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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Drole de calcul ... le dernier rapport de l'OCDE a ce propos est moins étrange.

- USA 16% PIB

- France, Suisse, Allemagne, Belgique, Canada et Autriche ~10%

- Portugal, les Pays-Bas, le Danemark, la Grèce, l'Islande, la Nouvelle-Zélande, la Suède, la Norvège, l'Italie, l'Australie, l'Espagne, le  Royaume-Uni, la Finlande et le Japon ~9%

- Slovaquie, l'Irlande, la Hongrie, le Luxembourg, la République tchèque, la Corée du sud, la Pologne, le Mexique et la Turquie ~7%

Corrélé au pouvoir d'achat la dépense pas habitant est de :

7000$ chez les américains

4000$ chez les Norvégiens, les Suisses, les Luxembourgeois, les Canadiens, les Néerlandais, les Autrichiens et les Français.

2000 a 4000$ pour tous les autres sauf

Turquie, Mexique, Pologne, Corée du sud, République tchèque, Hongrie, Slovaquie, inférieur a 2000$.

Oui je sais, pourtant ça se tiens et 10% cela parait trop par rapport à se que dépense l'état et les ménages.

Les stat US se révèlent souvent assez vrai même si leur manière d’aborder les choses sont différentes, mais effectivement là il n'y a pas assez de détaille pour se prononcer  =|

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Ca devrait en faire hurler certains ici

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/01/30/paul-krugman-l-inflation-n-est-pas-le-probleme-c-est-la-solution_1636446_3234.html

Pour restaurer la compétitivité en Europe, il faudrait que, disons d'ici les cinq prochaines années, les salaires baissent, dans les pays européens moins compétitifs, de 20 % par rapport à l'Allemagne. Avec un peu d'inflation, cet ajustement est plus facile à réaliser (en laissant filer les prix sans faire grimper les salaires en conséquence).

J'adore les conseils des gens bourre de pognon  :oops:

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Ca devrait en faire hurler certains ici

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/01/30/paul-krugman-l-inflation-n-est-pas-le-probleme-c-est-la-solution_1636446_3234.html

J'adore les conseils des gens bourre de pognon  :oops:

En même temps c’est frappé du coin du bon sens…….peut être même un peu trop. Y pas vraiment de « canaux » capables à coup sure de provoquer/transmettre de l’inflation. Du moins personnellement, je n’en voie pas de vraiment évident.

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J'adore les conseils des gens bourre de pognon  :oops:

Pourtant la situation est bien expliqué et les réponse assez explicite. Je poste tout l'article. Qui résume bien les probleme de gestion des déséquilibre de croissance intra zone euro, par rapport a d'autre zone monnétaire.

Le souci d'une inflation localisé en Europe c'est que meme si la mobilité est faible, elle plombera la croissance par la consommation local, et ca en France on a du mal a s'y faire, pourtant l'Allemagne la fait plomber sa consommation - par par l'inflation mais par le déflation salariale asymérique -. Le petit souci c'est combien de temps les locaux continueront a acheter localement si c'est plus cher...

Accessoire hors eurozone la guerre des monnaie a déjà lieu, et la BCE fait du quantitative easing sans le dire en prétant sans limite aux banques via le LTRO.

Prix Nobel d'économie et chroniqueur au New York Times, Paul Krugman donnera à Paris, mardi 31 janvier, une conférence sur la crise de la zone euro à l'initiative de la société Lunalogic.

Au moment où devait se tenir un nouveau sommet européen, lundi, l'économiste américain se montre sévère envers les mesures décidées jusqu'ici, regrettant la rigidité de l'Allemagne.

Vue des Etats-Unis, comment est perçue la crise de la zone euro ?

La vieille question est toujours d'actualité : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?" Et ce malgré l'émergence de "Merkozy", le duo formé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Personnellement, je suis très préoccupé par ce qui arrive. Il est devenu très difficile de comprendre comment l'Europe peut fonctionner, trouver les moyens de s'ajuster. C'est une réelle source d'inquiétude pour l'avenir de l'économie mondiale.

Les mesures prises fin 2011 vont-elles dans la bonne voie ? Jusqu'ici, aucun sommet n'a su apporter de réponses adéquates, aucune décision politique n'a su traiter le problème dans son intégralité. La crise reste considérée uniquement comme un problème de dérives budgétaires. Ce n'est pas le cas. Ces déséquilibres existent, mais il y a aussi un écart de compétitivité et de flux de capitaux. Le seul élément positif est venu de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), qui a indirectement soulagé le marché des dettes souveraines. Mais, encore une fois, cela ne traite que l'urgence sans apporter de réponse fondamentale.

La BCE devrait-elle agir comme le fait la Réserve fédérale (Fed), qui achète massivement de la dette américaine ?

Si on met de côté les blocages politiques, oui, l'Europe a besoin d'une politique monétaire très agressive. Plus agressive encore que celle des Etats-Unis. Il n'y a pas d'autre moyen de faire les ajustements nécessaires. La BCE devrait racheter plus de dettes d'Etat mais aussi favoriser davantage l'expansion monétaire.

Cela ne risque-t-il pas de faire déraper les prix ?

L'inflation n'est pas le problème, c'est la solution.

Que voulez-vous dire ?

Pour restaurer la compétitivité en Europe, il faudrait que, disons d'ici les cinq prochaines années, les salaires baissent, dans les pays européens moins compétitifs, de 20 % par rapport à l'Allemagne. Avec un peu d'inflation, cet ajustement est plus facile à réaliser (en laissant filer les prix sans faire grimper les salaires en conséquence).

Le problème de compétitivité viendrait donc de salaires trop élevés en Europe du Sud par rapport à l'Allemagne ?

Au final, le problème est celui d'un déséquilibre des balances des paiements. Mais, si on prend l'exemple de l'Espagne, les salaires espagnols n'ont pas toujours été au-dessus de la moyenne. C'est un phénomène récent. Après la création de l'euro, il y a eu des afflux massifs de capitaux dans les pays dits à la périphérie de l'Europe qui ont provoqué une bulle du crédit.

Ainsi, que faut-il faire ?

Le problème de la zone euro, c'est sa construction même. Tout cela n'arrive pas par surprise : il y a vingt ans déjà, cette union monétaire provoquait des débats académiques, on se demandait comment ce système pouvait gérer un choc asymétrique, une récession plus profonde dans un pays que dans un autre. Mais la question a été négligée. Aux Etats-Unis, ces chocs asymétriques sont gérés, pas toujours parfaitement, grâce à un système budgétaire intégré et une mobilité très élevée.

L'Europe n'a aucun de ces deux atouts. II lui faut donc quelque chose d'autre pour donner plus de souplesse au système. Une politique monétaire moins stricte avec une inflation plus élevée - autour de 4 % - offrirait une part de la flexibilité qui manque à la zone euro.

Croyez-vous à l'émergence, au final, d'Etats-Unis d'Europe ?

J'aimerais ! On peut imaginer un renforcement de l'intégration budgétaire, ou la création d'euro-obligations. Mais il y a beaucoup de freins à tout cela : les pays endettés redoutent de perdre leur souveraineté, les autres ne veulent pas sauver des "irresponsables". Ces débats pour l'heure contribuent plutôt à détruire l'idée de l'Europe.

Je dois dire que, quand je pense à la zone euro, je me trouve dans cette situation étrange où tout semble inextricable. Je ne peux imaginer que la zone euro s'effondre. Cela me paraît inconcevable, on perdrait tant. Je me dis donc que les politiques feront tout pour résoudre cette crise. Mais je pense alors aux solutions à mettre en place, et là je me dis : "Non, il est impossible qu'ils prennent de telles mesures." Je suis alors confronté à une double impasse.

L'Allemagne a-t-elle une mauvaise influence sur l'Europe ?

L'Allemagne croit que la rectitude et la discipline budgétaires sont la solution. Elle a tort. Leur histoire les pousse à proposer un mauvais remède. Les Allemands étaient en mauvaise posture à la fin des années 1990. Alors ils regardent ce qu'ils ont fait, comment ils sont parvenus à redresser leur économie et transformer des déficits en excédents commerciaux. Ils pensent appliquer leurs solutions à la zone euro. Mais, si tel était le cas, il faudrait trouver une autre planète pour exporter les produits de l'Europe !

On parle parfois d'un "complot anglo-saxon" anti-euro...

Il y a toujours quelqu'un quelque part qui complote. Mais les gens raisonnables aux Etats-Unis comprennent bien que le succès de l'Europe nous profite. Ce n'est pas seulement une question économique. Il est question de démocratie, des droits de l'homme, de la victoire de nos idéaux. Et ce qui se passe aujourd'hui en zone euro ne vient pas des Etats-Unis, c'est un problème interne à l'Europe.

Lors des primaires républicaines, Mitt Romney a dit que Barack Obama conduisait les Etats-Unis vers la voie de l'Europe en tentant de copier son modèle social. Le modèle européen est-il l'exemple à ne pas suivre ?

Non. La crise de la zone euro n'a d'ailleurs rien à voir avec le coût de son système social. Des économies avec un fort Etat-providence ne s'en sortent pas si mal. Regardez la France ! D'un point de vue américain, on se dit que personne n'a aucune incitation à la productivité, que vous avez plus de jours de vacances. Mais, au final, la productivité horaire est la même qu'aux Etats-Unis. En aucune manière cette crise ne montre l'échec de ces systèmes sociaux. Il est possible de préserver un niveau élevé de protection sociale avec une politique budgétaire responsable : il suffit de regarder la Suède.

On parle d'un retour du protectionnisme. Est-ce un danger ?

Au regard de l'Histoire, les petits réflexes protectionnistes ne sont pas un problème majeur. On essaie parfois de faire un parallèle avec la Grande Dépression. Cela n'a rien à voir. Il n'y a pas de barrière importante érigée contre le libre commerce.

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Ça revient à faire tourner la planche à billet, faire baisser la valeur de l'EURO, bien pour nos exportations! Mais choc systémique garanti avec la monnaie US!

Sans compter que l'inflation est un animal qui se contrôle mal, pas sur que l'économie réelle suive le rythme de l'économie financière!

C'est dangereux l'inflation c'est pour ça que les allemands n'en veulent pas, et en même temps c'est la solution de faciité, c'est pour ca que tout les autres européens en veulent  :lol:

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Ça revient à faire tourner la planche à billet, faire baisser la valeur de l'EURO, bien pour nos exportations! Mais choc systémique garanti avec la monnaie US!

Sans compter que l'inflation est un animal qui se contrôle mal, pas sur que l'économie réelle suive le rythme de l'économie financière!

C'est dangereux l'inflation c'est pour ça que les allemands n'en veulent pas, et en même temps c'est la solution de faciité, c'est pour ca que tout les autres européens en veulent  :lol:

En même temps, ce n’est pas comme si il y avait d’autres solutions viables.

Même pour le traditionnel, et très pénible pour l’économie, remboursement de la dette, on est en train de se rendre compte que ça réduction est une impossibilité pratique quand l’activité se contracte, Etats et privés confondue.

Au point ou on en est, il n’y a que de mauvaise solution…

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La solution viable, c'est refondre le modèle de société, par une austérité douce mais sure, des dépenses publiques et sociales à la baisse, mais rationnellement, une mondialisation régulée, une finance transparente ou transpercée  :lol:...un changement de modèle...sauf que le changement personne n'en veut, du citoyen lambda, au trader de la SG, au fonctionnaire de base. Après des années de clientélisme chacun veut garder sa croûte, donc les gouvernants choisissent la facilité sans vraiment savoir ou ils vont, juste gagner du temps, ménager une échéance électorale rien de plus.

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PEKIN (AFP) - La chancelière allemande Angela Merkel a vanté jeudi à Pékin les atouts de la monnaie unique et la capacité des Européens à surmonter la crise de la dette, tout en demandant à la Chine de faire pression sur l'Iran et de condamner la Syrie à l'ONU.

"L'euro en tant que monnaie commune a rendu l'Union européenne plus forte", a assuré Mme Merkel dans un discours à l'Académie chinoise des sciences sociales (CASS), qui joue un rôle de conseiller politique des dirigeants chinois.

La Chine étudie la possibilité de "s'impliquer de manière plus approfondie" dans les efforts pour résoudre le problème des dettes européennes à travers des canaux comme le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité (MES), a annoncé jeudi le Premier ministre chinois Wen Jiabao.

Les autorités chinoises étudient actuellement la possibilité de participer plus activement aux efforts pour résoudre le problème des dettes européennes en finançant le Fonds monétaire international (FMI) et à travers le FESF, le MES et d'autres canaux, a précisé M. Wen, ajoutant que la Chine est prête à renforcer la communication avec l'Allemagne dans le cadre du mécanisme bilatéral de coopération financière existant.

Le pays souhaite également rester en contact étroit avec les autres parties concernées pour résoudre ce problème, a souligné M. Wen.

"La partie chinoise soutient les efforts pour maintenir la stabilité de l'euro et de la zone euro, a déclaré M. Wen, précisant que la Chine a entièrement confiance en l'économie européenne et continuera à considérer l'Europe comme un pilier majeur de l'économie mondiale.

Standard & Poor's voit la fin de l'année 2012 en rose pour la zone euro.

La zone euro devrait progressivement sortir de sa légère récession au cours du second semestre de cette année et en 2013, a déclaré jeudi Standard & Poor's lors de la présentation de son rapport sur l'économie de la région.

"Les pays du coeur de l'Europe devraient mener le retour à la croissance, les autres pays membres réalisant des performances divergentes", a déclaré Jean-Michel Six, responsable de la recherche économique sur la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) pour l'agence de notation.

Dans le cadre de notre scénario de base pour 2012-2013, que nous avons actualisé fin 2011, nous prévoyons une croissance stable dans la zone euro en 2012 et de 1% en 2013, a-t-il dit.

S&P assigne une probabilité de 60% à ce scenario, contre 40% pour un scénario alternatif prévoyant un retour en récession ("double dip").

S&P voit essentiellement trois facteurs déterminants: l'évolution de la demande des pays émergents dans les trimestres à venir, la réaction des consommateurs européens aux incertitudes renouvelées telles que la hausse du chômage et les inquiétudes concernant la crise de la dette souveraine, et enfin la capacité des gouvernements et surtout de la Banque centrale européenne à rétablir la confiance des investisseurs dans les marchés de capitaux au cours des trimestres à venir.

"Nous pensons que la balance continue à pencher en faveur d'une récession limitée et d'un lent retour à la croissance, bien que les risques d'un avenir plus morose n'aient pas faibli", a déclaré Jean-Michel Six.

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"Le coût du logement et celui de la nourriture produite localement ne seraient pas affectés par une dévaluation. Ni le prix des abonnements téléphoniques et de l’électricité  nucléaire. Pas plus que le coût des Toyota et des Peugeot produites en France. Ou celui des services de transport, d’assurance, ou de banque."

qu'est-ce que c'est que ce ramassis de conneries ? 

bien évidemment que tout ce qui est fabriqué et produit en france serait impacté par une dévaluation entrainant une hausse massive du prix du pétrole importé, du gaz, des matières premières, etc....

Rien que pour le pétrole : celà exploserait le coût du transport intérieur, augmentation qui serait immédiatement répercutée sur l'ensemble des produits y compris alimentaires, peu importe s'il sont produits en france ou importés. Et les tracteurs, ils marchent à l'énergie solaire ?

Faut être idiot pour croire que le prix du transport où que le coût de fabrication d'un produit à l'intérieur du territoire national n'augmenterait pas si le pétrole augmente !

Une augmentation du coût du pétrole aurait aussi une incidence sur les ventes de voitures françaises sur le territoire et aussi sur la charge de l'état (et ses dizaines de milliers de fonctionnaires utilisant un moyen de transport pour leur travail)

Le pouvoir d'achat des particuliers baisserait rien qu'à cause de l'augmentation du prix à la pompe, du gaz (chauffage, cuisine) et celà n'aurait pas d'incidence sur les services, le logement, le crédit et tout le reste ?  LOL !

 

Le pire c'est que toutes les entreprises qui surnagent actuellement serait encore plus plombées par une inflation massive entrainant en même temps une augmentation du prix de vente de leurs produits et une baisse de la consommation dû à une baisse du pouvoir d'achat. 

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qu'est-ce que c'est que ce ramassis de conneries?

C'est assez amusant comme certain on du mal avec la constitution des prix et les structure de cout ... et en plus ca cause dans les échos!

bien évidemment que tout ce qui est fabriqué et produit en france serait impacté par une dévaluation entrainant une hausse massive du prix du pétrole importé, du gaz, des matières premières, etc...

A part les "purs" services, qui bases leurs couts principalement sur les salaires, et le pouvoirs d'achats de leur clients, évidement tout le restes sera potentiellement touché par un dévaluation de la monnaire locale.

Dans la Toyota produite en France le cout de la mains d'oeuvre représente au pire 20%, et encore, la Toyota en question est un mécano que grosse brique produite ici ou là voire n'importe ou dont l'assembleur finale ne controle pas forcément le cout. Dans ce cas le seul levier sur le prix de la Toyota c'est le client et la taille de sa bourse, qui si elle est trop petite induira chez le vendeur un dilemme sur ses marges. En gros si Toyota produit en France c'est que ca l'arrange et que les francais sont des client potentiels solvable. Si on désovabilise trop les francais il ne le seront plus et Toyota pourrait avoir envie d'aller voir ailleurs, une zone de chalandise plus riche et plus souple.

Pour la construction le prix est décorellé des slaire depuis treeeees longtemps et ca risque de ne pas changer ... dévaluation ou pas ca sera toujours trop cher et de plus en plus cher, ici c'est l'inadéquation de l'offre qui fixe le prix.

Pour le reste c'est massivement basé sur des produit importé, engrais, semence et matériel agricole ... uranium, pétrole gaz pour l'énergie etc.

Donc la perte de pouvoir d'achat sera inéluctable, apres inflation ou pas ca dépend du comportement des clients, ce qui est sur c'est qu'il y aurait soit un effondrement de la consommation, soit un enclenchement de boucle inflation prix/salaire.

Rien que pour le pétrole : celà exploserait le coût du transport intérieur, augmentation qui serait immédiatement répercutée sur l'ensemble des produits y compris alimentaires, peu importe s'il sont produits en france ou importés. Et les tracteurs, ils marchent à l'énergie solaire ?

Faut être idiot pour croire que le prix du transport où que le coût de fabrication d'un produit à l'intérieur du territoire national n'augmenterait pas si le pétrole augmente !

Une augmentation du coût du pétrole aurait aussi une incidence sur les ventes de voitures françaises sur le territoire et aussi sur la charge de l'état (et ses dizaines de milliers de fonctionnaires utilisant un moyen de transport pour leur travail)

Le pouvoir d'achat des particuliers baisserait rien qu'à cause de l'augmentation du prix à la pompe, du gaz (chauffage, cuisine) et celà n'aurait pas d'incidence sur les services, le logement, le crédit et tout le reste ?   LOL !

Le prix de l'énergie a un effet terrible sur l'économie effectivement, des variations asssez peu importante du prix du pétrole peu avoir des conséquence importante sur la viabilité de pas mal de production, et entrainé des correction assez étonnante, la production industriel étant une tres grande consommatrice d'énergie.

 

Le pire c'est que toutes les entreprises qui surnagent actuellement serait encore plus plombées par une inflation massive entrainant en même temps une augmentation du prix de vente de leurs produits et une baisse de la consommation dû à une baisse du pouvoir d'achat.

Celle qui exporte peu pourrait etre plombée, celle qui exporte pour  voir leur carnet de commande dopé, si ailleurs c'est l'opulence ... mais comme en ce moment l'herbe est pas forcément plus verte ailleurs ... le gain export pourrait ne pas compensé les pertes en conso interieure.

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En effet l'economie française est droguée à l'importation et plus on laisse cela s'aggraver et moins on pourra en sortir . Mais il est deja arrivé que le franç se soit decroché du dollar comme dans les années 1997 98.

A mon humble avis on a pas trop souffert du prix du carburant parce que 70 ou 80 % du prix est un paiement de taxe et cette taxe est calculée sur le volume et pas sur le prix Dieu merci. Donc une devaluation de l'euro de 20% ne fera surement pas une augmentation de 20% sur les prix a la pompe.

J'aimerais aussi savoir comment ca s'est passé en Suede quand la couronne s'est assez fortement deprecié après la crise bancaire. Mais pas facile d'avoir des infos sur internet.

C'est clair qu'une dévaluation n'est pas une panacée, surtout qu'il faudra sortir de l'euro pour que ce soit efficace. Mais le temps est aux discours a la Churchill "du sang et des larmes". Moi je veux bien mais si on doit forcement perdre notre niveau de vie pourquoi pas le faire en faisant payer les importations plutôt qu'en faisant TOUT payer comme avec l'austerité et la TVA dite "sociale".

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Il ne faut pas confondre le prix du pétrole de baril de  brut, celui de l'essence à la pompe pour l'automobiliste lambda ou le transporteur de marchandise et le prix de l'électricité urbain ou industriel.

En France une grosse partie du prix de l'essence à la pompe provient des taxes et les fluctuations sont plus à mettre sur le dos des pétroliers qui margent de manière indécente quand le prix du brut augmente qu'à son augmentation réelle.

Pour l'électricité la corrélation est encore plus réduite vu que notre production est majoritairement nucléaire donc déconnecté des prix du pétrole et c'est pas pour rien vu que ce choix a été enclenché dans les années suite aux chocs pétroliers. Plutôt que de déséquilibrer notre balance commerciale on a investit sur notre territoire avec la construction des centrales avec deux conséquences, gonfler notre PIB et offrir un avantage compétitif à nos industriel avec une électricité moins chère que chez nos voisins.

Il n'y a pas que la politique fiscale ou le coût du travail à prendre en compte dans le calcul de la compétitivité.

D'ailleurs on remarque une généralisation de l'usage de l'électricité dans le transport avec le retour des tram dans les villes et l'émergence des voitures non thermique.

Malgré une monnaie forte on voit une volonté de réduire notre dépendance au pétrole et avec une devise plus faible le phénomène serait encore plus rapide avec des solutions alternatives favorable à notre PIB comme l'a été en son temps le tout nucléaire.

Aujourd'hui on est sur une valorisation de notre formidable potentiel marin, vent, courant, houle.

Dans la Toyota produite en France le cout de la mains d'oeuvre représente au pire 20%, et encore, la Toyota en question est un mécano que grosse brique produite ici ou là voire n'importe ou dont l'assembleur finale ne controle pas forcément le cout. Dans ce cas le seul levier sur le prix de la Toyota c'est le client et la taille de sa bourse, qui si elle est trop petite induira chez le vendeur un dilemme sur ses marges. En gros si Toyota produit en France c'est que ca l'arrange et que les francais sont des client potentiels solvable. Si on désovabilise trop les francais il ne le seront plus et Toyota pourrait avoir envie d'aller voir ailleurs, une zone de chalandise plus riche et plus souple.

Comme la situation de Lille reste centrale en terme de marché, que la main d'oeuvre est qualifié et productive ils pourraient aussi choisir de Franciser le contenu de manière plus importante, on s'installe bien dans des pays ou il n'y a pas de marché.  :lol:

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alexandreVBCI, c'est moi où tu es en train de découvrir le principe d'inflation  :rolleyes:

La hausse des prix des importations fera de l'inflation, point barre.

Dans une économie où les salaires sont indexés sur l'inflation, c'est neutre, sauf si le modèle diverge vers une inflation galopante.

Mais sinon, il n'y a pas à s'exclamer. Le litre d'essence peut être à 2 euros, si les salaires sont ré-évalués en conséquence : no problemo.

Cela montre qu'une politique économique pour être cohérente, doit être menée simultanément à des réformes du système telle que l'indexation des salaires si l'on veut mener une politique monétaire inflationniste. Ce n'est pas le schéma actuel, ce n'est pas le schéma sarkozyste.

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Resumé de ce qui s'est passé en Grece. C'est une sorte de caricature de ce qui attends la France.

http://www.marianne2.fr/La-Grece-se-relevera-avec-les-Grecs-pas-en-baissant-leurs-salaires_a215161.html

Les solutions économiques doivent toujours, dans la mesure du possible, rester au service de la démocratie et d’un projet de société, c’est le devoir moral de chaque économiste. La situation actuelle est inversée : la démocratie et le projet de société sont au service de l’économie.

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Du vrai boulot de journaliste !  ;)

:P

bof...

Faire des esclandres, ne pas laisser le temps à l'interlocuteur de penser une réponse, piéger ses interlocuteurs, avoir un parti pris et mettre de l'idéologie derrière ses propos, tout ceci n'est en rien du travail de journaliste. Et je dis cela d'autant plus facilement qu'en France, ce genre de travail qui relève plus de l'éditorial ou du journalisme satirique est devenu la norme, au dépens de l'objectivité et d'un vrai travail de fond.

Je trouve assez incroyable que nos amis irlandais qui sont l'un des peuples qui ont le plus profité de l'Europe ne se sont pas dit qu'un jour il faudrait payer.

S'en prendre à un représentant des institutions européennes (validés par l'Irlande en son temps ...) n'est pas un boulot de journaliste.

D'autant que le dit représentant, je suis prêt à mettre un billet, n'aurait compris l'amplitude de la question que si elle lui avait été posée dans la langue de Goethe.

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La barrière de la langue (l'Allemand est obligé de parler en anglais) est un facteur, peut-être, mais la question posée est claire et, surtout, se pose dans tous les pays : pourquoi les populations payent pour la banqueroute de compagnies privées ? De même que le journaliste à raisons de ne pas se laisser interrompre et faire passer son tour. Ca change de ce que l'on a en France voire en Belgique : des journalistes "fidèles" qui posent les bonnes questions à un interlocuteur qui sait à quoi s'attendre et à préparé ses réponses à l'avance.

Petit rappel : être objectif n'empêche pas d'avoir ses propres idées et une opinion. QQn d'objectif ce n'est pas qqn qui n'a d'avis sur rien !

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Petit rappel : être objectif n'empêche pas d'avoir ses propres idées et une opinion. QQn d'objectif ce n'est pas qqn qui n'a d'avis sur rien !

Bien sur, sauf que quand les opinions sont mises au premier plan, ce n'est plus du journalisme mais de l'éditorialisme.

C'est dans tous les pays européens qu'il y'a ce probleme du renflouement systématique des banques sans contrepartie alors que c'était aussi aux actionnaires des banques d'assumer les risques qu'ils prennent.

1) Vu les courbes de bourses depuis 2009, les actionnaires ont pris des pertes.

Encore une fois, mettre tout le monde dans le même sac est un amalgame de gauche que tu fais systématiquement.

Un actionnaire met de l'argent dans une entreprise, l'économie réelle. Ne pas confondre avec des traders ou des logiciels de traitement nanoseconde dont le but est la spéculation pure et non l'investissement.

Tu dis que les actionnaires auraient du renflouer les banques ?

Et par quel processus ?

-> l'augmentation de capital ? si il n'y a personne pour acheter et si les cours sont déja bas, c'est totalement contreproductif

- > en mettant à contribution de façon obligatoire les porteurs d'actions ? outre le fait que ça s'apparente à du racket, je vois mal des porteurs étrangers se voir payer cette dime. D'ailleurs après cela plus personne n'investirait.

Donc il n'y a plus, vu les garanties à apporter que les états ou la BCE.

2) Les banques, si elles avaient coulé, c'était l'épargne des gens qui s'évaporait et tout le système qui sombrait.

Cela aurait peut-être réjoui ton côté anar/grand soir, mais pour l'ensemble de la population ça aurait été une catastrophe.

3) On oblige personne à mettre son argent à la BNP, SG, .. Il y a une banque mutualiste, la banque postale et en dernier ressort la banque de France.

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