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Opérations au Mali


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Ca commence à bien faire ces atermoiements. Ils sont incapables de gérer un Etat, ils n'ont personne pour les soutenir et ils se sentent encore capables de jouer les durs ?

Dès que la CEDEAO leur coupera de nouveau les vivres, ils viendront bêler.

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A lire les articles sur la junte on a l'impression qu'ils ne sont pas réellement pressés de reprendre le nord du pays non plus.

A choisir entre rester au pouvoir et faire une croix sur l'Azawad ou laisser le pouvoir aux civils avec une mince chance de reconquérir le nord... ils semblent hésiter vachement !  =(

Le plan de la Cédéao "on vous laisse 12 mois" ressemble pas mal à un report aux calendres grecques du problème, faut dire que la Guinée-Bissau, le Nigéria et la RDC partent en couilles.....  >:(

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La RDC est toujours dans le chaos, ça ne fait que... popopo... des décennies que ça dure. :-[

Il y a aussi l'Erythrée, où ça grenouille ces derniers jours, avec l'Ethiopie en spectatrice intéressée. La Somalie, où on continue de s'étriper joyeusement. Le Kenya, où les attentats continuent. La Libye...

...

Euh finalement, vous ne voulez pas plutôt qu'on fasse la liste des Etats africains où ça fonctionne à peu près ? Pardon ? Vous voulez d'abord que l'on définisse la liste des Etats africains ?  :'(

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A lire les articles sur la junte on a l'impression qu'ils ne sont pas réellement pressés de reprendre le nord du pays non plus.

Si on part du principe qu'ils ont fait le coup d'état pour justement éviter une mutation au Nord, ce n'est pas très étonnant.

Bon en apparence il y avait de gros problèmes de trahison/espionnage/corruption dans l'armée malienne (les terroristes connaissait parfaitement les effectifs, les équipements et les trajets prévus pour les expéditions anti-terroristes à tels point qu'on pouvait se demander si les expéditions ne servaient pas à armer l'armée adverse) donc tant que ce n'est pas réglé, ils ne peuvent presque rien faire.

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http://www.maliweb.net/news/armee/2012/04/30/article,63450.html

"Bras de fer

Dans le bras de fer qui s’engage, qui l’emportera? Le capitaine Amadou Sanogo possède quelques atouts. Craignant  un débarquement en force des troupes de la CEDEAO, a fait, dès samedi, masser à l’aéroport de Bamako-Sénou plus de 200 soldats armés jusqu’aux dents. Il a aussi renforcé la sécurité aux accès de la capitale et de Kati. Ainsi qu’aux abords de l’ORTM, symbole du pouvoir. Le capitaine a une autre arme: ce sont ses hommes qui assurent la garde quotidienne de Dioncounda, lequel, après les 40 jours d’intérim, n’a aucun moyen de  se maintenir en poste. Sanogo a aussi l’appui de la centrale syndicale CSTM et le soutien d’un certain nombre de Maliens piqués au vif dans leur honneur par l’idée de voir  débarquer sur le sol national des forces étrangères. Le capitaine peut enfin compter sur le soutien de la troupe, laquelle, selon les radios internationales, a hué les émissaires de la CEDEAO venus expliquer, à Kati, le sens des dernières décisions de la CEDEAO.

Nous ne croyons pas, pour notre part, à un affrontement armé entre la CEDEAO et le Mali, même si, en d’autres temps, l’institution sous-régionale a délogé par la force des présidents ouest-africains, en Sierra-Léone notamment. Le scénario le plus probable, au cas où le divorce persisterait entre le CNRDRE et la CEDEAO, est le retour de l’embargo sur le Mali, la fermeture des comptes publics du Mali au sein de la BCEAO, la fermeture des frontières avec les  pays voisins, bref, l’asphyxie économique du pays."

Et en vrac deux infos à confirmer en lien avec le MUJAO et l'Algérie.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120430085620/algerie-mali-enlevement-aqmiterrorisme-le-mujao-affirme-que-la-vie-des-otages-algeriens-enleves-au-mali-est-en-danger.html

http://www.romandie.com/news/n/L039armee_algerienne_tue_20_terroristes_presumes_pres_de_la_frontiere_malienne300420121143.asp

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y a de la castagne à Bamako

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00602-mali-tirs-nourris-a-bamako.php

Des tirs nourris étaient entendus ce soir à Bamako, opposant des militaires de l'ex-junte militaire au pouvoir et des membres des "bérets rouges" (garde présidentielle), ont rapporté des témoins à l'AFP.

Ces tirs se produisent dans le centre-ville et ont pour origine la tentative d'arrestation d'un responsable de la garde présidentielle par l'ex-junte qui avait renversé le régime du président malien Amadou Toumani Touré (ATT) le 22 mars avant d'accepter de rendre le pouvoir, selon ces témoins.

Les "Bérets rouges" se sont opposés à l'arrestation d'"Abidine", surnom de l'ancien chef d'état-major du président ATT, par des hommes de l'ex-junte dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo. Selon l'ambassade américaine, des tirs ont été entendus près du siège de l'Office de radio-télévision du Mali (ORTM), occupé par l'armée depuis le coup d'Etat du 22 mars.

Ces incidents surviennent à la veille d'une rencontre prévue à Ouagadougou entre des membres de la junte et le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne. Le capitaine Sanogo a rejeté samedi les décisions prises le 26 avril à Abidjan lors d'un sommet de chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont l'envoi de soldats dans son pays pour sécuriser la transition après le putsch du 22 mars.

Il a rejeté aussi la décision de la Cédéao de fixer la période de transition à douze mois, jusqu'à la tenue d'élections présidentielle et législatives. Il a affirmé qu'il prendrait ses "responsabilités" à l'issue du mandat constitutionnel de 40 jours du président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril.

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AQMI détruit les trésors de Tombouctou.

Tombouctou, ville mythique du nord malien, est sous le choc après la profanation par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du mausolée d'un saint musulman de la cité inscrite au patrimoine de l'Unesco, un "acte inqualifiable" selon les autorités maliennes.

Vendredi, des "gens d'Aqmi, appuyés par (le groupe armé islamiste) Ansar Dine, ont détruit le mausolée du saint Sidi (Mahmoud Ben) Amar. Ils ont brûlé le mausolée", a déclaré samedi à l'AFP sous couvert d'anonymat l'un des adjoints au maire de Tombouctou.

La ville de 30.000 habitants est contrôlée, comme tout le nord Mali, par Aqmi et Ansar Dine depuis le coup d'Etat du 22 mars à Bamako mené par des putschistes qui ont remis depuis le pouvoir aux civils.

"Ils ont promis de détruire d'autres mausolées. Tombouctou est sous le choc. Maintenant ils veulent prendre et détruire d'autres mausolées et des manuscrits", a ajouté la même source.

Le gouvernement a condamné "avec la dernière énergie cet acte inqualifiable qui foule au pied les préceptes de l'islam, religion de tolérance, et le respect de la dignité humaine", selon le communiqué.

Située à la lisière du Sahara à un millier de km au nord de Bamako, Tombouctou, surnommée "la cité des 333 saints" ou plus banalement "la perle du désert", est inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1988.

Fondée entre le XIe et le XIIe siècle, selon les documents, par des tribus touareg, la ville a été un grand centre intellectuel de l'islam et une ancienne cité marchande prospère des caravanes.

Ses trois grandes mosquées, mais surtout des dizaines de milliers de manuscrits -dont certains datent de l'ère pré-islamique- témoignent de cette splendeur passée et de son âge d'or au XVIe siècle.

Outre les mosquées, le site classé compte "16 cimetières et mausolées qui étaient des composantes essentielles du système religieux dans la mesure où, selon la croyance populaire, ils étaient le rempart qui protégeait la ville de tous les dangers", indique l'Unesco sur son site internet.

L'Unesco a récemment exprimé sa préoccupation et appelé "les factions belligérantes à respecter le patrimoine" du pays, dont le nord est désormais passé sous le coupe d'Aqmi et d'Ansar Dine.

Le directeur de l'Institut fondamental d'Afrique noire (Ifan) à Dakar, Hamady Bocoum, s'était lui aussi alarmé des "risques sérieux" concernant les manuscrits, objets de "tous les trafics", et il redoutait "que des destructions" soient commises "par les nouveaux arrivants".

Les manuscrits sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du Mali. Ces textes parlent d'islam, mais aussi d'histoire, d'astronomie, de musique, de botanique, de généalogie, d'anatomie...

Autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme "impies" par Al-Qaïda et ses affidés jihadistes.

La profanation du mausolée de Tombouctou par les nouveaux maîtres de la ville rappelle le sort fragile d'oeuvres appartenant au patrimoine mondial, comme celui des Bouddhas de Bamyan, dans le centre de l'Afghanistan, détruits en mars 2001 par les talibans.

En Afrique de l'est, les islamistes somaliens shebab ont détruit de nombreux mausolées de mystiques soufis dont la mémoire était vénérée par les populations locales.

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J'comprends pas, si c'est un saint musulman, pourquoi ils profanent son mausolée ??  :rolleyes:

Et pourquoi ces islamistes sont plus régressifs que ne pouvait l'être l'Islam il y a 1000 ans  :O

Vraiment mais alors vraiment y a un truc qui m'échappe...

A moins que se soit simplement du au fait que ces gens sont des consanguins, homozygotes, aliénés, frustrés sexuels, analphabètes, avec une petite bite et un QI de moule pas fraiche cramée par le soleil du Sahara  >:(

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J'comprends pas, si c'est un saint musulman, pourquoi ils profanent son mausolée ??   :rolleyes:

Et pourquoi ces islamistes sont plus régressifs que ne pouvait l'être l'Islam il y a 1000 ans  :O

Vraiment mais alors vraiment y a un truc qui m'échappe...

Islam c'est comme la chrétienté ... il y a plusieurs version qui se font la guerre depuis la nuit des temps - enfin depuis 600 et quelques apres Issa -

Il se trouve que Sidi Amar etait un marabout considéré comme mécréant par l'islam sunnite ... Les marabout ne sont pas des "saints musulmans" mais des hommes considéré comme sage, et honoré a ce titre, par les coutumes locales. Ces meme hommes sont en général en Afrique du Nord des mulsumans ou affiliés.

Le reste de l'explication du pourquoi les Marabout son des méchants http://fr.wikipedia.org/wiki/Marabout_%28islam%29

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J'comprends pas, si c'est un saint musulman, pourquoi ils profanent son mausolée ??   :rolleyes:

Et pourquoi ces islamistes sont plus régressifs que ne pouvait l'être l'Islam il y a 1000 ans  :O

Vraiment mais alors vraiment y a un truc qui m'échappe...

A moins que se soit simplement du au fait que ces gens sont des consanguins, homozygotes, aliénés, frustrés sexuels, analphabètes, avec une petite bite et un QI de moule pas fraiche cramée par le soleil du Sahara  >:(

Parce que Aqmi n'est pas musulmane, ils se disent musulman mais ils ont une toute autre vision de l'Islam importée du Wahabisme saoudiens et qui est loin de l'islam original. Ils ont même reniés le prophète Mohamad et ne répondent qu'a des pulsion de meurtre, des mercenaires qui n'ont comme religion que l'argent, le rapt, le sang et la destruction

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Il me semble - mais je peux me tromper - qu'on est en présence dans le cas des marabouts d'un parallèle intéressant avec les saints de la religion chrétienne. En effet, pour ces djihadistes, les chrétiens sont presque assimilés à des polythéistes : la Trinité et les saints. C'est un peu la même chose dans ce cas puisque les marabouts sont vénérés comme le sont les saints chez les chrétiens. Donc, un mausolée dédié à un marabout n'est pas un lieu sacré pour eux et même un lieu impie. Enfin pour eux hein

On ne peut que s'attrister de la perte de ce mausolée qui est certes un lieu saint mais également une perte du patrimoine de cette région.

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Islam c'est comme la chrétienté ... il y a plusieurs version qui se font la guerre depuis la nuit des temps - enfin depuis 600 et quelques apres Issa -

Il se trouve que Sidi Amar etait un marabout considéré comme mécréant par l'islam sunnite ... Les marabout ne sont pas des "saints musulmans" mais des hommes considéré comme sage, et honoré a ce titre, par les coutumes locales. Ces meme hommes sont en général en Afrique du Nord des mulsumans ou affiliés.

Le reste de l'explication du pourquoi les Marabout son des méchants http://fr.wikipedia.org/wiki/Marabout_%28islam%29

Faux! ca n a rien a voir, ni avec les sunnites ni les marabouts.

La réponse est simple, L islam n accepte pas d intermédiaire contrairement au Christianisme, meme le prophète ne peut rien garantir le paradis. mais la notion des saint hommes existe (awliyaa allah assalihine) sauf qu on leur doit seulement le respect pas plus.

Pour les sandalos, les gens risquent de confondre respect et divinisation donc la solution est simple quelques kg de TNT est le problème est résolu.

Il ne faut pas oublier que pour les sandalos la majorite de la polpulation qui se dit musulmane est mecreante et leurs argents leurs sang et leurs dignités  ne sont pas des interdits

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En effet, pour l'islam, le christianisme est bien un polythéisme.

Il est à noter que cette considération ne doit s'appliquer qu'aux chrétiens nicéens (avec le Concile de Nicée en 325 qui conclut avec le concept de Trinité). Ce qui doit être différent pour les chrétiens ariens.

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Mali : les effectifs d'Aqmi se renforcent

Une centaine de combattants magrébins ont renforcé en moins d'un mois les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Mali où il occupe désormais une position dominante, après son alliance avec le groupe islamiste Ansar Dine, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires. "D'après nos chiffres, une centaine de combattants maghrébins, essentiellement des Algériens, des Tunisiens et des Libyens, ont rallié les rangs d'Aqmi dans le nord du Mali", a déclaré un responsable du ministère malien de la Défense.

"Actuellement, Aqmi cherche également à recruter en masse des Marocains et des Egyptiens, mais n'y est pas parvenu", a ajouté cette source. Une autre source sécuritaire malienne dans le nord a confirmé l'information. D'après des témoins contactés dans la région de Tombouctou, des Algériens, Tunisiens et Libyens ont été récemment aperçu dans les rangs d'Aqmi, mais pas des Marocains.

http://www.europe1.fr/International/Mali-les-effectifs-d-Aqmi-se-renforcent-1070557/

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Parce que Aqmi n'est pas musulmane, ils se disent musulman mais ils ont une toute autre vision de l'Islam importée du Wahabisme saoudiens et qui est loin de l'islam original. Ils ont même reniés le prophète Mohamad et ne répondent qu'a des pulsion de meurtre, des mercenaires qui n'ont comme religion que l'argent, le rapt, le sang et la destruction

+1

En effet, pour l'islam, le christianisme est bien un polythéisme.

L'Islam reconnait trois religions monothéisme, la religion hébraïque, la religion chrétienne et la religion musulmane. Ces croyants sont appelés gens du libre (Torah, Bible et le Coran).

Les chrétiens sont nommés "associateur" mais ils sont considérés comme monothéiste.

Cette association est relative à la Trinité comme le souligne Revan ( l'Islam reconnait Jésus comme prophète ).

J'ajoute que Revan a bien souligné pour ces djihadistes et non pas pour l'Islam

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Tant mieux Docleo si les marocains sont immunisés a l'islamisme violent.

c ete pas pour ca, mais c est pour montrer que les sandalos deviennent de plus en plus dangereux, a quand l intervention de l hyper puissance.

Sinon pour avoir une idee sur comment le coran traite la question du christianisme:

… Les chrétiens disent : « Le Messie est le fils de Dieu. » Tels sont les propos qui sortent de leurs bouches. Ils ressemblent à ceux que tenaient auparavant les infidèles. Malheur aux auteurs de pareils propos ! Ce sont des égarés. Ils ont délaissé Dieu pour déifier leurs docteurs et leurs moines ainsi que le Messie, fils de Marie. Et pourtant, ils ont reçu l'ordre absolu de n'adorer que Dieu seul, en dehors duquel il n'y a aucun Dieu. (Autre traduction : … ils se donnent pour maîtres leurs docteurs et leurs moines en place de Dieu, et font de même du Messie fils de Marie. Et pourtant il leur a été commandé de n’adorer qu’un seul Dieu.  -  Jacques BERQUE) Sa gloire le place bien au-dessus de ce qu'on peut lui associer.

(9 / 30-31)

O gens d’Écriture, n’exagérez pas dans votre religion. Ne dites que la vérité à propos de Dieu. La vérité, c’est que le Messie, Jésus, fils de Marie, a été le prophète de Dieu et son verbe, qui a été déposé dans Marie. C’est une âme venue de Dieu directement. Croyez donc à Dieu et à ses prophètes. Ne dites pas : « Ils sont trois. » Cessez de pareils propos. Il vaut mieux. Non, il n’y a qu’un seul Dieu.  (4 / 170)

Il est trop glorieux pour avoir un fils ! N’est-il pas le maître des cieux et de la terre ? N’est-il pas un protecteur suffisant ?

(4 / 170, suite)

Alors qu'il (Dieu) a créé sans modèles les cieux et la terre, comment admettre qu'il ait eu un fils, lui qui n'a pas eu de compagne, lui, le créateur de l'univers, lui qui sait tout ?  (6 / 102)

Ce ne sont que des infidèles ceux qui disent que Dieu est le Messie, fils de Marie ! Le Messie n’a-t-il pas dit lui-même : « O enfants d’Israël, adorez Dieu, mon maître et le vôtre. Celui qui reconnaît des associés à Dieu, Dieu lui interdit l’accès du Paradis. Il aura l’enfer pour séjour. Point d’alliés pour les injustes. »

Ce sont des infidèles, ceux qui disent que Dieu est la troisième personne de la Trinité. (Autre traduction : Dénégateurs sont bien ceux qui définissent Dieu comme le troisième d’une triade. -  Jacques BERQUE) Non, il n’y a qu’un seul Dieu. S'ils ne renoncent pas à un tel langage, un châtiment douloureux les atteindra. (5 / 74-75)

http://www.editions-harmattan.fr/minisites/index.asp?no=14&rubId=234

Mais comme j ai dis auparavent les sandalos n epargnent meme pas leurs freres

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Islam c'est comme la chrétienté ... il y a plusieurs version qui se font la guerre depuis la nuit des temps - enfin depuis 600 et quelques apres Issa -

Il se trouve que Sidi Amar etait un marabout considéré comme mécréant par l'islam sunnite ... Les marabout ne sont pas des "saints musulmans" mais des hommes considéré comme sage, et honoré a ce titre, par les coutumes locales. Ces meme hommes sont en général en Afrique du Nord des mulsumans ou affiliés.

Le reste de l'explication du pourquoi les Marabout son des méchants http://fr.wikipedia.org/wiki/Marabout_%28islam%29

Je pense pour ma part, que le problème est avant tout un problème territorial que religieux, la France coloniale a tracé les frontières sans se soucier des réalités sur le terrain, ainsi des ethnies ont été séparées,d  autres n avaient aucun pouvoir ou sont devenus minoritaires etc...

S agissant des marabouts, l explication que je pourrai donner, étant musulman sunnite, je ne vais pas m étaller sur les diverses chapelles, heu je voulais dires mosquées, elle est simple. En islam, on adore un Dieu unique, l association est interdite, haram. Le fait justement et cela a été dans le passé un problème majeur dans le maghreb, c est que les gens ont lieu de quemander Dieu, s adressaient à ces saints, qui ont fait très certainement de bonnes oeuvres durant leur vie, mais qui n ont jamais eu la prétention d etre des egaux de Dieu. Adorer ses saints equivaut à de l association, chirk en arabe, et donc à sa perte.

Maintenant chacun fait ce qu il veut, mais apparement les envahisseurs ne l entendaient pas de cette oreille.

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Point de situation du professeur Lugan:

La talibanisation du Mali peut encore être évitée

Après la désastreuse intervention franco-otanienne en Libye qui a eu pour résultat de disloquer les équilibres régionaux, les fondamentalistes musulmans ont entrepris de faire du Sahel un nouvel Afghanistan. Créés par les services algériens -comme les jihadistes afghans le furent par les Américains-, ils ont pris leur totale autonomie avant de se retourner contre Alger. Aujourd’hui, les principaux groupes salafistes qui opèrent au Sahel et au Sahara sont dirigés par des Algériens et très majoritairement composés d’Algériens. Ils se sont armés en puisant dans les arsenaux libyens.

Ces groupes qui opéraient primitivement dans la partie « arabe » du Sahara ont noué des alliances avec certaines composantes touareg, ce qui leur a permis d’étendre leur zone d’influence. Aussi, quand, au mois de janvier 2012, éclata l’insurrection des Touareg du Mali regroupés dans le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), fondé par le colonel Ag Gamou, ancien de l’armée libyenne, une politique intelligente, et je n’ai eu de cesse de le dire, aurait consisté à soutenir ces derniers contre les islamistes.

Aujourd’hui, deux grands fronts sont ouverts dans l’ouest saharien. Celui du Nord concerne directement les Algériens. Le second a son cœur au Mali où deux guerres se déroulent. L’une est menée par les Touareg du MNLA qui ont proclamé l’indépendance de l’Azawad, l’autre l’est par les diverses fractions salafistes sahariennes. Ces deux guerres sont à base ethnique car le MNLA est l’émanation des Touareg, essentiellement Ifora, tandis que le Mujao (Mouvement pour l’unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest ) est composé d’Arabes ou de Berbères très anciennement arabisés. Ces derniers ont toujours lutté contre les Touareg pour le contrôle des axes transsahariens et aujourd’hui, ils prolongent cette politique sous le couvert de l’Islam radical.

Le clivage ethno religieux est donc très clair, y compris dans le mouvement Ançar Eddine qui se veut lui aussi jihadiste et qui est pourtant à l’origine une composante de la rébellion touareg. Son fondateur, Ayad Ag Ghaly, figure historique de l’irrédentisme touareg l’a en effet créé après qu’il eut été écarté de la direction du futur MNLA par ses frères ifora ayant servi le colonel Kadhafi. Comme il lui fallut alors un « créneau » d’existence, il choisit de s’appuyer sur les salafistes. Aujourd’hui, son pouvoir ayant été contesté par son commandant militaire, un Arabe nommé Omar Hamaha, Ançar Eddine a de fait éclaté sur une base ethnique, sa composante touareg voulant l’indépendance de l’Azawad cependant que sa fraction arabe y est totalement opposée puisqu’elle revendique au contraire la création d’un khalifat islamique transnational.

Au début de la deuxième semaine du mois de mai, la composante touareg d’Ançar Eddine a même rejoint le MNLA à Gao où s’est tenue une conférence rassemblant les chefs des tribus touareg et dont le but était de définir une politique commune face à la menace islamiste qui plombe la revendication indépendantiste. Lors de cette réunion, un ultimatum a été adressé aux islamistes qui ont jusqu’au 17 mai pour quitter la région. Après cette date, ils seront considérés comme des ennemis et pourchassés. Afin de ne pas perdre la face, Ayad Ag Ghali dont le zèle islamique récent étonne ceux qui le connaissent, a accepté de repousser la question de la charia à la tenue d’un référendum populaire après l’indépendance effective de l’Azawad. L’entente fut également trouvée sur le nom du nouvel Etat, la dénomination République islamique de l’Azawad ayant été abandonnée au profit de République de l’Azawad.

Une autre nouveauté de taille est intervenue ces derniers jours quand le colonel Ag Gamou, un Touareg de la tribu Imghad, a annoncé la création du MRRA (Mouvement républicain pour la restauration de l’Azawad). Ce groupe armé voulant engerber les diverses populations du nord Mali comme les Songhay, les Peul, les Arabes et certaines tribus touareg, refuse l’islamisme tout en militant pour l’autonomie, et non l’indépendance, de l’Azawad. Le MRRA semble être soutenu par la Mauritanie, mais d’abord par l’Algérie qui ne veut pas plus d’un Etat touareg que d’une zone de non droit au sud de sa frontière.

L’irruption du MRRA risque de changer les rapports de force locaux en raison du poids des Imghad au sein de l’ensemble touareg et du soutien que paraît lui apporter le FNLA (Front national de libération de l’Azawad), mouvement essentiellement maure et arabe, lui aussi opposé aux islamistes mais partisan de l’autonomie de l’Azawad. Si le colonel Ould Meidou, un Arabe, ancien commandant de la région de Mopti le rejoignait comme certains indices semblent le laisser prévoir, un basculement de la situation pourrait s’opérer aux dépens à la fois des islamistes et du MNLA. Ce dernier risquerait alors la marginalisation et le repli ethno géographique sur la partie purement touareg et désertique de l’Azawad.

L’union autour du MRRA permettrait donc de repousser les islamistes tout en contraignant le MNLA à revenir sur sa déclaration d’indépendance. Dans l’immédiat, plus que le danger islamiste qui semble en passe de pouvoir être contenu, la probabilité est davantage celle de guerres fratricides entre Touareg Ifora et Imghad, entre Ifora venus de Libye et ceux obéissant à Ag Ghaly, entre Arabes et Touareg…

Quoiqu’il en soit, l’Azawad a échappé à Bamako et cela même si la carte du pays n’est pas redessinée. L’option de sortie de crise pourrait alors être celle d’une très large autonomie de cette immense région autour de ses trois grandes composantes ethno géographiques à savoir : la partie sud, le long du Niger, notamment peuplée par des Songhay et des Peul ; la partie nord, ou cœur de l’Azawad, territoire des Touareg et l’ouest saharien « arabe ».

L’aspiration naturelle de toute société humaine qui est « une terre, un Peuple » étant satisfaite, il serait ensuite possible de régler militairement la question islamiste, cette artificielle tentative de placage universaliste sur des populations saharo-sahéliennes parfaitement identifiées par l’histoire.

Bernard Lugan

15/05/12

http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/05/la-talibanisation-du-mali-peut-encore.html?m=1
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Reportage au nord du mali

Notre reporter à Gao sur les traces des diplomates kidnappés

“Liberté” au cœur d’un Mali déchiré

Par : Farid Abdeladim

L’harmattan soufflant sur le nord du Mali, depuis le putsch du 22 mars, semble être plus violent que ce vent chargé de poussière et de sable qui pouvait obscurcir l’atmosphère dans la région du pays du Sahel entre novembre et mars. Celui-là est désormais chargé de… balles réelles ! La grande menace n’émane pas cependant des groupes armés d’Ançar Eddine et du Mouvement national pour la libération de l’Azawad, (MNLA), auxquels sont alliés les Touareg autochtones, dont les revendications sont avant tout d’ordre politique. La force redoutable, c’est surtout le groupe terroriste transnational dit Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui détient la grande majorité des armes récupérées en Libye.

“Ançar Eddine n’est pas un groupe de terroristes (islamistes), mais c’est bien un mouvement populaire créé dans la foulée du putsch militaire, et dont la doctrine est basée sur la charia, (loi islamique). Une charia qui n’exclut toutefois, aucune frange de la société malienne, de quelque confession soit-elle. À l’instar d’autres mouvements, Ançar Eddine veut partager le pouvoir et les richesses du Mali”, allait préciser d’emblée notre guide, allié au mouvement, qui nous conduisait, dans la nuit du jeudi 10 mai, de Bordj Badji-Mokhtar à Gao, ville malienne sise à environ 700 km de la frontière algérienne. Existe-t-il une connexion entre Ançar Eddine et le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui sévit dans la région ? Iyad Ag Ghaly, fondateur d’Ançar Eddine, est-il réellement ce chef local, mis en avant par Aqmi, pour faire authentique, comme voulaient le faire croire certaines parties ? “Absolument pas !” répondent, sans trop méditer, les partisans de l’ancien chef du mouvement populaire de l’Azawad (MPA) que nous avons rencontrés à Gao. Lesquels idéaux, explique-t-on, ne visent que le règlement de la situation interne du Mali conformément à (notre) religion, mais qui n’ont “rien à voir” avec Aqmi dont les membres sont tous des étrangers. Mokhtar Belmokhtar, Abou Zeïd et Yahya Abou Hammam, sont ses trois chefs présumés. Aqmi n’ayant, par ailleurs, pas de lien avec Al-Qaïda transnationale à laquelle l’ex-GSPC avait annoncé son allégeance rien que pour faire diversion aux fins de gagner en influence.

À Gao et à Kidal, (nord-est du Mali), la coexistence pacifique est, en revanche, établie entre Ançar Eddine et le MNLA. À Tombouctou (Nord-Ouest), une ville qui compte très peu de Touareg, les deux mouvements ne réussissent réellement pas une grande performance. Ici, c’est plutôt le fief d’Aqmi. La conjoncture n’aidant guère, Ançar Eddine et le MNLA ne se montrent pas cependant menaçants vis-à-vis de ce groupe terroriste étranger, et encore moins devant les narcotrafiquants organisés en mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest, (Mujao).

Ce groupe, dernier groupe auteur de l’enlèvement du consul et des diplomates algériens, a, quant à lui, réussi à occuper quelques villages isolés, notamment Tangara, à 140 km au nord-ouest de Gao. “Ce village connu pour être commercial est acquis à 100% pour le Mujao”, explique au passage notre guide, non sans nous demander de nous enturbanner. Étrangers que nous sommes, il voulait bien évidemment nous protéger des regards, le temps qu’un gamin autochtone aille nous chercher de l’eau fraîche dans un magasin de fortune, dressé à même le passage de la “Nationale”, (la large piste longeant le plateau désertique, dit le Tellemsi, allant de la frontière algéro-malienne jusqu’à Bamako, en passant par Gao). Le mercure atteignant alors plus de 50° ! Officiellement, le Mujao s’autoproclame comme une aile dissidente d’Aqmi.

Ayad Ag-Ghaly : “Écrivez tous ce que vous constatez”

Après notre longue traversée du désert, hautement risquée, nous allons atteindre la ville de Gao, en plein milieu de la journée de vendredi 11 mai. Érigée au bord du fleuve Niger, cette grande ville du Nord malien, riche en ressources hydriques, fait désormais la convoitise de tous les mouvements. D’où nous allons être directement acheminés vers une maison hautement surveillée où nous allons être “encastrés” le long de la journée. Nos hôtes n’y sont cependant pas des moindres. Il s’agissait des chefs d’Ançar Eddine, à leur tête le cheikh Ayad Ag-Ghaly. Contrairement à son acolyte, Ahmada Ag-Bibi, membre très influent au sein du mouvement de la rébellion, qui a bien voulu répondre à toutes nos questions, Ayad Ag-Ghaly et son bras droit cheikh Abbas Intallah, se refusent hospitalièrement de se livrer à la presse. “Je ne refuse pas de vous faire une déclaration parce que vous êtes un journaliste algérien ou parce que vous travaillez pour le compte de l’organe francophone Liberté. Non, loin s’en faut. Simplement, c’est parce que j’avais, depuis la création de notre mouvement, décidé de ne faire aucune déclaration aux médias quelles que soient sa nationalité, sa nature et/ou sa ligne éditoriale. J’ai déjà refusé bien des sollicitations avant vous. Moi, je préfère que vous écriviez ce que vous constatez sur le terrain. Écrivez librement tout ce que vous pouvez constater”, s’est contenté de nous confier le chef charismatique d’Ançar Eddine.

La même réponse est donnée par Cheikh Abbas Intallah qui, lui, se suffit d’un hochement de tête pour exprimer l’alignement de sa position avec celle de (son) Cheikh. Plus rompu à l’exercice des questions-réponses, Ahmada Ag-Bibi n’a quant à lui, éprouvé aucune gêne pour nous livrer les moindres détails sur la situation générale qui prévaut au Mali, et particulièrement sur le combat d’Ançar Eddine et les négociations qu’il mène notamment avec l’autre mouvement influent dans la région du Nord, en l’occurrence le MNLA. Tout en dénonçant le terrorisme international, Ag-Bibi mise beaucoup sur le rôle, indispensable, que devait jouer l’Algérie pour le règlement du conflit malien (lire l’entretien).

http://www.liberte-algerie.com/actualite/liberte-au-c-ur-d-un-mali-dechire-notre-reporter-a-gao-sur-les-traces-des-diplomates-kidnappes-178398

le mouvement intégriste Ançar Eddine veut un mali uni ou il appliquerait ça charia  :lol:

Ahmada Ag-Bibi, membre d’Ançar Eddine, à “liberté”

“Seule l’Algérie peut nous aider à dépasser la crise”

Par : Farid Abdeladim

Liberté : d’abord, pouvez-vous présenter votre nouveau mouvement, Ançar Eddine, sachant que vous étiez du côté des rebelles, et quels sont ses objectifs réels ?

Ahmada Ag-Bibi : En fait, ce sont tous les fondateurs d’Ançar Edinne qui sont issus de la rébellion. Vous savez bien qu’Ayad Ag-Ghaly a été aussi un des fondateurs du MPA. Pour dire vrai, Ançar Eddine est une appellation temporaire de notre mouvement, qui a été créé dans la précipitation des évènements ayant succédé au putsch de la junte militaire. Donc, il n’est pas à écarter que nous allons changer l’appellation de notre mouvement dès qu’on tiendra notre prochain congrès constitutif (auquel nous vous invitons d’ores et déjà).

Pour les objectifs, Ançar Eddine est clair : nous aspirons à l’application de la charia dans notre système de gouvernance ; nous œuvrons à la diffusion de l’islam pour la victoire de notre religion, sachant que les musulmans représentent 90% de la population malienne (Nord et Sud). Il ne faut plus accepter que des parties étrangères continuent à nous imposer la laïcité. Le musulman ne peut pas vivre sans sa religion. Désormais, le mouvement attire beaucoup de jeunes se démarquant de plus en plus des anciens mouvements. Nous assurons, toutefois, que l’application de la charia ne va pas remettre en cause le principe de tolérance de toutes les autres religions pouvant exister dans notre pays.

Devons-nous comprendre par là qu’Ançar Eddine est venu pour fédérer tout le peuple malien ?

Oui, il est clair que le mouvement œuvre à fédérer tout le peuple. Nous sommes contre la division du Mali, d’où les négociations déjà engagées avec le MNLA en vue de le convaincre à renoncer à son idée d’appeler à la scission. Comme premier pas, nous proposons aux responsables du MNLA d’accepter d’aller vers la création d’une fédération de l’Azawad au nord du Mali, au lieu d’un État indépendant. Il existe déjà des modèles, comme celui du Nigeria, qui doivent nous inspirer pour aller vers la création d’une zone autonome au Nord et qui partagera le pouvoir avec le Sud. Il nous faut regarder loin…

Quelle est la position d’Ançar Eddine par rapport à la proposition de faire intervenir militairement l’armée de la Cédéao, (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) ?

Moi, je dirais qu’au lieu de faire appel à la Cédéao, ils (les putschistes) feraient mieux d’appeler à une conférence nationale au cours de laquelle il sera question de réviser la Constitution, si on veut réellement donner un sens à ce changement. La force n’est pas une solution. Cette voie a été déjà expérimentée par le président renversé ATT (Amadou Toumani Touré) ; il avait mis tous les moyens militaires pour ne pas répondre aux revendications populaires (…). D’où nous alertons contre l’intervention de la Cédéao, car elle va davantage aggraver la situation. Désormais, les “tambours” de la Cédéao doivent revoir leur discours. Si ATT avait seulement accepté d’appliquer l’accord d’Alger de 2006, on ne serait d’ailleurs jamais arrivé à la situation actuelle. C’était son erreur fatale !

Quelles sont les solutions que propose Ançar Eddine pour mettre fin à la crise actuelle ?

La crise est nouvelle, elle a encore besoin de passion et de beaucoup de sérieux dans son traitement. Pour éviter la dérive, il faut commencer par rassurer la population du Nord qu’il y aura de l’amélioration progressive. Pour ce faire, il faut privilégier la voie du dialogue et éviter la violence. 60% des solutions doivent être trouvées par le dialogue. Il faut privilégier les solutions pacifiques à la fois aux niveaux national et international.

Sur ce dernier plan, je trouve que seule l’Algérie peut jouer le rôle déterminant de médiateur entre les parties en conflit. L’Algérie est le seul pays qui connaît parfaitement le dossier Mali.

Désormais, l’Algérie est appelée à tourner son regard vers le Mali, car les solutions salutaires ne peuvent être trouvées sans elle. C’est une question d’urgence !

http://www.liberte-algerie.com/actualite/seule-l-algerie-peut-nous-aider-a-depasser-la-crise-ahmada-ag-bibi-membre-d-ancar-eddine-a-liberte-178390

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Apparition ces jours-ci d'un nouveau mouvement touareg appelé Mouvement Républicain pour la Reconstruction de l'Azawad,qui a appelé les populations à chasser les islamistes et annoncé son intention de nettoyer ces derniers,plus sur le site mauritanien d'informations www.cridem.org

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