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Afghanistan.Gros probleme en vue au printemps


ZeusIrae
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http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/HL13Df04.html

Article en anglais dont je recommande fortement la lecture.Le journal est serieux meme s'il a un fort biais "anti-americain".

J'ignore si c'est vraie mais si c'est le cas,la situation au printemps pour les forces de l'OTAN sera terrifiante.

Voilà la partie la plus inquietante:

""They used to carry out air strikes. Now this has come to an end. They did have an effective network of informers, but we have successfully eliminated it and therefore they do not have any knowledge of our bases, so the air strikes stopped. They have conducted limited ground operations, but they came under attack. So they stopped. We do not attack their base because they would retaliate with air strikes," said Qari.

"So what are you doing here, just having your meals, drinking tea and roaming all around with your weapons?" My question elicited a burst of laughter in the room.

"Yes, and they are bored in their bases with no chance to do any activities," Qari said, smiling. "We are not in any haste. Since the masses invited the Taliban to come down [from the mountains] to their areas, our strength is increasing with every passing day. Six months ago, groups of Taliban were operating with about 10 people. Now they have 50 members and growing. So we have enough time till next spring, and they [NATO] know what will happen until next year," Qari said.

"What will happen and what do they know?" I asked.

"They know that we will mobilize our strength and occupy the Herat-Kandahar highway and establish our pockets all over," said Qari.

"So that way you will isolate the Sangin district and the district of Gerishk - cut them off from the rest of the country?" I asked.

"Yes. And then we will not give them a chance to even find an escape route in their helicopters. We will hold parts of the Kandahar-Herat highway and our friends will hold other points. So Kandahar and other places will automatically come under siege and there will be little chance of reinforcements," Qari said, eating his final piece of bread.

"Until then they are sitting here, we are sitting here, face to face and all around them."

After a final round of tea, Qari sent us to a separate place to sleep. "We are around-the-clock targets, so you will be better off staying away from us, and in the morning I will arrange for a cab to take you to your next destination," said Qari."

Voilà desolé pour l'anglais mais ne me sent vraiment pas en veine de le traduire et ça me parait etre une information importante.

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Pas mal de chose,jusqu'ici les forces de l'OTAN ont surtout eu affaire à des attaques de guerrila,il y a parfois eu de gros engagements mais c'est plutot l'exception que la règle. Ici,le taliban en question affirme qu'au printemps ils auront suffisament de renforts pour completement isoler une base anglaise. Ce qui à ma connaissance n'est jamais arrivé,les troupes se font attaquer en patrouille ou en operation pas dans leur bases. D'apres l'article les soldats dans le secteur ont completement abandonné l'idée de controler la region,les taliban(ou quelque soit leur nom) ont les mains libres.

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Pas mal de chose,jusqu'ici les forces de l'OTAN ont surtout eu affaire à des attaques de guerrila,il y a parfois eu de gros engagements mais c'est plutot l'exception que la règle.

Ici,le taliban en question affirme qu'au printemps ils auront suffisament de renforts pour completement isoler une base anglaise.

Ce qui à ma connaissance n'est jamais arrivé,les troupes se font attaquer en patrouille ou en operation pas dans leur bases.

D'apres l'article les soldats dans le secteur ont completement abandonné l'idée de controler la region,les taliban(ou quelque soit leur nom) ont les mains libres.

les talibans en deja encerclé et assiéger des soldats a Musa Kala la mission devait durée 4 jours, mais il sont resté 52 jours. ET a Nawazad, ou pendant 10 jours, il ont fait face a une 20iene d'assaut, ils ont infliger de lourde perte grâce au apache, une 100 de taliban tuée contre 3 anglais blesser.

source RAIDS

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Le problème, pour les Talibans, est que s'ils se risquent à des attaques massives, ils auront des pertes massives. Quelle que soit leur force et sa croissance actuelle, la puissance de l'aviation et de l'artillerie de l'OTAN reste une menace absolue quelle que soit par ailleurs la donne stratégique.

Le problème c'est que l'OTAN réclame des troupes supplémentaires et des aéronefs de combat et on ne peut pas que tout le monde s'active à y remédier.

La France apporte son dispositif aérien et le reévalue à la hausse.

Les Hollandais disposent de PzH2000 ,les Canadiens sortent leur Léo et sperwer.

Les Britanniques vont tester leur Typhoon.

Avec la fonte des neiges ,les Tango vont ressortir des grottes et sanctuaires ,avec plus d'ardeur mais les occidentaux vont se dégourdir le pointet.

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Tant que l'aviation tourne au-dessus de leurs têtes, ils ont peu de chances... Même s'ils isolent un poste de l'isaf, ils seront obligés de décrocher pour ne pas se faire laminer... Les nord-vietnamiens à Khé Sanh pendant l'offensive du Thêt ont essayé d'isoler une base des marines... Ca me fait penser à la même tactique, le résultat sera le même et il s'appelle B-52.

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Si vous suivez un peu l'actualité de ce conflit, je pense qu'il est indéniable que les Talibans sont montés en force de façon conséquente, avec des Britanniques disant faire leur pire guerre depuis la Corée et des dégâts conséquents de parts et d'autres. De plus, à ce jeu là, les Talibans sont gagnants, vu que la présence étrangère continue sur ce pays à la population fière sans que pour autant les conditions ne s'améliorent. Par ailleurs, il y a beaucoup de doutes sur l'efficacité de la guerre menée par les occidentaux : la puissance de feu indiscriminée et le manque de présence continue & conséquente sur le terrain. Décidément, le fait que l'Afghanistan n'a jamais été prioritaire pour les USA augure bien mal de la suite...

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je me repete mais on reassiste quand même a la fin de la 1ere guerre d'afghanistan ou les soviétiques agissaient de même, controlant les villes et des points fortifés et dependant pour se degager d'appuis massifs d'artillerie, de LRM, de Hind ou d'avions.....au final ca leur a quand même pas reussi Je veux pas faire l'oiseau de mauvaise augure .....mias faut pas laisser l'initiative à l'adversaire

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La différence avec la guerre qu'a mené l'URSS c'est qu'à présent, une partie de la population que l'on peut qualifier de majorité je pense est plutôt indifférente voire favorable aux forces de l'isaf et en tout cas ne désire pas vraiment le retour des talibans... Ensuite, reste à savoir ce que valent les forces talibannes.

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Les talibans ont-ils une chance de revenir au pouvoir? Le jeu du Pakistan et de ses services secrets est trouble... A priori, il ne serait pas contre réinstaller un régime qu'il noyautait. Cependant, les Etats-Unis les surveillent et ne le tolèrerait plus, l'Iran a failli renverser les talibans avant le 11 septembre. Les afghans même avec leur gouvernement instable doivent sans doute préférer cela au fanatisme obscurantiste de l'ancien régime. Quant aux occidentaux, leur mission c'est offrir une stabilité suffisante pour que le gouvernement de Kharzaï tienne et se débrouille avec ce qui restera comme talibans et surtout attrapper Ben Laden, mollah Omar et leur clique... Pas d'engagement plus important en vue dans ces conditions...

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La différence avec la guerre qu'a mené l'URSS c'est qu'à présent, une partie de la population que l'on peut qualifier de majorité je pense est plutôt indifférente voire favorable aux forces de l'isaf et en tout cas ne désire pas vraiment le retour des talibans... Ensuite, reste à savoir ce que valent les forces talibannes.

Avant oui, maintenant non...

Dans le monde, un reportage décrivait la situation avec pour seul lieu "sur" Kaboul. Et l'Otan se devait de changer de stratégie, non plus occuper l'afghanistan et envoyer char, pzh2000 mais plutot soutenir Karzai et l'armée afghane via des aéronefs pour le bombardement.

C’est une façade en verre fumé sur la place Turbaz Khan, à Shar-e now, le quartier chic de Kaboul. À l’intérieur, des clients mâles et barbus, en shawar kamiz, le vêtement traditionnel, se pressent aux guichets. Dans la salle voisine, assis derrière des écrans d’ordinateurs, de jeunes employés, cheveux courts et complet-veston noir, répondent aux questions de la clientèle.

La Kabul Bank, première banque privée afghane, a démarré ses activités le 26 juin 2004. Avec près de 1.200 employés, elle comptera 21 agences dans le pays d’ici à la fin de l’année. «Nous avons des branches à Khost et à Kandahar depuis 2005, explique, tout sourire, Kamal Naser Koroor, 33 ans, directeur. Plus de 105.000 comptes ont été ouverts dans tout le pays, dont 10.000 en un an à Kandahar. Nous proposons à nos clients des comptes rémunérés ou des comptes conformes à la charia. Dans ce cas, l’intérêt est remplacé par une loterie mensuelle.»

Avec plus de 250 millions de dollars de dépôts (210 millions d’euros), la Kabul Bank fait partie des 14 banques privées établies à Kaboul depuis deux ans. Un marché en pleine expansion, qui a aussi attiré des banques du Pakistan, d’Iran, d’Inde et des Émirats arabes unis.

Quelques mètres plus loin, le Kabul City Center, un centre commercial inauguré en 2005, présente trois étages de boutiques de luxe, un café branché, un hôtel quatre étoiles, un distributeur de billets et le premier escalier mécanique du pays.

Kaboul vit dans cette fracture insolente

Ministres, anciens chefs du djihad, magnats de la drogue et leur progéniture dorée fréquentent ces lieux aseptisés, tandis que, dans les rues toutes proches, des passants dépenaillés battent la semelle devant les échoppes crasseuses, à la recherche de leur gagne-pain quotidien.

Cinq ans, jour pour jour, après le 13 novembre 2001, quand l’Alliance du Nord entrait dans la ville désertée par les talibans, Kaboul vit dans cette fracture insolente où les pauvres contemplent l’accumulation des nantis. La richesse d’une élite d’anciens chefs de guerre, de fonctionnaires corrompus et de trafiquants coexiste avec le dénuement de la plupart des habitants.

La ville ploie sous le fardeau d’une population de près de quatre millions d’habitants, contre environ un million sous le régime taliban. Des milliers de réfugiés sont rentrés du Pakistan et d’Iran, mais peu d’entre eux ont trouvé du travail.

Les infrastructures sont en miettes, les égouts à ciel ouvert. Dans les rues défoncées, des 4×4 de luxe dépassent des bicyclettes et des carrioles tirées par des ânes. Le boom d’une certaine économie saute aux yeux dans l’augmentation du nombre de voitures et de taxis et les grands panneaux de publicité qui vantent les mérites de Roshan, une des quatre sociétés de téléphones portables qui ont fait exploser, en l’espace de trois ans, un marché d’un million et demi d’usagers.

Le trafic de drogue, principale source de toute cette richesse

La nouvelle richesse se concentre à Sherpur, un quartier toujours en construction, non loin du centre-ville. Sur l’emplacement d’une ancienne caserne du ministère de la défense, des terrains ont été distribués à très bas prix à des «amis» des nouveaux dirigeants. Gardées par des hommes en armes, des villas énormes ont vu le jour, ornées d’escaliers, de colonnades, de balcons et de façades aux vitres opaques.

Le trafic de drogue est la principale source de toute cette richesse. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodoc) prévoit pour 2006 une production record de 6.100 tonnes d’opium, soit 92 % de la production mondiale.

À Micro-Rayon, l’ancien quartier soviétique, une classe moyenne d’hommes d’affaires, de commerçants et d’artisans habite dans des immeubles de quatre étages construits dans les années 1970, à l’époque du président Daoud.

«Il y a des vols, mais c’est mieux qu’ailleurs, affirme Assadoulah, 43 ans, importateur de voitures, au chômage depuis deux ans. Au mois de mars, j’ai perdu un contrat de 16.000 dollars avec le Parlement pour la maintenance des voitures. Au dernier moment, il a été attribué à des gens du Panchir. Sans relations, il est très difficile de trouver du travail. Dans mon immeuble, beaucoup de gens qui étaient revenus du Pakistan et de l’Iran sont repartis à l’étranger à cause des attentats suicides, des enlèvements et du chômage. De nombreux hommes d’affaires doivent circuler avec une escorte armée.»

«Bureau contre la corruption et les pots de vin»

Avec quatre heures d’eau et trois heures d’électricité par jour, les habitants de Micro-Rayon s’estiment bien lotis mais, comme les autres, ils ont perdu confiance dans le gouvernement. «Quand le président Hamid Karzaï s’exprime à la télévision, plus personne ne le croit. Nous avons un gouvernement de bandits. L’idéal serait un gouvernement qui réunisse toutes les factions, mette fin à la corruption et confie les responsabilités à des professionnels, pas à ceux qui appartiennent au même clan ou à la même famille.»

À la tête du «bureau contre la corruption et les pots de vin» qui opère depuis deux ans, avec un staff de 140 employés, Zabihullah Asmatey, 59 ans, ne peut que constater l’absence de volonté politique.

«Sur 80 dossiers transmis aux procureurs pour des affaires de corruption, portant sur des montants de 13 à 20 millions de dollars, un seul a fait l’objet d’une condamnation en justice. Les autres sont en négociation avec le procureur général. La corruption est rampante à la mairie de Kaboul, dans la justice, aux ministères des transports et des affaires féminines, et dans la compagnie Ariana. La communauté internationale doit faire pression sur le gouvernement.»

En plein cœur de Kaboul, Ramazan Bachardoust, 45 ans, député indépendant hazara, a planté sa tente au milieu du parc Shar-e now, avec l’accord de la mairie. Assis derrière un bureau sur une chaise en plastique, il reçoit chaque jour les doléances de ses électeurs.

«En Afghanistan, tout se fait par relations ou pot-de-vin. Les gens viennent me voir quand ils n’ont plus d’autre recours, pour des problèmes d’eau ou d’électricité, de carte d’identité, de remboursement d’emprunt ou de retraite, pour un terrain ou une maison confisqués.»

«Gaspillage de l’aide internationale par les ONG»

Ancien ministre du plan, Ramazan Bachardoust a démissionné fin 2004 en dénonçant le «gaspillage de l’aide internationale par les ONG». Depuis, il joue les Cassandre en dénonçant «le système mafieux qui gouverne l’Afghanistan».

«Les Afghans sont coincés entre un sourd et un aveugle, entre Karzaï et le mollah Omar. L’alternative, c’est d’écarter les anciens chefs de guerre et les anciens communistes en confiant le pouvoir à une génération de gens éduqués et expérimentés. Le gouvernement actuel est perçu comme une répétition du gouvernement de moudjahidins qui avait sévi entre 1992 et 1996. Quand vous sortez de votre maison, vous avez peur. Pour les familles des grands hommes d’affaires, c’est l’enlèvement. Pour les commerçants ordinaires, c’est l’attentat suicide. La nuit, c’est le vol ou le viol du fait des forces de police. Sur le plan économique, la grande majorité de la population se sent mal : le pouvoir d’achat a diminué et il n’y a pas de travail. En revanche, dans le domaine des libertés publiques, les progrès sont réels avec des médias libres de dire ce qu’ils veulent contre le gouvernement ou la communauté internationale.»

Dans les rues de Kaboul comme au Parlement (élu en septembre 2005), la parole est libre. Mais la réalité de cette avancée ne suffit pas à compenser la déception. Sur le campus de l’université, des étudiants en jeans, tee-shirts et baskets sortent des salles de cours, un cahier à la main. Des étudiantes en manteau et pantalon, la tête couverte d’un châle, partagent un taxi pour rentrer à la maison.

Assis sur un banc, Fardin Rahman, 20 ans, se souvient de l’espoir suscité par le départ des talibans en novembre 2001. «À l’époque, je pensais que l’aide de la communauté internationale allait sécuriser et développer le pays et que des professionnels assumeraient les responsabilités à la place des mollahs dans les administrations et les hôpitaux, se souvient-il. Aujourd’hui, nous avons l’éducation pour tous, y compris les femmes, mais pas la sécurité. En octobre 2004, j’ai voté pour Karzaï, mais parfois je pense que je me suis trompé. Je ne souhaite pas le retour des talibans et de leur islam imposé par la force. Mais s’ils reviennent, je ne suis pas contre.»

source
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Une fois de plus les occidentaux ont suscité l'espoir et sont sur le point de décevoir, tout ça par manque de volonté politique et de moyens face à des ennemis fanatiques, hargneux et déterminés ; lamentable [01], et je plains les femmes Afghanes qui ne sont pas prêtes de pouvoir ôter la "Bourka" sans risquer leur vie à ce jeu là ... Il serait temps que l'OTAN et l'ISAF se donnent les moyens de tenir leurs promesses de liberté aux Afghan(e)s[13]. Faut pas déconner, les Talibans ne sont pas 1 million ! Ils sont 20 000 à 30 000, tout au plus, et si on ne les lamine pas d'ici quelques années, il faudra croire que nos dirigeants ne le veulent pas. Il serait extrèmement grave de leur laisser la victoire, ça renforcerait l'islam fanatique partout dans le monde. Idem au Darfour ou on laisse des milices islamistes massacrer les ethnies noires (déjà 200 000 morts), ils sentent bien que l'Occident a la trouille de les affronter, alors qu'avec les islamistes comme avec les chiens enragés il est très mauvais de montrer sa peur [11][16]

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Je pense surtout que le problème vient des techniques employés. Les recits de soldats européen qui sont fortement mecontent des methodes des soldats US sont relativement nombreux et sont la pour montrer qu'il y a un souci. Irak et afganistan même problème. Tu ne remanera pas la paix en jouant au cowboy... Et ce n'est pas 10.000 soldats de plus qui feront la différence.

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Quoiqu'il en soit, nous on s'en va !

Retrait des forces spéciales françaises d'Afghanistan début 2007

[2006-12-17 14:22]

PARIS (Reuters) - Paris a décidé le retrait, début 2007, des 200 militaires des forces spéciales françaises engagés en Afghanistan, à la frontière avec le Pakistan, a-t-on appris dimanche auprès du ministère de la Défense.

"Il y a une réorganisation générale de notre dispositif, puisque l'Isaf (Fias) se répartit sur l'ensemble du territoire et donc, dans le cadre de cette réorganisation, nous-mêmes nous avons un changement : le retrait des forces spéciales de Djalalabad", dans l'est du pays, a expliqué Michèle Alliot-Marie sur France Info.

La ministre de la Défense effectue une visite de trois jours en Afghanistan.

"D'un autre côté, nous allons renforcer la formation de l'armée afghane, et notamment la formation de forces spéciales afghanes, parce qu'il nous paraît important que les Afghans voient que ce sont leurs propres forces qui sont en train de reprendre le théâtre", a-t-elle précisé.

"Compte tenu des risques d'attaques que nous avons constatés ces dernières semaines et ces derniers mois, nous avons décidé de laisser en permanence nos forces aériennes qui sont venues à plusieurs reprises en soutien des forces de la coalition", a-t-elle ajouté.

Le retrait des unités d'élite est "une option sur laquelle la partie française travaillait depuis plusieurs semaines", a indiqué à Reuters un porte-parole du ministère de la Défense.

"C'est une décision qui a été prise en concertation avec nos partenaires de la coalition", notamment américains, a-t-il précisé.

Les forces spéciales françaises avaient été déployées en juillet 2003 en Afghanistan dans le cadre de l'opération "Liberté immuable" ("Enduring freedom") lancée par les Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001 pour démanteler le réseau Al Qaïda.

La France maintient 1.100 hommes dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Fias) de l'Otan. Elle assure le commandement de la région de Kaboul depuis août.

La Fias a étendu ses opérations à l'ensemble du territoire afghan en octobre dernier, ce qui a entraîné une réorganisation de l'opération "Liberté immuable".

Dix militaires français ont été tués en Afghanistan, dont sept membres des forces spéciales.

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je sais, j'ai vu le reportage sur france 2 à midi, MAM était en afghanistan et a expliqué mais ça veut dire quoi, réorganisation de l'ISAF? parce que : 200 militaires en moins, c'est pas négligeable pour le contingent de l'ISAF, et surtout, ce ne sont pas des moindres, les meilleurs de l'armée française

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et moi je citerais un général russe à ses collègues Us avant qu'ils y envoient des troupes .... "n'allez jamais en afghanistan, quoi qu'on vous propose, pour quel que raison que ce soit n'allez jamais sur cette terre maudite des dieux et des hommes"

c est vrai je me rappelle de son intervention a la tv il leur avait predit pire que le viet nam
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