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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Il y a treeeeeees peu de transaction, beaucoup de ventes "forcées" par la fin des aides d'état, et des investisseurs qui essayent de se couvrir en investissant dans l'immo parce que c'est la seule chose qu'il leur inspire un tant soit peu confiance - le moins pire des investissement, faut bien mettre son cash quelques par pour par qu'il soit cannibalisé par l'inflation -.

Je quote Gally pour répondre à Tactac.

Cela fait bien 4 ou 5 ans que j'entends (mais que sur les forums) parler de cette bulle.

Mais enfin, quelle bulle immo ? Lorsque les taux étaient très bas, les gens achetaient pour habiter et après une petite correction (vers 2007 ou 2008 il me semble) les prix sont restés haut parce qu'il y a un manque de logement.

Comme le dit Gally, il y a peu de transaction, mais comme elles se font pas mal dans les super haut de gamme cela cache une situation plus que chancelante, car là, les prêts immobiliers, forcément, ne sont pas à la fête.

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Je quote Gally pour répondre à Tactac.

G4lly s'en sortait très bien tout seul pour me "répondre" ...  :lol:

Comme le dit Gally, il y a peu de transaction, mais comme elles se font pas mal dans les super haut de gamme cela cache une situation plus que chancelante, car là, les prêts immobiliers, forcément, ne sont pas à la fête.

Ce n'est ni ce que G4lly a dit ni ce que j'ai moi-même énoncé.

J'ai dit que partout au 2011-T3, les prix de l'immobilier ont augmenté. Pas seulement au centre de Paris ou des grandes villes, mais aussi en banlieu ou en province.

D'ailleurs sur le "super haut de gamme" comme tu dis, ça n'a jamais baissé. Mais je ne me réfère pas du tout à ces produits, achetés d'ailleurs en premier lieu par des étrangers ou effectivement des investisseurs.

La fin des aides gouvernementales et la montée des taux à prévoir (et déja commencée) peut expliquer que des investisseurs aient devancer le mouvement, mais quiand même ...

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Au T3 2011 les prix selon l'indice des prix des notaires, donc des vente effectivementréalisées, on plutot beaucoup moins monté que les trimestre précédent. Si ca monte encore un chouilla a Paris en Province c'est souvent une légere baisse ou au pire une stabilisation.

Tu as les source Friggit sur le prix de l'immo un résumé ici avec les source des courbes de Friggit http://www.zerodette.com/immobilier-courbes-friggit-decembre-2011/

Le site du CGEDD et les études de Friggit sur les l'immobilier sur longue série http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=138

Un point par trimestre sur cette courbe.

Image IPB

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E Leclerc tout à l'heure sur BFMTV a eu un discours très hétérodoxe. (Parce qu'aujourd'hui le simple keynésianisme est devenu une idée de dangereux extrémiste. Merci au matraquage néolibéral...)

Mais c'est bien beau d'être contre les diktats financiers et la pseudo-rigueur mais accepterait il tout ce que cela implique ?

Le protectionnisme (qui rend une politique de relance efficace) est interdit par Bruxelles, la limitation des mouvements de capitaux est interdit par Bruxelles, la dévaluation est combattue par la BCE et la planche à billets est interdite par l'euro.

Bref, c'est l'Europe qui nous bloque toutes les portes de sortie de crise classiques, ou qui sert de prétexte bien pratique aux politicards français pour imposer la ploutocratie façon XIXeme siecle. Comme l'endettement deviendra impossible à son tour il ne restera plus que la contraction toujours plus poussée de l'activité économique pour équilibrer les comptes de l'Etat et des entreprises. Comme dans les années 30 on ne sait pas ou ca va s'arreter.

Nous resteront en situation de chômage de masse et d'appauvrissement general de la population et seule une révolution politique, j'espere dans le calme, pourrait inverser la tendance. Donc c'est pas pour demain car la population ignore l'ampleur de l'arnaque dont ils sont victimes.

Desolé pour les âmes sensibles.

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Oui effectivement c'est alexandreVBCI qui a raison.

Je ne serais pas aussi affirmatif que cela. Surtout quand une réponse se fonde sur un argumentaire capté sur un site Internet de l'UE ou pour le moins europhile.

Ma réponse est développée ici:

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10659.msg584545#msg584545

C'est une lecture autre que les déclaration tronquées par le phantasme des grands ensembles.

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L'Algérie a décidé de ne plus payer la Sécurité Sociale française.

Selon les informations révélées par Europe 1, la sécurité sociale algérienne a accumulé une dette considérable en France : un pointage précis réalisé par les autorités françaises révèle que le montant de l’ardoise s’élève à 600 millions d’euros.

L’Algérie doit donc à la France 10% du déficit annuel de l’assurance maladie, qui s’élève à 6 milliards d’euros. Jusqu’ici, la règle était que les hôpitaux français et l’assurance maladie avancent les frais d’opérations des patients algériens. Une fois l’opération réalisée, celle-ci était refacturée à la sécurité sociale algérienne.

Mais l’Algérie ne rembourse pas ses dettes.

En l’absence de visa médical, certains Algériens viennent cependant en France avec un visa touristique. Ils se présentent alors aux urgences où, en France, on ne refuse personne. Après l’opération, nombreux sont ceux qui repartent sans régler la facture. De quoi expliquer aussi en partie la dette énorme de 600 millions d’euros.

http://www.europe1.fr/International/L-enorme-dette-de-la-secu-algerienne-900673/?google_editors_picks=true

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L’Algérie doit donc à la France 10% du déficit annuel de l’assurance maladie, qui s’élève à 6 milliards d’euros. Jusqu’ici, la règle était que les hôpitaux français et l’assurance maladie avancent les frais d’opérations des patients algériens. Une fois l’opération réalisée, celle-ci était refacturée à la sécurité sociale algérienne.

Mais l’Algérie ne rembourse pas ses dettes.

Celle là c'est la meilleure. Est-ce qu'ils expliquent au moins pour quelles raisons ils ne veulent pas rembourser leurs dettes ? Ce n'est certainement pas à cause d'un manque de liquidités...

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L'Algérie a décidé de ne plus payer la Sécurité Sociale française.

Selon les informations révélées par Europe 1, la sécurité sociale algérienne a accumulé une dette considérable en France : un pointage précis réalisé par les autorités françaises révèle que le montant de l’ardoise s’élève à 600 millions d’euros.

L’Algérie doit donc à la France 10% du déficit annuel de l’assurance maladie, qui s’élève à 6 milliards d’euros. Jusqu’ici, la règle était que les hôpitaux français et l’assurance maladie avancent les frais d’opérations des patients algériens. Une fois l’opération réalisée, celle-ci était refacturée à la sécurité sociale algérienne.

Mais l’Algérie ne rembourse pas ses dettes.

En l’absence de visa médical, certains Algériens viennent cependant en France avec un visa touristique. Ils se présentent alors aux urgences où, en France, on ne refuse personne. Après l’opération, nombreux sont ceux qui repartent sans régler la facture. De quoi expliquer aussi en partie la dette énorme de 600 millions d’euros.

http://www.europe1.fr/International/L-enorme-dette-de-la-secu-algerienne-900673/?google_editors_picks=true

Et dire que cette information doit en étonner plus d'un ici :rolleyes:

Une partie non négligeable du déficit français est dû à notre excès de générosité, et à notre culpabilité d'avoir été puissance coloniale ; ça nous fait renoncer à demander le remboursement de telles sommes auprès de nos anciennes colonies et autres "protectorats" ; résultat on y perd des milliards d'euros chaque année depuis plus de 30 ans.

Si quelqu'un s'amusait à faire le calcul détaillé de ce qu'on a ainsi perdu sur la période 1980-2010 je suis quasiment sûr qu'on s'apercevrait que ça représente au moins 10% du déficit public cumulé !

Et le pire c'est ce ça ne permet même pas d'enrayer notre déclin politico-diplomatique, ça n'entretien aucunement la pseudo "amitié" à laquelle on veut croire avec ces peuples, qui eux ne lèveront pas le petit doigt pour nous aider quand on sera dans la situation de la Grèce ...

Perso j'ai toujours pensé qu'en ce qui nous concerne la "crise financière" aggravée par notre déficit local était au moins autant due à un manque de recettes plutôt qu'à un excès des dépenses

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Il y a deux souci. Les accord bilatéraux de l'assurance maladie, pour les algériens venant se faire soigner officiellement en France, avec un visa spécifique et l'accord des deux partie. Ici l'assistance publique et autre organisme de santé font payer les soin a la CNAV qui se charge de recouvrer aupres de la caisse étrangere, sauf que la CNAS paye pas, résultat les établissement publique francais ont fini par arreter ce genre de prise en charge. Résultat les algériens qui voulait se faire soigner en France viennent avec un visa de tourisme et se présente aux urgences dans un état un peu avancé, on les soigne ... il repartent au bled et alors ni eux ni leur caisse n'honore la douloureuse. C'est cette deuxieme par qui explique le gros des 600 millions il me semble. Accessoirement le probleme se pose dans plusieurs pays francophone d'Europe, c'est pas typique a la France.

Reste que la dette tout cumulé représente "seulement" 10% du deficit annuel de l'assurance maladie ...

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Quand on arrive à réduire un deficite de 10%, c'est toujours intéressant.

Sauf que ca ne reduirait pas le déficit de 10% tous les an ... la le ferait seulement un an. Donc oui autant recouvrer cette dette, néammoins faut pas en attendre de miracle vis a vis des compte de l'assurance maladie.

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Si on regarde l'explication de S&P ils ne font que révéler ce que les createurs de l'euro ont gravement negligé. C'est la balance commerciale de la France qui nous vaut cette degradation et non pas simplement la dette publique.

S&P:

Tous les pays se concentrent essentiellement sur des remèdes budgétaires en réduisant leurs déficits excessifs, en particulier dans les pays périphériques, mais la crise de la zone euro s'explique surtout par un écart de compétitivité qui n'a cessé de se creuser entre certains pays européens depuis le lancement de la monnaie unique.

«Si il y avait eu une règle d'or budgétaire dans les pays auparavant, il n'est pas certain que la crise aurait été évitée», explique Moritz Kraemer. «Pour preuve, avant 2007, les Allemands avaient un déficit budgétaire bien plus élevé que les Espagnols, qui étaient presque à l'équilibre»

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/14/04016-20120114ARTFIG00445-sampp-s-explique-la-reponse-a-la-crise-n-est-pas-la-bonne.php

Il faut briser d'urgence ce "couple franco allemand" qui va nous ruiner pour de bon et nous unir plutôt avec les latins qui ont à peu près les même intérêts que nous. Les allemands peuvent bien claquer la porte de l'euro ce sera une excellente nouvelle.

Voila, sur ce, je vais chercher mes 500 signatures.

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Si on regarde l'explication de S&P ils ne font que révéler ce que les createurs de l'euro ont gravement negligé. C'est la balance commerciale de la France qui nous vaut cette degradation et non pas simplement la dette publique.

S&P:

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/14/04016-20120114ARTFIG00445-sampp-s-explique-la-reponse-a-la-crise-n-est-pas-la-bonne.php

Il faut briser d'urgence ce "couple franco allemand" qui va nous ruiner pour de bon et nous unir plutôt avec les latins qui ont à peu près les même intérêts que nous. Les allemands peuvent bien claquer la porte de l'euro ce sera une excellente nouvelle.

Voila, sur ce, je vais chercher mes 500 signatures.

Y a deja des candidats sur cette ligne quand meme, mais ils le disent pas aussi sechement que toi il faut l'avouer, tu vas les diluer avec ta candidature.

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... L'essentiel de nos échange se fait en eurozone http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08467 ou dans des pays d'Europe a monnaie forte.

Ici les principaux excédent et déficit http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08456

Ici la structure de la balance commerciale http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&id=232

On est déficitaire avec tous nos voisins Européens! C'est pas une histoire d'euro!!! c'est parce que ce qu'on produit ne plait pas, ou pas assez, est mal fichu ou mal vendu, que l'image des produit français n'est pas bonne, ou qu'il sont trop cher etc.

Alors effectivement si on dévalue par deux ... et qu'on vend des bidule deux fois moins cher on va en trouver des clients a nos produits, mais ça ne fera pas pour autant des produit attractif hors prix, et donc ça ne durera que le temps que les autres s'aligne sur notre dévaluation.

Donc l'euros moins cher pourquoi pas ... mais il ne faut pas en attendre des miracle, pas plus qu'avec l'augmentation de TVA etc. tant que nos produits et nos services ne seront pas plus attractifs hors prix.

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... L'essentiel de nos échange se fait en eurozone http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08467 ou dans des pays d'Europe a monnaie forte.

Ici les principaux excédent et déficit http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08456

Ici la structure de la balance commerciale http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&id=232

On est déficitaire avec tous nos voisins Européens! C'est pas une histoire d'euro!!! c'est parce que ce qu'on produit ne plait pas, ou pas assez, est mal fichu ou mal vendu, que l'image des produit français n'est pas bonne, ou qu'il sont trop cher etc.

Alors effectivement si on dévalue par deux ... et qu'on vend des bidule deux fois moins cher on va en trouver des clients a nos produits, mais ça ne fera pas pour autant des produit attractif hors prix, et donc ça ne durera que le temps que les autres s'aligne sur notre dévaluation.

Donc l'euros moins cher pourquoi pas ... mais il ne faut pas en attendre des miracle, pas plus qu'avec l'augmentation de TVA etc. tant que nos produits et nos services ne seront pas plus attractifs hors prix.

Je desapprouve, c'est une histoire d'Euro maintenant. Que ça l'ai été a la base ou pas c'est pas important. Le passé il ne bougera pas sauf dans son interprétation.

La question c'est est ce qu'aujourd'hui avec l'Euro on peut faire les mutations et les choix stratégiques qui aurait du être fait il y a 10-20-30 ans et est-ce que ça va nous tuer de faire les deux en même temps.

Et puis ses rapport ils prennent en compte le ratio monnaie\cout du travail en local et autre particularité (système social et autre ..)? Parce que c'est pas parce que tu as la même monnaie que tu produis au même prix a qualité egale. Sinon y aurait pas de délocalisation intra-européenne vers l'est ...

Regarder juste le deficit commercial c'est pas specialement tres indicatif de ce qui se passe.

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Il n'ya pas que les exportations qui sont affectées par une devaluation. C'est aussi que les importations deviendront plus chères. Mais l'important c'est de ne pas avoir la même monnaie que l'Allemagne qui constitue das grosse deficit commercial. Plus on achetera de produits allemands plus ces produits deviendront cher grace au change flottant.

Apres il n'y a pas que la monnaie je sais mais il s'agit d'une urgence.... Rien n'empeche ensuite d'agir pour ameliorer notre industrie par l'education revalorisant le technique, le manuel etc...

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http://alternatives-economiques.fr/blogs/lechevalier/2011/02/16/la-perte-de-competitivite-de-la-france-par-rapport-a-l%E2%80%99allemagne-une-affaire-de-couts-du-travail-i-la-singularite-de-l%E2%80%99allemagne-reunifiee/

... Au total, les salariés de l’industrie étaient aussi productifs dans les deux pays avant la crise, et même un peu plus productifs en France dans la seule industrie manufacturière. Ce n’est donc pas là qu’il faut chercher la clé du succès allemand à l’export. La crise mondiale a depuis bouleversé la donne. Les politiques de rétention de la main d’œuvre menée par l’industrie allemande pour résister à la chute de la production ont fait, transitoirement, chuté la productivité de plus de 20% en 2009, ce qui a fait bondir le coût salarial unitaire.

La singularité allemande, et non pas française, tient bien à l’évolution du coût salarial. Après une forte hausse consécutive à la réunification, le coût réel du travail par salarié avait en 2005 un niveau inférieur à celui de … 1995 et même la reprise de la croissance entre 2005 et 2007 a accéléré cette évolution par la conjonction d’une faible augmentation des coûts nominaux (2% par an) et d’une forte augmentation de la valeur ajoutée en volume (le déflateur). En conséquence le coût salarial unitaire réel, qui avait fortement augmenté au début des années 1990 a rejoint ce niveau initial en 2000, et il n’a cessé de baisser jusqu’en 2008, à un rythme sans équivalent dans l’UE ; cette évolution s’étant accélérée à partir de 2002. En conséquence, la part des rémunérations salariales dans la valeur ajoutée brute de l’industrie (dont l’inverse est la part des profits bruts des entreprises) a perdu 11 points sur la seule période 2000-2007 ! Exprimés en monnaie constante et par heure travaillée, les salaires nets se situaient en 2008 à peu près au même niveau que celui qu’ils atteignaient dans les Länder de l’ancienne RFA au moment de la réunification.[4]

Résultats : alors que les coûts horaires du travail dans l’industrie manufacturière étaient encore de 10% supérieurs en l’an 2000 en Allemagne (27,60 euros contre 25 en France), ils étaient d’un niveau légèrement inférieur en 2008 (32,5 euros contre 32,9). Là encore, la hausse a été en France proche de la moyenne de la zone euro alors qu’elle a été sensiblement inférieure en Allemagne. La Belgique, le Danemark et la Suède avaient, en 2008, les coûts les plus élevés (entre 35 et 36 euros de l’heure), devant la France et l’Allemagne, contre une moyenne de 29,2 dans la zone euro, tirée vers le bas par l’Italie (23,6), l’Espagne (19,2), la Grèce (18,9) ou le Portugal (9,5) - une hiérarchie des coûts horaires indépendante des performances à l’exportation. Il faut noter en complément que l’Allemagne a pour particularité d’avoir le différentiel de salaires entre l’industrie et les services le plus prononcé parmi les Etats membres de l’UE. En conséquence, le coût moyen horaire du travail dans le secteur privé y est plus bas (28,5 euros), soit à peine supérieur à la moyenne de l’Union Economique et Monétaire (27 euros et 32 en France). Comme les durées moyennes (mais non le partage) du travail sur l’année sont très proches dans les deux pays, un salarié français dispose désormais « en moyenne » d’un revenu salarial un peu supérieur à celui d’un salarié allemand. Est-ce là la clef d’explication du succès de l’économie allemande à l’export ?

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Hierarchical, or Managerial, Capitalism

John Kay endorses in a Financial Times column ("Business leaders of today are not capitalists") an analysis of contemporary “capitalism” that I developed in “The Second Twentieth Century: Decline of Hierarchies and the Future of Nations” (Hoover Press, 2006) and extended in an article in the French review “Commentaire” (“La crise des capitalismes hiérarchiques”, Hiver 2006-2007).

While in XIXth century capitalism “the economic and political power of business leaders derived from their ownership of capital and the control that ownership gave them over the means of prouction and exchange”, “the business leaders of today are not capitalists in the sense in which Arkwright and Rockefeller were capitalists. Modern titans derive their authority and influence from their position in a hierarchy, not their ownership of capital. They have obtained these positions through their skills in organizational politics, in the traditional ways bishops and generals acquired positions in an ecclesiastical or military hierarchy”.

What Kay does not mention however is that they often got their position through progress in the political system, and thanks to the support of the state hierarchy.

This system is still capitalist in the sense that managers need the consent of shareholders, even if it is only formal. But it is more accurately described as “managerial” (the power is detained by salaried managers), hierarchical, and corporatist (there is a deep collusion between political managers and business managers).

What Kay does not mention either is that, as I explain in my analysis, the extent of hierarchies in society is governed by the abundance or scarcity of information. As explained by Ronald Coase a long time ago, productive hierarchies (business firms) exist in order to economize on information, relative to a decentralized mode of production operating through individual craftsmen intensively using market exchanges (in the polar case).

And market exchanges are much more intensive in information than hierarchies, thus an increase in available information (a decrease of its cost) leads to a shrinkage of hierarchies and a development of markets.

The result is that in a period like ours, at a time when there is an extraordinary abundance of cheap information (the IT revolution), hierarchies tend to shrink while markets expand.

And this is the source of the present crisis of hierarchical, or managerial, or corporatist capitalism, a regime inherited from the previous period of high production and scarce information, extending from the last quarter of the XIXth century (the second industrial revolution) to the last quarter of the XXth century. This was the apex of the hierarchical capitalism, an organizational regime that produced the Rockefellers but also the Lenins and other totalitarian dictators, while empires expanded as never before.

The current trend is one of complete reversal of these organizational structures. And the problem for managerial capitalisms (and their managers) is how to get out of the previous system, and reorganize production, both public and private, along more markedly markets lines. How to break up big structures to bolster productivity again.

To conclude, there is one last thing that Kay does not mention: it is my book, even though it has been translated into English! Come on John, be a little more generous next time …

http://www.jjrosa.blogspot.com/2012/01/hierarchical-or-managerial-capitalism.html

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Le pire ici c'est qu'on entretien le mythe de la compétitivité lié au cout du travail ... ca fait bien marrer les patrons allemands, néerlandais, luxembourgeois. LE cout du travail n'est pas le problème ... le travail est plus rémunéré en Allemagne qu'en France, pas de beaucoup certes mais malgré la déflation salariale il est toujours plus cher, et pourtant ils sont plus compétitif :)

-> Marrant que tu cites maintenant un article qui nous explique en long et en large que l'amélioration de la balance commerciale allemande doit avoir un lien avec la baisse du coup du travail par rapport à la France

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-> Marrant que tu cites maintenant un article qui nous explique en long et en large que l'amélioration de la balance commerciale allemande doit avoir un lien avec la baisse du coup du travail par rapport à la France

Parce que tu as mal lu ... ou pas compris ;)

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Sur BFM TV Delors fustige la suprematie de la finance sur les politiques  :lol: . Vous avez bien lu... Jacques Delors le "Mr Deregulation" des années 80 avec la fin de la separation des banques de depot, fin des contrôles des mouvements de capitaux en Europe quand il était commissaire, fin de l'indexation de salaires et j'en passe c'est deja pas mal...  :lol:

Mais le pire, c'est que les deux carpettes qui servent de journalistes l'ont écouté religieusement sans reagir, j'ai vite zappé pour pas me mettre en boule.

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J'ai écouté cette émission.

Elle est exactement structurer pour faire peur. 1) Un reportage fiction sur l'annonce de la sortie de l'Euro par la France (pour les amateurs de petites laines). 2) ceux qui doutent de la pertinence de l'évolution actuelle de l'UE sont enregistrés (donc ne peuvent réagir à aucune contradiction) 3) Les invités sont des banques, des grands comptes, des lobbys europeistes. 4) MM Delors et VGE, le comble.

Pour une émission exceptionnelle, autant aller sur TF1 ou France-2. C'est aussi bon que du C. Chazal.

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ben moi je dirais que malgré moins d'heures on fait autant de boulot ... donc effectivement s'est intéressant pour les patrons dans certains métiers/usine  (pas d'heure et des petits salaire pour la même productivité ) ...

le seul hic s'est qu'étant donné que le vendredi pas mal de boite faire plus tôt ... s'est la course pour nous dans le transport ,et pareil pour les transporteurs étranger qui se retrouve coincé le week-end complet (because la boite à fermer à midi par exemple ) et ne peuvent que chargé le lundi matin (si il n'y a pas la queue ) ...

donc pour de l'export en Europe déjà sa doit pas simplifier l'exportation ...

en espérant ne pas être confus  :P

Sur BFM TV Delors fustige la suprematie de la finance sur les politiques  :lol: . Vous avez bien lu... Jacques Delors le "Mr Deregulation" des années 80 avec la fin de la separation des banques de depot, fin des contrôles des mouvements de capitaux en Europe quand il était commissaire, fin de l'indexation de salaires et j'en passe c'est deja pas mal...  :lol:

Mais le pire, c'est que les deux carpettes qui servent de journalistes l'ont écouté religieusement sans reagir, j'ai vite zappé pour pas me mettre en boule.

depuis que je ne regarde plus BFM TV et n'écoute plus RMC ,tout va bien ,surtout la tension et les nerfs  :lol: :lol: :lol:

après en se qui concerne le sujet j'ai pas d'avis ,j'y comprend plus rien  :lol: :P

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