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Migrations de masse vers l'Europe


Messages recommandés

J'ai donné la référence de la déclaration de Maizière. Si vous regardez le détail vous verrez que c'est plus alambiqué que les trois mots de résumé que j'ai donné.

Les déclarations politiques sur ce sujet continuent de se succéder les une aux autres avec encore deux rebondissements :

- Le ministre des finances de Bavière, CSU, qui voulait amender la constitution à propos du droit d'asile a été contredit par Horst Seehofer ministre-président de Bavière, CSU également, qui estime que ce n'est pas nécessaire.

- Une source de la Frankfurter Allgemeine à la commission européenne a dit que la proposition de Thomas de Maizière de créer des zones de transit dans le même style qu'aux aéroports aux frontières terrestres est contraire au droit européen, notamment à Schengen.

 

 

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Je crois que cette vague migratoire, que nous jugeons massive, n'est que l'avant gout des vagues a venir, c'est une occasion de reconsiderer ce qu'on veut faire de l'espace Schengen, mais perso je trouve que cet espace n'a pas vocation a devenir un camping geant ouvert aux quatre vents, et dans la mesure ou les flux deviennent tellement enormes qu'ils deviennent hors de controle en l'etat de la reglementation actuelle, qu'il faut adapter celle-ci et les zones de transit aux portes de Schengen me semblent indispensables.

Cette semaine dans mon patelin au nord de Munich, les "pauvres" locaux (avec femmes et enfants) ont ete deloges par les FdO pour pouvoir loger les "pauvres" d'immigration... je sens arriver le gros pic a glace du NPD (extreme droite) dans les urnes en 2017 et un durcissement de la ligne du CSU pour eviter de se faire deborder.

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Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur le prix d'une Kalashnikov au marché noir à Berlin, Munich ou Hambourg.

Le prix des armes de contrebande est bas en France, pour les criminels comme pour les djihadistes, ce à quoi l'absence de contrôle aux frontières nationales et la faiblesse de bien des contrôles aux frontières de la zone Schengen ont évidemment contribué - contrebande plus facile signifie armes plus accessibles donc prix plus bas. Je pense que la situation en Allemagne ne doit pas être bien différente.

La plupart des migrants qui ont déjà participé à une guerre civile, par exemple celle de Syrie, sont probablement désireux de se ranger. Sinon ils ne viendraient pas en Europe. Reste que :

- Une partie d'entre eux peut avoir d'autres objectifs. J'ai déjà écrit que "4 000" djihadistes de l'E.I. cherchant à s'infiltrer en Europe était certainement une surestimation, basée sur la vantardise de l'un des djihadistes. Maintenant, de là à affirmer que leur nombre est "0"...

- Un homme qui a tué, et dans une guerre civile, est quelqu'un qui aurait sans doute moins de réticence que la moyenne à recommencer. C'est-à-dire qu'il lui en faudrait sans doute moins qu'un autre en terme de frustration, colère ou tentation pour s'y remettre

- Dans l'hypothèse probable où des mesures de contrainte physique forte seront prises plus tôt ou plus tard par l'Allemagne - ou d'autres pays européens - de façon à bloquer l'afflux des jeunes hommes migrants, voire avant cela pour tout simplement expulser ceux qui n'auront pas reçu la permission de rester, des hommes qui ont tué seront probablement beaucoup plus susceptibles de riposter par la violence. Naturellement, ils seraient en position d'infériorité. Mais disons que le calme des villes européennes, à commencer par les allemandes, pourrait s'en ressentir... :unsure:

 

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Effectivement. Je pense depuis le début que cette épreuve est une possibilité inouïe pour l'Europe de grandir et de sortir de sa logique déjà d'un autre temps du" tout le monde il est beau et nous sommes les méchants " ( fin des années 80 jusqu'à grosso modo 2010). 

L'Europe va devoir à la fois devenir plus intégrée pour légiférer efficacement ensemble, tout en excluant ceux qui n'ont rien à faire de la majorité quand elle ne va pas dans leurs intérêts ( les syndicats du patronat et leurs opinions sont un bon indice ), et va devoir adopter une politique pragmatique peut être à l'australienne, c'était le propos d'Éric Conan. L'idée est d'interdire et de détruire le modèle économique de l immigration clandestine et d'accueillir plus dans le cadre de l'asile et de l'immigration choisie. Mais co traitement à l'Australie l'Europe devra avoir une politique étrangère cohérente pour détruire et réduire ces noeuds d'instabilité à l'étranger... Et tout le monde, à raison, à peurde ce que ça signifie.

 

Quoiqu'en dise certains l'essors des populistes de droite ou de gauche est quelque chose de bon car ça forcera à avoir des discours pragmatiques et réaliste et qu'oneévitera des mandats du blabla comme les deux derniers en France et les actuels en Italie et en Belgique. Sinon on passera juste d'un populisme libéral à un populisme anti libéral. Mais l'un dans l'autre l'Europe va être forcée de créer de nouveaux mécanismes. Et si on ne veut pas un retrait du droit du sol généralisé ( populisme anti libéral ) il faudra adoptée une politique pour ne pas de voyer ce droit, comme à Mayotte. Bref aux influents de se rendre compte de ce moment et de l'utiliser. Il risque d'yavoir une ffenêtre pour la taxation des mouvements spéculatifs d'ici peu. J espère qu'ils là saisiront aussi.  

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Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur le prix d'une Kalashnikov au marché noir à Berlin, Munich ou Hambourg.

Le prix des armes de contrebande est bas en France, pour les criminels comme pour les djihadistes, ce à quoi l'absence de contrôle aux frontières nationales et la faiblesse de bien des contrôles aux frontières de la zone Schengen ont évidemment contribué - contrebande plus facile signifie armes plus accessibles donc prix plus bas. Je pense que la situation en Allemagne ne doit pas être bien différente.

La plupart des migrants qui ont déjà participé à une guerre civile, par exemple celle de Syrie, sont probablement désireux de se ranger. Sinon ils ne viendraient pas en Europe. Reste que :

- Une partie d'entre eux peut avoir d'autres objectifs. J'ai déjà écrit que "4 000" djihadistes de l'E.I. cherchant à s'infiltrer en Europe était certainement une surestimation, basée sur la vantardise de l'un des djihadistes. Maintenant, de là à affirmer que leur nombre est "0"...

- Un homme qui a tué, et dans une guerre civile, est quelqu'un qui aurait sans doute moins de réticence que la moyenne à recommencer. C'est-à-dire qu'il lui en faudrait sans doute moins qu'un autre en terme de frustration, colère ou tentation pour s'y remettre

- Dans l'hypothèse probable où des mesures de contrainte physique forte seront prises plus tôt ou plus tard par l'Allemagne - ou d'autres pays européens - de façon à bloquer l'afflux des jeunes hommes migrants, voire avant cela pour tout simplement expulser ceux qui n'auront pas reçu la permission de rester, des hommes qui ont tué seront probablement beaucoup plus susceptibles de riposter par la violence. Naturellement, ils seraient en position d'infériorité. Mais disons que le calme des villes européennes, à commencer par les allemandes, pourrait s'en ressentir... :unsure:

 

L'infiltration jihadiste parmi les migrants est un risque qui reste mineur. Un risque qui n'est pas mineur comme l'ont montré les retours de vetérans du Golfe (I et II) et de Tchétchénie (I et II) c'est de se retrouver avec pléthore de gars bouffés aux PTSD, désocialisés et qui sont en gros des cocottes minutes sur place. Et plus le chiffre est important, plus le risque de déstabilisation sociale est grand (voir l'effet de la première guerre de Tchétchénie sur la société russe ou même celle du Vietnam)

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Je crois que cette vague migratoire, que nous jugeons massive, n'est que l'avant gout des vagues a venir, c'est une occasion de reconsiderer ce qu'on veut faire de l'espace Schengen, mais perso je trouve que cet espace n'a pas vocation a devenir un camping geant ouvert aux quatre vents, et dans la mesure ou les flux deviennent tellement enormes qu'ils deviennent hors de controle en l'etat de la reglementation actuelle, qu'il faut adapter celle-ci et les zones de transit aux portes de Schengen me semblent indispensables.

Je suis d'accord sur la nécessité de reconsidérer nos arrangements actuels, et l'immigration de masse c'est très probable est pour l'avenir ceci n'est que le début.

Maintenant, il faut savoir ce qu'on veut dire par tel ou tel mot : quand on parle de "zone de transit", cela veut dire une zone de contrôle où on vérifie vos papiers, on vous enregistre et on vous oriente dans la bonne direction. Par exemple en France plutôt qu'en Allemagne, ou en Espagne plutôt qu'aux Pays-Bas. Dans ce sens, des "zones de transit" ne changeraient rien à la vague migratoire actuelle, sans parler des suivantes. Y mettre un peu d'ordre peut-être, mais les faits resteraient les mêmes.

Si d'un autre côté on parle de refoulement, alors il vaudrait mieux le dire, "zone de transit" n'étant alors qu'une expression hypocrite visant à ménager la chèvre et le chou. D'autre part, si l'on parle de refus de la migration de masse, il ne faut pas imaginer que des contrôles aux frontières - certes indispensables de toute façon - y suffiraient à eux seuls. La politique devrait être beaucoup plus globale.

 

Cette semaine dans mon patelin au nord de Munich, les "pauvres" locaux (avec femmes et enfants) ont ete deloges par les FdO pour pouvoir loger les "pauvres" d'immigration... je sens arriver le gros pic a glace du NPD (extreme droite) dans les urnes en 2017 et un durcissement de la ligne du CSU pour eviter de se faire deborder.

Les extrémités auxquelles en arrivent les autorités allemandes pour faire face à la situation telle qu'acceptée voire renforcée par la chancelière Merkel sont proprement ahurissantes. Il y aura des conséquences politiques, cela semble certain.

Maintenant, je pense, et pour tout dire j'espère, que ce sera plutôt au bénéfice de l'AFD, qui sans être exactement parallèle au FN est globalement comparable en terme d' "extrémisme". Le NPD de ce que j'ai pu en lire sur leur site, sans être exactement néo-nazi - le terme est très lourd, il faut à mon avis l'utiliser seulement à bon escient, reprend tout de même plusieurs éléments idéologiques du nazisme.

 

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http://www.tagesspiegel.de/berlin/fluechtlinge-in-berlin-messehalle-als-notunterkunft-gerade-bezogen-fast-schon-voll/12404268.html (4 octobre 2015)

Visite de la halle d'exposition N°26 à Berlin qui a été aménagée pour 1000 réfugiés et placée sous la direction de l'Ordre de Malte. De minces cloisons rectangulaires en plastique créent un minimum de "sphère privée", un avantage que d'autres centres d'accueil n'ont pas. Une "chambre" est constituée de 7 paires de lits superposés, de quoi accueillir une famille élargie. Pour éliminer les problèmes de compréhension, les différentes sections sont marquées non pas par des chiffres ou des lettres, mais par des symboles : "loup", "coeur", "oiseau"... Les entrées sont fermées à la vue par des rideaux. "Nous avons 25% d'enfants et 70% de familles". Il y a une salle de jeux, une salle de prière, et une salle de quarantaine. Il y a des cas de rougeole. 665 réfugiés étaient arrivés samedi matin, dont 250 sans préavis. 7 aveugles ont été renvoyés vers un autre hébergement mieux adapté. Le parc des expositions met à disposition ses toilettes et son réseau wifi. Il manque encore des douches, prévues pour la semaine prochaine, et des prises de courant. Mais dès le 14 décembre, il faudra déménager - soit vers l'aéroport de Tempelhof, soit vers le palais des expositions ICC, car la halle N°26 doit être prête pour la Semaine Verte et l'exposition de mode Panorama.

 

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http://www.spiegel.de/politik/ausland/fluechtlinge-tuerkei-soll-sicherer-herkunftsstaat-werden-a-1056091.html (4 octobre 2015)

Erdogan vient voir Tusk et Juncker à Bruxelles lundi. Au menu, le contrôle de la frontière turco-syrienne, les patrouilles côtières communes turco-européennes, la construction de camps de réfugiés et la fourniture des "soins nécessaires pour que les réfugiés de la guerre civile syrienne restent en Turquie".

En cas de succès des négociations avec Erdogan, les décisions correspondantes seraient prises par les chefs d'Etats et de gouvernements européens lors d'un sommet mi-octobre.

Il est question aussi de classifier la Turquie en tant qu'État sûr, mais je ne vois pas où l'on veut en venir : est-ce pour renvoyer les kurdes persécutés dans les geôles turques ? Et quel est l'intérêt, dans la mesure où les flux migratoires vont plutôt dans le sens Allemagne -> Turquie avec des citoyens germano-turcs bien éduqués qui quittent l'Allemagne pour aller tenter leur chance en Turquie.

Il faut s'attendre à mon avis, en cas de "succès" à un engagement encore plus irréversible des Européens à accepter la candidature turque comme membre de l'Union Européenne.

 

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http://www.lalibre.be/actu/belgique/erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-face-aux-refugies-560ff44435700fb92f668134 (3 octobre 2015)

Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une "mesure exceptionnelle" pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée: "Berlin devrait s'engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir".

En même temps, pour les décourager, l'UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

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http://www.lalibre.be/actu/belgique/erdogan-a-bruxelles-les-europeens-ont-besoin-de-la-turquie-pour-faire-face-aux-refugies-560ff44435700fb92f668134 (3 octobre 2015)

Gerald Knaus, directeur du think thank Initiative européenne pour la stabilité (ESI), propose lui une "mesure exceptionnelle" pour soulager à la fois le fardeau turc et assécher la route meurtrière de la mer Egée: "Berlin devrait s'engager à prendre 500.000 réfugiés syriens directement depuis la Turquie dans les douze mois à venir".

En même temps, pour les décourager, l'UE devra systématiquement renvoyer en Turquie les migrants arrivés illégalement en Europe, selon lui.

Mouais, dans l'idee c'est bien joli, dans la realite il sera impossible de faire en sorte que cela fonctionne sans durcissement social et politique, sans abaissement du niveau et de la qualite de vie moyen des citoyens, tant cela mettra encore plus sous pression les societes et les budgets europeens... ce gars la, c'est comme s'il m'annoncait qu'en France, la police et la justice allaient enfin avoir des effectifs et des temps de traitement decents et que tout allait se mettre a fonctionner de facon nominale, bref il aurait bien besoin d'un reality check comme disent les anglo-saxons.

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Mais il n’empêche que le problème est là et que l’équation se pose ainsi : vouloir renvoyer les cohortes déjà présentes n’est pas très réaliste, même si sur le papier c’est possible. ET en même temps d’autres vagues de migrants arrivent, encouragées par le succès des précédentes.

Dans cette perspective, chercher à « ventiler » les effectifs et faire son possible pour intégrer précocement/ceux déjà arrivés et en même temps bloquer, ou au moins entraver au maximum l’arrivé des suivants, parait la façon la plus réaliste de gérer le truc.

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Certes, mais pour les integrer rapidement, encore faut-il que les migrants soient egalement pro-actifs dans cette demarche, hors c'est pas exactement les echos que j'ai, ni ce qui ressort du peu que j'ai pu voir, et pourtant c'est pas les bonnes volontes qui manquent, en tout cas a Munich, dans mon patelin ca semble moins evident mais quand meme...

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http://www.n24.de/n24/Nachrichten/Politik/d/7403072/behoerden-rechnen-2015-mit-bis-zu-1-5-millionen-asylbewerbern.html (5 octobre 2015)

920.000 réfugiés sont à prévoir en Allemagne au 4e trimestre 2015 selon un rapport interne. 1,2 à 1,5 millions de réfugiés sont à prévoir pour l'année 2015, selon le ministre de l'intérieur du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.

http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-grundrecht-auf-asyl-kanzlerin-merkel-soll-fluechtlingsstrom-begrenzen_id_4990949.html (5 octobre 2015)

Ce même rapport interne, qui a été fuité par la Bild Zeitung, précise que compte tenu des structures familiales des pays d'origine au Proche-Orient, il faut compter sur un facteur de regroupement familial de 4 à 8, qui est à multiplier par le nombre de réfugiés obtenant l'asile.

http://www.lalsace.fr/actualite/2015/10/05/fabrice-ligerri-directeur-ni-europe-forteresse-ni-europe-passoire (5 octobre 2015)

Fabrice Ligerri, directeur de Frontex :

Si nous avions mille ou deux mille gardes-frontières européens pour aider les autorités grecques, cela aurait un effet...

Soyons réalistes : si nous voulons pouvoir renvoyer les migrants irréguliers vers leur pays d’origine, il faut des lieux de rétention, en particulier dans les hotspots.

http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-merkel-spricht-sich-gegen-aenderung-des-asylrechts-aus_id_4989971.html (4 octobre 20115)

16:17 Incendie dans la nuit de samedi à dimanche dans une ancienne école vide à Xanten, Rhénanie du Nord, préparée pour accueillir des réfugiés.

15:16 Les garde-côtes espagnols ont recueilli 188 réfugiés dimanche. 87 migrants ont réussi à passer la frontière à Ceuta samedi.

14:00 La ministre-présidente de Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer, SPD, exige de Merkel des "réponses pertinentes et des actes" pour "limiter l'afflux de réfugiés". Les personnels d'accueil sont "à la limite de charge".

13:50 Le ministre-président de Brandebourg, Dietmar Woidke, SPD, dit que "la responsabilité principale incombe à l'État fédéral, [car] les régions et les communes ne peuvent pas freiner le flux de réfugiés". Selon lui, les contrôles aux frontières n'ont rien apporté. Merkel doit s'assurer d'une redistribution équitable en Europe.

13:05 Le ministre de l'intérieur de Bavière demande un retour immédiat aux règles de Dublin dans tous les pays européens et le renvoi des réfugiés vers les pays d'enregistrement. Il est favorable aux zones de transit où une décision d'asile serait prise en quelques jours.

12:50 Le porte-parole budgétaire du groupe SPD au Bundestag demande à Merkel d'exercer un leadership et de lancer le message que l'afflux de réfugiés "ne peut pas continuer éternellement".

12:35 Un train spécial attendu à 7 heures arrivera finalement à 13 heures à la gare de Lehrter à Berlin. Un train spécial de 456 personnes est arrivé sans problème samedi à cette même gare, accueilli par de nombreux bénévoles dont 40 interprètes.

07:40 Merkel s'oppose à la modification du droit d'asile inscrit dans la constitution. Elle "ne croit pas que les clôtures rendent service. Nous l'avons vu en Hongrie".

Modifié par Wallaby
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Mais il n’empêche que le problème est là et que l’équation se pose ainsi : vouloir renvoyer les cohortes déjà présentes n’est pas très réaliste, même si sur le papier c’est possible. ET en même temps d’autres vagues de migrants arrivent, encouragées par le succès des précédentes.

Dans cette perspective, chercher à « ventiler » les effectifs et faire son possible pour intégrer précocement/ceux déjà arrivés et en même temps bloquer, ou au moins entraver au maximum l’arrivé des suivants, parait la façon la plus réaliste de gérer le truc.

Je dirais que ça dépend du pays concerné, et surtout ça dépend du moment où un tel changement politique serait décidé.

- La France ne reçoit pour l'instant qu'une sur-immigration très limitée du fait de l'accélération des migrations cette année. Le "pour l'instant" est important... ça pourrait changer sans vraiment crier gare, la situation évolue rapidement et les mouvements de foule peuvent être imprévisibles. Mais enfin si on se limite à la situation française telle qu'elle est et si l'on croit sur parole Monsieur le Premier ministre quand il fait mine de croire que Madame la Chancelière n'insistera pas pour que de nouveaux lots de migrants soient répartis partout en Europe, en effet 30 000 migrants supplémentaires en deux ans - et qu'il faut aller chercher en Allemagne et convaincre de venir encore ! :laugh: - c'est quelque chose que la France peut absorber, même si cela nous coûte un peu de chômage supplémentaire, voire au pire un ou deux attentats en plus.

- Mais l'Allemagne ! J'ai écrit il y a quelques pages un petit calcul simple mais glaçant : sous l'hypothèse que les tendances actuelles continuent sans ralentissement mais même en l'absence d'accélération, il faut s'attendre à ce que lors des prochaines élections générales allemandes en 2017, un homme de 20 à 40 ans sur sept présent sur le territoire allemand soit un migrant arrivé depuis moins de deux ans. L'impact sur la société allemande ne sera pas positif - oui je cherche à battre tous les records en matière de litote - il sera ressenti concrètement par la plupart des Allemands, et surtout la dimension du problème sera telle qu'aucune politique d'intégration même la mieux intentionnée ne pourra l'absorber.

Ce n'est pas le seul scénario naturellement. Mais enfin la seule véritable hypothèse qui conditionne ce scénario c'est "Merkel ne change pas d'avis". Ça n'est pas certain d'accord, mais c'est très loin d'être inimaginable. Madame la Chancelière n'a-t-elle pas dit que si l'Allemagne n'accueillait pas tous les migrants "ce ne serait pas mon pays" ?

A supposer que le changement de politique en Allemagne n'arrive que suite aux prochaines élections en 2017 - et ce pourrait être plus tard - des mesures d'expulsion de masse seront à mon avis inévitables. Peut-être Berlin pourrait-il tenter une option libérale et accepter les familles déjà arrivées, ne renvoyer que les hommes seuls - donc plus de la moitié des migrants déjà entrés - tout en bloquant sans pitié toute nouvelle immigration. Même cette option libérale nécessiterait la force publique, pour ne pas dire la force armée.

 

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07:40 Merkel s'oppose à la modification du droit d'asile inscrit dans la constitution. Elle "ne croit pas que les clôtures rendent service. Nous l'avons vu en Hongrie".

Du grand, grand, grand n'importe quoi. Ça devient une habitude à chaque fois qu'un politicien européen évoque les conventions et lois fondamentales sur le droit d'asile...

Le gouvernement allemand n'aurait besoin d'absolument aucune modification de sa constitution pour expulser sans délai ni procédure préalable tous les migrants arrivés clandestinement. Angela Merkel a-t-elle seulement lu la Loi fondamentale de son pays :angry: ? Ou bien faut-il croire qu'elle ment comme une arracheuse de dents ?

Le texte français de la constitution de la RFA se trouve ici. Le chapitre 26 a trait au droit d'asile. Les deux premiers alinéas contiennent l'essentiel, je les reproduis ci-dessous :

(1) Les persécutés politiques jouissent du droit d’asile.
(2) L’alinéa 1er ne peut être invoqué par celui qui entre sur le territoire fédéral en provenance d’un État membre des Communautés européennes ou d’un autre État tiers dans lequel est assurée l’application de la Convention relative au statut des réfugiés et de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Les États non membres des Communautés européennes remplissant les conditions de la première phrase seront déterminés par une loi qui requiert l’approbation du Bundesrat. Dans les cas prévus à la première phrase, des mesures mettant fin au séjour peuvent être exécutées indépendamment du recours engagé contre elles

L'alinéa 2 est suffisamment clair. La Turquie puisqu'il s'agit d'elle applique la Convention sur les réfugiés de 1951, tout comme les règles de base de la Convention sur les droits de l'homme. Rien n'empêche le Bundesrat de voter demain pour reconnaître cette réalité politique turque, suite à quoi les mesures d'éloignement du territoire allemand des personnes entrées depuis la Turquie pourraient être exécutées dans la foulée, sans qu'aucun recours ne puisse les bloquer.

En pratique bien sûr, l'Allemagne pourrait plutôt expulser les migrants clandestins vers l'Autriche ou la Hongrie depuis lesquelles ils sont entrés. Comme ces Etats, et d'autres de la Serbie à la Grèce seraient probablement intéressés à appliquer les mêmes règles, il serait simple de coopérer entre Etats européens pour directement expulser les migrants non acceptés vers la Turquie, d'où ils viennent.

Indépendamment de savoir si l'expulsion est souhaitable ou non, le fait est que rien dans la Constitution allemande ne l'interdit. Pendant que la Chancelière censément chargée d'appliquer cette constitution fait semblant de croire le contraire.

 

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Indépendamment de savoir si l'expulsion est souhaitable ou non, le fait est que rien dans la Constitution allemande ne l'interdit. Pendant que la Chancelière censément chargée d'appliquer cette constitution fait semblant de croire le contraire.

Non elle n'a pas fait semblant de croire le contraire. Un journaliste lui a posé une question et elle a répondu.

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La Turquie puisqu'il s'agit d'elle applique la Convention sur les réfugiés de 1951, tout comme les règles de base de la Convention sur les droits de l'homme.

Non la Turquie n'applique pas la Convention sur les réfugiés de 1951 pour la plupart des réfugiés dont nous parlons aujourd'hui puisque cette convention ne s'applique qu'aux "événements qui se sont passés en Europe" avant le 1er janvier 1951. Les Afghans, les Irakiens et les Syriens dont nous parlons sont hors du champ d'application de l'acte de ratification turc de cette convention.

http://www.unhcr.fr/4ad2f7fa383.pdf (janvier 1992)

[page 64] Les cinq États marqués avec un astérisque: la Hongrie, Madagascar, Malte, Monaco et la Turquie, au moment d'accéder à la Convention, ont fait une déclaration indiquant que, conformément au paragraphe 1er de la section B de l'article 1er de la Convention, il fallait entendre les mots "événements survenus avant le 1er janvier 1951 figurant à la Section A de l'article premier, comme désignant les "événements survenus avant le 1er janvier 1951 en Europe". Les autres États parties se sont engagés à appliquer les dispositions de la Convention sans limitation géographique. Les deux États suivants ont expressément maintenu ces déclarations de limitation géographique au moment d'accéder au Protocole de 1967: Malte et la Turquie.

Pour les gens que cela intéresserait, il y a un mémoire de maîtrise sur ce sujet ici : http://etd.lib.metu.edu.tr/upload/3/12606825/index.pdf (décembre 2005, 187 pages en anglais)

Modifié par Wallaby
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Le dernien discours de Erdogan est une démonstration limpide du pourquoi il ne faut pas accepter d'immigration Sunnite. Le fait qu'il soit tenu à Strasbourg (!!!) Et qu'il ne suscite pas de réactions du corpus politiques (!!!!!!!) Prouve très bien que ce dernier n'a que faire de l'Europe de la France ou de nos cultures.

 

Erdogan à simplement et sans la moindre gêne appelé à la mono religion  ( devinez laquelle ), à la récupération des terres ottomanes ( si si ) devant une audience répondant par des Allah Ackbar ( oui oui les Turcs ont changés de langue dernièrement !), en se plaignant de ll islamophobe de ceux qui ne veulent pas accueillir plus de migrants ( Hahahaha merci :) ), audience bien entendue séparée au moins partiellement par sexe. Ha et bien sûr les cultures autre que turques sunnites n'existent pas et non pas droit de cité en Turquie. Je ne parlerai pas des héros exalte cités ni du fait que Erdogan jette l'opprobre contre le hdp et le pkk mais ne dit pas un mot dur l'état Islamique. Je me demande qui étaient les gens présents dans la salle.

 

Bref le seul discours qui vaille désormais chez les immigrationniste c'est le fait accompli ( comme démontre par short kan dont j'ai oublié l'ancien pseudo ..) "on ne doit pas les renvoyer et on doit en prendre d'autres parce que ça coûterait du capital politique de ne pas le faire". Sérieusement ? On a un sultan wanna be qui vient nous cracher à la gueule chez nous, qui démontre avec un discours d'une heure que l'intégration de certaines populations est une vaste blague et qui n'est pas loin d'un appel à l'insurrection et la seule chose que vous trouvez à dire c'est qu'on ne doit pas agir en tant qu état constitué? Mais même Gattaz est plus crédible quand il essaie de nous vendre le Sunnisme comme une chance pour l'occident.

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Non elle n'a pas fait semblant de croire le contraire. Un journaliste lui a posé une question et elle a répondu.

Je m'étais basé sur le résumé "Merkel s'oppose à la modification du droit d'asile inscrit dans la constitution". A lire la version allemande originelle - mais je ne crois pas être celui qui comprend le mieux l'allemand sur ce fil :smile: - il semble effectivement qu'elle n'a pas sous-entendu directement que les provisions de la constitution allemande obligeraient le gouvernement qu'elle dirige à accepter les migrants comme il le fait.

Reste que son gouvernement a bien cette politique. Et que si elle n'a pas dit explicitement que la loi fondamentale en ferait obligation, elle joue à mon avis clairement dans l'ambiguïté, en le laissant croire, sans le dire clairement puisque c'est faux.

 

Non la Turquie n'applique pas la Convention sur les réfugiés de 1951 pour la plupart des réfugiés dont nous parlons aujourd'hui puisque cette convention ne s'applique qu'aux "événements qui se sont passés en Europe" avant le 1er janvier 1951. Les Afghans, les Irakiens et les Syriens dont nous parlons sont hors du champ d'application de l'acte de ratification turc de cette convention.

http://www.unhcr.fr/4ad2f7fa383.pdf (janvier 1992)

[page 64] Les cinq États marqués avec un astérisque: la Hongrie, Madagascar, Malte, Monaco et la Turquie, au moment d'accéder à la Convention, ont fait une déclaration indiquant que, conformément au paragraphe 1er de la section B de l'article 1er de la Convention, il fallait entendre les mots "événements survenus avant le 1er janvier 1951 figurant à la Section A de l'article premier, comme désignant les "événements survenus avant le 1er janvier 1951 en Europe". Les autres États parties se sont engagés à appliquer les dispositions de la Convention sans limitation géographique. Les deux États suivants ont expressément maintenu ces déclarations de limitation géographique au moment
d'accéder au Protocole de 1967: Malte et la Turquie.

Voilà qui est surprenant :blink: ... et utile à savoir effectivement. La Turquie est donc le seul Etat d'importance à s'extraire des obligations de la convention sur les réfugiés !

Resterait à apprécier tout de même dans quelle mesure elle les applique tout de même. Il me semble notamment que les réfugiés syriens ne sont pas renvoyés par la Turquie dans leur pays où leur vie serait en danger - la provision cruciale de la convention sur les réfugiés.

 

 

Sur le sujet des réfugiés syriens en Turquie, je trouve cet article intéressant.

La Turquie accueille plus de deux millions de réfugiés syriens, mais seulement 10 % d’entre eux vivent dans des camps comme celui-ci à Nizip, a quelque 50 km de la frontière syrienne. 10 500 personnes habitent ici depuis 2012 comme ce jeune homme qui veut devenir professeur.

“Nous restons ici pour l’instant en attendant que la crise syrienne soit résolue, et alors on rentrera chez nous. Ici, nous sommes en sécurité, il n’y a pas de problème”, dit un jeune homme.

Le camp est géré par le gouvernement turc. Les réfugiés, tous enregistrés, sont autorisés la journée et jusu‘à 19h à sortir pour travailler. Chacun a reçu une aide financière et une carte de paiement qui lui permet de faire des achats dans les marchés du camp. Deux écoles et un centre de santé ont également été aménagés.

(...)

Des paraboles, des potagers, et des enfants partout, dont certains sont nés ici en Turquie, montrent que les réfugiés ont fait de ce camp plus qu’un lieu de passage provisoire.

Aucun de mes amis n’est parti, mais plus d’une centaine de personnes ont quitté le camp pour aller en Europe bien que la vie ici soit convenable. Ce que la Turquie a offert aux Syriens, aucun autre pays, qu’il soit arabe ou ami de la Syrie ne l’a fait”, dit un homme.

Bora Bayraktar, euronews:
“Le nombre de réfugiés qui quittent les camps turcs pour rejoindre l’Europe est très faible. Car ils ont trouvé ici la plupart de leurs besoins de base. Reste que seulement 200 000 des 2 millions de réfugiés que compte la Turquie vivent dans les camps. Les autres survivent à l’extérieur”.

Je crois que tout y est quant à la solution humaine et réaliste du problème de ces réfugiés bloqués pour longtemps hors de chez eux.

Le problème fondamental, c'est que seulement un dixième des réfugiés sont logés dans de telles conditions, spartiates mais dignes.

Le président turc Erdogan a évidemment tort et est de plus insultant quand il affirme que l'Europe est "xénophobe, islamophobe" et autres stupidités. La Turquie a raison d'appeler les autres Etats à la solidarité financière pour que les autres 1,8 million de réfugiés puissent avoir leurs propres camps et vivre dans des conditions autres que "de survie".

Le Japon est généreux - on parle de 1,6 milliard de dollars débloqués récemment - et il n'accueille qu'un nombre de réfugiés dérisoire. Les Etats européens devraient s'en inspirer.

 

 

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Il faut s'attendre à mon avis, en cas de "succès" à un engagement encore plus irréversible des Européens à accepter la candidature turque comme membre de l'Union Européenne.

 

va donc dire ça au polonais .... que l'Europe très chrétienne pourrait avoir son pays le plus peuplé de la religion des Sarrasins.

Il n'y a que Marine en France qui va s'en réjouir .. ça sera un bon argument électoral... oui pour voir la droite extrème arriver au pouvoir .. c'est super .. dèja qu'elle à pas besoin de ça.

C'était déjà pas une mince affaire, surtout dans un contexte économique très défavorable, mais avec Erdogan le sunnite, le Turquie peut dire adieu à l'Europe....

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http://www.tagesschau.de/ausland/erdogan-eu-101.html (5 octobre 2015)

Erdogan pose deux conditions pour sa coopération :

1 - Une zone sécurisée au Nord de la Syrie

2 - Le soutien des Européens à sa politique contre le PKK

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20151005-syrie-europeens-erdogan-ont-discute-zone-securite-donald-tusk (5 octobre 2015)

Une autre avancée notable est l’acceptation prévisible par la Turquie d’une aide financière européenne conséquente afin de financer des camps de réfugiés supplémentaires.

Le reste des demandes turques sur la levée des restrictions de visas ou la relance des négociations d’adhésion à l’UE fera l’objet de négociations entre experts dans le courant de la semaine à Ankara.

http://www.sueddeutsche.de/panorama/thueringen-toter-nach-brand-in-fluechtlingsheim-in-saalfeld-gefunden-1.2679119 (5 octobre 2015)

Les pompiers ont découvert un mort, un Érythréen de 29 ans, après un incendie dans un foyer de réfugiés à Saalfeld en Thuringe. Les causes de la mort et les causes de l'incendie ne sont pas pour l'instant élucidées.

http://www.derwesten.de/politik/deutsche-sehen-fluechtlingspolitik-laut-umfrage-skeptischer-id11160614.html  (6 octobre 2015)

Sondage. 59% des sondés estiment que la décision de Merkel d'accueillir les réfugiés bloqués en Hongrie est une décision erronée, alors que le même sondage réalisé au mois de septembre indiquait 66% de sondés approuvant cette décision. Cette désapprobation s'élève à 69% en Allemagne de l'Est et à 55% en Allemagne du Sud (Bavière et Bade-Wurtemberg).

Deux tiers des sondés voient l'Allemagne comme un pays d'immigration. Trois quarts des sondés pensent que le droit d'asile incombe au premier pays sûr atteint par le réfugié. Plus des quatre cinquièmes veulent réintroduire les contrôles frontaliers.

Modifié par Wallaby
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http://www.tagesspiegel.de/medien/kritik-an-fotomontagen-im-bericht-aus-berlin-kanzlerin-mit-kopftuch/12408918.html (5 octobre 2015)

Polémique autour d'un photomontage utilisé sur la chaîne ARD, montrant Angela Merkel en tchador devant un Bundestag agrémenté de minarets. On peut visionner l'émission complète "Bericht aus Berlin" du 4 octobre (reportage depuis Berlin, 19 minutes), une émission par ailleurs très sérieuse, via l'incrustation facebook sur http://www.welt.de/politik/deutschland/article147248689/Verschleierte-Kanzlerin-Schwere-Vorwuerfe-gegen-ARD.html (5 octobre 2015)

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http://www.n24.de/n24/Nachrichten/Politik/d/7403072/behoerden-rechnen-2015-mit-bis-zu-1-5-millionen-asylbewerbern.html (5 octobre 2015)

920.000 réfugiés sont à prévoir en Allemagne au 4e trimestre 2015 selon un rapport interne. 1,2 à 1,5 millions de réfugiés sont à prévoir pour l'année 2015, selon le ministre de l'intérieur du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.

http://www.focus.de/politik/ausland/fluechtlingskrise-im-news-ticker-grundrecht-auf-asyl-kanzlerin-merkel-soll-fluechtlingsstrom-begrenzen_id_4990949.html (5 octobre 2015)

Ce même rapport interne, qui a été fuité par la Bild Zeitung, précise que compte tenu des structures familiales des pays d'origine au Proche-Orient, il faut compter sur un facteur de regroupement familial de 4 à 8, qui est à multiplier par le nombre de réfugiés obtenant l'asile.

http://www.welt.de/politik/deutschland/article147236742/Die-Wahrheit-hinter-der-Zahl-von-1-5-Millionen-Fluechtlingen.html (5 octobre 2015)

Une des raisons pour lesquelles les autorités refusent de confirmer le chiffre de 1,5 millions de réfugiés estimés pour l'année 2015 est que l'on craint, au ministère de l'intérieur, que cette information soit exploitée par la propagande des passeurs en la déformant pour faire croire que l'Allemagne va créer encore 1,5 million de places supplémentaires.

 

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/csu-herrmann-kritisiert-unfaire-verteilung-der-fluechtlinge-a-1056021.html (3 octobre 2015)

Le ministre de l'intérieur de Bavière Joachim Herrmann, CSU, se plaint d'une répartition inéquitable des réfugiés et dénonce la région de Basse-Saxe. La Bavière héberge actuellement 58.000 demandeurs d'asile, soit 16.000 de plus qu'exigé par la clé de répartition. La Basse-Saxe en héberge 18.000 alors que la clé de répartition fixe son quota à 25.000. Herrmann s'en prend à la coalition SPD-Verts qui dirige la Basse-Saxe et ne joint pas le geste à la bonne parole sur l'accueil des réfugiés.

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