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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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G4lly j'espère juste que tu réalises que ces problèmes du marché du travail français ne doivent rien aux chinois.

Au que oui ce n'est pas moi qui les ait associé.

Le probleme de la globalisation est autre, mais sabotte néammoins notre production, et indirectement l'emploi.

Il se trouve que l'ouverture des frontiere a la camelotte c'est faite sans contrepartie d'équilibre des regle du jeu, et que donc elle s'est faite naturellement en notre défaveur, enfin surtout celle des ouvrier pas tant celle des cadre d'apple - l'exception -.

Un peu comme s'interdire de torturer ici, mais envoyer nos détenu se faire torturer ailleurs. La globalisation c'est la meme chose, on prend plein de regle super propre et gentille chez nbous, et on va polluer et exploiter ailleurs parce que ont s'est interdit de le faire chez nous :lol: si c'est pas le comble de l'hypocrisie.

Je sais que c'est bien commode de rejeter sur l'étranger les difficultés économiques (immigration guerre économique, patriotisme économique...) mais la vérité c'est que 80% des difficultés économiques de la France pourraient se résoudre sans porter attention à ce qui se passe de l'autre côté des frontières.

Je ne rejette pas la faut sur l'étranger, il joue avec les regle qu'on lui propose ... et la dessus il a raison. La faute est notre ... c'est nous qui fixons les regle pour commercer avec nous, et donc c'est nous qui laissons rentrer absolument n'importe quoi alors qu'on soumet nos producteur a des contrainte qualité santé drastique.

J'ai du mal a voir comment en fermant les yeux sur ce qui se passe de l'autre coté de la frontiere les choses s'arrangent par l'opération du saint esprit alors que cette meme frontiere est grande ouverte?

Je ne vois pas non plus comment avoir une quelconques chance de produire moins cher, qu'un pays ou personne ne respecte le peu de réglementation sur le travail qui existe, produit sans aucune contrainte écologique ou même de santé publique, et fait vivre ses salarié des des conditions déplorable. A vrai dire il n'y en a aucune.

Tu va me répondre c'est pas grave on a qu'a produire autre chose, des truc avec des barrières a l'entrée sur le marché  ... sauf que c'est barrière les chinois les font sauter vite fait, en copiant, "reversant", etc. tout cela sous prétexte de leur droit au rattrapage économique.

Je parles des chinois parce que c'est symptomatique, mais grosso modo tous les émergeant qui s'en sortes font pareil, et on bien raison tant qu'on leur laisse faire, d'autant plus que plus ca va moins ils ont besoin de nous comme client :lol: et que nous on est incapable sauf exception de les avoir comme client.

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Au que oui ce n'est pas moi qui les ait associé.

Le probleme de la globalisation est autre, mais sabotte néammoins notre production, et indirectement l'emploi.

Il se trouve que l'ouverture des frontiere a la camelotte c'est faite sans contrepartie d'équilibre des regle du jeu, et que donc elle s'est faite naturellement en notre défaveur, enfin surtout celle des ouvrier pas tant celle des cadre d'apple - l'exception -.

Un peu comme s'interdire de torturer ici, mais envoyer nos détenu se faire torturer ailleurs. La globalisation c'est la meme chose, on prend plein de regle super propre et gentille chez nbous, et on va polluer et exploiter ailleurs parce que ont s'est interdit de le faire chez nous :lol: si c'est pas le comble de l'hypocrisie.

Je ne rejette pas la faut sur l'étranger, il joue avec les regle qu'on lui propose ... et la dessus il a raison. La faute est notre ... c'est nous qui fixons les regle pour commercer avec nous, et donc c'est nous qui laissons rentrer absolument n'importe quoi alors qu'on soumet nos producteur a des contrainte qualité santé drastique.

J'ai du mal a voir comment en fermant les yeux sur ce qui se passe de l'autre coté de la frontiere les choses s'arrangent par l'opération du saint esprit alors que cette meme frontiere est grande ouverte?

Je ne vois pas non plus comment avoir une quelconques chance de produire moins cher, qu'un pays ou personne ne respecte le peu de réglementation sur le travail qui existe, produit sans aucune contrainte écologique ou même de santé publique, et fait vivre ses salarié des des conditions déplorable. A vrai dire il n'y en a aucune.

Tu va me répondre c'est pas grave on a qu'a produire autre chose, des truc avec des barrières a l'entrée sur le marché  ... sauf que c'est barrière les chinois les font sauter vite fait, en copiant, "reversant", etc. tout cela sous prétexte de leur droit au rattrapage économique.

Je parles des chinois parce que c'est symptomatique, mais grosso modo tous les émergeant qui s'en sortes font pareil, et on bien raison tant qu'on leur laisse faire, d'autant plus que plus ca va moins ils ont besoin de nous comme client :lol: et que nous on est incapable sauf exception de les avoir comme client.

Grâce à qui/quoi ils peuvent faire tout ça en toute liberté et quelles en sont les illustres représentants en terme institutionnel et politique ? Pour moi elle est là la vraie question. Parce que si on l’attaque pas de front ce problème y a pas une chance que ça change. On se focalise toujours sur les conséquences, on va jamais à la cause.

Gally a totalement raison quand il dit que l’on a choisi les règles des jeux, aussi stupides et contre-productives qu’elles puissent paraitre. Mais elles n’ont pas été choisies par hasard

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Citation de: Kiriyama le Hier à 19:37:38

Je sais que c'est bien commode de rejeter sur l'étranger les difficultés économiques (immigration guerre économique, patriotisme économique...) mais la vérité c'est que 80% des difficultés économiques de la France pourraient se résoudre sans porter attention à ce qui se passe de l'autre côté des frontières.

C'est pas moi qui ai dit ça.

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G4lly j'espère juste que tu réalises que ces problèmes du marché du travail français ne doivent rien aux chinois. Je sais que c'est bien commode de rejeter sur l'étranger les difficultés économiques (immigration guerre économique, patriotisme économique...) mais la vérité c'est que 80% des difficultés économiques de la France pourraient se résoudre sans porter attention à ce qui se passe de l'autre côté des frontières.

Au fait, il y a quoi dans les 80%?
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Au fait, il y a quoi dans les 80%?

Déficit public, croissance atone, chômage (de masse pour les jeunes et les + de 50 ans), déséquilibre des comptes sociaux (retraites, assurance maladie).

Voilà je pense que c'est assez complet. Sur tous ces problèmes là, il est possible de faire quelque chose sans s'intéresser à la Chine et autres.

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Déficit public, croissance atone, chômage (de masse pour les jeunes et les + de 50 ans), déséquilibre des comptes sociaux (retraites, assurance maladie).

Voilà je pense que c'est assez complet. Sur tous ces problèmes là, il est possible de faire quelque chose sans s'intéresser à la Chine et autres.

Puisses que tu sais quoi faire fais nous en part?

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J'ai pas dit que j'avais des solutions prêtes à l'emploi sur tous ces problèmes et puis ce n'est pas vraiment le cadre pour parler de façon détaillée de ce genre de choses. Mais pour exposer rapidement les idées, ce qui serait souhaitable c'est :

  - réforme radicale du marché du travail pour sortir de cette dualité insiders (protégés) outsiders (exclus) dans laquelle est plongée la France du fait de la réglementation absurde et d'un système d'incitation à repenser de fond en comble (SMIC, prime pour l'emploi, allègement de charges...)

  - réforme sérieuse de l'état avec une diminution drastique du nombre de fonctionnaires là ou la technologie rend les choses possibles couplée avec une réforme de la décentralisation : région, département, communauté de communes, commune... = gaspillage

  - réforme de la fiscalité, ce serait très très long à développer, cependant quelques idées maitresses : prélèvement à la source, suppression de la quasi-totalité des niches fiscales (on peut garder celle sur les assoc humanitaires) et de toute forme de bouclier fiscal. Suppression de l'impôt sur la fortune mais augmentation significative de l'impôt sur les grosses successions (au-delà de 2 M€ par exemple). Fusion (disparition plutôt) de la CSG.

  - en ce qui concerne la sécurité sociale il faut découpler complètement, ce qui constitue une assurance ou un filet de secours applicable à tous les citoyens (allocs, volet santé, RMI, minimum retraite) et ce qui constitue des assurances individuelles ou de l'épargne plus ou moins obligatoires (assurance chômage, retraite), ainsi :

         - modification de l'assiette des prélèvements et du fonctionnement de l'assurance maladie. Sans trop rentrer dans les détails (il faudrait au moins 10 pages pour expliquer correctement) je penche pour un mixte entre le système britannique et le système français actuel.

          - libéralisation totale des régimes de retraites au-delà de ce qu'il faut cotiser pour le minimum retraite. On pourrait permettre la mise en place d'un fond de pension nationale sous l'égide de la CDC pour ceux qui voudraient à tout prix continuer à cotiser sous l'égide de l'état.

           - le corollaire de la libéralisation c'est la suppression d'un âge légal de départ à la retraite. En fait il persisterait mais il ne serait applicable qu'à la fraction "retraite minimum". On travaille aussi longtemps qu'on veut vu qu'on gère son épargne perse et qu'on sait donc combien on va toucher à la retraite.

  - simplification des démarches administratives visant à la création d'une entreprise. Ca a été fait en partie par le gouvernement en place mais beaucoup de choses restent encore à faire dans ce sens.

  - réforme de A à Z de l'organisation de l'éducation. Il serait trop long de rentrer dans les détails mais l'une des idées maîtresses serait l'autonomie et la concurrence (ou plutôt "l'émulation positive) autant que possible et à tous les niveaux.

Ainsi de suite, ainsi de suite... Toutes les réformes dont j'ai parlé sont capitales à mon sens, (et encore j'ai rien dit sur le logement). Et je pense bien qu'il est possible de faire tout ça sans se préoccuper du taux de change de Yuan. C'est juste que ça va être difficile, ça ne va pas faire plaisir à beaucoup de groupes d'intérêts qui profitent de rente dans la situation actuelle alors au lieu de s'attaquer à ce qui ne va pas, on préfère un bouc émissaire commode : l'étranger.

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Juste une piste ... le ratio frais de fonctionnement sur prestation comparé de l'assurance maladie :

- assurance maladie obligatoire : 5.4%

- assurance maladie complémentaire : 24.4%

Source cours des comptes.

Les néerlandais avec leur système maladie tout intégré économise 10% des cotisation par rapport a nous sur l’hôtel des frais de fonctionnement!!!

Fabriquer des mille feuilles de prestation sous prétexte de liberté ca a un cout qu'on ne peut plus se permettre ... suffit de voir le résultat US, une catastrophe prix/prestation.

Le problème est le même pour l'assurance chômage et vieillesse, et ca sera encore pire avec les assurance dépense.

Reste que tout cela ne nous fera pas naitre des puits de croissance par magie! ce n'est en rien un nouveau modèle de développement?

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Totalement d'accord avec toi sur l'assurance maladie. C'est pour cela que je disais que sur ce plan-là (assurance maladie, filet de secours social), je suis favorable à un système dirigiste financé par l'impôt un peu (mais pas totalement) à la britannique afin de maîtriser les coûts au maximum. Sur d'autres plans, je préfère des systèmes beaucoup plus libéraux (retraites par exemple, mais aussi chômage en partie).

En ce qui concerne un nouveau modèle de croissance. C'est très simple, il n'y en a pas. Ou en tout cas on il est illusoire de penser que des pays comme la France peuvent un jour prétendre à nouveau à des taux de croissance supérieurs à 5% en moyenne annuel sur plusieurs exercices. C'est tout simplement impossible : déjà à cause de la croissance démographique, ensuite parce que les marchés occidentaux sont plus ou moins saturés (il n'y a qu'à voir l'état de la filière auto)... Bref l'objectif ça devrait être de faire quelque chose autour de 3% et surtout de rationaliser le fonctionnement de l'état et les dépenses publics afin d'éviter de laisser creuser des gouffres que l'on ne peut plus combler ni par la croissance économique, ni par la création monétaire (cf Euro).

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  - en ce qui concerne la sécurité sociale il faut découpler complètement, ce qui constitue une assurance ou un filet de secours applicable à tous les citoyens (allocs, volet santé, RMI, minimum retraite) et ce qui constitue des assurances individuelles ou de l'épargne plus ou moins obligatoires (assurance chômage, retraite), ainsi :

+1000 avec ça et aussi pas mal d'autre choses que t'as dit. ça dégagerait des sommes énormes pour autre chose que gèrer les risques de la vie (faut pas croire, on est pas tous des obsèdés de la protection, il y en a aussi qui sont pret a prendre quelques risques pour aller de l'avant a partir du moment ou les minimums vitaux sont assurés), ça serait bon aussi pour l'efficacité et la Liberté.

Mais au niveau du commerce international ça empeche pas d'arreter d'etre naif, de demander au minimum la réciprocité, d'etre malin, faire du protectionisme déguisé, détourner les regles a notre maniere quand ça nous arrange, etc...

... suffit de voir le résultat US, une catastrophe prix/prestation.

je suis loin d'etre favorable au systeme US mais faut arretter aussi avec la langue de bois : les stats du systeme US sont faussées par les frais d'avocat et les dédomagements exhorbitants dut a un systeme législatif et judiciaire parfois encore plus débile que le notre ce qui n'est pas peut dire. Rien a voir avec la médecine et rien ne dit que si ont adoptait leurs travers judiciaires on ne serait pas presque aussi mauvais.

Un des meilleur systeme de santé c'est le systeme British au niveau rapport qualité/prix.

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Un des meilleur systeme de santé c'est le systeme British au niveau rapport qualité/prix.

Le souci c'est que le systeme britanique ou le ministere de la santé assure complétement la prestation de santé, c'est qu'il est basé sur une médecine d'état et sur la prévention obligatoire. En France on a basé quasiment tout le systeme sur la médecine libérale aussi bien soignant que patient ... la bascule de l'un a l'autre risque pas de se faire.

@Canal Directo

Le petit souci de ce processus optimisateur de "coupe de cout" c'est qu'il ne résoud rien ... il fait au mieux gagner du temps. Notre modele est incapable pour le moment de produire la croissance qu'on consomme. On pourrait se dire qu'on a qu'a se contenter de vivre avec moins ... sauf que on peut pas vraiment sur tout un tas de domaine a cause d'une contrainte entre autre betement démographique.

Ce probleme betement démographique est posé au japon qui n'y a trouvé aucune solution  et va se poser a la Chine, ou l'enfant unique et l'amélioration de la santé accroit la vitesse de vieillissement de la population.

Se contenter d'optimiser a outrance au risque de tout casser, le mieux étant souvent l'ennemi du bien, c'est a mon avis se mettre la tete dans le sable. Sans projet de développement aussi durable que possible et suscitant l'adhésion donc le travail, on va se retrouver dans une impasse avec une société vulnérabilisé par la spécialisation/optimisation tellement fragile qu'elle sera incapable de développer l'indispensable.

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Sinon la grèce et ses dérives qui n'en finit pas de faire parler d'elle.

Les aveugles chauffeurs de taxi.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/04/03/20002-20120403ARTFIG00560-grece-l-ile-aux-aveugles-un-recit-de-corruption-ordinaire.php

700 bénéficiaires dans une même île, les bons tuyaux ca se passe entre potes et voisins  ;).

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Il doit vraiment pas coûter cher du tout alors.

si j'ai bonne memoire entre 30% et 50% moins cher faudrait qu'on nous sorte combien de millard d'euro ça represente.

La qualité est pas terrible quoi que : les seules stats qui valent sur le long terme c'est l'espérance de vie et la mortalité infantile. Et les Brits sont au niveau.

pour le reste, c'est vrai que le confort c'est pas ça. Par exemple il y a des gens a qui on envoie un taxi a 2h du mat pour passer un IRM sur une machine qui tourne 24h/24 et alors ?

celui qui veut du confort il raque, l'état doit s'occuper des minimums vitaux c'est tout.

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Si mes souvenirs sont bons le National Health Service est gratuit. Mais il fonctionne sur la base des listes d'attente, ce qui explique l'IRM à deux heures du matin. Parfois la liste d'attente peut tout simplement te reléguer à des mois avec un problème susceptible de s'aggraver. Après je répond sans base de documentation donc c'est sujet à caution.

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Notre "tombe" c'est un terme fort, disons que ça nous met en difficultés le temps que les pays émergents voient leur population gagner en aisance (c'est en cours en Chine et en Inde) ce qui équilibrera les coûts de production au niveau de la planète et nous redonnera notre compétitivité perdue sur les produits concernés. Au passage une foule de pays pauvres auront vu leur population quitter la pauvreté et accéder à un certain niveau de vie et on parle là de centaines de millions de personnes voire d'un milliard ou deux!

Cette évolution des choses devrait réjouir les tenants du lien social, les gens de gauche quoi... ;) Or que voit-on? Ils prônent le protectionnisme... :P Où est passé leur générosité? :-X Elle est réservée aux nationaux? Hum hum, ça me rappelle quelqu'un, ça... :lol:

Je suis d'accord pour dire que beaucoup de critiques de la "mondialisation" oublient vite qu'elle a permis à des dizaines de millions de sortir de la pauvreté. La menace de protectionnisme n'est pas une spécialité de la gauche ou de la droite, c'est avant tout une forme de populisme : faire croire aux gens que l'élévation de barrières va les protéger. C'est suffisamment imagé pour que ça parle à l'inconscient collectif. Mais ca ne veut pas dire que ca marche, il y a meme des chances pour que cela entraine des mesures de rétorsion des partenaires commerciaux lésés. Dans ces guerres tout le monde est perdant.

Reconnaitre les bienfaits du libre-échange n'empeche pas d'avoir une sensibilité de gauche (redistribution des richesses, investissements étatiques, etc) ni d'être pragmatique et de savoir défendre ses intérêts.

On reproche à la Chine de faire une concurrence déloyale, mais la raison pour laquelle celle ci est possible tient surtout à la politique d'indexation du yuan sur le dollar.

Ainsi une bonne partie des problèmes macro-économiques de la France et de l'Europe seraient résolus par un euro plus faible. Mais pour cela il faudrait une réelle volonté politique de QE inflationniste. Mais ça, politiquement ça ne passe pas, car cela n'arrange pas trop ceux qui ont accumulé du capital, les riches & les vieux (souvent les mêmes), ils s'en fichent que les industries partent (ils sont soit actionnaires, soit retraités, mais jamais salariés), ils s'en fichent du chomage (ils vivent du capital). Avec l'austérité que pronent les anglos, les allemands et une bonne partie des européens, on a compris où se situait leur priorité et ce n'est pas l'emploi ou la vitalité de l'industrie locale mais bien la préservation des richesses accumulées par une partie de la population.

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Je pense aussi qu'une bonne partie des problèmes de l'Europe sont la faute de l'Europe. A la base on a les moyens de se battre contre les Etats-Unis ou l'Asie, mais ce n'est pas la volonté de nos dirigeants qui ont choisi d'aller vendre leur contient et ses populations. Si on avait des dirigeants qui n'avaient en tête que l'intérêt de l'Europe nous n'en serions pas là, c'est sûr. Les Chinois sont des bad guys mais on ne peut pas leur en vouloir : ils font du business en profitant de la mollesse et de la corruption de nos "élites". A leur place, que ferions-nous ?

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Je colle ici l'audition de Jancovici a la comission sénatoriale destiné a mesurer le cout réel des différente énergie et par la a établir des solutions énergétique pour le développement du Pays. C'est intéressant parce que ca met en relation la croissanc économique et la quantité d'énergie disponible et apporte des éclairages sur les limite physique de la croissance économique. C'est long 1h30 mais ca résume bien et de maniere assez didactique la problématique énergétique et les enjeux pour aujourd'hui mais surtout pour demain.

http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video12508.html

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Pécresse: la dette ? C'est à cause des pauvres !

Dans son interview accordée au Monde daté du 30 mars, Valérie Pécresse, ministre du Budget et porte parole du gouvernement, a enfin trouvé la raison du creusement de 500 milliards d’euros de la dette depuis 2007 : les plus fragiles.Oubliant ainsi les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises ou la baisse de la TVA.

"Par ailleurs, puisqu'on nous reproche toujours d'avoir accru la dette publique de 500 milliards d'euros, je voudrais apporter la précision suivante : depuis 2007, nous avons dépensé 560 milliards en dépenses sociales pour les plus fragiles", a récemment expliqué la ministre du Budget . Marianne a donc demandé cette fameuse addition aux autorités compétentes.

Comme le montre le document que nous ont fourni les services de Bercy, un ensemble hétéroclite de dispositifs sont additionnés pour aboutir à ce chiffre de 560 milliards. En fait, toutes les prestations et autres allocations à caractère social de l’Etat et des caisses de sécurités sociales sont listées. On trouve ainsi l’indemnisation du chômage pour 188,5 milliards d’euros sur le quinquennat (soit un tiers du total), les Allocations familiales et logement pour 142 milliards d’euros, la solidarité vieillesse pour 92,3 milliards d’euros, l’Handicap et la dépendance, le RSA etc…. 

Accoler ces deux chiffres est évidemment une présentation visant à créer un lien de cause à effet entre les deux : les 500 milliards de dettes seraient la conséquence des dépenses sociales. Seulement sur le quinquennat, ce sont plus de 5 500 milliards d’euros qui ont été dépensés, dont 500 milliards ont été empruntés (en fait d’avantage que ce que dit Valérie Pécresse : fin juin 2007 la dette était de 1 221 milliards et devrait atteindre 1 770 en juin 2012). Pourquoi, alors prendre en compte que les seules dépenses à caractère social ? La ministre pourrait tout aussi bien additionner cinq ans de budget de la Défense nationale, de l'ordre de 200 milliards d’euros, 100 milliards de remboursement de médicaments,  etc….

Enfin, le quinquennat n’a pas été une simple gestion des affaires courantes. Des choix budgétaires ont été opérés par Nicolas Sarkozy. La loi Tepa a couté 50 milliards d’euros sur la mandature, 10,5 milliards d’euros pour la  baisse de la TVA sur la restauration. La réforme de la taxe professionnelle s’est faite également à crédit. Son coût sur 5 ans a été de 20 milliards d’euros, quant au crédit impôt recherche renforcé, décidé sous ce quinquennat, c’est encore une vingtaine de milliards …. Imputer l'accroissement de la dette aux seuls démunis est plus qu'une faute de pédagogie, une façon de travestir la réalité et de ne pas assumer une politique.

Marianne.fr

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C'est un peu une caricature cette dame. Oubliés, Freddie Mac, Lehman Brothers et l'effondrement du credit.  L'explosion de la dette c'est à cause des français pauvres et des depenses de l'Etat bien sur... :lol:

L'assurance chômage étant un cadeau ne venant absolument pas des cotisations sociales. La crise bancaire n'a pas fait augmenter le chômage ni la pauvreté. Les systemes sociaux ont été inventés en 2007. La crise n'est alors due qu'a un élan de générosité de Sarkosy. Tout s'explique. :lol:

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Pécresse n'est la que parce que c'est la petit fille de ;)

Elle a fini deuxième de sa promo de l'ENA quand même. Entre elle et une autre...

Aujourd'hui : La DEXIA = un seul milliard ?

La banque franco-belge Dexia a affecté à hauteur d'un milliard d'euros les résultats de la Caisse des dépôts. Cette dernière s'attelle à maintenir sa position de premier financeur de long terme en France.

Absorbés de justesse. Les événements exceptionnels qui ont agité l'année 2011 ont divisé par plus de dix les résultats de la Caisse des dépôts (CDC), mais ils restent malgré tout dans le vert à 206 millions d'euros. Pour le directeur général intérimaire de la Caisse, Antoine Gosset-Grainville, le contexte difficile de l'année 2011 a été marqué par deux chocs majeures. La vieille dame de la rue de Lille a en effet été affectée par une perte de 400 millions d'euros liée à la chute des marché actions, qui a contraint la CDC à provisionner sur ses portefeuilles. Mais c'est bien la banque franco-belge Dexia qui a le plus pénalisé les résultats de la Caisse, à hauteur d'un milliard. Il faut dire que la banque a perdu 11,6 milliards d'euros en 2011. Dexia fait partie des participations stratégiques de la CDC, qui en était le premier actionnaire au moment de son démantèlement. Hors éléments exceptionnels, les résultats de la Caisse des dépôts s'élèvent donc à 1,62 milliards d'euros en 2011, contre 1,82 milliards en 2010. Par ailleurs, conformément à ce qui a été prévu à la fin 2010, la Caisse reversera la moitié de ses bénéfices à l'Etat français, soit 103 millions d'euros.

Les prêts du Fonds d'épargne atteignent des niveaux record

Malgré la crise, la Caisse tente tant bien que mal d'assurer son rôle de pompier de l'économie française. Son fonds d'épargne, alimenté par la collecte centralisée des livrets A, LDD (Livret de dévelopmment durable) et LEP (Livret d'épargne populaire), a accordé 22,1 milliards d'euros de nouveaux prêts en 2011. Un chiffre en croissance par rapport aux années précédentes.

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Dire combien il importe de connaître l'origine d'un interlocuteur, d'un auteur, d'une personne d'influence est un truisme trop souvent oublié. Aussi, ce matin, le blog "Nicomaque" me fait découvrir ceci:

François Lenglet, l'étudiant en philo

Aucun diplôme en économie ni en journalisme, mais un double cursus lettres et philo. Le directeur de la rédaction de BFM Business et le « Monsieur diagramme » Des paroles et des actes sur France 2 est l'auteur d'un mémoire sur Blaise Pascal.

Comment êtes-vous passé de la philosophie et des lettres à l'économie ?

François Lenglet : Un peu par hasard… J'ai obtenu une maîtrise de lettres en consacrant un mémoire à Blaise Pascal, au début des années 1980. En parallèle, j'ai validé deux certificats en philosophie, l'un sur la filiation entre Nietzsche et Heidegger, sous la direction de Henri Birault, l'autre sur les liens entre philosophie et économie chez Marx. Tout ça est loin… Je me souviens mieux de certains aphorismes de Nietzsche que de mes travaux ! Après mes études, j'ai saisi l'opportunité d'un stage au Monde, puis je suis devenu correspondant pour L'Express en Chine. De fil en aiguille, je suis entré à L'Expansion, où j'ai eu d'excellents tuteurs. Je me suis formé à l'économie sur le tas, au fil de mes articles et de mes lectures.

Quel est l'impact de la philosophie sur votre vision de l'économie ?

F. L. : Je pense que les économistes ne se remettent pas assez en question. Mon professeur, Henri Birault, disait toujours : le problème, c'est quand on a oublié qu'on a oublié. C'est la même chose avec la crise que nous traversons : les économistes avaient oublié que, dans l'histoire, toutes les phases de spéculation finissaient mal. Je l'ai écrit en 2007 dans mon essai, La crise des années 30 est devant nous. Ça passait pour un livre pessimiste à l'époque. Pourtant, tous les ingrédients étaient sous nos yeux : remise en cause des élites, montée de l'individualisme, capitalisme débridé, croissance médiocre, chômage… Pourquoi un tel aveuglement ? Il me semble l'homme oublie ce qui a provoqué une crise quand les témoins de l'époque ont tous disparu. Résultat : on clame que « cette fois, ce sera différent », alors qu'on reproduit exactement le même schéma. Je pense que la philosophie est alors utile aux économistes comme discipline du questionnement, pour mettre en évidence ces similitudes. Malheureusement, elle reste trop souvent à la marge.[...]

http://www.philomag.com/fiche-philinfo.php?id=295

Je comprend mieux pourquoi je le trouve pertinent.

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