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Le successeur du CdG


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Il y a 13 heures, Bruno a dit :

Ou alors autre solution comme d'ici là en effet il va se passer du temps (au moins 10 ans minimum) : on augmente la puissance moteur pour que le nouveau PA atteigne les 33-35 noeuds et on fait une version CATOBAR du Rafale M avec 2 M88-3 d'au moins 90KN de poussée, surface de voilure augmentée : du coup plus besoin de catapultes, finalement cette solution serait peut-être pas plus chère !

(Si ce n'est à l'achat, au moins sur la durée de vie opérationnelle du PA), et cette version du Rafale viendrait concurrencer le Mig-29K auprès des marines ayant des PA vieux, ou sans catapulte.   

Concernant le Rafale M, Dassault le prétend déjà STOBAR.

Maintenant entre le coût d'un PA CATOBAR allant à 27 noeuds et celui d'un PA STOBAR allant à 35 noeuds... je ne suis pas sur que ce soit le CATOBAR le moins cher. Ensuite ce n'est pas l'augmentation de la puissance des M88 qui va faire de l'E2C un avion STOBAR.

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Il y a 1 heure, ARPA a dit :

Ensuite ce n'est pas l'augmentation de la puissance des M88 qui va faire de l'E2C un avion STOBAR.

Qu'est ce que les anglais ont prévus d'utiliser comme avion de guet ? Du MV-22 ?

Modifié par Kineto
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Avant de sur motoriser les Rafale Marine, faut savoir si l'Amirauté en exprime le besoin pour ses 48 Rafale M commandés et si les crédits suivent, ou de savoir si les USA voudront bien nous vendre des EMALS Electromagnetic Aircraft Launch System pour un hypothétique PA2, pour l'instant sur le CVN Gerald R. Ford ça coince au niveau de la tête de série et de la mise en service opérationnel.

 

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Il y a 12 heures, Philippe Top-Force a dit :

Avant de sur motoriser les Rafale Marine, faut savoir si l'Amirauté en exprime le besoin pour ses 48 Rafale M commandés et si les crédits suivent, ou de savoir si les USA voudront bien nous vendre des EMALS Electromagnetic Aircraft Launch System pour un hypothétique PA2, pour l'instant sur le CVN Gerald R. Ford ça coince au niveau de la tête de série et de la mise en service opérationnel.

 

Il n'y a pas que la marine Française qui soit concernée. 

Du point de vue industriel, construire un PA2 serait plus aisé si il y avait moyen de l'inclure dans une série, par exemple deux pour l'Inde et deux pour le Brésil.

Bien sûr, au regard de la situation du jour, les espoirs concernant le Brésil seraient plutôt en berne.

Concernant l'Inde, la situation est différente. 

Sans se laisser aller vers une analyse géostratégique de la situation de l'Inde, on peut deviner que les Indiens aimeraient diluer leur source d'approvisionnement d'armements

en provenance de la Fédération de Russie, mais en y allant très progressivement. Pour la lenteur apparente, les Indiens sont très balaises.

C'est un secret pour personne, le duo porte avions - avions embarqués en provenance de l'ex URSS n'a pas encore vraiment démontré de performances éblouissantes.

Autant investir dans une aéronavale qui fonctionne.

Qui est en mesure de concevoir, de construire et de fournir la panoplie complète d'une aéronavale en ce bas monde ?

Je peux bien sûr me tromper, mais je ne pense pas que les Indiens s'adresseront aux Chinois.

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Il y a 1 heure, capmat a dit :

Du point de vue industriel, construire un PA2 serait plus aisé si il y avait moyen de l'inclure dans une série, par exemple deux pour l'Inde et deux pour le Brésil.

Bien sûr, au regard de la situation du jour, les espoirs concernant le Brésil seraient plutôt en berne.

Concernant l'Inde, la situation est différente.

 

L'Inde serait en effet le partenaire le plus vraisemblable si il s'agissait de faire un PA2 en commun... une fois de plus.

Car c'est précisément cela qui a déjà échoué une fois, il faut quand même le rappeler.

Un programme commun avec un autre pays présente quelques promesses de réduction des coûts de R&D - à ne surtout pas surestimer - mais c'est en échange d'une interdépendance supplémentaire, sachant que tout retard de programme - parce que l'un ou l'autre des partenaires rencontre telle difficulté politique ou autre - a son coût. S'il faut être réaliste, les surcoûts dus à ce genre de retard effaceraient probablement le bénéfice du partage des coûts de R&D, voire bien au-delà.

Ceci sans encore parler des nécessaires compromis sur les fonctions et caractéristiques des navires, car deux Marines n'auront jamais exactement les mêmes besoins. Et ces compromis sont d'ailleurs sources de potentiels retards supplémentaires... donc surcoûts. Les soucis rencontrés par les Indiens pour prendre des décisions plus ou moins rapides en matière militaire auraient d'ailleurs toutes chances d'aggraver ce problème.

 

Lorsque la décision de faire le PA2 avec les Britanniques a été prise en 2003, il y a eu au moins un militaire britannique pour s'en étonner : "Mais... pourquoi ne faites-vous pas simplement un deuxième De Gaulle ?"

De fait... pourquoi ? Raison politique essentiellement, il s'agissait de faire de la "défense européenne", ça faisait partie de la narrative - le récit - donc il fallait bien le justifier. Que ça ait un sens réel, industriel et militaire... ou non.

S'il avait été décidé en 2003 de construire tout simplement un petit frère au CdG - avec certes quelques adaptations et modernisations de systèmes, mais juste le minimum - ce bâtiment aurait été en service dès le début de la décennie 2010. Son coût d'environ 3 milliards d'euros aurait pu être assez facilement absorbé en abondant simplement le budget de la défense de 300 millions par an pendant une décennie.

Cela a échoué. La voie compliquée, bilatérale, européenne, coopérative et tout et tout a été choisie, avec le résultat que l'on sait.

 

Si la France décide un jour de se doter d'un deuxième PA, il faudra se garder contre toute répétition de ce désastre.

 

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il y a 3 minutes, Alexis a dit :

Lorsque la décision de faire le PA2 avec les Britanniques a été prise en 2003, il y a eu au moins un militaire britannique pour s'en étonner : "Mais... pourquoi ne faites-vous pas simplement un deuxième De Gaulle ?"

De fait... pourquoi ? Raison politique essentiellement, il s'agissait de faire de la "défense européenne", ça faisait partie de la narrative - le récit - donc il fallait bien le justifier. Que ça ait un sens réel, industriel et militaire... ou non.

La défense européenne a bon dos. :rolleyes:  J'ai des gros doutes sur l’européisme de l'équipe au pouvoir à l'époque...  A mon sens, cette histoire était un rideau de fumée, afin de masquer la décision d'abandon.  L'analyse du pourquoi, nous amènerait trop loin; disons, pour le dire vite, que dans le tête des gardiens de la dissuasion, au sens du sacrement gaulliste, les armées ne sont pas vraiment pensées pour faire la guerre (sauf à la marge) Surtout à l'époque, il n'y avait pas réellement la conscience que la chute du mur entraînait de la "possibilité de la vraie guerre"  ( même localisée) On continuait a penser (et je me demande si l'on est sortis de ce paradigme)  les armées comme symbolique de puissance et en dernière instance, comme premier échelon de l'expression de la volonté et de la liberté de décision du CHEF, en deuxième la bombinette pré-stratégique et finalement la Bombe.  

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il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

L'analyse du pourquoi, nous amènerait trop loin; disons, pour le dire vite, que dans le tête des gardiens de la dissuasion, au sens du sacrement gaulliste, les armées ne sont pas vraiment pensées pour faire la guerre (sauf à la marge)

Ça me paraît contestable, car si l'optique était de ne faire que de la symbolique plutôt qu'une armée capable d'intervenir sérieusement outre-Mer... alors pourquoi faire un porte-avions sérieux - je veux dire avec embarquement d'appareils de guet aérien et chasseurs modernes ?

Si l'idée - évidemment fausse on est d'accord - que la dissuasion nucléaire suffirait à la défense était si prégnante, la France ne serait pas à ce jour le seul pays européen à avoir fait cet effort.

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il y a 32 minutes, Alexis a dit :

Ça me paraît contestable, car si l'optique était de ne faire que de la symbolique plutôt qu'une armée capable d'intervenir sérieusement outre-Mer... alors pourquoi faire un porte-avions sérieux - je veux dire avec embarquement d'appareils de guet aérien et chasseurs modernes ?

Si l'idée - évidemment fausse on est d'accord - que la dissuasion nucléaire suffirait à la défense était si prégnante, la France ne serait pas à ce jour le seul pays européen à avoir fait cet effort.

Faut que la symbolique soit efficiente. Il ne s'agit pas d'envoyer la cavalerie de la Garde faire un défilé.  :tongue:  

C'est évident, que le paradigme, que j'ai essayé de synthétiser, n'est pas exempt de paradoxes. Faudrait un fil dédié, mais les exemples, récentes, ne manquent pas, où l'on peut observer nos armées confrontées à la réalité de la guerre et à leur propre impréparation (je pense souvent au discours des années guerre froide que l'on entendait dans les casernes :  "de toutes manières en 7 jours on est morts",...) Et je pense que c'est une conséquence.  

La Marine c'est un truc à part, même en temps paix elle est en guerre ou  se pense comme (avec les bémols qui vont bien) La preuve par les contraires : le budget OPEX.   Mais, entre ce que la Marine met en place, contre vents et marées souvent,  et ce que les politiques perçoivent au travers du prisme déformé de leur conception stratégique, il y a un écart.  Et la méconnaissance des enjeux de la mer n'arrange rien. Le PA, combien des fois on a entendu ce discours, c'est souvent perçu comme un outil diplomatique, un signe que l'on envoie.  Si les politiques pensaient l'aéronavale pour ce qu'elle est , un outil de projection de puissance au loin, pour faire effectivement la guerre, nos armées dans la mesure où elles se pensent expéditionnaires (discours) seraient centrées autour, avec 2 PA et tout ce qui va bien.  

Si je devais résumer, on a transformé l'AdT en une sorte de 11 DP (paradigme des années 70)  qui se prend pour un corps de marines à temps partiel.  Là dedans, l'AdA suit comme elle peut 

Modifié par Fusilier
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il y a 45 minutes, Fusilier a dit :

Faut que la symbolique soit efficiente. Il ne s'agit pas d'envoyer la cavalerie de la Garde faire un défilé.  :tongue:  

C'est évident, que le paradigme, que j'ai essayé de synthétiser, n'est pas exempt de paradoxes. Faudrait un fil dédié, mais les exemples, récentes, ne manquent pas, où l'on peut observer nos armées confrontées à la réalité de la guerre et à leur propre impréparation (je pense souvent au discours des années guerre froide que l'on entendait dans les casernes :  "de toutes manières en 7 jours on est morts",...) Et je pense que c'est une conséquence.  

La Marine c'est un truc à part, même en temps paix elle est en guerre ou  se pense comme (avec les bémols qui vont bien) La preuve par les contraires : le budget OPEX.   Mais, entre ce que la Marine met en place, contre vents et marées souvent,  et ce que les politiques perçoivent au travers du prisme déformé de leur conception stratégique, il y a un écart.  Et la méconnaissance des enjeux de la mer n'arrange rien. Le PA, combien des fois on a entendu ce discours, c'est souvent perçu comme un outil diplomatique, un signe que l'on envoie.  Si les politiques pensaient l'aéronavale pour ce qu'elle est , un outil de projection de puissance au loin, pour faire effectivement la guerre, nos armées dans la mesure où elles se pensent expéditionnaires (discours) seraient centrées autour, avec 2 PA et tout ce qui va bien.  

Si je devais résumer, on a transformé l'AdT en une sorte de 11 DP (paradigme des années 70)  qui se prend pour un corps de marines à temps partiel.  Là dedans, l'AdA suit comme elle peut 

Je peux ne pas suivre sur une certaine manière un peu "rude" de s'exprimer, mais impossible de nier qu'il existe une tendance de ce genre - avec des paradoxes, des nuances etc.

Je dirais que la volonté d'avoir un véritable outil d'intervention expéditionnaire "lourde" est clairement présente - sinon il n'y aurait pas par exemple de PAN - mais qu'il existe une certaine discontinuité dans l'effort - tu vois je sais faire très diplomatique :laugh: - qui mène à négliger, reporter voire annuler des éléments indispensables à la cohérence d'ensemble. Dont l'un est particulièrement gros et visible comme un grand trou dans l'eau puisqu'il s'appelle - aurait du s'appeler - le Richelieu, le deuxième PA français.

La cohérence elle est maintenue pour ce qui est du cœur, nucléaire, de la défense - c'est que là-dessus la grande majorité des responsables politiques savent que "on ne joue pas", et 1940 est encore présent dans les esprits quoiqu'on en dise - mais pour le reste la cohérence est disons à temps partiel ou à géométrie variable. Sous divers prétextes, y compris l'idée que toute intervention "lourde" ne se ferait qu'avec les Américains - seules de petites interventions "légères" en Afrique pourraient être totalement indépendantes comme le Mali ah ben non même là on a eu besoin du soutien de Washington :blush: - ou encore l'idée européenne quoi qu'on en pense. Et oui il s'agit en grande partie de prétextes, de raccourcis faciles "l'Oncle Sam y pourvoira" ou "l'Europe y pourvoira".

Alors que bien sûr pour tout outil militaire, et peut-être davantage encore pour la Marine que pour les autres branches, la continuité de l'effort dans le temps long est primordiale.

 

 

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il y a 1 minute, Alexis a dit :

Dont l'un est particulièrement gros et visible comme un grand trou dans l'eau puisqu'il s'appelle - aurait du s'appeler - le Richelieu, le deuxième PA français.

En fait l'abandon du PA 2 ne date pas véritablement des années 2007/2008 mais de l'époque où le Foch opérait désormais seul c'est à dire 1996 ... soit 10 ans auparavant, si on avait voulu véritablement offrir une permanence à la mer du groupe aérien embarqué le successeur du "Tigre" aurait dû être full ops en 1996, avec les Rafale et les E2C ...

On a souvent évoqué le prix du bâtiment mais cela allait bien au delà ... Avec 2 p-a il fallait un groupe aérien plus étoffé capable de fournir 20 avions et 2 AEW en permanence attendu qu'avec 2 p-a on avait la permanence des coques. Ce n'est pas pour rien qu’initialement on avait prévu 86 Rafale soit 5 flottilles plus le volant d'attrition ...

 

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il y a 11 minutes, Alexis a dit :

Je peux ne pas suivre sur une certaine manière un peu "rude" de s'exprimer, mais impossible de nier qu'il existe une tendance de ce genre - avec des paradoxes, des nuances etc.

Je ne peux pas être en permanence dans le "rôle" du marxiste universitaire, dialectiquement pondéré, :rolleyes:  des fois mon côté "capitaine d'armes" prend le dessus :biggrin:   

il y a 5 minutes, pascal a dit :

En fait l'abandon du PA 2 ne date pas véritablement des années 2007/2008 mais de l'époque où le Foch opérait désormais seul c'est à dire 1996 ... soit 10 ans auparavant, si on avait voulu véritablement offrir une permanence à la mer du groupe aérien embarqué le successeur du "Tigre" aurait dû être full ops en 1996, avec les Rafale et les E2C ...

On a souvent évoqué le prix du bâtiment mais cela allait bien au delà ... Avec 2 p-a il fallait un groupe aérien plus étoffé capable de fournir 20 avions et 2 AEW en permanence attendu qu'avec 2 p-a on avait la permanence des coques. Ce n'est pas pour rien qu’initialement on avait prévu 86 Rafale soit 5 flottilles plus le volant d'attrition ...

 

Tu as raison. Mais, ce n'est pas un simple problème de coût. C'est, sur le fond,  un problème de conception stratégique et de la place qu'occupe chaque armée.  

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

 

L'Inde serait en effet le partenaire le plus vraisemblable si il s'agissait de faire un PA2 en commun... une fois de plus.

Car c'est précisément cela qui a déjà échoué une fois, il faut quand même le rappeler.

Un programme commun avec un autre pays présente quelques promesses de réduction des coûts de R&D - à ne surtout pas surestimer - mais c'est en échange d'une interdépendance supplémentaire, sachant que tout retard de programme - parce que l'un ou l'autre des partenaires rencontre telle difficulté politique ou autre - a son coût. S'il faut être réaliste, les surcoûts dus à ce genre de retard effaceraient probablement le bénéfice du partage des coûts de R&D, voire bien au-delà.

Ceci sans encore parler des nécessaires compromis sur les fonctions et caractéristiques des navires, car deux Marines n'auront jamais exactement les mêmes besoins. Et ces compromis sont d'ailleurs sources de potentiels retards supplémentaires... donc surcoûts. Les soucis rencontrés par les Indiens pour prendre des décisions plus ou moins rapides en matière militaire auraient d'ailleurs toutes chances d'aggraver ce problème.

Yes Sir !

Les Indiens ont-ils participé à l'élaboration du Scorpène ?

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Je crois que c'est ce que voulait souligner Capmat. :smile:

La réponse de pascal me convenais parfaitement.

Si il y a un prochain P.A. Français, je suppose que ce sera également un produit que DCNS pourra signer.

Si quelques uns veulent en acheter, des adaptations seront probablement possibles. De là a imaginer l'élaboration d'un programme de P.A. en partage de financement et de compétence...

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Il y a 4 heures, pascal a dit :

En fait l'abandon du PA 2 ne date pas véritablement des années 2007/2008 mais de l'époque où le Foch opérait désormais seul c'est à dire 1996 ... soit 10 ans auparavant, si on avait voulu véritablement offrir une permanence à la mer du groupe aérien embarqué le successeur du "Tigre" aurait dû être full ops en 1996, avec les Rafale et les E2C ...

+1 Cela va faire 20 ans qu'on se contente d'un unique PA. Et c'est en grande partie un choix de doctrine plus que purement financier. Le maintien en réserve du "PA2" (Clemenceau puis Foch) n'aurait pas couté bien cher, même une "modernisation" du Foch pour lui permettre d'embarquer des Rafale "léger" n'aurait pas été tellement hors de prix.

Maintenant conserver un PA2 voudrait dire conserver un équipage et avoir un minimum d'avion pour s'en servir. D'ailleurs à ce titre, le non remplacement des zéphyr en 94 diminue une partie de l'intérêt du PA2. Vu qu'on a plus d'avions d'entraînement, on a plus besoin de PA d'entrainement et on réduit notre capacité à armer 2 PA simultanément.

Le second PA pourrait coûter bien plus que juste le prix d'un PA.

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Il y a 5 heures, Fusilier a dit :

Je ne peux pas être en permanence dans le "rôle" du marxiste universitaire, dialectiquement pondéré, :rolleyes:  des fois mon côté "capitaine d'armes" prend le dessus :biggrin:   

Tu as raison. Mais, ce n'est pas un simple problème de coût. C'est, sur le fond,  un problème de conception stratégique et de la place qu'occupe chaque armée.  

Justement il n'a jamais été question de vision stratégique, de géostratégie navale, de puissance à la mer, de Politique Industrielle navale, à la suite de la décision de lancer ou abandonner le PA2.

Juste une méfiance entre décideurs Politiques et décideurs Militaires au regard des nombreuses LPM non respectées, vu les abandons de programmes ou les promesses non tenues, puis la volonté de débloquer les crédits pour lancer le second PA.

Enfin, un ligne comptable pour ne pas investir.Ou faire des économies de dépense.Ainsi, on va profiter d'une nouvelle LPM non finie, d'un LB pour réduire à une unité le format BPC à 3, à une unité la FLOTLOG, à 3 unités les FREMM frégates de premier rang, à ne pas commander un quatrième E2C Hawkeye d'occasion quand l'offre opportunité se présentait. On réduira les Rafale Marine...

Pour mémoire, 3 E2C = 1 milliard d'€, 60 Rafale Marine = 7 milliards d'€

Pour mémoire, on sait d'après les RETEX sur 15 ans, ce qu'il en est du Charles.

Pour mémoire, le coût du PA2 n'a jamais été excessif au regard total du Budget de la Défense, dépenses étalées sur 5 ou 7 ans (c'est selon) pour disposer d'un instrument de puissance à la mer pour 50 ans. Sans parler des incohérences opérationnelles, stratégiques, tactiques, de ne disposer que du Charles, qu'à 60% du temps OP

Pour mémoire, l'Inde, la Chine, la Russie, les USA, UK sont toujours dans le symbole de puissance, de rang, de prestige, pour se doter de plate-forme à forte capacité d'emport d'un GAE à 40 appareils de combat voire plus pour les USA.

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Le 8/8/2016 à 14:21, pascal a dit :

On a souvent évoqué le prix du bâtiment mais cela allait bien au delà ... Avec 2 p-a il fallait un groupe aérien plus étoffé capable de fournir 20 avions et 2 AEW en permanence attendu qu'avec 2 p-a on avait la permanence des coques. Ce n'est pas pour rien qu’initialement on avait prévu 86 Rafale soit 5 flottilles plus le volant d'attrition ...

Plus étoffé ? Je ne vois pas pourquoi.

Le CdG étant disponible environ 70% du temps, avec 2 PAN les deux coques ne seraient disponibles en même temps que 40% du temps, ce qui est loin d'être suffisant pour justifier de prévoir deux groupes aériens en permanence. Il n'y aurait de toute façon qu'un seul groupe aérien à maintenir.

Un tel groupe incluant a priori 24 Rafale - voire au maximum 30 "en cas de nécessité" suivant une source - il ne serait pas nécessaire de prévoir davantage que les 45 Rafale M en ligne déjà visés par la LPM. Un taux de disponibilité de 53% (24 / 45) n'a rien d'irréaliste surtout qu'il ne tient pas compte des petites réparations en unité donc faites à bord du navire. C'est pour se caler sur la capacité maximale du PA donc 30 Rafale qu'il faudrait probablement prévoir d'en acheter quelques autres, mais ça n'aurait rien à voir avec le fait de disposer de 2 PA.

Donc le coût de la permanence du GAN c'est le coût du 2ème PA. Soit 3 à 4 milliards d'euros en ordre de grandeur, un montant certes pas anodin du tout, mais tout à fait finançable sur 7 ou 10 ans.

 

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il y a 24 minutes, Alexis a dit :

Plus étoffé ? Je ne vois pas pourquoi.

Tu maintiens un PA en ligne mettons pendant 12 mois, 6 mois par PA , supposant que c'est un GAE à 25 

de 01 à 06,  25 chasseurs, 2 Hawk , les helicos, au bout de 6 mois tout ce monde  est à ramasser à la petite cuillère, faut régénérer les machines et les hommes 

de 07  à 12 il te faut donc 25 chasseurs, 2 Hawk , les helicos, 

50 chasseurs, 4 hawk et hélicos , t'ajoutes le volant attrition, ceux dans les boucles MCO, ceux délégués aux essais divers, la transformation (détachés AdA)  un petit lot pour la formation avancée, faut bien continuer à former,  pendant que les uns sont déployées,  en régénération ou en prépa ops, et voila  tu vas tomber pas loin des chiffres donnés par Pascal 

 

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Plus étoffé car sur le GAN les bateaux sont en permanence à la mer ou en alerte (2 p-a plus le reste) ALAVIA doit alors être capable d'envoyer un groupe aérien en permanence, avions, personnels et matériels.

Aujourd'hui avec 3 flottilles (12 avions par flottille) on ne couvrirait pas sur 30 ans l'activité de 2 p-a (une au repos une en alerte déployable une à l'entraînement c'est la règle de cadencement).

5 flottilles c'est environ 60 avions soit deux déployables, et le reste soit au repos après déploiement soit en reconditionnement (qualification, montée en puissance) sachant que le PAN est calibré pour 22 Rafale et le PA 2 pour 28 (chiffres officiels)

Il aurait aussi fallu plus de 3 E2 C

Les 45 Rafale M actuels doivent couvrir sur 30 ans + l'activité de 3 flottilles plus l'ETR plus assurer le volant le tout assorti d'une dispo < 60 %

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