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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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oohh m....! on peut plus faire des plus-values de 40% rapido..trop dur la crise! :oops:

http://www.capital.fr/immobilier/actualites/immobilier-de-luxe-les-riches-tentes-par-l-exil-fiscal-n-arrivent-pas-a-vendre-793431

Vent de panique  :happy: chez les grandes fortunes françaises… A en croire les grands réseaux immobiliers de luxe, de plus en plus de riches propriétaires peinent à se défaire de leurs duplex et autres villas de rêve dans l’espoir de partir à l’étranger et d’échapper au tour de vis fiscal du gouvernement.

« En sept mois, les mandats de ventes des biens immobiliers à plus d’un million d’euros sont passés de 700 à 1200. Du jamais vu en trente ans de carrière ! », lâche Charles-Marie Jottras, président du réseau Féau. Même son de cloche chez Barnes, autre grande enseigne spécialiste dans le luxe, où l’on assure qu’un tiers des mises en vente de biens de plus de 3 millions d’euros a pour motivation l’exil fiscal.

Les pauvres ils vont devoir baisser leur prix... :'( O0

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Les salaires baissent dans l'OCDE et montent dans les BRICS

Les salaires ont baissé dans les pays développés l'an dernier, année de crise économique, alors qu'ils ont continué à grimper fortement dans les pays émergents, selon l'Organisation internationale du travail, qui dénonce le fait que le travail soit de moins en moins rémunérateur.

Les salaires ont baissé de 0,5% en 2011 dans les pays développés, alors qu'ils ont augmenté dans les pays émergents, tels qu'en Asie (+5%), selon le rapport 2012/2013 de l'évolution des salaires dans le monde publié vendredi 7 décembre par l'OIT.

Globalement, tous pays confondus, les salaires ont augmenté de 1,2% en 2011, à comparer avec +2,2% en 2010 et +3% en 2007.

La part des salaires dans la richesse ne cesse de diminuer

Parallèlement à cette croissance ralentie, l'OIT dénonce aussi le fait que "les salariés reçoivent une plus petite part du gâteau", en stigmatisant le fait que la part des salaires dans la richesse nationale ne cesse de diminuer, partout dans le monde.

"Pour le dire simplement, davantage du gâteau national est allé aux profits et moins aux salariés", ajoutent les auteurs de ce rapport, publié tous les deux ans.

Même en Chine, où les salaires ont été multipliés par trois en dix ans, la part du PIB qui revient aux salariés a baissé.

Dans les pays développés, la part des salaires dans le revenu national est tombée de 75% dans les années 70 à 65% ces dernières années.

Dans un groupe de 16 pays émergents et en développement, cette part a aussi diminué, passant de 62% du PIB au début des années 1990 à 58% dans les dernières années.

La productivité augmente plus vite que les salaires

En conséquence, l'OIT relève que le risque de troubles sociaux augmente, du fait du mécontentement populaire.

Pour l'OIT, il est essentiel que les salaires augmentent sur le même rythme que la productivité. "C'est une question d'équité et de croissance économique durable".

Or, les derniers chiffres montrent que la productivité a augmenté beaucoup plus vite que les salaires dans le monde.

Dans les pays développés, la productivité du travail a augmenté deux fois plus vite que les salaires depuis 1999. Exception notable, la Grèce, où les salaires augmentaient plus vite que la productivité avant la crise. Depuis, la crise de 2009, les salaires ont chuté de 15% durant les années 2010 et en 2011, dans ce pays.

Aux Etats-Unis, la productivité horaire du travail a augmenté de 85% depuis 1980, alors que les salaires n'ont augmenté que de 35%.

En Allemagne, la productivité a augmenté de 25% environ depuis 20 ans, alors que les salaires sont restés stables.

"Sur le plan social et politique, on ne peut qu'en déduire que les salariés et leurs familles ne reçoivent pas la juste part qu'ils méritent", a déclaré Guy Ryder.

L'OIT en faveur des salaires minimum

Enfin, l'OIT lance un appel dans ce rapport à la fixation de salaires minima, une mesure indispensable pour enrayer la pauvreté au travail.

"Les salaires minimaux contribuent à protéger les salariés faiblement rémunérés et à prévenir une chute de leur pouvoir d'achat", a déclaré Guy Ryder.

Selon ce rapport, "des centaines de millions de salariés dans les pays en développement gagnent moins de 2 dollars par jour. Aux Etats-Unis, les travailleurs pauvres représentent 7% de la population salariée, et en Europe, 8%.

Le rapport rappelle encore les différences "considérables" de niveaux de salaire d'un pays à l'autre. Aux Philippines, un ouvrier touche 1,40 dollar de l'heure, contre environ 5,50 dollars au Brésil, 13 dollars en Grèce, 23,30 dollars aux Etats-Unis et presque 35 dollars au Danemark.

En Grèce, le salaire minimum a été amputé de 22%, à la demande des créanciers publics pour débloquer les fonds de sauvetage.

(Avec AFP)

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États-Unis: le chômage baisse pour de mauvaises raisons

Par Pierre-Yves Dugua Mis à jour le 07/12/2012 à 16:25

Le taux de chômage américain est tombé à 7,7% en novembre, son plus bas niveau depuis quatre ans. Une performance largement due au découragement des demandeurs d'emploi.

Le taux de chômage aux États-Unis est retombé au plus bas depuis trois ans. Mais ce recul à 7,7% en novembre, après 7,9% en octobre est largement dû à un découragement des demandeurs d'emploi. Pour autant, l'économie américaine a créé 146.000 emplois nouveaux le mois dernier, selon la première estimation du département du Travail.

La nouvelle reste positive, en particulier au regard de la dégradation marquée de l'emploi en Europe. Elle explique la retombée initiale de l'euro par rapport au dollar, à moins de 1,29 sur les marchés américains. Les économistes n'avaient anticipé qu'un gain net de l'ordre de 90.000 postes.

Outre le découragement des chômeurs, qui fait reculer à nouveau le taux de participation à la population active, la déception vient de la révision défavorable des chiffres d'octobre et de septembre. Contrairement aux estimations précédentes, 49.000 emplois de moins ont été créés au cours de ces deux mois qui ont précédé les élections présidentielles et législatives.

L'ouragan Sandy sans effet

On redoutait l'impact de l'ouragan Sandy sur ces chiffres de l'emploi. Les responsables du département du Travail ont conclu au contraire que la catastrophe qui a privé d'électricité quelque 8 millions de personnes et d'entreprises fin octobre et début novembre «n'a pas eu un effet substantiel sur l'estimation nationale de l'emploi et du chômage».

Comme d'habitude, la quasi-totalité des emplois crées sont issus du secteur privé. Le nombre d'emplois temporaires continue de grimper, ce qui aux yeux de certains est un signe d'hésitation des entreprises à embaucher durablement du fait de l'incertitude sur la nature des hausses d'impôts en discussion à Washington.

Ces chiffres ne semblent pas de nature à changer la politique de la Réserve fédérale. Faute de résolution du différend entre républicains et démocrates à propos des moyens de réduire à moyen terme le déficit budgétaire, le risque de réductions automatiques de dépenses et de hausses automatiques d'impôts dès le 1er janvier pousse la Fed à l'attentisme.

Le comité de politique monétaire de la Fed se réunit la semaine prochaine. Ben Bernanke devrait prolonger de plusieurs mois le programme de rachats d'obligations du Trésor, ou d'obligations gagées sur des créances immobilières, censés faire baisser les taux d'intérêt à long terme.

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Il se pourrait bien que le protectionnisme se développe fortement en 2013, va falloir préparer des stocks de peau de banane.

avec quelques stats à lire et une vidéo à voir. c'est intéressant.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/2013-l-annee-de-la-guerre-economique_363209.html

La France s'en prend à ses concurrents...

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tout en étant la cible de leurs attaques

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La conclusion de l'article :

Dans cette course sans fin et suicidaire au moins-disant fiscal et social, et sur fond de disette budgétaire, les mécanismes de la solidarité nationale, les fondations de nos vieilles nations, sont menacés. Comment expliquer autrement les tentations sécessionnistes et indépendantistes des régions - riches - comme la Catalogne ou la Flandre, lassées des transferts fiscaux massifs vers d'autres territoires moins bien lotis ? "Une page se tourne, celle de la solidarité nationale implicite et de l'égalité territoriale", analyse très justement Laurent Davezies dans La crise qui vient.

A en écouter certains, le coût du travail est toujours trop haut, les prestations sociales toujours trop élevées, la durée du travail toujours trop courte, la retraite prise toujours trop tôt, etc. Aussi, je propose qu'on tire un trait sur 2000 ans de progrès social durement acquis et qu'on rétablisse illico l'esclavage de masse. Quoiqu'un esclave ça mange encore quand même.. ça coûte cher. Il faudrait trouver une solution...

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Aussi, je propose qu'on tire un trait sur 2000 ans de progrès social durement acquis et qu'on rétablisse illico l'esclavage de masse. Quoiqu'un esclave ça mange encore quand même.. ça coûte cher. Il faudrait trouver une solution...

Le problème de l'esclave c'est que quand il meurt cela constitue une perte de capital pour le maître. Pour tous les boulots dangereux ou qui réduisent la durée de vie trop vite, mieux vaut des clandestins payés au lance-pierre. Ca peut paraître cynique, mais un tel calcul économique fut quelquefois réalisé par les maîtres en sociétés esclavagistes. Par exemple, au Brésil, on préférait faire abattre les arbres par des immigrés italiens ou espagnols que par les esclaves, car le risque étant trop grand de voir ceux-là mourir à la tâche.
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Il se pourrait bien que le protectionnisme se développe fortement en 2013, va falloir préparer des stocks de peau de banane.

Voilà on flirte avec les limites de la "mondialisation", ca devait arriver à un moment ou un autre.

Parce que on est dans une appréhension de la pénurie : matières premières, capital, devises (or)..etc

On se réveille, et ceux qui se réveillent avant les autres auront logiquement un train d'avance sur les autres...simple.

Le protectionnisme à l’échelle nationale c'est bidon, faudrait raisonner à une échelle européenne ou au moins zone EUR. 

A en écouter certains, le coût du travail est toujours trop haut, les prestations sociales toujours trop élevées, la durée du travail toujours trop courte, la retraite prise toujours trop tôt, etc. Aussi, je propose qu'on tire un trait sur 2000 ans de progrès social durement acquis et qu'on rétablisse illico l'esclavage de masse. Quoiqu'un esclave ça mange encore quand même.. ça coûte cher. Il faudrait trouver une solution...

C'est pas le bon biais, mais on ne peut souffrir la comparaison, alors tirer un trait sur les avantages "acquis" sociaux, c'est pas une fin en soi! mais ajuster on n'y échappera pas, parce que on est les meilleurs lotis et que le principe inhérent à la mondialisation, c'est celui du transfert de richesses du nord vers le sud.

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A en écouter certains, le coût du travail est toujours trop haut, les prestations sociales toujours trop élevées, la durée du travail toujours trop courte, la retraite prise toujours trop tôt, etc. Aussi, je propose qu'on tire un trait sur 2000 ans de progrès social durement acquis ...

Obliger les gens à partir en retraite à 55 ans, sans avoir les moyens de vivre décemment et en étant socialement déconnectés, il est ou le progrès ?

ça c'est bien un truc de certains pour se regarder le nombril et se dire : quel beau pays la France avec ses "avancées sociales" ! on a vraiment bien travaillé ...

La France s'en prend à ses concurrents...

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tout en étant la cible de leurs attaques

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ça serait bien de mettre la légende associée avec les graphiques.

D'autant que quand on regarde de plus près ce que ces graphiques représentent, on déchante très vite ...

Le plus intéressant (et beaucoup plus compliqué) serait d'avoir des graphiques montrant nos vrais concurrents sur :

1 - les marchés que l'on cible à l'export et où l'on est concurrencé (et là, on tombe sur l'Allemagne, la Corée du Sud, les USA, ...)

2 - les marché nationaux que l'on se fait bouffer par des importations (et là, on a plutôt Chine, Inde, Indonésie, ...)

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Citation

Dans cette course sans fin et suicidaire au moins-disant fiscal et social, et sur fond de disette budgétaire, les mécanismes de la solidarité nationale, les fondations de nos vieilles nations, sont menacés. Comment expliquer autrement les tentations sécessionnistes et indépendantistes des régions - riches - comme la Catalogne ou la Flandre, lassées des transferts fiscaux massifs vers d'autres territoires moins bien lotis ? "Une page se tourne, celle de la solidarité nationale implicite et de l'égalité territoriale", analyse très justement Laurent Davezies dans La crise qui vient.

Ah les raccourcis journalistiques... "C'est sans précédent..." "C'est infini..." "C'est sans fin..." "On n'a jamais vu ça..." :lol: En fait le moins-disant fiscal et social a une fin. C'est quand l'économie du  Sud a suffisamment acquis de capacités pour payer ses employés assez cher pour que sa compétitivité vis-à-vis de nous soit devenu faible vu le coût du transport. Pas besoin qu'ils les payent autant que nous en fait. Le mouvement a déjà commencé avec les hausses de salaires en Chine et ailleurs. Mais ça fait tellement mieux vendre de dire "sans fin"...

Ceci dit si l'Europe était un peu moins naïve sur les règles de la concurrence ce serait pas plus mal aussi hein!  =|

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voir page 2 de l'article

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/2013-l-annee-de-la-guerre-economique_363209.html?p=2

Les mesures les plus prisées

Nombre de dispositions prises en moyenne par an dans le monde depuis quatre ans

Aides d'Etat                        93

Lois antidumping                        91

Droits de douane additionnels 46

Nouvelles barrières à l'entrée 32

Quotas d'exportation                23

Les dix pays qui se protègent le plus...

Nombre de mesures prises par an en moyenne depuis novembre 2008

Russie        44

Argentine        38

Inde                21

Royaume-Uni 18

Allemagne        17

Brésil                17

France        16

Chine                15

Italie                15

Biélorussie        15

... et ceux qui sont visés par leurs décisions

Nombre de mesures prises par an en moyenne depuis novembre 2008

Chine              168

Etats-Unis      130

Allemagne      115

France      103

Italie              102

Royaume-Uni 96

Japon                90

Pays-Bas        90

Espagne        89

Corée du Sud 87

Ces pays qui manient l'arme de la dévaluation

Evolution du taux de change par rapport à l'heure depuis 2002

Peso argentin - 84,8%

Dong vietnamien - 49,3%

Peso mexicain - 46,3%

Rand sud-africain - 37,4%

Roupie indienne - 37,2%

Rouble russe - 33,8%

Real brésilien - 30,4%

Dollar américain - 27,6%

Roupie indonésienne - 27,3%

Livre britannique - 22,3%

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L'UE est à la base une Europe de marchands et de négociants, dont les fondements sont né en Belgique et aux Pays Bas. L'Europe, sa philosophie, son essence ce sont les port d'Anvers et de Rotterdam, les places financières, mais pas les bassins industriels

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Ya un guignol qui revient sur la scène.. :'(

http://www.lefigaro.fr/international/2012/12/08/01003-20121208ARTFIG00532-lache-par-berlusconi-monti-va-remettre-sa-demission.php

Le président du Conseil italien a l'intention de présenter sa démission «irrévocable» après le vote de la loi de stabilité budgétaire. Silvio Berlusconi sera candidat aux prochaines législatives.

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La conclusion de l'article :

A en écouter certains, le coût du travail est toujours trop haut, les prestations sociales toujours trop élevées, la durée du travail toujours trop courte, la retraite prise toujours trop tôt, etc. Aussi, je propose qu'on tire un trait sur 2000 ans de progrès social durement acquis et qu'on rétablisse illico l'esclavage de masse. Quoiqu'un esclave ça mange encore quand même.. ça coûte cher. Il faudrait trouver une solution...

On fustige fréquemment le cout du travail mais beaucoup plus rarement le cout du capital.

J'aime bien les graphiques sur le temps long pour voir clairement les mensonges de nos apprentis sorciers sur une maximisation des profits et une baisse des salaires qui serait indispensable pour l'emploi.

Image IPB SNF=Sociétés Non Financieres.

http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/12/04/le-capitalisme-de-dividendes-lettre-a-keynes-et-des-super-documents-sur-la-dette-publique/

Image IPB

Quand la croissance est de plus en plus basse mais que les dividendes continuent à augmenter, ou même, restent au même niveau. comment peut on appeler ça ? Un pillage?

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Double catastrophe / (je ne parle pas de la moumoute tartinée au Pento), d'abord l'Italie avec Berlusconi est perdue, les taux d'intérêt vont monter (enfin, logiquement) et en conséquence, les taux Français vont rester bas, voire encore baisser : ce qui va encourager Hollande dans son immobilisme criminel. La France prend 50 000 Chômeurs de plus chaque jour.

Le changement c'est maintenant ? Non, encore une minute monsieur le Bourreau.

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@Docteur (Who?)

Je trouve étrange ce raisonnement. La monnaie est effectivement "l'image" de la richesse qui est derrière et c'est la mission des banques centrale de nos jours que "l'image" soit disons, "stable" vis à vis de cette richesse. La monnaie est un outil pour fluidifier l'économie (ce n'est pas le carburant mais plutôt l'huile du moteur) mais le problème vient de la gestion de cette masse de monnaie. Pas assez le moteur grippe, trop et c'est la surchauffe (bulle, inflation etc...

Comment déterminer la masse idéal de monnaie ? c'est la grand question... En théorie les banques centrales essaient de faire de sorte que la masse augmente parallèlement au PIB.

Je remarque beaucoup de gens ont un problème avec le coté immatérielle de la monnaie, ils pensent que quand on prête de l'argent on "invente" de l'argent, que cela coute rien en gros que le prêteur est un salaud, feignant qui "exploite" l'emprunteur...

Ce que dénonce Docteur, il me semble, c'est la décorellation entre la quantité d'emprunt générés par les banque et leur solvabilité. Ce découplage est tel qu'un faible non-recouvrement peut menacer la banque ce qui, en conséquence, menace tout les agents qui sont à son contact.

C'est la cause seconde de la crise. Des outils ont été fabriqués pour donner l'accès au crédit à des agents insolvables. C'est une terminaison de l'état providence. De plus, les grandes banques empochaient les bénéfices et demandaient l'intervention de l'état (lire l'argent du contribuable donc nous) pour combler leur pertes. C'est le "too big to fall" qui s'applique.

Au lieu de laisser les banques faire faillite, on fait du deficites pour les renflouer.

Voilà pourquoi Docteur pense que cela ne coûte rien au prêteur. En plus, cela lui rapporte gros et sans risque.

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Lorsque l'on s'intéresse aux mécanismes de la ségrégation urbaine, ce n'est pas tout à fait vrai. Un pauvre, ça habite une maison de pauvres. Et une maison de pauvres, ça fait mauvais genre dans un paysage de maisons de riches. Pour ceux qui sont portés sur la valeur immobilière de leur bien, c'est mauvais d'avoir une maison de pauvres dans l'entourage. Ensuite, une maison de pauvres, ça suppose un foyer qui ne contribuera pas à la même hauteur, en valeur absolue, à l'effort fiscal local. Résultat : on a plein de municipalités périurbaines qui font tout pour empêcher à travers des réglementations d'urbanisme ou des lois paysages la possibilité d'un habitat pour pauvres. Il ne faut pas croire que seul le comportement des "cas-soce" est répulsif. Non, il y a bien d'autres éléments qui font que l'on ségrège socialement l'espace.

Sauf que le gouvernement pourvoi au manque à gagner fiscal. Il est plus intéressant pour des maires d'avoir des pauvres que des riches.
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Et c'est quand qu'elle démissionne elle ?

Parce que la, dire cela : c'est alors avouer aussi, que madame nous a fait perdre des années de crise pour rien ... Merci !

Euuuuhhhh!

Je crois qu'elle est plébiscitée dans son parti avec un score soviétique.

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Pour bien comprendre ce qui se passe:

Mon attention a récemment été attirée par un excellent article du Financial Times qui s’est occupé à faire le parallèle entre des données démographiques et le comportement des marchés. Comme on le verra, l’analyse produite est d’ailleurs corroborée par quelques autres articles au sujet connexe.

Dans son article, Norma Cohen établit une intéressante corrélation entre le Price-Earning Ratio (PER) du marché des actions anglais (FTSE) et le pourcentage de population anglaise âgée de 35 à 54 ans. Pour rappel, le PER est le rapport du cours ou de la valeur d’une action au bénéfice par action d’une entreprise. En mettant en face la moyenne (lissée) de ce PER boursier et cette proportion de population « travailleuse », le graphique donne ceci :

En substance, la journaliste note avec cette corrélation que si les années 80 et 90 virent les performances boursières régulièrement augmenter, cela a probablement plus à voir avec la démographie qu’avec la bonne étoile des traders de Wall Street, la mondialisation, une dérégulation plus fantasmée que réelle ou l’augmentation des gains de productivité. En substance, la croissance du marché des actions observée de 1982 à 1999 correspond à l’arrivée à l’âge productif des adultes issus du baby-boom d’après-guerre, adultes qui ont progressivement investi de plus en plus ces domaines afin de faire fructifier au maximum leur épargne.

Si cette analyse est correcte, elle a une conséquence immédiate évidente : les pays occidentaux ont à présent un profil démographique complètement différent de celui des années 50, et compte tenu des tendances au vieillissement de leurs populations et de l’augmentation de l’espérance de vie, les croissances des marchés boursiers ont de forte probabilité de ne pas se reproduire avant au moins une génération, voire pas du tout dans certains cas. En effet, comme la population vieillit, la part de population qui épargne, correspondant à cette population qui travaille et gagne plus qu’elle ne dépense, par définition, diminue nettement par rapport à la population qui « désépargne », autrement dit celle qui sort ses investissements boursiers pour vivre sa retraite.

En outre, les populations qui s’approchent de l’âge de la retraite tendent à favoriser grandement les investissements les moins risqués (comme les bons d’état, typiquement, ou les assurances vie en monnaies), au contraire des populations jeunes qui ont un intérêt majeur à augmenter leur profil de risque dans l’espoir d’un retour sur investissement plus important (logiquement, si le risque est plus fort, le temps pour corriger la trajectoire est plus important aussi). Mécaniquement donc, les banques et assurances déplacent progressivement leurs efforts à l’endroit où se trouve majoritairement sa clientèle, c’est-à-dire … les investissements moins risqués.

Évidemment, ce changement démographique profond provoque aussi d’autres effets, comme celui déjà ressenti en France avec le système de retraite par répartition : de moins en moins d’actifs cotisent pour de plus de plus de retraités. Et ce qu’on voit sur les courbes anglaises semble aussi vrai sur les courbes américaines (juste en dessous). Quant aux perspectives pour le Japon, par exemple, elles semblent définitivement pencher du mauvais côté de la balance lorsqu’on prend connaissance de ces pyramides des âges :

Par curiosité, j’ai effectué un petit graphique avec les données PER du CAC40 sur la période disponible (depuis 2001, chiffres Bloomberg et merci à RL, un lecteur) en y faisant figurer le pourcentage de population française entre 35 et 54 ans (chiffres INSEE). Là encore, la tendance générale est assez claire et pas vraiment à la croissance :

Évidemment, sur une courte période, on aura beau jeu pour savoir si le PER suit le ratio démographique ou le contraire, mais les graphiques réalisés pour l’Angleterre et les USA tendent à corroborer une assez bonne corrélation entre les deux courbes. Et comme expliqué plus haut, c’est logique : au fur et à mesure que la population vieillit, le nombre d’épargnants qui investissent dans la bourse devient plus faible. Mark Speigel, un économiste de la Fed à San Francisco, explique d’ailleurs que les recherches menées sur ces aspects, si elles ne permettent pas de conclure qu’une population vieillisante entraîne un marché boursier moins vigoureux, elles permettent en tout cas de montrer une forte corrélation, et observe que cette corrélation existe depuis pas mal de temps déjà. Et si l’on poursuit les tendances en tenant compte de l’évolution démographique relativement prévisible, les PER observés actuellement sont encore trop généreux et descendront encore.

Là où les choses deviennent particulièrement préoccupantes, c’est lorsqu’on ajoute cette tendance naturelle du vieillissement de la population aux politiques économiques pour le moins confuses des Etats en matière de monnaie et de dépenses. La nervosité des investisseurs est alors amplifiée, et la fuite des capitaux hors des marchés boursiers vers les investissements jugés plus sûrs, comme par exemple les bons du trésor, affaiblit encore l’attrait de la bourse. Et paradoxalement comme l’explique la vidéo suivante, cette ruée vers les bons du trésor, dont les taux sont bien trop bas puisqu’inférieurs à l’inflation, nourrit ainsi une bulle qui pourrait bien signer l’appauvrissement de toute une génération.

D’un autre côté, il faut comprendre que le vieillissement de la population, couplé à la disparition d’un mode d’investissement de plus en plus orienté vers le court terme, explique assez bien la relative panne actuelle du moteur de l’innovation observé dans la plupart des sociétés occidentales (décrit dans ce billet pour les USA). Redémarrer ce moteur-là nécessitera, de la part des états et des politiciens, un changement assez profond de mentalité nécessitant pour ces derniers de s’inscrire sur des tendances longues, plus longues que leurs mandats… Le défi est de taille.

Comme beaucoup d’observateurs l’ont déjà noté, les années que nous vivons actuellement sont des années de profonds changements, charnières : l’espérance de vie étant maintenant importante après 60 ans, les modes d’épargne, de consommation ou d’investissement sont en train de se modifier de façon profonde et durable. Les marchés boursiers s’y adapteront, parce que c’est dans leurs habitudes. Les entreprises et leurs patrons aussi, parce qu’ils n’en auront pas le choix. Et pour ma part, j’observerai avec attention la façon dont les politiciens et les états avec eux s’adapteront à la nouvelle donne. S’ils le peuvent.

Et s’ils ne le peuvent pas...

Allez au lien pour voir les graphiques et arguments fondants l'article:

http://h16free.com/2012/12/07/19101-rendements-boursiers-et-vieillissement-de-population

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Et il y a ceci aussi:

Il y a quelques temps, The Economist déclenchait la polémique en consacrant une de ses éditions au déni français. Depuis, le quotidien anglo-saxon a ajouté une autre polémique à celle du déni, et les Français ont donc déjà oublié le précédent constat pourtant dressé avec lucidité : le pays refuse de se réformer. Mais pourquoi donc ?

Du reste, il ne faut pas croire que tout le monde, dans le pays, reste définitivement coincé sur ce refus catégorique de diagnostiquer les problèmes et, une fois le diagnostic posé, de tenter d’y apporter une solution. Régulièrement, des patrons d’entreprises voire des politiciens (eh oui !) émettent un avis qui vient corroborer celui des étrangers, fussent-ils de la perfide Albion.

Contrepoints a récemment fait l’écho de ceux d’Alain Lambert (concernant par exemple le SMIC ou la dépense publique). On tombe parfois sur des discours lucides dans la presse mainstream, comme récemment ceux de Denis Kessler, patron de Scor, dans une interview au Point. Il déclare ainsi :

Nous avons l’art de retarder l’analyse d’un problème – le diagnostic – puis de retarder la mise en oeuvre des solutions – la thérapeutique. Pas étonnant si cette procrastination généralisée conduit la France à être le pays qui a mis en place le plus grand nombre de plans d’urgence.

L’entretien qu’il a accordé au magazine mérite d’être lu puisqu’il dresse, là encore, le même constat d’une France recroquevillée sur ses certitudes et sur une volonté farouche, obstinée et pour tout dire létale de ne surtout pas faire la moindre réforme en profondeur.

Tout, dans ce pays, doit procéder de deux façons : soit les politiciens bricolent et amendent par petites touches et ajustements microscopiques pour ne froisser personne. Soit, une fois que l’accumulation d’urgences et de réformes nanométriques a conduit le pays à la catastrophe, le peuple distribue des coups de tatanes dans des culs bien trop longtemps vissés au pouvoir et cela se termine en révolutions plus ou moins citoyennes, rarement festives et parfois sanglantes.

Image IPB

La France semble condamnée à refuser les changements profonds, ou à ne se les administrer qu’avec une bonne poussée de fièvre douloureuse.

Plus précisément, tout se passe comme si ce déni répondait à un besoin des individus qui le pratiquent, à une véritable défense contre un environnement de plus en plus hostile à mesure que ce déni se mue en obstination. À bien l’observer, on se rend compte que cette obstination tient beaucoup d’un piège abscons. Pour rappel, le piège abscons s’observe à chaque fois qu’un individu ou un groupe d’individus reste sur une ligne de conduite dans laquelle il a préalablement investi (en argent, en temps, en énergie) et ceci, au détriment d’autres lignes de conduites dont un observateur extérieur peut clairement dire qu’elles sont plus avantageuses.

Dès lors, cette obstination bien française à vouloir croire, à tout prix, que — par exemple — les services publics actuels sont à la hauteur ou suffisamment bons s’explique en bonne part par les montagnes d’investissements qui y furent faits depuis plusieurs décennies ; mieux, on comprend pourquoi tant d’individus, de politiciens et de groupes organisés (syndicats, entre autres) répètent inlassablement l’antienne d’une nécessité d’y augmenter encore les moyens (par de nouveaux investissements). Eh oui : pendant plus d’un demi-siècle, et donc trois générations, on a d’un côté répété qu’il fallait absolument un État fort, des investissements publics importants, et de l’autre, on a expliqué à qui voulait l’entendre que désengager l’État de tel ou tel domaine équivalait à un abandon, un renoncement, une catastrophe assurée, fermant ainsi toute possibilité de faire un bilan objectif et engageant chaque génération dans la voie suivie par la précédente, quand bien même les bénéfices retirés devenaient à l’évidence de plus en plus minces.

En effet, la mécanique d’un piège abscons se base sur le désir impérieux de cohérence interne de chaque individu ou de chaque groupe d’individu ; les êtres humains sont ainsi faits qu’ils aspirent à paraître, autant que possible, cohérents. Il n’y a guère que les pires raclures politiciennes qui s’assoient sur la cohérence de leurs discours dès lors que leur poste est en péril. Cette cohérence dans le temps est d’ailleurs un marqueur fiable de la qualité d’un homme politique : cela fait de lui quelqu’un de plus humain, même s’il peut se tromper obstinément. La girouette, à l’opposé, est l’exemple type de clown cynique qui, n’ayant aucune conviction propre, a largement renoncé à toute cohérence interne d’opinion politique et n’est là que pour son profit personnel (c’est là sa seule cohérence, bien évidemment inavouable).

Cette cohérence est à ce point recherchée parce qu’elle amène avec elle la crédibilité qui permet au politicien de faire passer ses idées. Or, admettre qu’il s’est trompé sur telle ou telle idée majeure, c’est admettre avoir été incohérent. Pire : c’est admettre que les investissements passés l’ont été pour rien (ce qui est un sophisme, comme le rappelle fort justement Rolf Dobelli dans un récent article). Et bien évidemment, si l’on travaille à l’échelle d’une nation toute entière, on n’aura pas de mal à imaginer l’énorme inertie déployée pour ne surtout pas voir que la collectivisation de pans entiers de l’économie n’aura pas amené le succès escompté et aura provoqué des séries de blocages de plus en plus forts, au point qu’actuellement, le bilan n’est pas seulement mitigé, il est carrément négatif dans des proportions difficiles à camoufler.

Par exemple, il est facile à démontrer économiquement que créer des emplois publics détruit de l’emploi privé, et que ceci entraîne l’économie d’un pays, lentement mais sûrement, à la ruine.

Pourtant, on continue vaille que vaille à vouloir faire embaucher des cohortes de populations par l’État. Mais, finalement, à l’aune de ce piège abscons et de l’explication attachée, c’est normal puisqu’y renoncer, c’est admettre que le rôle de l’État n’est pas positif, aveu que l’écrasante majorité des politiciens n’a jamais pu seulement envisager, et encore moins dire, précisément pour éviter de passer pour l’un de ces branleurs incohérents qui ne pourront pas renouveler leur mandat.

Il faut comprendre qu’admettre s’être trompé, et, in fine, admettre avoir été incohérent, cela demande un grand courage, une vaillance qui donne une ampleur, une épaisseur à celui qui comprend son erreur et s’amende. C’est de ce courage là, c’est de cette étoffe dont il faudra faire preuve pour sortir la France de son ornière. Malheureusement, je ne vois aucun politicien qui pourrait avoir ce cran-là actuellement.

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http://h16free.com/2012/12/09/18849-les-raisons-du-deni-francais

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