas encore question d'avoir de cette façon contribué à aider des groupes anti-occidentaux. L'opinion publique occidentale ne faisait que tout doucement découvrir l'existence d'Al-Nosra, avec beaucoup de peine, car oser soupçonner la présence de "terroristes" parmi les rebelles, c'était valider la propagande de Bachar qui dès le début assimilait tous les rebelles, quels qu'ils soient, à des "terroristes".

 

Le souci de Brzezinski c'était surtout que "les rebelles" étaient en train de perdre. Qu'ils soient partiellement "pas si démocrates" était un problème secondaire. Il aurait volonté pardonné à Obama s'il avait gagné, mais maintenant qu'il devenait clair qu'Obama était en train de perdre, ses cachoteries devenaient plus impardonnables.

 

http://nationalinterest.org/commentary/brzezinski-the-syria-crisis-8636 (24 juin 2013)

Zbigniew Brzezinski pose une question d'historien :

Il [Obama] a un problème difficile sur les bras, et il y a un aspect mystérieux à tout cela. Réfléchissez à la chronologie. Fin 2011 il y a des déclenchements en Syrie produits par une sécheresse et attisés par deux autocraties bien connues du Moyen-Orient : le Qatar et l'Arabie Saoudite. Il annonce tout à coup qu'Assad doit partir - sans apparemment de préparatifs réels pour que cela se produise. Ensuite au printemps 2012, année électorale ici, la CIA dirigée par le général Petraeus, selon le New York Times du 24 mars 2013 - un article qui révèle beaucoup [1] - monte un effort de grande ampleur pour assister les Qatariotes et les Saoudiens et les mettre d'une certaine façon en liaison avec les Turcs pour cet effort. Était-ce une position stratégique ? Pourquoi avons-nous tout à coup décidé que la Syrie devait être déstabilisée et son gouvernement renversé ? Cela avait-il été expliqué au peuple américain ? Puis dans la deuxième moitié de l'année 2012, surtout après les élections, le cours du conflit se renverse contre les rebelles. Et il devient clair que tous ces rebelles ne sont pas si "démocrates". Et donc toute la politique commence à être reconsidérée. Je pense que ces choses doivent être clarifiées pour que l'on puisse avoir une compréhension plus claire des buts qui étaient alors recherchés.

[1] graphique : http://www.nytimes.com/interactive/2013/03/25/world/middleeast/an-arms-pipeline-to-the-syrian-rebels.html et

article : http://www.nytimes.com/2013/03/25/world/middleeast/arms-airlift-to-syrian-rebels-expands-with-cia-aid.html

Modifié par Wallaby
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Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) ont tué au moins 17 personnes, dont des membres des forces de sécurité syriennes et des civils partisans du gouvernement, dans la ville de Palmyre dont ils viennent de prendre le contrôle, rapporte jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Certaines des victimes ont été décapitées, ajoute l'ONG basée à Londres mais qui dispose de nombreux informateurs sur le terrain.

Les djihadistes ont pris hier le contrôle de Palmyre.

Selon l'OSDH, le groupe islamiste a tué au total 49 personnes dans le secteur lors de son avance vers la cité antique, classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/21/97001-20150521FILWWW00365-syrie-l-ei-execute-17-personnes-a-palmyre.php

photos du Hezbollah dans le Qalamoun

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Entre l'action de l'armée et celle des combattants du Hezbollah, l'étau se resserre autour des éléments armés encore présents dans le Qalamoun. Aujourd'hui, avec le recul, on sait que le secrétaire général du Hezbollah avait annoncé cette bataille dans un de ses discours en disant qu'elle aura lieu à la fonte des neiges. Et plus récemment, lorsqu'il a déclaré, le 5 mai, que cette bataille s'imposera d'elle-même dans les médias, alors que ceux-ci spéculaient sur la date de son début, cette phrase était codée et constituait le véritable mot d'ordre du lancement des opérations militaires.

Cette bataille avait d'ailleurs été soigneusement préparée depuis des mois. Le Hezbollah avait ainsi profité des expériences précédentes, notamment lorsqu'en novembre, il avait mené une première attaque pour le contrôle des collines, qui s'était soldée par la perte de 13 martyrs et par une contre-offensive de la part des éléments armés. Il s'agissait donc d'un premier test et les lacunes ont été traitées dans cette nouvelle offensive. De plus, le Hezbollah a profité de ce laps de temps pour ouvrir près de 200 km de routes dans le jurd pour permettre aux véhicules blindés ainsi qu'aux ambulances d'avancer dans cette région montagneuse et difficile d'accès, mais aussi pour installer plusieurs hôpitaux de campagne destinés aux soins d'urgence pour les blessés et pour mettre au point une véritable campagne médiatique qui passe par l'installation de petites caméras dans les casques des combattants pour filmer les opérations militaires en direct.

Une fois l'offensive lancée par la petite phrase de sayyed Nasrallah, les combattants ont pris d'assaut les grottes dans lesquelles s'étaient installés les éléments armés, menant des combats féroces la nuit, alors que le camp adverse pensait que le Hezbollah ne disposait pas de lunettes nocturnes. Les combattants du Hezbollah sont divisés en petits groupes totalement autonomes qui fonctionnent chacun comme une petite armée (c'est d'ailleurs l'une des leçons de la guerre de 2006). Même les drones ont été utilisés, l'un d'eux a d'ailleurs été abattu par des éléments armés mais il est tombé en zone contrôlée par les combattants du Hezbollah. Trois camps installés par des éléments armés ont été ainsi découverts et démantelés en quelques jours et plus rapidement que prévu, les combattants du Hezbollah ont fait la jonction avec les soldats syriens à Assal el-Ward. Ils sont désormais à la lisière du jurd de Ersal, devant les cerisiers en fleurs en cette saison de l'année et, selon certaines informations, ils auraient pris en otages des chefs de certaines unités combattantes. Cette carte devrait être utilisée en temps voulu par le Hezbollah.

Aujourd'hui, les éléments armés se trouvent devant trois possibilités : la première est de se replier vers la Syrie et de négocier avec les forces du régime une voie de passage vers Raqqa. Selon certaines informations, un tel projet avait été négocié il y a quelques mois, mais les éléments armés voulaient repartir avec leurs armes lourdes et légères et l'armée syrienne s'y est fermement opposée. La seconde possibilité est de poursuivre la bataille jusqu'au bout, quitte à mourir sur place. Quant à la troisième possibilité, elle se résume au fait de se replier vers le Liban. Les deuxième et troisième possibilités peuvent se combiner. Des sources proches du Hezbollah estiment que c'est un scénario probable et c'est la raison pour laquelle sayyed Hassan Nasrallah a déclaré dans son dernier discours que ses combattants sont prêts à agir si l'État ne veut pas assumer ses responsabilités. Par cette phrase, le secrétaire général du Hezbollah est en train de dire qu'il n'y aura pas de « lignes rouges politiques et confessionnelles » dans cette bataille et que sa formation n'acceptera pas que Ersal et son jurd se transforment en abri pour les jihadistes à partir duquel ils pourraient de nouveau menacer le Liban et réveiller les cellules qui y dorment un peu partout.

De son côté, l'armée est en train de mener dans la plus grande discrétion une guerre secrète contre les jihadistes. Elle mène régulièrement des descentes dans les camps de réfugiés syriens installés comme par hasard entre Ersal et son jurd et y multiplie les arrestations. De même, ces derniers jours, elle a procédé à deux coups de filets de la plus haute importance avec l'arrestation de celui qui se fait appeler « le petit-fils libanais de Baghdadi », un Libanais de 21 ans originaire de Tripoli, porte-parole du groupe État islamique (EI) et impliqué dans l'assassinat des militaires libanais pris en otages. Ce dernier avait fui le Qalamoun (où il se battait aux côtés de l'EI depuis trois ans) via Ersal et voulait revenir à sa ville natale. Il a passé ainsi le premier barrage de l'armée sans être inquiété avant d'être arrêté à Laboué.

L'armée a aussi arrêté le Syrien Yoorob Aboul Jabal (membre de l'unité al-Farouk), de son vrai nom Abdel Aziz el-Faraj, installé à Bar Élias (caza de Zahlé), où il travaillait en principe dans une association islamique. À partir de cette localité, Aboul Jabal transportait les armes vers le jurd de Ersal.

Ces arrestations ont été suivies d'autres dans le camp d'al-Aoudé et il est clair que l'armée est déterminée à affronter à sa manière les combattants dans le jurd de Ersal.

De toute façon, selon les sources proches du Hezbollah, il n'est pas question de maintenir cette plaie ouverte. La bataille du Qalamoun devrait donc avoir des conséquences aussi stratégiques que celle de Qousseir, en 2013. Elle aura des répercussions sur la stabilité de la Békaa et sur celle de Damas, sans parler du fait qu'elle affaiblit les éléments armés dans la région proche du Golan occupé.

http://www.lorientlejour.com/article/925833/la-bataille-du-qalamoun-trois-possibilites-et-des-consequences-strategiques.html

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Très bien relevé.

Merci. Cela dit je nuance mon précédent message. Ce n'est pas tout à fait un scoop dans la mesure où le vice-président Biden lui-même avait déjà accusé la Turquie d'aide aux groupes anti-occidentaux au mois d'octobre.

 

By Mick Krever, CNN

October 6, 2014 -- Updated

Last week, U.S. Vice President Joe Biden blamed Turkey in part for the rise of groups like ISIS.

"They poured hundreds of millions of dollars and thousands of tons of weapons into anyone who would fight against Assad," he said. "Except that the people who were being supplied were al-Nusra and al Qaeda and the extremist elements of jihadis coming from other parts of the world."

La semaine dernière, le vice-président Joe Biden a reproché à la Turquie d'être en partie responsable de la montée de groupes tels que Daèche : « Ils ont déversé des centaines de millions de dollars et des milliers de tonnes d'armes à quiconque voudrait combattre Assad », a-t-il dit. « Sauf que les hommes recevant ces fournitures étaient Al-Nosra et Al-Qaeda et des éléments extrémistes parmi les djihadistes venant d'autres régions du monde ».

Pour continuer avec Biden.

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Entendu à l'instant sur TF1. "L'armée de Bachar al-Assad préfère frapper les rebelles syriens, voir même les civils, plutôt que l'État Islamique". En attendant...

 

#BreakingNews Sources: Assad forces withdraw from the Syrian side of al-Waleed border crossing near Iraq

— Al Arabiya English (@AlArabiya_Eng)

May 21, 2015

 

Peut-être le début d'un changement de stratégie pour l'armée syrienne ? Se retirer des régions trop éloignées plutôt que de perdre - inutilement (?) - des hommes pour les défendre ?

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De toute façon la problématique du régime syrien est de tenir un territoire avec plus de 70% de sunnites. Les chiffres se suffisent à eux même pour expliquer pourquoi le régime doit restreindre sa zone d'influence de mois en mois. Lorsqu'il ne lui restera qu'a défendre ses propres bases ethniques cela deviendra sans doute plus dur pour l'EI d'avancer, à moins d'un effondrement brutale. Sinon comme le montrent les kurdes, attaquer des montagnards avec une attache territoriale n'est vraiment pas chose aisée.

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Refondation des frontières sur des choses plus concrètes que les intérêts franco anglais du début du siècle passé avec transferts de populations.

Le 2ème point est discutable mais vu la tournure que prends le conflit et les acteurs qui sont en train d'émerger (+ la gueule des soutiens de ces acteurs...) je serais bien en peine d'en imaginer un autre

 

Autant j'ai aussi l’impression que l'Irak n'est pas une entité réel, autant pour la Syrie j'ai quand même l'impression qu'il y a un sentiment commun d'être "Syrien" par une partie des rebelles, c'était d'ailleurs la principal ligne de fracture entre Al Nosra et l'EI.

Du coup faire une partition d'un pays dont tout le monde se réclame c'est compliqué, chacun se revendiquant être les représentant légitime de la Syrie, sans parler du contrôle de Damas. Du coup je me demande si la partition territorial net en pays différent peut vraiment marcher. C'est pourquoi je pense qu'il faudrait essayer avant d'arriver à cette solution final, de trouver un moyen de faire fonctionner les différentes communautés. Après tout le Liban a connu une guerre civile terrible et n'a pas implosé à la fin, du coup j'essaye de garder un espoir pour ce pays.

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Autant j'ai aussi l’impression que l'Irak n'est pas une entité réel, autant pour la Syrie j'ai quand même l'impression qu'il y a un sentiment commun d'être "Syrien" par une partie des rebelles, c'était d'ailleurs la principal ligne de fracture entre Al Nosra et l'EI.

 

Le seul endroit ou ce nest peut-etre pas le cas, c'est la vallée de l'Euphrate (Jazirah) qui est géographiquement et cultuellement plus proche du nord de l'Irak que de la Syrie occidentale (Damas, Alep, Homs, Hama) et c'est la région qui est sous controle de l'état islamique. Mais je ne sais pas comment cette région a évolué après des decennies de séparation avec le nord de l'Irak.

Modifié par Joab
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 Mais je ne pense pas que l'EI soit assez con pour ouvrir un autre front.

Surtout qu'il y a plus important pr le moment, Deir Ezzor par exemple. 

 

autant pour la Syrie j'ai quand même l'impression qu'il y a un sentiment commun d'être "Syrien" par une partie des rebelles, c'était d'ailleurs la principal ligne de fracture entre Al Nosra et l'EI.

Non ;)

 

http://geopolis.francetvinfo.fr/al-qaida-versus-daech-les-differences-et-les-similitudes-55255

 

 

 Après tout le Liban a connu une guerre civile terrible et n'a pas implosé à la fin, du coup j'essaye de garder un espoir pour ce pays.

N'a pas encore serait plus juste ^^

 

Le Liban peut imploser a chaque jour qui passe, il y a souvent d'ailleurs des conflits larvés, la situation est tout sauf pérenne.

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 Après tout le Liban a connu une guerre civile terrible et n'a pas implosé à la fin, du coup j'essaye de garder un espoir pour ce pays.

 

Principalement parce qu'il a été maintenu sous cocon par une tutelle étrangère. Depuis qu'elle a disparu, on ne peut pas dire que c'est la stabilité.

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Surtout qu'il y a plus important pr le moment, Deir Ezzor par exemple.

 

je pense que Kobane leur a servi de leçon. S'acharner bêtement sur une poche non stratégique est un piège a con, aussi bien tactique que diplomatique.

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je pense que Kobane leur a servi de leçon. S'acharner bêtement sur une poche non stratégique est un piège a con, aussi bien tactique que diplomatique.

Pas impossible c'est vrai mais la situation est tout de même un chouille différente, pas de frontière qui permet un back up, complètement encerclé, ravitos périlleux, soutiens aérien occidental pas garantie, ca fait tout de même un bon paquet de bonnes raisons je pense de ne pas négliger l'option de Deir. 

Possible d'ailleurs qu'ils ne la tape qu'en 2ème lieu avec une 1ère attaque qui focuserait toute les attentions. 

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Vidéo sur la prise du mont abdelaziz,

 

J'aime bien le combattant kurde qui dit que toutes les insurrections kurdes ont pris place dans les montagnes.

Je me demande dans quelle mesure les kurdes vont s'entendre avec les autres factions rebelles quand ca se tassera.

 

http://www.almasdarnews.com/article/intense-clashes-erupt-at-the-jisr-al-shughour-national-hospital-soldiers-escape-the-facility/

Il semblerait que pas mal de loyalistes soient en train de fuir l’hôpital de al shughur.

JAN était en train de creuser un tunnel dessous pour le faire sauter.

Mais tous n'auraientt pas fui l’hôpital, situation très incertaine.

Modifié par debonneguerre
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http://www.almasdarnews.com/article/intense-clashes-erupt-at-the-jisr-al-shughour-national-hospital-soldiers-escape-the-facility/

Il semblerait que pas mal de loyalistes soient en train de fuir l’hôpital de al shughur.

JAN était en train de creuser un tunnel dessous pour le faire sauter.

Mais tous n'auraientt pas fui l’hôpital, situation très incertaine.

Il y a une vidéo sur LL d'Al Nosra qui prétends qu'ils auraient un contrôle total sur l'hosto. 

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C'était pas Al Nosra le tunnel mais Ahrar al-Sham.

 

Les sources pro-loyalistes disent que la plupart ont atteint les lignes amies tandis que celles rebelles disent que la plupart ont été capturés/tués ou coincés en chemin.

La vérité doit être entre les deux.

En tout cas le courage de ces types a évité à Assad une nouvelle humiliation car même si seulement une dizaine ont atteint les lignes loyalistes cela sera quand même utilisé comme victoire symbolique.

 

La couverture aérienne et en artillerie a été assez démente apparemment.  

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