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Armée de l'air des E.A.U


Libanais_75
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  • 2 weeks later...

tres tres tres bon article sur les UAEs, les restrictions US, et le role de la France, et comment/pourquoi les pays du golfe veulent plusieurs appros.

 

Le tout sur fond de pbs avec des pieces Made in USA pour les satellittes espions, au point de mettre le contrat en peril. On parle aussi un peu du rafale:

 

http://www.defensenews.com/article/20140105/DEFREG04/301050006

 

Visiblement, les UAEs ne veulent pas de pieces USA ou de backdoors!!!! 

 

Bon pour le rafale, ca?

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C'est effectivement très étrange qu'ils se posent ces questions...

Peut etre qu'ils se posent des questions concernant un blocage de l'appro par les USA (pourtant un check ITAR a du etre effectué par le constructeur avant l'envoi de la proposition technico commerciale)?

S'ils ont vraiment cette posture là, une vente du F35 et ses systèmes d'armes est inimaginable compte tenu des enjeux et de la maitrise des USA sur le système F35. Si ca se confirme, c'est extrêmement rassurant pour la vente du Rafale.

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ca va être intéressant, soient les francais sont de mèche avec les USA via un accord entre les deux pays, soient ils ne sont pas au courant sur l'utilisation de ceux ci.

 

Les brésiliens vont se poser aussi la question

 

Comment les UAE sont il au courant ?

Modifié par zx
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Je ne vois pas ce qui serait infaisable techniquement coté français pour changer ces composants par un équivalent français (si ce n'est un impact coût légèrement à la hausse - un délai rallongé). Pas de quoi remettre le contrat entièrement en cause.

Ce qui est intéressant, c'est cette position intransigeante et quasi anti-US des UAE. C'est une bonne indication que quelque chose s'est passé et que les US ne sont plus en odeur de sainteté auprès des Emirats. Et ça, c'est de la grosse news.

 

Quant aux brésiliens, on pourra leur rétorquer qu'il serait de bon aloi de fouiller la carlingue de leurs tout nouveaux Gripen pour y trouver quelques pièces affreusement américaines.

Modifié par Chimera
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ca va être intéressant, soient les francais sont de mèche avec les USA via un accord entre les deux pays, soient ils ne sont pas au courant sur l'utilisation de ceux ci.

 

Les brésiliens vont se poser aussi la question

 

Comment les UAE sont il au courant ?

 

Ou alors il n y a pas de backdoor du tout, et tout ca c'est de la gnognotte de media et comm de merde pour faire capoter notre deal avec les UAE car les US sont furax qu on l'est vendu aux UAE et idem PERU et peut etre KSA

 

donc on repand de sales infos histoire de donner une mauvaise reput a nos produits.

 

Typique............... 

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Je ne vois pas ce qui serait infaisable techniquement coté français pour changer ces composants par un équivalent français (si ce n'est un impact coût légèrement à la hausse - un délai rallongé). Pas de quoi remettre le contrat entièrement en cause.

Ce qui est intéressant, c'est cette position intransigeante et quasi anti-US des UAE. C'est une bonne indication que quelque chose s'est passé et que les US ne sont plus en odeur de sainteté auprès des Emirats. Et ça, c'est de la grosse news.

 

Quant aux brésiliens, on pourra leur rétorquer qu'il serait de bon aloi de fouiller la carlingue de leurs tout nouveaux Gripen pour y trouver quelques pièces affreusement américaines.

 

 

Tu m'etonnes, et le bresiliens, ca a leur pas suffit de se faire ecouter, en plus, ils veulent des pieces usa dans leur gripen, eh ben ils vont l'avoir bien profond, mais voila ce qui arrive. Apres, qu on nous rabache pas les oreilles avec les bresiliens BRICS et puissance mondiale de l'avenir, faut croire qu'ils aient fait le choix de se faire entuber.

 

Si les bresiliens voulaient de l'itar-free, fallait prendre le rafale.

 

Bref, on va bien rigoler avec le transfert de Techno sur le grille pain. 

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Ca y ait, la meute des experts au service 'contre' la France se mets en chasse, histoire de bien rabaisser notre pays.

 

je viens de repondre a jean guisnel, quel pauvre cloche ce mec.

 

Il ne faut pas s'énerver comme ça ... tu te fais du tort.

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Je sais.... je dois etre trop patriote... soupirs. C'est vraiment enervant, j ai passé 12 ans a l'etranger, je rentre et je trouve que des cyniques, des donneurs de lecon, et des pessimistes dans ce pays 

Ah ah ah :D

Il faut s'y faire mais plutôt que de râler essayer de faire passer un peu plus de réalisme et de pragmatisme.

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...

 

http://www.defensenews.com/article/20140105/DEFREG04/301050006

 

 

Ce n’est pas le satellite de reconnaissance de type ‘Pléiade’ qui a été proposé et retenu par les UAE mais celui de type ‘Helios II’.

 

Le type ‘Pléiade’ est en négociation pour KSA qui pourrait lui préférer ‘Helios II’ aussi - à ma connaissance bien plus performant -.

 

 

 

 

France to deliver satellites worth Dh3.4bn to UAE

 

Awad Mustafa

July 23, 2013

 

ABU DHABI // The UAE has ordered two surveillance satellites from France worth almost Dh3.4 billion.

 

The deal was signed by Sheikh Mohammed bin Zayed, Crown Prince of Abu Dhabi and Deputy Supreme Commander of the Armed Forces, and French defence minister Jean-Yves Le Drian, the state news agency Wam said yesterday.

 

Two high-resolution Helios-type military observation satellites and a ground station will be delivered to the Armed Forces.

 

The satellites will be provided by Franco-Italian defence firm Thales Alenia Space and Astrium, a subsidiary of the European Aeronautic Defence and Space Company.

 

Twenty engineers will be trained to use the new equipment, Agence France-Presse reported.

 

The agreement was signed in Abu Dhabi and was worth "a little over €700m [Dh3.39 billion]", said Astrium's chief executive, Francois Auque.

 

France and the UAE said the agreement was a sign of good cooperation between the two countries.

 

"The two sides reaffirmed that for more than four decades, the UAE and France have enjoyed a strong and effective bilateral relationship, underpinned by a long history in the areas of energy and defence," Wam said.

 

It added the deal was part of a "strategic partnership framework" agreed to by the President, Sheikh Khalifa, and French president Francois Hollande during a state visit to Abu Dhabi in January.

 

Sources from the French ministry of defence were quoted this week in the French daily newspaper Le Figaro saying this deal marked the first major defence export contract for France within the past five years.

 

"It marks the return of France in the [Arabian] Gulf," a source was quoted as saying. "It is a great satisfaction for France and for our defence industry."

 

 

TheNational.ae

Modifié par Gravity
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Ce n’est pas le satellite de reconnaissance de type ‘Pléiade’ qui a été proposé et retenu par les UAE mais celui de type ‘Helios II’.

 

Le type ‘Pléiade’ est en négociation pour KSA qui pourrait lui préférer ‘Helios II’ aussi - à ma connaissance bien plus performant -.

 

 

Alors ça ça m'étonne, les journaux français indiquaient qu'ils seraient similaires aux Pléiades, CSO et les futurs satellites le seront aussi, et le manque d'agilité des Helios réduit pas mal leur utilité opérationnelle. D'autant plus que les Hélios se lancent par Ariane 5 et que ça fait tout de suite 240M€ sur les 800 du contrat (bon une Soyouz pourrait faire l'affaire).

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Rp Defense

 

La France décroche un contrat dans le spatial militaire à Abu Dhabi

 

21/07/2013 Par Véronique Guillermard

 

Astrium et Thales fourniront deux satellites de renseignement. Un contrat de plus de 700 millions d'euros.

 

C'est le premier grand contrat export du quin­quennat dans la défense. Il marque le retour de la France dans les pays du Golfe. Ce lundi soir, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, accompagné de François Auque, PDG d'Astrium, filiale spatiale d'EADS, et de Jean-Loïc Galle, son homologue de Thales Alenia Space (TAS, cofiliale de Thales et de ­Finmeccanica), doivent par­ticiper à une cérémonie à Abu Dhabi pour fêter la signature d'une commande de plus de 700 millions d'euros. Le contrat porte sur la livraison à l'armée émirienne de deux ­satellites militaires d'observation de très haute résolution de type Helios et d'une station terrestre. Avec les contrats de main­tenance, le contrat approche des 800 millions d'euros.

 

«C'est une très grande satisfaction pour la France et pour notre industrie de défense. Lorsqu'ils s'entendent, les industriels français sont compétitifs. Ils sont capables de gagner face à l'américain Lockheed Martin aux Émirats arabes unis, qui sont de redoutables clients», se félicite-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.

 

Une base interarmée depuis 2009

 

Engagées en 2008, les discussions ont connu des hauts et des bas. «Jean-Yves Le Drian a repris ce dossier et l'a placé en haut de ses priorités. Le climat de confiance qu'il a su créer, son implication ainsi que celle du président de la République ont permis la signature du contrat», insiste François Auque, PDG ­d'Astrium, mandataire juridique de ce contrat dont la maîtrise d'œuvre et la responsabilité sont partagées avec TAS.

 

Les négociations ont été particulièrement délicates. «Jamais auparavant, la France n'avait accepté d'accorder une aussi haute résolution en vendant des satellites militaires. Ce contrat marque le prolongement de l'engagement de la France dans la région depuis l'implantation de la base française interarmée à Abu Dhabi en 2009», explique François Auque. La commande est assortie d'un accord stratégique entre les deux gouvernements impliquant notamment une coopération des services et le partage des données.

 

Elle prévoit également un ­transfert de savoir-faire dans la conduite de programmes avec des formations d'ingénieurs émiriens au sein des usines d'Astrium à ­Toulouse et de TAS à Cannes. La ­fabrication des deux satellites sera 100 % réalisée en France et représente l'équivalent de 1000 emplois (avec la sous-traitance) pendant quatre ans et demi à cinq ans, jusqu'à la livraison. Les deux satellites seront tirés par la fusée italienne Vega depuis Kourou, en Guyane.

 

Ce contrat «valide la méthode Le Drian», insiste-t-on à l'Hôtel de Brienne. Le ministre s'est rendu quatre fois aux Émirats, «prenant le temps de construire une relation avec le cheikh Mohammed ainsi qu'un partenariat stratégique. Cela en travaillant en bonne intelligence avec les industriels mais sans mélanger les genres. Le ministre n'est pas un VRP». Au ministère de la Défense, on estime que ce partenariat a vocation à se «traduire dans d'autres domaines en fonction du besoin du client». La France espère en effet signer des contrats pour des radars, des blindés ainsi que des avions de combat.

 

 

LeFigaro

Modifié par Gravity
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Je réplique avec Cabirol (la tribune) et Guisnel (le Point)

 

Ce contrat de 800 millions d'euros, appelé Falcon Eye, porte sur la livraison d'une nouvelle version du satellite Pléiades, un engin aux performances excellentes, offrant des images d'une résolution de 50 cm selon cinq modes d'acquisition différents : visée, mosaïque, tri-stéréo, corridor et persistent surveillance. Cliquez ici pour consulter une description plus technique. Chacun de ces deux satellites, qui fonctionnent en constellation, pourra observer chaque jour une surface équivalente à deux fois la France.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/la-france-va-livrer-deux-satellites-d-observation-aux-emirats-arabes-unis-23-07-2013-1707528_53.php

 

La France est enfin de retour dans les contrats d'armement aux Emirats Arabes Unis. Après une longue période d'abstinence d'environ six ans, elle a remporté lundi un contrat de plus de 700 millions d'euros portant sur la vente de deux satellites d'observation de la classe des Pléiades, qui seront en service dans cinq ans

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130723trib000777032/comment-la-france-a-vendu-deux-satellites-d-observation-hyper-sophistiques-aux-emirats-arabes-unis.html

 

Et Awad Mustapha qui avec un article plus récent que celui cité plus haut (c'est l'article sur les composants US)

 

A high-level UAE source said the two high-resolution Pleiades-type Falcon Eye military observation satellites contained two specific US-supplied components that provide a back door to the highly secure data transmitted to the ground station.

Modifié par hadriel
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Il y a une incohérence le satellite ‘Helios II’ pèse 4 200 kg.

 

Je crois que j'ai trouvé la réponse.

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130723trib000777032/comment-la-france-a-vendu-deux-satellites-d-observation-hyper-sophistiques-aux-emirats-arabes-unis.html

 

 

 

...

 

Sérénité dans le camp français

 

Fin 2012, les industriels français - Astrium et TAS - sont confiants dans la compétition qu'ils livrent depuis 2008 aux Emirats désireux de s'équiper de deux satellites d'observation ayant une résolution de 50 cm - à l'époque les Emiratis ne veulent pas plus. C'est le projet Falcon Eye. Les Français ont fait une meilleure proposition que l'américain Raytheon, qui est 20 % plus cher. Ils sont favoris et attendent fin 2012 un geste du prince héritier pour terminer à Abu Dhabi la négociation du contrat. Car c'est lui, et lui seul, qui décide des investissements en matière de défense et des coopérations militaires aux EAU. Début décembre, une délégation émiratie de haut niveau assiste à Kourou au lancement du satellite d'observation français Pléiades 1B par le lanceur russe Soyuz. Il règne encore dans le camp français un optimisme raisonnable. Même si les discussions trainent comme souvent dans le Golfe, cela ne provoque pas plus d'inquiétude que cela en France.

 

Un nouveau compétiteur redoutable, Lockheed Martin

 

Pourtant ce que ne savent pas encore les deux groupes français, c'est que les Américains, et plus précisément, Lockheed Martin, ont contre-attaqué et obligé les Emirats à considérer une proposition non sollicitée très intéressante, notamment sur le plan technique. Le groupe américain propose un satellite dont la commande a été annulée par la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), une agence du département de la défense des Etats-Unis qui a pour fonction de collecter, analyser et diffuser du renseignement géospatial en utilisant l'imagerie satellite. Avec un satellite sur les bras, Lockheed Martin saute sur l'opportunité de le proposer aux EAU. Ce satellite - Digital Globe - a une résolution de 34 cm, bien supérieure à celle proposée dans le cadre de l'appel d'offre. Washington s'est également mis au service de son industrie en signant avec Abu Dhabi un accord intergouvernemental régissant les conditions d'utilisation du satellite. Bref, la machine américaine déroule toute sa puissance face à des petits "Frenchies", qui n'ont pas encore senti la menace.

 

En février, au salon de l'armement d'IDEX à Abu Dhabi, douche glacée pour les Français. Les Emiratis les informent de la proposition de Lockheed Martin qu'ils ne semblent pas pouvoir refuser. Abu Dhabi est alors très près d'accepter l'offre américaine. Pourtant, de façon très opportune, cheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, qui a noué des relations de confiance avec Jean-Yves Le Drian, accepte d'attendre une nouvelle offre des deux constructeurs tricolores. Sonné par cette mauvaise surprise, le camp français « cornaqué » par le ministre repart au combat et décide de réagir face à cette nouvelle proposition venue d'ailleurs, qui rebat toutes les cartes de cette compétition.

 

Une nouvelle offre française

 

Demandé par les deux constructeurs depuis plusieurs mois, un accord intergouvernemental, exigé par les Emiratis, est finalement signé par la France. Lors de son passage au salon de défense IDEX, le ministre de la Défense paraphe à la satisfaction des Emiratis cet accord avec le prince héritier. Et il assure qu'il reviendra aux Emirats avec une nouvelle offre française définitive et engageante six semaines après. Ce qui a été fait même si Jean-Yves Le Drian n'est pas revenu aux Emirats. « Nous devions rétablir un cadre de confiance et un dialogue respectueux entre la France et les Emirats Arabes Unis, explique Jean-Yves Le Drian. Je ne viens pas aux Emirats avec un catalogue d'armements mais pour avoir une relation de confiance dans la compréhension de l'un et de l'autre ».

 

A son retour en France, Jean-Yves Le Drian est très clair. Pas question pour les industriels de partir en ordre dispersé. Astrium et TAS, qui se chamaillent pour tirer les prix au plus bas, doivent coopérer - l'Etat a été très clair, il veut une offre commune. Les deux constructeurs travaillent sur une nouvelle offre technique améliorée pour la mettre au niveau de celle de Lockheed Martin. Ce qui n'est irréalisable pour les deux partenaires. Deux solutions sont étudiées. Soit dégrader une version d'un satellite de type Helios, soit augmenter la performance d'un satellite de type Pléiades. C'est la deuxième solution qui est retenue, ce qui exige quelques petits développements à réaliser par rapport aux satellites français en service. Cette solution permet en revanche de proposer par la suite un nouvel équipement de très haute résolution à l'export. « Astrium et Thales ont bien travaillé », souligne le ministre.

 

 

GeoEye-2 Entry Shakes Up U.A.E. Satellite Competition

 

By Peter B. de Selding, Warren Ferster | Feb. 1, 2013

 

PARIS and WASHINGTON — U.S. geospatial-information providers DigitalGlobe and GeoEye have thrown a curve ball into the long-running competition between U.S. and European hardware builders for a satellite contract with the United Arab Emirates (U.A.E.) by proposing to sell the U.A.E. the nearly completed GeoEye-2 satellite, industry officials said.

 

DigitalGlobe and GeoEye, whose merger cleared final U.S. government approval Jan. 31, would thereby be spared the expense of storing GeoEye-2 for three years while waiting for the orbiting WorldView-1 satellite to reach retirement.

 

Herndon, Va.-based GeoEye and Longmont, Colo.-based DigitalGlobe have said the merged company will operate a fleet of three satellites, fewer than the combined four or five satellites the two companies would operate if they remained in competition.

 

The U.A.E., led by its air force, has been talking for years about purchasing its own high-resolution optical satellite system instead of relying on images purchased from suppliers like GeoEye and DigitalGlobe in the United States, and Astrium Geo-Information Services in Europe.

 

U.S. and European bidders have admitted to being exasperated that the contest seems to be never-ending, but the prospect of a $1 billion sale is too enticing for them to stop sending teams to the U.A.E. to keep their bids active.

 

In September, a U.A.E. air force official said the competition was nearing completion and had been narrowed from an initial 11 bidders to finalists from Europe and the United States. According to industry officials, bidders on the program included a team of Astrium and Thales Alenia Space of Europe; Lockheed Martin Space Systems of Sunnyvale, Calif., builder of GeoEye-2; and a team of Raytheon Intelligence and Information Systems of Aurora, Colo., and Ball Aerospace & Technologies Corp. of Boulder, Colo.

 

The two European companies also joined to build the French Pleiades satellites, which are dual-use assets whose imagery is available for commercial sale, with a portion of the image-taking ability reserved for the French Defense Ministry.

 

The United States and France, which along with Israel are the nations that have been most active in developing their own high-resolution optical satellite capabilities, have arrived separately at the same policy on imagery exports: A 50-centimeter ground-sampling distance, meaning objects of that size and larger can be distinguished, is allowable, while images sharper than 50 centimeters require special government approval.

 

U.S. manufacturers have been slow to seize export opportunities for Earth observation satellites, but Astrium and Thales Alenia Space have sold several spacecraft equipped with high-resolution imaging cameras, notably to Turkey, Kazakhstan and South Korea. None collects imagery at resolutions sharper than 50 centimeters.

 

It remains unclear what conditions, if any, the U.S. government — which has made it clear it supports U.S. industry involvement in the competition — has set on the U.A.E. sale, and specifically whether the camera U.A.E. planned for GeoEye-2 would be replaced by another, less-capable system to stay within the 50-centimeter limit. As designed, the satellite’s imager can detect objects with a diameter of 34 centimeters from its planned operating altitude.

 

The U.A.E. air force official said when the procurement process began nearly a decade ago, it was unclear whether a U.S. company would be allowed to bid. The easing of U.S. export restrictions since then has permitted the U.A.E. to benefit from a healthy trans-Atlantic competition.

 

GeoEye has estimated that the GeoEye-2 satellite will end up costing between $820 million and $850 million, including its launch and insurance. The company said that as of June 30 it had spent $718 million on the program. The satellite had been scheduled for a mid-2013 launch aboard a Lockheed Martin-supplied Atlas 5 rocket, and GeoEye had said it had until March to inform Lockheed Martin whether it would proceed with the launch.

 

With the merger with DigitalGlobe — which looks more like an acquisition by DigitalGlobe than a merger — now complete, GeoEye and DigitalGlobe are free to plan their combined orbital fleet and prepare for GeoEye-2’s storage.

 

Asked about the GeoEye-2 offer, one industry official said it appears to be outside the specifications set by U.A.E. officials for the competition. The official conceded it would not be the first time a customer changed specifications midway through a competitive bidding process.

 

In a statement to SpaceNews emailed Feb. 1, DigitalGlobe spokesman Robert Keosheyan said, “DigitalGlobe acknowledges receiving an unsolicited inbound expression of interest from the UAE and is in the process of considering whether to engage in discussions.”

 

 

Space News

Modifié par Gravity
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