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Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale


Manu
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Il ne s'agit pas de copier tel quel les USA ou les pays d'Asie du Sud-Est. J'ai bien écrit qu'il fallait "s'inspirer" ... Et il y a d'autres exemples ... Mais les gars, nous ne pouvons pas rester comme ça, avec nos bonnes vieilles petites habitudes économiques et sociales et vouloir faire les gros bras avec les puissances émergentes de ce monde. Va bien falloir s'adapter ... En même temps, je suis d'accord pour dire que nous ne sommes ni Américains et encore moins asiatiques. Il s'agit (et ce n'est pas toujours simple) d'admettre les faiblesses de notre "modèle" économique et sociale" et de les corriger (je sais, vaste programme et il y aura de la casse pour certains), ne serait-ce que pour le sauver. En tout cas, nous ne pouvons plus juger de notre situation et critiquer la moindre tentative de réforme à l'aune de schémas dépassés hérités de l'après-guerre et de la guerre froide. Certains transposent au plan militaire leurs conceptions (et parfois frustrations) issues de la sphère économique et sociale. D'où cette lecture, un peu hâtive selon moi, de la réforme militaire vécue comme une transposition des "réformes libérales" en cours dans le pays et en Europe ... En gros, on "casse" l'armée comme on "casse" les usines, comme on "casse" les acquis sociaux, comme on "casse" le modèle économico-social issu de la Résistance, et j'en passe ... "Tout" est dans "tout", dirons certains ... Sauf que les politiques actuelles ne lisent pas les grands auteurs libéraux chaque matin en se rasant, et que les grands militaires associés et d'accord avec ces réformes ne font pas de l'"idéologie" pour réformer la carte des armées ou privilégier tel équipement sur tel autre. Enfin, les problèmes de dette publique sont vieux de trente ans. Les Britanniques ont mieux préservé leur budget défense, mais à quel prix pour les autres budgets ... Je ne souhaite pas, par exemple, que l'on rabotte de trop le budget de la santé, de l'éducation, etc. (même si des réformes sont là encore nécessaires). Cela participe aussi du bon fonctionnement de notre pays, de son efficacité, de sa compétitivité ...

Il faut faire des choix, prendre des décisions et s'y tenir. C'est le boulot du politique. Et là, au moins, on ne peut pas dire que ce boulot, ils ne le font pas ... C'est là peut-être qu'il y a le plus de changement.

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Il ne s'agit pas de copier tel quel les USA ou les pays d'Asie du Sud-Est. J'ai bien écrit qu'il fallait "s'inspirer" ... Et il y a d'autres exemples ... Mais les gars, nous ne pouvons pas rester comme ça, avec nos bonnes vieilles petites habitudes économiques et sociales et vouloir faire les gros bras avec les puissances émergentes de ce monde. Va bien falloir s'adapter ... En même temps, je suis d'accord pour dire que nous ne sommes ni Américains et encore moins asiatiques. Il s'agit (et ce n'est pas toujours simple) d'admettre les faiblesses de notre "modèle" économique et sociale" et de les corriger (je sais, vaste programme et il y aura de la casse pour certains), ne serait-ce que pour le sauver. En tout cas, nous ne pouvons plus juger de notre situation et critiquer la moindre tentative de réforme à l'aune de schémas dépassés hérités de l'après-guerre et de la guerre froide. Certains transposent au plan militaire leurs conceptions (et parfois frustrations) issues de la sphère économique et sociale. D'où cette lecture, un peu hâtive selon moi, de la réforme militaire vécue comme une transposition des "réformes libérales" en cours dans le pays et en Europe ... En gros, on "casse" l'armée comme on "casse" les usines, comme on "casse" les acquis sociaux, comme on "casse" le modèle économico-social issu de la Résistance, et j'en passe ... "Tout" est dans "tout", dirons certains ... Sauf que les politiques actuelles ne lisent pas les grands auteurs libéraux chaque matin en se rasant, et que les grands militaires associés et d'accord avec ces réformes ne font pas de l'"idéologie" pour réformer la carte des armées ou privilégier tel équipement sur tel autre. Enfin, les problèmes de dette publique sont vieux de trente ans. Les Britanniques ont mieux préservé leur budget défense, mais à quel prix pour les autres budgets ... Je ne souhaite pas, par exemple, que l'on rabotte de trop le budget de la santé, de l'éducation, etc. (même si des réformes sont là encore nécessaires). Cela participe aussi du bon fonctionnement de notre pays, de son efficacité, de sa compétitivité ...

Il faut faire des choix, prendre des décisions et s'y tenir. C'est le boulot du politique. Et là, au moins, on ne peut pas dire que ce boulot, ils ne le font pas ... C'est là peut-être qu'il y a le plus de changement.

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"Servum Pecus" ?

"Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue,

Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue.

J'en use d'autre sorte, et me laissant guider,

Souvent à marcher seul j'ose me hasarder.

On me verra toujours pratiquer cet usage ;

Mon imitation n'est pas un esclavage ..."

La Fontaine.

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"Ejaculare plafonem"

Sur le fond nous sommes d'accord quant à la nécessité de reprendre ce qui doit l'être, d'améliorer ce qui le mérite...

OK

Mais il ne faut jamais oublier que ce genre de chose ne peut aller à l'encontre de nos valeurs ni de nos aspirations. S'inspirer certes mais il faut prendre garde à conserver une certaine distance.

Il faut en clair être pragmatique avant d'être dogmatique.

Je fais partie de ce qui n'ont pas voté pour le pdt. Mais je fais aussi partie de ceux qui donneront du temps au temps à cette équipe avant de la juger.

Mais il ne faut jamais perdre de vue que la bonne santé et la place du pays ne peuvent se réaliser au détriment du bien être de la majorité de ses habitants ... ce serait une grave erreur

Le pays réel est bien vaste

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Autre point de vue, après le général Brisset, le vice-amiral d'escadre Philippe Sautter, commandant de la FAN.

LeFigaro.fr, 25/07/08,

"Pour une approche «économique» de la défense"

L'analyse de Philippe Sautter, vice-amiral d'escadre, commandant la force d'action navale (ensemble de la flotte de surface de la Marine nationale).

"La réforme de notre outil de défense est motivée par une analyse stratégique exposée dans le livre blanc et par un souci d'économies budgétaires. La RGPP a éclipsé l'autre grande réforme de l'État, la LOLF, qui vise à mesurer et à améliorer la performance des organisations publiques. Une approche plus entrepreneuriale de la performance des armées donnerait au décideur politique un éclairage pertinent sur des choix engageant l'avenir, dans trois domaines : la création de valeur, la réduction des coûts, la recherche de financements.

Les retombées économiques de l'investissement de défense sont connues dans le domaine aéronautique, électronique, spatial et naval. Les armées, et notamment la Marine, participent à la bonne santé de ces entreprises, non seulement par la commande publique mais aussi par le soutien sans faille qu'elles leur apportent à l'export : accueil de prospects en escale, démonstrations à la mer, visites de bâtiments et relations avec les marines clientes. Si DCNS exporte des sous-marins et des frégates, c'est bien grâce à son savoir-faire développé au profit de la Marine nationale et au faire savoir que celle-ci lui apporte en retour.

Mesurer l'impact économique des opérations militaires devrait aussi motiver nos chercheurs : un pays dévasté par la guerre civile coûte cher à la collectivité internationale en terme de reconstruction, de programme alimentaire, de prise en charge des déplacés et de santé publique. Ce coût est probablement supérieur à celui de l'intervention militaire de stabilisation. La Marine consacre 30 % de son activité à la sauvegarde maritime, avec des retombées économiques immédiates pour notre pays : trafic maritime sécurisé (80 % des échanges extracommunautaires se font par voie de mer), pollutions majeures évitées, immigration clandestine refoulée, stock halieutique préservé. La France a été condamnée le 12 juillet 2005 par la Cour de justice des communautés européennes à une amende de 20 millions d'euros pour non-respect de la réglementation européenne en matière de contrôle des pêches : cette somme représente cinq ans d'entretien des trois patrouilleurs de la Marine, basés à Cherbourg, chargés de faire respecter le règlement communautaire.

Pour réduire les coûts, les RCS représentent le premier poste à réduire : non pas en supprimant des bateaux qui «produisent», mais en armant des bâtiments avec des effectifs réduits. C'est l'ambition que poursuit la Marine française depuis quelques années, en avance sur la RGPP. Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, déjà célèbre pour ses opérations au Liban et en Birmanie, utilise ainsi un équipage de 175 hommes et femmes, contre 385 pour son équivalent britannique. Aucune autre marine au monde ne s'est lancée dans un programme aussi ambitieux, demandant à l'industriel DCNS un effort sans précédent d'études et de développement pour automatiser de nombreuses tâches. Le deuxième poste le plus important concerne le maintien en conditions (MCO) qui a lui aussi baissé en valeur depuis cinq ans, alors que la disponibilité des bâtiments s'est améliorée.

Cela est dû à des contrats de disponibilité innovants passés par le Service de soutien de la flotte avec l'industriel DCNS, lui-même profondément rénové depuis qu'il a quitté le giron étatique. Le poste des combustibles, qui est le plus médiatique aujourd'hui en raison du prix du baril, ne pèse que 6 % du milliard annuel que coûte la flotte. Les marges d'économie ont été consommées : tous les navires de la Marine adoptent aujourd'hui des normes strictes de «conduite économique», en stoppant des moteurs de propulsion et des équipements électriques dès que possible. La question qu'il faut se poser désormais est : quelle mission dois-je supprimer pour réaliser des économies budgétaires ? Mais aussi quel est le rapport entre l'économie réalisée et le coût du navire improductif à quai ? Imagine-t-on l'arrêt de l'intervention des pompiers pour cause d'augmentation du prix du carburant ? À la marge, enfin, se situent les coûts de fonctionnement courant, domaine où des marges de manœuvre existent : en 2007, un changement de fournisseur à New York a permis de réduire de moitié le coût de l'escale de la Jeanne-d'Arc dans ce port mythique.

La Marine peut trouver d'autres sources de financement pour compenser les dépenses que l'État ne peut plus assurer, à la condition que celui-ci assouplisse ses règles administratives. On se souvient de l'échec de l'achat en leasing de la série de frégates FREMM en 2004, malgré son intérêt économique : le recours au financement privé permettait de commander en une seule tranche une série importante de frégates, ce qui permettait à l'industriel d'optimiser ses coûts, d'être concurrentiel à l'export et rentable. L'économie réalisée sur la série et la rentabilité pour DCNS compensaient en grande partie le coût du loyer de l'argent sur trente ans.

Le «sponsoring» et la facturation des services rendus par la Marine pourraient constituer une autre source de financement pour diminuer les coûts de fonctionnement : sur un bâtiment école européen, les équipements pourraient être fournis par les entreprises européennes au titre de vitrine de leur savoir-faire dans une perspective de démonstration à l'export. L'École navale est une remarquable école de management et de formation humaine : ses stages pratiques de formation au leadership, déjà fréquentés par des étudiants d'HEC, pourraient être rentabilisés en les proposant à titre payant à d'autres écoles.

L'autre réforme qu'il faut désormais conduire est l'appropriation des bonnes pratiques de l'entreprise."

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Tiens moi je cite "Valeurs Actuelles" (on pourra pas m'accuser de citer des journaux de gôche :lol:)

Le Livre blanc critiqué par Aymeric Chauprade, professeur à l'École de guerre.

La maquette définitive du livre blanc sur la défense a été présentée cette semaine au Sénat et à l’Assemb1ée nationale. Elle sera ensuite transmise à l’Élysée, en vue d’un conseil de défense prévu le 4 juin. Professeur de géopolitique au Collège interarmées de défense, auteur de “Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire” (Ellipses), Aymeric Chauprade éva­lue ce document qui lance un immense chantier de réformes.

Je vous trouve très réticent sur cette commission… Je ne conteste pas les personnes mais cette commission est un peu trop marquée par le théâtre des Balkans qui a forgé des esprits obnubilés par les missions de stabilisation et la « guerre au sein des populations ». Pour certains, les guerres de demain sont des guerres de soldats-policiers, dans des États faillis, où il faut installer une culture démocratique.

N’est-ce pas le cas ? En 1870, à force d’avoir transformé son armée en corps expéditionnaire, la France n’était pas préparée à affronter l’Empire allemand dans un conflit de haute intensité. Dans un monde où les pays islamiques et asiatiques font une course à l’armement conventionnel lourd, réduisant leur retard sur les pays occidentaux, il me paraît fou de réduire nos enjeux de défense à la stabilisation en Afghanistan ou en Irak.

Ne faut-il pas réduire nos ambitions technologiques ? La science et la technologie ont donné à l’Occident l’avantage sur les autres civilisations. Il ne faut pas l’oublier. L’Amérique est la première puissance mondiale grâce à son avance technologique qu’elle entend conserver, sans oublier de disposer de suffisamment de porte-avions et d’avions. C’est ce qui lui a permis d’éliminer les régimes qui se sont mis sur sa route.

Faut-il réduire une nouvelle fois le format des armées ? Est-il pertinent de le faire quand les autres l’augmentent fortement ? Perdre un second porte-avions et près de cinquante avions sur 350 serait un recul sensible, sans parler de la baisse importante des effectifs dans l’armée de terre. Je suis favorable à une optimisation du soutien pour faire des économies, mais pas à un nouveau recul des capacités opérationnelles. La situation budgétaire de l’État est pourtant difficile… Oui, mais la défense n’en est pas la cause. C’est l’absence de réforme de l’État depuis des décennies qui en est la cause principale. C’est là qu’il faut agir. Des choix sont nécessaires… La Grande-Bretagne continue de consacrer plus de 2,7 % de son PIB à la défense. Sans les pensions, nous en sommes à 1,56 % ! Il faut des réformes aussi sérieuses que rapides car on ne voit pas au nom de quoi la défense devrait ignorer les logiques d’optimisation.

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Si DCNS exporte des sous-marins et des frégates, c'est bien grâce à son savoir-faire développé au profit de la Marine nationale et au faire savoir que celle-ci lui apporte en retour.

La grosse blague, on se fait soufler le contrat des BPC austtaliens, on se fait souffler le contrat des FREMM algérienne alors que la marine développe son savoir-faire.

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Tiens moi je cite "Valeurs Actuelles" (on pourra pas m'accuser de citer des journaux de gôche :lol:)

Le Livre blanc critiqué par Aymeric Chauprade, professeur à l'École de guerre.

La maquette définitive du livre blanc sur la défense a été présentée cette semaine au Sénat et à l’Assemb1ée nationale. Elle sera ensuite transmise à l’Élysée, en vue d’un conseil de défense prévu le 4 juin. Professeur de géopolitique au Collège interarmées de défense, auteur de “Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire” (Ellipses), Aymeric Chauprade éva­lue ce document qui lance un immense chantier de réformes.

Je vous trouve très réticent sur cette commission… Je ne conteste pas les personnes mais cette commission est un peu trop marquée par le théâtre des Balkans qui a forgé des esprits obnubilés par les missions de stabilisation et la « guerre au sein des populations ». Pour certains, les guerres de demain sont des guerres de soldats-policiers, dans des États faillis, où il faut installer une culture démocratique.

N’est-ce pas le cas ? En 1870, à force d’avoir transformé son armée en corps expéditionnaire, la France n’était pas préparée à affronter l’Empire allemand dans un conflit de haute intensité. Dans un monde où les pays islamiques et asiatiques font une course à l’armement conventionnel lourd, réduisant leur retard sur les pays occidentaux, il me paraît fou de réduire nos enjeux de défense à la stabilisation en Afghanistan ou en Irak.

Ne faut-il pas réduire nos ambitions technologiques ? La science et la technologie ont donné à l’Occident l’avantage sur les autres civilisations. Il ne faut pas l’oublier. L’Amérique est la première puissance mondiale grâce à son avance technologique qu’elle entend conserver, sans oublier de disposer de suffisamment de porte-avions et d’avions. C’est ce qui lui a permis d’éliminer les régimes qui se sont mis sur sa route.

Faut-il réduire une nouvelle fois le format des armées ? Est-il pertinent de le faire quand les autres l’augmentent fortement ? Perdre un second porte-avions et près de cinquante avions sur 350 serait un recul sensible, sans parler de la baisse importante des effectifs dans l’armée de terre. Je suis favorable à une optimisation du soutien pour faire des économies, mais pas à un nouveau recul des capacités opérationnelles. La situation budgétaire de l’État est pourtant difficile… Oui, mais la défense n’en est pas la cause. C’est l’absence de réforme de l’État depuis des décennies qui en est la cause principale. C’est là qu’il faut agir. Des choix sont nécessaires… La Grande-Bretagne continue de consacrer plus de 2,7 % de son PIB à la défense. Sans les pensions, nous en sommes à 1,56 % ! Il faut des réformes aussi sérieuses que rapides car on ne voit pas au nom de quoi la défense devrait ignorer les logiques d’optimisation.

Très juste !

Ps: il n'y a pas de honte à soutenir les idées de gens de gôôôôôôche, si elles sont aussi justes qu'ici !

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C'est ça la compétition économique, on gagne pas à tous les coups ... Ca veut pas dire qu'il ne faut pas se battre. Mais il y a des progrés à faire ... Il y a pas si longtemps DCNS était une administration publique, l'ancienne Direction des constructions navales (DCN), créée au XVIIIe siècle ...

Je suis assez d'accord avec Aymeric Chauprade, surtout lorsqu'il dit que :

C’est l’absence de réforme de l’État depuis des décennies qui en est la cause principale. C'est là qu’il faut agir. Des choix sont nécessaires…

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Très juste !

Ps: il n'y a pas de honte à soutenir les idées de gens de gôôôôôôche, si elles sont aussi justes qu'ici !

Moi non plus je ne suis pas de gauche......loin de la, mais le professeur a raison !

je le repete sans cesse, nous (en Europe ) sommes en train de desarmer a vitesse grand V, alors que nos adversaires (futurs ennemis) rearment a vitesse exponentielle.Le pire dans cette histoire , c est nous qui finnancont le baton qui va nous cogner !

Alors qu il est toujours temps de changer nos politiques budgetaires afin de nous preserver d un malheur qui se rapproche a grands pas.

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pandant 400 ans l'Europe et son extension, les US, on eu une supériorité technologique écrasante sur le reste du monde.

On en a profité pour mettre sur la gueule a tout le monde, se mettre sur la gueule entre nous, et amasser des fortunes colossales, surtout les riches, mais meme les pauvres sont riches par rapport au reste du monde (ne pas confondre pauvreté et misère cepandant).

Et bien cette période est en train de se terminer. Faut bien se foutre ça dans le crane. Hors supériorité technologiques on est a armes égales, balle au centre, c'est une nouvelle partie qui commence.

Le passé n'est plus une référence. Un des principaux atout des puissances émergeante, hors leur "rusticité" (capacité de vivre avec peux de moyen sans etre misérable), c'est le fait qu'ils partent de zero et n'ont pas a se trimballer des pesanteurs d'un systeme rafistolé.  Et bien nous il va falloir faire pareil et commencer a changer tout ce qui n'est pas rationnel dans notre organisation. ça sera un bon début.

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Un des principaux atout des puissances émergeante, hors leur "rusticité" (capacité de vivre avec peux de moyen sans etre misérable), c'est le fait qu'ils partent de zero et n'ont pas a se trimballer des pesanteurs d'un systeme rafistolé.  Et bien nous il va falloir faire pareil et commencer a changer tout ce qui n'est pas rationnel dans notre organisation. ça sera un bon début.

Lol les puissances émergente n'ont pas d'histoire pas de coutume pas de lois pas de standard de fonctionnement ?!!!!!!!!! vla autre chose.

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Lol les puissances émergente n'ont pas d'histoire pas de coutume pas de lois pas de standard de fonctionnement ?!!!!!!!!! vla autre chose.

coutume <> organisation.

si tu prend rien que la protection sociale/allocation chomage/retraite qui nous pompe pratiquement un tiers de la richesse produite (c'est un fait, pas un jugement), et bien non, les pays émergeants n'en ont pas. Nous ont croit que sans protection sociale les gens créveraient dans les rue et on a oublié que ça n'éxiste que depuis 1945 et qu'avant ça, hors période de peste, non on a jamais laissé creuver personne dans la rue.

C'est une pesanteur, non pas qu'elle est bonne ou mauvaise, mais elle doit etre le plus efficace possible afin de peser le moins possible pour le meme résultat. C'est qu'un exemple mais des comme ça il y en a plein.

Si tu décortique mon poste il est peut etre pas parfait, on peut toujours trouver a redire et s'ecarter encore plus du sujet, mais l'important c'est l'idée que le passé n'est plus une référence et qu'il faut se remettre en question si on ne veux pas que nos enfants ou petits enfants soient comme les peaux rouges qui doivent se farcir les cow boys.

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Il est certain que nos années de richesses nous ont inculqué une "valeur" l'individualisme matné d'égoïsme.

Je puis vous assurer que de retour à Marseille après un mois en Inde notamment à Delhi (Old Delhi est un vrai choc) certaines scènes de rue m'ont interpellé. Le sentiment d'isolement et d'abandon était plus fort chez nous que là bas.

En Inde on meurt + jeune on peut mourrir sur le trottoir je l'ai vu. Mais un homme qui a faim se verra nourri ou hébergé le temps d'aller un peu mieux et de se refaire.

Chez nous cette générosité n'émane plus de l'individu moyen mais d'institutions ou d'asso sur lesquelles nous nous défossons dans notre grande majorité. Ceci a aussi un coût. Cà vaut pour la lutte contre la pauvreté, le soutien aux vieux....

La richesse l'aisance et le libéralisme rendent plus égoïstes.

Repenser à l'autre  avec le coeur et pas le porte monnaie ...

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coutume <> organisation.

si tu prend rien que la protection sociale/allocation chomage/retraite qui nous pompe pratiquement un tiers de la richesse produite (c'est un fait, pas un jugement), et bien non, les pays émergeants n'en ont pas. Nous ont croit que sans protection sociale les gens créveraient dans les rue et on a oublié que ça n'éxiste que depuis 1945 et qu'avant ça, hors période de peste, non on a jamais laissé creuver personne dans la rue.

C'est une pesanteur, non pas qu'elle est bonne ou mauvaise, mais elle doit etre le plus efficace possible afin de peser le moins possible pour le meme résultat. C'est qu'un exemple mais des comme ça il y en a plein.

Si tu décortique mon poste il est peut etre pas parfait, on peut toujours trouver a redire et s'ecarter encore plus du sujet, mais l'important c'est l'idée que le passé n'est plus une référence et qu'il faut se remettre en question si on ne veux pas que nos enfants ou petits enfants soient comme les peaux rouges qui doivent se farcir les cow boys.

La "sécurité sociale" s'exercent autrement ... mais le cout est le meme. En France on a tendance a inverser les probleme.

Si la collectivité n'assure plus l'assurance santé, l'assurance vieillesse la prevoyance etc. il faudra s'adresser pour la prestation a des assurance individuelle globalement ca ne changera pas le cout juste l'affectation des "prelevement".

Si tu veux t'attaquer au cout il faut construire une société naturellement plus "sûre" ou rendre les pertes acceptable.

Le probleme c'est que la société plus sur va générer des effet "pervers" qui va maintenir vivant des peu productif de plus en plus nombreux.

Le nœud du probleme est la quel niveau de vie on souhaite ... et qu'est ce qu'on considère comme essentiel. En gros comment on ventile nos dépense entre pure consommation et investissement.

vouloir s'aligner sur les pratiques moyenâgeuse connu pour ne pas fonctionner d'autre n'est pas très pertinent même si c'est intellectuellement plus simple que de construire un modèle sur mesure comme l'on fait les Danois ou les Irlandais par exemple.

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La Marine peut trouver d'autres sources de financement pour compenser les dépenses que l'État ne peut plus assurer, à la condition que celui-ci assouplisse ses règles administratives. On se souvient de l'échec de l'achat en leasing de la série de frégates FREMM en 2004, malgré son intérêt économique : le recours au financement privé permettait de commander en une seule tranche une série importante de frégates, ce qui permettait à l'industriel d'optimiser ses coûts, d'être concurrentiel à l'export et rentable. L'économie réalisée sur la série et la rentabilité pour DCNS compensaient en grande partie le coût du loyer de l'argent sur trente ans.

Sauf que bercy s'est opposé a ce mode d'achat car il crée une dette caché a coté de la dette.

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Sauf que bercy s'est opposé a ce mode d'achat car il crée une dette caché a coté de la dette.

C'est plus grave que ça je crois. Au moment de l'achat, les régles comptables doivent t'obliger à porter en dette la totalité de la valeur des navires, c'est comme une location....

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La "sécurité sociale" s'exercent autrement ... mais le cout est le meme. En France on a tendance a inverser les probleme.

Si la collectivité n'assure plus l'assurance santé, l'assurance vieillesse la prevoyance etc. il faudra s'adresser pour la prestation a des assurance individuelle globalement ca ne changera pas le cout juste l'affectation des "prelevement".

Si tu veux t'attaquer au cout il faut construire une société naturellement plus "sûre" ou rendre les pertes acceptable.

Le probleme c'est que la société plus sur va générer des effet "pervers" qui va maintenir vivant des peu productif de plus en plus nombreux.

Le nœud du probleme est la quel niveau de vie on souhaite ... et qu'est ce qu'on considère comme essentiel. En gros comment on ventile nos dépense entre pure consommation et investissement.

vouloir s'aligner sur les pratiques moyenâgeuse connu pour ne pas fonctionner d'autre n'est pas très pertinent même si c'est intellectuellement plus simple que de construire un modèle sur mesure comme l'on fait les Danois ou les Irlandais par exemple.

Ecoute g4ally, j'aurais plein de chose a dire sur ton post, notament que tu semble faire peux de cas de la liberté individuelle. Mais j'ai pas envis de me lancer la dedans d'autant que c'est pas le bon endroit.

Juste que avant de discuter de ce qui est discutable, les principes, je suis d'avis qu'on s'occupe d'abord de ce qui n'est pas discutable: quelque soit le systeme retenu, il doit fonctionner de la manière le plus efficace possible. après on verra.

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Je cite un passage lu sur le blog de JDM, l'auteur  COL (er) Ph MOREL , s'interroge:

J’attends par exemple une réflexion sur les chaînes organiques de commandement : jusqu’où va-t-on dans l’interarmées, en particulier pour ce qui concerne le commandement territorial et les commandements spécialisés (renseignement, logistique, maintenance, formation…) ?

Notre chaîne opérationnelle ne mérite-t-elle pas d’être revue de fond en combles avec notre réintégration du commandement de l’OTAN ? Dans la situation que nous connaissons, pouvons-nous en particulier continuer à participer à autant de structures de planification (Corps de réaction rapide, Eurocorps, Eurofor …) ? Nos brigades interarmes permanentes sont-elles justifiées ?

J’attends aussi une réflexion sur le rôle du SGA (secrétariat général pour l’administration) qui par exemple, d’un côté devrait faire disparaître une IGESA coûteuse et dépassée, dont le budget pourrait être utilisé directement au profit des militaires (chèques restaurant, aides au financement des vacances comme cela se fait dans de nombreux comités d’entreprise, aide pour l’accès à la propriété…), et d’un autre côté pourrait intégrer une DRH de la Défense, armée avec de vrais professionnels civils de la GRH et pas des militaires cooptés et sans véritable formation à la GRH, lesquels effectifs militaires pourraient être réorientés sur des activités relevant du cœur de métier.

J’attends d’autres réflexions sur d’autres sujets qui touchent de près ou de loin à l’organisation, aux effectifs et au budget ; sans être exhaustif : les lycées militaires (combien, pour qui ?), la formation académique au sein de nos écoles d’officiers (cela relève-t-il de notre métier ?), et………….

En effet, outre-mer, une réorganisation du dispositif aérien (qui assure essentiellement des missions de service public) doit être menée car les Bases aériennes fermes après 2011 (La Martinique,Réunion,Tahiti) Or celle-ci assurent essentiellement des EVASAN. Comment assurer la pérennité de nos ZEE ?

Des sites de recherches fermes, des rumeurs courrent sur la formation d'un institut de recherche à Bretigny (où, avec quoi, comment) pour se rapprocher du CEB (cela à un coût financier car ce sont des installations de Niveau de sécurité biologique).

De plus, on peut voir un pôle NRBC dans le sud parisien (2 RD + CEB + IR.S.S.A.). C'est un regroupement assez logique. Il ne manque plus que la sécurité civile pour être optimun

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