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Conneries et idées de cinglés.


Kobalt
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et attend, l'hymne quasi officiel de notre section (billingue) après le souper de compagnie, c'était:

"[...] Romands verstehen nicht was ist loss, "pour les romands c'est la même chose"."

Ce qui veut dire, pour ceux qui ne comprennent pas l'allemand: "les romands ne comprennent pas ce qui se passe/dit (à peu près), pour les romands c'est la même chose".

Parce que la phrase "pour les romands c'est la même chose", c'est une des phrases les plus utilisées par certains gradés professionnels suisse-allemands (pas les miens heureusement ^^). Au point que quand un lieutenant (le cdt cp remplaçant) suisse romand a sorti "für die deutche-schweizer es ist die selbe", la moitié de la compagnie était pliée de rire.

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A oui, sinon, quelques petites conneries sans trop de conséquences...

-le jour où on allait rendre les véhicules, après 3 mois de conduite et plusieurs milliers de km parcourus sans incident notable (il y a juste un triangle de signalisation qui est passé sous un camion, paix à son ame), j'ai réussi à enfoncer mon Puch dans un Duro, en plus lorsqu'on était à l'arrêt ou presque. :lol:

Malheureusement, si le Duro n'a rien eu, le Puch s'est fait penetrer par le timon de remorquage de ce dernier... :rolleyes:

"Enculeur de Puch" m'est resté pour les trois derniers jours. :lol:

-un soir, alors que le sergent-major-chef faisait une inspection des barracks où on logeait parce qu'un deux étoiles (brigadier, équivalent d'un "petit" général) avait prévu une inspection dans les jours qui suivaient et donc que les gradés chiaient dans leur froc.

La première inspection s'est pas très bien passé, donc rebelotte dans dix minutes, à la deuxième, le sgtm C n'a pas pu entrer...

La poignée de porte, qui déconnait déjà avant, lui est resté dans les mains. Et dedans aussi ça foirait.

Après 10 minutes, on a réussi à ouvrir la porte et il nous a encore fallu dix minutes pour réparer provisoirement la porte, sous les yeux agassés du sgtm C.

Ce qui aurait été encore plus drôle, c'est que ce soit la dream team des inspecteurs (le brigadier avec toute une clique de capitaines, colonels, majors, etc.) qui eu été confronté à ce problème. Là je crois qu'après l'inspection, on se faisait fusillier pour l'exemple par le cdt cp.  :lol:¨

-une fois, alors que je devais controler que la halle hélico était bien rangée, j'ai vu qu'une remorque qui empêchait la sortie d'un hélico, ce qui n'est pas autorisé. Je l'ai signalé à un enseignant spécialiste (personnel civil chargé de l'instruction technique) qui m'a dit de signaler au chef de section responsable. Celle-ci (oui, on avait des femmes dans notre compagnie), qui devait en avoir marre ou rien à foutre, à dit que c'était pas grave (alors que sa formation technique est quasiment nulle...), ce qui fait que j'ai été voir le chef de la halle, qui avait d'autres choses à faire et qui m'a envoyé vers le chef du service de vol, qui a enfin dédaigné me prendre au sérieux.

Le lendemain, par l'intérmédiaire de mon enseignante spécialiste (la seule de suisse, vous immaginez ma chance  =) ), j'ai reçu des félicitations pour mon engagement de la part de ces dit-responsables. Parce que, bien sûr, dire bravo à un simple soldat de manière directe, le soir même, c'est impossible... =(

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allez, encore deux trois petites, à propos des sergents-major-chef.

un des rôles des sgtm C, surtout en début d'école de recrue, c'est de faire chier aux recrues en ce qui concerne la propreté des chambres et des sanitaires. Et s'ils veulent faire chier, ils savent comment s'y prendre, au point de faire péter un plomb aux recrues.

Alors pour qu'un sgtm C pète un cable lors d'un controle de la propreté par un supérieur, il en faut énormement...

Et pourtant, lors de la redition de la caserne, les caserniers responsables ont réussi à faire péter un cable à notre sgtm C, tellement ils étaient chiants. Ils ont controler des points que l'on n'aurait même pas pu immaginer, et que la sgtm C elle-même (et oui, encore une femme) n'avait pas immaginé...

Une technique de controle de la propreté du sol des chambres: la glissade de beret sous les lits...

Si le beret en sort blanc, c'est que la propreté n'est pas suffisante... Je vous laisse immaginer avec un beret noir ce que ça peut donner. Déjà qu'avec un beret bleu foncé (couleur des troupes d'aviation en suisse), c'est déjà assez chaud...

Ou alors, "bon, vous avez 1/2 heure pour refaire l'ordre en chambre, mais attention, pas dans la chambre, sur la place d'appel". Certains (juste entendu, pas vécu) vont même jusqu'à faire démonter les casiers de la chambre pour les transporter... Je vous laisse immaginer si la chambre se trouve au quatrième étage de la caserne. :lol:

Rien à voir avec les sgtm C, mais plutot avec les grenadiers de char (là aussi, c'est juste de l'entendu):

chaque section avait son tronc de section. Et ce tronc d'arbre, les recrues de la section devait le prendre partout où elles allaient... Je n'ai aucune idée de la taille du tronc, mais je crois qu'il fallait plusieurs recrues pour le porter.

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Bon je continue.

1) Lors de l'hymne, une recrue a eu la bonne idée de rire. Comme punition il a du apprendre l'hymne complet en 2 jours et le chanter devant toute la compagnie. Le type pleurait presque de trac devant la compagnie et sa voix tremblait tellement qu'on avait du mal a garder notre sérieux  :lol:

2) Expérience personnelle: nous étions en forêt pour faire une marche lorsque notre chemin fut complètement bloqué par des tas de branches mortes sur plusieurs mètres. Le seul moyen de passer était de marcher sur un tronc d'arbre abattu. Souci il était couvert de neige. Je monte sur le tronc, je fais trois pas et je glisse en arrière et tombe dans les branches à côté. A cause du sac je me suis enfoncé dans ces branches et j'étais incapable de faire le moindre mouvement  :lol: comme une tortue sur le dos.

3) Lors du 1er tir de nuit avec les NVG, une recrue se plaignait de ne rien voir, en effet elle avait oublié d'enlever le capuchon.

4) Une recrue part du PC sans saluer et le 1er Lt lui dit: "" vous ne saluez pas quand vous partez !?""

et la recrue répond. "" au revoir monsieur"

5)Notre Sgtm chef: ""votre sac* de pédé s'accroche à gauche du lit. Humm..., désolé je n'ai plus le droit de dire sac de pédé on a eu des plaintes à ce sujet. Dorénavant il s'agit d' un sac porte documents."" (*il s'agit d'un petit sac que personne n'utilise et qui ressemble à un sac d'école).

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4) Une recrue par du PC sans saluer et le 1er Lt lui dit: "" vous ne saluez pas quand vous partez !?""

et la recrue répond. "" au revoir monsieur"

ça j'aurais pas osé, pas avec mon premier lieutenant.  :lol:

pour l'hymne, je sais pas si vous chantiez uniquement en français, mais nous, quand on le faisait, on le chantait dans les deux langues représentées dans la compagnie...

...en même temps... :lol: :lol: :lol:

Tiens d'ailleurs, puisqu'on parle de symbole, vous, ils vous faisaient saluer le drapeau ? Parce que le réglement dit qu'un militaire isolé doit saluer le drapeau.  :lol:

Chose que l'on n'a jamais fait, bien sûr.

2) Expérience personnelle: nous étions en forêt pour faire une marche lorsque notre chemin fut complètement bloqué par des tas de branches mortes sur plusieurs mètres. Le seul moyen de passer était de marcher sur un tronc d'arbre abattu. Souci il était couvert de neige. Je monte sur le tronc, je fais trois pas et je glisse en arrière et tombe dans les branches à côté. A cause du sac je me suis enfoncé dans ces branches et j'étais incapable de faire le moindre mouvement  comme une tortue sur le dos.

moi, le sac de combat m'a évité une belle grosse blessure au coxyx...

Je courrais dans un escalier, alors qu'il faisait froid et que c'était humide...

Sans comprendre ce qui s'est passé, je me suis retrouvé sur le cul. Heureusement, c'est le sac qui a tout pris, je n'ai même pas eu mal (à par à mon amour propre bien sûr, il y avait la moitié de la compagnie en bas des escaliers...  :lol:).

Moralité, ne jamais courrir dans des escaliers verglacés.

Dans le même genre. Au début de l'AGA, il avait neigé, mais la neige avait fondu, avant que la température passe à nouveau en dessous de zéro, ce qui avait transformé la place d'appel en patinoire... Même en tenue de sortie, on n'a jamais marché aussi lentement pour se mettre en formation.

Ou alors, Payerne étant réputé pour son vent glacial, on n'y a pas échappé, en début d'ER. Des fois, la moitié de la compagnie perdait son béret pendant l'appel, ou alors les gardes à vous ressemblaient à ceux effectués en rentrée de sortie par les recrues les plus éméchées... :lol:

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Je courrais dans un escalier, alors qu'il faisait froid et que c'était humide...

Même chose, mais c'est ma poche MP qui a ramassé. Je suis tombé tellement fort que le métal du filtre de protection était tordu.

C'est certain que l'ambiance est bonne Berkut, il n'y a pas vraiment de problème de moral dans l'armée suisse.

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et encore, là on parle d'école de recrue (en plus, là, je filtre, certains incidents (même involontaires) feraient vraiment trop de torts à l'armée suisse...). Les cours de répét, c'est 100 fois pire...

Et moi, c'était une compagnie très stricte: le commandant a envoyé 4 sergents, 1 caporal et 6 soldats "en prison", a donné une réprimande à un lieutenant et plusieurs amendes à des soldats ou des sous-officiers, le tout en 8 semaines, pour des fautes qui ne méritaient pas forcément ce genre de punition.

D'ailleurs, les chauffeurs (qui ont fait leur instruction de base et spécifique dans une autre caserne) ne voulaient plus entendre parler de forces aériennes... :lol:

On aurait du s'appeler la compagnie 6.5 (du nom de formulaire permettant de communiquer avec les supérieurs...), vu les quantités qu'on utilisait. :lol:

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On aurait du s'appeler la compagnie 6.5 (du nom de formulaire permettant de communiquer avec les supérieurs...), vu les quantités qu'on utilisait. :lol:

Un type de notre section avait été surnommé 6.5, c'était une balance et un lèche c... Heureusement il a vite dégagé  ;)

On a également eu plusieurs soldats qui ont été en prison sans compter la visite de la PM et les fouilles pendant 2 samedis.

Sinon j'ai 2 ou 3 phrases qui sont restées cultes dans la compagnie.

<<Messieurs vous êtes des porcs !!! >> Sgtm chef après l'inspection des WC  :lol:

<<J'ai trouvé tellement de poils de b*** que j'aurais pu m'en faire une brosse à dents !>> Sgtm chef après inspection des douches

<<Si vous ne voulez pas avoir l'anus joueur, lavez-vous les mains avec les flacons de désinfectant.>> 1er Lt à propos du risque de gastro.

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dans les phrases mytiques, il y avait:

"Dieu pardonne, S***** (le nom du cdt) puni", de notre cher premier lieutenant. Sorti lors d'une des premières semaines et ressortir chaque fois qu'un gars finissait avec une procédure dissiplinaire...

"S***** (moi...), ils sont où vos coups !!!" (avec l'accent fribourgeois sinon c'est pas drôle  :lol:), lors de la première séance de tir au fusil, par mon apointé-chef, qui commençait légèrement à desespérer... (je suis mauvais en tir...)

"Pour les romands c'est la même chose", à force de l'entendre un peu partout. :lol:

Nous on avait un lieutenant Lèche-cul, qui a failli finir dans la rivière qui passait au millieu de notre cantonnement. :lol:

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Appelé au 74ième RA, un ex-régiment Pluton (missiles nucléaire tactiques) en 1988 : A l’issue des 2 mois d’instruction dans un régiment de transmission et de retour dans la batterie, je dois être promu brigadier quand je suis convoqué 5 minutes avant la prise d’armes par le capitaine qui me félicite à nouveau sur mes résultats (1er du groupe quand même !) et m’annonce qu’il fait face à une pénurie de brigadier chef et que vais être directement promu à cette distinction… je n’ai même pas le temps de prévenir mes potes déjà réunis sur la place et qui le découvre au moment de la prise d’armes : ils m’ont chambré pendant 6 mois sur ce que j’avais pu faire au capitaine pour avoir ma barrette rouge en plus en moins de 5 minutes !

Lors d’une marche près de la frontière suisse (juste Famas et musette, une promenade), le capitaine a l’idée de scinder le groupe en deux et de faire une course d’orientation mais bien évidemment le lieutenant est trop sûr de lui pour vérifier le parcours sur la carte et on s’est trompé de chemin forestier. Au bout d’une heure, en lisière de forêt on croise un agriculteur qui remarque notre équipement et qui nous demande ce qu’on fait du coté suisse !  Panique du lieutenant  (qui se rend compte qu’on vient d’envahir la suisse) et on s’est mis à rebrousser chemin au pas de course et dans le désordre  jusqu’à qu’on tombe sur un village français ! On a bien sur perdu la course d’orientation mais je ne suis pas certain que le lieutenant ai dit pourquoi au capitaine.

Lors de la visite annuelle du Général on a eu droit à un exercice d’alerte surprise (on a été prévenu que 2 semaines avant) : on était derrière la porte de la salle d’alerte, tellement prêt à bondir dans nos 2 P4 étincelantes de propreté, pour aller délivrer l’infirmerie du régiment des hordes bolcheviques, que lorsque l’alerte à sonnée on a oublié notre Maréchal des logis qui était aux chiottes (3 heures qu’on attendait cette foutue sonnerie)… il nous a rejoints 10 minutes plus tard, totalement essoufflé (lui est venu à pied)… les officiers présents ont fait semblant de ne rien voir et le général ne s’est rendu compte de rien, trop occupé à vérifier si la P4 avait un lot de bord complet (!).

Pendant ma première manœuvre régimentaire, le shelter radio est tombé en rade, je me suis retrouvé seul dans une cabine France télécom au beau milieu de la place d’un village alsacien à passer des coups de téléphone pour organiser le déplacement de notre batterie Pluton cachée à 1 kilomètre de là (c’est hallucinant mais véridique !)..... La nuit tombe et la cabine devient le seul truc éclairé du village : bonjour la discrétion, aucun endroit pour se planquer ! je suis relevé vers 10 heures du soir et j’apprends le lendemain matin que le mec qui m’a remplacé à eu droit à une visite des CRAP (Commando de recherche et d’action en profondeur, qui jouaient le rôle des rouges) qui lui ont fait la totale : il s’est retrouvé en slip et attaché au chaterton dans la cabine téléphonique éclairée au milieu de la place !

J’ai d’autres anecdotes marrantes pour plus tard…

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Pendant ma première manœuvre régimentaire, le shelter radio est tombé en rade, je me suis retrouvé seul dans une cabine France télécom au beau milieu de la place d’un village alsacien à passer des coups de téléphone pour organiser le déplacement de notre batterie Pluton cachée à 1 kilomètre de là (c’est hallucinant mais véridique !)..... La nuit tombe et la cabine devient le seul truc éclairé du village : bonjour la discrétion, aucun endroit pour se planquer ! je suis relevé vers 10 heures du soir et j’apprends le lendemain matin que le mec qui m’a remplacé à eu droit à une visite des CRAP (Commando de recherche et d’action en profondeur, qui jouaient le rôle des rouges) qui lui ont fait la totale : il s’est retrouvé en slip et attaché au chaterton dans la cabine téléphonique éclairée au milieu de la place !

:lol: :lol: :lol: :lol:

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Tiens, à propos de course d'orientation ... ça m'en rappelle une pendant mon PEG.

Durant la semaine de bivouac, parmi les réjouissances prévues, il y avait, entre autres, une CO diurne.

L'aspirant qui nous encadrait nous remet les cartes, les boussoles et notre fiche à valider : 12 balises à retrouver, dans un ordre différent pour chacun des pelotons. Il nous lache en nous disant qu'il nous attend au camp de base dans 2h.

Chaque groupe part dans sa propre direction, et avec mon peloton, on reste un peu à étudier la carte. On regarde bien et bizarrement, la distance ne nous parait pas excessive. 6, peut être 8 kilomètres. On se dit que vu qu'on est en train de partir en retard, il va falloir courir ... Eh bien on l'a fait.

Nous avons couru d'un bout à l'autre, et 40 minutes plus tard, nous débouchions au camp, avec notre fiche entièrement validée sur toutes les balises. Notre aspi était à boire une bière avec le Capitaine et ceux des autres sections.

Au début, nous n'avons pas franchement été félicités. Ils ont crus que nous avions bidonnés les marques. Il nous ont cuisinés pendant 2h, pendant que les autres groupes arrivaient (le plus rapide, plus d'une heure après nous).

C'est quand les sous-off qui pointaient aux balises (et vérifiaient qu'on les prenaient dans l'ordre) sont rentrés en rigolant (ils nous avaient vu passer) que l'encadrement a commencé à nous croire.

Tout à la fin du stage, l'aspi est venu nous féliciter pour cette performance, et nous raconter que le pitaine lui avait passé un (léger) savon sur le manque de précision de ses ordres : si on annonce "course d'orientation", faut pas s'étonner de voir les abrutis zélés courir. Il faut parler de "marche d'orientation" si l'on veut avoir le temps de descendre quelques binouzes tranquille.

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Tout à la fin du stage, l'aspi est venu nous féliciter pour cette performance, et nous raconter que le pitaine lui avait passé un (léger) savon sur le manque de précision de ses ordres : si on annonce "course d'orientation", faut pas s'étonner de voir les abrutis zélés courir. Il faut parler de "marche d'orientation" si l'on veut avoir le temps de descendre quelques binouzes tranquille.

J'ai fait la même chose pour une course d'orientation non chrnométré. Ce qui fait que même en partant les derniers (il y avait un groupe toutes les 10 minutes on devait avoir presque 2 heures de retard) mon groupe est arrivé largement premier et on s'est même payer le luxe de se ralonger de 3 ou 4 km (sur 10-12).
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Pendant ma première manœuvre régimentaire, le shelter radio est tombé en rade, je me suis retrouvé seul dans une cabine France télécom au beau milieu de la place d’un village alsacien à passer des coups de téléphone pour organiser le déplacement de notre batterie Pluton cachée à 1 kilomètre de là (c’est hallucinant mais véridique !).....

Ben, si y a la guerre, j'espère que les gars penseront à prendre la position des cabines téléphoniques ... nouvelle position stratégique en cas de conflit, ça et les chiottes ... :lol:

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J'ai fait la même chose pour une course d'orientation non chrnométré. Ce qui fait que même en partant les derniers (il y avait un groupe toutes les 10 minutes on devait avoir presque 2 heures de retard) mon groupe est arrivé largement premier et on s'est même payer le luxe de se ralonger de 3 ou 4 km (sur 10-12).

Nous, quand on a eu une course d'orientation (en tenue de sports en plus...), les sergents (qui n'avaient pas envie de courir, vu qu'ils devaient la faire avec nous), nous ont ordonnés de tricher, ce qui fait que l'on a fait que la moitié des postes (il n'y avait pas de surveillants à chaque poste, juste à trois ou quatre, par manque d'officier lol) et c'est un autre groupe qui a fait le reste des points avant qu'on "recopie" les points sur les cartes respectives...

Le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'on était de loin pas les premiers à la fin. lol

PS: ça peut paraitre bizzare, mais l'armée suisse (chez nous 80% du lot, en gros ceux qu'on a forcé à grader...), a pas mal de sergents encore plus démotivés que les plus démotivés des soldats.

Pour tout dire, dans ma section, les sergents dépensaient plus d'énergie à trouver des planques pour dormir qu'à bosser...

J'en ai retrouvé (ça me faisait rire de découvrir leurs planques, vu que j'avais rien d'autre à foutre) derrière un compresseur 400 Hz, dans une alouette III (là il s'est fait chopper lol), dans le Cougar VIP (faisant semblant de bosser), sous des étagères, etc.

Mes deux lieutenants appliquaient la politique du "pas vu, pas pris", parce qu'ils avaient bien compris que ça servait à rien d'essayer de les stresser, et qu'ils avaient d'autres choses à faire... (eux dormaient 3 heures par nuit tellement ils avaient de boulot et ne s'en plaignaient pas).

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Pendant ma première manœuvre régimentaire, le shelter radio est tombé en rade, je me suis retrouvé seul dans une cabine France télécom au beau milieu de la place d’un village alsacien à passer des coups de téléphone pour organiser le déplacement de notre batterie Pluton cachée à 1 kilomètre de là (c’est hallucinant mais véridique !)..... La nuit tombe et la cabine devient le seul truc éclairé du village : bonjour la discrétion, aucun endroit pour se planquer ! je suis relevé vers 10 heures du soir et j’apprends le lendemain matin que le mec qui m’a remplacé à eu droit à une visite des CRAP (Commando de recherche et d’action en profondeur, qui jouaient le rôle des rouges) qui lui ont fait la totale : il s’est retrouvé en slip et attaché au chaterton dans la cabine téléphonique éclairée au milieu de la place !

Quasiment dans le même genre en manœuvre nocturne aussi avec ces foutus CRAP, on devait passer un périmètre gardé par des russes (forcément...) et gagner la position définie près d'un bled paumé dont je me rappelle même plus le nom, le genre de trou perdu avec une rue et cinq maisons de chaque côté, sa poste et son église. Au final... au petit matin, la moitié de mon groupe avait tenté de passer et s'était retrouvée saucissonnée et "interrogée" et l'autre moitié, sous mon impulsion, nous avons passé la nuit à la belle étoile dans quelques bauges à sanglier  :lol:

On s'est quand même joyeusement fait enguirlander par... tout le monde en fait et j'en ai écopé pour trois jours de gnouf :lol:

Une chose, ces cons de comando prenaient leur rôle très au sérieux. tout ceux qui se sont fait choper ont passé un sale quart d'heure, ne JAMAIS chercher à résister, t'es chopé, tu fais le mort, sinon tu dérouilles. Ca marche également avec la Légion et les Paras. toi pauvre bidasse grenadier voltigeur, tu es tout en bas de la chaîne alimentaire.  :-[

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Une fois, j'étais chargé de prévoir le transport d'un treuil deffectueux de Cougar. Je courrais donc à travers la halle pour régler les différents problèmes (le plus gros, c'est qu'il fallait un Duro au minimum et que j'avais pas le permis Duro...) puis je suis allé charger la caisse dans ce dit Duro après que le lieutenant est arrangé un truc avec la section transport, juste en dehors de la halle.

Un peu plus tard quand je suis revenu dans la halle, j'ai entendu dire que j'avais été "porté disparu" parce que ni mon lieutenant, ni mes cammarades ne m'avaient trouvés (alors que tous savaient ce que j'étais entrain de faire)... :lol:

Moralité, je crois que tous les soldats devraient avoir une balise argos et un émetteur GPS sur eux, au cas où le lieutenant serait un peu aveugle.  :lol:

Enfin bon, je suis méchant avec ce lieutenant, parce que c'était vraiment un des plus sympas.

Une autre, alors que nous faisions un grand service du parc du masque de protection (NBC), un sergent (dont les lieutenants étaient ultrachiants) a trempé son masque (filtre enlevé) dans la rivière qui passait au millieu de notre cantonnement. Je vous dis pas la crise qu'un des lieutenants a piqué, nous on était tous mort de rire à coté. :lol:

Pourtant le réglement précise bien qu'on peut laver le masque à l'eau, mais que le filtre ne doit pas être trempé. Le sergent a juste interprété le réglement a sa manière.  :lol:

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quelques petites contradictions de l'armée suisse...

Nous avons une pélernie de sortie pour aller avec notre tenue de sortie. Problème: une fois sortie de son étui, impossible de la ranger. Moralité, interdiction de la sortir... Plutot mourrir de chaud avec la veste thermique (même par 20° s'il pleut). :lol:

ou encore, nous avons un superbe set de baggages (avec une gros sac de voyage à roulettes, un sac à tenue de sortie (comme pour les costards), un petit sac à dos, un sac de voyage normal) qui s'emboitent parfaitement ensemble (sauf le dernier).

Ils ont même pousser le bouchon a fournir une pélerine pour l'ensemble à roulettes.  :lol:

Mais là aussi, une fois sortie, il vaut mieux pas essayer de la rentrer. :lol:

Et bien sûr, une bayonette qu'on doit toujours porter sur nous (remarque c'est pas bien lourd...), mais qu'on a interdiction formelle de sortir de son fourreau (enfin, en théorie, aux forces aériennes ils s'en tappaient un peu...).

Raison: A ne sortir qu'en cas de guerre. :lol:

On a trouvé la version moderne de la hache de guerre. En temps de paix, les indiens enterraient la hache, maintenant on range la bayonette.  :lol: :lol: :lol:

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